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Bring a life back to power

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MessageSujet: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptyMar 5 Mai 2015 - 3:22


Bring a life back to power
Rodrekr & Álfdís
La quiétude, paisible et tranquille qui aurait pu être agréable dans un autre moment. Elle ne l’était pas, elle ne l’était plus, alors que son moment de lune, fut brisé par une mauvaise intuition qui le perturbait. Elle ne le lâchait pas, cette sensation l’agaçant sans relâche. Et il avançait, les oreilles et le regard qui fouillait, qui cherchait la source de l’ennui. Et ce fut la surprise, qui l’eut pris de plein fouet, sans lui laisser le temps de réaliser, sans lui laisser le temps de souffler. De celle que l’on n’aime pas, alors qu’un hurlement qu’il eut reconnu, se fit entendre plus loin. Il avait quitté le camp improvisé, pour y trouver ressource de bien pour calmer l’estomac trop éveillé, trop vide pour se taire. On laisse tomber l’idée du gibier bien assez  rapidement, les réflexes de courir embarquant, avant même qu’il ne prenne connaissance de l’état d’urgence. Son compagnon, en état de détresse en état de guerre, mêlé aux autres, qui lui fit deviner avant même de voir, qu’il s’agissait des orcs, créatures que sa hache et son épée adoraient tant. En cet instant par contre, il aurait peut-être préféré les choses un peu autrement. Car peu importe, on n’aime pas, ce genre de surprise.

Nul le temps de réfléchit, que celui de réagir, alors que son hurlement de guerre retentit, pour dériver l’attention, tenter un tant soit peu d’aider son compagnon de voyage. Il fonça, armé de sa rage et de l’adrénaline parcourant l’entièreté de son corps. Il aurait pu fuir, il aurait le laisser derrière à une mort certaine. Mais ce n’était pas lui, ça. Malgré qu’il eut su, qu’ils s’embarquaient tous deux dans un combat où ils étaient assez inférieur en nombre, pour ne pas dire que leurs chances de victoire ne seraient pas aussi élevée qu’ils ne l’auraient souhaités. Nul le temps d’y penser de toute manière, le vide complet en leurs esprits, que les instincts et la rage de vivre dirigeant leurs armes et leurs coups.

Les corps tombaient, mais ils ne s’en sortaient pas. Car l’épuisement les gagnait, les blessures affaiblissant la force. Pas autant qu’elle ne l’auraient dû, grâce à l’adrénaline en grande partie. Ce n’était pas terminé. Alors que les têtes tombaient, que les cris retentissaient, que l’odeur du sang emplissait leurs nez. Et le coup fatidique arriva, un simple regard, pour voir le corps de son compagnon dénudé de toute tête. Le premier choc, la perte, le mal qui vint le frapper de plein fouet dans ses côtes. Jolie plaie ouverte, une de plus, nouvelle ouverture et chaleur liquide s’y échappant. Suivit sans plus attendre, de ce craquement, à sa jambe, sous un coup en puissance, un cri provoqué de sa part sous la douleur atroce. Source même d’un certain miracle, une dernière poussée d’adrénaline se fit ressentir, transformé en une boule de colère dévastatrice. Aveuglé, il voyait rouge, d’une vigueur toute autre. Il ne pouvait plus bouger, à genoux, oubliant ses douleurs et frappant sans relâche, les peu d’orcs restant… Jusqu’au tout dernier.

La chute, la fin, l’épuisement, tout ressortant. Car c’était terminé, la bataille n’ayant plus lieu d’être. Il se laissa tomber, le souffle court, mais en ayant malgré tout assez pour siffler son cheval resté en forêt. Son instinct de survie ne l’avait pas abandonné, alors qu’il mit temps et effort pour remonter sur le dos de sa bête. Il avait un mal de chien, partout, mais surtout à sa jambe non fonctionnelle. Il mit un temps fou, endura le mal, pour au final quitter les lieux au plus vite. Vers où, vers quoi, il l’ignorait. Mais il devait quitter, il devait fuir pour tenter de sauver sa vie. Trouver un point, un être qui saurais lui tendre la main.

