♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: A ray of light in darkness Lun 1 Fév 2016 - 15:27
☙ A ray of light in darkness
feat. Destan & Cármen
Les roulottes avançaient sur la terre et le chemin tracé par la simple marche des hommes longtemps passés par là. Le défilé de couleurs et de sons exotiques du groupe de saltimbanque arpentait sans cesse la terre du milieu. Ils changeaient de lieu, là où le vent les portait et menés par la douce brise océanique, ils progressaient jusque vers leur futur campement. Cármen progressait aux côté des roulottes qui avançaient lentement. Ils n’avaient pas de quoi s’offrir des chevaux, parfois leurs maisons étaient tirées par des vaches, des ânes ou même par leurs propriétaires. Le ciel perdait de ses couleurs froides déclinant sur ces couleurs sanguines, signe qu’ils étaient bientôt arrivés à l’endroit précis que son père meneur de groupe, leur avait choisi. Ils avaient hâte d’arriver, et malgré les douleurs aux pieds, malgré les relais, dans leur yeux brillait toujours cette chaleur, cette bonne humeur. Un musicien perché sur le toit d’une roulotte faisait vibrer les cordes de sa guitare, guidant leurs âmes en direction de cet horizon. La forêt semblait revivre sous chacun de leurs pas, surpris de leur présence. Les biches curieuses laissaient entrevoir le bout de leur nez dans les buissons et les arbres bruissaient tels des cymbales.
Un bruit étouffa la musique naturelle de leur cortège, arrivés à leur destination, ils virent que la place était déjà prise. Cármen accouru jusqu’à hauteur de son père et de sa mère visiblement inquiets par la situation.
« Qu’allons nous faire ? » Demanda Cármen. « Je vais aller discuter avec eux. Prépare les autres à s’installer.»
Cármen hocha la tête et détourna les talons, s’enfonçant entre les roulottes pour prévenir les autres de ce qu’il se passait afin d’éviter le trop plein de bruit qui pourrait nuire à leur accueil.Elle entendit murmurer jusqu’à ses oreilles la conversation entre un caravanier et son père alors que ces derniers faisaient un accord pour partager la clairière pour un campement. Son emplacement près d’un grand étang était idéal et les nomades commençaient sérieusement à fatiguer. Le caravanier mit un moment avant d’accepter la proposition, sans doute dans la crainte de voir sa marchandise dérobée une fois le crépuscule arrivé. Les préjugés leur valaient souvent d’être chassés mais ce dernier accepta finalement, ils se serrèrent la main d’un accord commun et les itinérants furent autoriser à planter leur campement. On fit amener les roulotes, les hommes entreprirent de faire un feu tandis que les femmes s’attelèrent au repas. Ils ignoraient es regards curieux et méfiants des escorteurs, puis s’habituèrent à leur présence en quelques heures. Lorsque la nuit noire fut installée, les senteurs épicées du plat qu’ils avaient préparé attirèrent les papilles alléchées de ces mêmes hommes et finalement le festin fut partagé.
Cármen avait passé ces instants près de l’étang pour laver ses vêtements. Avec un groupe de femmes elles s’étaient isolées, discutaient riaient tout en frottant les tissus bariolés et avaient fini par se dévêtir pour se baigner. L’eau n’était pas très chaude, mais juste le fait de pouvoir s’immerger les détendaient. Ils avaient beaucoup marché ce jour là, atteignant les bordures de Dol Amroth alors qu’ils allaient repartir ensuite pour l’ouest. Ils avaient longé les côtes depuis Minas Tirith et s’éloignaient de ces bordures après un mauvais présage de Cármen. Aucun endroit n’était plus sur ces derniers temps, les nomades s’inquiétaient aussi pour leur avenir et préféraient camper dans des lieux surs ou bien accompagnés. Ainsi dans l’eau, le sourire aux lèvres sur ces visages féminins, c’était comme si tout cela n’avait pas d’importance. Les nuits étaient propices à la bonne humeur et à la détente, déjà l’on entendait les musiques traditionnelles du désert des Harad enchanter les lieux. Depuis leur baignade, les sons des instruments résonnèrent comme un appel, elles prirent tout de même le temps de se sécher, de se rhabiller et emmenèrent les paniers de linge humides pour revenir vers le campement. Leurs robes arlequines et les bijoux cliquetant clair à leurs chevilles attirèrent l’attention des personnes festoyant qui leur sommèrent de se dépêcher avant qu’il n’y ait plus rien à manger.
D’un large sourire, en meneuse de groupe, Cármen hocha les épaules sans répondre et elles entreprirent d’étendre leur linge avant de revenir avec quelques boissons. La musique avait pris possession des lieux, gitans et escorteurs partageaient cette clairière comme des frères. Une ambiance chaleureuse et sous le partage qui ravivait tout le monde et qui fut d’autant plus joyeuse a l’arrivée des alcools. La nomade prit le temps de se prendre une assiette et prit place sur un rondin de bois près du feu. Il avait été alimenté, bien plus grand que ce qu’ils avaient l’habitude de faire a cause du nombre de personne qui s’y retrouvait autour. Elle discuta avec son père, décidant de leur futur point d’ancrage alors qu’ils avaient l’habitude de ces terres, mais le souci était de voir quel village acceptait leur présence et quel village il leur fallait mieux éviter. Le haradrim déposa un baiser sur le front de sa fille afin qu’elle ne se fasse pas de souci et la laissa un moment pour aller faire le tour du campement et s’assurer qu’il n’y avait aucun danger.
C’est à cet instant que la jeune femme croisa le regard de Destan au moment où il prit place près du feu. La jeune femme cru d’abord halluciner avant de se rendre compte qu’il s’agissait bel et bien de lui. Cármen lui sourit et n’hésita pas à se lever pour aller s’asseoir à ses côtés. Voilà quelques mois qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se croiser, mais le hasard faisait toujours bien les choses tant qu’ils étaient destinés à se cotoyer.
« Il paraît que le riz est trop épicé, j’espère que toi au moins tu as apprécié ! » Fit-elle en étouffant un rire.
Cármen se rinça les doigts dans une bassine avant de se redresser et observa le visage de son interlocuteur avec plus d’attention. Il n’avait pas changé, fort heureusement, elle était contente de voir qu’il se portait bien.
« Quelle direction prendrez-vous demain ? »
Cármen entreprit de lui servir un gobelet de vin dans un geste de bienvenue et par hospitalité.
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Mar 8 Mar 2016 - 21:51
A ray of light in darkness
La caravane s’état ébranlée depuis plusieurs jours désormais, elle avançait cahin-chaha au rythme des bêtes qui tiraient les charriots et des arrêts nécessaires aux échanges commerciaux, aux marchés, ainsi qu’à tous les éléments de la vie des itinérants. Destan avait toujours aimé cette vie de nomade, propre aux découvertes, aux rencontres et symbole de liberté, il était heureux de pouvoir prendre part à ces longs voyages et son expérience de soldat était appréciée de tous. Ils avaient ainsi avancé durant une bonne partie de la journée avant de faire halte pour la nuit dans une clairière accueillante qui ne semblait présenter aucun danger. A peine descendu de Girofle, l’ancien Capitaine de la Porte Noire s’était empressé de faire une ronde en ces lieux pour s’assurer que les éclaireurs avaient fait le bon choix en les menant ici. Ils ne tardèrent pas tous à entendre des tintements, de la musique au loin et voir se découper dans le ciel tombant des roulottes sur la route cahoteuse. Ils ne dormiraient pas seuls ce soir dans la clairière probablement. Destan s’était approché après que le maître caravanier se soit porté au-devant du chef des nomades, les regardant discuter. Il avait reconnu le meneur d’Homme pour l’avoir croisé quelque fois et savoir qu’il représentait. Destan lui faisait confiance car il le savait honnête et droit, comme beaucoup de nomades de Sud qui souffraient de la mauvaise fortune apportée par certains d’entre eux. Les préjugés que chaque peuple avait sur les autres amenaient des désagréments nombreux aux nomades, souvent chassés. Altan mit donc quelqu’un temps avant d’accepter la proposition faite par le nomade, mais un rapide coup d’œil à Destan qu’il connaissait et avait embauché en tant que garde et éclaireur plus d’une fois, depuis la jeunesse de l’enfant de Dol Amroth avait suffi à le rassurer.
