AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité
avatar

Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] EmptySam 21 Juin 2014 - 0:52




Un tigre sans rayures n'est point
un chaton pour autant


Les forêts aux alentours de la Comté étaient comme ma seconde maison. J'aimais m'y promener, y chasser, y passer des journées entières. Ici, je n'avais pas ma mère sur le dos pour me demander de m'occuper des lilas en fleurs ou savoir où j'allais à quelle heure avec qui, et ce que j'avais mangé ce midi, et quels bas j'avais mis avec cette robe, parce que ça n'allait pas du tout avec ma jupe. Je soupirais en y repensant et préférais me concentrer sur ce qui se passait.

Je suivais un sentier, ou plutôt une sente à travers les broussailles herbeuses et touffues. La moiteur habituelle de la forêt avait laissé place à une fraîcheur agréable, signe d'orage à venir. Mais la beauté du temps et du soleil mouchetant le sol ne m'intéressaient pas en cet instant ; tous mes sens étaient aiguisés pour entrevoir la bête. C'était Efrit qui avait annoncé ça ce matin, à la taverne où je prenais mon troisième petit déjeuner : une gigantesque bête avait été vue rôdant dans les bois, et il était déconseillé de s'y promener. Il paraissait même qu'elle avait tué deux moutons aux Brandebouc - je m'étais imaginé quelle bête cela pouvait être. Il était tout à fait possible que ce soit un loup affamé, mais les rumeurs avaient grossies au point qu'elle avait sûrement cinq têtes, huit paires de jambes, des crocs grands comme le Mordor et des yeux jaunes, oranges, verts, bleus et blancs tout à la fois.

Il avait été ridicule de voir combien les gens aimaient à colporter les ragots ; je m'étais décidé à faire un tour en forêt, malgré l'interdiction de mère. Je m'étais échappée par la fenêtre de la cuisine - elle savait que j'aimais passer par là, pourquoi ne la condamnait t-elle pas comme elle me menaçait toujours ? -
et équipée de mon arc, de ma cape et de ma tunique de chasse, j'avais couru dans les bois jusqu'à cet endroit. Plus discrète qu'à l'accoutumée, je m'approchais d'une rivière qui coulait tout près et y bus longuement.

Où pouvait se cacher une telle créature ? Si elle était aussi grosse que le disait Efrit, je ne pouvais la manquer, j'étais une bonne archère. Etait-elle rapide ? Dangereuse comment ? Si elle mettait la Comté en danger, c'était pour moi l'occasion de jouer les héroïnes ! Je sentis mon coeur se mettre à battre dans ma poitrine, et je me redressais après avoir trempé mon visage dans l'eau pour me rafraîchir. Je balançais ma tresse d'un geste agacé et repris ma traque. Je ne voyais nulle part de trace présentant un animal inconnu de moi et je m'arrêtais finalement dans une clairière herbue où le soleil dardait des rayons paresseux. Je grommelais vaguement, persuadée à présent du mal-fondé des rumeurs :

«  ▬ Efrit, dès que je rentre, tu auras le droit à ma main sur ta figure, non mais ! »

J'avais soupiré encore, un brin boudeuse, et avais posé mon arc près de mes pieds pour reposer un peu mes épaules endolories d'avoir porté mon sac contenant vivres et armes. Je roulais des épaules en observant les environs, et c'est là que je la vis : une silhouette gigantesque, cachée par les fourrés. Approchait-elle ? En tout cas elle était en mouvement ; au milieu de la clairière, j'étais clairement visible. J'eus un frisson, mais mon corps refusa de m'obéir quand je lui ordonnais de bouger pour prendre mon arc. Tire ! m'intimais-je, mais je restais bouchée devant la bête. Elle était vraiment gigantesque !

Mais qu'était-ce donc au juste ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Re: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] EmptySam 21 Juin 2014 - 11:08

∞ the beast of the shire

arkhaan & amaranthe
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Que fallait-il croire de ces récits divers & variés ? Quelle était dans ces assertions la part de l'imagination et celle de la vérité ? Ce qui contribué a jeter le trouble dans les esprits c'était la cupidités des paysans qui, parce qu'ils avaient vu allouer certaines indemnités à leur voisins et cousins « attaqués » et apeurés  par la Bête, se donnaient quelquefois le rôle imaginaire de victimes pour attirer sur eux l'apitoiement de leur semblable. Mais il n'en était rien. La Bête a proprement parlait n'en été pas une.

