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What a nice day for vengeance ft. Murtagh
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 What a nice day for vengeance ft. Murtagh

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MessageSujet: What a nice day for vengeance ft. Murtagh    What a nice day for vengeance ft. Murtagh  EmptySam 1 Aoû 2015 - 14:36



What a nice day for vengeance
Murtagh & Geillis

Des sombres profondeurs de la vengeance de cette demeure de Minas Tirith demeurait un être dont la haine grandissait de jour en jour. Telle une mauvaise herbe qui aurait planté ses épines empoisonnées, cette malveillance avait pris racine dans le cœur noirci de la veuve Laoghaire. Elle errait dans les couloirs comme un animal dans sa cage. Son palais était sa prison. La jeune femme avait oublié la sensation du soleil sur sa peau, le vent dans ses cheveux et le bruit des pas sur les pavés de la ville. Et plus les jours avançaient et plus son esprit se décomposait en des milliers de fragments en suspension qui la hantaient chaque instant de sa misérable vie. Le silence et la solitude étaient ses compagnes. Douces mais à la fois de véritables tortures. Sa rage ne faisait que croitre de jour en jour. C’en était intolérable. Jamais Geillis ne la laissera respirer encore plus longtemps. La cause de son malheur découle d’elle. Elle. Ne serait-ce que de l’imaginer s’épancher sur son malheur avait de quoi l’irriter au plus haut point. Oh elle la voyait déambuler dans les ruelles derrière son épais rideau. Elle portait le deuil. Seuls ses cheveux blonds couleur de blé dénotaient avec le noir de ses vêtements. D’où portait-elle le deuil de son époux alors qu’elle avait brisé toute une famille et était responsable de ce massacre. Non, tant qu’elle respirerait, Geillis ne trouvera pas le sommeil. Il fallait que cette catin meure ; ce serait sa fin heureuse. Mais l’idée que l’amante de son défunt mari ait mystérieusement disparue quelque temps après ce drame allait attirer toutes les suspicions sur la veuve. Il lui fallait quelqu’un qui ferait tout le sale labeur et qui quitterai la ville aussitôt.

Quelques jours plus tôt, la jeune femme avait ouï un barde aux longues oreilles devant sa demeure qui débitait à qui voulait l’entendre qu’une créature sanguinaire vivait dans les Monts Brumeux. Cette information n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde et Geillis en avait pris bonne note. Son sourire malsain qui étirait ses lèvres charnues témoignait de son plan diabolique. Elle l’avait fait mander en sa demeure et l’avait questionné sur tout ce qu’il avait pu entendre à propos de cette étrangeté. « Ce ne sont que des rumeurs, ma Dame. » avait commencé Búchanán. « Il vivrait dans une grotte dans les Monts Brumeux, solitaire. Mais je ne suis pas allé vérifier… encore. À ce qu’il paraît, il n’est pas très commode. »  Toutes ces informations étaient précieuses pour la veuve Laoghaire ; elle tenait là la personne parfaite pour commettre ce crime. Elle en avait assez entendu et avait jeté ce barde dehors avec quelques pièces pour le service. Il était enfin temps que sa vengeance voit le jour.
La jeune femme s’était enfermée plusieurs jours dans sa serre où elle entreposait ses précieuses plantes. Bien plus que de simples végétaux, la veuve y avait trouvé un substrat d’amour maternel à projeter sur ces pots. Elle les soignait comme ses propres enfants, prenant soin d’arracher les mauvaises herbes et de les nourrir en suffisance. Une herbe sélectionnée méthodiquement, puis une autre avec une grande précision. Vu la stature qu’on décrivait de cette créature les doses devraient être équivalentes à un cheval. Son poison paralysant était enfin prêt. Elle en avait fait suffisamment pour toute la durée du voyage des Monts Brumeux à Minas Tirith. Geillis était décidée à partir et à le ramener avec elle.
Quittant la ville sur son cheval, elle avait confié sa demeure à ses serviteurs et avait pris son plus fidèle pour l’accompagner. Ils chevauchèrent durant des semaines pour enfin atteindre les montagnes. Cela n’était que la partie la plus simple du voyage. Le plus dur était de trouver la grotte parmi ces milliers. Mais Geillis ne perdait pas espoir de le trouver et de le débusquer. Alors qu’un matin, où ils se levaient d’une nuit difficile, ils virent au loin une fumée s’élevant dans le ciel. Se dirigeant vers ce signal, ils arrivèrent à l’entrée d’une grotte. Mais il semblerait qu’elle avait été occupée par des nomades qui visiblement n’étaient plus là. Geillis entra alors dans la grotte et entendit des bruits de mastications. Des os jonchaient le sol et elle ne voulait pas savoir s’il s’agissait d’humains ou d’animaux. Alors elle vit la créature et, d’un geste inaudible, elle incita son serviteur à y entrer, lui donnant une aiguille imbibée de poison. Doucement, il ne fallait pas qu’elle se retourne. Alors, d’un bond, il s’élança sur la bête et le piqua à plusieurs endroits pour le paralyser. Pris par surprise, Geillis observa alors la réaction de cette chose avant qu’elle ne s’écroule. La jeune femme le piqua encore pour être sûre qu’elle était bien paralysée. Au pire elle risquait de faire une crise cardiaque, mais ce n’était que le cadet de ses soucis. Le serviteur attacha alors la créature sur le cheval et demanda à sa maîtresse s’il était temps de rentrer à Minas Tirith. Mais cette dernière remarqua un objet inhabituel dans une grotte : un rouet. Que faisait cet objet dans un endroit pareil ? Elle jugea qu’il était bien de l’emporter et l’attacha à son propre cheval. On ne sait jamais quels secrets cachaient ce prisonnier.

