"I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia
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Sujet: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Dim 3 Jan 2016 - 19:29
“ ANTHEIA ”
The soul is the truth of who we are.
NOM&PRÉNOM ▬Antheia ; d'après ce que sa mère lui racontait lorsqu'elle était plus jeune, cela signifie "fleur" ou encore "fleuri". Du temps où elle était encore sous la responsabilité de son père, elle aimait dire qu'elle était Antheia, fille de Béoden. Mais c'était il y a longtemps déjà. SURNOM ▬ Elle n'en possède pas, son prénom n'est pas assez long pour être raccourci en un diminutif. Néanmoins, lorsque sa mère était vivante, cette dernière l'appelait "ma fleur".ÂGE ▬Vingt-six printemps, déjà. PATRIE, RACE ▬Antheia est une humaine tout ce qu'il y a de plus banal venant du Rohan. LIEU DE NAISSANCE ▬La brune est née dans un petit village, non loin des Montagnes Blanches. Aujourd'hui, le petit village n'existe plus. RANG SOCIAL ▬Pauvre ; cela ne la dérange pas, elle est une âme volatile et n'a pas besoin d'argent pour vivre. PROFESSION ▬Guérisseuse, comme sa mère avant elle, sa grand-mère et... L'on peut remonter bien loin. SITUATION AMOUREUSE ▬ Elle a peut-être eu quelques amourettes mais jamais rien de sérieux. Antheia est libre comme l'air et n'a aucune envie de s'attacher à quelqu'un.
➴ Tout sur toi baby !
VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Antheia est ce que nous pourrions appeler une jolie fille. Sûrement pas la plus belle mais pas laide non plus. Son visage ovale aux traits fins, elle l'hérite de sa chère mère. Des yeux légèrement en amande dont la couleur est tantôt bleu très clair, tantôt gris. Elle a le regard doux, compatissant mais aussi déterminé. Son visage est encadré par de longs cheveux bruns qui contrastent sur sa peau d'albâtre. Elle a beau écumer les routes, sa peau ne brunie jamais ; elle garde toujours le même teint. Lorsqu'elle sourit, des petites fossettes viennent creuser ses joues. Tandis qu'une ride soucieuse s'installe sur son front lorsqu'Antheia est inquiète, méfiante. Pour ce qui est de sa silhouette, la jeune femme ne peut pas se targuer d'être grande, elle est même plutôt petite, elle atteint tout juste le mètre 55 mais elle a au moins le mérite d'avoir un corps élancé et des formes graciles. Elle a des mains aux doigts longs et fins qu'elle sait manier avec dextérité. Ce qui est essentiel lorsque l'on est guérisseuse. (comptez ~20 lignes pour physionomie + vêtements + particularités) VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬Simple et surtout pas encombrant. Voilà le style vestimentaire d'Antheia. Elle porte des robes simples qui lui permettent de se mouvoir sans voir ses mouvements entravés. Il lui est même arrivé de porter des pantalons d'hommes. Il faut dire que les vêtements dont elle hérite sont bien souvent des cadeaux en dédommagement ; à défaut de pouvoir être payée à chaque fois, Antheia accepte la moindre petite attention. Elle possède une cape sombre extrêmement chaude pour l'hiver, présent de son mentor lors de son départ. Autour de son cou, la jeune femme porte l'alliance de sa mère ; elle ne s'en sépare jamais et ne s'en séparera pas. Elle préfère mourir de faim plutôt que de vendre ce bien si précieux. Elle ne se sépare jamais non plus de son sac en cuir dans lequel elle transporte son matériel de guérisseuse. Au début, elle peinait à se déplacer rapidement avec le poids mais au fur et à mesure, elle s'y est habituée et aujourd'hui, ne ressent plus cette douleur à l'épaule si singulière. VOS PARTICULARITÉS ▬ Une particularité ? Oh rien de bien intéressant, juste une large cicatrice sur toute la longueur de sa jambe droite ; marque d'une ancienne brûlure profonde et douloureuse qui a bien failli lui coûter la vie. VOTRE CARACTÈRE ▬Discrète ; Antheia a toujours su faire preuve de la plus grande discrétion. Elle a appris à se mouvoir dans le silence, à n’être qu’une ombre parmi les êtres vivants. Capricieuse ; sûrement est-ce dû au fait qu’elle est enfant unique et surtout tellement désiré. Mais elle a horreur qu’on lui dise non, qu’on lui refuse quelque chose. Il peut lui arriver de s’emporter et de partir dans de violentes colères mais ne vous en faites pas, c’est assez rare ! Maternelle ; quand bien-même Antheia n’envisage pas avoir une famille à elle un jour, elle a toujours eu la fibre maternelle et sait toujours comment se comporter avec des enfants. Jalouse ; encore une fois, être fille unique n’a pas aidé à attenter ce trait de caractère. Plus petite, il lui arrivait de bouder sa mère lorsqu’elle s’occupait d’autres enfants, même pour les soigner ! Lorsque quelque chose lui appartient, elle tient à le garder… Jalousement ! Altruiste ; hérité de sa douce mère Elinor, Antheia aime s’occuper des autres, prendre soin de son prochain, peut-être est-elle même un peu trop altruiste parfois… Cela pourrait lui jouer des tours… CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Voyager. Antheia s'est découvert une véritable passion pour les routes poussiéreuses et l'émerveillement que procure la découverte de lieux méconnus. Elle aime ce qu'elle fait, soigner les plaies, panser les blessures, guérir les maux. Lorsqu'il le lui est permis, la jeune femme aime