Il ignorait combien de temps avait passé, il ignorait le paysage qui avait passé, combien de son sang avait coulé. Il s’était conté de clore ses paupières, de tenir le coup, se battant avec sa force et son entêtement de fer, pour ne pas céder à l’inconscience. Car le faire, ne serait que mettre un pied dans un monde qu’il ne connaissait pas encore, que nul ne savait, et dont nul n’était jamais revenu. Parmi l’embrouille de sa vue, il eut cru en l’espoir, ignorant toutefois s’il n’était pas victime d’une illusion de ses pensées. Mais ce qu’il voyait là, semblait être un domaine, qu’il eut atteint au bout d’un moment. Un corps, une silhouette inconnue. Que ce soit un homme, ou une femme, un vieillard ou une jeunesse, il n’en avait rien à faire. Il n’avait rien à perdre, tout à sauver. Tenant de peine sur son cheval, ce dernier stoppa alors que le corps de l’homme, tangua doucement, alors qu’il se laissa tout simplement tomber. Il mangea le sol, un coup de plus ou de moins, après tout, ne changerais rien. Et dans un dernier souffle il n’eut la force que de dire « Help me … ». Au diable la l'orgueil, au diable la dignité, au diable tout.


Emi Burton
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MessageSujet: Re: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptyMer 6 Mai 2015 - 16:26

Bring a life back to power.
(Ft. Rodrekr Eilafson) ▽ Be strong when you are weak, be brave when you are scared, be humble when you are victorious.


Ces derniers mois avaient été lourds en événements pour la jeune femme. Tout d’abord la découverte de sa grossesse qui lui fit ranger ses armes et sa vie de vagabonde, puis sa rencontre avec Arador. Ce dernier, chef des Dunedains, lui avait appris la mort du père de son enfant. Durant son agonie, il avait fait promettre à son chef de la retrouver et de tout lui avouer : ce n’était pas un simple vagabond, mais un rôdeur. Il avait tenté de retrouver Álfdís pour rester auprès d’elle, mais les dieux avaient un autre dessein pour lui. Dns ses sanglots, elle avait révélé à Arador qu’elle portait l’enfant de son guerrier. Tous les rêves que la guerrière avait s’étaient soudain effondrés. Elle avait toujours pensé qu’ils se retrouveraient à nouveau et qu’ils s’installeraient sur un domaine, pour une ferme, loin des combats, loin des horreurs du monde. Elle l’avait cru jusqu’au plus profond de son être. C’était être désorienté, alors que rien n’avait commencé. La solitude serait à nouveau sa seule compagne. Mais Arador, dans sa grande bonté, lui offrit sa protection en la mémoire de son guerrier.
Ses plans s’étaient chamboulés, tous ses projets anéantis et il lui fallut faire des choix pour le bien de la vie qui grandissait en elle. Sa tristesse s’atténuait au fur et à mesure que son ventre s’arrondissait. Elle s’était procurée un lopin de terre, grâce à l’argent qu’elle avait gagné dans ses nombreuses quêtes, où reposait une ferme à l’abandon. Sa situation était idéale, car elle était à l’abri des regards indiscrets, caché derrières des collines couvertes de forêt. Grâce à des paysans à qui elle promit sa protection, la guerrière était parvenue à reconstruire sa vie. Sa ferme n’était pas extrêmement grande, mais suffisait à ses quelques habitants. Elle était entourée d’un mur de pierres pour la défendre contre des brigands. Il y avait un espace pour les animaux : vaches, poulets, chevaux, moutons et cochons. Et quelques greniers sur pilotis pour entreposer les récoltes. Non loin de la ferme coulait une rivière, idéal pour le poisson. Au centre du domaine s’élevait la demeure principale au toit de chaume pour conserver la chaleur en hiver et pour rester au frais l’été. La salle principale était le cœur du bâtiment et possédait un foyer au centre qui n’était jamais éteint et servait pour la cuisine. Le soir, après une longue journée de durs labeurs, la petite communauté se réunissait autour de la grande table de bois pour partager le repas. Les parties nuits étaient jointes à cette halle ainsi que deux ateliers consacrés à la poterie et au tissage dont on revendait les œuvres pour se faire un peu d’argent en cas de mauvaises récoltes. Álfdís avait appris à ses hommes à se défendre en cas d’attaque, tant que son ventre ne l’encombrait pas.