Durant le voyage de retour, la bête reçut plusieurs autres doses de paralysant à chaque fois qu’il montrait des signes de réveil. Elle restait attachée sur le cheval et n’en descendait jamais. Arrivée à sa demeure, Geillis avait fait installer dans sa cave un cachot pour y enfermer cet animal. On le jeta à l’intérieur et elle installa le rouet devant la cellule. Elle observa un instant la créature et fut fascinée par ce spectacle. Elle n’avait rien d’humain à part certains aspects. Mais sa peau ne ressemblait à aucune autre. Vraiment, elle n’était pas normal mais suscité l’intérêt de la veuve. Au moins elle ne mettrait pas fin à ses jours rapidement. Après cette analyse physique, elle se demandait si cette chose était douée de parole. Geillis lui fit boire un antidote qui agissait dans l’heure. En attendant son réveil, elle s’installa devant les barreaux pour observer ses réactions. C’est alors que la créature donna à nouveau des signes de vie et un sourire malveillant s’inscrivit sur son doux visage.

« Réveille-toi, Créature ! » lui lança-t-elle.    
       

   


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MessageSujet: Re: What a nice day for vengeance ft. Murtagh    What a nice day for vengeance ft. Murtagh  EmptyVen 28 Aoû 2015 - 15:45

Stop swaying when the moon is shaking thou

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Un public constitué de vent, invisible et silencieux où les formes et les sons ne prenaient une apparence que dans l’esprit altéré d’un aliéné, c’est ainsi, pour combler la solitude, que naissait en ces lieux obscurs, berceau de la démence, des chimères irréalistes. Elles ne se contentaient pas d'absorber sa conscience comme un parasite enraciné à son hôte, elles envahissaient l’atmosphère de cette tanière comme des spectres errants hurlant à la mort, dans un souffle de conscience propre, leur captivité pour sombrer de nouveaux dans les abysses. Pures créations de ses tourments psychiques, elles étaient à la fois une présence salvatrice et à contrario le gouffre de sa dégénérescence. Elles dansaient comme autant d’ombres enflammées sur le calcaire des parois, narrant des histoires invraisemblables au vent qui s’engouffrait et chuchotant aux oreilles des pierres leur longue agonie. Cette grotte, depuis laquelle exhalait une ambiance dérangeante et inquiétante, n’était autre qu’une bouche, béante et vorace d’où s’échappait les plus vils démons des limbes venus animer, dans un vacarme, l’espace glacial et silencieuse de cette zone. Un univers qui convenait parfaitement à l’énergumène déphasé qu’arborait le semi-orc.

