Runi Balengir || I bet my life [fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ Runi Balengir SURNOM ▬ Le vagabond ÂGE ▬ 29 ans PATRIE, RACE ▬ Dùnedan LIEU DE NAISSANCE ▬ Le Harondor RANG SOCIAL ▬ Pauvre PROFESSION ▬ Fait des spectacles de combat dans les villages et villes. SITUATION AMOUREUSE ▬ Volage POUVOIRS ▬ A le pouvoir de charmer tout le monde grâce à son sourire et son côté très sympathique DE QUEL COTÉ IL EST ▬ De son propre côté GROUPE SOUHAITÉ ▬ Homme.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Grand. C’est la première chose que l’on se dit lorsqu’on te voit. Même les bras baissés, on se voit obligé de lever la tête pour s’adresser à toi. Ainsi les semi-hommes et les nains se voient obligé à avoir le cou bien penché en arrière de façon douloureuse s’ils veulent parler à toi dans le blanc des yeux. Pour les hommes, lever le regard est parfois suffisant, parfois pas assez. Quand au elfes, ton crâne - sans compter tes cheveux - s’arrêtent au niveau de leur nez quand ton peuple arrivent à leurs épaules.
Mince. Ou élancé comme certains plaisantins se plaisent à dire pour se moquer de cet élan de féminité que tu n’as certainement pas, non mais oh ! C’est juste que tes voyages t’empêchent de prendre du poids malgré tout l’alcool que tu peux ingurgiter en une soirée, sans compter tes spectacles de rues qui te font suer, exacerbant ton odeur naturel. De plus, il t’arrive de ne pas pouvoir manger pendant un jour ou deux car le sac des provisions vides.
Tâné. C’est ce que dirait les passant concernant ta peau. Cette dernière est effectivement bien souvent agressée par les rayons solaires. Tes grandes mains aux doigts fins sont également bien calleux d’avoir tant et tant manier l’épée pendant des heures.
Sombre sont tes cheveux que tu attaches à la va-vite en queue de cheval ainsi que ta barbe d’une semaine que tu entretiens avec une coquetterie dissimulée et non-avouée. On les dit fin, doux, soyeux. Du moins, c’est ce que disent à chaque fois tes amants quand ils veulent plonger leur visage dans ton cou et qu’ils passent leur main dans ta chevelure alors détachée.
Acier. C’est la couleur de tes yeux pénétrant, mais également celui de l’arme que tu manies avec vélocité et expérience, créant des passes et des bottes pour amuser tes spectateurs, mais servant également lors des attaques d’orcs.
Fin, c’est comme cela que l’on qualifierait ton nez ainsi que tes lèvres. Sans parler de tes doigts. Nul doute qu’ils ont, un jour, touché un instrument, se persuadent les badauds.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Le noir et le bleu sont ses deux couleurs de prédilections. La couleur des habits sont majoritairement délavé, mais il n’en a cure au vu des voyage qu’il entreprend et de la dangerosité de celle-ci. Le bon entretient de ses vêtements n’est certainement pas l’une de ses priorités. Il sera suffisant à l’aise dans ses vêtements pour ne pas s’embêter et dormir tout habillé quand il peut trouver une nuit dans une taverne. Cependant, il ne portera que des habits ternes, certitudes qu’il ne se fera pas repéré par des couleurs trop chatoyantes.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Tu as la particularité de très bien savoir manier l’épée, l’arc et l’épée, mais est une vraie quiche lorsqu’il s’agit de se battre avec une hache ou une masse.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Tu es quelqu’un de très poli, en apparence. Du moins, tu te retiens de prononcer des injures auprès de la gente féminine afin d’éviter de les outrer. Quant aux hommes qui te plaisent, tu composes avec leur façon de parler - vulgaire ou non. Tout est bon pour passer une bonne soirée. A cause de ta grande taille et de ta discrétion, certains te prennent pour quelqu’un d’arrogant et hautain alors qu’il n’en est rien. Tu aimes juste t’amuser et te moquer de ceux qui te cherchent des embrouilles, n’étant pas homme à refuser les bagarres quand la victoire te permet d’offrir une tournée générale et un succès garanti après des clients et du tavernier. Aimable avec tout le monde, tu aimes cependant la personne agaçante en face de toi afin de bien lui faire comprendre que tu ne t’occuperais même pas d’elle si tu la voyais un jour en train d’agoniser dans la boue et dans la fiente. Tu n’as que faire des cœur éplorées que tu laisses derrière toi et préfère ta liberté au couple marital trop contraignant. Tu n’es pourtant pas quelqu’un de stupide, loin de là, tu sais même mettre ton intelligence à profit lorsque tu le désirs. Il ne faut cependant pas croire que, sous ton apparence des plus amicale, tu es bien incapable de te mettre en colère. Au contraire. Tu resteras calme, maître de tes émotions, mais tes yeux se feront noir et glacial, ton expression faciale dangereuse et tes mots secs et prometteur de souffrance. Tu as horreur que l’on ose user de ta patience.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Tu aimes passer du bon temps avec tes amants d’un soir, boire jusqu’à pas d’heure dans une taverne et dormir à la belle étoile ou sous une canopée. Tu aimes bien aussi les souris/rats. Tu les trouves très intelligents pour d’aussi petites créatures.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Tu es toujours partant pour ça. Du moment que ce n’est pas toi qui paye.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Voyager de long, en large et en travers la Terre du Milieu.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Rester libre toute ta vie.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Les créatures de Morgoth, of course. Et les chats aussi. C’est sournois ces machins-là.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Tu as appris à te débrouiller dès ton plus jeune âge, mais tu aime bien manipuler autrui pour gagner ce que tu désires.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Sur ton fidèle destrier qui semble sentir le danger à plein nez presque tout le temps et sait te le faire comprendre en te chopant par les vêtements et te tirant en arrière. Sur tes armes également qui se teintent de rouge à chaque combat, garantissant à chaque fois la victoire.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Tu hésites entre fuir et combattre, mais analyse la situation avec calme, parlant parfois tout seul et à voix haute.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Tu es déviant. C’est pourtant pas faute d’avoir tenté de trouver tous les beaux atours chez le sexe faible.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Tu cris comme une donzelle quand un chat fait part de sa présence sans que tu ne t’y attendes.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Épées, arc et flèches, dagues, poignards. Mais pas de marteau, d’hache ni de masse.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Tu as peur des chats, mais tu le réfutes ouvertement. Tu as une réputation, non mais oh !