Les itinérants purent donc voir leur chef échanger une poignée de main franche avec le maître caravanier et bientôt ils vaquèrent à leur occupation, montant leur campement, plaçant les roulottes, allumant un grand feu pour le repas.Certaines femmes s’étaient chargées d’aller laver leurs vêtements dans l’étang tout proche. Certains nigauds qui faisaient partis de la caravanne s’étaient bien essayé à aller juger si la lessive était bien faîte lorsqu’ils avaient remarqué que les femmes s’apprêtaient à se baigner mais quelques tirages d’oreilles finirent par les obliger à détourner le regard. Destan était parti effectuer sa ronde autour du camp, espérant ne rien repérer d’anormal et c’est ce qu’il fit, un pauvre lièvre s’enfuit entre les fourrés en le voyant arriver et ce fût bien la seule chose qui sembla bouger autour du campement. Lorsqu’on le releva pour la garde il alla faire son rapport à Altan avec lequel il s’entretint quelques temps au sujet du chemin à prendre et des inquiétudes à avoir avant de se voir soustraire à la compagnie du maître caravanier pour jouer à un jeu de pions avec une gamine de la caravane qui avait estimé qu’il ferait un très bon partenaire de jeu. N’ayant rien d’autre à faire, il la suivit sans broncher. Destan s’était accommodé de la présence des nomades et même si certains jasaient sur leurs tenues où sur d’autres éléments. Bien que réticent, les autres escorteurs qui avaient pris le quart de veille finirent par juger que les nomades ne représentaient nul danger et cette méfiante fût totalement enterrée lorsque les senteurs du dîner vinrent emplirent leurs narines au même rythme que les premières notes de musique particulière que jouait les nomades. Leurs femmes se mirent d’ailleurs rapidement à danser, dans ces tours que connaissait Destan et qui ne laissait aucun être humain peu habitué à ce genre de coutume en vie s’il y participait. Et alors que le chef des haradrims s’en allait pour s’assurer que tout allait bien et que l’ancien capitaine de la Porte Noire prenait son tour pour dîner, profitant que cette soirée lui soit offerte comme jour de repos, son regard croisa celui de Cármen, avant de lui adresser. Il prit place près du feu, souriant légèrement pour lui-même, il ignorait que la jeune femme convoyait en compagnie des bohémiens, du moins, pas en ce moment et il ne l’avait aperçue au milieu de toutes ces chevelures sombres. La demoiselle au cheveux couleurs ébène s’assis à ses côtés avant de lui mentionner les remontrances faîtes par certains des itinérants quant aux saveurs épicées du riz, laissant son rire étouffer la fin de sa phrase.
« Qui ne pourrait apprécier un tel riz après avoir été obligé de manger des écureuils pendant l’hiver ? »
Répondit-il en souriant, le ton amusé par la précédente phrase de son amie. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient vus et il était ravi de la retrouver là, dans ces circonstances si hasardeuses. Le destin réservait de belles surprises et Carmen étaient l’une d’entre elle. Elle était entrée dans sa vie au détour d’une ruelle alors qu’elle était encore bien jeune, mais déjà elle avait eût cette aura si intéressante. Il regarda Cármen se rinçer les doigts dans une bassine d’eau claire avant qu’elle ne se redresse pour mieux l’observer, le scrutant avec attention, cherchant sans doute à retrouver celui qu’il était lorsqu’ils s’étaient quittés. Il en fit de même avant qu’elle ne l’interrompt en le questionnant sur la direction de leur caravanes.
« Minas Thirith, j’ignore encore en revanche si j’irai au bout du voyage ou si je serai porté ailleurs… Et vous ? »
Cármen s’était décidée à lui offrir un gobelet de vin, laissant le liquide sombre et odorant s’écouler, lui signifiant ainsi qu’il était le bienvenue autour de leur feu et auprès d’elle. Destan accepta le verre avec gratitude, le portant devant lui trinquer, laissant sa voix douce s’élever, plantant son regard clair dans celui de la demoiselle « A la joie de te revoir, toujours aussi radieuse. » Il lui fit un clin d’œil. Carmen était une fleur voluptueuse et belle qui n’allait semble-t-il se flétrir bien avant es année mais cette aura luminescente qui irradiait d’elle ne venait non pas de ses formes ni de ses grands yeux, elle brillait d’une flamme différente de bon nombre d’être qui peuplait la Terre du Milieu. Elle avait ce mélange d’assurance et de fragilité, de pugnacité et de douceur qui la rendait attirante et mystérieuse. Cela était sans doute la raison pour laquelle l’ancien Capitaine de la Porte Noire s’était laissé tenter par ses charmes sans retenue quelques fois. .
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Dernière édition par Destan le Sam 10 Juin 2017 - 13:57, édité 1 fois
Cármen
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Sujet: Re: A ray of light in darkness Mer 9 Mar 2016 - 12:07
☙ A ray of light in darkness
feat. Destan & Cármen
En ayant trouvé Destan parmi les caravaniers, Cármen n’avait pas hésité un seul instant pour aller le voir car elle avait toujours apprécié sa compagnie et qu’il le lui rendait tout aussi bien. La jeune femme étouffa un rire à sa première réponse, elle pouvait aisément comprendre, se nourrir avec les moyens du bord n’était jamais quelque chose de très agréable. Fort heureusement les beaux jours étaient là et ils pouvaient alors en profiter. Puis il lui dévoila la direction qu’ils prendraient aux aurores ; ainsi qu’elle s’y était attendue, ils n’allaient pas dans la même direction. Après ce soir là ils ne se reverraient probablement pas avant quelques mois, peut être quelques années mais leur relation demeurerait la même, à chaque fois c’était comme s’ils s’étaient quittés que pour quelques jours.
« Dans le sens inverse, nous souhaitons nous éloigner des côtes car j’ai eu de mauvais présages. Quelque chose va se passer ici, l’océan gronde. »
Des signes qui avaient été vus, interprétés par la jeune femme qui s’en servait désormais afin de protéger les siens. Destan savait Cármen clairvoyante et non adepte du charlatanisme, certains dons lui avaient été octroyés par les dieux et même si elle ne pouvait en voir que les esquisses, lire l’avenir était souvent très utile. Les saltimbanques avaient donc pris en compte les visions de Cármen, afin d’éviter les problèmes. Les Gondoriens seraient alors amenés à affronter les épais nuages pourpres et gorgés de sang, les rives resteraient sur le déclin tel un crépuscule et elle n’y avait jusque là pas entrevu de fin. Quelque chose de plus gros se préparait et tant qu’ils n’en avaient pas les nouvelles officielles, il était plus prudent de s’en éloigner. Destan pourrait sans doute le concevoir sans la prendre pour une illuminée puisqu’elle lui dévoilait parfois quelques brides de son futur.
Destan avait accepté le vin qu’elle lui offrit, ne se retenant pas de lui avouer qu’il était content de la revoir en y apportant un petit compliment et un clin d’œil qu’elle accueilli d’un joli sourire
« Cette joie est partagée ! »
Cármen était également heureuse de le revoir, et le laissa se restaurer tranquillement tout en demeurant à ses côtés. Destan avait cette aura bienfaitrice, ce charisme et cette simplicité naturelle qui rendait leur relation courtoise tout en étant charnelle. Il était pareil à cette brise fraiche au matin après une bonne nuit de sommeil et lorsqu’ils venaient à partager la même couche, elle s’embrasait sous sa chaleur. Il n’y avait rien de malsain, ils se respectaient mutuellement tout comme ils n’avaient pas de réelle attache l’un envers l’autre. Certaines choses n’avaient pas besoin d’avoir d’explications, leur relation était un bel exemple d’instincts naturels et de réflexes et alors, il se passait ce qu’il devait se passer.
« Cette nuit les chants et les danses sont dédiées à notre protection, puissent elles t’être bénéfiques... »
Cármen ne disait pas cela par hasard, personne ne bénéficie de souhaits de protection lorsque cela n’est pas nécessaire. La jeune femme se demandait s’il le verrait au fond de ses yeux alors qu’elle avait volontairement appuyé ses dires. Destan avait eu sa place au cœur de ses visions effectivement, tout comme le fait de le croiser ce soir là était fait pour qu’elle puisse le lui dire. Elle n’était personne pour le retenir de se rendre sur les côtes mais prenait également sa part de responsabilité en lui dévoilant qu’il serait frappé par cette menace s’il s’y rendait. Elle n’y voyait pas sa mort, Cármen ne pouvait aller au-delà de la vie mais savait qu’il courrait un certain danger s’il ne prenait pas en compte ses prédilections. Cármen se leva, épousseta sa longue jupe et lui adressa quelques dernières paroles.
« Si restes dans le coin, Tu y seras mêlé de près Destan. Tu vas devoir être sur tes gardes. »
Ces paroles là étaient loin de la rendre aussi radieuse qu’il l’avait dit, mais ceci dit, elle n’aurait pas pu rester sans rien faire. D’ailleurs elle comptait contribuer aussi à sa protection et profita qu’il soit en train de manger pour rejoindre les danseurs autour du feu. Les rythmes et les mélodies s’élevèrent de plus belle pour chasser les mauvais esprits, certains nomades restes assis frappaient la cadence dans leurs mains. Cármen attrapa d’une main un pan de sa longue jupe, la soulevant doucement pour laisser apparaitre ses pieds décorés de motifs tatoués aux plantes qui trouvèrent très vite les pas sur le rythme des tambourins. Tournoyant sur elle-même, le tissu rouge aux reflets foncé et violacés d’une nuit parsemée d’étoiles de sa jupe suivait les mouvements, déferlant aussi fluidement qu’une vague sur la plage. Les couleurs changeaient de nuances à mesure que les danseuses tournaient autour du feu. De l’encens brûlait et la joie demeurait sur les visages ainsi qu’il l’avait toujours été. Les grands gestes qu’elles faisaient alors qu’elles maintenaient les pans de leurs jupes étaient calculés et ne laissaient jamais entrevoir leurs jambes, les quelques bijoux à leurs ceintures ajoutaient un peu plus de son et éloignaient ces mauvaises ondes que Cármen avait ressenties. Cette dernière était de loin la meilleure danseuse puisqu’elle pratiquait bien plus souvent et qu’elle était plus réceptive aux énergies l’entourant.