La jeune femme avait accouché un soir d’orage, dans son lit, soutenue par une des paysannes qui avait déjà aidé à enfanter et qui avait déjà eu des enfants. Un fils, un Dunedain. Il pleurait avec vigueur ce qui témoignait de sa santé. A la vue de son doux visage, la mère oublia toutes les difficultés qu’elle avait rencontrées et fut tout de suite attendrie par ce petit être qui lui rappelait son défunt amant. Il vivrait à jamais à travers les yeux de son enfant. Elle le nomma Ivar, celui qui vit. Les premiers jours en tant que jeune maman avaient été laborieux ; elle était habituée aux longues chevauchées et aux combats glorieux et n’avait jamais connu ce sentiment d’harmonie et d’apaisement quand elle tenait Ivar dans ses bras. Álfdís apprivoisa vite ce petit être, discernant plus facilement ce qu’il voulait à la façon qu’il avait de crier. Et il faut dire que ce nourrisson l’avait également adoucie, car à chaque fois qu’elle le voyait, elle ne pouvait résister à l’appel de le câliner. Elle pouvait le dire maintenant : elle était heureuse. Mais elle gardait constamment à l’esprit que maintenant, en plus de s’occuper de son fils, elle devait tenir toute une ferme avec ses habitants et veiller à leur sécurité en plus de leur bien être. L’organisation avait été difficile à mettre en place au début : il fallait répartir les tâches, planter le potager, attribuer chacune des places aux animaux ainsi qu’aux familles paysannes et, bien sûr, s’assurer de leur loyauté. Mais tous ensemble, ils y étaient parvenus et leur nouvelle vie pouvait commencer.

Les mois défilaient et la ferme s’épanouissait de plus en plus. Álfdís s’était parfaitement adaptée entre la gestion de son domaine et son fils qui ouvrait ses yeux sur ce nouveau monde. Une curiosité propre aux enfants brillait au fond de ceux-ci d’un bleu roi. Il s’animait de plus en plus et se fortifiait chaque jour : le bébé parvenait bientôt à maintenir sa tête correctement et cherchait à se déplacer. Álfdís s’amusait même à se comporter comme son fils pour renforcer le lien qu’elle partageait avec lui. Des grimaces et des sourires par ci par là ; un langage propre à la mère et le fils.

La vie coulait paisiblement. Presque trop. Souvent l’ancienne guerrière se retirait dans sa chambre pour contempler son bouclier et son épée accrochés au mur. Elle regardait ces souvenirs du passé où elle revoyait ses parents qui lui avaient inculqué ce savoir de la terre et du combat. Et bien sûr, cela lui renvoyait l’image de son amant. Elle rêvait secrètement de revêtir à nouveau sa tenue de combat, de chevaucher à nouveau et de reprendre les armes, comme dans le passé. Mais désormais, sa place était ici et elle ne pouvait plus abandonner sa ferme et Ivar. C’était une belle époque qu’il fallait laisser derrière soi.