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Le danger se propage dans toute la Terre du Milieu. tu le vois, tu le sais et cela t’inquiète quelque peu. Un sombre dessein se prépare et tu e peux deviner ce dont il s’agit. Les ennemis se font plus nombreux et tu as l’inquiète impression que vous ne serez bientôt plus en sécurité nulle part.Mais tu refuses de t'ne mêler. Tu n'es pas suicidaire, tu ne désires pas mourir jeune. D'autant plus que tes actes de bravoure n'auraient aucun effet, cela ne ferait que ralentir l'inévitable. Le chaos. Toi, tu contentes de voyager partout où le vent te mène, tuant tes ennemis quand ces derniers s’annoncent à toi, profitant de la vie et la criquant à pleines dents.

- Lâche-moi, stupide canasson !

Stupide canasson, stupide canasson… Il bien gentil cet humain, mais il veut pas comprendre que ça pue le danger à plein nez. Alors, je fais quoi, moi ? J’ai pas du tout envie à rester là, broutant l’herbe et attendant que les wargs arrivent pour me manger. Je suis pas partisan du suicide, moi. Oh, je pourrais très bien m’en aller au galop sans me retourner, mais c’est promettre mon cavalier une mort certaine et c’est bien difficile de nos jours, pour un cheval, de trouver un individu sympathique et assez débrouillard. Bon, je doute encore de sa santé mental du fait qu’il cause parfois tout seul et à voix haute, mais bon. J’ai signé en bas de la page sans regarder les phrases en toutes petites lettres, j’assume, quoi. Enfin vous me direz, je suis un étalon, alors j'ai rien à savoir et encore moins à signer, mais laissez-moi tranquille avec mon expression.

- C’est bon, c’est bon ! J’ai compris.

Ah bah enfin. Il aura quand même fallut que je le tire en arrière sur plusieurs centimètres - soixante à tout casser - pour qu’il comprenne qu’il est grand temps qu’on mette les voiles. Pas que je doute de sa victoire contre des orcs, mais contre des wargs ET des orcs… c’est déjà pas le même gabarit, là. Bon allez, bouge tes fesses, ramasse toutes effets et monte en selle. On se tire d’ici avant qu’ils apparaissent. Non, mais c’est pas vrai, là ! Cesse donc de scruter l’horizon, stupide humain. Si je te dis qu’on doit partir maintenant, c’est pas pour des pécadilles. Je vous jure. Les hommes ont beau pulluler et pousser de partout comme des pâquerettes - ou des champignons, c’est selon - c’est pas très efficace en matière de réflexion. Allez, va pour choper à nouveau son pantalon et le tirer en arrière. Ça urge, là.

