♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 6 Avr 2016 - 2:09
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Leoden était particulièrement agité après lui avoir révélé ces choses là et même face à son calme il ne parvenait à refreiner ses craintes. Si elle avait voulu s’en méfier, si elle avait eu peur de lui ou si elle pensait ne pas pouvoir gagner sa confiance elle ne serait pas restée avec lui et ne se serait pas endormie à ses côtés. Avec ces faits en plus, Cármen lui avait pourtant dit que cela ne changeait rien. Elle avait gardé sa main dans la sienne afin de lui témoigner son soutien. Il avait peur de briser ce lien entre eux tout juste créé, ce qui témoignait qu’il ne devait avoir quasiment personne dans cette situation. Qu’en était-il de sa famille ? Avait-il des amis ? Leoden devait être de ces soldats solitaires que l’on a habillés et envoyés au front pour dicter leur destin sans qu’ils n’aient le choix. Elle n’essayait pas de minimiser les faits, puisqu’elle les ressentait au travers des cicatrices et au travers des images qui lui étaient donné de voir. Il souffrait énormément et elle lui apportait tant bien que mal les soins dont il avait besoin. Cármen ne souhaitait pas être un problème en plus de ceux qu’il avait, autrement elle échouait lamentablement à sa mission. Leur relation avait quelque chose de pur, de simple et de respectueux, il n’était pas pour but qu’il se demande de quelle façon il devait agir avec elle et laisser aller ses instincts. Cármen posa ses mains sur les épaules de Leoden pour le forcer à se redresser en refusant qu’il s’enferme de nouveau après tout ce qu’il avait parcourru. D’une main elle avait saisit la mâchoire de l’homme après avoir dégagé son visage pour lui relever la tête afin qu’il la regarde dans les yeux. Malgré la pénombre, leurs deux visages étaient quelque peu éclairés par la lumière de la Lune filtrée par les fenêtres.
« Dix ans de moins donc, et combien sont à venir sans cela ? »
La gitane avait affiché un regard sérieux, encore une fois tout était question de point de vue et même avec les nuages, le soleil pouvait encore être visible. S’il ne voulait pas lui en parler maintenant, s’il ne voulait pas lui en parler plus tard, alors soit, elle n’allait certainement pas forcer la main puisqu’elle n’était pas là pour ça. Dix, ans elle pouvait comprendre que c’était long, tout comme seulement un an chez son mari avait été de trop. Les années passent, les gens changent, tout le monde change c’est un fait - et Leoden ne pouvait pas rester éternellement sur place. Il avait besoin d’être exorcisé de cette femme, Cármen se devrait de le faire et ne se décourageait pas. Elle avait croisé la route d’autres âmes torturées, Leoden faisait sans doute parti de ceux qui porteraient les stigmates à vie mais la cause valait la peine d’essayer.
« Tu ne pourras jamais oublier mais accepter que ce soit derrière c’est dans les capacités de chacun. »
La jeune femme remit en place les cheveux de Leoden qui s’étaient logées devant son visage et qui lui obstruaient la vue. Elle le trouvait beau, il n’y avait pas à discuter de cela, même avec cette carapace qu’il avait, même s’il était un homme brisé et qui avait dû en briser d’autres. A ses yeux il n’avait rien de laid que ce soit à l’extérieur ou bien à l’intérieur. Elle voyait en lui ce que d’autres ne voyaient pas et quelque part, se sentait touchée qu’il l’ait lui-même confirmé. Il l’attirait parce que leurs discussions étaient réelles, elles exploraient des recoins de leur personnalité qui rendait ce lien unique entre eux, c’était très enrichissant mais aussi de cette manière, cette personne marque à vie votre esprit. Ainsi la gitane s’autorisa à déposer un doux baiser sur sa joue, non loin de ses lèvres puis recula de quelques centimètres seulement de sorte qu’il ait son visage en face du sien afin qu’il puisse déceler la sincérité au fond de ses yeux.
« Si un jour tu veux m’en parler je serais là, si tu ne veux pas, je serais là aussi. Ne me considère pas comme un problème, et laisse toi aller. »
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 6 Avr 2016 - 10:20
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Combien d'années à venir sans cela ? A vrai dire, il n'avait pas pris le temps d'y penser de cette façon là. Il avait vingt sept ans, n'avait recouvré sa liberté que depuis deux. Il lui restait peut-être cinq, peut-être vingt ou même trente ans à vivre, qui sait. Sans vraiment comprendre pourquoi, il avait le sentiment qu'il ne vivrait cependant pas aussi longtemps qu'il pourrait le vouloir. S'il était aux côtés de Cármen, il sentait qu'il pourrait facilement repousser ses limites, mais dans le cas contraire, il se sentirait terriblement seul. Le rare contact humain qu'il pouvait entretenir constituait à recevoir des missions ou leur payement de par ses clients, rien de plus. En dehors de ça, il n'avait personne. La faute à qui ? Il avait lui même poignardé son meilleur ami, et n'était pas retourné voir son père. Comment avouer une chose pareille à la gitane ? Il ne pouvait pas le faire pour le moment, parce que même si elle avait juré qu'elle ne le jugerait pas, la peur pouvait facilement prendre le dessus. Et il voulait juste qu'elle se sente bien à ses côtés.
Encore une fois, la jeune femme savait trouver les bons mots pour dire ce qui devait être dit. Elle avait cette idée qu'il fallait aller de l'avant, avancer malgré ce que le monde a pu faire de vous et prendre votre courage pour décider d'être celui que vous avez envie d'être. Leoden pouvait tout à fait saisir ce qu'elle signifiait par là, mais il savait également que les paroles étaient plus facile à prononcer qu'à exécuter. Accepter son passé était probablement dans ses cordes, comme elle le disait, mais il lui faudrait du temps, beaucoup de temps. On ne peut pas se résigner à la perte de dix années de sa vie en seulement le peu de temps qu'il avait eu pour y cogiter.
D'une main douce, Cármen avait remis en place quelques mèches indomptées de Leoden. Cela le fit sourire intérieurement, lui qui, petit, avait l'habitude qu'on essaye de coiffer sa crinière sans succès, d'autant que le petit garçon agité qu'il était s'amusait beaucoup de ne pas se laisser faire. Puis elle déposa un baiser sur sa joue, qui irradiait tout son corps d'un frisson inexplicable tant il était proche de ses lèvres. Le visage de la gitane était toujours très proche du sien, et elle avait planté ses yeux dans les pupilles de l'homme. Elle était vraiment très belle, une femme magnifique dans son enveloppe charnelle aussi bien qu'à l'intérieur, une créature rare comme on en croise peu. Leoden en était maintenant certain ; ils étaient faits pour se rencontrer. Parfois, il y a des évidences qui sautent aux yeux, et c'était comme si leur rencontre faisait dorénavant partie de celles là.
Lui aussi attrapa le visage de Cármen entre ses mains, alors qu'elle murmurait quelques mots. Pendant un instant, il détailla son visage avant de répondre, émerveillé d'avoir croisé le chemin d'une femme aussi extraordinaire. Au delà de tout ce que son corps pouvait avoir d'attirant, il sentait avec Cármen une connexion très particulière qui unissait leurs âmes comme jamais il n'avait pu penser être lié à quelqu'un. Il ne savait pas si elle aussi pouvait sentir ce lien nouveau, et il n'était pas certain de bien le comprendre, mais il était prêt à beaucoup de choses pour le préserver.
« Merci.. Merci pour tout, Cármen.. » laissa-t-il échapper dans un chuchotement. Il passa doucement un pouce sur les lèvres de la gitane pour en lisser tendrement le contour. Tout comme le reste de son corps, elles étaient parfaitement dessinées, du contour net de sa bouche au grain de peau parfaitement lisse de son visage. Un instant, Leoden songea au fait qu'elle n'avait pas précisé si elle avait quelqu'un dans sa vie, actuellement. Si son cœur avait été volé par quelque homme qui en serait méritant. Il songea qu'il préférerait que ce ne soit pas le cas, parce que cet homme devrait tôt ou tard récupérer sa femme, et il ne voulait pas être séparé de Cármen. Cela n'impliquait rien de plus que la relation qu'il avait avec la gitane, rien de plus intime que ce qu'ils avaient pu faire jusqu'à présent, car il doutait fort que si elle voulait bien l'aider, elle serait pour autant capable de l’aimer. Cármen avait un grand cœur, il en était certain. Mais Leoden ne comprenait pas comment, en sachant ce qu'il avait pu faire, quiconque pourrait l'aimer. Simplement l'aider, c'était différent.
Leurs visages n'étaient toujours qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, et il pouvait sentir le souffle chaud de la gitane caresser sa peau. Il ferma les yeux, comme pour profiter un peu plus de cet instant, alors que dans sa poitrine, son cœur menaçait de rater un battement.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 6 Avr 2016 - 15:05
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Visiblement, Cármen avait de nouveau fourni matière à réfléchir à Leoden, ce qui calma les quelques angoisses sous-jacentes. Elle fut rassurée de voir qu’il se maitrisait encore. Il y avait encore du chemin, tout ne pourrait pas disparaitre si vite mais il était en bonne voie et ‘était très encourageant. Il progressait même peut être bien plus vite qu’il n’en avait conscience. Le but de Cármen n’était pas non plus de précipiter les choses, elle prenait son temps, se calant sur le rythme de Leoden. Quitte à ce que cela dure plusieurs semaines, elle n’était certainement pas pressée par le temps.
La proximité éveilla de nouveau un sentiment de confort et de bien être qui monta d’un autre niveau tandis qu’il avait pris à son tour son visage entre ses mains. Quelque chose s’installa entre eux, elle se senti attirée vers lui bien qu’il ne la tirait pas. Il sentait aussi sans doute cette connexion, ce qui faisait que dès ce moment là leur relation pourrait à tout moment prendre un nouveau tournant s’ils s’en donnaient l’autorisation. Leoden la remercia gentiment et d’une manière si sincère qu’elle en fut touchée. Elle ne s’était pas attendue à recevoir des remerciements, il ne fallait pas inverser les rôles puisqu’il avait fait en sorte que sa vie soit épargnée. C’était elle, qui lui était redevable et non le contraire. Néanmoins, elle ne lui fit pas la remarque, bien trop troublée par ce contact visuel et respiratoire.
Il glissa son pouce sur ses lèvres, dévoilant une envie bien plus que tentatrice chez elle maintenant qu’ils étaient si proches. La gitane se mordit les lèvres, observant celles de Leoden avec un regard attisé. Elle ressentait cette tension caractéristique, sur la faille que l’on ressent dans ces moments ambigus. Elle ignorait ce que ses désirs soudains signifiaient, à vrai dire elle avait toujours été plus charnelle que sentimentale. Cármen n’avait jamais été hôte d’entités sentimentales, elle était de ces créatures qui charmaient les hommes d’un regard et qui ne pensaient pas à ce que cela pouvait engendrer, vivant l’instant présent. L’amour pour elle, était une chose dont elle ne parvenait à en saisir les contours en se basant sur de nombreux échecs et parce qu’elle n’avait pas été éduquée pour aimer en ayant été mariée très tôt. Séduire et se faire désirer étaient des choses qui la mettaient bien plus en émoi que tout autre chose depuis lors, le reste n’avait pas lieu d’avoir de définition.
S’il souhaitait jouer sur ce terrain là, il découvrirait alors d’autres facettes de sa personnalité. Était-il prêt à voir ce genre de choses ? La gitane ne craignait que cela finisse par détruire tout ce qu’elle faisait pour l’aider si elle allait trop loin. Il ferma les yeux, se délectant de ce moment où les respirations à l’unisson les liaient dans un moment particulier. La gitane fit de même, se concentrant sur sa respiration, ses ressentis alors qu’elle sentait cette énergie circuler dans tout son corps. Elle respira doucement avant de dévier légèrement la tête pour poser ses lèvres au coin des siennes. Cármen les glissa ensuite dans le cou de Leoden en se redressant sur ses genoux. Du bout de ses lèvres, elle effleurait simplement sa peau, un trajet en ligne droite jusqu’à arriver à son épaule. Là elle baptisa sa peau d’un fin baiser et redressa le visage. Elle s’était considérablement rapprochée de lui, jouant sur les sensations, y allant en tâtonnant alors qu’elle se demandait s’il serait enclin à partager autre chose avec elle tout en gardant ce même respect. La gitane glissa l’une de ses mains entre les mèches de la nuque de Leoden et de l’autre l’incitait à passer ses mains à sa taille pour qu’elle se retrouve finalement collée à lui dans une douce étreinte. La gitane enfoui son visage dans le cou de l’homme, passant sur des gestes bien plus ambigus que tout ce qu’elle avait pu lui faire tout en restant dans le respect et la découverte. Elle entendait son cœur battre, son rythme respiratoire, elle l’écoutait avec attention comme on écoute un joli son. C’était agréable, ce qu’il se passait ou ce qu’il pouvait potentiellement se passer ; n’était pas important, le tout était que tous les deux puissent se donner mutuellement ce bien être. Cármen sentait sa peau sensibilisée, tel un courant électrique passant l’échine et qui l’incitait pourtant à se montrer plus audacieuse. Elle s’était retenue, mais arriverait à un moment où elle aurait envie de jouer un peu et lui mettre ses charmes à l’épreuve, elle voulait attendre encore un tout petit peu.