lire, se plonger dans des pages jaunies par le temps et oublier un peu le monde réel. Du temps où elle vivait chez ses parents, elle aimait par-dessus tout le parfum des roses qui poussaient sous la fenêtre de la chambre de son père et de sa mère. Monter à cheval est une chose qu'elle apprécie grandement également. Elle aime l'odeur âcre de la pluie, le crissement de la neige sous ses bottes. Des choses simples. VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Antheia n'a jamais été une jeune femme festive, elle préfère le calme à l'agitation. Néanmoins, elle ne dira jamais non à une danse et sait se montrer joviale lorsqu'elle en a réellement envie. Ne vous attendez juste pas trop à ce qu'elle descende des pintes, ce n'est vraiment pas dans ses habitudes ! AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Son métier. C'est aussi simple que cela mais pouvoir rendre la santé ou encore mettre au monde des enfants, sont des choses qui comblent et passionnent Antheia. Elle était destinée à cette vie de guérisseuse. AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Probablement. A vrai dire, Antheia ne le sait pas. Elle en a sûrement un mais elle ne l'a pas encore découvert. Elle ne va pas dire que c'est soigner toutes les personnes blessées ou malades qu'elle croise sur son chemin, c'est impossible. Peut-être est-ce, sans qu'elle s'en rende compte, de vouloir rendre ses parents fiers d'elle, quand bien même ils ne sont plus de ce monde. CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Annoncer une mauvaise nouvelle. Voilà ce qu'elle déteste par-dessus tout. Lorsqu'elle s'approche d'un proche d'un patient qui attend, avec angoisse et espoir, devoir briser son coeur. Elle n'aime pas briser les coeurs, elle voudrait n'avoir jamais à prononcer ces mots si douloureux que personne ne veut entendre. Le sable, il s'infiltre partout, irrite la peau et est difficile de s'en débarrasser. Antheia n'aime pas non plus le feu ; elle sait qu'il est indispensable mais depuis qu'elle a failli mourir brûlée, elle s'en méfie. La jeune femme a aussi du mal à supporter l'odeur de la viande grillée, cette dernière lui rappelle l'odeur que dégageait le corps carbonisé de son père et lui donne des hauts-le-coeur. PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Débrouillarde. La jeune femme a toujours su faire preuve de débrouillardise et maintenant qu'elle voyage seule, elle en a plus que jamais besoin. SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Son mentor. Elle sait que temps qu'il sera vivant, Antheia trouvera toujours un soutien auprès de son maitre et protecteur. Mais ce dernier est vieux, dans le Rohan et au quotidien, Antheia ne peut compter que sur elle-même. Elle voyage seule ; et parfois, elle aimerait avoir un compagnon de voyage pour se sentir un peu moins solitaire... COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Courageuse, oui ! Mais pas tête brûlée. Elle sait reconnaître lorsqu'elle est en position de faiblesse et... Autant être honnête, elle l'est dans la plupart des situations. Courir, voilà ce qu'il faut savoir faire ! Et elle peut courir très vite lorsque la mort est à ses trousses. Antheia sait bien se servir de sa dague mais soyons honnêtes, on ne donnerait pas cher de sa peau lors d'un combat... Et vous avez très probablement raison ! UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Un secret ? Oh ne cherchez pas, la jeune femme n'en a pas. Elle n'a jamais été du genre à faire des cachoteries. Certes elle n'étale pas toute sa vie à chaque conversation mais ne refuse jamais de répondre aux questions. QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ C'est un secret ridicule ; lorsqu'elle avait quinze ans, elle a eu la bonne idée de s'amouracher du fils maraicher. Il était plus âgé qu'elle, lui a fait des avances assez insistantes auxquelles Antheia n'a pas réussi à dire non. Tout cela s'est terminé dans du foin, en cinq minutes et elle en garde un souvenir assez amer et se sent surtout bien idiote d'avoir été aussi faible et stupide. Enfin, que voulez-vous, elle était jeune ! QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Après avoir sauvé la vie de la fille d'un forgeron, ce dernier lui offrit une dague en guise de remerciements. Un objet absolument remarquable tant par sa finesse que par sa lame extrêmement tranchante. Antheia n'est pas la plus fine-lame de la Terre du Milieu mais sait néanmoins user de son arme lorsqu'elle en a besoin... Elle essaie tout de même d'en avoir besoin le moins possible ! QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ L'attachement. Antheia a peur qu'un jour, elle puisse s'attacher à un être, ressentir un amour inconditionnel et se voir retirer cet être cher. Oui, voilà une angoisse qui lui noue l'estomac, celle de perdre une personne qu'elle aime. C'est pour cela qu'elle fait en sorte de ne jamais s'attacher, de ne pas aimer parce qu'elle sait qu'elle souffrira. Elle a peur de ressentir cette douleur intense qui lui a déchiré le coeur au décès de ses parents. Il n'y a pas un jour où la jeune femme ne revoit pas le corps brûlé de son père, où elle a l'impression de sentir le sang brûlant de sa mère couler sur ses mains. Non, vraiment, elle a bien trop peur de revivre ce calvaire.
▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬
VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Le mal. C'était quelque chose de tellement abstrait, dix ans auparavant. Elle n'avait jamais vu de brigands, ne s'était pas douté que l'on pouvait tuer pour le plaisir ou pour autres raisons. Puis elle a grandi, elle a commencé à voyager et faute n'est-il pas de se rendre compte que le monde a changé. Il est devenu plus noir ; et quand bien même ce ne sont que des "rumeurs", Antheia y croit. Elle a peur de voir son monde sombrer dans le chaos, de voir ses sillons abreuvés de sang d'innocents. La jeune femme n'est pas une guerrière, n'a pas l'âme d'une héroïne et ne prendra sûrement jamais part à un quelconque combat mais elle sera là pour panser ceux qui en auront besoin. Elle sera toujours du côté de la vie.
➴ Derrière l'écran...
PSEUDO ▬VioletHill ÂGE ▬Ugh, ne me parlez pas de patates ! J'ai vingt-deux ans sinon ! PASSIONS ▬Ben rien voyons ! Je geek et je dors et je mange. Non sinon la lecture et me geler en Pologne. FILMS & SÉRIES ▬LOTR (ça coule de source), Star Wars, les films Marvel en général. En séries, Doctor Who, Downton Abbey, Sherlock. PRÉSENCE ▬Impossible de le savoir à l'avance ! Je passerai sûrement tous les jours pour flooder ou sur la CB et je pense que je répondrai une ou deux fois par semaine. Ca dépendra du rythme de travail. TON AVIS SUR LE FORUM ▬Il est bgey ! COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI ▬En errant sur PRD, à la recherche d'un abri pour ma pauvre âme. TON AVATAR ▬ Dans Downton Abbey. Sybil... Puis d'autres films pas forcément très connus.
Code:
[b]x [/b][i]Antheia[/i] → Jessica Brown-Findlay
REGLEMENT▬
Spoiler:
" Le staff est accro aux cookies "
UN TRUC EN + ▬J'me les gèle beaucoup quand même. Mais vous réchauffez déjà mon coeur.
Dernière édition par Antheia le Lun 4 Jan 2016 - 23:36, édité 7 fois
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Dim 3 Jan 2016 - 19:30
“ THIS IS MY LIFE ”
and you know it's hard to live here
Lorsque l’on dépose le tout petit nourrisson entre ses bras, Elinor n’est pas surprise qu’on lui annonce une fille. Elle le savait. Elle l’a toujours su. Du moment où le petit être commença à grandir dans son ventre, Elinor su qu’elle mettrait au monde une fille. L’enfant est arrivée par un beau jour d’été, alors que les champs de fleurs étaient resplendissants, que le Rohan s’était paré de son plus beau vert. Une très légère brise s’infiltre par la fenêtre entrouverte ; faisant entrer le doux parfums des roses qui poussent sous la fenêtre de la chambre du couple. Elinor la brune serre son bébé entre ses bras, les yeux remplis d’amour pour cette merveille que la vie vient de lui offrir. Les traits de la jeune mère sont las, des cernes tranchent sur sa peau blanche, bien plus pâle qu’à l’ordinaire. L’enfantement a été une épreuve douloureuse, longue et sanglante. Les draps du lit conjugal sont maculés de pourpre ; la vieille Freya craint que la mère ne passe pas la nuit, trop affaiblie par l’immense perte de sang. C’est pourtant sous-estimer Elinor qui est dotée d’une volonté hors du commun. Qu’importe son état, elle vivra assez longtemps pour voir son enfant grandir. Enfant dont elle caresse tendrement la joue du bout de ses doigts gelés et engourdis malgré la chaleur de l’été. La mère se penche à l’oreille de sa fille, lui murmure doucement le prénom qu’elle lui a choisi ou plutôt, qui s’est imposé à elle : Antheia. On lui retire la petite fille des bras tandis qu’elle sombra dans un sommeil profond. C’est emmaillotée dans une légère couverture que le nouveau-né est présenté à son père. Béoden est resté à l’extérieur de la petite maison durant tout l’accouchement de son épouse, à attendre. Son visage est lui aussi creusé par la fatigue mais surtout, par l’angoisse. L’angoisse d’entendre une mauvaise nouvelle. Car quand bien même il a entendu les légers pleurs du bébé, il ignore tout de l’état de son épouse bien-aimée. Lorsque Freya pousse la porte de bois et que le jeune père aperçoit l’enfant entre ses bras, son visage s’illumine, il bondit sur ses pieds, bras tendus pour récupérer le bébé. Il admire l’enfant, son enfant. Alors qu’elle n’a que quelques minutes, il voit déjà sa femme dans le visage de sa fille. C’est son portrait craché. Béoden tourne alors la tête vers la voisine, inquisiteur. La vieille femme secoue lentement la tête avec une expression navrée avant d’ouvrir la bouche pour prendre la parole :