Lorsque les rythmes et les mélodies s’épuisèrent, les musiciens s’adonnèrent à une musique plus douce et plus mystérieuse, guidée par les notes de guitare. Cármen revint s’asseoir près de Destan, légèrement essoufflée. Elle prit un gobelet et bu un peu de vin après avoir remis en place ses multiples bracelets accrochés à ses poignets. La Lune avait atteint son zénith, ronde et lumineuse, elle veillait sur le camp de son aura bienfaitrice. La danse avait amené d’autres curieux du groupe à Destan qui s’était presque tous joint à eux pour manger et boire. Cármen n’aimait pas trop se mélanger aux inconnus et de toute façon elle comptait bien rester en compagnie de son ami.
« Si tu me le permets je te ferais une amulette de protection. » Fit-elle en lui servant à nouveau du vin.
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Dim 1 Mai 2016 - 10:22
A ray of light in darkness
L’éclaireur du convoi fût ravi de trouver parmi les nomades Cármen et cette joie fût d’autant plus grande lorsqu’elle était allée à sa rencontre. Après avoir ri à sa réponse concernant le repas, elle lui révéla ensuite la destination que les siens empruntait. Une fois de plus, leurs chemins empruntaient des voies différentes. Cela avait toujours été ainsi et heureusement pour l’affection qu’ils portaient l’un à l’autre, cette distance et ce jour prochain qui les verrait se réunir ne changerait en aucun cas leur amitié. Ainsi, ils se devaient profiter de cet instant présent qui les avait réunis. Elle avait néanmoins mentionné l’ombre et les nuages qui grondaient de plus en plus, ce qui les avaient obligés à quitter les côtes et il en était désappointé. Tous, même eux, pourtant nomades libres et courageux, devaient subir les caprices de ténèbres que nuls ne pouvait maîtriser. Il appuya ses dires, malheureusement.
« Je crois que tu as raison… Les nuages se noircissent. Mais tu as toujours été plus à même d’interpréter les augures que moi. »
Il ne doutait absolument pas des talents de la jeune voyageuse, il savait que ses interprétations se révélaient très, trop souvent justes et qu’elle était de ces demoiselles clairvoyantes qui ne racontaient nulles balivernes pour espérer quelques pièces de monnaies. Espérant rebondir sur quelque chose de plus joyeux, il lui révéla combien il était heureux de la revoir et elle lui fit savoir que ce sentiment était partagé. Elle était toujours aussi belle dans ses jupons colorés et lorsqu’elle s’était tue pour le laisser manger, il n’avait pu s’empêcher de la regarder. Elle était de ces âmes précieuses qui lui étaient les plus chères, les sentiments qui les liaient, bien qu’inexplicables ne s’étaient jamais défaits. Leur relation était arrivée comme une évidence à laquelle l’on ne pouvait se soustraire et ni l’un ni l’autre ne s’était dérobé. Il était des épreuves heureuses que le destin envoyait sans que l’on eût souhaiter sans écarter et il était, à chaque fois qu’il la revoyait, il remerciait les dieux de ce présent. Elle lui annonça qu’en cette soirée, les chants, les danses qui prendraient places seraient dédiés à la production sud groupe de nomades dont Carmen faisait partis, elle ajouta à cela qu’elle espérait qu’ils lui soient également favorables. Cela était fort appréciable mais n’avait rien de rassurant. Elle n’avait énoncé cela au hasard et c’était sans doute fortement lié aux mauvais présages qu’elle avait reçu. Courait-il un risque si grand pour qu’elle puisse s’inquiéter de sa santé au point de le lui faire savoir et de lier aux vœux de protection envers les siens Destan ? Sa mise en garde lui demandant de faire attention était-elle dû à quelque chose qu’elle aurait pour percevoir, qu’elle aurait pressentie ? Il chercha son regard et cru y lire une réponse appuyant dans ce sens. Destan avait beaucoup d’ennemis et les temps troublés n’aidaient pas à s’en défaire, elle le défia ainsi, par ses paroles de mise en garde de se continuer sa route, de se rendre sur les côtes. Son chemin le mènerait pour un temps à Minas Thirith mais qu’en serait-il si son devoir l’appelait autre part pour aller protéger les gens du Gondor ? Il n’avait jamais cessé d’être soldat après tout.
« Je ne compte pas partir, tu sais que ma place est ici. Mais je ferai attention, comme toujours. »
Comme pour ne point contredire ses paroles, la musiques s’éleva une fois de plus lorsqu’il eût terminé. Quelques nomades frappaient déjà dans leur main et il sut en regardant la jeune femme à ses côtés qu’elle allait bientôt se joindre à eux. Car telles étaient leurs coutumes et telles étaient leur façon de les protéger tous, son amitié avec la jeune femme lui ayant permis d’apprendre un peu plus de leur culture. Ainsi elle s’en alla danser alors qu’il terminait son repas et il suivit chacun de ses mouvements comme s’ils lui avaient été dédiés. Les moindres oscillations de ses bras, de son corps tout entier. La délicatesse avec laquelle elle venait soulever sa jupe, laissant ainsi apparaître des chevilles, des pieds décorés qui épousaient le rythme des tambourins avec une précision folle. Il ne cessa de la détailler, comme il l’avait souvent fait alors qu’elle dansait ? Elle était ensorcelante. Les tissus rouges de ses jupes volaient autour d’elle, comme s’il elle s’embrasaient, le ballet des autres danseurs renforçait cette idée de brasier luminescent qui éclairait la clairière et le foyer qui crépitait semblait bien pâle face aux sourires qu’une telle chorégraphie avait engendré. Les bijoux iridescents accrochés à leurs vêtements tintaient, bruissaient, comme s’ils prononçaient des paroles que seuls les danseurs et les musiciens pouvaient entendre. Les femmes virevoltaient dans un mélange de pudeur et d’aisance, laissant s’imprimer dans les regards et les corps de chacun des spectateurs des images, des sentiments qui pour ceux qui les admiraient pour la première fois, les laisseraient doucement rêveurs.
Puis les feux-follets qui tournoyaient au son des guitares, des cithares des tambours diminuèrent pour devenir plus mystique, plus propres aux affres de la nuit. Cármen revint alors s’asseoir près de l’ancien Capitaine de la Porte Noire, sa poitrine se soulevait encore rapidement, le souffle rendu court par la danse. Il la regarda se désaltérer après avoir remis les multiples anneaux et bracelets qui lui couvraient les poignets, comme si cela avait toujours été exactement leur place. Il ne l’avait jamais d’ailleurs connu sans et il avait l’impression qu’elle en avait un peu plus à chaque fois qu’ils se croisaient. Comme si eux seuls étaient les témoins du temps qui passait et non pas son visage immaculé. Les chants et les danses avaient amenés son lot de curieux, la Lune était déjà bien haute, demain la route serait longue pour bon nombre d’entre eux s’ils commençaient à goûter aux vins des nomades et à leurs musiques. Il hocha quelques fois-là tête à l’encontre de quelques guetteurs qui le regardaient goguenards, sans doute bien amusés de le voir en si jeune et noble compagnie mais heureusement pour lui, personne ne vint l’importuner. Il savait que Carmen n’était pas de celle qui appréciait se mêler de trop près à des inconnus et Destan était ravi de l’avoir pour seule compagnie. Alors qu’elle lui servait de nouveau du vin, elle lui annonça, qu’avec sa permission, elle souhaitait lui fabriquer une amulette de protection. Il but quelques gorgées avant de répondre, fichant son regard acier dans celui de la jeune femme, un sourire malicieux aux coins des lèvres :« Tu sais que je ne puis rien te refuser. » Il laissa son regard se perdre sur le visage de la jeune femme et reprenant une gorgée, sans doute pour se donner du courage, il continua, dissimulant du mieux qu’il le pouvait son inquiétude. On lui avait promis la mort, il espérait que ses ennemis se soient trompés. « Tu penses que je cours un si grand danger que cela ? »
« Minas Thirith, j’ignore encore en revanche si j’irai au bout du voyage ou si je serai porté ailleurs… Et vous ? »
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Dernière édition par Destan le Sam 10 Juin 2017 - 13:56, édité 1 fois
Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: A ray of light in darkness Jeu 26 Mai 2016 - 12:19
☙ A ray of light in darkness
feat. Destan & Cármen
Un fin sourire s’étira sur les lèvres carmines de la gitane lorsque Destan avoua ne rien pouvoir lui refuser. Leur relation était complexe, mais pure, bienveillante. Elle se sentait bien en sa compagnie et lorsqu’il lui déclara cela, elle ne cacha pas le fait que ça lui faisait plaisir. Il savait combien c’était important pour elle de pouvoir veiller sur son entourage surtout après avoir eu quelques images que l’on pouvait aisément percevoir comme une menace à venir. Il faisait parti de ces gens qu’elle appréciait et qu’elle ne voulait pas voir mourir sous peine de s’en vouloir toute sa vie. Ca la rassurait de le savoir désormais vigilant en apprenant ses prédilections mais cela était loin d’être suffisant. Ainsi, lorsqu’il lui demanda son avis sur le danger le concernant, elle ne pouvait pas lui répondre avec grande précision. Quoi qu’il en soit elle ferait en sorte que la mort ne serait pas une fatalité.