Patientant en toute ignorance l’heure de son assaut prophétisé, il se tenait dans le coin le plus reculé et obscur de sa grotte à entonner des airs connus que de lui. Certains furent composés à la suite d’hurlements arrachés à ses victimes du passé qui à l’époque, sonnaient à ses oreilles comme autant d’aubades dignes des plus grands interprètes tandis que d’autre fleurissaient spontanément de son esprit sans qu’il n’ait eu besoin d’être inspiré. Un bruit de rouage délicat donnait un tempo à ses mélodies orchestrées par les doigts agiles du semi-orc et comme l’on dépose à l’ancre les partitions d’une composition, Murtagh tissait sans relâche, envahissant la pièce de fils de laines travaillés avec précision, dévotion et…amour. Oui car son rouet était encore la seule chose pour lequel il était capable d’éprouver un semblant de sentimentalisme. C’était tout ce qui lui restait de son passé, le vestige de ceux auprès de qui il avait appris le sens du mot « famille ». Sa richesse était inestimable aux yeux de l’impur. Alors que la laine soyeuse garnissait un panier d’osier, à ses pieds, s’étendait un cimetière d’ossements ayant appartenu à toute sortes de créatures, qu’ils soient humains ou du règne animal. Il venait de terminer de rogner la tête d’un fémur cuit à point d’un brigand qui s’était aventuré un peu trop loin sur le territoire interdit de la bête, s’octroyant ainsi le droit de lui faire rendre gorge. Il ne pleurait pas les égarés, au contraire, ils les félicitaient car en plus de se repaître de leur chair, ils lui épargnaient des heures fatigantes et interminables de chasse.

Il y eu une ombre qui fendit la lumière, une odeur nauséabonde de sueur et de cuir penchée sur lui et enfin une douleur aigue sur la nuque. Puis plus rien si ce n’est l’impression de voir le monde tanguer et se déformer à la manière d’une frégate prise dans les courants tortueux d’une mer agitée. Oui c’est ainsi que lui apparaissait sa vision : houleuse et floue, comme si une buée s’était insinuée sur l’écran panoramique de son champ de vision et que dans le remous des vagues, les contours éclaboussés du monde se mélangeait en une aquarelle insensée. Quelque part sur sa poitrine, à l’endroit même du cœur – si tant il en ait un – il sentit cette zone se figer comme compresser dans un puissant étau cessant alors le bon fonctionnement de ses flux sanguins. Dans son sang circulait le froid saisissant d’une substance inconnue qui eut vite fait de rompre ses connections nerveuses. Murtagh se vit rapidement privé de toute motricité et quand bien même il ordonnait à ses membres de bouger, ils demeuraient interdits, paralysés. Cette impression léthargique sembla durer une éternité et quand les premiers signes d’une rémission se faisaient sentir, ils disparaissaient aussitôt sous l’assaut d’une nouvelle dose. Incapable de réfléchir, ni même de ressentir quoi que ce soit, il se laissa traîner sans son consentement, emmené et bousculé et drogué à tel point qu’il ne lui fallu pas grand-chose pour que son cœur ne cesse d’émettre le moindre battement. Tout au long de la route, où la rotation de la terre paraissait s’être accélérée sans raison apparente, des notes de parfum sucrés et florales lui chatouillaient les narines sans qu’il ne puisse discerner d’où ni de qui ça provenait. Si le voyage s’était montré assez intensif, dans son état, il ne ressentait aucun mal. Il ne s’agissait que d’une question de temps pour qu’il commence à éprouver les premières salves de douleur, notamment celles obtenues quand on le balança comme un sac à patate dans une cage. Le parfum féminin était encore plus présent en cet instant et si sa vue ne lui jouait pas des tours, il aurait pu assurément affirmer qu’elle – car ui il s’agissait bien d’une femme – se tenait devant lui. On lui fit boire une nouvelle substance qu’il avala sans rechigner, de toute façon ce n’est pas comme si on lui laissait le choix. Il crut ressentir quelque chose mais ça devait être psychosomatique puisqu’il était toujours incapable de remuer le moindre doigt. Une toupie jouait toujours son numéro de rotation devant ses yeux, déformant sa vision dans une spiral étourdissante. Le seul fait d’ouvrir les yeux le fatiguait, alors il les garda clos. Une impression de nausée lui indiqua désagréablement qu’il avait retrouvé l’usage de son estomac…ce dont il se serait bien passé. Les brides de paroles lui parvinrent jusqu’à ses oreilles sans qu’il n’en comprenne le sens réel. Cette voix, elle semblait venir d’ici et d’ailleurs à la fois, peut-être même d’une réalité parallèle. Il se contenta de ronchonner en cherchant une respiration stable ce que son cœur, apathique, lui refusait. Il se contenter de cogner furieusement dans sa poitrine tel un gong des harads.