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 6 Avr 2016 - 18:59
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Cármen avait déposé un baiser juste au coin de ses lèvres, qui avait éveillé en lui des frissons incroyables. Il avait senti tout son corps se tendre sous les lèvres de la jeune femme, vibrer dans le courant électrique que ce geste venait de lui décharger. Il s'apprêtait à lui rendre le baiser, tendrement, mais la gitane poursuivait un chemin invisible jusqu'à son épaule, baignant ce tracé du toucher de ses lèvres carminées. La sensation était divine, inexplicable ; Leoden n'avait jamais vécu cela par le passé, c'était totalement différent de tout ce qu'il avait pu faire. Il sentait ici une relation emprunte de respect mutuel et de bienveillance, dans laquelle il pourrait peut-être enfin s'épanouir. Il ne savait pas si la gitane agissait ainsi simplement pour le tester, ou si elle voulait aller un peu plus loin avec lui. Dans le doute, il ne bougeait pas sous son délicieux contact. Sa respiration était calme et profonde, il tentait de profiter de chaque instant où Cármen effleurait sa peau.
Leoden sentit la main de Cármen venir se poser sur sa nuque, alors qu'elle plaçait les siennes sur sa taille. Sous ses paumes, l'homme pouvait sentir, au travers de la matière fine de la tunique, les formes féminines de la femme qu'il avait entre les bras. Ses poings se refermaient sur le tissu fluide au niveau de ses hanches, remontant un peu la robe, qui découvrait les jambes parfaites de la gitane alors qu'elle se collait tout contre lui. Sa peau hâlée était d'une douceur incroyable. Dans leur étreinte, Leoden sentait les mains de Cármen se balader sur son corps, audacieuses dans le chemin qu'elles choisissaient. Comme si elle le cherchait, le provoquait pour qu'il réagisse à son tour.
Attrapant le visage de la jeune femme entre ses mains, il lui vola un baiser avant de descendre ses lèvres le long de son cou pour aller embrasser le haut de son décolleté, encore dissimulé sous les plis du tissu. A chaque fois qu'il posait à nouveau ses lèvres sur la gitane, c'était comme si tout son corps lui criait qu'il en voulait davantage, toujours davantage. Il avait cette euphorie grandissante dans la tête, comme s'il s'enivrait du parfum délicieux de la femme qui créait son désir. Un désir qu'il n'était pas capable d'identifier, une sensation toute nouvelle pour lui, envahissait son corps dans les moindres petits recoins. Il se sentait vulnérable, mais pas parce qu'il était désarmé ; plus comme s'il était totalement à la merci de la jeune femme. Tous ses sens étaient en alerte, complètement réceptifs aux gestes de Cármen, sous lesquels son cœur s'emballait sans qu'il ne le contrôle.
Leoden était assis sur le lit de la roulotte, la gitane sur les genoux. Il laissa lentement ses mains redescendre le long du corps de la femme, effleurant discrètement sa poitrine au passage. Il essayait de mémoriser chaque forme sous son toucher, d'être doux et attentif sans brusquer la danseuse, puisqu'il n'était pas certain de ses intentions, alors qu'il pourrait plus facilement la cerner s'il savait ce qu'elle pensait à ce moment précis. Ses mains à lui se faisaient aussi légèrement audacieuses dans leurs caresses ; suivant toujours leur trajectoire, elles frôlaient la peau délicate de Cármen pour venir tendrement finir leur course sur ses reins.
La proximité physique que leurs gestes mutuels induisait ne faisait que renforcer l’ambiguïté qui s'était manifestement installée entre eux. Comme si ce lien qu'ils avaient n'était plus que spirituel, mais avait également une part à prendre dans leur plaisir charnel. Leoden aurait aimé s'enquérir de l'avis de la jeune femme quant à ce qu'elle était en train de faire, mais il ne voulait pas briser cette étreinte sensuelle à laquelle ils se livraient tous deux. Il ne savait pas où cela allait les mener, mais à cet instant précis, il était à la limite de s'abandonner à la gitane. De se donner à elle et qu'elle se donne à lui.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 6 Avr 2016 - 20:40
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Les picotements parcourant son corps n’avaient de cesse que de monter en intensité à mesure que leur échange prenait un tout autre tournant. Sous les lèvres la peau de Leoden vibrait, sensibilisée par le moindre contact à sa peau. Il avait tout autant d’effets sur elle, alors qu’il se faisait moins timide et s’autorisa à laisser courir ses mains sur son corps, redessinant ses courbes féminines au travers de sa tunique. La déchirure se fit lorsqu’il n’y avait plus de raison de résister, incandescente et qui introduisit le reste. C’est donc dans un baiser sauvage que lui vola Leoden que tout commença. Scellant ses lèvres au siennes, il ne resta que très peu accroché à celles-ci car ses lèvres allèrent tracer son chemin dans son cou, terminant sa course à la naissance de sa poitrine de la gitane. Cármen lâcha une plainte lascive sans qu’elle n’ait pu la refreiner, se délectant de l’ondée électrique parcourant l’entièreté de son corps qui témoignait qu’ils avaient été trop loin et que s’arrêter en si bon chemin serait réellement dommage. Ses mains sur elle étaient d’une douceur incomparable, il pouvait sans doute la sentir quelque peu tressaillir dans les zones chatouilleuses et sensibles à ce genre d’effleurement. Cármen laissa sa tête retomber en arrière, livrant sans revers la peau de son décolleté parcoure à sa guise de baisers enflammés.
Il y avait encore un contraste avec leurs gestes calculés, retenus, encore sur la découverte de l’autre tandis que demeurait une incertitude quand à la suite. Cármen aimait ce suspens, cette adrénaline qui montait peu à peu, cette attente où rien n’était clair et que seuls les instincts parlaient et que les muscles se crispaient sous la tension. Il n’y avait pas de formalités, pas de coutumes, pas de mots, juste des envies qui leur filaient entre les doigts. L’un voulant faire plaisir à l’autre, il y avait bien plus de respect dans cet échange que pour certains jeunes mariés où les femmes étaient retournées et usées jusqu’à épuisement. La gitane n’avait rien dit et pourtant il suffisait qu’il la sente brûler dans ses mains pour savoir de quoi elle avait envie et qu’elle se sentait transportée et envahie de cette chaleur appelant à l’aboutissement. Elle redressa la tête, observant Leoden encore peu sûr de ce qu’il se passait et qui s’exprimait pourtant librement sur elle. Elle le regardait changer entre ses bras, il n’était pas la personne brisée et cruelle qu’il lui avait décrit plutôt, elle avait là un homme d’un charme à couper le souffle et qui savait très bien s’y prendre avec les femmes. Elle se demandait tout de même ce qu’il ressentait, s’il avait déjà eu un contact dans le respect mutuel et où l’on se sent en vie, où l’on apprend à prendre confiance en soi et à prendre conscience de ses ressentis.
Cármen prit doucement les mains de Leoden des siennes sans perdre ce contact visuel qui se fit plus malicieux. Elle l’incita à glisser ses mains sur le haut de ses genoux et les remonter lentement le long de ses cuisses. Le tissu de sa tunique épurée glissa, glissa doucement sur sa peau dorée, remontant peu à peu sur ses hanches et dévoilait son corps. Le vêtement bientôt ne serait plus qu’une barrière de passée, Cármen attrapa les pans de se dernier pour le retirer par le haut. D’un geste automatique de la main elle dégagea son visage de quelques mèches venues insolemment lui obstruer la vue. Elle se livrait totalement à lui ainsi, aucune marche arrière ne serait faite, ils avançaient ensemble.
La gitane déposa à son tour ses lèvres sur celles de Leoden, jouant sur ces dernières dans un langoureux baiser qu’elle lui offrit sans la moindre hésitation. Ses mains passant par-dessus ses épaules allèrent se perdre dans le dos de son amant, usant du bout de ses ongles, passant sur ses cicatrices et terminaisons nerveuses le long de son échine afin de descendre le plus bas possible. Sans perdre le lien de leurs bouches s’adonnant à une danse sensuelle, elle les remonta dans des effleurements d’une infinie douceur. Lorsqu’elle n’eut plus de souffle, elle alla se loger sous son oreille, mordillant la peau. Elle le dévorait avec une faim non dissimulée tout en gardant cette tendresse caractéristique de leur relation.
Sujet: Re: The pebble in the pond Jeu 7 Avr 2016 - 18:52
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Caressant délicatement les jambes de la gitane alors qu'elle guidait ses mains, Leoden se laissait aller aux sensations qui envahissaient son corps. Il bouillonnait sous l'intensité du contact de la peau brûlante de Cármen, sur laquelle il promenait le bout de ses doigts dans un geste emprunt de respect. Dans un regard timide et qu'il ne voulait pas imposteur, il découvrit le corps magnifique que la jeune femme exposait sans pudeur devant lui. Elle réajusta quelques mèches folles de sa crinière noire, qui lui donnait un petit air sauvage qui plaisait beaucoup à Leoden.
Puis elle se pencha vers lui pour l'embrasser sans retenue, avec une intensité qu'il n'avait jamais connue. A cet instant, il n'y avait plus qu'elle. Plus qu'eux. Un peu comme la première fois qu'il l'avait vue danser, il se sentait isolé du reste du monde par sa présence. Il était simplement dans ses bras, sans barrières, sans préjugés. Il mordilla tendrement la lèvre inférieure de la gitane alors qu'elle passait lascivement ses mains sur sa peau électrisée. Il frissonnait toujours plus sous ce contact qui volait ses respirations mais dans lequel il trouvait une exaltation invraisemblable.
Dans son cou, la gitane laissait aller sa bouche pour parcourir sa peau réceptive, qui lui échappa un soupir de plaisir. Leoden sentait la tension monter entre eux, un peu plus forte, un peu plus intense à chaque instant, comme un désir qu'il fallait assouvir mais qui se ranimerait probablement aussitôt. Dehors, les secondes continuaient de s’égrener impitoyablement, mais dans la roulotte, le temps s'était arrêté, il n'avait plus de cours. A son tour, l'homme laissa ses mains errer sur le corps de la jeune femme, toujours dans un contact délicat et tendre ; il suivait ses courbes féminines du bout des doigts, dessinant des motifs incompréhensibles sur ce corps dévoilé. Il se perdit à ébaucher les contours de sa poitrine, et s'empressa de faire grimper ses mains dans la nuque de la jeune femme, pour laisser l'endroit libre pour ses lèvres. Il déposa un premier baiser sur la clavicule de Cármen, laissant filer ses lèvres sur son corps qu'il sentait tressaillir. Il descendit lentement, avec une douceur incroyable, pour border à nouveau les contours arrondis de sa poitrine et y déposer tendrement ses lèvres. Cette étreinte était exquise, les perdant tous les deux dans un plaisir charnel qu'ils ne se refusaient pas.
Leoden laissa ses mains descendre sur le corps de la jeune femme, se placer sous ses fesses pour la soulever contre lui, ne laissant alors pratiquement pas d'espace entre eux tandis qu'il allait dérober un nouveau baiser aux lèvres de Cármen. Il se laissa tomber en arrière, attirant la gitane à lui pour ne pas briser leur contact. D'un geste maladroit, il tenta d'enlever les vêtements qu'il portait encore, mais ses mains étaient bien plus enclines à se perdre dans la crinière de la bohémienne. Il se sentait totalement transcendé par la présence de Cármen, qui occupait les moindres recoins de son esprit complètement aux aguets. A ce moment, Leoden comprit que ce n'était pas seulement un acte physique, mais une rencontre de l'âme qui se produisait entre eux.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Jeu 7 Avr 2016 - 20:49
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Tout s’accélérait et pourtant les gestes échangés demeuraient progressifs. Tous deux prenaient le temps de se découvrir alors que leurs corps se rencontraient. Prenant connaissance de l’autre ainsi, Cármen se laissait aller, se délectant de ses baisers sur sa peau. Ces derniers lui arrachaient des spasmes alors qu’ils se firent plus intimes lorsqu’il alla à la rencontre de sa poitrine. C’était agréable de laisser parler ses envies, de laisser leurs âmes s’exprimer. Bien des hommes allaient au vif du sujet, ne prenant pas le temps de découvrir ce que leur peau pouvait offrir des sensations en allant directement au vif du sujet pour se soulager. Cármen avait de la chance que Leoden ne soit pas l’un d’entre eux et pourtant sa personnalité détachée aurait pu laisser penser que c’était le cas. Elle lui découvrait une sensibilité dont on n’aurait pas le moindre doute et cela le rendait d’autant plus attirant qu’il ne l’était. La gitane passa ses mains sur les contours de sa carrure au moment où il l’approcha encore contre lui. Leurs respirations incontrôlées bientôt étaient leur seul fond sonore. Ils tombèrent ensemble, Cármen demeura au-dessus et profita de cette proximité pour l’embrasser de nouveau. Ainsi logée contre lui, leurs corps ondulaient sous les tensions grandissantes.
Cármen laissa échapper un petit rire alors qu’il tentait de retirer ses propres vêtements. D’un regard doux accompagné d’un dernier baiser sur ses lèvres, elle se proposa de le faire à sa place. Elle ne le lâcha pas du regard puis descendit lentement sur son cou, semant des baisers à son passage. Elle sentait sa peau tressaillir, au contact, embrassant son torse, puis au niveau du plexus, et s’attarda sur son ventre là où étaient sous jacent des nerfs qui provoquaient certains spasmes. De ses doigts aimants elle redessinait les contours de ses muscles, attentive à ses réactions. Elle monta en intensité dans ses échanges, sentant la chaleur de leurs corps ne former qu’un dans cette instant où leurs âmes fusionnaient entre elles et se mit alors à mordiller doucement sa peau tout en continuant son chemin. Lorsque son menton rencontre le pantalon de Leoden, la gitane glissa ses doigts jusque sur les cordelettes qui le maintenait sur ses hanches, elle le dénoua, lentement, continuant de baptiser sa peau de baisers de temps à autres et fit glisser le vêtement sur ses jambes jusqu’à le faire tomber au sol.
