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Carmella • Ar Dân [validée]
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 Carmella • Ar Dân [validée]

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Carmella • Ar Dân [validée] Empty
MessageSujet: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyVen 29 Juil 2016 - 1:17




“ Carmella ”
Make an ennemy of this one, and she will find the means to burn you down
NOM&PRÉNOM ▬ Carmella, un nom inspiré d'un conte qu'elle avait entendu. Pourtant son vrai nom est Mara, mais elle a porté également sa variante diatopique en se laissant appeler Meera par son mari. Puisqu'elle a eu un mari, elle est également affublée de son nom de famille, Ansharsivir, qu'elle n'utilise pas du tout. SURNOM ▬ Des surnoms, on lui en affuble beaucoup. Des très communs « sorcière » et « enchanteresse », elle entend aussi parfois « bougresse », « démon » ou d'autres insultes maquillées qui dépeignent ce que les gens ressentent en sa présence. ÂGE ▬ Elle a vu le jour il y a de cela une vingtaine d'années. PATRIE, RACE ▬ Originaire d'Esgaroth, elle a passé beaucoup de sa vie dans le pays de Rhûn. LIEU DE NAISSANCE ▬ La cité lacustre d'Egaroth. RANG SOCIAL ▬ Si beaucoup tendraient à la considérer comme pauvre, Carmella possède ce qui lui suffit. Elle a appris à utiliser tout ce qu'elle trouve pour en faire quelque chose d'utile. PROFESSION ▬ Sorcière adepte de la fabrication de potions en tout genre, diseuse de bonne aventure et surtout, charlatan au plus haut point. Elle arnaque beaucoup de monde mais au final, le principal reste que les autres tombent dans la supercherie. SITUATION AMOUREUSE ▬ Neuvième épouse du seigneur Akbar Ansharsivir, Carmella est désormais veuve puisqu'elle s'est elle-même accaparée tout le mérite pour avoir saigné cette bête. Lorsque l'envie lui prend, elle est capable de passer la nuit dans les bras d'un homme ou d'une femme, mais elle apprécie avec une joie non dissimulée de se faufiler hors de la demeure au petit matin, non sans avoir rempli ses poches de piécettes au passage. POUVOIRS ▬ Carmella est clairvoyante, elle ne maîtrise pas son don à la perfection et il reste très subtil. Ce sont des ressentis lorsqu'elle prend la main des gens, des ondes plus ou moins dérangeantes et dans les pires cas, des flashes très brefs qui se montrent à elle et qu'elle doit réussir à interpréter.

➴ Tout sur toi baby !

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Il est de ces personnes qui ont un regard particulier, pour ainsi dire transcendant ; un regard qui vous transperce de toute part, qui vous donne des frissons dans l'échine. Lorsque l'on rencontre Carmella, la plupart des gens sont happés par ces deux perles azurées qui couronnent un visage dont la peau est baignée d'un éclat de lune. Ces joyaux sont trop bleus, sur une peau trop blanche, qui perfectionnent l'idée que les gens se font d'elle ; une sorcière, une femme dont l'apparence reflète sa perfidie à merveille. Carmella a les traits fins, osseux ; ses pommettes saillantes donnent une certaine allure à ce visage qui ne manque pas de prestance. Ses joues peu rebondies, presque creuses se laissent timidement rosir avec le froid ou l'embarras. Des sourcils droits et une petite bouche charnue se chargent de donner de l'expression à ce minois qui pourrait paraître bercé d'innocence, et pourtant. Les contours de ses lèvres sont parfaitement dessinés, donnant envie de braver la peur pour aller prêcher ce fruit défendu. Quelques grains de beauté viennent tordre la monotonie d'un visage déjà trop peu classique. Pour ajouter à ce portrait, son nez fin récupère une petite bosse sur son arrête des suites d'un mauvais coup, mais cela ne l'empêche pas d'être toujours si singulière sans être repoussante, et elle sait se servir de ces atours pour attirer les gens dans son piège. Elle arbore de longs cheveux auburn richement colorés qu'elle porte tantôt lâches, tantôt tressés.

Carmella est une jeune femme d'une grande stature, elle dépasse souvent les autres demoiselles de son âge de quelques centimètres, et parfois même les hommes qu'elle côtoie. Cette taille ajoute à l'aura de mal-aise et d'angoisse qu'elle traîne avec elle, non sans lui servir pour impressionner ceux qui viennent se frotter un peu trop près du chardon. Sa silhouette est à l'image de son visage, osseuse, peu charnue à certains endroits mais généreuse sur d'autres. Ses courbes sont féminines sans trop en faire, dévoilant sous des tissus précieux qu'elle est une femme à son avantage. Pourtant elle reste marquée par son faible appétit, qui dévoile parfois un peu trop de son squelette saillant sous sa peau. Elle n'est pas nécessairement musclée, ni ne saurait se débrouiller avec des objets trop lourds ; en somme une femme qui reste fragile mais qui se sert de son impression chez les gens pour éloigner le danger tant qu'elle le peut.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Carmella a le privilège de pouvoir se procurer des tissus richement brodés, ornés de perles ou de gallons qui ajoutent à la complexité des tenues qu'elle confectionne elle-même. Elle apprécie les matières nobles telles que le velours ou la soie, qu'elle tend à utiliser en complément d'autres matières moins souples pour se vêtir. Elle porte des corsets minutieusement serrés sous ses habits, se vêt de couleurs crépusculaires ou qui rappellent les dorures de l'aube. Lorsque le froid la rend trop sensible, elle opte alors plutôt pour de longues capes ornées de fourrures qui la maintiennent au chaud.

VOS PARTICULARITÉS ▬ Elle a quelques brûlures sur la peau.

VOTRE CARACTÈRE ▬ Le principal trait que nous remarquerons chez Carmella, c'est qu'elle a une propension monstrueuse à user de la crédulité d'autrui. Mentir est sans aucun doute son passe-temps favori puisqu'elle profite de sa maîtrise de l'arnaque pour gagner sa vie en vendant des cracks. Que se soient de fausses prophéties, des remèdes pour soigner des maladies incurables ou des tirages de carte hasardeux, elle porte sur son visage cette marque de sincérité diluée dans l'angoisse qu'elle évoque chez les autres pour rendre ses paroles plus crédibles. C'est une menteuse hors pair et quand il s'agit de baratiner, l'on a du mal à déceler autre chose qu'un esprit purement convaincant. Malhonnête, c'est peu dire. Cependant vous n'avez pas à vous méfier de ce point, car une personne malhonnête le restera quoi qu'il arrive. Manipulatrice dans l'âme, elle apprécie fortement de diriger les pions du grand jeu de la vie auquel elle s'adonne, en regardant non sans un certain mépris ceux qu'elle pousse du bout des mots. Elle sait se délecter du regard innocent des gens qu'elle entourloupe ; les voir si naïfs devant elle lui étire toujours un large sourire. Elle aime provoquer les autres, les pousser dans leurs retranchements dans une envie irrépressible de les voir s'écraser sur eux-mêmes comme des fourmis prises au piège. Carmella est passée maître dans l'art de camoufler ses sentiments et ses intentions dans un but malveillant ; sournoise, vous l'aurez compris, qu'elle traduit par ce ton mielleux qu'elle aura en vous parlant.