Ce jour-là, le quotidien de la communauté s’est vu bouleverser. Alors qu’ Álfdís s’occupait d’Ivar devant la demeure, on vit au loin un cavalier chancelant sur son cheval s’approchant de la ferme. Avec l’expérience, la jeune femme savait que c’était quelqu’un de blessé. Elle confia son enfant à une des paysannes et s’avança vers l’entrée du domaine, accompagnée par quelques hommes. L’étranger tomba de sa monture devant les portes du mur. Álfdís ordonna qu’on prenne son cheval puis elle s’approcha du blessé. Elle ne comprit pas son injonction avant qu’il ne tombe en pâmoison. On l’emporta à l’intérieur du bâtiment principal et on le déposa sur des peaux de bêtes près du foyer. La maîtresse du domaine exhorta une femme pour qu’elle fasse bouillir de l’eau. Elle observa ensuite l’homme allongé et vit plusieurs coupures sans gravité. Seule sa jambe était dans un piètre état et devait recevoir des soins au plus vite. Il fallait tout d’abord nettoyer son sang afin de mieux observer l’ensemble des dégâts. On le débarrassa de ses vêtements déchirés et ensanglantés, ainsi que de ses armes. À l’aide d’un chiffon qui avait été préalablement bouilli, Álfdís le nettoya et la bassine fut bientôt rouge de sang. Elle pu ainsi mieux constater les dégâts que subissait sa jambe : son fémur était brisé et s’il ne voulait pas perdre son membre, il fallait le remettre en place. La jeune femme se lava les mains et plongea sa main dans la chair de l’homme afin d’atteindre son os. Elle usa de toute sa force pour le remettre en place dans ces craquements qui lui indiquaient qu’elle touchait au but. Elle parvint à le remettre en place puis elle s’empara d’une dague qui rougeoyait dans le feu depuis le début de l’opération. Elle plongea ensuite la lame brulante dans sa chair pour éviter tout infection et faciliter la cicatrisation. Le sang se mit à bouillir laissant se dégager une odeur de viande brûlée. Ses plaies à vives furent refermées et il n’y avait plus qu’à prier les dieux pour qu’il tienne le coup. Elle passa ensuite des onguents faits de plantes médicinales sur ses autres blessures pour soulager la douleur. On l’habilla de vêtements propres et on le laissa près du feu pour qu’il puisse reprendre des forces.

Cela faisait déjà trois jours qu’il était dans la ferme sans avoir vraiment repris connaissance. Trois jours qu’Álfdís était à son chevet à s’occuper de ses blessures et à essayer de lui faire manger un peu de soupe. Il revenait de temps en temps dans ce monde par quelques délires qui le tiraient de sa torpeur, mais pour pouvoir mieux se replonger dans un sommeil profond. Puis un matin, alors que l’ancienne guerrière nourrissait Ivar, l’homme se réveilla et s’assit sur sa couche, un air perdu et désorienté affiché sur son visage qui scrutait les alentours.

« Vous revenez de loin. »

La jeune mère déposa son enfant dans son berceau avant de s’approcher du blessé.

« Je me nomme Álfdís et vous êtes dans ma ferme. Vous êtes arrivé ici il y a trois jours dans un bien piètre état et nous vous avons soigné. »

Elle lui raconta en détail le récit de son aventure sans rien omettre, en essayant de le rassurer sur son état avec un doux sourire.

« Il vous faudra du temps pour vous remettre de vos blessures. Vous êtes le bienvenu ici. »

Elle alla remplir un bol de soupe qui reposait dans le chaudron accroché au dessus du feu et qui maintenait la chaleur. Puis la jeune femme s’approcha à nouveau du blessé pour le nourrir de cette soupe de légumes. Un peu hésitant, elle lui sourit.

« Tenez, ça vous fera du bien. »

 


 
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MessageSujet: Re: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptyDim 10 Mai 2015 - 19:21


Bring a life back to power
Rodrekr & Álfdís
Il avait perdu la notion du temps, de la réalité ou de l’illusion. Il ne savait pas, il ne savait plus, mais il sentait encore un peu, des pressions inconnues venir entourer son corps. Il ne savait ce que c’était, des mains, ou autres, qui sait. Le mode réflexion n’était pas à son fort, absent, perdu dans le néant. Il luttait contre sa perte, s’accrochant aux restes de sa conscience pour aider un tant soit peu que quelques secondes tout au plus, alors que son esprit plongea dans le noir total, dans un monde sans début ni fin, sans futur ni passé. Sans raison, sans pensée, son conscience du corps et de l’âme. Et en quelque part, avoir su tout ce qu’on lui fit à froid son état comatique était plus que désirable. Enfin… Il le fut définitivement suite aux traitements de sa jambe. Éveillé brutalement en un coup, d’un son, de ses yeux grands ouverts, puis la perte définitive de sa conscience, incapable de pouvoir en endurer plus, plus longtemps.