Les Hobbits avaient belle langue a badigeonner les faits d'un peu trop de fantaisies. La rumeur, si bien tissée qu'elle revenait toujours avec de nouvelles couleurs, disait tantôt qu'il s'agissait d'un Warg géant, tantôt que le monstre en question n'était que l'ombre de quelque chose de plus grand encore. Sans parler des diverses comparaisons mythologiques et autres attribues menaçant comme la capacité de voler comme un hiboux  et de, mieux encore, cracher du feu comme le ferait les dragons. Rapace, fauve ou créature des enfers, cette Bête, si tel devait-être son nom était une calomnie a elle toute seule. Que tu en fus blessé d'apprendre que tout ces commérages t'étais destinés depuis le début.

Vous veniez d'arriver, il y a de ça deux jours. Installés près d'un ruisseau paisible, les ragots ne mirent pas plus d'un jour a vous parvenir aux oreilles. Tu étais pourtant partis chasser, a de multiples reprises et tu n'avais croiser aucune bête digne des tumultueuses histoires des marchants et autres habitants de la forêt. Elwandill disait savoir que des semi-hommes vivaient en parfaite quiétude dans un petit coin de clairière que l'on nommé ; la Comtée. Le terme semi-homme ou même Hobbit t'étant totalement étranger, c'est avec curiosité que la chasse quotidienne devint plus une parade dans le bosquet. Tu quittais donc souvent ton humaine pour visiter les alentours avec un intérêt et un désir de découverte  intense. Évidemment, trouver la bête qui terrorisé ces bois fut aussi l'une de tes taches assignés par la jeune femme.

Tes bonds étaient subtiles, plein de grâces et d'agilités. Grimper sur les pustules de roches pour prendre de la hauteurs n'était pas un obstacle pour toi. Griffes à  même le sol tu reprenais petit à petit goût à la vie. Alors que chasser t'étais amer il y a de ça plusieurs jours, aujourd'hui courir après une proie n'avait jamais été aussi revigorant. Ébrouant ta collerette de poils drus tu humais l'air. Droit, colossale, dominant la forêt comme si tu en étais le roi, une brindille craquée fait frémir tes oreilles. Était-ce la fameuse bête ? Non. Loin de là. En contre bas, près d'un rivière limpide, une femme. En plissant les yeux d'avantages tu te rendais bien vite compte qu'elle était l'une de ces fameuses semi-hommes dont Elwandill t'avait parlé.

A l'orée de la forêt, la clairière noyait de lumière en faisait un spectacle étincelant. Si cette femme s'était avéré être une biche, ou un faon, la rencontre s'en serait suivit d'une course poursuite digne des plus beaux spectacles de la nature. Elle te dévisageait. Les yeux écarquillaient d'un adroit mélange de surprise et de peur, elle restait là, toute penaude et tu ne l'as lâchais pas du regard. Tes yeux fauves en demeure incendiaire lorgnaient ses courbes de bipède pour en comprendre la race. Déjà que les hommes n'avaient ni la force des nains ni la subtilité des elfes, qu'en était donc de ces créatures encore plus petite qu'un humain ?

Pour peu menaçante qu'elle fut, avec son arc posé a ses pieds, tu décidais d'un feulement personnelle et quasi inaudible de t'approcher de cette semi-femme. Ce n'est pas comme si elle allait fuir en prenant ses jambes a son cou, la rattraper aurait été à la porté d'un nouveau né. Étrangement, tu voyais en elle l'image d'un petit écureuil tremblotant au pied de son arbre à la vue d'un loup. Tout en continuant de t'approcher, tête droite et pas nonchalants, tu réfléchissais aux différentes possibilités qui lui étaient donnés de prendre à la vue d'un animal aussi imposant. Se saisir de son arc en acte héroïque et tenter de tirer la flèche du destin ? Fuir, en étant assez stupide pour croire échapper a un fauve de cette taille ? Ou au contraire, rester, silencieuse, rigide, pensant peut-être que, comme les ours, tu t'en irais sous l’ennuie ? Quoi qu'il en soit, chacune de ces possibilités étaient  une option comme une autre qui t'apporterais a ton tour des choix variés.  Mais choisirait-elle la bonne ou mieux encore arriverait-elle a te surprendre ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Re: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] EmptyMar 24 Juin 2014 - 10:29




Un tigre sans rayures n'est point
un chaton pour autant


Je m'étais immobilisée, incapable de bouger, trop surprise pour faire ne serait-ce qu'un geste.La silhouette était gigantesque, plus grande que moi, bien plus grande. Et quand, d'un pas majestueux, l'espèce de gros félin sortit des fourrés, se présentant à mon regard avec quelque chose de sauvage et de férocement carnassier, je sentis mon souffle s'accélérer. Je croisais son regard d'un vert profond, et je compris l'intelligence qui se cachait derrière ces prunelles d'émeraude. Un frisson naquit sur ma nuque, et je ne bougeais toujours pas. Je devinais la vitesse et la force, sous la robe ocre, tachetée ici et là, les muscles ondoyant sous la fourrure.