Des mots souvent blessants, de petites remarques teintées d'un sarcasme délibéré, voilà ce que cette langue de vipère pourra vous sortir si vous croisez son chemin. Bien sûr, elle ne fait pas tout le temps dans la démesure, en sachant d'adapter à la situation pour arriver au plus proche de ses fins. Cet aspect mordant, piquant dans ses plaisanteries et non sans vouloir pousser les autres au delà de leurs limites, et elle ne se soucie guère d'offenser, de blesser ou d'indigner les autres. Elle n'aime pas franchement tourner autour du pot, se montrant donc la plupart du temps relativement directe dans ses propos. Aussi, si quelque chose la dérange, elle n'hésitera pas à le faire savoir.

Si vous ne l'aviez pas remarqué, Carmella a un fort caractère, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle a du répondant et ne se laisse pas faire ; de nature plutôt prompte à agresser, à provoquer. Elle inspire une certaine crainte chez les villageois lambda, avec laquelle elle aime particulièrement jouer – tant qu'elle reste maître du jeu bien entendu. Si d'aucuns la trouveraient détestable à souhait, la jeune femme en est d'autant plus vindicative qu'elle aime voir justice se faire lorsque c'est elle qui la dirige. Tant qu'elle a les rênes en main, ne craignez rien d'elle.

Ignorant délibérément la plupart des convenances, Carmella est légèrement excentrique sur les bords ; elle aime décorer sa roulotte avec des grigris tous plus étranges les uns que les autres, parmi tant de choses farfelues que l'on pourrait citer chez elle. Elle tend un peu à être maniaque : elle aime que tout aille dans son sens et déteste se faire prendre au dépourvu. Avec les autres, elle se montre souvent froide et méfiante, mais elle use de persuasion pour faire marcher son affaire ; pourtant, elle ne se risquera pas à trop de proximité, de peur de se faire attraper et brûler en place publique.

Non sans un peu de cruauté latente, Carmella aime voir le sang de ses ennemis couler, si bien que cela en deviendrait presque une obsession malsaine : tuer, de manière toujours plus inventive qu'il soit ; elle se réjouit toujours d'un petit meurtre de sang froid. Elle éprouve également une fascination pernicieuse pour le feu, puisqu'il est tout autant sa phobie : une relation intrinsèquement liée à sa volonté de repousser toujours plus loin les limites de ce qu'elle est capable de faire, tout en s'infligeant quelques dégâts collatéraux.

En somme, si vous ne devez retenir qu'une seule chose de cette bonne femme : ne vous la mettez pas à dos, elle trouvera les moyens de prendre sa revanche.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Carmella a une attirance particulière pour les grigris en tout genre, ainsi que tout ce qui lui paraît assez clinquant, qu'elle suspend dans sa roulotte pour lui donner un air de trou de sorcière. Si elle en vend certains, la plupart ont une signification bien précise à ses yeux et ils sont chacun une prière particulière pour les dieux. Les dieux d'ailleurs, elle les apprécie grandement lorsqu'ils font tourner les choses en sa faveur. Elle les prie quand cela l'arrange mais n'en fait jamais tout un foin, après tout, elle sait son sort déjà tout tracé et elle croit bien plus au destin qu'à un tour de maître de ces êtres invisibles. Sinon, elle sait se délecter du regard innocent des gens qu'elle entourloupe ; les voir si naïfs devant elle lui étire toujours un large sourire. Elle aime provoquer les autres, les pousser dans leurs retranchements dans une envie irrépressible de les voir s'écraser sur eux-mêmes comme des fourmis prises au piège. Manipuler les autres, c'est son terrain de jeu ; tant qu'elle en est maîtresse, elle s'en accommode parfaitement. Carmella apprécie aussi le fait de soulever le regard des hommes, parfois celui des femmes dans un jeu de séduction ; encore une fois elle ne laisse voir que ce qu'elle veut et elle trouve cela très amusant.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ L'alcool trouve bien ses aises dans les journées de la jeune femme. Elle apprécie son goût et les sensations qu'il procure lorsqu'elle en abuse le soir dans une taverne ; elle ne s'en prive pas mais n'en consomme pas avec excès non plus. Pour ce qui concerne la nourriture, elle a un faible pour les pâtisseries trop sucrées et les fruits à peine mûrs, elle ne raffole pas des plats en sauces et elle n'a pas vraiment l'occasion d'en manger. Elle a l'appétit facile même si elle finit rarement ses assiettes.

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Entourlouper la populace, régler personnellement ses comptes avec les gens, sentir le sang d'un ennemi couler sur ses mains, affubler les jeunes demoiselles malades de remèdes qui ne fonctionneront hélas pas, voir les villageois lui demander de leur tirer les cartes alors qu'elle ne fait qu'inventer des histoires, voilà ce qui passionne cette chère demoiselle. Des attirances peu communes pour les passe-temps, dira-t-on, mais Carmella s'en fiche bien et tant qu'elle assouvit ses désirs, elle restera la plus tendre des créatures. Elle éprouve aussi une fascination malsaine pour le feu, qu'elle craint tout autant qu'elle ne l'aime.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Un but ? Se serait se projeter bien loin ; non, Carmella n'est pas de ceux qui pensent à l'avenir, elle vit au jour le jour en se contentant d'assurer ses besoins vitaux et d'arnaquer les gens, c'est là bien assez pour elle.

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Carmella déteste les imbéciles, les gens qui se mêlent trop de ses affaires, ceux qui viennent pour la déloger avec leurs fourches et leurs torches. Elle éprouve une haine incendiaire envers les autres épouses de son ancien mari, et si elle pouvait leur fendre le crâne en deux ou les pendre haut et court, se serait une aubaine bien gagnée pour un peu de bon temps. La jeune femme n'aime pas vraiment le froid et la pluie, pas non plus la chaleur et le soleil ; elle est difficilement satisfaite par le climat alors passer de telle à telle région ne lui changera pas grand chose. Elle n'apprécie pas beaucoup que l'on bouscule ses habitudes bien installées, ni qu'on essaye trop de fouiller dans ses mystères.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Assurément, Carmella est une manipulatrice : c'est son métier, elle vends des cracks, elle ment, elle use de la crédulité des autres pour son propre avantage et cela lui convient à merveille. Par contre elle est aussi débrouillarde. Il faut bien, quand on à personne pour servir de cible dans les parages..

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Sur sa finesse d'analyse lorsqu'elle s'en remet à ses propres instincts, sinon sur la robustesse de ses dagues et la précisions de coups qu'elle portera sans vergogne.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Carmella sait user de son naturel méfiant pour éviter les ennuis lorsqu’elle n'en est pas la source. Si des villageois viennent l'importuner, tant qu'ils ne sont pas en grand nombre, la peur est l'élément de maîtrise parfait ; elle inspire peu confiance et les paysans ont tendance à la craindre rapidement, ce qui facilite ses fuites lorsqu'ils commencent seulement à la menacer. En revanche, lorsqu'elle provoque elle-même le conflit, elle n'a pas peur d'aller au devant des choses. Oser, c'est la clef, un moment de doute et tout le plan tombe en miettes. Carmella est de ceux qui n'ont pas froid aux yeux quand il s'agit de prendre des risques ; elle aime l'adrénaline que la vue du sang lui procure.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Carmella ne parlera pas de son passé ; pas qu'elle en ait honte puisqu'il a fait d'elle ce qu'elle est présentement. Mais elle y a laissé certaines choses qu'elle ne ressent pas le besoin de faire remonter à la surface. C'est une femme qui a un jardin secret assez conséquent, elle cherche à percer le mystère chez les autres mais de son côté, elle use du strict nécessaire.