« La vie elle-même est un danger constant, mais avec la protection des Dieux que je t’offrirais, la mort ne pourrait arriver. »
La bohémienne étira un fin sourire alors qu’il enchainait sur la destination qu’il prenait. Minas Tirith, elle acquiesça, c’était parfaitement logique comme destination pour un cortège aussi important que le leur. Le regard de la bohémienne se perdit sur l’assemblée et les danseurs qui s’étaient levés avec de larges sourires sur leurs visages. Il s’étaient éloignés du danger qu’elle avait pressenti, désormais ils pouvaient avoir le cœur léger et serein quand à leur avenir.
« Nous souhaitons aller dans le Rohan. Où, je n’en sais rien, nous prendrons le chemin le plus clément pour les chevaux. D’ici quelques mois nous allons sans doute essayer d’aller sur les terres de l’Eriador. Nous ferons une halte à Fondcombe afin de marchander des vivres pour le reste du voyage.»
L’idée de s’approcher des elfes ravivait le cœur de Cármen qui avait toujours été curieuse d’en rencontrer et de pouvoir en apprendre un peu plus sur eux ainsi que leurs coutumes, leur manière de vivre et de voir le monde qui était sans nul doute bien différent de celui des hommes. Cármen souhaitait aussi rencontrer des nains, paraissait-ils qu’ils étaient de bons vivants qui apprécieraient sans nul doute leurs festivités du soir. Au moins ces derniers ne les considèreraient pas comme pratiquants de magie noire mais bien des va-nu-pieds en bonne et due forme qui vivaient de ce que la nature leur offrait dans le plus grand respect des choses. La gitane s’était perdue dans ses pensées durant quelques instants, elle revint à la réalité, croisant le regard de Destan et étouffa un petit rire. Elle se leva alors, lissant les pans de sa jupe afin d’enlever la poussière qui aurait pu s’y accumuler et fit un petit signe de tête à l’homme.
« Tu viens avec moi ? »
La jeune femme attendit alors qu’il se lève et quitta le cercle convivial installé autour du feu afin de l’emmener dans le labyrinthe des multiples roulottes. Les bohémiens ne traçaient jamais le même plan d’installation, tout venait selon leurs envies et il état parfois difficile de s’y retrouver. La jeune femme fini alors par retrouver la sienne après quelques instants de recherche. Elle y entra et laissa soin à Destan de refermer la porte derrière lui. Puisqu’il était déjà venu, il pourrait constater qu’il y avait eu quelques changements, elle avait ajoutés d’autres modules qu’elle avait fait elle-même et dont les pendants en pierre transparente reflétaient la lumière qui projetait des lumières sur les murs. Après avoir allumé les lampes à huile dont la forme était différentes de celles que l’on trouvait ici. Quelques bougies de plus pour davantage de clarté, elle avait invité Destan à prendre place sur un fauteuil le temps qu’elle peaufine l’amulette qu’elle avait souhaité lui offrir. Il s’agissait d’une pierre de couleur verte où il était gravé quelques runes protectrices que lui avait appris une autre voyate lorsqu’elle était jeune. C’était un travail long et fastidieux mais puisqu’elle l’avait déjà gravée il ne restait plus grand-chose à faire. Dans le doute, elle fut brûler un morceau d’un bois qui leur était sacré et aux multiples vertus lorsque l’on le laissait se consumer. Sa fumée était particulièrement épaisse et parfumée, elle entoura la pierre dans un halo puis vint ensuite entourer Destan de cette fumée protectrice contre les mauvais esprits, veillant à ne pas trop lui faire respirer la fumée et tout en prononçant quelques prières en Haradrim.
Puis elle la laissa terminer de se consumer dans un récipient en cuivre, il fallait qu’il brûle totalement pour être efficace. Destan avait déjà bénéficié de ces rites et puisqu’en recevoir de nouveau ne semblait as le déranger cela prouvait quelque part leur efficacité. Quoi qu’il en soit, elle faisait le nécessaire pour éviter à Destan de courir un danger mortel, elle l’appréciait beaucoup trop pour le laisser sans avoir fit le maximum. Puis, elle s’approche de nouveau de lui et lui enfila le talisman au cou tout en continuant ses prières. Lorsqu’elles furent toutes prononcées, la bohémienne ouvrit les yeux et lui offrit alors un joli sourire.
« Ce sera suffisant pour cette fois ! »
La bohémienne prit place non loin de lui s’asseyant sur le rebord de son lit.
« J’ai vu une menace entrer dans le Gondor sous une bannière sombre. J’ai interprété les présages, il va y avoir beaucoup de morts. Quand ? Je l’ignore mais avec cela, tu seras épargné et c’est tout ce qui m’importe. Les Dieux veilleront sur toi je te le promets. »
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Lun 6 Juin 2016 - 13:49
A ray of light in darkness
Le sourire de Carmen était si doux à voir, il illuminait chacune de leurs multiples rencontres. Parfois il regrettait qu’ils ne puissent laisser leurs routes se croiser plus souvent mais cela permettait de conserver leur amitié intacte et belle, comme au premier jour. Ils discutèrent du dîner, du bonheur de se revoir, mais aussi de ce qu’elle avait entrevu et bien qu’il essaye de la questionner d’avoir son avis sur le danger, la menace qui planait sur lui, elle ne put lui fournir de précisions. Il savait néanmoins qu’elle ferait tout pour que le pire ne lui arrive pas et elle ne manqua pas de lui faire savoir avant qu’ils ne changent de sujet pour discuter de leur point de chute. Elle sourit alors qu’il lui énonça la destination des itinérants avec lesquels ils convoyaient. Plus aucun chariot ne s’en allaient près des côtes depuis la menace représentée par les pirates étaient apparue. Là où leur voyage les portait, les bohémiens comme les itinérants ne risquaient rien, cela réchauffait le cœur de Destan de savoir que Carmen ne risquait rien, du moins, en rapport avec les écumeurs des mers, les pillards qui venaient s’en prendre à la Terre du Milieu. Il l’écouta alors qu’elle répondait à sa question, lui apprenant ainsi qu’ils espéraient se diriger vers le Rohan, ainsi, ils pourraient sans doute effectuer un bout de la route ensemble, du moins jusqu’à Minas Tirith, là où le convoi s’arrêterait, sans doute le quitterait-il avant, où ferait-il demi-tour pour regagner la bicoque de voyageur qui l’avait abrité ces dernières années. Et les bohémiens continueraient leur route vers les terres des Seigneurs des Chevaux, fileraient jusqu’à la trouée du Rohan et gagneraient l’Eriador. Là-bas, une bête avait sévi et on avait mentionnés plusieurs raids d’orcs, certains racontaient même qu’ils avaient vu des nains quitter leurs Montagnes mais rien n’était moins sûr, les ménestrels et troubadours qui voyageaient avec eux rapporteraient sûrement quelques ballades à ce propos. Foncombe. Il ne s’y était jamais rendu mais l’Argentée qui avait été chère à son cœur y était demeurée longuement, jamais il n’avait osé s’y rendre, après tout, il n’avait été qu’un soldat et la guerre, quel que soit sa forme, du moins selon l’ancien Capitaine de la Porte Noire, ne pouvait y être apportée. C’était un Havre pour tous les voyageurs, la dernière maison simple ne pouvait souffrir de la trace des Hommes, les bohémiens étaient différents, leur rapport à la nature, aux dieux et à la Terre du Milieu les délivrait de ces entraves. « Il est à espérer que Fengel, Seigneur d’Edoras et du Rohan vous fasse bon accueil, même son fils s’en est allé pour ne pas subir son joug !» annonçât-il la regardant, en riant doucement, tirant sans le vouloir Carmen de sa rêverie