Il plongea dans le repos, par grand besoin, par survie, par économie d’énergie. Et sans mal, de temps à autre, il retrouva ses facultés de corps, mais pas d’esprit. Il ouvrait ses paupières, il était en mode automatisme lorsqu’il sentait qu’il le devait. Par besoin du ventre vide, par besoin de rester parmi le monde des vivants, ne serait-ce qu’un court moment, dans ses délires comme dans ses regards vides.

Trois jours lui suffirent pour enfin pouvoir se remettre, et retrouver ce qui lui appartenait. Sa vie, et toute sa tête. Il ouvrit les yeux, pour de bon et observa le plafond quelques secondes. Il était complètement perdu, mais non affolé. On analyse la situation avant toute chose. En temps normal on s’assure aussi qu’on était bien dans le monde réel, et qu’on avait tous ses morceaux mais, dans son cas… Il ressentait littéralement tous les membres de son corps. Alors nul besoin de vérifier. La raison même de son grognement lorsqu’il releva le haut de son corps, un juron s’échappant d’entre ses lèvres. Seigneur il ne s’était pas fait manqué. Et alors qu’une voix féminine résonna, lui était occupé à s’observer. Sa jambe prisonnière, qui lui fit savoir qu’elle était hors fonction pour le moment, de par ce qui l’entourait. Et le reste de son corps aussi eut droit à une vérification, on soulève le vêtement du haut du corps et voilà qu’on y découvrait de nouvelles cicatrices en devenir. Bon… Une de plus ou de moins après tout. Il n’en avait pas grand-chose à faire au bout du compte.

Il ne releva le regard que lorsqu’une présence se fit plus près. Pour y découvrir une magnifique demoiselle avec un nom qui mériterais de lui faire nouer la langue en tentant de le prononcer. On s’abstient de le lui souligner, pour le moment du moins. Et on l’écoute gentiment aussi. Il s’inclina légèrement en guise de salutation, poursuivant.

« Rodrekr. »

Son prénom. C’était bien tout ce qu’il pouvait lui donner pour le moment. À quoi bon dire plus, si le questionnement n’était pas. Il n’était pas méfiant, simplement n’en avait-il pas encore vu l’intérêt, le besoin de parler en particulier. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus, encore pris dans les restes de vapes du sommeil. Un peu hypnotisé peut-être aussi, de son intérêt dirigé vers la beauté plus que la parole de cette inconnue. Quoi. Une fonction à la fois je vous prie. Il ne pouvait pas regarder et écouter attentivement en même temps. Bon. Et puis il n’était pas encore complètement là le pauvre. Laissez-lui encore un moment et ça iras mieux. Il se sentait comme un vieux bout de tissus ramollis en cet instant. Alors tout ce papotage et ces explications lui passait dans une oreille, et lui traversait l’autre. Malheureusement, son air perdu en donna un bon indice. Ainsi que son « Ooh… » pas très convainquant non. Il avait simplement compris qu’il s’en sortirait, de par ses propres observations qu’autre chose. Il respirait et vivait encore après tout. Même s’il sentait un peu trop chaque muscle de son corps. Il ne ferait pas sa chochotte pour ça, ceci dit.