Malgré la peur qui s'infusait dans mes veines, adrénaline et frayeur mêlées, je sentais aussi une autre émotion - et les dieux savent que ma mère aurait été mécontente d'apprendre cela : j'admirais la bête. Elle était réellement magnifique. J'aurais presque désiré lui faire un câlin - si elle n'avait pas été sauvage, et si les crocs qui dépassaient de sa gueule ne faisaient pas la taille de mes jambes ... Je reniflais doucement, mes prunelles sombres ne lâchant pas la bête.

«  ▬ C'est toi la bête ? » soufflais-je, comme si il pouvait me comprendre, puis je me repris.

Allons, Ama, c'est idiot de parler à une bête ! Même si elle a l'air intelligente, elle veut sûrement te mettre au menu. Mais étrangement, je ne sentais aucune hostilité de sa part. J'avais appris à chasser depuis presque deux décennies, et je savais reconnaître quand j'étais en danger - malgré mon côté tête brûlée et parfois insouciant. Et là, face à cette gigantesque créature aux crocs comme de l'ivoire, je sentais ma peur se mêler de joie. Je ne ressentais nullement l'impression qu'elle allait m'attaquer : sa façon d'approcher était somme toute nonchalante, presque joueuse. Les félins étaient une race assez taquine, aimant jouer avec leur gibier, mais je n'étais pas un daim. Avec sa taille, il pouvait attraper des cerfs, sûrement, voire même plus gros ...

«  ▬ C'est la première fois que je vois une créature comme toi ... Tu comptes me manger ? »

Oui, c'était idiot, mais mon côté bavard reprenait le dessus : je parlais à tout le monde et à tous, pourquoi pas aussi à la créature face à moi ? Elle n'était certainement pas inoffensive, mais j'avais envie de croire qu'elle avait déjà mangé. Qu'elle n'allait pas me sauter dessus, au moins. De toute façon, dès que je l'avais aperçue, dès qu'elle s'était approché, toute chance de fuite s'était dissolue dans le néant. Je devinais quelle rapidité elle devait pouvoir atteindre ; je n'aurais été ni assez preste pour ramasser mon arc et encocher une flèche, ni pour partir en courant. Je prenais donc le parti de croire en mon instinct, qui me soufflait que malgré le danger, la bête ne me voulait pas de mal - pour l'instant ...

« ▬ En tout cas, tu es vraiment gigantesque ! Je me demande ce que tu es ... Un félin de toute évidence ... Hé bien, si tu comptes me manger, je suis honorée que ça soit par toi, plutôt que par un loup ou un chacal ... Mais je dois avouer que si on pouvait éviter cette partie où tu me dévores, ça m'arrangerait, je tiens quand même à ma petite vie de hobbit » fis-je avec un petit sourire aigrelet. Voilà que je bavassais avec un gigantesque lion ! Oui, Ama, continue, tu es vraiment saine d'esprit, tout tourne rond chez toi !

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Re: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] EmptyMer 25 Juin 2014 - 12:51

∞ the beast of the shire

arkhaan & amaranthe
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.


Ton souffle sur sa peau, tu n'étais qu'a quelques mètre de sa petite stature de hobbit. Et il fallait l'avouer, que sa petitesse te surprenait beaucoup. Sa carrure surtout, fine, élancée en soit, mais pas large d'épaules ni même de mains. Une poupée, voilà ce qu'elle pouvait représenté sous ta forme animale qui était, ne nous le cachons pas, gigantesque. Tu sentais sa trouille à même les marques de son visage et de sa tremblote. Mais ce n'était pas celle d'une proie, ni d'un quelconque animal apeuré, non, elle avait cette lueur, ce petit quelque chose en scintillement de curiosité qui faisait toute la différence.  Il y avait aussi cette petite étincelle de courage qui avait a tes yeux toute son importance.