Désormais dans le plus simple appareil, tout deux libres de mouvements, leurs âmes et leurs corps pouvaient se lier dans une étreinte tendre qui rendrait ce moment entre eux unique et inoubliable. Cármen posa ses mains sur le bas du ventre de Leoden, descendit lentement sur l’objet de ses désirs. Elle admira son corps parcouru de nouvelles sensations puis dans des gestes massant, elle remonta ses mains vers son torse, diffusant la chaleur et l’énergie concentrée là dans tout son corps afin qu’il puisse se sentir entièrement transporté. Même dans ces moments là, Cármen était sensible à ce genre de chose, elle ressentait une grande différence et chaque parcelle de son corps devenait un lieu à chérir, l’acte en lui-même n’étant pas un aboutissement en soi du bien être ressenti. Elle s’allongea sur lui, scellant leurs lèvres dans un énième baiser qui alliait la sensualité de cet instant à une fougue soudaine. Installant ses jambes de part et d’autre de son corps, elle prit ainsi l’initiative de les lier et se redressa progressivement. Cármen ferma les yeux, respirant doucement afin de conserver un certain contrôle. Puis, elle entama lentement de langoureux mouvements de bassin, des va et vient qui imprimèrent des décharges électriques dans tout son corps. La gitane ressenti alors l’afflux de chaleur remonter en elle, sa poitrine se soulevait dans un rythme plus saccadé, trahissant l’intensité de ces derniers alors qu’elle laissait échapper quelques lascifs soupirs.
Sujet: Re: The pebble in the pond Jeu 7 Avr 2016 - 22:01
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
La gitane descendait pour aider Leoden à se débarrasser de ses vêtements, soutenant toujours son regard sans jamais le lâcher. L'homme laissa échapper un long soupir silencieux, il tentait de calmer sa respiration et son cœur qui saccadait tout son corps. Il prit son visage entre ses mains, la tête reposant sur le lit, pour mieux se concentrer sur ce qu'il ressentait des gestes de Cármen. Elle semblait prendre du bon temps avec lui, attentive à ses réactions et douce dans ses gestes. A ce moment-là, il ne s'imaginait plus qu'elle aie pu le faire avec quelqu'un d'autre avant lui ou juste pour s'amuser. Il ne pensait même plus à tout ce qui l'avait tourmenté depuis son arrivée dans le campement.
Leoden sentit le linge qu'il portait glisser sur ses jambes, et les mains de Cármen toujours plus présentes sur son corps, qu'elles parcouraient sans gêne. C'était une drôle de sensation, à la fois parfaite et étrange, curieuse et inconnue ; il n'avait jamais échangé un désir mutuel avec une femme, dans une étreinte à laquelle il aspirait de son plein gré. C'était incroyable d'enfin libérer ce nid de sensations qui avait bouillonné en lui depuis qu'il avait croisé le regard de la jeune femme alors qu'elle dansait. Il n'arrivait pas encore à mettre le doigt sur ce qu'il ressentait précisément, mais il se sentait bien, merveilleusement bien, dans les bras nus de Cármen.
La gitane vint se placer d'elle même au dessus de l'homme, entamant le partage charnel qu'ils avaient ardemment désiré. Leoden plaça tendrement ses mains sur les hanches de la jeune femme, suivant les ondulations de son bassin dans la même rythme. Il ferma lui aussi les yeux, en tentant de retenir des soupirs qui lui échappaient. Il ne pouvait pas dissimuler ses sensations au corps de Cármen, qui les avait liés dans cette étreinte sauvage. Ils étaient deux êtres qui n'en faisaient à présent plus qu'un.
Les plaintes délicieusement indécentes de la jeune femme trahissaient les émotions qui s'emparaient d'elle. L'homme pouvait les partager dans toute leur splendeur, lui qui désormais se tenait en proie aux mêmes émois fougueux. Il n'avait jamais pensé qu'il pourrait partager un tel instant avec une femme, et pourtant en dépit de tout il était là, avec elle. Toute cette scène avait quelque chose d’irréel, mais leurs soupirs à l'unisson lui donnait toute la dimension dont elle avait besoin pour exister.
Leoden attrapa la jeune femme dans ses bras, la tirant vers lui sans arrêter ses mouvements, pour pouvoir la déposer comme une fleur sur le lit. Au dessus d'elle, il l'aida à retirer les cheveux noirs qui lui barraient le visage, avant de venir cueillir un autre baiser du bout des lèvres. Elles avaient ce merveilleux goût indescriptible dont on raffole. Il enfouit sa tête dans le cou de la gitane, n'arrêtant pas ses va et vient, tandis que d'autres soupirs qu'il ne pouvait refréner se firent entendre, portant un son enchanteur aux oreilles de Cármen. Les mains de l'homme se crispaient sur les draps du lit au fur et à mesure que ses mouvements de bassin se faisaient plus rythmés et sauvages. Il était l'hôte d'une multitude de sensations qu'il découvrait à peine, mais qui envahissaient avec envie la moindre petite parcelle de son corps, comme si elles s'infusaient dans son sang. Il faisait chaud, leurs corps brûlants entremêlés dans une sorte de danse à la saveur exotique. Leoden voulait prolonger ce moment autant qu'il le pouvait, parce qu'il lui apparu qu'il pourrait être le seul qu'ils auraient jamais.
Dans la lueur du soleil en train de poindre, dans les rayons subtils qui s’insinuaient au travers de rideaux tirés, Leoden et Cármen se laissaient aux impeccables moments de plaisir dont ils étaient artistes.
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: The pebble in the pond Jeu 7 Avr 2016 - 23:00
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Les ondulations dansantes des hanches de la gitane se faisaient tendres et sensuelles, empreintes de gestes habitués. Cármen aimait particulièrement guider, elle se sentait puissante, telle une reine ou une déesse et c’était pour elle un véritable plaisir de voir le visage de son amant se crisper sous le plaisir qu’elle lui offrait. La jeune femme n’avait pas prédit que les choses tourneraient de cette manière, mais si elle pouvait lui faire découvrir d’autres facette des relations basées sur le respect et le bien commun, sans doute cela le motiverait il à repenser ses priorités et sa manière de voir les choses. Quoi qu’il en soit, entre eux tout avait bien vite évoluée sans que l’un ne se sente forcé, ce qui était plutôt rare. Elle avait entre ses bras une véritable perle qui n’avait pas conscience de l’être et qui elle l’espérait, s’épanouirait. En attendant elle était attentive à ses ressentis, souhaitant lui faire plaisir et lui apporter cette douceur dont il avait manqué.
Leoden prit les choses en main, l’attirant contre lui alors que leurs corps s’appelaient encore et encore. Cármen se laissa glisser sur le côté puis Leoden la domina de sa carrure musclée. Les sensations furent différentes puisque c’était Leoden qui menait la danse, imposant rythme qui se fit bien plus fougueux, lui arrachant des gémissements à la gorge. Elle en vint à se retrouvée essoufflée, Leoden était bon amant à n’en pas douter, il parvenait à trouver le juste milieu entre le respect, le côté plus sensuel et désormais dévoilait des facettes plus sauvages. La gitane ouvrit les yeux, ses doigts s’étaient perdus dans la chevelure de son amant alors qu’elle griffait doucement son cuir chevelu. Lui jetant un regard affamé, elle se senti de plus en plus transporté par les mouvements de bassin qui se faisaient toujours plus intenses.
Cármen ne pouvait plus refreiner ses plaintes, enlaçant Leoden entre ses bras, elle se délectait de ses propres soupirs. Elle le laissa découvrir de lui-même les effets qu’il lui procurait, de longs instants durant alors qu’ils se consommaient l’un l’autre. Cármen croisa ses jambes dans le dos de Leoden en remontant ses cuisses contre ses hanches, puis elle agrippa les couvertures en sentant les spasmes se faire plus violents dans tout son corps. Se laissant complètement aller, corps et âme entre les bras de cet homme, La jeune femme attrapa sa mâchoire afin de l’amener vers elle. Leurs lèvres se frôlaient là où leurs respirations s’entrechoquaient, jusqu’à ce que Cármen soit incapable de se retenir davantage et se crispa soudainement. L’apogée de l’acte avait quelque chose que les méditations ne pouvaient atteindre, c’était un stade de bien être offert comme un cadeau et qu’elle aimait recevoir tout en connaissant le chemin de celui-ci. Cármen senti les moindres parcelles de son corps soudainement se sensibiliser dans ses cris qui s’étaient ainsi faits plus importants sous la puissance de l’ondée.
La jeune femme relâcha la mâchoire de Leoden mais lui vola un langoureux baiser entre deux reprises de souffle. Avait-il déjà procuré autant de plaisir à une femme ? Cármen l’ignorait et au vu de l’hésitation qu’il avait eue avant de poser ses mains sur elle, elle s’était posé la question. Bouillante sous ses assauts, Cármen l’incita à légèrement se redresser afin qu’elle puisse réunir ses jambes sur un côté et ainsi qu’il puisse venir s’allonger derrière elle et profiter d’autres sensations qu’offraient ce genre d’étreinte. Elle fit passer ses boucles noires sous son oreille, dévoilant la peau de sa nuque.
Sujet: Re: The pebble in the pond Ven 8 Avr 2016 - 0:10
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Les ongles de la jeune femme trouvaient leur chemin entre des mèches de cheveux, le rythme se faisait presque difficile à tenir pour les deux amants. Ils étaient entraînés dans cette danse où deux corps s'unissent pour ne former plus qu'une entité toute transcendée de plaisir et de chaleur. Le regard à la fois provocateur et chargé de malice de Cármen se plantait droit dans les prunelles dorées de l'homme, qui sous son charme, n'avait pas eu d'autre choix que de succomber à la tentation de se délecter d'une femme qui l'y avait incité.
Ses soupirs mêlées aux siens, la jeune femme se laissait visiblement aller là où les mouvements de Leoden la menaient. Il pouvait voir qu'elle prenait tout autant de plaisir dans cet acte de chair que lui n'en prenait ; cela le rassurait de voir qu'il était capable d'offrir ces sensations à une femme de son propre gré. Et il s'aventurait encore plus à saisir la myriade de frissons qui l'emportaient lui, et d'enfin vivre ce moment de pur partage qu'il n'avait jamais pu atteindre. Il était transporté, dans le monde étrange et coloré des divers visages de la jouissance. Le bonheur pouvait se cacher sous bien des formes, remarqua-t-il, et il n'en était pas de plus exceptionnel.
L'homme se concentrait sur ce qu'il pouvait offrir à celle qui était l'objet de son désir, prenant soin de s'adapter à ce qu'il pensait mieux pour elle. Il espérait être bon amant, tout du moins n'être pas le pire de ceux qu'elle ait pu avoir. Il était sauvage et à la fois doux ; un subtil mélange de fougue et de délicatesse. Le corps de Cármen se mêlait au sien sans aucune retenue. Lorsqu'elle saisit son visage pour l'embrasser, et qu'il la sentit sous lui se crisper, il attrapa une nouvelle fois sa lèvre pour la mordiller, dans un élan sauvage mais toujours teinté d'une tendresse dont elle ne pouvait pas douter.
La gitane se tendait sous ses gestes, recevant l'apoastre de l'acte qu'ils exultaient. L'apogée du plaisir se manifestait pour lui aussi, dans un écho qu'il parvenait presque à saisir sans pour autant qu'il s'approche de lui. Pour autant, ses soupirs ne faiblissaient pas tandis qu'il les glissait discrètement à l'oreille de Cármen. Elle avait ce côté fougueux, impétueux, de se laisser aller avec lui comme s'ils l'avaient toujours fait. Elle n'était pas dans la démesure, juste dans cet autre monde où les délices reposent.
La danseuse reprit les rênes de leur étreinte, pour lui découvrir d'autres facettes de cet acte toujours dans la tendresse dont il avait besoin. Elle avait en elle cette dualité qu'il essayait de lui rendre ; d'être attentive à ses besoins en lui permettant de découvrir un nouveau monde où il n'avait jamais erré. Elle l'avait placé derrière elle, de façon qu'il pouvait encore lui procurer des sensations dans une proximité différente, mais pas moins agréable. Il caressa doucement les cheveux noirs de Cármen, dégageant son épaule pour venir y poser encore ses lèvres. Ses mains se baladaient librement sur le corps de la jeune femme, effleurant sa peau dorée, guidant ses hanches devant lui dans un rythme plus doux, comme pour leur permettre de reprendre leur souffle avant de continuer leurs ébats dans une nouvelle perspective. Ses doigts frôlaient la gitane qu'il sentait tressaillir sous son contact ; ils suivaient les courbes de sa poitrine, mémorisant les endroits qui lui procuraient le plus de sensations. Il dévorait sans merci le cou qui s'offrait à lui, le couvrant de baisers sauvages. Sur cette peau sensibilisée, Cármen pouvait certainement sentir le rythme de ses respirations qui venaient lui caresser la nuque, de même que les battements effrénés du cœur de l'homme contre son dos.