« Elle est faible, j’ai bien peur qu’elle ne passe pas la nuit. Tu devrais te préparer au pire, Béoden. »
L’étreinte paternelle se fait légèrement plus ferme autour d’Antheia ; le coeur de l’homme est douloureux et son esprit est embrumé. Que fera-t-il, si sa douce Elinor les abandonne ? Il se sait incapable de surmonter sa perte, d’élever seul cet enfant qu’ils ont tant désiré. Après quinze années de mariage et de si nombreuses fausses-couches, ils avaient enfin ce bébé qui manquait à leur vie. Sans demander son avis à Freya, Béoden pénètre dans la petite maison puis dans la minuscule chambre dans laquelle repose sa femme. L’odeur du sang est acre, elle lui retourne l’estomac et il ne parvient pas à sentir le parfum des roses tant il est focalisé sur son épouse meurtrie. Avec la plus grande délicatesse, il dépose leur fille dans son berceau en bois puis, vient s’agenouiller près du lit. Ses mains rêches prennent celles de la guérisseuse, si douces. Tendrement, il y dépose un baiser, le suppliant de ne pas s’en aller.
Ce qu’elle ne fait pas. Ce qu’elle ne fera pas. Elinor s’accroche, s’accroche intensément à la vie. Cette vie qui pour elle, commence réellement avec la naissance de sa fille. Son rétablissement est long mais jour après jour, son état s’améliore doucement. Bientôt, peut s’asseoir, tenir son bébé dans ses bras puis marcher. Il lui faudra un long mois pour qu’enfin, ses forces lui reviennent entièrement. Dès lors, commence une nouvelle existence pour le couple. Elinor ne se sépare plus de son enfant, la prenant partout avec elle. Installée dans son dos ou contre sa poitrine, la jeune Antheia est trimbalée de maison en maison, de cueillette en cueillette. Elle n’a qu’un mois que déjà, elle baigne dans ce qui sera son futur ; car nul doute pour Elinor, sa fille suivra son chemin et deviendra guérisseuse. Comme sa mère avant elle et sa grand-mère, son arrière-grande-mère. De nombreuses générations de guérisseuses se sont succédées, et un jour viendra où Antheia reprendra ce flambeau.
Il ignore ce qu'il s’est passé, il ne s’en souvient plus, tout son corps est extrêmement douloureux. Un poids mort le cloue au sol : son cheval. Sa tête le lance. Quant à sa jambe droite… Il gémit de douleur, tente de pousser l’animal mort mais il ne parvient pas à le faire bouger d’un centimètre. Au-dessus de lui, les nuages grondent, déversent une pluie diluvienne qui a transformé le petit sentier en un torrent de boue. Il ne sait plus depuis combien de temps il est là, depuis combien de temps il est parti. Il entend des voix, elles lui semblent lointaine ; on s’active autour de lui, il perd connaissance.
Assise à la table de la cuisine, Antheia attend. Son visage est posée sur ses mains, elle fixe avec impatience la porte d’entrée. Sa mère n’est pas là, elle est partie tôt ce matin pour accoucher une amie à elle, dans un village voisin. D’ordinaire, sa fille l’accompagne, mais pas cette fois-ci. La fillette se remet d’une pneumonie et sa mère a préféré lui épargner le voyage trop éprouvant pour une enfant de dix ans. Quant à son père… Elle ne comprend pas. Ne devrait-il pas être rentré ? Le soleil s’est couché depuis deux heures déjà et Béoden n’a toujours pas passé le seuil de la maison. L’estomac de la petite brune est serré, elle s’inquiète, angoisse de ne pas le voir revenir. Et si des loups l’avaient attaqué ? Ou des brigands ? Elle enfonce sa tête entre ses épaules ; c’est sûrement ce qui lui est arrivé. Pourtant, une lueur d’espoir vient briller dans ses yeux lorsque la porte s’ouvre… Très vite remplacé par l’effroi. Porté par plusieurs hommes, son père est allongé sur la table. Il est couvert de bout mais ce qui attire le plus Antheia est l’odeur du sang ; aussitôt son regard se porte sur la jambe droite de son cher papa.
« On l’a r’trouvé sous son ch’val ! Où qu’c’est qu’est ta mère ? Il a besoin de soins ! »
Le coeur de l’enfant s’affole soudainement : sa mère n’est pas là. Pire encore, elle est loin, trop loin !