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ De s'être laissée entre les mains d'un homme totalement indigne, et de ne pas avoir eu les tripes de l'envoyer par le fond plus tôt, voilà ce que regarde Carmella avec un goût amer dans la bouche.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ La demoiselle possède deux petites dagues à la mode orientale, dont la lame est courbée telle une serpe. C'est plutôt pratique pour le travail de précision mais aussi pour la découpe peu précise à la barbare. Sinon, la peur qu'elle inspire chez les gens ainsi que ses instincts de clairvoyante l'aident beaucoup.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Si Carmella a pour habitude d'inspirer une certaine peur chez les autres, elle n'en est pas moins sujette elle-même : les ressentis qu'elle peut avoir au contact des gens ne sont pas toujours très compréhensibles pour elle puisqu'elle ne maîtrise pas encore tout à fait son don. Ces ondes peuvent s'avérer troublantes pour elle, si elle n'arrive pas à les interpréter avec justesse. De part ce qu'elle a vécu, elle ressent une phobie intense face au feu, qui pourtant suscite en elle une fascination trépidante, et elle aime beaucoup se risquer aux flammes et jouer littéralement avec. Comme toutes ses peurs, elle les utilise pour se pousser à ressentir les choses au delà de ses limites.



VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Les temps se sont assombris en terre du milieu, et Carmella l'a bien constaté. Elle y participe activement avec ses petits meurtres intempestifs, mais de là à rejoindre les forces obscures, loin d'elle cette idée. Non, Carmella se contente de vivre sa vie comme elle le peut, et ne se sent pas vraiment concernée par ce qu'il advient de la Terre du Milieu, tant que cela ne la touche pas directement. Elle a constaté quelques rassemblements des peuples de l'est autour de Sauron, mais elle a quitté ces régions avant de ne pouvoir en apprendre plus à ce sujet.

➴ Derrière l'écran...

PSEUDO ▬ Kahlan
ÂGE ▬ Si vous êtes forts en maths : √144 + 2² + (3*6)/4 - 1²  Wtf
PASSIONS ▬ Le maïs en boîte.
FILMS & SÉRIES ▬ Pourquoi changer ? D8<
PRÉSENCE ▬ Jamais
TON AVIS SUR LE FORUM ▬ Vraiment trop moisi, ne venez surtout pas !!
COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI ▬ En scooter des mers
TON AVATAR ▬ A joué dans Game Of Thrones Remplir aussi le code :
Code:
[b]x [/b][i]Carmella[/i] → Sophie Turner
REGLEMENT▬
Spoiler:

UN TRUC EN + ▬ Dwalin tondre putain de tasse.
En vente sur l'e-shop de PIMP MY TDM:
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Carmella • Ar Dân [validée] Empty
MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyVen 29 Juil 2016 - 1:18




“ Kissed By Fire ”
How do I not whorship the shipwreck that stranded me here ?




"When the day comes that the sun doesn't rise,
And death brings down what you hold dear,
If a star shines upon this night,
Shall she be the one to hear"



Foreshadowing




Depuis un moment, les cris avaient tenus éveillée toute la maisonnée. Il était de coutume, dans la petite demeure, que lorsqu'une femme était en travail, les autres faisaient le nécessaire pour l'aider quelle que soit sa place dans la hiérarchie. Si c'était une servante ou si c'était la dame de maison, c'était pareil. Solidaires, ces femmes étaient capables de comprendre mieux que quiconque ce moment difficile et s'efforçaient de l'écourter, ou tout du moins de le rendre moins traumatisant. Dehors, le ciel était déchiré par des éclairs détonants, qui fendaient l'air dans un bruit de fracas effrayant. La pluie tombait dru, laissant dans l'air humide une fraîcheur bienvenue.

La jeune femme était en travail depuis maintenant plusieurs heures ; c'était son premier accouchement. La douleur se faisait sentir, lançant des contractions dans tout son corps frêle, alors qu'elle trouvait difficilement le temps de respirer. La sueur collait ses cheveux contre son visage, dont les traits tirés laissaient voir aux autres le labeur qui l'attendait. Elle faisait tout son possible pour ne pas hurler, mais sentait son ventre se tordre dans des spasmes auxquels elle n'aurait jamais imaginé survivre avant ce jour. A l'extérieur, alors que la nuit était en son plein cœur, le vent venait frapper les volets de bois pour les rabattre violemment contre les murs. Cependant, perdus parmi le vacarme de l'orage, on les entendait à peine. Elle aurait tout aussi bien pu crier de toutes ses forces que personne ne l'aurait entendue non plus ; on aurait simplement pu lire la douleur sur son visage crispé.

A ses côtés, son mari tentait de la rassurer, mais il savait aussi bien que n'importe quelle femme ce qui inquiétait la jeune mère ; bien au delà de la douleur et des spasmes, il y avait cette vieille prophétie qu'un diseur de bonne aventure leur avait vendue, et il se souvenait de ces mots aussi bien que si l'on venait de les lui dire.


"Lorsque vient le jour où le soleil aura fui,
La mort, ce que tu aimes, te prendra,
Et si une étoile rougit à l'heure de la nuit,
Ce sera celle qui entendra"


S'il avait sollicité de nombreux charlatans pour la lui déchiffrer, il en avait tiré des conclusions bien trop funestes, et il ne retrouvait que trop bien ce qu'on lui avait appris. Le soleil ne s'était pas levé aujourd'hui, il n'avait pas donné sa lumière, caché derrière d'épais nuages noirs ; et son épouse était en travail, grandement affaiblie par une maladie pendant sa grossesse ; il n'avait plus aucun doute, et tous le lui avaient dit : l'étoile rouge représentait ce bébé à naître, qui écoperait de la même chevelure flamboyante que sa mère. La seule part de mystère qu'il restait dans la prophétie en était l'ultime phrase. Personne n'avait su ce que cela signifiait, et de toute façon, le futur père ne cherchait plus à le savoir. Ce fichu diseur de bonne aventure dont il avait fini par croire les mots avait mit fin à bien des rêves.

Mais au milieu des claquements du vent, au milieu du tonnerre massacrant au delà des collines, au milieu des hurlements de douleur, un minuscule cri se fit entendre. Et le reste du monde se tut pendant un instant, que les femmes toutes regroupées admiraient la petite perle qu'elles tenaient en leurs mains. Ce labeur avait valu tout l'or du monde, lorsque la mère regarda son enfant, pour plonger dans les prunelles bleues de la petite créature qu'elle berçait dans ses bras aimants. Elle n'eut cependant pas le temps de déposer ses lèvres sur le front du nouveau-né qu'elle expira dans le calme après la tempête.