- Arrête, je te dis !

Mes fesses, ouais.

- C’est bon ! On s’en va, on s’en va.

Eh ben. C’est vraiment pas trop tôt. L’homme prend enfin toutes ses affaires pour les ranger le plus rapidement possible dans ses sacoches avant de grimper sur mon dos. A peine a-t-il pris les rennes que je pars déjà au galop sans même lui laisser le temps de m’en donner l’ordre. Mince, ‘va falloir que je note le nombre de fois où je lui sauve la vie. Il me doit une douzaine de pomme. Oui, j’aime les pommes et alors ? D’ailleurs, il a voulu m’appeler comme ça et ça lui a valu un aller direct dans l’eau d’une rivière. Très franchement, avec ma couleur alezane et ma belle masculinité - oui, j’en suis plutôt fier - est-ce que j’ai une tête à m’appeler Pomme ?

- Des warg, Sigvard !

Non… tu crois ?


La fange, c’est tout ce que tu ce que tu connais. Rien d’autre. Tu ne sais même pas pourquoi toi et ta mère, vous vivez dans cet état de misère. Pourquoi il y a toutes ces guerres incessantes. Pourquoi ne quittez-vous donc pas les lieux, spectacles de tant de massacre parce que vous vous trouvez en plein milieu de la violente joute, pour trouver un endroit meilleur, un endroit où il fait meilleur vivre et où vous n’aurez pas à craindre de ne plus pouvoir vous réveiller car assassiné durant votre sommeil. Tu as déjà posé moults fois la question à ta génitrice, mais cette dernière se refuse à chaque fois de te répondre. Elle n’est pas là, elle ne l’est plus. Du moins, elle est toujours palpable, mais son esprit est ailleurs depuis qu’elle a faillit mourir d’un accouchement qui fut particulièrement difficile. Des jumelles. Ses trésors qu’elle les appelait. Cela ne te dérangeait pas, votre vie est assez difficile comme ça pour jouer les jaloux. Mais tout a dérapé il y a quelques années et son esprit s’est perdu à jamais. En effet, l’attaque a été une véritable surprise et une source de mal incommensurable pour ta mère.

Elle était partie chercher de l’eau dans le ruisseau quand, toi, tu étais partie travailler dans les champs. Ta mère ne le pouvait plus depuis la naissance des jumelles. Qui aurait pensé que des hommes sans scrupules, sans foi ni loi attaqueraient votre si pauvre village sans crier gare. En plus de la guerre qui faisait rage à seulement quelques lieues de chez vous, il fallait que des coupe-jarrets arrivent et décident de tout mettre à feu et à sang. Et toi, tu es loin dans les champs et chantant à tue-tête pour te tenir compagnie, rêvant de partir loin de cet endroit de malheur. Vous ne partez pas parce que vous ne savez pas où aller. Tu n’es rentré que tard le soir, quand tu as terminé le plus gros de ton travail et tu t’es immobilisé au pied de votre chaumière en ruine, la fumée noire s'échappant encore des braises quelque peu refroidi. Tout est détruit autour de toi. Tout le monde pleure et tu ne comprends rien. Ta génitrice est là, à genoux sur le sol, tenant ses deux bébés dans ses maigres bras et se balançant d’avant en arrière. Elle gémit, pleure et l’horreur frappe enfin en plein visage tandis que tu comprends enfin. Elles sont mortes. Votre village a été saccagée et tes deux petites sœurs sont mortes.


- J’peux vous aider, sire ?
- Dégage, gamin.
- S’il vous plaît. J'connais tous les coins d'la ville. J'peux vous mener à la meilleure auberge et m’occuper d'votre cheval.
- … Très bien. J’accepte à la seule condition que tu te taises.

Tu hoches plusieurs fois la tête et guide l’inconnu dans les méandres de la grande citadelle du Gondor.. Voilà bientôt trois ans que tu as quitté ton village pour venir dans cette immense capitale. Contraint et forcé de partir vers d’autres horizons. Des bandits qui ont à nouveau surgit de nulle part, hurlant, grognant, montrant les dents et des grimaces effrayants. Ils pillent et saccagent tout, mais l'horreur surivent quand leur chef se met à brailler : “Pas de pitié, pas de prisonnier”. Tu te souviens encore des maisons fraîchement rénovées qui prirent feu et des hurlements des habitants. Tu avais tenté de partir avec ta mère, tentant de la résonner et de la faire se lever pour fuir avec elle, mais elle restait résolument immobile, t’ordonnant de faire de moins de bruit.

