— I'll not say "Little Girl".〔PV. Bregil〕{FLASHBACK}

Invité

— why are you like that with me ?

« I believe we are still so innocent. The species are still so innocent that a person who is apt to be murdered believes that the murderer, just before he puts the final wrench on his throat, will have enough compassion to give him one sweet cup of water. •• Bregil&Destan »

Destan avait appris une nouvelle tragique, dernièrement. Apparemment, un des bons amis de son père semblait avoir péris, lui et sa femme, dans un incendie qui consuma leur domaine entier. La nature était parfois terrible. Les flammes englobaient tout sur leurs passages, mordant sans aucune précaution les choses sur son chemin, réduisant tout en poussière. Il y avait déjà eu un incendie au sein d’Edoras, mais rien de bien grave étant donné que tout le monde c’était cotisé pour pouvoir éteindre les flammes à l’aide de sauts remplis d’eau du puits. Là, pour le cas de la ferme du couple, il semblerait qu’ils n’aient pu éteindre tout avant d’empêcher le pire. Mais dans tout ça, ce qui fendait le plus le cœur du jeune homme, c’était le fait qu’ils avaient laissé derrière eux une enfant. Bregil était son nom, et il l’avait déjà croisé à Edoras lors de la fête du cidre qui avait eu lieu en ville. Bon, certes, elle s’était moquée de lui et sa couardise, ayant pris peur lorsque les cochons d’un fermier de la ville s’étaient échappés, se faisant courser par ceux-ci avant de se retrouver perché à une poutre en bois d’une des habitations tout en criant à l’aide. Mais quand même ! Le pauvre, il n’y était pour rien. Le fermier n’avait qu’à bien tenir ses bébêtes en pâturages !

Enfin bref, toujours était-il… Elle était arrivé il n’y avait pas longtemps de cela. Rentrant de la forge, Destan était déjà au courant de la venue de l’enfant. Son père avait tenu à la recueillir le temps que sa famille venant de Lake Town arrive pour ensuite s’occuper d’elle. Le jeune homme aurait fait de même à la place de Thean, car jamais il n’aurait pu laisser une pauvre enfant comme Bregil, aussi courageuse et débrouillarde qu’elle était, seule, dehors, en danger. Il avait énormément de peine pour la petite fille, quand même. Elle devait surement souffrir silencieusement, et il devait avouer que cela le travaillait un peu. Il pensait donc essayer d’engager la conversation avec la demoiselle lorsqu’il aurait fini ce qu’il était en train d’entreprendre.

Il poussa la porte de la maison de ses parents qui était aussi la sienne, rentrant doucement avant de voir sa mère debout, qui parlait avec son mari. Destan alla donc les voir, et arrivé près d’eux, vit la petite fille manger à table, l’air plutôt affamée. Il la regarda un temps avant de se mettre à parler d’un ton bas avec ses parents. Au final, le jeune homme se proposa de céder sa propre chambre afin que Bregil puisse dormir dans une couche confortable, tandis que lui se contenterais de couches épaisses dans la pièce principale. La discussion finie, ses parents s’en allèrent de la pièce, laissant les deux « enfants » seuls. Destan leva à nouveau son regard vers la jeune fille, avant de s’avancer finalement d’un pas lent et peu sûr, se tripotant les mains d’une manière nerveuse. Il avait bien peur de se faire rejeter s’il tentait de parler à Bregil, mais finalement, il se dit qu’il ne perdait rien à tenter quoique ce soit. Il s’assit donc à table, doucement, posant ses bras sur le bois du meuble avant de poser de nouveau ses yeux sur la jeune fille, lui adressant un sourire sincère et gentils.