Il eut pris le bol de soupe, remerciant la jeune femme d’un sourire, puis de mots « Thanks… For the bol of soup and mostly saving my ass. » Il n’avait pas le langage très poétique non. Il n’était pas un prince, un chevalier de toute manière. Il avait beau avoir un orgueil, mais il n’était à ce point accroché à ce dernier pour ne pas reconnaître sa vie qui avait été sauvé d’entre les griffes de la mort certaine. « I guess I should thank you for the rest too… » Un peu curieux, intrigué, il poursuivra, de son regard d’une certaine intensité ; « I don’t have much to offer for the help you gave me. Still. I’m indebted to you. » Et il cherchait à voir, ce qu'elle voudrait bien obtenir en retour.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptySam 16 Mai 2015 - 11:14

Bring a life back to power.
(Ft. Rodrekr Eilafson) ▽ Be strong when you are weak, be brave when you are scared, be humble when you are victorious.


Son langage était très étrange, il fallait l’avouer. Cela dit, Álfdís avait eut l’habitude de vivre simplement et donc de s’adresser aux autres avec des mots tout aussi simple. Elle avait été élevée par des fermiers qui n’avaient pas une culture des plus élevée mis à part pour lui inculquer le respect, la patience au travail et l’art du combat. Puis elle avait vécu seule durant des années à survivre au moyen des quêtes qu’elle accomplissait. Mais depuis qu’elle avait sa ferme, les mœurs avaient changé. La jeune femme était à la tête d’une petite communauté et, si elle voulait se faire respecter, il lui fallait évoluer et améliorer sa tenue. C’était vrai que depuis, sa vie était bien moins mouvementée qu’auparavant. C’est pourquoi elle était contente que ce Rodrekr soit arrivé dans sa ferme pour lui faire échapper à son quotidien.

L’ancienne guerrière laissa l’homme terminer son bol de soupe avant de le lui reprendre. Au moins il avait enfin quelque chose dans l’estomac, cela la rassurait grandement. Ç’avait été la moindre des choses de le sauver. Tout bon guerrier, quel qu’il soit, n’est jamais à l’abri de tomber au combat et celui-ci avait eu beaucoup de chance que son cheval se dirigeât vers cette ferme, sinon il serait déjà mort. Et d’avoir connu cette vie passée, Álfdís était prête à venir en aide à n’importe quels de ses frères d’armes.

Elle se dirigea à nouveau vers Rodrekr et s’agenouilla derrière son dos pour refaire ses bandages et mettre à nouveau des onguents. Elle retira les bandelettes de tissue et observa ses blessures : elles commençaient à cicatriser et avaient déjà un meilleur aspect qu’au début.

« Attention, c’est froid. » lui prévint-elle.

Il eut un léger sursaut avant de la remercier pour tout ce qu’elle faisait pour lui. Elle eut un sourire alors qu’elle continuait à appliquer les baumes.

« Ce n’est rien. Entre guerriers il faut parfois savoir s’entraider. »

Elle ne remarqua pas qu’elle lui avait dit qu’elle était une guerrière. C’était l’habitude. Mais un temps qui était révolu. La jeune femme alla ensuite se placer devant Rodrekr pour serrer plus fort son attelle qui maintenait sa jambe en place. Elle fut surprise que l’homme se sente redevable envers elle. C’est vrai qu’elle lui offrait le gîte et le couvert et que c’était une bouche de plus à nourrir, mais elle avait le sens de l’hospitalité.

« Pour le moment, la seule chose que vous avez à faire est de vous remettre sur pied. Après on verra ce que vous pourrez faire dans cette ferme. »

Álfdís croisa ensuite le regard de l’homme qui la contemplait. Ses grands yeux bleus la déstabilisèrent. Ils étaient à la fois en plis d’une reconnaissance, mais elle pouvait voir en eux la flamme de celui qui luttait pour sa vie. De gêne, elle remit une mèche blonde derrière son oreille avant de se relever et d’aller à la rencontre d’un des paysans qui lui apportait un objet.

« As-tu pu faire ce que je t’ai demandé ? »

L’homme lui répondit d’un hochement de tête et lui remit un long bâton auquel il avait ajouté une poignée pour plus de confort. Une béquille pour l’infirme. Elle le lui apporta avec des vêtements propres. Le guerrier ne tenait certainement pas à rester dans son plus simple apparat et souhaitait retrouver le confort des habits.

