happy birthday ! (Dandelion & Violette)

Dandelion & Violette

Les jours du jeune hobbit qu’était Dandelion étaient bien fournie, il se levait d’ordinaire bien tôt pour s’en aller fabriquer son pain, les viennoiseries, les pâtisseries. Après tout, cela était sa vocation mais il avait un nouveau but depuis quelques années : prendre soin de sa femme et de la vie qu’ils souhaitaient construire. Cela n’était pas toujours aisé car il travaillait dur et son succès auprès des Hobbits avait grandis, il n’avait donc que peu de jour de repos et il escomptait bien profiter de celui-ci. En effet, aujourd’hui, en son jour d’anniversaire, il ne travaillait pas, il partageait après tout le même jour de naissance que sa douce Violette et c’était bien trop important pour passer une journée loin d’elle à travailler. Le soleil avait dardé ses rayons au travers des volets peints de leur charmant trou.
Un coq chanta au dehors mais il ne l’entendit pas, il ne sentit pas non plus sa gentille Violette sortir de la couche conjugale, un sourire se peint sur son visage alors qu’elle déposait un baiser sur son front mais il eût l’impression que ce geste faisait partie du rêve qu’il était entrain de faire.  Mais les tintements se transformèrent en doux carillon au creux de ses songes alors qu’il s’imaginait entrain de décorer l’arbre des fêtes d’Hobbitbourg pour son anniversaire et celui de son épouse. Son sommeil cependant s’allégea bien vite et les bruits dans la cuisine finirent par le tirer des dernières bribes des rêves dans lesquelles il était enroulé. Il ouvrit les yeux pour chercher sa femme à ses côtés, tâtant le lit pour le trouver vide et refroidis. Il se redressa en se frottant les yeux et en passant une main dans ses boucles indisciplinées. Il finit ainsi par se lever et s’en aller faire un court brin de toilette, arrosant son visage avant de le savonner et enfiler des vêtements de jour et replier sa chemise de nuit sur une chaise.
Une exclamation sortit de la cuisine et parvint jusqu’à ses oreilles, le tour dans lequel ils habitaient n’était pas assez grand pour que ce genre d’éclat passe inaperçu. Dandelion referma le tiroir dans lequel il avait caché le premier cadeau qu’il offrirait à Violette, ce qui fit un peu de bruit alors que le meuble était difficile à refermer et enfin il se dirigea vers le salon et la cuisine pour petit déjeuner.
Une odeur légèrement fumée vint chatouiller ses narines et il la suivit jusqu’à atteindre la cuisine et lorsqu’il passa l’embrasure de la pièce sa douce épouse l’accueillit avec un sourire immense sur son visage qui d’ordinaire faisait pétiller ses yeux mais aujourd’hui semblait plus contrit. Elle lui offrit également une exclamation qui lui tira à son tour également un large sourire, mais qui pour lui trahissait réellement son enchantement. Il s’avança vers elle pour déposer un baiser sur son nez et pris le temps d’observer ce qu’elle lui avait préparé, tenant toujours dans sa main le petit paquet qu’il lui destinait et qu’il cachait dans son dos.
Elle lui avait préparé un magnifique premier petit déjeuner, une assiette pleine de chantilly et de crêpes lui semblait-il. Il y avait également un petit paquet posé près de son assiette. Cela ne fit qu’augmenter son sourire et il se tourna vers son épouse avant de caresser sa joue avec douceur et de s’adresser à elle avec douceur :


Il lui tendit le petit paquet qu’il lui avait confectionné, espérant que cela lui plaise, ce n’était que le premier cadeau parmi tant d’autres mais il souhaitait que chacun lui fasse autant plaisir qu’il en avait eu à lui fabriquer ou lui acheter. Il allait ainsi lui offrir en premier lui des rubans pour attacher ses cheveux, des tissus colorés aux motifs floraux qu’elle pourrait utiliser en serre-tête, bandeau ou tout autres idées, il savait que cela lui irait à ravir, il espérait que cela lui plaise.  Il prit place sur sa chaise, devant l’assiette joliment préparé par son épouse, l’observant avec attention. Elle avait joliment décoré tout cela et si l’odeur l’légèrement fumée persistait, il n’en avait cure. Il mangea la cerise qui était posée sur le haut de la chantilly avant de poursuivre sa dégustation.  Il plongea sa cuillère dans la crème et les crêpes. Il porta le tout à sa bouche. Le tout était assez sucré, la confiture et les crêpes et il y avait également ce goût légèrement brûlé qu’il avait senti. Il sourit en mangeant et continua de faire honneur au plat de sa dulcinée. Il savait combien elle se donnait du mal pour lui faire plaisir et si, certes, elle ne possédait pas de don pour la cuisine, ils avaient bien des années devant eux pour l’aider à construire cette qualité là, mais était-ce réellement nécessaire ? Après tout elle était déjà si parfaite à ses yeux dans tous les autres domaines qu’il pouvait se contenter de crêpes trop sucrées. Elle avait en plus fait un bel effort de présentation.