Quand elle ose te poser une question, tu remontes la tête. Droit, fier, tu esquisses même un sourire nostalgique des plus étranges qu'aucun animale digne de ce nom ne pourrait former sur ses lèvres. Est-ce que tu étais la bête ? Celle dont tout le monde parle ? Celle qui te fait hérissé les poils d'un peu de frousse ? Non. La preuve, tu n'étais ni doté d'un nombre incalculable de tête ni de griffes d'acier. Tu ne pouvais ni cracher du feu, ni voler. Tu n'étais qu'un smilodon des montagnes, égarés de sa région, loin de son propre monde. Mais tu te passes de lui répondre. A quoi bon, tu n'étais qu'un prédateur a ses yeux, il y avait peu de chance qu'elle comprenne tes mimiques animales et prendrait sans doute tes « non » de tête pour un reniflement félin.

Tu te contentes de l'observer de tes yeux verts sauvage, de traduire ses ressentis d'un seul regard, d'une seule oreille quand sa petite voix fluette s’élevait dans la clairière pour en faire siffloter les oiseaux. Comptais-tu la manger ? Non. Par tous les dieux non. Un cerf était un bien meilleure choix et tant bien même il te suffisais d'ouvrir la gueule pour en avaler en une bouché sa petite taille toute entière, le goût des hommes était loin de celui du gibier et cette hobbit chétif ne te servirait même pas de casse croûte. Peut-être devais-tu répondre finalement, mâcher tes crocs a la recherche d'une bonne méthode, sans grognement, sans feulement, sans même prononcer un seul miaulement. Tu ne pouvais t'exprimer que par le toucher et de part ta force tu avais peur d'en esquinter la semi-femme. Tu t'avances donc d'avantage. Si elle recule par réflexe, tu manges ses pas d'une foulé et une fois assez proche, tu poses ton museau froid sur son épaule avant de chatouiller son visage de tes moustaches.

Sans doute cette marque d'affection arriverait a apaiser les questions de la jeune femme sans trop la brusquer. Ayant mit patte sur son arc, après avoir traverser la rivière, elle ne pouvait ni le saisir ni même le voir. Mais peut-être cachait-elle bien son jeu et que derrière cette attirail de peau de faon se dissimulait une dague qu'elle n’hésiterait pas a planter dans ta jugulaire. Tu as appris depuis le temps de ne plus avoir confiance en personne et même si les hobbits étaient réputés, d'après Elwandill, pour être des êtres calme et inoffensif, on n'était jamais trop prudent. Finalement il était peut-être bon de reprendre forme humaine afin d’apaiser toute cette frustration et trouille qui badigeonnaient son comportement le moment où tu t'étais montré.

Tu lui demandes de ne pas bouger, d'un regard animal assez peu expressif ni même compréhensif et longe sa silhouette en frottant sa fourrure sur sa peau. Peut-être avait-elle remarqué la sacoche que ton humaine t'avais acheté tantôt pour ranger tes vêtements, de quoi pouvoir te transformer sans finir cul nu. Du moins tu l’espérais car ceci était sans doute la seule preuve potable que tu pouvais fournir a quelqu'un qui te croisait pour la première fois sous ta forme de smilodon. Partit dans les fourrés, il ne te faut pas plus d'une minute pour revenir complètement habillés en trottinant vers elle.

Une nouvelle rencontre qui généralement ne se passait jamais comme prévus. Au fond de toi, sans pour autant y croire, tu aspirais a ce qu'elle te reconnaisse. Qu'elle se souvienne de tes yeux verts, qu'elle pointe du doigt ta sacoche de cuir maintenant devenu trop grande, qu'elle comprenne en deux trois sourires et regards que tu n'étais personnes d'autres que le smilodon qu'elle venait de croiser. Mains en avant, tête légèrement penchée, tu t'avances a petits pas.

▬ Promis je ne te mangerais pas.






Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
avatar

Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Re: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] EmptySam 5 Juil 2014 - 21:56




Un tigre sans rayures n'est point
un chaton pour autant


J'étais réellement abasourdie devant une telle créature. Je savais que j'aurais du avoir peur, mourir de frayeur même : j'étais si petite comparée à elle ! Mais malgré cette pointe de terreur, il y avait surtout une curiosité insatiable qui faisait que j'étais moi, et non pas une hobbite normale. Je dévisageai sans vergogne le minois félin, observant avec intensité le regard d'un vert si profond, le pelage qui m'apparaissait comme si doux ... Je n'avais pas besoin d'être polie et de baisser les yeux : c'était un animal. Ici, les lois de la bienséance que mère tentait tant bien que mal de m'inculquer n'avaient pas foi. Je n'avais pas besoin de faire des courbettes ou des simagrées, et c'était tant mieux. Ce genre de niaiseries n'étaient pas pour moi : j'étais du genre à foncer dans le tas plutôt qu'à faire des ronds de jambe, croyez-moi !