« — Rassure-toi, tu dormiras bien ici. Tu es chez toi. Je te laisse ma chambre afin que tu puisses dormir correctement, ça ne me gêne pas tant que ça de dormir en bas. »
Destan se tût à temps avant de poser la fameuse question du « ça va ? ». Il ne pensait pas à mal, simple politesse et une vraie inquiétude en lui. Mais bon, vu les circonstances, demander ce genre de choses était surement très déplacé, et Bregil l’aurait certainement pris très mal. Loin de lui l’idée de vouloir faire pleurer une pauvre enfant innocente…

Invité

RP Destan X Bregil

« I won't say "Little Girl" »

Tout va bien ? Comment tu te sens ? Ça va petite ? Toutes ces questions déplacées ou mal formulées lui collaient la nausée. Et pourtant, elle n'eut de cesse de répondre par l'affirmative, s'attirant des regards de pitié qui ne seraient que les premiers d'une longue lignée. Mais elle ne mentait pas, du moins pas en son sens. Elle n'allait pas mal mais elle n'allait pas bien non plus. En fait, elle se sentait vide, comme la coque d'une noix dont le fruit à dépérit en son sein. Son âme était ce fruit. Brisé, flétri, consumé comme ses parents.
Quand elle fermait les yeux, ils s'imposaient à elle. Soit souriant comme la veille de l'incendie alors qu'elle leur souhaitait la bonne nuit, inconscient de la fin que le destin leur avait réservé. Soit décharnés et recroquevillés sur eux-même, la masse imposante de son père reposant au dessus d'une plus petite, appartenant à sa mère. Alors elle avait cessé de les fermer, quitte à ne plus dormir. Ses yeux, rouges et hagards à cause du choc et du manque de sommeil, fixaient en continue un point dans le vide et ne s'en détournaient que très rarement quand quelqu'un arrivait à la tirer de sa torpeur. Pleurer, elle n'avait fait que ça. Hurlant, criant, tempêtant, s'effondrant, elle avait pleuré pendant ce qui lui avait semblé être une éternité mais qui n'avait été qu'une journée. Le vide en elle était apparu en elle au même moment que ses larmes se tarissaient, laissant une boule au fond de sa gorge qui la rendait incapable d'avaler quoi que ce soit, pas même de l'eau.

Et voilà qu'elle faisait face au forgeron et à sa femme, assise à une table avec une assiette bien fourni devant elle. Elle ne se souvenait même pas comment elle était arrivée là. Il lui semblait qu'on l'avait interrogée sur sa famille et qu'elle avait laissé échapper quelques mots croassant au sujet d'un ami de son père qui vivait à Edoras. Pour ce qui était de son trajet jusqu'à la table en question, elle ne gardait pour souvenir que le chariot dans lequel elle avait voyagé, se souvenant vaguement y être montée.
La femme du forgeron, qui répondait au nom de Lenalia, était une femme avenant et pleine de bonne volonté. C'est elle qui avait placé le plat en face d'elle en lui disant que ça lui ferait du bien de manger et de reprendre des forces, qu'elle en avait bien besoin. Elle avait hoché la tête machinalement en ne prêtant qu'une oreille distraite à ses propos et avait laissé son regard se perdre à fixer un point de l'assiette. Elle n'avait pas le cœur à manger bien que le plat soit appétissant. Plus jamais elle n'arriverait à manger, songea-t-elle un instant. La nourriture lui rappellerait ses parents, et le dernier repas qu'ils avaient partagés. Le fil de ses pensées la mena au moment où elle avait aperçu la fumée s'élevant de chez elle. Une fumée noire et épaisse qui n'avait rien à faire au dessus de sa ferme. Elle s'était alors mise à courir dans cette direction en s'imaginant le pire, son cœur se serrant d'anxiété.
C'est une toute autre fumée qui la tira de ses pensées. Un agréable fumet même, celui du plat qui se trouvait juste sous son nez. La boule dans sa gorge se desserra de manière infime alors qu'une larme coula sur sa joue qu'elle s'empressa d'essuyer du revers de sa manche avant d'attraper un couvert et de se mettre à manger avec un appétit juste tout retrouvé. Elle manqua de s'étouffer à la troisième bouchées, la faisant passer en prenant une grosse rasade d'eau fraiche, pour continuer à manger avec le même appétit. Ses parents n'auraient jamais voulu qu'elle se laisse mourir de faim et elle avait toujours eu un gros appétit. Elle poussa des grognements d'assentiment en enfournant bouchée après bouchée et s'arrêta net en voyant qu'un jeune homme l'observait. Elle avala ce qu'elle avait dans la bouche et posa le couvert sur la table, gênée. Tout occupée à manger, elle n'avait même pas remarqué que les adultes s'étaient éclipsés et qu'elle était seule avec.. Elle fronça les sourcils, mettant un moment avant de le reconnaître. Elle n'avait pas une très bonne mémoire physionomique mais il lui semblait bien qu'il s'agissait de Destan, le fils du forgeron. L'esprit embrumé, elle ne savait plus ce qu'elle lui reprochait mais alors qu'il lui annonçait avec un sourire, semble toute sincère, qu'elle dormirait dans sa chambre pendant qu'il occuperait une autre pièce, elle se dit qu'elle devait se faire des idées et qu'elle confondait.
Son cœur se serra à l'évocation du foyer, elle n'avait plus de chez elle depuis l'incendie mais elle chassa bien vite ce sentiment, se sentant reconnaissante et à la fois embarrassée de le chasser de sa chambre. Elle hocha la tête sans qu'un sourire ne parvienne à apparaître pour exprimer sa gratitude et fini par le remercier de vive voix.