« Elle est partie c’matin à Blanlac ! Répond la gamine, paniquée. -Bordel, c’t’à quatre heures de cheval et sans compter la pluie. »
Le voisin est désemparé, tout comme l’enfant. Antheia regarde son père dont le visage est déformé par la douleur, tout son petit corps tremble de peur. Quand bien même l’on partirait de suite à la recherche de sa mère, jamais ils ne reviendraient à temps pour sauver Béoden. Mais que peut-elle faire, elle qui n’a que dix ans et qui a encore tant à apprendre ? Gagner du temps. Son regard devient décidé et concentré. Elle remonte les manches de sa robe, attache son tablier propre ainsi que ses cheveux bruns puis lave ses mains. Elle déchire la jambe droite du pantalon ; le membre de son père est en charpie ; c’est encore pire que ce qu’elle ne pensait. Antheia fait un garrot, espérant ainsi stopper l’hémorragie. Elle sait ce que sa mère ferait. Elle sait ce qu’il y a à faire. Mais la petite brune ne se sent pas prête. Bien sûr qu’elle a déjà vu des amputations, mais jamais elle n’est passée à la pratique. Essayer sur son père ? Et si elle se trompait ? Et si elle ne faisait que le précipiter dans la tombe ? Antheia nettoie cette blessure, évitant de se concentrer sur les gémissements de douleur de son père. Par moment, elle ses les larmes poindre au coin de ses yeux mais elle se reprend dans un souffle.
Ses mains sont couverts de sang, celui de son père, le même qu’elle partage. Elles tremblent légèrement, notamment celle qui tient la scie. Deux des hommes restés là maintiennent Béoden par les épaules, au cas où il se réveillerait malgré l’infusion de pavot administré par sa fille afin de l’endormir. Dans sa tête, la brunette se remémore tout ce que lui a enseigné sa mère, elle revoit les gestes précis et experts d’Elinor. Il faut couper, rapidement. *La jambe, elle l'a auscultée avec minutie, le tibia est broyé, le pied... Peut-on encore appeler ceci un pied ? La seule chose qu'elle peut préserver, c'est la cuisse et le genou. Antheia prend une grande inspiration, dépose la scie à os sur la peau déchirée de son père et commence à couper. La scie découpe la chair avant d’entamer l’os. Si la main d’Antheia ne tremble plus, elle est d’une concentration extrême. Il lui faut faire vite si elle ne veut pas voir son père mourir d’une hémorragie. Pourtant, c'est difficile, elle n'a pas la force suffisante : elle n'est qu'une gamine. Alors elle lève les yeux vers l'un des hommes qui maintient son père. L'enfant hésite quelques instants avant de lui demander de terminer de découper. Elle a entamé, montré le chemin, elle a juste besoin d'une force qu'elle ne possède pas. Le grand roux hoche de la tête, reprend le flambeau. Antheia peut voir à son visage que la tâche le dégoûte, sa peau est un peu verdâtre et il doit sûrement lutter contre la nausée. Pourtant il va jusqu'au bout. La jambe n’est plus. Antheia reprend sa place tandis que son "assistant" sort de la maison, sûrement pour vomir. Il faut ligaturer l’artère afin de couper l’afflux sanguin, c'est un moment délicat mais les doigts fins de la petite sont un atout non-négligeable. Elle l'a déjà fait, connait les gestes par coeur.* Maintenant nettoyer, consciencieusement puis bander. Elle termine cela lorsque la porte s’ouvre sur sa mère, dégoulinante de pluie et affolée. Elle était sur le chemin du retour lorsque le le voisin l’a retrouvée et lui a appris pour Béoden. Les grands yeux gris d’Elinor passent de sa fille au tablier ensanglanté, à son mari, encore endormi sur la table de la cuisine. Sa besace de toile tombe sur le sol, elle se précipite avec empressement vers son époux ; l’enfant s’éloigne pour laisser la place à sa mère. Dans la tête d’Antheia, tout tourne. Elle se demande si elle a finalement bien fait tandis que la mère examine avec attention le moignon qui a remplacé la jambe de Béoden.
« Je ne savais pas quoi faire maman ! J’aurais dû t’attendre mais papa était très mal et… -Tu as très bien fait. Coupe sa mère en se redressant. -V-vraiment ? Interroge la gamine, interloquée. »
Ne prenant pas garde à l’hémoglobine recouvrant le tablier de sa fille, Elinor ouvre ses bras et serre son enfant contre elle. Oh cette immense fierté qu’elle ressent, à ce moment précis. Malgré l’inquiétude qui la ronge, elle ne peut s’empêcher d’être fière de sa fille unique ; elle savait qu’elle ferait une excellente guérisseuse. Mais il faut maintenant finir de s’occuper de Béoden ; ce qu’Elinor laisse à Antheia tandis qu’elle fait bouillir de l’eau pour laver le tablier ensanglanté. Ses yeux se posent régulièrement sur la petite brune avec ce même sourire doux qui vient toujours étirer ses lèvres à la vue de son enfant.