**

Après quelques mois d'un retour difficile à la surface, le père avait prit la décision de confier son enfant à la mère de sa défunte femme, qui serait bien plus capable que lui de l'élever convenablement. Cette grand-mère n'aimait pas spécialement sa petite-fille, qu'elle trouvait trop vive, trop joyeuse ; et qui selon elle se berçait de trop d'illusions dans son innocence enfantine. Elle avait dessein de l'élever avec le strict nécessaire et quelques bonnes claques, puis de la refourguer aussi rapidement que possible à son père lorsqu'elle serait en âge de pouvoir se débrouiller seule toute la journée.

Le père l'avait nommée Mara, en l'honneur de celle qui l'avait portée puis mise au monde à son péril ; c'était probablement aussi pour cette raison précise que la grand-mère ne l'aimait pas, elle ne lui rappelait que trop bien le visage de la fille qu'elle avait perdue à cause d'un mari incompétent qui ne savait pas la choyer.

Lorsque la petite eut atteint ses dix ans, la grand-mère s'empressa d'aller la conduire au travers de tout Esgaroth pour la mener jusqu'à chez son père, et elle la laissa devant la porte sans même s'assurer que quelqu'un ne viendrait lui ouvrir. Il finit par arriver au bout de plusieurs heures qu'elle avait passé dans le froid et la pluie, et en à peine quelques jours, il avait refourgué la gamine à un de ses amis contre une somme d'argent.

Elle fut donc prise en temps qu'aide dans la cuisine du noble dont elle n'avait même jamais vu le visage. Elle connaissait seulement son nom et n'aurait pas été capable de le reconnaître s'il se présentait aux cuisines. La fillette s'était liée d'amitié avec les quelques autres de son âge qui faisaient la même activité qu'elle, cela lui faisait de la compagnie le soir, lorsqu'ils se retrouvaient tous au dortoir. Elle avait un maigre lit, mais un lit quand même ; et de la nourriture fade, mais de la nourriture quand même. Et surtout, les gens lui fichaient la paix, c'était le principal.


Broken-Winged

L’insouciance d'un enfant avait tôt fait de mener sa curiosité un peu trop loin, c'était souvent que les bons parents rappelaient les petits à l'ordre pour éviter qu'il ne leur arrive un malheur, mais ce n'était le cas pour Mara. D'abord parce qu'elle ne vivait plus sous la tutelle de ses parents, mais surtout parce qu'elle se devait de réaliser les tâches qui lui étaient confiées en toute autonomie. Elle se baladait dans le marché de la petite cité lacustre, nonchalante, et surtout peu attentive à ce qu'elle cherchait. Elle était venue pour acheter plusieurs kilos de tomates pour la cuisine, mais elle était déjà passée devant les trois stands qui vendaient les plus juteuses qu'elle n'y avait même pas fait attention.

Elle suivait ce petit chien errant à travers la foule, attirée par l'innocence de l'animal et son petit nez tout pointu. Oh, elle prenait bien garde de rester polie et de ne bousculer personne, mais elle avait reporté son attention ailleurs, là où elle ne devait pas être. Comme tout enfant, elle était une petite fille vulnérable ; si elle ne s'en doutait pas, les autres l'avaient bien compris pour elle. Faisant son chemin, elle finit par arriver sur le bord du ponton en bois et puisqu'elle avait perdu de vue le petit chien, elle s'y assis pour attendre de voir s'il revenait par ici.

Trop distraite pour faire attention, elle ne remarqua qu'au dernier moment l'ombre qui se glissait derrière elle. Elle sentit une main gantée venir lui obstruer la bouche, puis un sac passer sur sa tête, et elle se retrouva camouflée sur les épaules d'un homme plutôt robuste. Elle criait tout ce qu'elle pouvait, hurlait, se débattait, mais une gamine d'à peine plus d'une douzaine d'années ne pouvait pas faire le poids contre un soldat aussi robuste.

**

Les doigts rondelets de l'homme saisirent son menton, attirant son visage tantôt à droite, tantôt à gauche, pour l'observer minutieusement comme s'il s'attendait à trouver une perle rare cachée quelque part dans son cou. Mara n'osait pas bouger, crispée sous le contact du seigneur ; elle aurait voulu chasser sa vilaine main, mais elle ne pouvait rien dire, grimaçant discrètement sous l'emprise sans douceur de sa main grasse. Elle était chez ce vendeur d'esclaves depuis plusieurs mois, mais c'était la toute première fois qu'un noble portait autant d'intérêt à son attention. Sans doute l'attrait pour les choses rares ; une chevelure auburn et une peau si blanche, c'était plutôt une exception dans cette région de la Terre du Milieu.

« Ton nom ? » demanda le petit bonhomme embourbé dans son embonpoint. Sa question sonnait plus comme un ordre, pressant la jeune fille à lui répondre. Il avait un accent particulier lorsqu'il s'était adressée à elle, et Mara avait eu le loisir de détailler son visage, trouvant que sa peau trop foncée trahissait facilement qu'il venait de l'est. Elle sentit la panique de ne pas lui répondre, sans quoi elle écoperait certainement d'un revers de manche de la part de son vendeur ; mais si elle s'aventurait à trop plaire à ce petit bedonnant, elle courait le risque qu'il l'achète et qu'il l'emmène si loin à l'est qu'elle ne pourrait jamais plus caresser l'espoir d'un jour revenir chez elle.

« Ton nom, bougresse ! » répéta l'intéressé. Sur cette seconde sommation, le vendeur lui expliqua qu'il valait mieux qu'elle coopère si elle ne voulait pas qu'il aille simplement se débarrasser d'elle en la donnant à un bordel, ou qu'il la menace avec du feu comme il en avait l'habitude. Alors Mara balbutia les quatre petites lettres qui formaient son prénom, les lui glissant à son oreille comme une douce mélodie. Elle sursauta lorsqu'il se mit à lui crier que ce fichu prénom n'existait pas, que dans la région de Rhûn on dit « Meera ». Alors il lui ordonna de répondre à cette nouvelle dénomination, et il glissa quelques piécettes dans la main du maître de traite pour prendre possession de sa nouvelle esclave.

**

Le chemin pour gagner sa nouvelle demeure fut long, bien plus long que ce qu'elle n'avait espéré. Il faisait une chaleur tout à fait écrasante qui venait affubler leurs poumons d'un air irrespirable. Le sable s'engouffrait dans la roulotte du marchand, et sous ses vêtements bien trop chauds, Meera étouffait complètement. Elle ne pouvait se débarrasser de rien sous les yeux épieurs de celui qui venait d'obtenir son titre de propriété, alors elle prit son mal en patience, souffrant de l’immense chaleur dans son coin sans rien dire.

Lorsqu'ils finirent par arriver et qu'elle posa le pied dehors, Meera fut submergée par ce qu'elle découvrit. Ce n'était pas une simple maison qui se dressait sous ses yeux, mais un magnifique palais qu'elle aurait cru digne d'un roi. Oh bien sûr, les palais des rois étaient plus grands, plus beaux, plus sophistiqués. Mais elle laissait ses yeux redessiner les peintures murales, les détails gravés dans la pierre blanche ; elle n'avait jamais vu de demeure si somptueuse.