« Si vous avez assez de force, je vous invite à visiter la ferme puisqu’elle sera votre foyer pour quelques temps. Je serai dehors au cas où, j’ai du travail. »

Elle lui adressa un sourire d’encouragement. Il lui fallait s’habituer à marcher à nouveau et même s’il ne viendrait que dans quelques heures ou même le lendemain, au moins la jeune mère était rassurée qu’il soit en vie.
Elle alla caresser la joue d’Ivar dans son berceau avant de rejoindre le potager devant le bâtiment principal.


 


 
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MessageSujet: Re: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptyJeu 28 Mai 2015 - 16:46


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Rodrekr & Álfdís
Un peu de repos pour son estomac, il n’en fut point le cas pour ses blessures. Mais il n’était pas une chochotte, loin de là. Il avait appris à développer son endurance à a douleur, au fil du temps et des combats. La preuve, il n’avait encore rien dit, malgré qu’il eut sentit chaque membre de son corps, et ce, pas de la manière la plus agréable qui soit. Alors ce fameux froid, ne lui provoqua pas la moindre réaction, que ce petit choc, et sa peau qui le trahissait de cette vague de frissons. Ça lui faisait un bien fou, autant pour la caractéristique d’aide à la guérison, que pour sa froideur contre ses plaies chaudes.

Son oreille resta accrochée à un simple mot, de celui de guerrier. Il avait relevé un sourcil, l’ayant regardé par-dessus son épaule, tout en gardant sa curiosité pour lui. Du moins pour le moment. Il ne tarderait pas à lui remettre ses dires sous le nez, question d’en savoir plus. Et puis une femme guerrière, méritait bien plus que son attention. Il lui accrocha intérêt et sourire charmeur, le temps d’un instant en guide de petite complicité entre guerrier. Comme quoi elle avait bien raison. Il fallait bien se tenir les coudes. Malgré qu’il doute que désormais, cette histoire n’était plus que passé pour la jeune femme. Mais elle en restait une, peu importe. C’était à la vie, à la mort, c’était gravé, et seul les véritables ne pouvaient s’en lasser.

Il connaissait désormais le noble prix, de l’aide apporté, quoi de plus normal. Une dette des plus simples, ne concernant que le labeur. Qui se ferait peut-être un peu plus tard, lorsqu’il sera assez fonctionnel pour ce faire. Pour le moment on lui apporta tout ce dont il avait de besoin pour se balader. Un appui pour sa jambe, et des vêtements. Un remerciement de son regard, perçant, de son sourire en geste d’inclinaison de la tête. Il l’observa, la jeune femme lui faisant réaliser une autre présence dans les lieux, avant de la voir disparaître de la pièce. Ce fut alors qu’il débuta son combat. Lui, contre ses vêtements et les élancements qui pouvaient bien lui prendre. Pour le haut ça allait, mais le bas, je vous dis pas. Il dû arranger le tout, déchirer le surplus pour que la jambe arrangée puisse être libre de tout tissus. Et si on écoutait entre les murs, on aurait cru qu’il y avait une bête sauvage dans ce lieu, par l’ouïr de tous ces grognements. Il n’y avait personne, il pouvait se le permettre quand même. Au moins c’était plus viril que des plaintes et des gémissements énervants. Ça et des quelques jurons en se remettant enfin sur pieds. Au moins il n’eut pas la maladresse de s’appuyer sur la mauvaise jambe.

Lui et son honneur, lui son être de guerrier tout entier, se refusait déjà de rester là à ne rien faire. Même si le tout lui avait pris un temps fou, même s’il apprenait à apprivoiser sa nouvelle condition, il comptait bien sortir coûte que coûte. Appeler ça de l’obstination, ou autre, mais bon, il était ce qu’il était, avec son orgueil de mâle qui vient avec. Il n’avait pas l’air à son top, entre le mal qui le prenait et les légers étourdissements, mais une nouvelle tête se fit voir dans le coin. Il avait besoin d’air, il avait besoin de lumière, et puisqu’elle l’avait si bien proposée, pourquoi ne pas en profiter pour visiter la ferme. Enfin, rendu là, ça lui prendrait surement toute la journée. Puisqu’il n’avançait pas super vite, et traînait son corps. Sacré tête de cochon, celui-là.