Il essuya sa bouche avec une serviette avant de boire un peu d’eau et s’atteler à ouvrir son présent qui l’attendait, faisant tomber le papier pour découvrir des boutons de manchettes tout à fait charmants qu’il regarda sous tous leurs angles en souriant.

« Oh des boutons de manchettes, je vais pouvoir remettre mes plus beaux habits ! »

Il était réellement enchanté de recevoir un tel présent, ces précédents boutons avait été perdus et il lui avait été impossible de remettre la main dessus.

Dandelion & Violette

La matinée commençait sous de superbes auspices, un soleil radieux, une épouse merveilleuse, un appétissant petit déjeuner et des cadeaux pour leurs anniversaires, Dandelion n’aurait pu rêver mieux.  S’embrassant pour se remercier des présents offerts ils s’étaient ensuite mis à table pour partager leur premier repas de la journée.

« Bon anniversaire ma belle Violette » avait répondu Dandelion et nul doute qu’ils se le diraient une bonne vingtaine de fois en cette journée qu’il devait célébrer.  En tout cas, il ne pouvait qu’apprécier les petites attentions de son épouse, que ces dernières soient un peu trop sucrées ou non. Il était sûrement le hobbit le plus heureux de la Comté à cet instant ci et ce n’était pas des crêpes au goût légèrement fumée qui allaient fait se ternir son sourire. D’ailleurs celui-ci s’était agrandit lorsqu’il avait vu que les rubans qu’il avait choisit d’offrir à Violette lui plaisait. Dandelion n’était peut-être pas encore le mari parfait mais il se donnait du mal pour s’en approcher et rendre heureuse jour après jour celle qui partageait sa vie. Et en ce jour si spécial il espérait faire bine plus que juste la faire sourire.  Une fois que Dandelion ait avalé la dernière bouchée de son premier petit déjeuner, sa douce épouse vint l’enlacer et ils se serrèrent l’un contre l’autre dans un câlin des plus agréables. Il aurait pu rester coller contre elle ainsi jusqu’au second petit déjeuner, et c’était peut-être même ce qu’il allait lui proposer, se recoucher un peu pour prendre le temps de se câliner, ce qu’ils n’avaient pas réellement le temps de faire le reste de la semaine. La sonnette retentit, brisant leur embrassade. Comme d’un seul hobbit, les deux jeunes époux froncèrent les sourcils en même temps et se renvoyèrent un regard interrogateur. Il n’avait appelé ni invité qui que ce soit pour sa part. Et Dandelion n’était vraiment pas certain que sa douce Viollet ait pris rendez-vous avec qui que soit alors qu’aujourd’hui était leur jour à tout les deux.  Sa belle épouse s’en alla donc ouvrir la jolie porte ronde de leur trou et dans l’embrasure puisque Dandelion avait suivi son aimée il reconnu le père de Voilette, il était resté en retrait légèrement. Un grand sourire était peint sur les lèvres de Monsieur Tunnely et si le jeune boulanger Touque sourit à son tour, il su que la matinée paisible et en duo venait de s’évanouir. C’était toujours ainsi, bien qu’il appréciât les parents de Violette, mas lorsque ces derniers venaient sonner chez eux c’était soit pou reconstruire un enclos, bouger une charrette ou tas d’autres choses.

Monsieur Tunnely entra, enlaça sa fille en lui souhaitant un bon anniversaire et au moment où Dandelion entendit que c’était bien lui qu’on était venu chercher pour un toit de grange effondré, il su qu’il aurait dû courir se cacher, mais c’était peine perdue et déjà le père de Violette l’enlaçait en lui souhaitant bon anniversaire et lui répétant qu’il avait besoin de son aide et qu’ils n’auraient qu’à prendre leur second petit-déjeuner avec eux. S’étant sorti de l’accolade le boulanger pu voir son épouse lui faire des grands signes pour qu’il refuse la proposition de Monsieur Tunnely, mais ce dernier avait l’air si désespéré… Dandelion laissa son regard faire quelques allers-retours entre le père et la fille, la bouche l’légèrement entrouverte prêt à répondre lorsque cela dû se voir et que le père de Violette se tourna vers elle pour lui dire que sa mère serait heureuse de la voir en ce jour spécial.  Monsieur Tunnely se tourna de nouveau vers lui, lui redemandant de venir l’aider alors que Violette avait commencé à répondre. Il manqua de rougir, ne sachant trop quoi dire.

« Et bien c’est que.. » reprenant les mots de son épouse, Dandelion soupira doucement pour lui-même. La famille cela était une chose réellement importante et la belle-famille encore plus, il ne souhaitait pas décevoir le père de son aimée, mais aujourd’hui il avait souhaité emmener Violette faire un pique-nique sur l’île au milieu de l’étang de Lézeau.  Il lança un regard suppliant à Violette mais dû se résigner, tant pis pour leur second petit déjeuner à la maison.