- Ou…su..is-je… et qui ê…tes-vous…

Laissa t-il échapper de sa conscience déboussolée.

crackle bones
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MessageSujet: Re: What a nice day for vengeance ft. Murtagh    What a nice day for vengeance ft. Murtagh  EmptyJeu 17 Sep 2015 - 14:15



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Murtagh & Geillis

Une poupée de chiffon. Il n’avait pas fallu demander un grand effort à son serviteur pour descendre la créature dans la cave. Droguée, elle ne bougeait à peine. Seule sa respiration montrait qu’elle était encore en vie. Mais Geillis avait prévu ses dosages. Elle lui serait bien plus utile que morte. La veuve avait fait aménager une cage dans les profondeurs de sa demeure. Etroite et froide, il n’y avait qu’un tapis de foin miteux et moisi qui servait de paillasse. C’était bien là plus que de la générosité qu’elle réservait à cette erreur de la nature. L’homme qui la servait depuis déjà des années jeta le monstre dans sa prison. Ce dernier tomba lourdement sur le sol de pierre avant que l’on referme la porte en un grincement cristallin. Elle avait fait installer le rouet bien en évidence devant les barreaux, afin que son futur serviteur le voie bien. Cet objet ne se trouvait pas sans raison dans une grotte aussi austère. On apporta une chaise à Geillis pour qu’elle puisse admirer son prisonnier. Une bête de fascination assurément ! Ses yeux se posèrent sur la poitrine du monstre qui se relevait doucement et se rabaissait par quelques mouvements saccadés à cause du somnifère qui commençait à s’estomper. Elle lui avait fait boire un grog puissant qui allait bientôt le réveiller.

Enfin, elle voyait ses extrémités trembler, l’antidote faisait enfin son effet. La veuve Laoghaire s’approcha des barreaux et y imposa ses mains. Ses yeux descendirent doucement vers la créature qui reprenait conscience petit à petit. Fascinante ! Geillis n’avait jamais rien vu de tel. Une forme humanoïde qui n’avait pourtant rien à voir avec les hommes. Sa tête était difforme, sa taille disproportionnée et sa peau pouvait s’apparenter à celle des serpents. Mais dans cette horreur immonde, la jeune femme y trouvait une certaine beauté. Cette chose représentait le mal en puissance. Elle se laissa imaginer toutes les atrocités qu’elle avait pu commettre dans sa lamentable vie. Toutes ces horreurs qu’elle avait pu voir sous ses yeux. Tant d’événements qu’elle pourrait partager avec la noble. Cette dernière voulait jouir de toute la dépravation qu’avait pu vivre ce monstre.

Il parla enfin ! Elle s’approcha d’avantage de la cage, n’ayant aucune crainte au fond de ses yeux de charbon. Le rouet ferait assez son effet sur son prisonnier. Du moins, elle l’espérait… Au pire, elle avait toujours ses aiguilles empoisonnées sur elle. Cette vulgaire carcasse commençait à reprendre ses esprits. Elle était magnifique !

« Je suis ravie d’apprendre que tu parles ma langue. Il sera plus facile de communiquer ainsi. » lui lança-t-elle d’un ton autoritaire.

Geillis n’avait pas l’attention de répondre à ses questions. Moins ce monstre en saurait et plus elle serait en sécurité. Un rictus étira alors les lèvres charnues de la belle veuve : « Fascinant. » Ce mot s’était échappé de sa bouche alors qu’elle admirait son prisonnier. C’était quelque chose de nouveau pour elle. De ce qu’elle avait entendu sur lui, c’était une véritable machine à tuer ! D’un signe de tête, elle somma son serviteur de sortir de son coin et de s’approcher. Tremblant, l’écuelle d’eau qu’il tenait manquait presque de se renverser tant il craignait la créature de la cage. Les yeux de la veuve se posèrent sur ce couard, l’obligeant à ravaler sa chique pour qu’il dépose la gamelle dans la cage. Geillis se tourna à nouveau vers la bête.

« Si tu es ici, c’est parce que j’ai besoin de tes services… » lui dit-elle d’une voix adoucie.