Ce petit instant de calme l'avait apaisé, mais dans les flammes du désir qu'il couvait de satisfaire la jeune femme, Leoden ne pouvait se contenir de rester longtemps sans entendre encore la mélodie de sa voix qui s'était fait plus douce. Il incita la gitane à se coucher complètement sur le ventre, et sans couper le délicieux contact qui les unissait, se glissa sur elle, se maintenant sur ses bras pour ne pas l'écraser. Au dessus d'elle, il couvrit le haut de son dos de nouveaux baisers, alors qu'il reprenait le rythme trépignant de va et vient qui avait donné l'harmonie de leurs deux voix.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Ven 8 Avr 2016 - 8:57
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Le jeu se calmait, le temps que la gitane puisse reprendre son souffle. Elle profita de ces instants de tendresse pour lier ses doigts à ceux de son amant, le cœur s’emballant sous ses caresses. Elle avait à son oreille, le joli son de ses soupirs qui venaient s’écraser contre sa peau. Le souffle chaud l’électrisait. Il savait comment lui faire plaisir à n’en pas douter, leurs âmes fusionnant dans cet endroit à eux guidaient leurs gestes qui se faisaient bien plus précis qu’au moment de leur rencontre. Leurs corps se réclamaient, ne pouvant trouver de fin que lorsqu’ils se seraient totalement consumés et consommés. Le feu la traversant était d’une telle intensité qu’elle ne pouvait imaginer recevoir encore plus. Et pourtant c’est ce qu’il se passa lorsqu’elle fut ramenée des cieux.
La gitane se retrouva donc sur le ventre, se laissant aller avec un petit sourire, contente qu’il puisse encore tenir pour faire durer ce moment. Leoden se glissa dans son dos, la dominant de sa carrure et de son aura mystérieuse. La gitane se senti de nouveau transportée par les mouvements de Leoden qui s’intensifièrent. Elle cambra le dos sous le désir d’en avoir toujours plus. Essoufflée, entre les gémissements qui se faisaient une nouvelle fois empreints d’une ivresse folle. Elle serrait les dents, agrippait le tissu comme si cela pouvait l’aider à ne pas sombrer totalement et l’aider à contrôler un tant soit peu sa respiration. Il se faisait sauvage, la fougue dans laquelle il les transporta réjouissait Cármen qui aimait être désirée de toutes les manières possibles. Laissant d’abord tomber sa tête sur le lit, elle ne pouvait rien faire d’autre que se laisser soumettre. Elle le faisait avec plaisir, livrée sans refus entre les mains expertes de Leoden. Les baisers de ce dernier dans son dos imprimaient des frissons le long de son échine qui la faisaient grimacer sans pour autant que ce soit désagréable. Le plaisir qu’il lui procurait à cet instant n’avait d’égale et il pourrait aisément voir l’état dans laquelle il la mettait. La gitane retira une nouvelle fois ses cheveux qui glissaient dans son dos et gênaient Leoden lorsqu’il venait y poser ses lèvres, cette région là de son corps était particulièrement sensible aux baisers et il avait vite fait de le remarquer. Elle prit légèrement appui sur ses coudes pour pouvoir tourner le visage vers Leoden, passant l’une de ses mains sur sa joue en réclamant ses lèvres. Elle lui offrit un nouveau baiser langoureux, mordillant doucement ses lèvres entre ses lascives plaintes.
Elle n’avait pas remarqué que l’aube pointait le bout de son nez au travers de rideaux, le temps ne comptait pas, ils étaient seuls dans ce cocon qu’ils s’étaient créé. La jeune femme replia une jambe puis l’autre et prit appui pour se redresser. Elle laissait Leoden mener la danse un moment puis vint totalement se redresser sur ses genoux tandis qu’elle colla son dos contre son torse. Elle passa ses mains dans la nuque de Leoden et ondula ses hanches pour amplifier les mouvements de Leoden en ajoutant les siens afin que l'extase en soit d'autant plus grande. Elle se penchait plus ou moins en avant pour lui procurer plus de plaisir se se redressait lorsque ses baisers se faisaient à manquer. Un autre spasme s’empara d’elle, moins puissant que le premier mais qui la rendit toute aussi folle et rendait ses gémissements incontrôlables. Ses muscles se contractèrent le long de sa cambrure emportée. Son souffle se coupa un instant avant qu'il ne devienne encore plus saccadé sous le bien être ressenti. Elle tremblait de toute part, se saisissant des bras de Leoden pour qu'il la tienne, qu'il la serre contre lui alors que la tension se relâcha.
Sujet: Re: The pebble in the pond Ven 8 Avr 2016 - 10:22
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Cármen s'était redressée contre lui, offrant son corps tout entier en proie à ses mains qui ne se faisaient pas prier pour le caresser. La peau de la gitane était incroyablement douce, et sous ses doigts il pouvait facilement sentir les spasmes qui l'agitaient de toute part. Comme elle était toujours de dos, il ne tarit pas ses épaules en continuant de les couvrir des baisers qui n'avaient pas cessé. L'homme sentait les mains expertes de la gitane venir éveiller de nouveaux frissons lorsqu'elle saisit sa nuque ; des frissons toujours plus intenses mais qui ne parvenaient cependant pas à égaler ceux que ses ondulations du bassin créaient. Dans la fougue de leur ébat, il sentait monter davantage la tension alors qu'il rejoignait avec sa belle le paroxysme de l'acte, l'union finale qui le scellerait dans un plaisir non dissimulé. Entre ses bras, il sentait Cármen se perdre complètement, s'abandonner aux ressentis, en proie totale à ce que son corps lui dictait. Elle suivait les mouvements de son amant non sans laisser entendre des plaintes qui trouvaient leur écho dans celles de Leoden, alors que tous deux exultaient les derniers moments de cette union.
Un dernier souffle sonore. Un dernier mouvement. Leoden entoura la femme dans ses bras aimants, pour la tenir tout contre lui alors que la tension se relâchait. Il enfouit sa tête dans la nuque de Cármen, se concentrant pour reprendre sa respiration et calmer son cœur. Il passa tendrement ses mains sur la jeune femme, mais cette fois dans une douce caresse qui signifiait simplement « je suis là »..
Il ne voulait pas s'écarter d'elle, comme si c'était le dernier moment qu'il leur avait été donné de passer ensemble. Mais il ne voulait pas, il ne voulait plus personne d'autre que cette femme en ce monde. Au delà du plaisir charnel, il y avait tellement plus entre eux ; elle avait été la seule à le voir sans a priori, sans avoir ce besoin constant de le juger. Leur rencontre ne semblait manifestement en rien due au hasard. Il se demandait si elle avait vu des signes, en présage à leur rencontre. Si elle l'avait attendu. Si elle était capable de voir où ils allaient. Il aurait donné n'importe quoi pour que leurs moments tous les deux ne finissent jamais.
Doucement, il invita la gitane à se coucher sur le lit, et tira sur eux une fine couverture alors qu'il incitait la jeune femme à venir dans ses bras. Dans son torse, son cœur battait encore à un rythme effréné sans qu'il ne puisse le contrôler, mais il devina que c'était pour une toute autre raison que celle qui l'avait fait marteler avant. Il sentait la tête de Cármen sur son épaule, dans le silence matinal qui faisait poindre le soleil au loin. Ses doigts se laissaient à parcourir encore le dos de sa belle, pour l'apaiser après cet intense échange, et lui montrer qu'il était toujours là. Il ne savait pas si elle allait se rendormir, ni s'ils avaient besoin d'elle au campement aujourd'hui. Il voulait du temps avec elle, du temps pour lequel il aurait donné n'importe quoi.
C'était un magnifique tableau ; tout peint de couleurs flamboyantes et d'éclats de lumière. Comme si un peintre avait formé cette femme irréprochable du bout de son pinceau habitué ; une créature aux traits parfaits, sans aucun défaut. Si Leoden ne l'avait pas croisée lui même de ces yeux, il n'aurait jamais pensé qu'une telle merveille puisse exister. Il déposa un baiser sincère, emprunt d'une multitude d'émotions qui lui venaient, sur le front de Cármen, se reposant à ses côtés, sans pour autant s'assoupir.
Dernière édition par Leoden Doreath le Ven 8 Avr 2016 - 23:28, édité 1 fois
Cármen
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Sujet: Re: The pebble in the pond Ven 8 Avr 2016 - 23:18
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
Alors que l’extase se faisait crescendo, Cármen s’était complètement laissée allée dans les bras de Leoden, il la tenait alors qu’elle se sentait défaillir sous l’intensité de ces derniers et ultimes mouvements. Les soupirs de Leoden indiquaient qu’il fut tout aussi transporté qu’elle, leurs âmes et leurs corps parfaitement en symbiose. Laissant sa tête retomber en arrière sur l’épaule de Leoden, la gitane se laissa transporter par la sensation de bien être qui l’avait envahie après l’acte. C’était un apaisement, quelque chose qui ressemblait à une ivresse maitrisée où l’on se dit que tout va bien. Ils restèrent un moment à profiter de cette accalmie, ses caressant la peau pour enfin se détacher l’un de l’autre. Leoden alla donc s’allonger et Cármen fit de même, ne se faisant pas prier lorsqu’il l’invita à venir contre lui.
La tête reposée sur son épaule, elle faisait quelques arabesques du bout de ses doigts sur la peau de son ventre tout en soupirant doucement. Leurs respirations devinrent plus calmes, plus apaisées alors qu’au dehors les gitans commençaient la journée. On entendait déjà les discussions les rires et quand certains chantonnaient d’autres s’y joignaient joyeusement, mais à cet instant il n’y avait pas meilleur endroit qu’être lovée entre les bras de son amant. Cármen n’avait pas envie de se lever et souhaitait profiter de cette tendresse pour se reposer un peu. Prise de fatigue, elle ferma les yeux et se laissa bercer par les battements du cœur de Leoden, en parfaite confiance. Son sommeil fut doux et tendre, elle avait cette même sensation que si elle était enveloppée dans de douces couvertures. Mais même avec cette quiétude, il ne dura point longtemps, une heure ou deux peut être, le temps n’était pas important, ce qui l’était en revanche c’était le fait qu’elle ne se sentait plus fatiguée. Lorsqu’elle se réveilla, la gitane serra un peu plus Leoden dans ses bras, elle se demandait s’il avait dormi un peu aussi, mais le jour était beaucoup trop entamé pour qu’ils rattrapent une nuit entière et la clarté du soleil les aurait sans doute empêchés de bien dormir. Il n’y avait pas à être parfaitement en forme, se laissaient vivre simplement et surtout lorsqu’ils demeuraient à une même place, c’était plutôt détendu comme atmosphère.
La gitane se redressa après avoir déposé un baiser sur l’épaule de Leoden avec un petit sourire. Le corps encore endormi, elle s’étira doucement et se leva, nue et n’affichant pas la moindre pudeur. Elle repensait à ce qu’il s’était passé entre eux, au bien être qu’ils avaient partagé et qu’ils partageaient désormais beaucoup de choses, peut être bien plus qu’elle-même ne l’aurait imaginé. Elle avait un fin sourire serein sur les lèvres lorsqu’elle entreprit de se vêtir en fouillant dans les vêtements qu’ils laissaient ici de côté au cas où. Elle enfila une robe pourpre qu’elle aimait beaucoup, simple qui redessinait ses courbes de manière élégante et qui dévoilait insolemment ses épaules. Elle demanda à Leoden de faire de même en lui donnant des vêtements afin qu’ils aillent manger quelque chose pour bien commencer la journée, car ils avaient bien des choses à faire, si Cármen avait des obligations il devait participer à leu petite vie en communauté s’il venait à rester, ce qui lui ferait grandement plaisir. Mais après ce qu’il venait de se passer, le contraire l’étonnerait grandement, elle avait encore bien des choses à lui montrer, leur histoire ne faisait que commencer. Le temps qu’il s’habille elle le regardait attentivement, admirant et détaillant son corps athlétique avec les yeux brillants tandis qu’elle demeurait appuyée contre la porte avec un sourire taquin.
Ils sortirent de la roulotte, Cármen fit installer Leoden sur un rondin de bois avant de revenir avec deux assiettes avec quelques prunes et des galettes fourrées avec une purée de fruits. La gitane s’installa à côté de lui, mangeant avec bon appétit. Ils ne s’étaient rien dit depuis des heures, le dialogue passait entre eux par des jeux de regard qui n’avaient plus de secrets pour eux.
« Comment te sens-tu ce matin ? Nous allons aller à la rivière pour pêcher ce matin, tu viens avec nous ? Si tu veux rester ici bien sûr ! » Fit elle avec un petit sourire.
Elle le laisserait partir s’il le désirait mais elle ne le voulait absolument pas. .
Sujet: Re: The pebble in the pond Sam 9 Avr 2016 - 0:12
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Le sommeil qu'il avait réussi à récupérer de cette nuit agitée avait été maigre ; il avait beaucoup plus passé son temps à toucher la jeune femme du regard alors qu'elle s'était assoupie dans ses bras. Au réveil, la gitane était toujours dans l'étreinte de son amant. Elle glissa un petit baiser discret sur son épaule avant de se lever pour s'habiller. Assis dans le lit, Leoden l'observait se mouvoir sans le plus simple appareil, exposer son corps qu'elle savait certainement très beau cependant qu'elle passait une étoffe pourpre.
Une fois qu'ils furent tous deux habillés, ils décidèrent de sortir pour manger un petit peu afin de gagner l'énergie qu'ils avaient perdu pendant cette folle nuit d'amour. Cármen ne tarda pas à revenir avec deux assiettes, emplies de petits délices matinaux que Leoden du se retenir pour ne pas avaler d'une traite. La cuisine des gitans, sous son charme exotique, se révélait être d'une très bonne qualité, dont Leoden se délectait. Alors qu'ils n'avaient plus qu'échangé des regards depuis un long moment, Cármen entama la conversation.