- Tu vas réveiller tes soeurs, voyons.

Elle était perdue. Des barbares sont entrés chez toi et tu as seulement eu le temps de te cacher derrière la porte avant de t’enfuir que tu entendis le chuintement distinctif d'une lame. Elle est morte. Tu as couru sans te retourner une seule fois. Ce n’est qu’au petit matin que tu as enfin tourné la tête, tes yeux te piquant à la vue de cette fumée montant au loin dans ce ciel rouge. Tu pleures à chaude larme.


- Voilà, sire. La commande qu’vous avez demandé.
- Merci, gamin.

L’homme a qui tu avais proposé tes services il y a quelques semaines escomptent s’en aller aujourd’hui. Tu aimerais bien lui demander de partir avec lui, mais tu n’oses pas lui dire. Vivre dans la rue, faire la manche et voler, ce n’est pas la vie dont tu rêves chaque nuit. C'est pas ce dont tu rêves tout court. Tes pensées sont coupés par l’individu dont tu ignores toujours le nom.

- Qui était ton père, gamin ?
- Ma mère disait qu'il s'appelait Denesir, m'sieur. Elle disait aussi que c'étiat un d'ces Dùnedain du Nord, un rôdeur.
- Et où est donc ta mère ?
- Elle morte y'a trois ans, m'sieur.

Le silence se fait à cette annonce et il y a deux possibilités. Soit tu as mis l’homme mal à l'aise parce qu'il devait certainement pas s'attendre à cette réponse, soit… tu ne sais pas et tu espère que tu ne l’as pas agacé, bien qu'il n'y ai aucune raison à cela. Quant à ton père, tu ne l'as vu que de rares fois dans ta vie, suffisamment pour finir par oublier à quoi ressemble son visage et le ton de sa voix. Tu te remémores juste son nom chaque soir pour le jour où tu le reverrais enfin, rêvant que tu pourrais lui cracher au visage son absence.

- Grimpe, gamin.

Plaît-il ?

- Tu m’as très bien compris. Soit tu grimpes et je t’apprendrai à te battre, à chasser. Soit tu restes ici à mendier toute ta vie et à mourir de froid au prochain hiver. Tu as le choix.

Tu ne réfléchis pas ou, du moins, pas longtemps. Ce qu’il t’offre… Sait-il seulement que c’est exactement ce dont tu rêves depuis des années. Il te tend le bras et tu ne tardes pas à l’attraper avant de prendre ton élan pour te hisser derrière lui. “En avant, Sigvard”, entends-tu avant de t’accrocher in extremis à ton “sauveur”. Une nouvelle vie t’attend.


- Je peux savoir ce que tu faisais ?
- J’ai discuté toute la nuit avec ce… cette…

Mouais. C’est toujours pas demain la veille que tu avoueras à qui que ce soit que tu préfères la gente masculine. Soyons discret. Tu esquisses alors un sourire satisfait et repu, bien que des cernes se dessinent sous tes yeux fatigués. Tu as passé une excellente nuit. Tu sais que ton mentor est encore furieux contre toi, mais tu penses qu’il faudrait qu’il cesse d’être toujours aussi sérieux, qu’il profite de la vie tant qu’il est encore vivant. Mais à part ça, il ne songe qu’à protéger corps et âmes les populations de la Terre du Milieu et t’entraîner à tout. Te préparer au pire.

- Ce n’est pas comme cela que doit se comporter un futur rôdeur. J'aurais dut te laisser faire la manche au Gondor plutôt que de m'alourdir d'un poids tel que toi, s'énerve-t-il.
- Du calme. J’ai quand même pu apprendre des choses.
- Il y a d’autres manières plus décentes que…
- A six lieues d’ici, coupes-tu pour ne pas entendre son éternelle diatribe. Un village de cinq cents personnes est constamment menacé et attaqué par des patrouilles d’orcs. Pas de wargs. Comme d’habitude, ils attaquent la nuit.

Tu ne rajoutes pas que le chef du village offre également une pleine bourse d’or à celui qui pourra leur sauvé la vie, ton mentor en ferait un ulcère en plus de se briser les cordes vocales à force de crier dessus. Il se contente alors de grogner, mécontent que tu lui coupes ainsi la parole, mais ne rajoute rien. Tu as eu tous les renseignements que vous vouliez en une seule nuit. Il ne comprend pas que la vie qu'il te réserve n'est pas celle que tu désires. Tu n'es pas un Dùnedan du Nord, tu n'es pas un rôdeur et tu ne veux certainement pas le devenir. Ce n'est pas l'avenir que tu souhaites. Tu ne sais pas exactement ce que tu désires devenir, mais tu sais ce que tu veux ; la liberté.