Elle chercha ses yeux. Elle voulait voir si son regard était aussi sombre que les chansons du barde aux longues oreilles le racontaient. Son aura ténébreuse avait envahi toute la cave. Mais la jeune femme ne craignait rien. Elle n’avait pas peur de mourir. Bien sûr, le serviteur restait sur ses gardes, prêt à brandir une torche près du rouet pour y mettre le feu, si le monstre tentait quoi que ce soit contre sa maîtresse.






   


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MessageSujet: Re: What a nice day for vengeance ft. Murtagh    What a nice day for vengeance ft. Murtagh  EmptyJeu 3 Déc 2015 - 8:46

Stop swaying when the moon is shaking thou

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le retour à la normal s’annonçait long car à peine perdait-il les symptômes de l’étourdissement, qu’une impression saisissante de nausée doublée d’un puissant mal de crâne surgissait pour s’ajouter au reste. Inutile d’essayer de se tenir debout, c’était peine perdu alors Murtagh resta à même le sol, rampant comme un vers de terre que l’on venait d’arracher à son environnement humide et obscur que représentait la terre. Quelque fois, son regard croyait distinguer un détail ou repérer un mouvement mais rien qu’il n’ait pu déterminer officiellement. Sa vue était trouble et valsante, les formes dégoulinaient comme la pluie sur les carreaux. Il n’aurait su distinguer le vrai du faux tant son monde lui paraissait improbable. Qu’avait-il mérité pour subir un traitement pareil ? Se défoncer, ouai il aimait, y avait des bons champignons pour ça dans la forêt qui englobait sa tanière mais il n’appréciait pas forcément qu’on lui force la main. Pourtant,  depuis le mirage dans lequel il paraissait divaguer, une voix, féminine, acérée comme les angles d’un diamant et plus froide qu’une banquise s’adressa à lui d’un ton familier. Même avec la totalité de ses capacités, il ne l’aurait pas reconnu tout simplement parce qu’il ne l’avait jamais entendu. Au ton assuré et supérieur qu’elle empruntait, elle devait sans aucun doute être la responsable de son état et par la même occasion de son enlèvement. Même s’il n’avait pas recouvert entièrement la vue, son odorat ne le trompait pas, il avait depuis bien longtemps quitter sa grotte vétuste. Ses doigts se refermèrent sur une prise semblable à du fourrage, cassante et terriblement sèche. Sur, que cette paille n’était pas de cette saison. Il y en avait partout autour de lui, certaines brindilles s’étaient même prises la liberté de s’infiltrer sous ses vêtements pour lui infliger mille et un désagréments supplémentaires. Mais les démangeaisons étaient bien le cadet de ses soucis actuellement. Dans son excursion, il tâtonna ici et là espérant trouver quelque chose, un appuie qui lui permettrait de se lever et après mains efforts, ses doigts heurtèrent une forme cylindrique et fine qui commençait du sol jusqu’à une certaine hauteur. Sa petite taille ne lui permettait pas d’atteindre l’autre extrémité. Puis, il toucha d’autre forme semblable à celle-ci, alignées et serrées comme…comme les barreaux d’une cage. Ainsi c’était ça, on l’avait emprisonné dans une cellule ou une cage.

- Je suis ravie d’apprendre que tu parles ma langue. Il sera plus facile de communiquer ainsi.

Il n’avait pas eu le temps de se lamenter sur sa situation que la voix féminine le frappa à nouveau de ces notes cinglantes. Il aurait préféré une rage de dent à ce supplice. Pourtant, si son raisonnement était juste et qu’elle était son assaillante, il allait devoir s’y accommoder. Ses prunelles olive sursautèrent dans leurs orbites, et avant que ce ne soit ses yeux qui la repèrent, la sensibilité de son odorat identifia un effluve capiteux et âcre, un mélange de racines fraîches et de sèves fraîchement coupées qui émanaient d’elle. Il secoua le visage un moment et força sur sa vue jusqu’à ce que le flou se dissipe un peu et distingue un visage, rond, bien fait orné de deux yeux d’un noir profond et d’une bouche pourpre. Il contemplait le visage de geôlier non sans surprise. D’un point de vue humain, elle arborait une allure imposante, charismatique et dissuasive. Sa dominance se portait sur elle et dans ses traits, rien ne semblait l’effrayer ni même la faire douter. Une lueur de folie brillait dans son regard transi de curiosité à l’égard de l’orc. Il était la bête de foire dont était en train de se repaître cette femme, attirée par les étrangetés en tout genre. Qu’espérait-elle tirer de lui ? Allait-elle lui demander d’enfiler des habits ridicules en l’instruisant à quelques pirouettes burlesques ? Il craignait le pire quant à son avenir entre ses griffes sournoises car il avait suffit de croiser ses prunelles démentes pour entrevoir l’impensable. Sa voix héla quelqu’un d’autre et Murtagh se recula, prestement, surprit par une série de mouvement trop rapide pour lui sans qu’il ne puisse en voir le quart. Il tituba et se cogna à l’autre bout de la cage. Il se laissa glisser contre les barreaux, arborant pour la première fois un air abattu et vaincu. Sa respiration ne se plaisait sur aucun tempo, tantôt elle accélérait, tantôt elle ralentissait. Il continua de secouer son visage dans l’espoir que la raison lui revienne. Quand la femme se décala légèrement, une forme familière et géométrique se révéla à lui à quelques mètres de sa cellule, fière et digne comme l’amie qu’il avait toujours connue. Elle demeurait impassible devant l’adversité, moins ravagé que lui. Oui, il en était sur cette fois-ci, il s’agissait de son rouet, son échappatoire, son salut ! L’instrument de sa raison quand la folie le guette. Il voulu s’en approcher mais se heurta aux barres qui lui rappelèrent durement sa condition de captif. Pour la première fois depuis son réveil, un sentiment virulent de haine se mêla à l’antidote dans ses veines, dangereux mélange qui ne demandait qu’à frapper. Un autre individu s’approcha, à tâtons, puant la peur et l’alcool. Murtagh demeura immobile tel un serpent charmeur que l’on croit endormi et inoffensif et qui, sans crier gare, se jette mortellement sur sa proie. Un bras pénétra de l’autre côté des barreaux, dans l’antre de la bête. Dès lors, il fut condamné. Murtag attrapa fermement le membre qu’il emprisonna entre ses mains. Il le brisa une première fois pour qu’il ne lui échappe pas et planta férocement ses dents à même la chair qu’il déchiqueta sauvagement. Le bruit de déchirure et de mastication envahi alors la pièce sous une averse de hurlement plaintif. L’horreur du spectacle aurait fait tourner l’œil à plus d’une personne mais il semblait plaire et distraire sa geôlière qui dégustait, à sa manière, les tourments de son serviteur. Si elle désirait se distraire, elle venait de trouver la meilleure attraction de la région. Murtagh ne faisait pas dans le velours et était près à tout pour préserver sa survie. Instinct animal ou raisonnement humain, peu importe, il ne voulait pas crever ici et encore moins servir de jeu à cette femme aux tendances douteuses. L’homme se retira quand il n’eut plus le moindre os ni même de tissu épidermique qui le retenait à son défunt membre. L’orc ne le mangea pas puisque son estomac ne lui autorisait aucune faveur. Son acte était simplement un avertissement de ce qu’attendait le prochain qui essayerait de s’approcher de lui. Cette cage ne faisait qu’alimenter sa haine et sa dangerosité mais en aucun cas elle le domestiquait. L’homme s’effondra au sol, inconscient et bientôt vide de sang. Murtagh l’observa, abruti par son état et excité par le sang qui peuplait désormais sa bouche. Son menton ruisselait d’hémoglobine autant que ses vêtements.

- Si tu es ici, c’est parce que j’ai besoin de tes services…

- Eh bien entre ma chère, discutons en tête à tête toi et moi, dans l’intimité de cette cage et voyons quelles conditions que me proposeront tes entrailles quand je les aurais au creux de mes mains.

Chantonna t-il, accroché aux barreaux comme un animal curieux.

- Je suis curieux de savoir qui t’a renseigné à mon sujet. Tu as su me trouver, me neutraliser sans que je ne puisse m’y attendre, ce qui fut impossible jusqu’à aujourd’hui. Allez ! Raconte moi ! Déclara t-il dans un murmure enjoué, en battant des mains comme pour l’attirer dans un degré de folie évident. Propose-moi de le tuer ! Niiiiiaaaaaahh !!


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