― Merci

Ce fut tout ce qu'elle parvint à articuler d'une petite voix grinçante et ténue. Elle avait quasiment perdu sa voix à hurler devant les corps de ses parents mais celle-ci revenait petit à petit, bénéficiant de son mutisme. Ce petit mot semblait déplacé. Ce qu'il faisait était tout naturel et il aurait pu être embarrassant de le remercier pour ça mais elle se montrait surtout reconnaissante pour une chose. Il ne lui avait pas demandé si elle allait bien. Il lui en poussa presque de la sympathie pour lui et elle le gratifia d'un faible sourire, plus proche de la grimace que d'un véritable sourire.
Après avoir mangé, elle se sentait mieux, comme reposée mais elle redoutait le moment où elle devrait aller se coucher, le moment où elle se retrouverait seule dans la chambre. Elle n'avait pas été seule un seul moment depuis le décès de ses parents, comme si on craignait qu'elle ne commette quelque chose d'irréparable dans un acte désespéré. Elle savait que le moment venu, les cauchemars reviendraient à l'assaut, ne lui laissant aucun répit.
Pour le moment, même si elle se sentait lasse, elle avait besoin de se changer les idées.

― Tu es Destan, non ?

Elle aurait très bien pu dire "je te connais !", tout ce qu'elle essayait de faire était de se rafraichir la mémoire, même si elle doutait au fond d'elle que ce fusse une bonne idée. Elle avait le sentiment indescriptible qu'il y avait quelque chose chez lui qu'elle n'aimait pas mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, surtout qu'elle trouvait inconvenable de chercher la petite bête quand il se montrait si gentil envers elle.

Invité

— why are you like that with me ?

« I believe we are still so innocent. The species are still so innocent that a person who is apt to be murdered believes that the murderer, just before he puts the final wrench on his throat, will have enough compassion to give him one sweet cup of water. •• Bregil&Destan »

Si Bregil ne versait pas de larmes actuellement, le cœur de Destan s’en chargeait à la place de la jeune fille. La voir de près lui montrait à quel point elle semblait mal, surtout au vu de son sourire forcé qui partait peut-être d’une bonne intention mais qui ressemblait là, plus à une grimace de douleur qu’autre chose. Un pincement dans le palpitant du jeune homme qui contemplait avec ses yeux impuissant comment une vie venait d’être réduite à néant sans que personne ne puisse faire quoique ce soit. Pourquoi tant d’injustice en ce monde ? Pourquoi tant de choses, de vies, de cas, qui n’étaient pas équitables ? Il aurait préféré se retrouver à la place de Bregil et laisser cette dernière avec l’histoire du jeune homme ; elle aurait été adoptée dans une famille aimante et chaleureuse et rien de tout cela ne lui serait arrivé. L’empathie et la compassion étaient chez Destan, des traits de caractères très prononcés et dévorant. Il arrivait à se mettre à la place des autres, d’une telle manière qu’il souffrait en même temps qu’eux. Maso ? Non, pas du tout… Il voulait juste donner une épaule sur laquelle pleurer à toutes les personnes malheureuse qu’il pouvait. Un simple acte bienveillant et de charité.