Le noble la laissa aux soins des autres esclaves de sa maison, afin qu'elle soit changée et qu'elle bénéficie des conseils avisés de ses consœurs. On lui montra son lit ; un vieux matelas en paille à peine plus épais qu'un pouce, avec une couverture rongée par les mites. On l'informa également qu'il valait mieux pour elle d'éviter de croiser le regard de son fils, mais sans lui donner davantage de détails. Puis elle reçut les consignes qui l'informèrent de ses tâches, de ce qu'elle aurait à faire dans le palais. Elle servirait d'échanson au maître de maison, et se devrait d'être toujours présentable et de ne parler que lorsqu'elle y serait invitée. Une tâche relativement simple pour elle du haut de ses douze ans, et elle s'en sentait bien capable le temps qu'elle aurait à rester ici.

Les jours ayant passé, Meera faisait ses preuves et elle pouvait écoper parfois d'une petite remarque positive sur son attitude, ce qui lui faisait plaisir malgré tout. Elle se contentait de ce qu'elle avait, puisqu'elle savait pertinemment qu'elle n'aurait rien de plus. Parmi les autres servants de la maison, la jeune fille avait réussi à se faire quelques amis, mais ils discutaient rarement, le silence étant de rigueur lorsqu'ils n'étaient pas dans leur grenier.

Le maître de maison n'était pas si horrible qu'il lui avait paru la toute première fois qu'elle avait croisé son regard, même si elle l'entendait parfois parler de ces pays du sud qui avaient selon lui bien fait de se joindre aux forces d'un dénommé Sauron. Il n'avait jamais reposé la main sur elle, se contentant bien souvent d'un signe de tête lorsqu'il voulait que son verre soit rempli, et c'était tout. Meera y trouvait bien son compte, relativisant sur sa situation par rapport aux autres qu'elle pouvait voir. Parfois certains esclaves étaient battus parce qu'ils n'avaient pas bien fait leur travail, mais elle y avait toujours échappé, encline à bien se comporter et à accomplir les tâches qui lui étaient demandées. Mais la vie dans cette petite oasis assaillie par le terrible courroux de l'astre solaire restait difficile pour elle, qui n'avait vécu que dans le froid d'Esgaroth et dans l'ombre de la Montagne Solitaire.


Relentless

Si on l'avait rapidement mise en garde par rapport au fils du noble, Meera n'avait jamais demandé pourquoi. En plusieurs années qu'elle avait eu sa place d'esclave dans la palais, elle ne l'avait jamais croisé ; il venait rarement, et d'autres échansons avaient pris sa place les rares fois où il avait été de passage. Cependant aujourd'hui, c'était bel et bien à elle se servir le vin à la table du maître, et elle se sentait à la fois toute intriguée de découvrir ce mystérieux homme dont on lui avait dit de se méfier, mais tout autant angoissée à l'idée de découvrir un terrible secret.

Bien habillée, sa longue chevelure rousse peignée, elle entra dans la pièce avant les invités afin d'être déjà prête avec le pichet lorsque ceux-ci arriveraient. Dans un coin, juste à côté du siège du noble, elle s'offrit le luxe d'un sourire sur les lèvres qui s'échappa en un instant lorsqu’elle découvrit finalement le visage de ce fils.

Ses petits yeux azurés s'étaient figés sur sa silhouette, sur la grande cicatrice qui courait le long de sa joue jusqu'à pratiquement percer son œil droit. Elle sentit son cœur louper un battement, et à cet instant, le regard du fils croisa le sien. Meera resta comme pétrifiée sur place, ne sachant que faire, et elle ne put réagir qu'après plusieurs sollicitations du maître de maison qui désirait son vin.

Le repas allait bon train, la jeune fille avait repris ses esprits mais elle ne pouvait pas s'empêcher de fixer cet homme du regard, et elle baissait les yeux à chaque fois que l’autre décidait de l'observer aussi. Il se retournait souvent, puis finalement, à la fin du dîner et lorsque tous les convives eurent pris congé, il apostropha son père.

« Combien pour celle-là ? » lui lâcha-t-il. Le père réfléchit un moment, mais il n'eut pas le temps de répondre que le fils reprit la parole. « Approche donc, toi. » La jeune fille obtempéra, baissant le regard, les mains tremblantes. Elle commençait seulement à comprendre pourquoi on lui avait dit de ne jamais attirer son attention, et pourtant elle se doutait à peine de l'envergure des choses. L'autre détailla son visage, à la manière dont son père l'avait fait lorsqu'il l'avait achetée au vendeur d'esclaves.

« Des cheveux roux, des yeux bleus.. Je n'ai pas ça dans mon harem, me ferais-tu l'honneur, père ? »

**

Et elle eut droit à un mariage digne d'un noble, avec des invités, des dorures partout, des plats d'argent et de la nourriture excellente ; le tout en grande pompe, émerveillant la petite fille qu'elle était encore. Quatorze ans de vie, et déjà elle se retrouvait mariée ; une existence qui suivait son cours bien trop rapidement, et dans les étoiles qui brillaient dans ses yeux, au delà de la fascination évidente pour les belles choses, la gamine cachait précieusement son angoisse mortifiante.

Son époux ne se fit pas prier, et il disposa de tous les invités bien avant la fin de la réception ; il avait déjà trop sagement attendu, et sa nouvelle épouse méritait de voir à qui elle avait à faire. L'attrapant brutalement par le bras, il la tira dans un couloir puis dans une pièce à l'écart, dont il ferma la porte à clef. Face à lui, Meera savait qu'elle ne pourrait rien, que finalement elle devait se montrer docile et ployer devant cet homme ; elle savait ô combien elle aurait du éviter son premier regard, et pourtant elle n'avait pu faire autrement que de fixer cet hideux visage. Tout comme elle le faisait présentement. Elle avait devant elle cet homme si grand, à la fois effrayant et monstrueux, son visage coupé en deux par la cicatrice dont elle ne connaissait pas l'origine. Il s'avança vers elle, la bloquant dans un coin de la pièce, et la jeune fille échappa un cri lorsqu'il posa ses mains sur elle pour arracher sa robe.

S'il était violent, s'il était un homme infâme et indigne d'un respect quelconque, Meera s'était retrouvée entre ses mains sans échappatoire, et chaque jour, c'était le même rituel. Elle était sa neuvième épouse, et pourtant la nouveauté qu'elle lui offrait ne savait tarir les envies de cet ingrat. Il venait la chercher tous les matins, disposait d'elle comme il en avait envie et contre son gré ; il lui faisait mal, il la frappait et il la forçait. Puis le soir, il la reconduisait au harem où elle tombait en larmes dans les mains des premières épouses qui faisaient ce qu'elles pouvaient pour la rassurer. Mais rien n'était trop beau, rien ne semblait lui montrer quelque part la fin de cet enfer dans ses yeux qui brûlaient déjà de revanche.

**

Un matin, alors qu'il était venu la chercher, il s'apprêtait une énième fois à disposer d'elle dans son bureau de comptes. La jeune fille, le regard marqué par la haine qu'elle vouait à cet homme, mais tout autant par son désir de vengeance qui s'éveillait peu à peu, releva les yeux et elle planta son regard bien droit dans celui de l'homme.

« Non. » souffla-t-elle tout bas. Elle l'avait dit trop peu fort pour qu'il ait entendu, mais déjà ce simple mot faisait parcourir son corps de frissons agréables. Elle l'entendit lui beugler qu'il n'avait pas entendu et qu'elle était priée de la fermer, mais elle recommença.