« Je me sens vraiment bien, quoi qu'un peu fatigué. » dit-il dans un sourire penaud alors qu'il fixait le sol, là où son pied droit jouait avec une petite pierre ronde. Il ne se sentait pas gêné, mais légèrement intimidé à l'idée d'aborder le sujet avec la jeune femme. Il lui retourna la question pour s'enquérir de savoir si elle aussi allait bien.
« Je ne suis pas certain de savoir comment m'y prendre, mais cela me ferait plaisir de t'accompagner, et j'espère pouvoir me rendre utile ici, je ne voudrais pas déranger par ma présence.. » bien qu'il ne reçoive pas de regards en biais ou de murmures discrets lorsqu'il était dans le campement, il ne se sentait pas pour autant inclus dans la communauté. Il n'était ici que depuis la veille, alors c'était largement normal et il n'avait pas encore besoin de s'en préoccuper. Finissant son assiette, il ajouta : « Si tu veux bien m'excuser quelques minutes, j'aimerais vérifier que mes chevaux vont bien et les nourrir. »
Avant même de finir sa plus ou moins question, l'homme s'était déjà mis debout ; il se doutait bien que Cármen n'allait pas lui refuser d'accorder de l'attention à une noble action. Debout devant elle, il osait difficilement planter son regard dans les yeux bleus de la jeune femme, et lui glissa discrètement à l'oreille : « Je ne sais pas si je peux t'embrasser ici.. », mais ne se priva pas pour déposer ses lèvres sur le front de la gitane avant de disposer.
Il se dirigea là où ses chevaux avaient été attachés la veille, pour inspecter leur état et agir en conséquence. Lorsqu'il arriva, il remarqua que de la nourriture et de l'eau fraîche avait déjà été donnée à ses montures, mais il n'y avait personne à côté pour qu'il puisse remercier de cette attention bienveillante. Il palpa doucement l'encolure de sa jument grise pour la saluer, avant d'inspecter ses jambes pour voir si tout allait bien. Son petit tour d'observation minutieusement exécuté, il fit de même avec le hongre bai. Il songea un instant qu'il lui plairait d'aller se balader seul avec Cármen, et arpenter les sentiers forestiers au rythme des sabots ; il décida qu'il finirait par le lui proposer.
Ayant fini ce pour quoi il avait demandé un quartier libre, il entreprit de rejoindre Cármen, qu'il eut du mal à trouver dans le dédale de roulottes qui lui était encore inconnu et vague. Alors qu'il se dirigeait vers elle, vêtu simplement de l'habit qu'elle lui avait donné, il remarqua qu'il n'avait même pas fait attention à son épée, et qu'il ne cherchait pas constamment le contact du métal froid sous ses doigts comme il avait toujours eu l'habitude de le faire jusque là. Il arrivait presque au niveau de la gitane, et son visage laissa apparaître un fin sourire à son attention, comme pour lui montrer qu'il allait mieux, déjà.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Dim 10 Avr 2016 - 23:58
☙ The pebble in the pond
feat. Leoden & Cármen
La proposition de la pêche venait d’un de ses confrère qui lui avait suggéré de ramener Leoden afin qu’il se sente plus à l’aise avec eux. Ils avaient visiblement senti qu’il était craintif la veille durant le repas et essayaient de faire en sorte qu’il ne se sent pas menacé par leur présence. Ils avaient aussi pris l’initiative de nourrir les chevaux de l’invité en même temps que les leurs qui étaient toujours soignés et en bonne santé pour être assez fort pour tirer les roulottes. Pendant qu’il était parti, Cármen s’était occupée des préparatifs pour aller à la pêche et le savoir les accompagner l’avait enchantée puisque cela signifiait qu’il allait rester. La gitane lui offrit un baiser au coin des lèvres avec un large sourire et lui demanda de la suivre pour rejoindre ceux avec qui ils y allaient.
Ils quittèrent le campement en groupe de cinq, accompagnés d’une autre femme et de deux hommes ils se dirigeaient vers le grand ruisseau vers lequel ils s’étaient installés. Il leur arrivait de pêcher notamment quand la cueillette et la chasse n’était pas suffisante pour nourrir tout le monde et puisqu’il y avait de plus en plus d’enfants, c’était parfois compliqué pour satisfaire tout le monde. Pour cela, tout le monde mettait la main à la pâte, hommes et femmes se retrouvaient en train de pêcher loin des stéréotypes et du mode de vie de la région qui exigeait souvent les femmes à couver les enfants en plus de les faire. Cármen marchait aux côtés de Leoden, lui adressant quelques regards accompagnés de sourires alors qu’elle lui expliquait qu’ils n’avaient pas l’habitude de pêcher et que leur manière de faire était quelque peu ancestrale. En effet ils avaient usage de grands bâtons taillés en pic, un peu de patience et surtout une bonne vue.
La rivière avait beaucoup de courant mais l’eau n’était pas assez profonde pour qu’ils puissent se noyer. Néanmoins il fallait faire attention de le pas glisser pour ne pas se faire emporter par les rapides et finir là où c’était bien plus profond, en contrebas et où ils n’auraient certainement pas pied. Les gitans pour la majorité et surtout les femmes, ne savaient pas nager en dépit du grad manque de points d’eau dans le désert où ils ne pouvaient pas pratiquer. Pour la plupart d’entre eux ils n’avaient jamais imaginé voir un pour autant d’eau en un seul endroit, car même les oasis n’étaient pas bien grandes et très peu profondes. C’était le cas de Cármen qui pourtant raffolait des baignades et qui n’hésitait jamais à aller s’immerger au moins jusqu’à la taille. L’endroit où ils allaient était là où une certaine variété de poisson passait pour aller se reproduire dans le lac, puisque l’eau y était peu profonde, les attraper était un jeu d’enfant à condition d’être rapide. Arrivés alors, on pouvait déjà presque voir leurs écailles depuis la rive, certaines sautaient parfois hors de l’eau. C’était aussi un endroit qui attirait des animaux, il n’était as rare d’en croiser mais à ce moment là ils étaient tranquilles. Cármen trempa ses pieds dans l’eau parcourue d’un lourd frisson alors que la température de celle-ci était très fraiche. Elle tint le bras de Leoden a un moment où elle manqua de glisser à cause des algues et en ayant été déconcentrée.
Ils se retrouvèrent au centre du point pour tenter d’en attraper un maximum. Ce n’était pas chose aisée, Cármen pour sa part manqua de perdre son sang froid, poussant quelques jurons en haradrim avant d’en attraper quelques uns. Elle observanit parfois Leoden pour voir comment il se débrouillait et lui adressait quelques sourires. Ses confères se mirent à chanter quelques couplets d’un chant provenant d’Umbar, des côtes emplies de pêcheurs qui faisait appel aux dieux pour que la pêche soit bonne. Il ne s’agissait pas de la même pêche que ces corsaires mais en grands croyants ils se sentaient bien plus en confiance de cette manière. La gitane se mit aussi à chanter, manqua quelques fois de glisser à cause de sa jupe immergée dans l’eau. Le tissu qui se détendait lui faisait parfois marcher dessus et perdre pied, la roche était glissante et elle était quelque peu maladroite. Mais pour éviter de nouveau d’être dérangée, elle fit quelques nœuds à sa taille pour la remonter à ses mollets.
Quelques longues minutes passèrent et après avoir eu de bonnes prises ils entreprirent de s’en aller. Cármen fit exprès de trainer, ne remontant pas à la rive pour éclabousser Leoden lorsque celui-ci en sorti. Les gitans qui les accompagnaient continuèrent leur chemin en portant les lourds paniers jusqu’au campement. Dans un rire éclatant, la gitane continuait de jeter de l’eau sur Leoden tout en se tenant à distance pour lui en envoyer le plus possible.
« Ca rafraichit hein ? Je parie que t’as prié tout le long pour ne pas tomber !! » Fit elle avec une envie de plaisanter un peu.
Sujet: Re: The pebble in the pond Lun 11 Avr 2016 - 0:50
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
L'eau avait beau être fraîche, cela ne dérangeait pas Leoden. Il faut dire que pendant longtemps, il avait été réveillé avec un grand seau d'eau qu'on lui versait sur la tête. Le contact du liquide faisait se dresser les petits poils presque invisibles sur tout son corps, mais lui ne ressentait pas la douleur du froid comme il avait déjà pu lui arriver. Bien au contraire, après la nuit qu'il avait passée, il accueillait cette sensation doucereuse avec soulagement.
La pêche, qui était une activité nouvelle pour lui, n'était pas des initiations les plus faciles. Les gitans utilisaient des sortes de bâtons taillés en pointes pour attraper le poisson, et c'était une discipline qui demandait énormément de précision. Plus habile au maniement de l'épée ou de la hache de combat, Leoden fut surpris de lui même en constatant qu'il n'était pas maladroit. Il avait même effectué quelques prises tout seul, après qu'on lui ait montré comment procéder. Il avait suivi minutieusement les conseils qui lui avaient été donnés, et avait aussi un peu discuté avec les deux hommes qui les accompagnaient, histoire de sympathiser un peu.
Déjà les gitans entamaient des chants dans une langue qui lui était étrangère, mais qu'il jugeait très belle. Il ne pouvait pas en comprendre les paroles, et par conséquence ne pouvait pas se joindre à eux pour chanter. Ç'aurait été une drôle d'expérience pour Leoden, qui, de nature plutôt taciturne, n'avait jamais poussé la chansonnette de sa vie. Il aurait bien aimé comprendre quelques mots de la langue que les gitans utilisaient, pour pouvoir glisser des petites douceurs à l'oreille de Cármen dans un dialecte bien plus exotique que le westron. Pour le moment, il se contenterait bien de ça, mais un jour, il demanderait sûrement à la jeune femme de lui en apprendre un peu.
Plusieurs fois durant la pêche, l'homme manqua de tomber à l'eau ; les rochers sur lesquels ils se tenaient debout étaient recouverts de vase, qui n'offrait pas aux pêcheurs une grande stabilité avec le courant qui ne leur était pas d'une grande aide. Toujours était-il que lorsque l'activité se termina, Leoden était toujours sec au dessus de la taille. C'était sans compter sur l'intervention de la jolie Cármen, qui ne se priva pas de l'éclabousser de bon cœur en lui lançant de petites provocations pour plaisanter.
« Ça te fait rire ?! » lança-t-il d'un air espiègle alors que son visage découvrait un sourire amusé. Il aimait beaucoup la façon dont Cármen était avec lui, c'était le genre de relation qui, au delà de la dimension charnelle qu'ils avaient partagé cette nuit, lui manquait beaucoup.
« Tu vas voir, si je t'attrape.. » et il n'en fut pas plus de temps pour finir sa phrase que déjà Leoden se jetait sur la gitane pour la soulever de ses deux bras et la jeter gentiment sur son épaule alors qu'elle sortait de l'eau. Il écoutait les protestations enjouées de Cármen, qui le faisait sans aucun doute éclater de rire alors qu'il s'avançait toujours plus loin dans le cours d'eau.
Une fois arrivé là où les pieds de la gitane, encore sur son épaule, commençaient à toucher l'eau fraîche, il s'arrêta, et plongea d'un coup sous l'onde glacée sans la lâcher, de façon qu'elle se retrouve toute entière sous la surface du ruisseau. Leoden aussi avait fini trempé dans son intégralité, mais cela valait bien de pouvoir voir le visage de la belle après cette mesquine plaisanterie. Lorsqu'il ressortit la tête de l'eau, les cheveux tous collés sur son visage rougi par le froid, il éclata de nouveau de rire devant la mine de Cármen, et lui lança tout sourire :
« Alors, qu'est-ce que tu en dis ? Elle est fraîche hein ? »
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: The pebble in the pond Lun 11 Avr 2016 - 13:47
☙ The pebble in the pond
My instant dream about the other side. The sun is rising on the skyline and a beautiful rainbow. Such a beautiful rainbow.
Les éclaboussures parvenaient jusqu’à Leoden, mouillant sa chemise et les quelques endroits de son pantalon qui avaient été épargnés par la pêche. Le rire clair de la gitane résonnait dans les lieux tandis qu’elle ne cessait son dessein jusqu’à ce qu’il décide de se prêter à son jeu. A lire dans le fond de son regard elle pu comprendre qu’il n’allait pas la laisser s’en tirer aussi facilement, puis il se lança à sa poursuite. La gitane n’eut pas le temps d’aller bien loin que l’homme l’attrapa. Etant bien plus petit gabarit il ne lui en avait pas fallu beaucoup pour se saisir d’elle et la jeter sur son épaule. Cármen protesta, ayant bien du mal à refreiner ses rires malgré la position inconfortable. Elle tapait dans son dos, tentait de le chatouiller pour le faire lâcher prise mais rien n’y faisait. En voyant l’eau devenir plus profonde à mesure qu’il l’emportait dans l’eau, la bohémienne comprit très vite ce qu’il lui attendait et tenta de le dissuader de le faire entre ses éclats de rire. Mais ce n’était pas suffisant car il plongea sans crier gare et Cármen se retrouva très vite submergée. Elle fut décrochée de son épaule mais continuait de tenir Leoden alors que l’eau lui glaça complètement le corps. En remontant à la surface, elle reprit sa respiration et retira ses cheveux de devant le visage tout en s’accrochant à Leoden.
« C’est glacé !! » Fit-elle en réponse à sa question.