D’un geste de la main, elle salue la mère dont le visage n’est plus marqué par l’angoisse. Lorsqu’Antheia est arrivée dans la maisonnette, deux jours auparavant, les deux jeunes fils de la grande blonde étaient souffrants. La respiration sifflante, de la fièvre et de toux ensanglantées. Moira se voyait déjà enterrer ses deux enfants de quatre et six ans auprès de leur père, décédé quelques années plus tôt, alors qu’elle était enceinte du dernier. Alors, après avoir imploré sa voisine de veiller sur ses fils, elle s’en était allée à la rencontre des guérisseuses les plus proches : Elinor et Antheia. C’est la jeune qui a choisi de suivre Moira, à deux heures de marche de leur village. C’est elle qui s’est occupée de soigner les jeunes Bran et Petyr d’une mort certaine. En deux petits jours, les garçonnets avaient repris des couleurs, leur fièvre disparue et la toux presque inexistante. D’ici deux autres jours, nul doute que les enfants seront complètement remis et pourront reprendre leurs jeux. La mère l’a remerciée de longues minutes, désolée de ne pas pouvoir lui offrir plus que quelques oeufs frais. Cela ne dérange pas Antheia. Elle ne soigne pas pour être rémunérée, elle accepte ce qu’on lui donne : même uniquement de la reconnaissance. Besace sur l’épaule, après un dernier au revoir, l’adolescente s’en est allée.
Elle marche à travers la lande, fredonnant un air populaire. Antheia a hâte de rentrer chez elle, de dormir dans son lit, de prendre du repos. Chose qu’elle n’a pas pu faire ces deux derniers jours ; cela se voit sur son visage, de légères cernes se sont installées sous ses yeux bleus-gris. C’est là qu’elle les entend, les hurlements et qu’au loin, elle perçoit une fumée noire qui s’élève du village. Son coeur s’emballe, elle prend ses jambes à son cou. Que se passe-t-il ? Serait-ce un bête incendie ou pire… ? La maison de ses parents est légèrement en dehors du petit bourg, elle s’y précipite, l’endroit est déjà envahi par les flammes. La maison est dévorée par le feu, elle hurle les prénoms de ses parents quand elle voit, dans l’entrée, un corps calciné à la jambe droite manquante. Son estomac se retourne violemment.
« MAMAN ! » Continue-t-elle de hurler en s’approchant de la maison familiale.
La brune entend des plaintes venant d’un peu plus loin. Ses yeux parcourent la petite propriété de ses parents et elle est là. Sa mère. Gisant sur le sol dans une mare de sang. Antheia s’élance jusqu’à elle, tombe à genoux dans la poussière et elle regarde sa mère. Son abdomen est fendu de part et d’autre ; une partie de ses viscères s’en échappent et Antheia fait de son mieux pour ne pas vomir devant cette vision qu’elle aurait aimé ne jamais avoir.
« Maman, maman, dis-moi ce que je dois faire ! Baragouine-t-elle entre deux sanglots. -Fuis… Ils sont encore dans le village… »
Elinor regarde sa fille, plonge son regard dans le sien et parvient à sourire malgré la douleur insupportable qui lancine tout son corps. Des hoquets la secouent puis ses yeux gris se voilent, son regard devient vitreux et sa poitrine cesse de se soulever au rythme de sa respiration douloureuse. Antheia pose son front contre celui de sa mère des larmes dégoulinant le long de ses joues blêmes. Elle n’a que peu de temps pour pleurer ses parents, derrière elle un grognement lui parvient et elle sursaute sur le corps sans vie de sa mère avant de se retourner vivement. Il est grand, costaud et tient dans ses mains une hache recouverte de sang frais. Antheia prend peur alors qu’il s’avance à grand pas d’elle, elle bondit sur ses pieds à la recherche d’un abri. Dans un moment de désespoir, l’adolescente se précipite à l’intérieur de la demeure en feu ; la fumée agresse ses yeux et sa gorge. Avec de la chance, elle parviendra à mourir asphyxiée avant que le barbare ne lui plante sa hache dans le dos… Ou pire encore. Antheia s’avance entre les flammes et dans son dos, la porte s’ouvre. Va-t-il réellement venir jusqu’à elle ? Est-il si assoiffé de sang ou de chair pour s’aventurer ainsi ? N’a-t-il pas eu son compte ? Elle recule, ses yeux ne parviennent pas à quitter ceux injectés de sang de l’homme. Enfin, peut-on le qualifier d’homme ? Il n’est plus qu’une bête sauvage, un animal fou. Les pieds de la brune heurtent quelque chose, elle bascule en arrière et retombe contre le sol de la maison. Il va se jeter sur l’adolescente qui a fermé les yeux afin de ne pas voir ça lorsqu’un craquement sinistre retentit et une poutre du plafond se détache pour venir fracasser le crâne de l’homme. Avec lui, il emporte une partie du plafond et une planche enflammée tombe sur la jambe droite d’Antheia qui pousse un hurlement de douleur. Avec le peu de force qu’elle a, elle parvient à repousser la planche en bois, la partie droite de sa jupe est en feu, ses yeux sont embués de larmes à cause de l’épaisse fumée qui obstrue ses poumons. Sans qu’elle ne sache comment, sûrement poussée par son instinct de survie, elle réussit à se sortir de la maison avant que celle-ci ne s’effondre complètement. Elle se roule sur la terre battue afin d’éteindre les flammes qui dévorent un côté de sa robe. La douleur est atroce ; tout comme l’odeur de chair brûlée. Elle n’a plus qu’à se laisser mourir, rejoindre son père et sa mère, cesser de respirer, oublier la souffrance. Mais elle distingue la silhouette du cheval de sa mère qui vient à elle. Sa main agrippe la bride de l’animal qui s’est baissé pour lui donner la possibilité de monter sur son dos. La brune se laisse faire, laisse la monture décider de la direction.