Destan fut tiré de ses pensées et reprit un petit air attentionné, accompagné de son sourire léger et doux. Il fut toutefois étonné puis ensuite compris mieux la situation : elle ne se souvenait plus de lui. C’était bien pour ça qu’elle ne l’avait pas rejeté alors, car si elle se rappelait du jour où Destan avait fait la poule mouillée, peut-être aurait-elle été plus désagréable que là, qui sait ? Alors du coup, il se demandait s’il devait rappeler les origines de leur rencontre ou bien les taire. … Bah, il n’allait quand même pas mentir, ce n’était pas dans sa nature. Il se décida donc à lui rafraîchir la mémoire mais sans trop non plus s’étaler sur le sujet, humidifiant nerveusement ses lèvres tout en baissant son regard bleu ciel vers le bois de la table.

« — Ah, heu... Oui, c'est bien moi. Tu... Ne te souviens pas de notre rencontre ? C'était ici même, enfin, à Edoras, lors de la fête du cidre. ... »
Voilà, il allait s’arrêter ici, car bon, il n’allait pas non plus lui dire de quelle manière il s’était agrippé à la poutre d’une des maisons en mode koala, hurlant qu’on le sauve de ces « bêtes sauvages » qu’étaient les cochons de Mr. Le voisin agriculteur. Soupirant légèrement, il releva ses yeux pour fixer la jeune fille, ne lui laissant pas le temps de plus y réfléchir, retrouvant un sourire chaleureux.

« — En tout cas, si tu as besoin de quoique ce soit, surtout, n’hésite pas à me demander ou même à mes parents. Quelque soit ce que c'est. Même si c'est pour parler. »
Il n’était pas psychologue ni forcément doué pour réconforter, mais ça sortait du cœur. S’il pouvait l’entendre déballer ses soucis et la faire pleurer un bon coup pour qu’elle aille mieux, il le ferait, et peut-être même partagerait ses larmes et ses peines. S’il avait pu avoir le plaisir d’être grand frère, Destan aurait surement fait d’un ou d’une petite sœur-petit frère quelqu’un de comblé par tant d’affection et d’attention.

Invité

RP Destan X Bregil

Bien qu'elle ait retrouvé son prénom.. elle n'arrivait toujours pas à mettre le doigt sur ce qu'elle lui reprochait, malgré toute la volonté de ne pas s'en préoccuper. C'était cependant beaucoup mieux que de continuer à se morfondre sur la mort prématurée de ses parents et involontairement, elle s'accrocha à cette source de distraction temporaire. La jeune fille le fixa dans les yeux avec curiosité, tentant de remettre les évènements en ordre dans son esprit mais chaque fois qu'elle repensait au passé, ses yeux lui brûlaient et sa gorge se nouait sans qu'elle puisse verser une larme. Chaque fois qu'elle était venue ici, c'était avec ses parents mais ses parents... Elle mit aussitôt un terme à ce cheminement de pensée et se frotta le nez du plat de la main avec un reniflement peu élégant. Mais elle en avait que faire de l'impression qu'elle donnait de toute manière, ça ne pouvait pas être pire que le teint livide qu'elle devait arborer ni ses joues creusées et ses lèvres abimées par la déshydratation. Elle attrapa le verre devant elle et bu goulument, laissant échapper un peu d'eau qui lui coula sur le menton. D'un petit son sec, elle le reposa devant elle et s'essuya la bouche avec le dos de sa main avant de poser ces dernières sur ses genoux en fixant l'assiette maintenant vide devant elle.
Son esprit retourna à son vagabondage intempestif qu'il eut tôt fait d'approfondir en mentionnant la fête du cidre. Elle posa ses coudes sur la table et posa sa tête sur ses mains en réfléchissant tout en le fixant, les yeux dans le vide. Elle le voyait sans vraiment le voir pendant que ses souvenirs refaisaient peu à peu surface. Au moins avait-elle vu juste quand à son identité, pour le peu qu'elle ait pu en douter. Des fêtes du cidre, elle en avait connu plusieurs et y avait fait moultes rencontres mais il fallait que celle-ci l'ait marquée pour qu'elle en conserve une impression telle que celle-là. Elle fouilla un moment sa mémoire sans vraiment retrouver celle dont il s'agissait. Il s'agissait pourtant du fils du forgeron et de celui de l'ami de son père. Son trou de mémoire lui fit un peu honte mais elle préféra ne pas trop s'attarder dessus d'autant plus qu'il la tira de sa réflexion.
Elle hocha doucement la tête et monta son pouce à sa bouche pour lui ronger l'ongle avant de réaliser qu'il n'en avait déjà plus beaucoup. Elle contempla ses autres ongles noircis et courts en frissonnant devant leur mauvais état mais enfourna tout de même son petit auriculaire dans sa bouche pour s'occuper de son ongle de manière compulsive. Elle finit par arrêter son geste même s'il était trop tard pour l'ongle et se morigéna intérieurement sa conduite malsaine. Aussi se leva-t-elle de son siège et s'adressa à son jeune hôte.