« Non. » répéta-t-elle. Elle était très fière de ce premier pas, de ce premier affront. Si elle devait en être punie – et pour sûr qu'elle le serait –, c'était un prix faiblement payé pour la férocité d'esprit qui naissait en elle.

Pourtant, ce simple mot avait décuplé la violence et la brutalité que lui témoignait son mari. Il s'approcha d'elle pour l'attraper par les cheveux, et en la tenant fermement, il lui mit une bougie juste devant les yeux. A la vue de cette flammèche qui rougeoyait contre ses joues, la jeune femme se sentit paniquer devant l'angoisse que le feu lui donnait. Elle ne lui résista plus et lorsqu'il en eut fini avec elle, il laissa son corps endolori aux mains de ses autres femmes. Ces dernières s’empressèrent de la soigner et de la réconforter, mais la jeune jeune femme qu'elle devenait fomentait sa vengeance en silence, se jurant qu'elle ferait tourner les choses en sa faveur.


No Net Ensnares Me




Assise à la grande table toute ornée de chandeliers plus précieux les uns que les autres, couverte de mets somptueux, de vaisselle finement peinte à la main, Meera attendait patiemment l'arrivée de son mari. Elle arborait un sourire qui s'était fait rare, mais qui tendait à une expression minutieusement malsaine lorsqu'elle le portait de la sorte. Ses deux mains reposaient sur ses genoux croisés, ses yeux fixant le verre qui se trouvait devant la place que devait occuper celui que tout le monde attendait.

Lorsque Akbar fit son arrivée toujours aussi théâtrale dans la pièce, les servants se mirent en quatre pour lui, à nettoyer le sol avant qu'il ne remarque les traces et à tirer sa chaise pour qu'il s'y assoie et qu'on lui serve la nourriture du menu qu'il avait fait changer trois fois. Ses caprices toujours plus futiles ne semblaient même pas l'effleurer de la pensée qu'il se prenait pour bien plus grand qu'il ne l'était. Alors qu'un servant se pressa pour venir remplir son verre de vin, la jeune femme fit un signe de la main pour le renvoyer.

« C'est inutile. J'ai pris soin de servir sa boisson préférée à mon mari. » Elle ne lui adressa pas un regard, fixant toujours avec une attention particulière ce verre qu'elle avait devant les yeux. Elle laissa doucement s'étirer ses lèvres lorsqu'elle vit la main de son mari se resserrer autour du verre pour le porter à ses lèvres ; il le sentit à plein poumons, mais s'en désintéressa aussitôt en décrétant qu'il prendrait mieux du vin que cet alcool de pauvre. Meera laissa aussitôt retomber son sourire, levant les yeux pour détailler le visage hautain d'Akbar. Oh, elle sentait la haine revenir avec toutes les marques qui affublaient son corps, toutes les douleurs qui resurgissaient ; elle sentait cette soif de sang et de folie qu'il avait éveillée en elle alors qu'elle avait eu le cœur pur et innocent. Non cette fois, il ne pouvait pas s'en tirer ainsi.

Meera se leva d'un bond, attrapa le verre et le lui jeta à la figure. L'homme hurla lorsque le poison fit gonfler sa langue, il pouvait respirer mais difficilement. Alors pour abréger le temps qu'elle avait encore à passer dans le palais pour s'assurer qu'il soit bien mort, la jeune femme détacha le foulard qu'elle avait noué autour de ses hanches, et le passant autour du coup de son mari, elle l'étouffa jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus sentir les battements de son cœur. Le bougre réussit à la cracher du sang à la figure, mais rien ne balayait le fin plaisir qu'elle prenait à mettre fin à ses jours.

**

Elle ne perdit pas de temps à quitter la grande salle à manger et toutes ses fioritures, à quitter les servants dont elle avait fait partie autrefois, à quitter le confort nouvellement venu et tous les malheurs qu'il avait apporté avec lui. Lorsqu'elle passa finalement la grande porte, elle remarqua que sa main était couverte de sang ; d'un geste tout à fait nonchalant, elle l'essuya sur la veste de l'un des deux gardes qui étaient postés à l'entrée. Elle lui jeta à peine un regard, mais l'autre ne fit pas un mouvement pour l'arrêter.

Elle n'eut pas beaucoup de mal à sortir du palais, empruntant les chemins de pierre blanche habituels, croisant tout ce beau monde dont elle connaissait les noms et qui se contentaient de lui adresser un sourire poli. S'ils n'étaient certainement pas au courant de l'affront qu'elle venait de faire à son mari, elle se contentait de leur jeter ce regard sournoisement pétillant qui habitait son visage. Après tout, elle venait de goûter à la joie profane des envies meurtrières, et elle en était tout à fait satisfaite.

Une fois qu'elle eut quitté définitivement le palais, elle s'arrangea pour rejoindre une caravane marchande qui se dirigeait plus au sud, et avec laquelle elle pourrait rejoindre le Rohan, puis éventuellement le Gondor. Elle n'avait pas de but précis, si ce n'était de s'éloigner le plus possible de ce fichu palais et des nobles qui le peuplaient. D'une beauté facilement reconnaissable, il lui faudrait finir par se cacher si elle restait dans le coin, et elle n'avait franchement pas envie de s'entraver encore de limites alors que la liberté lui pendait au nez.

**

Sur leur chemin, elle croisa bon nombre de marchands ambulants et de diseuses de bonne aventure ; et elle finit enfin par tomber sur une vendeuse de potions à qui elle demanda très discrètement un abortif. La vieille lui posa quelques questions auxquelles elle fit mine de répondre alors qu'elle usait simplement de beaux mensonges, puis ayant payé et reçu sa fiole, elle disposa.

Ce soir-là, Meera s'éloigna du reste du groupe, et elle réfléchit un long moment avant de finalement avaler le contenu de la petite fiole. Se séparer de ce petit à peine formé, restes d'un monstre qu'elle voulait oublier, restait la meilleure chose à faire pour elle. Elle était trop jeune, trop fragile pour affronter le monde tel qu'elle l'avait vu là bas, et elle détestait tellement cet homme qui avait abusé d'elle qu'elle souhaitait juste éliminer toute réminiscence de lui. Au matin, elle rejoignit la caravane pour poursuivre leur route comme si de rien n'était et continua son chemin vers l'ouest.


Some Kind Of Trick

Elle avait ouï dire que les huit premières épouses d'Akbar avaient fait un sacré remue-ménage pour la retrouver et lui faire porter le chapeau, pour obtenir justice pour leur mari dont elles dépendaient entièrement. Si lui n’était plus là pour assurer leur sécurité financière, elles s'en voyaient peu aisées. Aussi, ils étaient plusieurs messagers à colporter la nouvelle de cette demoiselle à la chevelure de feu qui avait pris la fuite, pour qu'elle soit retrouvée et pendue sur la place publique.

La jeune femme avait décidé, pour des raisons de sécurité, d'user d'un autre nom que celui qui lui avait été donné à la naissance. Elle enterra cette facette à tout jamais, comme un mauvais souvenir dont elle ne voulait plus voir les contours ; et elle se présenta sous sa nouvelle identité, non plus enchaînée à son bon comportement de gentille épouse : elle décida de s'annoncer sous le prénom de « Carmella », une référence non dénuée de sens puisque c'était le nom d'un personnage qu'elle avait beaucoup aimé dans l'un des contes qu'elle avait pu entendre dans le palais.