Elle riait toujours, le serrant dans ses bras comme si cela pouvait la réchauffer alors qu’elle était prise de tremblements. Mais le froid n’était pas sujet à la décourager. La gitane prit appui sur les épaules de l’homme et le poussa soudainement dans l’eau. Elle glissa aussi mais pu se rattraper avant d’être complètement submergée. Elle avait l’impression d’être une enfant, mais il n’était pas difficile pour les gitans de trouver de l’amusement avec des choses aussi simples, ce qui souvent étonnait les quelques sédentaires qu’ils croisaient. Vivre simplement avec la bonté des gens et de ce que leur offrait la nature y était pour beaucoup dans leur façon de penser et de voir le monde. Au sein de leur communauté, la trahison, le mensonge et les mauvaises intentions n’avaient pas lieu d’exister. La notion de propriété n’était pas non plus dans leurs coutumes et ainsi la jalousie ne faisait pas parti de leur vocabulaire. Contrairement à ce que beaucoup de monde pouvaient penser, on avait bien plus à apprendre d’eux.
Ils s’amusèrent ainsi dans l’eau pendant quelques longues minutes jusqu’à ce que le froid devienne insupportable, et encore. Cármen s’accrocha sur le dos de Leoden comme un petit singe et lui demanda de regagner la rive avant qu’ils ne finissent par geler. Une fois la rive regagnée, Cármen essora sa jupe en saisissant des pans de celle-ci afin de retirer un maximum d’eau.
« On a plus qu’à attendre ici, dommage !! » déclara t-elle faussement désolée
Cármen s’allongea alors dans l’herbe afin de faire sécher sa robe, profitant aussi du soleil dorant sa peau. Elle incita Leoden à faire de même afin qu’ils puissent rester un moment tous les deux hors du campement et profiter du calme de cet endroit. Ici les rayons solaires étaient bien plus agréables que dans le désert qui parfois leur brûlait la peau s’ils ne faisaient pas attention. Même s’ils s’habituaient vite à son intensité il y avait eu quelques jours où elle avait souhaité qu’il disparaisse au profit d’une pluie diluvienne qui n’était jamais venue. Tandis qu’ici, la douce brise soufflant équilibrait bien la chaleur qu’il pouvait diffuser quitte à se demander si le désert n’était pas lieu maudit en fin de compte. Elle ferma un instant les yeux, profitant de ce cadre pour se ressourcer et tendre l’oreille sur les jolies mélodies qu’offrait la nature.
« Tu entends ça ? »
Ca allait du cliquetis de l’eau, au bruissement des branches lorsque le vent s’y engouffrait au léger bredouillement des oiseaux. Un concert qui n’existait pas dans le désert et depuis qu’elle avait franchi ses portes de sortie elle se délectait de ces nouvelles choses. Ici l’ont pouvait ressentir la vie s’imprégner dans l’environnement rendant important chaque petite chose. Etant déjà quelqu’un proche de la nature, la jeune femme avait besoin de ces moments où elle se sentait minuscule face au monde pour garder les pieds sur terre. Cármen ignorait si Leoden s’était aussi laissé transporter, mais elle porta sa main sur la sienne et fit glisser le bout de ses doigts le long de son avant bras dans un geste tendre et bienveillant. Elle percevait les petites gouttelettes d’eau et les recoins où sa peau avait séchée. La gitane gardait les yeux fermés et affichait un petit sourire serein sur ses lèvres.
Sujet: Re: The pebble in the pond Lun 11 Avr 2016 - 21:02
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Leoden avait fermé les yeux et se laissait doucement bercer par tous les sons qui pouvaient lui parvenir. Il était attentif au moindre petit bruissement de feuille ou battement d'ailes, au clapotement de l'eau du ruisseau qui se précipitait dans son courant puissant. Il y avait le bourdonnement des petits insectes qui venaient butiner les fleurs, le chuchotement des arbres dont les branches se mouvaient au gré du vent. Il y avait le murmure des pas feutrés des grands animaux forestiers qui n'osaient pas s'approcher, et le sifflement des plumes volatiles. Cette multitude d'instruments formaient un orchestre dont l'harmonie était à n'en pas douter parfaitement juste. Dans cette chorale, chaque nouvel élément venait trouver la place qui lui revenait, comme s'il s'ajoutait à un tableau qui avait été fait pour lui. Au milieu de tous ces musiciens, Leoden laissait la douce mélodie éveiller tous ses sens, comme s'il s'ouvrait à elle sans aucun a priori.
« Il y a un cerf de l'autre côté du cours d'eau » annonça l'homme, sans hausser trop la voix pour ne pas perturber le silence environnant. Repérer les individus facilement, parfois au simple bruit qu'ils émettaient, était une tâche à laquelle Leoden était fréquemment confronté. Dans son métier de chasseur, il lui fallait repérer avant d'être vu.
Leoden était un homme particulièrement sensible à la nature. Il l'aimait en tous temps, et sous toutes ses formes : il trouvait son réconfort autant dans les couleurs de l'automne et dans la bruyère en fleurs que dans la neige engourdissant son corps. Il n'y avait pas de visage qu'il préférait chez elle, car il avait appris à tirer le meilleur de chaque saison et à profiter d'elles pour ce qu'elles avaient à offrir.
Il sentit la main de Cármen se balader sur sa peau pas encore tout à fait sèche. Comme un courant d'air un peu plus frais, sentir à nouveau le contact de la gitane sur son corps diffusa un frisson dans le moindre petit recoin de celui-ci. Mais c'était une sensation agréable, qu'il accueillait volontiers. Il ne savait pas de quelle façon il devait se comporter avec elle lorsqu'ils étaient en compagnie des autres gitans de son groupe ; mais leur moment en solitaire lui laissait toute la liberté dont il pouvait disposer.
Toujours allongé sur l'herbe qui bordait le ruisseau, il tourna la tête pour fixer la danseuse de ses prunelles dorées. Son visage portait une expression paisible, comme si rien ne pouvait venir la perturber ; ses longs cheveux noirs entouraient ce beau tableau, et quelques mèches se laissaient voleter follement au gré du vent. Comme à chaque instant où il posait les yeux sur Cármen, son cœur manqua de rater un battement. Il le sentait accélérer dans sa poitrine, alors que tout son corps vibrait, brûlait de tenir cette merveilleuse femme entre ses bras, tout contre lui, ne serait-ce qu'un minuscule moment. Il ne savait pas s'il rencontrerait un jour une femme qui le troublerait autant qu'elle pouvait le faire, et cela lui importait peu. Il avait en face de lui celle qu'il avait attendu, celle dont il ne pourrait pas être séparé.
Alors que les rayons du soleil dansaient sur sa peau, il sentait leur chaleur caresser son torse, onduler sur les nombreuses cicatrices qui s'y trouvaient. Du bout des doigts, il commença à jouer avec une petite mèche des cheveux de la bohémienne.
« Cármen.. » commença-t-il pour attirer son attention, alors que ses yeux étaient toujours posés sur elle. « Il faut que je comprenne ce qu'il s'est passé cette nuit.. »
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Sujet: Re: The pebble in the pond Lun 11 Avr 2016 - 22:54
☙ The pebble in the pond
My instant dream about the other side. The sun is rising on the skyline and a beautiful rainbow. Such a beautiful rainbow.
Dans le silence, Leoden avait perçu bien plus de choses qu’elle. Forcément il était bien plus habitué par cet environnement qu’elle. Alors en sachant qu’il y avait un cerf non loin, elle tentait de se concentrer pour en percevoir les signes mais n’entendit pas le moindre son. Ce qu’elle entendait c’était la respiration détendue de l’homme allongé à ses côtés alors qu’elle percevait les frissons sur sa peau au passage de ses doigts sur celle-ci. La gitane continuait de remonter et de descendre doucement jusqu’à ce que sa voix l’interpelle. La bohémienne ouvrit les yeux et tourna la tête vers Leoden avant d’entendre une question particulièrement délicate. Elle plongea son regard azur dans celui de son compagnon à la recherche du fond de ses pensés.
Elle aurait dû s’attendre à ce qu’il pose ce genre de question, les gens qu’elle rencontrait étaient rarement du genre à vivre au jour le jour sans se poser plus de questions, encore plus lorsqu’il s’agissait de ces hommes qui tombaient sous son charme. A vrai dire, la gitane ne s’était pas fait de réflexion sur ce qu’il était arrivé cette nuit là et si cela signifiait quelque chose. Le moment qu’ils avaient partagé resteraient ancré dans sa mémoire comme un souvenir à chérir alors qu’il l’avait traitée avec un respect remarquable. Cármen avait sa vision des choses bien à elle que beaucoup de personnes ne comprenaient pas. Certains gitans lui faisaient parfois la morale en disant que son comportement allait finir par lui retomber dessus. Leoden était un homme pour qui elle avait eu une attache très particulière, au départ elle n’avait pas eu envie de se donner à lui et puis les instincts avaient fini par la faire céder. Un besoin de tendresse, un besoin de chair très peu commun chez une femme qui ne voulait pas être prise pour une sorcière ou encore moins une prostituée. S’il disait cela peut être qu’il était en train d’éveiller des sentiments à son égard. Ce n’était pas qu’ils n’étaient pas réciproques mais Cármen avait sa propre définition de ses relations et semblait toujours incapable d’éprouver un amour véritable sans le briser. Si c’était cela, elle se devait de mettre fin au processus afin de conserver leur relation saine et qu'il ne finisse pas par être blessé par son comportement s'ils s'aventuraient là.
« Je ne pense pas être en mesure de devenir ta femme Leoden… »Commença t-elle avec un air quelque peu désolé.
La gitane se redressa, hantée par ses fantômes, et bien des choses qui faisaient qu’elle bloquait automatiquement lorsque le bonheur lui était servi sur un plateau d’or. Elle appréciait beaucoup trop Leoden pour le décevoir et elle avait la nette impression que c’était exactement ce qu’elle allait faire. Néanmoins elle le protègerait de bien d’autres maux et cela lui éviterait de couper court à tout ainsi qu’elle l’avait fait avec Buchanan dans le cas où une vision lui montre qu’il n’était pas l’homme avec qui elle devait faire sa vie. La jeune femme ramena ses genoux contre sa poitrine dans un geste mécanique et comme si elle cherchait à se protéger de quelque chose.
« Je ne cherche pas à me moquer de toi, ni à te manquer de respect. Je ne me suis pas non plus forcée cette nuit, à vrai dire c’est toi qui m’as séduite et non l’inverse et c’est quelque peu déstabilisant. »
Cármen avait l’habitude d’avoir un certain contrôle, elle pensait pouvoir le garder mais face à Leoden elle s’était sentie moindre et faible. Elle avait cru garder leur relation sous maitrise mais s’était laissé complètement aller. Elle avait craint que cela le révulse et que ça finisse en mauvais compromis et c’était peut être ce qu’il était en train de se passer à l’instant. Loin de là l’envie de lui faire du mal, bien au contraire, elle se devait d’être honnête, qu’il soit mis en garde et qu’elle n’était pas une femme parfaite. Il venait tout juste de voir qu’elle était particulièrement maladroite avec les relations humaines alors qu’elle était dénuée de loi, de coutumes ; une femme libre et sauvage.
Cármen se tourna vers Leoden afin qu’il puisse voir son regard empli de sincérité et de bienveillance à son égard avec l’espoir que cela ne brise pas tout. La gitane lui prit la main et déposa un baiser sur le dos de celle-ci en la réchauffant entre les siennes.
« Je suis ton alliée, ta partenaire ainsi qu’il avait été convenu et je suis devenu plus cette nuit. Mais tu dois être honnête avec moi, si tu n’aimes pas où va notre relation alors je ferais attention.»
Une promesse qu’elle lui faisait, n’étant pas sure de la tenir en étant du genre à aimer être désirée et charmer. Leoden n’avait pas été une proie, ce qu’il s’était passé entre eux était une totale improvisation, quelque chose sont elle ne s’y était pas attendue et quelque part elle se retrouvait coincée dans son propre piège. Il n’y avait plus qu’à prier pour qu’il ne s’en aille pas. Cármen se pencha légèrement vers lui, réduisant la distance entre leurs deux visages comme une invitation
« Autrement, tout ce que tu as à faire, c’est te laisser aller. »
Sujet: Re: The pebble in the pond Mar 12 Avr 2016 - 22:31
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
Leoden avait bien compris l'annonce que la gitane venait de lui faire ; elle était une femme libre de liens, bien particulière par rapport aux autres qui vivaient encore dans les jupons de leurs maris tant adorés. Non, vraiment, Cármen était une créature à laquelle l'on ne devait pas mettre d'attaches. Malgré tout, les mots de la jeune femme avaient un poids bien plus importants qu'ils n'auraient dû l'avoir après si peu de temps. Ils étaient arrivés comme une lance qui transperce un cœur en pleine bataille ; l'on s'efforce à essayer d'éviter le mal, et pourtant il frappe là où il était attendu.
« Ne t'inquiète pas, je comprends » l'homme laissa échapper ces mots dans un souffle, comme un murmure, mais assez fort pour qu'elle puisse l'entendre. Il avait cette drôle de sensation que les paroles ne sortaient pas naturellement, bloquées dans sa gorge sans pouvoir aller plus loin. Cármen fixait toujours ses yeux, comme si elle pouvait lire au fond de sa rétine ce qu'il était en train de penser. C'était une sensation très déstabilisante, parce que Leoden ne connaissait pas l'étendue de son don, et si elle pouvait réellement comprendre son ressenti. Il avait surtout peur qu'elle comprenne mieux que lui ce qui était en train de traverser son être, car il n'arrivait pas à cerner avec précision le sentiment intrus. Il tourna légèrement la tête pour échapper à son regard inquisiteur.