Elle est tombée.
Ses songes sont noirs, peuplés des corps inanimés de son père et de sa mère. Puis il y a cette douleur qui la tord, la dévore petit-à-petit. Et des mots. Des mots prononcés par une voix qui lui est inconnue mais elle se raccroche à eux, se tourne vers cette petite lueur qui brille à travers les ténèbres. Elle ouvre les yeux.
La première chose qui la frappe, ce sont de grands yeux émeraudes et des cheveux argentés. Antheia tousse, on porte un verre d’eau fraîche à ses lèvres ; le liquide froid apaise sa gorge irritée. Où est-elle ? Qui est cet homme qui la regarde avec curiosité ?
« J’ai bien cru que tu ne t’en sortirais pas. Dit-il en versant à nouveau de l’eau dans le verre. Cinq jours que tu agonises à cause de la fièvre… Mais il faut croire que tu es plus costaud que tu ne le parais. »
Cinq jours ? Depuis combien de temps a-t-elle quitté son village en cendres ? Antheia l’ignore, ses souvenirs sont flous tout comme sa perception du temps. Elle boit encore un peu, elle se sent mieux.
« Qui… Qui êtes-vous ? Murmure Antheia d’une voix enrouée. -On m’appelle le Soigneur mais mes amis m’appellent Osendorn. Et toi, petite voyageuse ? -Antheia, fille de Béoden… Répond l’adolescente en baissant la tête. -D’où viens-tu, Antheia, fille de Béoden ? -D’un petit village aux pieds des Montagnes Blanches… »
Osendorn n’en dit pas plus, sûrement a-t-il ressenti le désespoir et la tristesse dans le ton d’Antheia. Cette dernière tente de se redresser dans le matelas mais une douleur fulgurante lance sa jambe droite, la faisant gémir.
« N’essaie pas de te lever, il est encore trop tôt. Tu as eu de la chance que je puisse sauver ta chambre, ta brulure s’était infectée mais j’ai réussi à t’épargner l’amputation. Néanmoins, tu garderas une très vilaine cicatrice. Explique le Soigneur tout en intimant à l’adolescente de se rallonger. Dors, Antheia, ici tu ne crains rien. »
Les paupières de la jeune fille sont déjà bien lourdes, il ne lui en fait pas plus pour plonger dans un sommeil profond et dépourvu de rêves.
« Tu en auras besoin, lors de tes voyages. »
A ces mots, Osendorn tend une besace en cuir toute neuve à celle qu’il a recueillie cinq années plus tôt. Déjà cinq ans qu’Antheia a trouvé refuge chez ce guérisseur hors-normes. En plus d’un protecteur, elle a trouvé en lui un maitre capable de lui enseigner l’art de la guérison ; à un niveau bien plus élevé que sa mère n’aurait jamais pu lui inculquer. Elle qui n’avait que quinze ans lorsqu’elle s’est retrouvée sous la tutelle d’Osendorn. Avec des mains tremblantes, la jolie brune prend le sac, le serre contre sa poitrine avec un sourire reconnaissant.
« Merci… -Avec ça, tu n’auras pas à craindre la pluie et la faucille n’abîmera pas ton sac. Tu as déjà des bandages propres et des bases de potions toutes prêtes. Juste pour te dépanner pour le début de ton voyage. »
Tandis qu’elle marche, un sourire vient étirer ses lèvres. Sa main effleure le cuir qui en six années, est toujours comme neuf. Jamais l’on ne lui a offert un si beau cadeau. A son cou, au bout d’une fine chaine en argent, se balance l’anneau de mariage de sa mère. Elle l’a retrouvé parmi les cendres du village, un mois après la tragédie. Antheia en avait besoin, de retourner à l’endroit où elle est née, pour faire son deuil, pour tourner la page.
« Peut-être devrais-tu attendre encore un peu, avant de t’aventurer ainsi en Terre du Milieu. » Lui avait-il dit d’un ton presque paternel.