Pour assurer ses arrières et pouvoir se nourrir un minimum, Carmella de dégota une petite charrette cassée qu'elle paya trois fois rien, et une vieille mule un peu abîmée pour la tirer. Dans cette charrette, elle usa de ses mains et de son savoir faire pour dresser une petite roulotte avec un espace ouvert pour avoir contact avec l'extérieur, et qui se fermait d'un simple rideau. Elle décora le tout avec des petits grigris qu'elle avait confectionné elle-même, puis elle continua de arpenter les chemins pour s'éloigner le plus possible des terres de Rhûn et de ceux qui la recherchaient.

Dans sa petite roulotte, elle installa un cabinet de diseuse de bonne aventure, et au gré de ses chemins, elle vendait à qui voulait l'entendre un avenir qu'elle ne connaissait pas du tout. Elle inventait selon les réactions des gens, selon ce qu'ils avaient envie d'entendre afin qu'ils lui glissent généreusement une piécette dorée dans la main lorsqu'ils la quittaient. Elle s'arrangea également pour récupérer ça et là de petites fioles et préparer des mixtures étranges et aux senteurs florales et sucrées, qu'elle vendait pour n'importe quelle raison. Vous aviez besoin d'un philtre de chance, d'un abortif, d'un remède pour une maladie incurable ? Carmella vous le vendait. Il en était de même pour les petites breloques qui chassaient les mauvais rêves, ou de celles qui rendaient les femmes plus fertiles.

Oh, elle se fit une jolie petite somme avec ses supercheries, mais elle faisait attention de toujours disparaître lorsque l'on revenait la chercher armé de fourches en tout genre pour faire la peau à celle que l'on appelait « sorcière ». Elle n'hésitait pas à arnaquer les gens, à leur vendre tout et n'importe quoi pour des raisons qu'elle rendait toujours valables ; elle n'avait aucun scrupule à tourmenter les pauvres âmes qui se montraient à elle pour connaître leur destin, ceux-là même qui l'ignoraient ou la pointaient du doigt dans la ville, mais qui étaient les premiers à rappliquer chez elle pour avoir des conseils.

**

Ce soir-là il faisait plus froid que d'habitude. Pour elle qui venait de passer plusieurs années dans la chaleur étouffante de Rhûn, Carmella se sentait grelotter jusque dans les os. Puis il y eut cet homme qui frappa à sa porte comme souvent les gens le faisaient. D'abord elle fut surprise par son regard bleuté, mais elle l'invita pour lui tirer les cartes. Cependant, à peine eût-elle effleuré sa main qu'elle se stoppa net en brisant le contact.

Confuse, elle releva les yeux vers lui pour rencontrer son intriguant regard. Le temps de comprendre ce qui venait de se passer, elle resta un instant interdite, puis elle tendit le bras pour attraper à nouveau le bout des doigts de son visiteur. Elle accueillit l'étrange sensation dans sa main sans pour autant la cerner, puis elle commença à avoir de très brefs flashes qui lui apparaissaient ; mais elle n'arrivait à saisir le sens de tout cela, prise au piège dans son propre jeu à vendre des cracks aux gens, elle se retrouvait au pied du mur devant quelque chose qu'elle ne maîtrisait pas du tout.

« Partez. » lui ordonna-t-elle. « Déguerpissez, loin d'ici. Je ne veux plus vous croiser, par les dieux vous êtes maudit ! » Troublée par ce qu'elle venait de ressentir à la présence de cet homme, Carmella s'empressa de le chasser, puis elle le regarda s'éloigner pour être certaine qu'elle n'aurait pas à faire à lui à nouveau. Elle avait loupé son arnaque, prise au piège dans le jeu qu'elle avait pourtant mené elle-même. Carmella était profondément bouleversée par ce qu'elle venait de voir, face à l'inconnu, à cette sensation dont elle ne pourrait parler à personne, elle se mit soudain à pleurer d'angoisse de ne pas comprendre ce qui était en train de lui arriver.


The Storyteller

Ce matin-là, Carmella s'était réveillée avec un mauvais pressentiment. Elle n'avait pas très bien dormi à cause de la visite d'un homme dans la soirée qui l'avait grandement perturbée, et à chaque fois où elle allait sombrer dans le sommeil, ces souvenirs l'avaient ramenée à la réalité. Fatiguée et tendue, elle avait tout de même du se rendre au village pour faire quelques provisions. Elle avançait prudemment au milieu de la foule, dissimulée derrière l'épais tissu de sa capuche pour ne pas se faire reconnaître si des gens mal intentionnés ou cet homme venaient à passer près d'elle.

Alors qu'elle ramassait dans sa main quelques abricots qu'une dame vendait parmi d'autres fruits, la jeune femme sentit une ombre se glisser derrière elle. Elle se raidit, attrapant de sa main libre une de ses dagues dans les pans de sa cape, la gardant dissimulée pour ne pas se faire repérer. Elle tenait fermement l'arme, au cas où elle se fasse surprendre par cette silhouette qui se tapissait près d'elle.

« C'est compliqué, n'est-ce pas ? De gérer cet afflux de visions. Tu as besoin d’entraînement. » lui glissa la voix d'un homme au creux de l'oreille, comme s'il voulait qu'elle ne soit la seule à l'entendre. Carmella lâcha les fruits qu'elle avait dans la main, prise au dépourvu. Elle fit son possible pour ne pas révéler la dague et créer une scène en public, auquel cas elle risquait très probablement le bûcher si elle se révélait ainsi.

« Qui êtes-vous ?! » balbutia la jeune femme en se retournant pour faire face à celui qui venait de l'interpeller. Elle découvrit un visage lui aussi enfoui sous le tissu ; le visage d'un vieil homme dont les cheveux et la barbe avaient déjà blanchi depuis quelques années. Elle essaya de lire dans ses yeux, mais il lui était impossible de voir autre chose que cette intrusion subtilement masquée par un sourire. Carmella eut un mouvement de recul, mais elle fut bien vite adossée au stand et elle ne pourrait plus reculer. Le vieillard leva ses deux mains pour faire tomber sa capuche, lui donnant le loisir de détailler ses traits sous la lumière du jour.

« Qui suis-je ? » répéta-t-il en écho à la question qu'elle avait posé. « Celui qui t'attend depuis bientôt vingt ans. » Carmella ne montra rien sur son visage devant cette réponse, mais elle sentait son cœur s'emballer, et dans le même temps, le mystère se percer. Pour la première fois depuis longtemps, c'était elle qui avait peur devant quelqu'un. C'était elle qui était prise au dépourvu et pas les autres.

« Il y avait une prophétie autour de ta naissance. Je suppose que tu l'as entendue, non ? » lui demanda-t-il, toujours sans révéler son identité. La jeune femme fit un mouvement de tête pour seule réponse, dissimulant toujours ses émotions derrière le masque qu'elle portait, ou presque. « C'est moi qui l'ait vue, et qui l'ait vendue à tes parents. »

Carmella le regardait avec une intensité certaine, toujours sur le qui-vive mais intriguée par son histoire. Elle ne le quitta pas comme elle l'aurait fait en temps normal, ne lui coupa pas non plus la parole. Elle avait été si bouleversée par la visite de l'homme de la veille qu'elle avait besoin d'aide, et si cette homme avait connaissance de tels dons, peut-être pourrait-il l'aider.