« C’est d’accord. Je ferai mon maximum mais après le second petit déjeuner nous sommes attendus donc nous ne pourrons rester auprès de vous plus longtemps malheureusement… »

Ils n’étaient pas réellement attendus, enfin la barque sur l’étang les attendait mais il n’y avait pas d’horaire précis, mais s’il ne disait rien, Dandelion savait qu’ils resteraient chez les Tunnely jusqu’à la nuit tombée.

Comme à son habitude, Dandelion avait bien du monde à répondre par la négative à ses beaux-parents, ce qui n’arrangeait surement pas Violette mais il n’arrivait pas à faire autrement, il avait toujours été d’une discrétion et d’une gentillesse sans égale, si bien qu’il s’était plus d’une fois retrouvé à rendre service à bon nombre de hobbits dans la Comtée. Cela avait diminuée depuis qu’il s’affairait avec la boulangerie pâtisserie évidemment. Mais lorsqu’il s’agissait de la famille, que ce soit la sienne ou celle de Violette, il ne pouvait refuser.
Il appuya néanmoins le fait qu’après le second petit déjeuner ils devraient prendre congés. La main de Violette vint caresser son épaule alors que le père de cette dernière s’ne allait déjà vers sa carriole avec un air satisfait. Elle l’embrassa sur la joue et il caressa sa main en retour.  Elle annonça, riant que ses parents l’aimaient tellement qu’il faudrait qu’il aille vivre sous leur toit. Dandelion se souvenait effectivement de la joie qu’ils avaient exprimée quand ils avaient annoncé le mariage mais de là à vivre avec ses beaux-parents alors qu’il ne souhaitait absolument pas vivre avec les siens, il y avait un fossé qu’il ne souhaitait pas franchir.  Il rit de bon cœur avec son aimé alors qu’elle ajoutait qu’ils prévoiraient un plan pour s’enfuir s’ils les retenaient plus longtemps.

« Je crois que je commence je commence à tomber malade, regarde… mon corps ne me répond plus..» Et il embrassa fougueusement sa femme: « Regarde, il fait ça tout seul » couvrant son visage de baiser. Le front, les joues, le nez, le menton, « Je ne peux faire ça en présence de tes parents… »
Mais déjà Violette avait saisi sa main pour qu’ils rejoignent la charrette de son père et ils se blottirent l’un contre l’autre le temps du voyage.  Ils y arrivèrent rapidement et déjà Madame Tunnely les attendaient sur le palier, s’essuyant les mains avant de venir les embrasser, exprimant son ravissement de les voir ici. Ce n’était certes pas de leur plein gré mais la joie de la mère de Violette à les voir ne pu tirer qu’un sourire à Dandelion, il la salua donc chaleureusement. Ce coup-ci c’est Violette qui rappela qu’il n’allait pas demeurer bien longtemps avec eux.
Il fût vite saisi par la manche par le père de Violette et emmené vers la toiture à réparer. Il n’avait à peine eu le temps de dire quoique ce soit à sa douce, leurs doigts se séparèrent et il ne pu que lancer à son aimé un regard désolé.
Alors que le père de Violette lui présentait déjà l’échelle et un maillet pour aller remettre les tuiles sur la toiture de la grande, Dandelion su qu’il n’échapperait pas à la tâche. Il s’exécuta, grimpant sur le toit pour voir les dégâts. Certes il y avait des trous béants dans la toiture mais cela ne venait pas des poutres, simplement des tuiles qui n’avaient pas été suffisamment bien fixées. Cela et puis la pousse omniprésente qu’il aurait fallu retirer à l’hiver dernière pour éviter qu’elle n’endommage la toiture.

« Monsieur Tunnely, si vous ne faites pas retirer la mousse à la fin de l’hiver, vous allez devoir la réparer chaque année. Il faudrait qu’un de vos fils le fasse à votre place à la fin de l’été. Gratter ce qu’il reste pour la préparer à l’hiver, sinon cela ne fera qu’empirer…Mais cela vous le savez, je n’en doute pas. »

Dandelion avait dit cela de manière agréable et posée, il ne voulait pas paraître incorrect auprès de son beau père et encore moins se mettre dans l’embarras. Si l’un des frères de Violette montait régulièrement sur le toit de la grange pour le nettoyer, les tuiles y seraient restées et cela aurait retirer bien des soucis aux Tunnely, surtout que cela était le genre de chose qu’en vieillissant ils ne pourraient plus faire. Mieux valait-il donc prendre ses précautions en amont.
Ainsi donc il passa avec son beau-père le restant de la mâtinée jusqu’au second petit déjeuner à replacer les tuiles sur le toit, lorgnant vers les fenêtres du trou des parents de Violette pour espérer y voir son aimée affairée à cuisiner peut-être. Ce n’était pas le genre d’anniversaire qu’il avait prévu pour eux et il espérait se rattraper avant la fin de la journée.