Elle laissa un rire sortir de ses lèvres alors qu’elle croisait son regard. Et lorsqu’elle se leva, lissant sa jupe, laissant sur le banc l’empreinte de son ombre et les effluves de son parfum, lui demandant lui demandant s’il venait avec elle, il ne put que la suivre. Elle le fit s’égarer, tourner au milieu des roulottes aux couleurs majestueuses et vivantes, et comme à chaque fois qu’il se laissait à contempler ce dédale de maisons roulantes colorées, il se souvenait avec bonheur des jours de marché qu’il arpentait enfant dans la magnifique cité de Dol Amroth. Il était alors un jeune enfant insouciant, une mouette qui voletait de bâtisse en bâtisse, courait jusqu’au port pour saluer l’arrivée des bateaux. Tout ceci était bien loin désormais et parfois, il songeait à ce qu’aurait pu être sa vie s’il était demeuré itinérant. Mais tout ceci appartenait au passé, nul fils ne viendrait prendre soin des terres qu’il aurait pu avoir, nulle fille… Il s’arrêta dans ses réflexions à propos d’un destin qui n’était pas le sien lorsqu’ils arrivèrent devant la roulotte de Carmen. Cette dernière s’y engouffra en premier, le laissant contempler les ajustements qu’elle avait fait dans ce lieu qui lui était propre alors qu’il refermait la porte, fenêtre sur un extérieur qui n’avait rien à envier avec le paysages merveilleux et colorés qu’offraient l’intérieur de la minuscule maison de bois. Des pierres pendaient à des mobiles, réfléchissant les lumières des lampes à huiles en milliers de couleurs, comme si un paon, animal étrange des mers du Sud s’étaient trouvé là. Il avait toujours trouvé la roulotte de son amie intrigante et belle, presque tout autant qu’elle. Il prit place sur le fauteuil qu’elle lui offrait, la suivant du regard alors qu’elle s’affairait autour de lui pour terminer l’amulette, talisman protecteur qu’elle souhaitait lui offrir. La pierre arborait une couleur de feuillage, comme celui des arbres au printemps et semblait gravée, de ce qu’il pouvait en voir. Bien vite, une odeur particulière vint embaumer l’habitacle, un morceau de bois se consumait, laissant se dégager une fumée qui venait saturer l’air. Bien vite, cette fumée vint l’englober, formant un cocon protecteur autour de lui tandis que Carmen se mettait à psalmodier quelques prières, protectrices, sans aucun doute. Il lui sembla que les nuages de son esprit s’éloignaient et que son corps semblait se détendre, l’effet du bois qui brûlait sans doute ou bien la sérénité liée à sa présence dans un endroit qu’il savait sûr après un bon repas en compagnie d’une amie. Il la laissa terminer alors que l’épaisse fumée a l’odeur entêtante finissait par se dissiper. Elle le sortit de cet état de plénitude en lui signifiant que cela était suffisant. Elle prit place près de lui, s’asseyant sur le rebord de sa couche alors qu’elle lui renouvelait ses prédictions à propos d’une menace qui allait s’emparer du Gondor. Elle lui annonça que de nombreux mort viendraient souiller la terre. Elle ne pouvait lui révéler le moment exact où cela arriverait, elle était clairvoyante mais elle ne pouvait non plus percevoir l’avenir avec autant d’aisance que certains Seigneurs Elfes. Néanmoins, elle était certaine qu’il serait épargné et le talisman qu’il portait désormais à son cou s’en assurerait.« Merci. Puisse les dieux t’être aussi doux avec toi que tu l’es avec moi. » lui répondit-il, souriant doucement. Il savait de quelle menace elle parlait, les pirates, sans nul doute, remonterait-il l’Anduin jusqu’à Osgiliath ? Il l’ignorait, mais si tel était le cas, il ne pourrait les laisser faire, il se devrait d’agir. Laissant un instant le silence reprendre ses droits, il en profitant pour sonder son regard, longuement. Cela faisait longtemps qu’ils s’étaient vu, leur relation semblait inchangée, mais peut-être réservait-elle quelques surprises, et alors qu’il lui souriait de nouveau il lui demanda, contemplait la beauté de ses traits alors qu’elle demeurait sur ce lit qu’ils avaient par plusieurs nuits, partagés :
« Et qu’en est-il de toi ? »
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Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: A ray of light in darkness Dim 19 Juin 2016 - 10:11
☙ A ray of light in darkness
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Cela dérangeait Cármen de ne pas savoir avec exactitude ce qu’il allait se passer, ça la gênait souvent de parler de faits pouvant arriver sans savoir leur portée, leur impact et surtout de quelle manière cela pouvait toucher ceux qui étaient concernés par ses visions. Alors quand elle leur dévoilait cela, avec des mots flous et des propos souvent bancals, elle était gênée. Fort heureusement Destan étaient de ceux qui avaient appris à connaitre comment se déroulaient ses visions, il savait qu’il n’y en aurait pas plus à dire et que seul le temps leur montrerait de quoi il s’agissait avec exactitude. Cármen avait hâte de savoir de quoi il s’agissait dans la mesure où elle pourrait ainsi savoir si ce qu’elle faisait pour lui à ce moment là serait utile ou insuffisant. Ca l’angoissait, elle allait rester avec cette idée jusqu’aux premiers échos des événements. Quoi qu’il en soit, elle avait eu raison de les forcer à partir, tout comme ses impressions concernant Destan semblaient bien moins funestes a condition qu’il porte ce talisman. Elle sourit doucement, accueillant ses remerciements avec grand plaisir et lui répondit avec cette même assurance :
« Ils le sont, car grâce à eux je peux veiller sur mes proches, c’est tout ce qui compte à mes yeux » Fit elle avec un petit clin d’œil qu’elle lui adressait.
Ses visions n’étaient pas toujours de bonnes nouvelles, néanmoins cela lui permettait de les mettre en garde et de faire en sorte de les protéger à sa manière. Elle ignorait toujours s’il était possible de changer ce qu’elle avait pressenti, si leur vie était écrite avec une encre indélébile – Jusque là, tout ce qu’elle avait pu entrevoir s’était réalisé et puisqu’elle ne pouvait voir la mort en elle-même, c’était assez vague comme bilan. Concernant Destan elle était heureuse d’avoir pu lui venir en aide et de faire en sorte qu’il ne soit pas arraché à la Terre du Milieu. Arda a besoin d’hommes aussi bons que lui, elle le verrait comme une injustice si les dieux aussi jaloux soient ils, le reprenaient. Ainsi la jeune femme était rassurée et avait la certitude qu’elle le recroiserait en vie. Alors qu’elle s’était assise face à lui, il lui demanda comment elle allait.
La gitane s’empressa de faire un hochement de tête positif afin de lui signifier qu’elle se portait bien.
« Plus on s’éloigne de la frontière avec les Harad, mieux je me porte. Après c’est souvent la même chose, voir les villageois nous chasser m’attriste mais tant que notre communauté continue de vivre, je n’ai pas de raison d’aller mal. » Fit elle avec un fin sourire sur les lèvres.
Destan savait qu’ils étaient comme une grande famille et non pas un simple groupe de saltimbanques regroupés de façon aléatoire. Chaque membre de ce groupe se préoccupait du bien commun plus que sa propre personne. Ici il n’y avait pas lieu d’être égoïste, tout le monde devait mettre la main à la pate et depuis lors qu’elle avait rejoint leur groupe, ce mode de vie lui convenait parfaitement. D’une part parce que l’ambiance était bien plus agréable que lorsqu’elle avait été mariée trop jeune à ce marchand mais aussi par les paysages. Le désert semblait être une terre maudite, même au sein des oasis, la terre y était difficile à cultiver. Seul restaient leurs coutumes et traditions pour rendre leur village vivant, ils dépendaient beaucoup des marchands quand la nourriture venait à manquer. Ici ils avaient tout à portée de main, le moindre arbre fruitier n’était pas objet de conflit au vu du nombre qu’il y en avait. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était ces cours d’eau. En lac, en ruisselet, en fleuve ou en simple flaque, elle avait désormais du mal à imaginer sa vie sans voir ces surfaces aux facettes brillantes reflétant le soleil. Arda toute entière était désormais sa maison, son environnement seul changeait.
« Et puis je suis heureuse de te retrouver, je me suis longtemps demandé si nous allions avoir l’occasion de se revoir ! »
La gitane se leva afin d’aller chercher dans l’un de ses meubles un vieux livre de contes et légendes qu’elle lui remit entre les mains avant de reprendre place avec un large sourire sur les lèvres.
« Quelqu’un dans un village me l’a offert, j’aurais adoré pouvoir le lire mais je n’en suis pas capable, aucun de nous ne l’est ici alors il te sera de meilleur usage. »
Elle laissa Destan prendre connaissance du livre dans un court silence puis reprit la parole.