― Est-c.. est-ce que tu pourrais me montrer ta chambre.. ? S'il-te-plait ?

Sa bouche se tordit en diagonale dans un petit rictus gêné. Gênée, elle était gênée. Ce n'était pas du tout dans son caractère de ressentir ce genre de chose mais tout était une première depuis l'incendie, elle se redécouvrait entièrement et elle se surprenait souvent à se demander si elle redeviendrait ce qu'elle avait été. Si tout avait pris fin avec la mort de ses parents ou si la vie reprendrait son cours pour elle aussi. Nul doute qu'elle avait changé. Elle n'était plus la petite fille intenable qui fouinait avec curiosité et se moquait de tout et n'importe quoi avec de grands éclats de rire mais cette petite fille était encore là, quelque part, et ne demandait qu'à réapparaitre.
Peut-être qu'en frottant toute la crasse qu'elle avait accumulé depuis ce jour funeste, en enlevant la suie qui maculait son visage et la terre qu'elle avait sous ses ongles rongés, peut-être que la petite fille d'antan réapparaitrait quelque peu. Cette petite fille qui, à la fête du cidre il fut un temps, avait exploré tous les coins et recoins de la foire pour tomber sur l'enclos à cochon. Ces cochons ne faisaient que dormir, ils n'avaient rien de bien intéressant mais peut-être qu'avec un peu d'aide... Elle avait parcouru la foire en cherchant une petite chose, piquant quelques maïs au passage d'un étal pour enfin retrouver les cochons. Elle leur avait jeté le maïs sous l’œil avisé de leur propriétaire qui la surveillait autant qu'eux mais dès qu'il avait eu le dos tourné, elle avait ouvert leur enclos pour se faufiler dedans et frapper sur l'objet qu'elle était allée chercher plus tôt. La casserole fit un tel bruit qu'elle fit bondir les cochons qui prirent la fuite sans demander leur reste, Bregil morte de rire sur leurs talons tandis que le fermier criait derrière elle. En les pourchassant ainsi, semant la panique dans la foire, les gens s'écartant sur leur passage pour en pas être renversés, elle tomba sur un drôle d'énergumène qui s'était pendu comme un cochon à la poutre d'une maison. A ce moment là, elle n'avait pu résister, abandonnant net les cochons pour se rire ouvertement de lui en se tenant les côtes tant il la rendait hilare.

Elle le regarda rapidement alors que le jour se faisait dans son esprit, son visage prenant une drôle d'expression.

» Lost little girl [Flashback]
» Run girl, run, they're trying to catch you
» This is no game, little girl
» Let them be little ϟ Bofur [Flashback]
» [Flashback] I see you, what about you? ft. Búchanán