Elle aurait pu remettre son départ au mois prochain, voir attendre une année de plus, mais Antheia avait refusé. Elle se sentait prête à partir, à arpenter les chemins, aller de village en village, de ville en ville. Elle qui, dix ans auparavant, ne se serait jamais vue aller plus loin que Blanlac, la voilà maintenant qui erre. Il lui est arrivé de retourner voir son ami Osendorn mais l’appel du voyage est trop fort. Ses jambes ont la bougeotte, son coeur n’a plus de maison. Il n’en a pas besoin, le vaste monde comble l’âme vivace d’Antheia.
Dernière édition par Antheia le Mar 5 Jan 2016 - 21:36, édité 14 fois
Thorin Oakenshield
DURIN'S HEIR ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 1292 ♦ RÉPUTATION : 2234 ♦ AVATAR : Richard Armitage ♦ DC & co : Destan & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Un Nain bien évidemment, le peuple le plus fier et brave que la Terre du Milieu ait porté. — ORIGINAIRE DE : La Montagne Solitaire, Royaume des Héritiers de Dùrin avant que la Limace ne s'en empare. — ÂGE DU PERSO : 195 longues années depuis sa naissance dans les Halls de la Montagne Solitaire. — RANG SOCIAL : Seigneur Nain et donc riche. Du moins lorsqu'il deviendra le Roi sous la Montagne. — MÉTIER PRATIQUÉ : Forgeron il fût un temps lors des années d'errance. — ARMES DU PERSO : Hache, Arc, Epée et sa condescendance pour ceux qui ne méritent que son plus profond mépris. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Les nains, son peuple et plus particulièrement la Lignée de Dùrin dont il est l'Héritier. — VOYAGE AVEC : Kili, son neveu, dans les plaines de l'Eriador à la recherche de la Sépulture de celui qui fût son père avant de disparaître. — AMOUREUSEMENT : Le Seigneur Nain n'a nulle épouse, cela a faillis mais il a été éconduis, il ne s'en plaint néanmoins pas. Il est à l'image des murs qu'il habite, silencieux et froid, seul et grave.
Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Dim 3 Jan 2016 - 20:58
Bienvenue officiellement ! Je te souhaite bon courage pour ta fiche et si tu as encore des questions tu sais où nous trouver
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Dim 3 Jan 2016 - 21:24
Merci beaucouup !
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Dim 3 Jan 2016 - 22:35
Bienvenue à toi ! Bonne chance pour ta fichette :)
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 0:02
Bienvenue parmi nous !
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 6:22
bienvenue et bon courage pour la suite
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 7:40
Bienv'nue à toi ^^
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 16:21
Bienvenue à toi et bon courage pour le reste de ta fiche
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 18:09
Merci beaucoup à vous tous et toutes.
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Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Lun 4 Jan 2016 - 18:34
Oh mais je viens de tilter ! Elle a joué dans le Labyrinthe cette demoiselle ! C'était l'ancêtre Catare de l'héroïne... <3 <3
Thorin Oakenshield
DURIN'S HEIR ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 1292 ♦ RÉPUTATION : 2234 ♦ AVATAR : Richard Armitage ♦ DC & co : Destan & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Un Nain bien évidemment, le peuple le plus fier et brave que la Terre du Milieu ait porté. — ORIGINAIRE DE : La Montagne Solitaire, Royaume des Héritiers de Dùrin avant que la Limace ne s'en empare. — ÂGE DU PERSO : 195 longues années depuis sa naissance dans les Halls de la Montagne Solitaire. — RANG SOCIAL : Seigneur Nain et donc riche. Du moins lorsqu'il deviendra le Roi sous la Montagne. — MÉTIER PRATIQUÉ : Forgeron il fût un temps lors des années d'errance. — ARMES DU PERSO : Hache, Arc, Epée et sa condescendance pour ceux qui ne méritent que son plus profond mépris. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Les nains, son peuple et plus particulièrement la Lignée de Dùrin dont il est l'Héritier. — VOYAGE AVEC : Kili, son neveu, dans les plaines de l'Eriador à la recherche de la Sépulture de celui qui fût son père avant de disparaître. — AMOUREUSEMENT : Le Seigneur Nain n'a nulle épouse, cela a faillis mais il a été éconduis, il ne s'en plaint néanmoins pas. Il est à l'image des murs qu'il habite, silencieux et froid, seul et grave.
Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia Mar 5 Jan 2016 - 21:53
“ TU ES VALIDÉ, ANTHEIA ! ”
BIENVENUE PARMI-NOUS !
➴ Avis sur la fiche — Une fiche très agréable que tu nous livres là et nous te remercions pour les modifications que tu as apporté dessus . Si tu as une question quelconque, ou quelque chose à faire savoir, n'hésites pas à contacter le staff par tout les moyens qui existent : chat box, MP, section questions... Sur ce, bon jeu et encore bienvenue parmi nous !
COOL, J'SUIS VALIDÉ !
... Mais, et maintenant ?
Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique ! Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP. Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.
Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !
Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !
Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Antheia... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: "I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia
"I put my heart and my soul into my work, and have lost my mind in the process. ✖ Antheia