« Il est à toi, à condition que tu me dises ce qu’il raconte la prochaine fois que l’on se croisera. »
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Mar 27 Déc 2016 - 9:56
A ray of light in darkness
Destan avait depuis longtemps appris à se satisfaire des prédictions que Carmen pouvait lui apporter e bien qu’elles aient souvent été incomplètes où flous, lorsque le moment arrivait où elles devaient se réaliser, elles se trouvaient être toujours exactes. C’est pourquoi il avait accepté le talisman qu’elle lui avait fabriqué sans rechigner, il ne désirait pas mourir de suite et si cela pouvait le protéger d’un destin funeste, il ne pouvait le refuser. Il n’oublia pas de la remercier et elle sourit en lui répondant que les Dieux étaient bons avec elle, car grâce à eux, elle pouvait veiller sur ses proches et cela seulement lui importait. Destan hocha la tête, ils protégeaient tout deux les leurs, de différentes manières, mais telle était leur motivation, lui par l’épée, elle par la magie et les croyances. Ces formes de protection n’avaient rien à s’envier l’une à l’autre et se trouvaient être complémentaire selon le soldat. Combien de fois les prières de Carmen lui avait permis d’éviter le pire ? Il la questionna sur son état d’esprit, sa santé, cherchant à savoir comment elle se portait et la voyageuse ne manqua pas de répondre par l’affirmative en secouant sa tête afin de lui apprendre qu’il n’avait nul souci à se faire la concernant. Elle poursuivit, laissant sa voix se joindre à son mouvement, lui apprenant ainsi que plus le groupe auquel elle appartenait mettait de la distance entre eux et les Harads mieux elle se portait. Il était vrai que cette contrée n’était pas la plus propice a la vie tranquille et douce des nomades. Leur exil malheureusement ne trouvait pas de repos alors qu’elle lui apprenait que sa communauté était souvent chassée par les villageois des bourgades qu’ils traversaient. Destan ne comprenait pas que les habitants des contrées qu’ils avaient arpentées tant de fois puissent se montrer si peu hospitaliers et ouverts, dans d’autres temps sans doute l’auraient-ils été un peu plus, mais désormais ils se méfiaient de tous et de chacun, ils ne se faisaient aucune confiance et par ce fait, ils jouaient le rôle des Ténèbres. Là où les habitants du Gondor et des autres régions auraient dû se soutenir, œuvre de concert, ils éloignaient ceux qui leur étaient différents et se perdaient dans des craintes de trahison infondées. Destan soupira bien malgré lui de savoir que la communauté de Carmen subissait encore ce sort et il escomptait bien prier pour que cela s’arrange et s’améliore. Au moins, la gitane ne se laissait pas abattre par cela et gardait le sourire, il était vrai que la grande famille à laquelle elle appartenait continuait de vivre et poursuivait sa route. Et dans cette communauté qu’ils formaient avec Carmen, l’ancien capitaine de la Porte Noire savait que chacun d’entre eux prenait bien soin de son prochain et que l’entraide était leur maître mot. C’était sans doute pour cela que l’entente qui existait entre eux était bonne et permettait d’œuvrer convenablement et avec joie dans toutes les tâches qui leur incombait et les buts vers lesquels ils allaient., Carmen repris la parole en lui mentionnant le fait qu’elle était bien heureuse de le retrouver et qu’elle s’était longtemps questionnée sur l’occasion qu’elle aurait pu avoir de le revoir. Il était vrai qu’ils ne se croisaient que trop peu, sans doute aurait-il dû faire plus d’effort mais les gitans étaient si mobiles, si insaisissables que Destan songeaient parfois que c’était elle qui le rencontrait plutôt que le contraire. Il répondit en souriant alors qu’elle se levait déjà :
« Nous bougeons bien trop pour savoir quand est-ce que nous pourrions nous revoir et je ne peux décemment te demander de m’attendre à la chaque troisième lune à un endroit, et c’est sans doute mieux ainsi, car l’on ne sait jamais quand nous allons nous revoir, le hasard est donc bienheureux à chaque fois. »
La demoiselle s’était levée pour aller fouiller dans l’un de ses meubles un vieux livre qu’elle lui tendit avant de s’asseoir de nouveau à ses côtés, un large sourire sur les lèvres avant de lui conter comment ce livre lui était parvenu et les difficultés qu’elle avait eu à l’utiliser puisqu’elle, et aucun des siens, ne savaient lire. Il laissa sa main parcourir doucement la couverture de cuir, laissant ses doigts s’accrocher au titre de l’ouvrage avant que ses yeux ne puissent le lire. Il ignorait tout de ce livre, le titre lui était étranger mais il se ferait un plaisir de le lire, afin de pouvoir en résumer et apporter le contenu à Carmen. Il aurait aimé avoir le temps de l’instruire sur les lettres et la lecture, il aurait aimé qu’elle découvre ce que pouvait renfermer des pages et des manuscrits et qu’elle s’en imprègne. Une prochaine fois peut-être, lorsque les nuages sombres auraient disparu et que le temps qui leur est impartis leur aura permis de s’atteler à cette tâche. Il referma ses mains sur l’ouvrage avant de ficher son regard dans le sien, souriant, reconnaissant de ce cadeau qu’elle lui faisait et qui laissait entrevoir une rencontre prochaine.
« Je n’y manquerai pas et te revoir est pour moi une perspective des plus agréables, comme toujours. J’espère avoir au moins le temps de me plonger dans cet ouvrage avant notre prochaine rencontre.»
Un jour viendrait, il le savait, où leurs chemins cesseraient de courir le long de lignes parallèles pour se séparer et les laisser voguer vers des contrées bien différentes, mais pour l’instant, il profitait de chaque moment passé avec son amie, les chérissant de tout son cœur. Il ajouta néanmoins, pour espérer aiguiller leur prochaine entrevue :
« Je pense demeurer quelques temps à Minas Thirith voir si l’on a besoin de mes services là-bas, peut-être nous y croiserons-nous de nouveau si vous désirez aller en Rohan ou peut-être ailleurs, j’ai des amis à revoir. »
Il avait une amie, en particulier, à revoir, bien que chacune de leur rencontre lui laisse un trou béant dans la poitrine, il espérait ardemment depuis la dernière fois pouvoir croiser de nouveau son regard, bien que le temps qu’elle ait effectué un battement de cil , la laissant immuable et inchangée, lui s’était vu ajouter dix années de vie sur les épaules.
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Cármen
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Sujet: Re: A ray of light in darkness Jeu 5 Jan 2017 - 11:08
☙ A ray of light in darkness
feat. Destan & Cármen
Leur route ne se croisait que trop peu à son gout et encore une fois, il semblerait que ce soit la dernière avant un bon moment puisqu’ils n’allaient clairement pas dans la même direction et que les troubles à venir allaient les tenir éloignés du Gondor pendant un moment. Cármen étira un petit sourire nerveux de le savoir quand même aller par là-bas, cet homme était une vraie perle, il ne devait pas mourir. Avec les quelques amulettes qu’elle lui avait fait cela devait lui éviter le pire mais il n’était tout de même pas à l’abri de grosses blessures et elle craignait véritablement pour lui. La jeune femme ne pouvait toutefois pas le retenir ou lui demander de ne pas y aller, mais elle allait prier jour et nuit pour lui et jusqu’au jour où ils se croiseraient de nouveau. Il avait encore tant à offrir au monde, tant de choses à vivre que même lui ne devait pas en avoir le moindre doute.
Alors le livre avait été pour elle comme une assurance, une promesse qu’ils se recroiseraient et qu’il resterait en vie jusqu’à ce moment là. Elle pourrait alors lui fabriquer d’autres talismans. L’idée semblait plaire aussi à Destan et c’était tant mieux, la gitane lui rendit son sourire, doux et lumineux. Elle avait hâte que ce moment là arrive, mais combien de temps s’écoulerait il entre temps ? Une semaine ? Un mois ? des années ? Le temps seul le leur dirait, il se passerait sans doute aussi des choses dans sa vie entre ce moment là et l’autre. Alors, autant profiter de ce que la vie offre à l’instant présent, elle l’avait avec elle et ne voulait pas en perdre une seule seconde. Cármen respira doucement, venant lentement reprendre le livre des mains de Destan pour le poser sur un meuble tout près pour qu’il ne l’oublie pas au moment de partir. Cármen étira un fin sourire, appréciant toujours autant la compagnie de cet homme qui véhiculait tant de mystères sur sa vie. Puis, elle se leva et vint se pencher vers lui pour déposer ses lèvres sur sa joue. Un subtil baiser mais qui pour elle signifiait beaucoup et dont l’attachement, l’admiration qu’elle avait à son égard. Leur relation avait toujours été assez spéciale, l’un comme l’autre, ils avaient besoin de se retrouver pour partager des discussions autour du monde, de moments de douceur, tendres sans qu’il n’y ait rien de très officiel alors que les gestes venaient instinctivement. Cármen aimait se retrouver en sa compagnie parce qu’elle se sentait protégée dans sa bienveillance, elle se sentait comprise et c’était loin de ce qu’elle avait déjà connu dans les bras d’un homme à l’exception de Buchanan quand elle était plus jeune.
« Reste avec moi cette nuit » souffla t-elle à son oreille avant de lui adresser un doux sourire.
La jeune femme glissa ses mains sur la veste de Destan, l’incitant à la retirer comme si elle ne lui donnait pas le choix que de rester avec elle. La gitane lui retira sa veste avec délicatesse et se leva une nouvelle fois pour aller la poser dans un coin de la roulotte. Au dehors, les quelques festivités habituelles semblaient s’être calmées, il ne restait que les veilleurs autour du feu qui discutaient tranquillement. Cármen prit un pan de l’épais rideau pour le tirer de devant sa fenêtre afin qu’il ne reste plus qu’eux et entreprit de retourner vers Destan. Elle voulait l’avoir pour elle cette nuit, jouer avec les ambigüités et surtout bénéficier de toute la tendresse dont il savait lui faire preuve, entendre sa voix la bercer et continuer d’avoir espoir en autrui. Destan était comme une oasis en plein désert : rare, précieux, elle aimait s’y ressourcer, elle s’y sentait bien. Levant ses yeux azurés vers lui, lentement elle vint l’enlacer par-dessus les épaules et se permit de se blottir au creux de ses bras après s’être installé sur ses genoux. La gitane s’imprégna vite de son odeur rassurante, soupirant doucement au creux de son cou et se délectait de ce bonheur simple et pur qu’était le réconfort. Cármen manquait souvent d’affection, de gestes tendres et Destan lui permettait toujours de se sentir importante.