Je suivis le regard de la créature, et me tétanisais quand elle passa près de moi. Le bout de ses moustache me frôla, et je frémis toute entière sans bouger. J'étais aussi immobile qu'une statue : allez savoir pourquoi, je ne me mis pas à courir dans tous les sens comme un lapin entre les griffes d'un renard. Peut-être à cause de ces yeux si intelligents, dans lesquels je pensais lire bien des choses. C'était idiot : ce n'était qu'une bête, après tout, et je m'inventais des histoires. J'allais peut-être devenir son repas, après tout ... Je me retourne au bout de quelques instants au son d'une voix basse et masculine. Ma volte-face a été rapide, mes cheveux me tombent sur le visage, alors que j'écarquille mes prunelles sombres.

Un homme est face à moi, il est grand et musculeux. J'ai le réflexe de vouloir chercher mon arc, mais je croise son regard, et ses paroles s'enfoncent en moi comme des poignards.

Je ne vous mangerais pas.

« ▬ Comment vous ... Vous ne ... V- .. Je ... » je fais, en faisant le plus d'efforts possibles pour mettre de l'ordre dans mes idées, mais peine perdue.

C'était comme si mon cerveau avait été court-circuité. Je n'ai pas le réflexe de courir ou de m'armer : il est proche, assez proche pour m'atteindre d'un bon. Mais la peur, la surprise s'amenuisent pour laisser place à une curiosité sans nom. Parce que, ces prunelles d'un vert si intense, ce sont celles de la créature. Je ne sais comment, mais je le sais. Et ce petit tour de magie fait naître en moi un tel enthousiasme que j'en sautille un instant de joie, mon visage transfiguré de joie. Un grand sourire m'illumine, le plus charmant et adorable, le plus enfantin des sourires alors que je m'adresse à l'inconnu :

« ▬ Mais c'est incroyable ! Comment avez-vous fait ? C'est vraiment merveilleux ! Quelle créature êtes-vous donc ? Sous votre forme animale, je veux dire, mais c'est bon pour le global aussi ! Vous habitez près d'ici ? Vous n'êtes quand même pas la bête qui a mangé les moutons du pauvre ... Bah ! N'en parlons pas ! C'est extraordinaire ! Oncle Cleverald ne m'avait jamais parlé de tels prodiges, et pourtant, il m'a conté bien des choses ! »

J'avais réduit l'espace entre nous d'un pas joyeux et volontaire, et sans aucune pudeur ni politesse, je dévisageai la personne face à moi - même si je devais me dévisser le cou parce qu'il était très grand. Puis, reprenant mes esprits, je brandis une main vers lui, presque comme une arme, mon sourire toujours aux lèvres, ma voix fluette et musicale résonnant entre nous :

« ▬ Je m'appelle Amaranthe, je suis une hobbite de la Comté ... C'est un peu plus loin, par là-bas ... » expliquais-je avec douceur, en prenant sur moi de ne plus avoir un tel débit, et de ne pas poser mes questions avec une telle vitesse sans respirer. C'était un don chez moi - une espèce d'apnée interrogatrice, me permettant de bombarder de questions mes interlocuteurs comme avec des cailloux. Je les assommais d'ailleurs tout autant, parfois ... Et ce n'était pas du tout ce que je voulais avec ce gentil monsieur !

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty
MessageSujet: Re: Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]   Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un tigre sans rayures n'est point un chaton pour autant. [Arkhaan]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ysée, catin sans nom, sans avenir, sans patrie.
» Marcher, c'est la santé. [PV Arkhaan]
» Hear me roar ▬ arkhaan [fiche validée]
» Maglor - Ce que le temps n'efface point
» Thengel héritier sans le vouloir

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☁ Lonely Mountain :: détente des Hobbits :: Cimetière :: RPs-
Sauter vers:  
hobbit rpg hobbit nains hobbit nains lotr sda hobbit nains lotr sda hobbit nains hobbit nains hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg hobbit rpg tolkien hobbit rpg hobbit rpg
© Lonely Mountain 2016 ♦ Le forum appartient à l'intégralité de son Staff. Design et codage by Dwalin et Kili, bannière de LRG, avec des éléments de Dark Paradize et Neil. Sources de codes trouvées sur des plateformes d'aide de codage, notamment Never-Utopia. Remerciements à tous ceux qui ont soutenu le forum et à vous, nos membres, d'être chez nous et de faire perdurer l'aventure. Nous vous aimons très fort, bande de wargs mal lavés ! ▬ Le Staff.