Il pouvait comprendre, là n'était pas la question. Cármen avait été mariée bien trop tôt, et sans doute énormément marquée par une telle expérience. Il était normal qu'elle rejette le fait de dépendre ou de s'attacher à quelqu'un. C'était une œuvre de charme et de séduction, qui faisait tomber les hommes à ses pieds. Lui aussi avait été pris au piège qu'ils s'étaient mutuellement tendus cette nuit-là, bien qu'il n'était pas voulu.
Il pouvait comprendre, mais l'impact était douloureux. En posant cette question, Leoden devait forcément s'attendre à toutes sortes de réponses, même si celle là n'était pas celle qu'il aurait préféré entendre. Il ne pouvait pas renier à Cármen les valeurs avec lesquelles elle avait décidé de vivre son existence, il ne pouvait pas aller contre les principes de cette femme simplement parce qu'il en avait envie ; et d'ailleurs ç'aurait été contraire à sa volonté. Il se sentait blessé, comme un oiseau dont l'aile se serait froissée et qui ne pouvait plus s'envoler après un atterrissage délicat. L'oiseau avait goûté aux joies du vol, et de la chute libre. Mais il ne pouvait plus se permettre de décoller sans se mettre en danger. Leoden avait énormément apprécié la nuit qu'il avait passé aux côtés de la gitane ; il s'était senti libre, pour la première fois de se donner à une femme et qu'elle se donne à lui, sans rien de plus que leur consentement mutuel et le partage charnel, l'union de leurs âmes. Ç'avait été une découverte absolument merveilleuse, qui avait permis de lui apprendre beaucoup de choses sur lui. Cependant, le retour à la réalité était difficile. Plongé dans ses pensées, il prenait garde de n'y pas laisser entrer la gitane, ni de lui montrer qu'il était atteint.
Il n'avait pas imaginé qu'elle devienne sa femme, mais au moins qu'elle soit un peu plus qu'une simple partenaire. Peut-être qu'après tout, elle avait mieux saisi ce qu'il avait pu vivre ou faire par le passé, l'homme qu'il avait été, et qu'elle avait simplement fini par être elle aussi révulsée à l'idée de partager la couche d'un meurtrier. Voilà tout ce qu'il était, à nu devant elle : un meurtrier, et il avait l'impression de n'être rien de plus.
Leoden ne voulait pas blesser lui aussi la gitane, mais il avait envie de s'éloigner, de méditer en solitaire. Il ne pouvait pas simplement se « laisser aller » avec elle à présent, il lui fallait réfléchir aux conséquences que ce genre de relation pouvait avoir sur lui. Il ne cernait pas tout à fait ce que Cármen avait à offrir dans la relation qu'elle lui proposait. De plus, il n'était pas prêt à entamer une relation dans laquelle il ne pouvait pas s'investir intégralement et avec une personne qui en ferait de même. Son vécu trahissait le besoin qu'il avait de se projeter avec une femme qui le respecterait, et pour qui il pourrait tout donner en retour.
« Si tu le souhaites, je peux partir d'ici, disparaître.. » des paroles qui ne faisaient que dissimuler ses sentiments derrière une barrière, comme pour se protéger. Il n'avait absolument pas envie de s'en aller, ne cherchait pas non plus à ce qu'elle le retienne, bien qu'il céderait sans protestation si elle lui demandait de rester. Il comprenait peu à peu les besoins sous-jacents à la présence d'une femme qui avait fait vibrer son cœur : la sensation de sa silhouette contre lui au réveil, la caresse de sa main aimante dans les boucles de la jeune femme, la complicité sans limite avec elle ; comme des besoins tus depuis longtemps, mais qui refaisaient peu à peu, dangereusement, surface.
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Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 13 Avr 2016 - 0:16
☙ The pebble in the pond
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Toute rose à ses épines, rien n’est jamais acquis, bien des choses qui pouvaient se tirer en conclusion de ces mots hurlés en silence. Elle avait redouté ce moment comme elle redoutait à chaque fois de finir au bucher. C’était peut être pire que de voir dans le regard des gens une amertume malgré les mots jurant le contraire. Leoden le masquait bien, disant comprendre mais elle savait qu’au fond il devait être préoccupé. Pace que Leoden n’était certainement pas du genre à s’offrir à n’importe quelle femme juste pour un plaisir après s’être dévoilé ainsi qu’il l’avait fait. Elle se maudissait quelque part de s’être laissée aller sans penser aux conséquences. Elle s’était attachée à lui bien trop vite. La jeune femme allait presque se contenter de ces mots et continuer comme si de rien était mais lorsqu’il éleva de nouveau la voix son visage se décomposa. Un nœud se forma dans son ventre alors qu’il lui proposa de s’en aller. Ce fut l’effet d’un pavé dans la marre alors qu’elle se recevait en plein visages les éclaboussures des dégâts qu’elle avait elle-même causé.
Ces mots lui sautèrent à la gorge, l’étranglant jusqu’à la suffocation tant ils étaient durs à entendre, mis n’étaient aussi que le retour de ses propres mots. Ils lui firent bien plus de mal que tout ce qu’elle avait pu imaginer alors qu’elle n’aurait jamais voulu qu’il pense qu’elle souhaitait le voir s’en aller, loin de là et bien au contraire. Ils étaient nombreux ces hommes à aimer Cármen sans même pouvoir l’approcher mais ceux qui entraient dans sa vie étaient rares, très rares et n’y entraient que par une certaine connexion entre elle et eux. Ceux qu’elle avait eu avant Leoden lui avaient arraché le cœur à leur manière tant par leurs actes que ce qu’elle avait été poussée de faire. La jeune femme se redressa un peu plus, se mettant assise et interloquée, choquée. Elle ne tarda pas à montrer une opposition à ses dires.
« Non je ne veux pas que tu disparaisses !!! »Fit-elle en s’étranglant.
Sa vie amoureuse avait été un véritable champ de bataille, on ne lui avait jamais appris à aimer correctement quelqu’un, à recevoir et à donner de manière équitable sans que l’un des deux n’en souffrir. Elle se sentait tout simplement incapable de gérer cela de peur de tout briser sans le vouloir, un comble pour une femme aussi séductrice qu’elle. Néanmoins elle n’avait aucune envie de faire de mal à Leoden et elle savait qu’en lui disant cela il était possible qu’il le soit, à vrai dire elle en était même certaine après ce qu’il venait de lui dire. Tout se chamboulai alors dans sa tête, ne sachant plus de quel côté regarder pour savoir quel bon chemin emprunter. La gitane se rallongea dans l’herbe en prenant ses distances et soupira doucement, ayant cette impression d’être secouée de tous les côtés et qu’une guerre explosait dans sa tête. Les battements de son cœur s’étaient faits plus rapides dans l’angoisse ressentie, face à une situation bien trop délicate et inconfortable dont elle avait toujours eu envie de se protéger. Elle se tourna sur un côté, lui faisant dos afin qu’il ne perçoive pas le mal être ressenti malgré que cela pouvait se déceler dans sa voix et ses mots. Même avec cela elle avait besoin de se protéger encore, et pourtant certains mots qu’elle n’aurait jamais cru dure un jour passèrent la barrière de ses lèvres d’une manière tout à fait naturelle.
« J’ai simplement peur de te faire du mal, que tu finisses par me détester parce que je ne sais pas m’y prendre. Je suis perdue»
Elle se mordit les lèvres, craignant de dévoiler la liste de ses craintes et surtout n’ayant aucune envie de lui attirer de la pitié puisqu’elle avait longtemps refusé qu’on la sauve. Cármen est une femme maladroite sur les sentiments, passer une certaine limite elle se décompose et fui. C’était exactement ce qu’il venait de se passer. En essayant une discussion à coeur ouvert elle se sentait encore plus mal à l’aise, n’ayant nulle envie de détailler ses histoires sentimentales et ce qu’il l’avait rendue ainsi. Elle avait peur d’elle-même, de ce qu’elle voyait, de ce qu’elle ressentait et de ce que son esprit l’obligeait à la faire contre sa volonté. Elle avait ce besoin d’ériger des murs En fin de compte elle était mise à nue, elle se sentait vulnérable, idiote et faible. En fin de compte, ils avaient beaucoup à apprendre l’un de l’autre et leur rencontre n’était pas faite pour avoir qu’un seul but ; Leoden avait déjà la révélation de certaines choses qu’elle n’avait pas dit aux autres et dans un sens elle commençait à se rendre compte, qu’il était peut être temps de changer et de revoir ses priorités. Encore fallait il qu’après cela il ne mette pas les voiles de lui-même. Autrement tout ce qu’elle aurait fait jusque là serait un échec total.
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 13 Avr 2016 - 15:07
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
« J’ai simplement peur de te faire du mal, que tu finisses par me détester parce que je ne sais pas m’y prendre. Je suis perdue »
La gitane lui tournait le dos, allongée sur l'herbe de la rive, comme recroquevillée sur elle-même. Elle semblait mal à l'aise dans cette discussion, et s'était tournée de lui comme pour dissimuler aux yeux de Leoden le fait qu'elle était fragile sur ce terrain-là. C'était un sentiment qui lui était familier à présent, puisqu'il connaissait cette impression de mettre son âme à nu devant un inconnu. Après tout, il l'avait lui aussi fait en se livrant à Cármen alors qu'il ne la connaissait qu'à peine. Ils avaient tout de suite noué un lien indescriptible ; une relation très forte et très puissante, dans laquelle ils trouvaient tous deux le réconfort dont ils avaient besoin. Du moins jusqu'à maintenant. Leoden ne voulait pas briser ce lien, il l'avait cherché depuis tellement longtemps qu'il ne pourrait jamais rien tenter pour le détruire. Il voyait bien que Cármen prenait la situation comme un problème difficile à régler, cornélien. Bien qu'il ne sache pas vraiment quelles circonstances pouvaient tourmenter la jeune femme, il ne daigna pas poser la question, pour ne pas remuer davantage le couteau dans la plaie. Il voulait se faire présence rassurante autour de la gitane, comme elle avait pu le réconforter depuis le début de leur rencontre.
« Au moins sur ce point nous sommes pareils, je ne sais pas m'y prendre » commença-t-il d'une voix basse, qui se voulait apaisante. Ses paroles voulaient être comme une étreinte de bienveillance envers Cármen, pour la calmer et qu'elle puisse trouver du confort dans le fait qu'il était toujours là. Il passa délicatement ses doigts sur le bras de la jeune femme, remontant jusqu'à son épaule pour descendre à nouveau, effleurant sa peau comme une caresse réconfortante.
« Si tu ne veux pas que je parte, je ne partirai pas, tu n'as juste qu'à me le demander. Je ne veux pas être de trop dans ta vie, et s'il faut que je m'en aille, je serai capable de l'accepter même si cela me blesse » il livrait peu à peu un peu plus de lui même à la jolie jeune femme, sans barrières pour l'en empêcher. Étrangement, il n'avait pas peur de lui dévoiler ce qu'il avait dans sur le cœur, pensant de toute manière qu'elle pourrait tôt ou tard le lire dans son regard. Elle finirait bien par y voir qu'il tenait déjà beaucoup à elle, et certainement plus qu'il ne le devrait.
« Heureusement pour toi, tu ne pourras pas me faire plus de mal que ce qui m'a déjà était fait.. » Leoden laissa échapper cette phrase qu'il regretta aussitôt, qui remonta dans son esprit de nombreux souvenirs qu'il voulait oublier, qu'il avait décidé grâce à Cármen de laisser derrière lui. Il ignorait si ce qu'il disait était vrai, parce qu'il n'avait jamais donné son cœur à une femme de la façon dont il le donnait à Cármen. Il ne savait que les prémices des sentiments qui commençaient à se développer en lui, sans pour autant savoir ce qu'ils étaient de façon précise.
« Je suis perdu aussi, je pense que tu as pu le voir et le comprendre comme jamais personne auparavant. » il marqua une légère pause avant de reprendre, la voix toujours basse, dans ce ton grave qu'elle avait l'habitude de prendre. « Je suis là aussi pour t'aider, ce n'est pas une relation à sens unique. Si l'on est deux, l'on peut peut-être trouver plus facilement le chemin ensemble, non ? »
Leoden essayait de montrer sa vision des choses à Cármen, sans savoir s'il était assez précis dans ses paroles. Tant qu'elle pouvait comprendre qu'il n'était pas un monstre, et qu'il voulait l'aider en retour pour tout ce qu'elle avait déjà fait pour lui, c'était un grand pas en avant. Il n'avait pas peur de cette femme, pas peur du lien qui s'était installé entre eux et se sentait prêt à braver les problèmes main dans la main avec elle, si elle avait besoin de lui.
Dernière édition par Leoden Doreath le Mer 13 Avr 2016 - 19:53, édité 2 fois
Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 13 Avr 2016 - 19:13
☙ The pebble in the pond
My instant dream about the other side. The sun is rising on the skyline and a beautiful rainbow. Such a beautiful rainbow.