Ils avaient trouvé une entente, un besoin de se tenir compagnie tant dans l’amitié que dans l’amour. Ils étaient deux âmes sœurs qui avaient besoin l’une de l’autre un temps avant de se séparer. Alors elle restait au creux de ses bras, fermant doucement les yeux et à l’écoute des battements de son cœur.
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Sam 10 Juin 2017 - 13:51
A ray of light in darkness
Comme trop souvent, leurs routes se sépareraient à l’aube, lorsque les caravanes s’ébranleraient de nouveau et s’en irait cahoter sur les routes du Gondor et d’ailleurs. Il essaye de faire disparaître le sourire nerveux de la demoiselle qui lui faisait face en posant sa main sur la joue de son amie. Elle n’avait pas à s’en faire pour lui, il survivrait, comme il avait toujours fait. De plus les amulettes qu’elle lui avait déjà confectionné l’avaient toujours préservé, il en serait encore ainsi, il n’en doutait pas. Et puis, il avait un livre dont il devrait lui faire un résumé lors de leur prochaine rencontre, et cela semblait les ravir tout deux. Après que Cármen lui ait sourit, étirant ses lèvres avec ce sourire doux et lumineux qu’il lui connaissait si bien, elle vint lentement lui prendre le livre des mains afin de le poser sur un meuble. Elle le déposa tout près d’eux afin qu’il ne l’oublie pas au moment de partir.
Souriant toujours, la demoiselle se leva et vint se pencher vers lui, avant de déposer un baiser sur sa joue. La caresse de des lèvres de Cármen était semblable à celle d’un battement d’aile. Si la relation qu’il entretenait pouvait paraître ambigüe, les sentiments de profonde amitié qui les liaient ne l’étaient pas. Les gestes de douceurs, les paroles bienveillantes qu’ils échangeaient ne pouvaient en témoigner le contraire. Alors qu’il plantait son regard gris sur la demoiselle qui s’était approché un peu plus de lui, sa joue contre la sienne, s’autorisant ainsi un battement de cils pour mieux s’imprégner de son odeur enivrante, elle lui souffla quelques mots. Sa proposition résonna au creux de son oreille avant de venir éclore dans un sourire face à lui, tandis que Cármen le regardait. Elle lui avait soufflé son souhait qu’il demeure en sa compagnie en cette nuit de leurs belles retrouvailles, avant que leurs routes ne se séparent de nouveau pour un temps plus ou moins long.
Les mains de la voyageuse glissèrent sous sa veste, l’obligeant à s’en défaire. Il n’avait finalement d’autres choix que de rester en la compagnie de la belle gitane. Cela en réalité ne lui déplaisait guère. Au dehors, là où les hommes discutaient de leurs vies et de leurs rêves, les chants et les danses s’étaient calmés, faisant écho au calme qui régnait dans la roulotte. La demoiselle s’était levée pour déposer sa veste dans un coin de l’habitacle avant de venir tirer un lourd rideau qui les dissimuleraient des curieux et de la nuit. Comme beaucoup d’autre fois, ils se retrouveraient à l’heure où les étoiles s’illuminent sur la voûte céleste, ils s’enlaceraient sûrement, amis-amants, amis-aimants car telle était leur nature l’un pour l’autre. Elle revint d’ailleurs vers lui, douce, ses orbes azurés plantée dans la grisaille des sienne, pour passer ses bras autour de ses épaules et se blottir au creux de ses bras, si proche de son cœur. Installée ainsi sur ses genoux, elle soupira doucement au creux de son coup pendant qu’il referma ses bras sur elle, pour la blottir un peu plus encore contre lui et la protéger de de ce qui lui était arrivée et ce qui le pourrait encore.
Elle était son amie, qu’importe leurs origines et leurs destins, qu’importe si leurs routes se séparaient, elle savait que le jour où elle aurait besoin de lui, qu’il se trouvât à l’autre bout de la Terre du Milieu, il viendrait. Et alors qu’ils restaient enlacés et qu’elle fermait les yeux, il se mit à fredonner, des chansons que les voyageurs se transmettaient, des chants et des mélodies que son père ou sa mère lui avait chanté autrefois. Si les notes étaient bien différentes de ce qu’ils avaient pu entendre plus tôt dans la soirée ou ce qu’elle avait l’habitude de chanter, mais il lui offrait tout de même, la berçant doucement. Ils restèrent ainsi enlacés un moment avant qu’il s’étende vers l’arrière, pour s’allonger sur la couche de la demoiselle, la gardant toujours près de lui. Tandis qu’il la serrait toujours dans ses bras et chantonnait les dernières ballades qu’ils avaient eu la chance d’écouté, il passa sa main dans ses cheveux, laissant glisser ses doigts entre les mèches avant de caresser son visage, bien que sa peau ait pu paraître rêche, burinée par le temps et le labeur, il la laissa jouer sur la peau de la gitane avec la légèreté d’une plume. Il laissa également ses lèvres glisser contre le front de la voyageuse, la marquant ainsi, avec douceur, de l’affection qu’il lui porterait toujours.
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Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: A ray of light in darkness Mar 13 Juin 2017 - 22:10
☙ A ray of light in darkness
feat. Destan & Cármen
Et voilà, elle aurait pu mourir pour sentir les bras d’un homme la protéger de cette façon, la serrer pour la consoler si seulement elle n’était pas hantée par les doutes et par les craintes. Trop de choses s’étaient passées dans sa vie, mais elle avait de la chance que Destan ait été là pour l’écouter et la comprendre. Alors elle gardait cette étreinte comme quelque chose de sacré et pendant laquelle elle parvenait enfin à se ressourcer. Il l’emmena avec elle dans sa chute, arrachant un petit rire à la jeune femme qui très vite retrouva cette expression sereine et avec pour seul bruit de fond ces chants dont elle ne comprenait pas toujours les mots mais dont elle ne doutait pas de la beauté. La jeune femme écoutait sa douce voix fredonner cet air qu’elle ne connaissait pas avec un immense respect, restant ainsi durant de longs instants à savourer cette simple tendresse qu’ils se portaient là. Elle aimait cela, c’était là des instants privilégiés qu’elle s’accordait avec lui depuis quelques années et surtout depuis qu’elle s’était séparée de Buchanan. Carmen avait trouvé une nouvelle oasis, sans que cela ne soit véritablement de l’amour, mais juste un besoin de ressentir une présence réconfortante le temps d’un après midi, d’une nuit et cela leur convenait à tous les deux.
Au bout d’un instant, Cármen vint le provoquer un peu, glissant des baisers dans son cou pour le déconcentrer dans sa chanson tout en étouffant quelques rires amusés contre sa peau quand elle le sentait réagir. Ces moments complices qui faisaient qu’elle était en confiance avec lui très vite laissèrent place à de nouvelles facettes d’autant plus chaleureuses et qui caractérisaient leur relation. Les gestes ainsi se firent plus intimes, Cármen de base n’était pas une personne réservée quand elle partageait ce genre de choses avec un homme, alors il était d’autant plus facile pour elle de lancer les hostilités. Elle vint très vite à la rencontre de ses lèvres, glissant ses doigts sous ses vêtements afin d’effleurer sa peau frissonnante et l’aida ensuite à s’en débarrasser dans une lenteur sous tension électrisant chaque parcelle de sa peau d’un désir qu’elle ne cachait pas. La gitane se laissait alors aller avec lui à ces danses endiablées qu’étaient leurs embrassades, sous les rayons lunaires témoins d’une nuit ouverte à toute débauche et durant laquelle tous deux se consumèrent dans une passion révoltante et enflammée. C’était un véritable partage, ils n’étaient pas de simples amants cherchant à se satisfaire égoïstement, il y avait là la volonté d’apporter à l’autre ce qu’il lui manquait et ils en profitaient à l’unisson de leurs corps - On l’entendait aussi dans les plaintes étouffées que l’un comme l’autre désirait ardemment cela. Ils n’avaient alors de cesse de se réclamer, compères, jouant sur l’ambigüité et pourtant sans faire preuve de retenue dans leurs gestes.
Le temps ne semblait pas leur manquer, ils avaient pris le temps de se redécouvrir avant de s’offrir l’un à l’autre. Alors la fin tint ses promesses, quand leurs souffles enfin retrouvaient un rythme normal, Cármen se laissa encore un peu bercer par ses bras tout en le couvrant de baisers. Nus l’un contre l’autre entre les draps écarlates de soie, la jeune femme offrit un sourire à son amant et le remercia doucement de toujours être là pour elle. Elle contempla son visage éclairé par les bougies, le temps de redessiner les contours de sa mâchoire, la brune s’endormit pour de paisibles songes.