Emi Burton
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MessageSujet: Re: Bring a life back to power    Bring a life back to power  EmptyDim 31 Mai 2015 - 13:05

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(Ft. Rodrekr Eilafson) ▽ Be strong when you are weak, be brave when you are scared, be humble when you are victorious.


L'après-midi avait déjà bien avancé, tout comme son travail dans le potager. La jeune femme avait arraché les mauvaises herbes, avait aéré la terre et donnait un peu d’eau aux divers légumes qui poussaient. Ça avait été un long et dur travail qu’elle avait fait avec quelques paysans, mais Álfdís était une femme courageuse qui ne craignait pas de devoir mettre les mains dans la boue durant des heures. Elle rangea les outils et voulut prendre un bain quand son attention se tourna vers les chevaux : Rodrekr s’y tenait et regardait son cheval. Il avait errait dans la ferme, comme elle le lui avait conseillé et avait ainsi pu prendre quelques marques. Elle l’avait vu s’attarder devant l’enclos des cochons et le regarder durant de longues minutes. Chacun son animal fétiche comme on le dit souvent. Elle ne s’occupa cependant pas longtemps du guerrier, trop occupée par son travail, pensant qu’il aurait préféré être seul pour retrouver ses sens et savoir où il se trouvait.

Une fois sa tâche terminée, elle s’approcha de l’homme qui observait son cheval, afin de savoir s’il allait bien. Du revers de la main, elle essuya la sueur qui coulait sur son front. Bien que la jeune femme était peu présentable, elle alla tout de même lui parler. Il n’y avait pas à avoir de chichis.

« Il est resté ici à vous attendre. Soyez sans crainte, il n’a rien et il a l’air d’apprécier la compagnie de mon cheval. »

En effet, son destrier avait été placé avec Adrien, le cheval de l’ancienne guerrière. Il avait été nourri et brossé. La jeune femme lui demanda s’il se sentait mieux ou s’il souffrait toujours de ses blessures. De fils en aiguilles, ils parvinrent à parler de tout et de rien. Puis elle le raccompagna à l’intérieur. Il s’emblait fatigué par sa promenade. Ce qui était tout à fait normal étant donné qu’il avait passé ces trois derniers jours alités. Ses muscles n’étaient plus habitués à se mouvoir autant.

La jeune femme entra ensuite dans sa chambre à laquelle elle interdisait tout accès. Malgré le fait qu’il n’y avait pas de porte, les personnes savaient qu’on ne pouvait y entrer. En effet, elle ne désirait pas qu’on entre dans la pièce où elle se recueillait. Elle prit un bain dans la bassine et, une fois propre, alla devant son bouclier et son épée. Álfdís se fit plaisir et les revêtit pour un instant retrouvant ces gestes qui furent son quotidien dans le passé. Mais ce ne fut que de courte durée, car il fallait préparer le repas du soir et elle alla donc s’asseoir parmi les femmes pour cuisiner.




Le soir venu, tous se réunirent autour d’un grand feu. Une fois par mois, la petite communauté se rassemblait à l’extérieur pour un repas et pour danser plus tard dans la soirée. Le feu était grand et réchauffait tout ceux qui se trouvaient autour de lui. Ils partagèrent le repas. Puis des hommes s’armèrent de leurs instruments pour animer la soirée. La jeune femme se leva et n’hésita pas à entrer dans la danse. Son corps se mouvait au rythme de la musique et un sourire radieux s’affichait sur son visage.

Une fois la musique achevée et reprise par une autre, elle vit Rodrekr sur un des bancs et alla s’asseoir à côté de lui. Il avait repris des couleurs et de la force vitale. Elle affichait un sourire radieux et était contente d'enfin pouvoir s'assoir après cette petite danse.    



 


 
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