Perdu, lui aussi, et pourtant elle avait vu qu’il tenait beaucoup plus à elle que ce qu’elle aurait pu imaginer - En si peu de temps cela voulait forcément dire quelque chose. Cármen savait que Leoden ne serait pas qu’un passage dans sa vie, elle n’avait pas su comment se comporter et sous l’angoisse elle avait fini par ériger ces murs. A bien y penser elle faisait exactement la même chose que ce qu’il lui avait fait. Mais il était aussi la preuve qu’avec une bonne volonté et une main tendue en cas de chute, on pouvait toujours arriver à chasser ce qui nous blesse. Que devait-elle faire maintenant ? Sa présence lui était vite devenue spéciale, et sur les jours suivants elle savait qu’elle s’attacherait de plus en plus à lui. La jeune femme soupira doucement. Les caresses qu’il lui apporta sur le bras la rassuraient en plus de ses mots. Elle avait émis le souhait qu’il ne parte pas et restait catégorique sur ce point malgré que ses autres paroles contredisent ce fait.
Il avait visiblement trouvé en elle quelque chose de suffisamment solide pour s’y accrocher et ne semblait pas vouloir abandonner à moins qu’elle y mette fin, ce qui au fond lui donnait de belles palpitations. Lorsque Leoden déclara qu’elle ne pourrait pas lui faire autant de mal que ce qu’il avait déjà eu, elle senti un lourd frisson désagréable dans son dos. Lui faire plus de mal que ce qu’il avait vécu ? Non, elle ne pourrait jamais se montrer d’une telle sauvagerie avec lui mais certaines blessures n’ont pas besoin d’être physiques pour marquer à vie, elle le savait pour l’avoir déjà fait et n’avait ressenti aucun remord à le faire. Si un jour elle recroisait Búchanán elle ne pourrait réellement dire ce qu’il se passerait ni si elle trouverait assez de courage pour s’excuser. La gitane demeura silencieuse, ayant soudainement bien plus peur de ce qu’elle ressentait à ce moment là en refusant de faire la même chose à Leoden. Comment fuir et retenir quelqu’un en même temps ? C’était difficile de décrire a manière dont elle voulait Leoden et qu’en même temps elle refusait qu’il s’attache à elle ou qu’il y ait quelque chose qui se passe entre eux au-delà du charnel - Mais la limite avait déjà été dépassée. Cármen restait à lui tourner le dos, recroquevillée et passant machinalement ses doigts sur les brins d’herbe humidifiés par sa présence.
«Je suis là aussi pour t'aider, ce n'est pas une relation à sens unique. Si l'on est deux, l'on peut peut-être trouver plus facilement le chemin ensemble, non ?»
Cármen se tourna soudainement vers Leoden, jetant un regard par-dessus son épaule alors que ses mots l’avaient touchée tout comme ils l’avaient surprise. La gitane observa son regard ambré en silence, les contemplant avec une délectation dont il n’avait pas le moindre doute. Elle réalisait ce qu’il était en train de se passer et qu’elle avait manqué de tout briser une nouvelle fois. Elle craignait qu’il se passe quelque chose qui finisse par les séparer, qu’elle le déçoive et qu’il redevienne ce qu’il était par sa faute. Mais il avait réussi à l’interpeler en lui donnant de l’espoir, puisqu’il savait ce qu’il en était, à deux ils pourraient avancer de manière conséquente. Cármen étouffa un petit rire, prise au dépourvu mais avouait être impressionnée. Juste le fait qu’il lui dise cela avait réussi à retourner complètement ses idées noires.
« J’aime quand tu me parles comme ça » Déclara t-elle.
La gitane prit appui sur ses mains afin de s’asseoir tout en se tournant vers cet homme incroyable et qui avait fait un chemin monumental depuis ce moment où elle l’avait rencontré. S’en doutait-il ? Elle avait beaucoup à apprendre de lui, elle l’avait vu et désormais c’était une certitude. Il avait lavé l’inquiétude et le doute sur son visage, celui-ci rayonnait d’une nouvelle lumière qu’elle avait envie de lui témoigner. Elle lui prit la main et étira un large sourire afin de lui montrer qu’elle répondrait positivement et qu’il l’avait convaincue.
« Je veux que tu restes avec moi et nous avancerons ensemble »
Ainsi la demande était officielle. Tous ces petits problèmes lui semblaient futiles comparés à ce que Leoden pourrait lui apporter. Elle avancerait avec lui, il guiderait ses pieds afin qu’elle ne perde pas de vue le chemin qu’ils se traçaient ensemble.
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 13 Avr 2016 - 20:37
The pebble in the pond
Cármen & Leoden
« Je veux que tu restes avec moi et nous avancerons ensemble »
« Ensemble » répéta Leoden, prenant une main de la gitane pour entrelacer ses doigts avec les siens. Son pouce caressait doucement le dos de sa main, tandis que son regard doré se posait dans les yeux de Cármen. Elle avait compris, ce qu'il voulait dire. Le cœur empli du nouvel espoir de se reconstruire aux côtés de cette femme, d'avancer avec et en même temps qu'elle pour s'entraider mutuellement, lui donnait un regain d'énergie soudain.
Il passa sa main sur les contours du visage de la bohémienne, chassant des mèches de cheveux ébène de devant ses yeux. Il s'approcha doucement, et déposa un baiser au coin de sa joue, lui murmurant à l'oreille des paroles sincères : « Je ne te laisserai jamais, jamais tomber. »
Sur ces mots, il se leva, constatant que le soleil n'avait séché que partiellement ses vêtements. Le vent se faisait frisquet même si le soleil n'était probablement qu'à la moitié de sa course sur la voûte céleste, et venait coller les parties encore humides de son pantalon contre son corps, provoquant des frissons à cause de la matière glacée. Il tendit une main à la jeune femme pour l'aider à se relever, et lui proposa de rentrer pour qu'ils puissent se changer, et profiter du confort que des vêtements secs et de quoi se remplir l'estomac pourrait leur apporter.
Avant de retrouver le chemin de terre par lequel ils étaient venus, Leoden scruta les alentours de ses prunelles attentives, à la recherche de celui qu'il avait repéré de l'autre côté de la rive. Au milieu des feuillages entremêlés, des centaines de nuances de verts différents et peints comme une aquarelle sous les rayons de l'astre solaire, il situa l'endroit d'où provenaient les bruits qui lui avaient permis de distinguer qu'un animal se trouvait là. En cherchant un peu, il finit par découvrir les bois de l'animal, qui lui aussi le fixait au travers des branchages. Ses yeux noirs luisaient dans la pénombre du sous bois, il émettait un doux ronflement alors qu'il mâchonnait l'herbe abondante et certainement vitaminée de la bordure du cours d'eau.
« Regarde, il est là » glissa-t-il à Cármen, en pointant du doigt l'endroit où le mammifère paissait. Pendant un moment, l'homme resta à fixer l'animal droit dans les yeux, comme s'il avait quelque chose à lui dire et que Leoden voulait entendre. De là où il se tenait, et maintenant qu'il avait repéré le cerf élaphe, il entendait bien plus distinctement les bruissements de ses sabots sur l’humus, et le ruminement quasi permanent. Puis il finit par s'éloigner, pour disparaître derrière les arbres environnants.
Leoden prit la main de la gitane dans la sienne, cette fois pour l'attirer vers lui et déposer un rapide baiser sur son front avant de repartir par le chemin qu'ils avaient pris pour arriver ici. Les autres bohémiens qui les avaient accompagnés pour la pêche étaient rentrés depuis longtemps maintenant et il leur fallait retourner eux aussi au campement. Ils avaient certainement d'autres tâches à faire au sein de la communauté.
Ils marchaient à un rythme lent, comme pour prolonger encore ce moment qu'ils avaient seuls tous les deux. Leoden espérait que pour les activités de l'après-midi, il ne serait pas séparé de Cármen. Si c'était le cas, il la retrouverait à la fête qui aurait lieu comme chaque soir. Il avait encore beaucoup à découvrir de la jeune femme, tout comme il avait encore beaucoup de secrets pour elle. Il se sentait soulagé qu'elle ne l'ait pas chassé du groupe, mais aussi qu'elle ait accepté l'aide qu'il voulait lui apporter, parce qu'il avait été vraiment sincère dans ses paroles, et espérait qu'elle comprenait à quel point.
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: The pebble in the pond Mer 13 Avr 2016 - 22:19
☙ The pebble in the pond
My instant dream about the other side. The sun is rising on the skyline and a beautiful rainbow. Such a beautiful rainbow.
Tout repartait d’un pied nouveau, en réalité rien n’avait vraiment changé, la situation avait juste été éclaircie. Cármen était heureuse de voir Leoden content de sa décision, alors qu’il lui promit d’être toujours là pour elle. Elle le remercia d’un baiser sur ses mains et ils entreprirent de s’en aller. Avant cela ils avaient été curieux de voir le cerf qu’avait repéré Leoden. Se fiant à ses instincts de pisteur elle le suivait tandis qu’il évoluait dans la nature avec une belle agilité. Il devait faire ça souvent, pour être aussi sensible à son environnement. Quelque part elle était impressionnée, elle qui avait encore du mal à dompter cette nature en ayant longtemps été habituée à vivre sur du sable. Elle trouverait cela intéressant qu’il lui apprenne, afin qu’elle se sente moins étrangère à ces lieux et qu’il puisse lui permettre de comprendre les secrets de cette nature.
Elle vit entre deux branches, les bois d’un cerf majestueux. La jeune femme l’observa dans un silence respectueux, admirant les moindres détails de cette belle bête comme s’il s’agissait là d’un véritable monument. Le cerf s’en alla sans les avoir vus, Cármen adressa un large sourire à Leoden, contente d’avoir pu en voir un sans avoir eu à l’effrayer par sa maladresse.
Ils rentrèrent ainsi au campement, main dans la main, Cármen n’eut pas peur de montrer aux autres que Leoden et elle avaient une relation particulière. A vrai dire les gens de son groupe ne s’occupaient pas de ses histoires sentimentales. Son père avait fini par la laisser faire ce qu’elle veut, ans doute par culpabilité d’avoir laissé sa fille se marier avec un homme qui la traitait mal. Sa mère ne serait sans doute pas bien d’accord et lui glisserait quelques mots moralisateurs mais aurait bien vite fait de laisser tomber. Ils furent tout de même surpris de voir avec quelle rapidité leur relation avait évolué, mais ne firent pas le moindre commentaire. Ici les gens étaient libres d’évoluer comme ils le voulaient, ils avaient beau conserver leurs traditions des Harad, les mœurs dans la vie sociale leur étaient propres. Le principal pour eux était de ne pas faire dans l‘excès et de respecter le groupe dans son entièreté.
Ils furent regardés, oui, mais ce n’était pas de ces regards malveillants ou choqués. Il s’agissait surtout de surprise et de curiosité. Leoden pouvait se sentir à l’aise ici où le jugement n’avait pas lieu d’être. Ils croisèrent un groupe de femmes qui ne manquèrent pas de les interpeller.
« Cármencita, viens donc nous aider avec ces prunes ! »
La jeune femme étira un sourire puis hocha la tête pour leur signifier qu’elle arrivait. Elle se devait de répondre présente quand on la demandait, malheureusement cela signifiait aussi qu’elle devait laisser Leoden.
« Je vais prendre un foulard, j’arrive ! »
Cármen ne lâcha pas la main de Leoden jusqu’à sa roulotte où elle entra pour récupérer un châle pour le mettre sur ses épaules. Elle enlaça Leoden en glissant ses bras à son cou puis déposa sur ses lèvres un baiser empreint d’affection.
« Juste derrière ils sont en train de réparer une roulotte, ils ont besoin de bras si tu veux aller les aider ils seront contents ! »
Sur ces mots, un dernier sourire adressé et la jeune femme alla rejoindre ses consœurs, prenant place parmi elles avant de prendre un couteau pour les dénoyauter. La cueillette avait été bonne, ils n’avaient pas l’habitude de cuisiner avec des fruits qu’ils ne connaissaient pas dans le désert mais au vu du gout de celles-ci – parce qu’elle s’était permis d’en gouter la chair – elles ajouteraient sans nul doute une douceur intéressante. Ils savaient s’adapter et lorsqu’ils se trompaient, ils recommençaient. Cármen aimait ce genre de vie, où ce qui compte c’était d’essayer et non de devoir réussir. Un fait qui lui faisait penser à ce que Leoden et elle vivait à ce moment là. Il ne quittait d’ailleurs pas ses pensées, elle espérait que tout se passait bien pour lui et qu’il puisse trouver sa place au sein de leur communauté sans avoir besoin d’elle à ses côtés.
Elle avait confiance en lui, et envers les bohémiens qui ne se montraient jamais hostiles sans raison. Elle continua de passer la lame de son couteau sur les prunes, les séparant minutieusement pour en retirer les noyaux qui finiraient sans doute en huile ou en poudre puisque rien n’était gaspillé. Le soir venu, lorsque Cármen eu terminé d’aider à la cuisine, elle rejoignit le groupe installé au feu qui attendait sagement que la nourriture arrive en jouant un peu de musique. La gitane entra dans le cercle, entrainée par les rythmes et la mélodie en y ajoutant quelques pas de danse. On l’encouragea en frappant des mains, tandis que ses lèvres carmines étaient étirées dans un large sourire. Elle ne dansa pas beaucoup, et rejoignit Leoden en s’asseyant à côté de lui. Elle lui apprit quelques mots Harradrim, des basiques, des formules de politesse qu’il entendrait souvent ici. Il avait un joli accent, elle ignorait s’il retiendrait tout cela, en tout cas maintenant il savait à quoi s’en tenir.
La gitane étira un large sourire, prenant son assiette tandis qu’une femme venait leur offrir leurs parts du repas.
« Tu m’as impressionnée dans la forêt tout à l’heure, où as-tu appris à être aussi sensible à l’environnement ? Tu as retrouvé ce cerf aussi vite que tu l’as repéré ! »