Aux premières lueurs de l’aube, les rayons du soleil se faufilaient doucement au travers des rideaux colorés de sa roulotte. Elle n’avait pas assez dormit, mais quand Destan était là, les nuits étaient toujours très écourtées. Son visage marqué par la fatigue montra des signes de réveil quand le groupe au-dehors semblait s’agiter. On entendait les conversations en haradrims puis en westron alors que les deux groupes semblaient faire quelques échanges et se faire leurs adieux. Le moment serait aussi venu pour les deux amants de se dire au revoir et cela chagrina la jeune femme. Elle leva ses yeux azurés vers le visage de l’homme afin de constater qu’il dormait encore à poings fermés. Un sourire attendrit éclaira son visage et Cármen se redressa un peu plus dans le lit pour venir presser ses lèvres contre les siennes et ainsi lui apporter le plus doux des réveils.
« Il est l’heure soldat...J’aurais aimé vous garder à mes côtés mais je crains que vos hommes soient perdus sans vous… »
Quand elle eu toute son attention, elle se bascula sur le ventre, les coudes appuyés contre la paillasse. Elle tenait sa tête entre le creux de ses mains tout en balançant ses pieds et faisait tinter les breloques à ses chevilles.
« Tu as encore un peu de temps, ils sont en train de faire des échanges. J’espère juste que tes hommes n’essayent pas d’arnaquer mes frères, ils n’ont pas la moindre valeur de l’argent. Un jour ils ont acheté une poule pour deux pièces d’or tu te rends compte ? »
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 181 ♦ RÉPUTATION : 1023 ♦ AVATAR : Iain Glen ♦ DC & co : Thorin Oakenshield & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Destan est un Homme, un simple Gondorien sans particularité aucune si ce n'est la fierté qu'il conserve, indéfectible, pour sa patrie. — ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Dol Amroth, ancienne cité elfique et port fortifié sous la gouvernance de Princes Dunédains et l'Intendance du Gondor. — ÂGE DU PERSO : Il y a quarante-trois années que Destan foule la Terre du Milieu et il les supporte plutôt bien. — RANG SOCIAL : Assez pauvre comparé à ce qu'il aurait pu être au vue du grade qui était le sien auparavant. — MÉTIER PRATIQUÉ : Il a été Capitaine des Garde de la Porte Noire avant que les orcs ne les mettent en déroute. Désormais, il offre ses services aux caravaniers qu'il escorte durant leur voyage. — ARMES DU PERSO : Destan possède une épée dont il prend grand soin et qu'il chérit, Ascalon. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : L'allégeance de Destan va à Turgon ainsi qu' Angelimir, Prince de Dol Amroth. — VOYAGE AVEC : Il voyage seul pour le moment, il a accompagné lors de son voyage de retour la dernière caravane qui était partie de la baie de Belfalas, désormais, avec la menace des Pirates, il est contraint à voyager en solitaire pour se trouver de nouvelles tâches. — AMOUREUSEMENT : Il a cessé de croire que le Grand Amour était pour le commun des mortels mais réservé à certains privilégiés.
Sujet: Re: A ray of light in darkness Jeu 27 Juil 2017 - 11:31
A ray of light in darkness
Il la serrait fort dans ses bras, une étreinte, emplie de la profonde amitié qu’il lui portait depuis déjà quelques années. Ils se voyaient peu, mais à chaque fois, les moments partagés étaient forts. Il l’amena à se coucher sur lui, en se laissant aller vers l’arrière, se laissant doucement aller sur la couche et cela fit rire Carmen. Puis la sérénité revient prendre ses droits sur le visage de la demoiselle alors que Destan se mettait à chantonner les louanges de la plus belle des Dames du Gondor. Cet instant de plénitude pris fin alors que Cármen laissait glisser ses lèvres contre son cou pour y déposer des baisers tandis qu’elle étouffait quelques rire contre sa peau. Et petit à petit la chanson se tue, les gestes étaient devenus plus intimes, les baisers les amenèrent à lier plusieurs fois leurs lèvres entre elles. Les doigts de la voyageuse glissèrent sous les vêtements de l’ancien capitaine de la Porte Noire, laissant sa peau frissonner à ce contact. Elle l’aida à se dévêtir pendant qu’il s’empressait de l’embrasser, avec des gestes lents qui ne faisait qu’augmenter le désir qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Et alors que la nuit s’étendait un peu plus au-dessus deux, ils se lièrent plusieurs fois pour ne faire qu’un, laissant le désir les consumer jusqu’à l’extase. Les laissant éreintés, à chercher le retour de leur respiration à un rythme plus lent et calme. Serrés l’un contre l’autre, il continua de la bercer doucement, comme s’ils étaient remués par de douces vaguelettes. Ils se sourirent doucement avant que le sommeil ne les gagne et qu’ils s’endorment doucement dans les draps rougeoyant. Les rayons du soleil levant s’étirèrent comme des flèches dorées au travers des tissus colorés qui barraient les fenêtre de la roulotte dans laquelle il s’était assoupis. Eclairant le blond devenu grisonnant de la couronne dorée qui servait de cheveux à Destan. Au dehors, les voyageurs et caravaniers discutaient. Mais Destan dormait encore, bercés par les sons du dehors et Carmen dû le réveiller, déposant un baiser sur ses lèvres, comme une prémices de leurs futurs adieux. Elle lui signifia qu’il était l’heure qu’il se lève, bien qu’elle aurait préféré le garder près d’elle. Mais chaque bonne chose en ces terres avait un jour une fin et c’est ainsi que se terminerait leurs retrouvailles. Cela n’était ni triste, ni injuste, leur relation avait toujours existée comme cela et ils n’y changeraient rien.
« Perdus, je ne suis pas certain que ce soit le bon terme, « bien tranquilles » conviendrait mieux je le crains. Mais puisque tu me chasses… »
Son amie avait basculé sur le ventre, ses coudes appuyés contre la couche sur laquelle ils s’étaient tous deux étendus. Elle avait posé sa tête au creux de ses mains, le menton et les joues dans les paumes tout en laissant ses pieds se balancer dans l’air ambiant, laissant les breloques qui ornaient chacune de ses chevilles diffuser leur mélodie si particulière. Elle ajouta qu’il avait encore le temps, mais l’ancien capitaine de la Porte Noire se devait de se lever pour rejoindre sa caravane, sans quoi son escapade de la nuit lui serait reprochée et il avait besoin du travail qu’on lui offrait, il ne pouvait s’attarder. Il enfila ses frusques rapidement, ajustant son pantalon de voyage et sa chemise lavée de la veille, enfilant sa chemisette de cuir usée par le temps mais qui l’avait de nombreuse fois protégée. Il sortit le morceau de papier plié de la poche de son bas, dessus, quelques dessins et leur correspondance en chiffres et pièces de monnaies. Il avait dessiné des poules, oies, canards et mêmes bovins et ovins sur ce papier afin de le transmettre. Si les itinérants et les grands voyageurs dont faisait partie Carmen ne disposaient pas tous des meilleurs moyens pour lire, certains savaient compter et c’était à eux que l’on confiait plus aisément les emplettes mais la vie loin des villes et de ses vices les amenait parfois à se faire naïvement avoir par des marchandes peu scrupuleuses. Il tendit le feuillet à Carmen alors qu’elle s’adressait à lui, espérant que ceux avec qui Destan voyageaient n’essayaient pas de se faire de l’argent sur leur dos.
« Tu n’as aucun risque à te faire avec eux, ce sont des gens honnêtes, sinon je ne convoierai pas avec eux. Ils auraient au moins pu s’offrir un cochon de lait avec deux pièces, si ce n’est une quinzaine de poules. Mais c’est bien pour cela que tu es avec eux, pour leur éviter pareilles embûches. Je t’avais préparé ceci, nombres des caravaniers avec lesquels j’ai pu travailler semblaient s’accorder sur la valeur de toutes ces choses. A tes frères de ne rien céder et de marchander comme il se doit avec cela et vous aurez économisé suffisamment pour passer l’hiver tranquillement. »
Une fois habillé, il s’approcha de son amie, déposa un baiser sur son front en guise d’aurevoir. Il était temps pour lui de prendre congés. Ils se reverraient, il en était certain, mais il n’vait aucune idée de quand ce jour viendrait alors il la serra contre lui, pour qu’elle n’oublie pas à quel point elle comptait pour lui et il l’estimait. Il ficha ensuite son regard dans le sien avant de s’adresser une dernière fois à elle.
« Puissions-nous nous revoir bientôt et que tes routes soient sûres. Tu me manqueras jusqu’à notre prochaine rencontre. »
Il l’embrassa une dernière fois avant de quitter la roulotte, sans que personne ne l’en vit ressortir et rejoignit les caravaniers avec qui ils convoyaient, laissant ses mains, placées en coupe trainer dans un tonneau rempli d’eau pour s’asperger le visage et paraître sans doute plus frais et en forme qu’il ne devait en avoir l’air après cette nuit écourtée. Courte nuit certes, mais nuit merveilleuse.