« J'ai failli attendre un moment avant de venir te chercher. Tu as besoin d'être formée pour comprendre et interpréter les ondes qui te parviennent. Je serai ton maître, tu n'en trouveras pas d'autres ici. »

**

« Concentre-toi. » reprit-il sur un ton sage et en détachant chaque mot. « Qu'est-ce que tu vois ? » L'homme était assis en tailleurs en face d'elle, les yeux clos à l'instar de ceux de la jeune femme. Ses mains dans les siennes, elle ressentait la moindre des petites ondes qui gagnaient son corps, concentrant leur sensation dans ses doigts et jusqu'à ses poignets. Le flux se faisait pesant, difficile a extraire du reste de ce que ses sens étaient capables de percevoir.

« Des flammes. C'est toujours des flammes. » répondit-elle, prenant mesure à ce que sa voix ne tremble pas, pour ne point trahir ce que lui faisait cette vision. Elle ne voyait pas les flammes à proprement parler, dansantes devant ses yeux ; non c'étaient juste des sensations, des intuitions qui la guidaient et qui lui apparaissaient comme des indices qu'elle se devait de déchiffrer pour les autres. Ici, elle était toujours en proie à cette crainte instinctive du feu, liée d'abord à l'expérience qu'elle avait eu avec cet élément, mais tout autant avec l'ordalie qui l'attendait qui elle se faisait attraper par des âmes mal intentionnées. C'étaient les seules sensations qui venaient à elle pour le moment, parce qu'elle n'était pas capable de percevoir les ondes que lui véhiculaient les autres, trop concentrée sur les siennes.

« Non, écoute bien. » reprit le vieillard. « Ne te laisse pas enfermer dans ce que tu crois comprendre, regarde plus loin, dépasse cette simple perception pour aller chercher derrière. » L'écoutant avec attention, Carmella ne détacha pas ses mains de celles de son maître, elle ne rouvrit pas non plus les yeux. Elle se contenta de se focaliser à nouveau sur le contact au creux de ses paumes, faisant le vide dans son esprit pour pouvoir accueillir cet indice nouveau. Au milieu de l'amas d'ondes imbriquées qu'elle gardait dans ses mains, elle parvint finalement à attraper une minuscule différence qu'elle perdit aussitôt.

**

Les jours passés dans le désert avec son mentor s'étaient avérés très utiles ; au delà d'une compagnie parfois envahissante, la jeune femme arrivait à comprendre un peu mieux ce qui était en train de lui arriver. Si elle ne maîtrisait pas encore les sensations qui lui parvenaient parfois au contact des autres – et fort heureusement cela restait un fait rare – elle pouvait percevoir déjà qu'elle saisissait un peu le sens de ce don.

Le vieillard l'aidait beaucoup, il était à son écoute cependant qu'elle avait besoin de lui, et il était à son écoute lorsqu’elle n'en avait pas besoin non plus. Il était toujours là, tout le temps, et il lui semblait qu'il savait sur elle bien des choses pour ne l'avoir rencontrée que récemment. Il savait son mariage, il savait même son premier meurtre. Il savait sa peur du feu, qui le prenait à laisser toujours des bougies trop près d'elle pour la pousser au delà de ses limites. Il savait aussi son odieuse personnalité et toutes ces atrocités qu'elle était capable de dire ou de commettre. Si elle l'entendait parfois marmonner qu'elle avait été brisée, mariée trop tôt, achevée avant l'heure, Carmella, elle, commençait à comprendre qu'elle avait toujours été là où elle devait être. Ce n'étaient pas des coïncidences, pas des hasards peu fructueux qui l'avaient poussée dans cette vie infâme dont peu auraient voulu, mais bien le destin. Elle s'entêtait à croire ça, et cela lui donnait l'espoir qu'elle était ainsi pour une bonne raison.


Desire Within




Elle dut faire supporter son incessante envie de sarcasme et son ton mielleux à cet ermite pendant plusieurs mois jusqu'à ce qu'il ne décrète enfin qu'elle était prête. Si elle supposait que c'était un jugement parfaitement arbitraire, elle avait tout le loisir de penser que le vieux ne la supportait en fait pas. Et pour dire, elle n'était pas facile à vivre, et son attitude pouvait en frustrer plus d'un. Alors, Carmella récupéra sa roulotte et sa mule, et avec un bon avertissement quant à ses capacités et l'usage qu'elle avait à en faire, elle put prendre la route pour se sentir plus libre que libre.

Le vent qui venait faire danser ses cheveux, les rayons solaires qui venaient piquer sa peau ; tout cela représentait sa liberté finalement rendue. Quittant celui qu'elle se jurait être son dernier maître, Carmella se fit la promesse de ne jamais tomber encore entre les mains de qui que ce soit. Elle avait dessin de mener elle-même sa vie, de décider de son sort et de toutes ses petites magouilles et ses meurtres savamment maquillés ; et si ce n'était pas si simple à accomplir, c'était déjà un bon début.


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Diema Hiima

A vendu ton nez ♦ HUMAINE
Diema Hiima
♦ PSEUDOs : La Fougère
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— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

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MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyVen 29 Juil 2016 - 6:53

wooo wooo wooo  Mon petit Caramel empoisonné Dummy Retarded InLove yaaaa Hooooo Luv MONTON ARMY :gaah: :hoho: Fou Sautille Nomnom love! L'aire de terreur est proche ! Héhéhé Diable ♥ Hooooo

bref… Rebienvenue ! Colgate
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Née à Laketown mais elle vit à Imladris depuis ses quatre ans. C'est la fille adoptive du Prince Elrohir d'Imladris
— ÂGE DU PERSO : 21 ans
— RANG SOCIAL : aisée
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— ARMES DU PERSO : Elea manie bien l'arc, elle apprend a manier l'épée désormais
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Elea est humaine mais étant donné qu'elle vit à Imladris, elle fait allégeance au Seigneur Elrond et a son père.
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MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyVen 29 Juil 2016 - 10:43

rererer bienvenuuuuuue ♥️
jte souhaite pas bon courage pour ta fiche vu que tu l'as finie et jte dis pas ou est le staff Wtf
Hug
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MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyVen 29 Juil 2016 - 23:50

rebienvenue !
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MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyLun 1 Aoû 2016 - 8:08

Rebienvenue ! Ton avatar est splendide ♥
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La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
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— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: Carmella • Ar Dân [validée]   Carmella • Ar Dân [validée] EmptyLun 1 Aoû 2016 - 10:42




“ TU ES VALIDÉ, CARMELLA ! ”
BIENVENUE PARMI-NOUS !

➴ Avis sur la fiche — On en a marre de toi Trollface arrête de faire des personnages cools et des fiches parfaites, merci. Si tu as une question quelconque, ou quelque chose à faire savoir, n'hésites pas à contacter le staff par tout les moyens qui existent : chat box, MP, section questions... Sur ce, bon jeu et encore bienvenue parmi nous !
COOL, J'SUIS VALIDÉ !
... Mais, et maintenant ?
Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP.  Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Carmella... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !

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