- Avions-nous vraiment besoin de faire une pause ?
- Tout rôdeur qui se respecte se doit de s’arrêter ici au moins une fois par an.
- Hmm... Je n'en suis pas un alors est-ce que ça veut dire que je peux aller dans la taverne d'en face ? Demandes-tu avec de la malice dans ta voix.

Il te demande d’aller vous chercher une table, mécontent de ta question, le temps pour lui de parler avec l’aubergiste avec de lui demander deux repas et une chambre. Bien évidemment, c’est toi qui va dormir par terre. Tu t’installes alors et tu entreprends d’étudier tout ce qui t’entoure ainsi que les hommes attablés. Certains ne ressemblent pas à des rôdeurs, mais ce n’est pas bien grave. Tu souris à une serveuse qui passe sans y prêter vraiment attention. ton regard se tourne plutôt vers un damoiseau qui semble boire les paroles de son aîné. Tu te dis alors que tu aimerais bien le déniaisé.

- Content de te revoir, Denesir, entends-tu.

Tu blêmis alors que ton mentor se tourne vers l’individu pour lui offrir une accolade fraternelle. As-tu bien entendu ? Tu ne peux en croire tes oreilles. C’est impossible. Mais cela expliquerait pourquoi cet homme n’a jamais voulu te révéler son identité. Cela pourrait également expliqué pourquoi il t’a proposé à ce que tu l’accompagnes et qu’il fasse ton “éducation” alors que tu étais un véritable boulet incapable de se défendre tout seul à cet âge-là. Tant de choses pourraient s’expliquer que tu en as la tête qui tourne.

De l’air.
Tu as besoin d’air.

- Je peux savoir où tu vas ?

Tu ne réponds pas. Il pose alors sa main sur ton épaule pour te forcer à te retourner et le coup part tout seul. Ton poing frappe de plein fouet son nez et il chute au sol sous la force du coup. Tu lui tournes à nouveau le dos, tes affaires dans une main et te diriges vers les chevaux. Il est hors de question que tu restes plus longtemps avec un homme qui ta menti durant des années entières.

- Comment oses-tu frapper ton mentor ? S’insurge-t-il.

S’en est trop. Tu craques. Lâchant tes effets tu marches vers lui d’un pas décidé et s’en suit ensuite une bagarre des plus violente entre vous deux. Vous ne vous êtes jamais battu auparavant. Tu lui hurles alors que tu as découvert le pot aux roses, que tu lui en veux de lui avoir menti pendant toutes ces longues années, que c'est de sa faute si ses deux petites sœurs ainsi que sa mère sont mortes. Tu lui cries que, pour tout cela, il n’est même pas digne d’être rôdeur. Qu’il ne mérite pas de vivre. Il répond, se défend aussi bien des poings que des mots, mais tu ne l’écoutes guère. La haine t’aveugle et te rend sourd. Tout est de sa faute.

- Crois-tu vraiment que je n’ai pas leurs morts sur ma conscience ?
- Qu’est-ce que cela change de toute façon. Tu nous as abandonné.

Tu lui tournes le dos, décidant qu’il était plus que temps pour toi de t’en aller. Loin de lui. Il est plus que toi de mener ta propre vie. Celle que tu as toujours voulu.

- Tu ne peux pas partir, fait-il tandis que tu l’ignores ouvertement. Tu es un Dùnedan, tu dois faire le serment de protéger les habitants de la Terre du Milieu.
- Je n'ai jamais voulu faire ce serment ! C'est toi qui l'avait décidé. Maintenant, c'est terminé, réponds-tu avant de t’en aller au galop.

Ton corps est douloureux et tu as le goût du sang dans ta bouche. Il crie ton nom, mais tu l’ignores royalement. Une nouvelle vie s’offre à toi et tu escomptes la mener comme tu l’entends. Loin des mensonges et des manipulateurs. Tu abandonnes ton ancienne peau de rôdeur.

Tu es, maintenant, un vagabond.
Un vagabond qui se fait appeler Runi Balengir.

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
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Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés ! Enfin, n'oublie pas d'aller au bottin à avatar pour dire quel est le nom de ton acteur, merci ! Cela évitera les doublons.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Runi... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !