Brogar fils de Torgar

NOM&PRÉNOM ▬ Brogar fils de Torgar SURNOM ▬ « Filou », « coquin » pour les plus gentils, « manant », « traitre », « lâche » pour les plus agressifs ÂGE ▬ 101 ans. PATRIE, RACE ▬ Nain, originaire des Monts de Fer, mais n’y a pas vécu depuis très longtemps et descend de personne de connu   LIEU DE NAISSANCE ▬ Monts de Fer RANG SOCIAL ▬ Aucun, un simple fils de mineur bien pauvre PROFESSION ▬ Aucune profession précise, il fait tout ce qui peut lui permettre de gagner de l’argent pour vivre. A l’origine il avait commencé un apprentissage dans la maroquinerie et la sculpture sur cuir. Il aime dire qu’il est « gueux a temps plein merci ».  SITUATION AMOUREUSE ▬ Célibataire et se « tamponne complétement des ennuis amoureux » comme il dit

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ « Je ressemble à un chien bâtard roulé dans la boue avec la gale et des puces. Bon en réalité je n’ai pas la gale, mais le reste oui… »

Brogar est un nain maigre, non pas mince, mais bel et bien maigre. Son style de vie chaotique ne lui assure pas une nourriture régulière ce qui se traduit par son corps sec et amaigri même si, selon les périodes c’est plus ou moins évident. Les belles rondeurs qui font chez un nain son charme sont totalement absentes chez lui et il ne les a jamais connus. D’ailleurs Brogar se considère comme plutôt moche, mais s’en moque bien. Il ne prend pas vraiment soin de lui.
Il a tout de même un corps plutôt trapu aux membres courts et aux épaules carrées, assez musclé sans atteindre celui d’un guerrier de nom.
Vivant principalement au milieu des hommes, son 1m32 se fait beaucoup ressentir. Heureusement il ne s’en formalise pas et au contraire met à profit cette particularité naine pour mieux se faufiler où il veut.

Son visage est bien marqué par son style de vie. Il est plutôt émacié, les yeux un peu creusés.
Il a un nez plutôt fin pour un nain, des arcades sourcilières assez prononcés et des lèvres bien dessinées.
Ses yeux en amande d’une jolie couleur noisette sont bien cachés par un ramassis de cheveux en désordre. Ses cheveux…ha voilà le point le plus reconnaissable chez lui. Ses cheveux…c’est du grand n’importe quoi ! Habités par une vie propre, ils se dressent en tous sens dans des épis complètement improbables et dérangeant. Ca ne ressemble littéralement à rien. Même leur longueur est indéfinissable, avec ses boucles plus ou moins formées on ne sait jamais s’ils lui arrivent aux épaules ou au milieu du dos ! Il pourrait se rouler par terre dans la boue et la poussière que cela donnerait exactement le même effet. Brogar essaie pourtant de faire un effort en faisant des petites tresses, mais elles ne résistent jamais bien longtemps. Il est condamné à se retrouver avec des mèches devant les yeux…
Pour repérer Brogar c’est donc simple, il suffit de trouver un tas de cheveux bruns en vrac, normalement il est dessous.

Pour finir, sa barbe : elle fut un jour longue et fournie avant d’être rasée douloureusement. Maintenant il la garde plutôt courte et taillée (surement la seule chose dont il prend vraiment soin sur lui) pour cacher les cicatrices qui couvrent son menton. Il fait un pur blocage et n’ose pas la garder plus longue.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Brogar porte toujours une tenue de voyage plus ou moins abimées faites de tissus épais avec une tunique en cuir pour protection. Des bottes naines, une cape courte et tout un attirail propre aux vagabonds pour survivre en toute situation.
Ses cheveux sont toujours plus ou moins tressés, mais il ne porte aucune perle seulement des cordelettes pour les maintenir en place.

VOS PARTICULARITÉS ▬ Il garde sciemment sa barbe courte et sur son visage se trouvent des tatouages : deux « griffes » sur chaque joue « Ca a fait mal les sal’tés ! ». Il n’arrive pas du tout à se coiffer correctement. Son corps est couvert de cicatrices en tout genre, ses cheveux et sa barbe cachent des cicatrices plus fines.

VOTRE CARACTÈRE ▬ « Je me moque totalement de votre avis et je le vis très bien… »

Au premier abord Brogar parait comme un nain blasé, ennuyé, se moquant de tout, égoïste et paranoïaque…mais si on apprend à le connaître on se rend compte que…c’est le cas… Enfin, plus ou moins.

Brogar est sans aucun doute un nain dès plus grognon, grommelant dans sa barbe avec un air mécontent. Le reste du temps il a un air ennuyé et blasé. Il est tout à fait avenant n’est-il pas ? Ironie quand tu nous tiens.
Brogar a une vision très nette de la vie et en général les choses lui cassent les pieds. Ca le blase, l’ennui, tout ce que vous voulez. Il fixe le vide avec une moue n’arrivant pas à s’intéresser aux gens et leur manière enquiquinante d’agir. Cette vision blasée le rend très sarcastique et il n’hésite pas aussi à être très franc sur son avis. Heureusement, il a un fort penchant pour l’humour ce qui rend ses piques un peu moins…violentes ? hm…son humour étant souvent noir, ce n’est pas bien sûr sur ce dernier point.

Très solitaire et plutôt asocial, il en devient forcément un peu égoïste sans pour autant que ce soit un réel défaut. Il faut bien survivre seul. Il n’ait pas du genre à rechercher la compagnie, hormis celle des chiens. Il aime bien les chiens…
Brogar a beaucoup de mal à accorder sa confiance, il pense pouvoir compter que sur lui-même et que les gens ont toujours quelque chose derrière la tête. Il ne croit pas vraiment en l’amitié ayant un point de vue très clair là-dessus. On ne reçoit jamais autant que l’on donne. Ca va et ça vient. Ce genre de pensées là.  L’Amour avec un grand A le fait donc bien rire et lui parait bien étrange. Cette partie-là des relations est extrêmement loin de ses préoccupations.

Brogar passe souvent pour un simple d’esprit avec sa manie d’être ennuyé de tout et de regarder le vide. Le fait qu’il n’ait pas de métier fixe n’aidant pas. Brogar n’ait pas un idiot, c’est juste qu’il aime juste utiliser sa cervelle quand ça vaut le coup pour voler ou s’enfuir en général. Il n’aime pas se poser des questions inutiles.

Son portrait est plutôt peu flatteur, surtout quand on rajoute qu’il n’est pas du genre à respecter les lois, qu’il supporte mal l’autorité, mais n’est pas un leader pour autant. Cependant, Brogar a un bond fond sans aucun doute. Les crimes et le meurtre ne sont pas des plaisirs pour lui.
Il aime énormément les enfants, il peut rester des heures à jouer avec eux fascinés par leur innocence. Ce sont les seuls êtres dont il peut rechercher la compagnie avidement.
Brogar se contente aussi d’un rien, appréciant tous les bonheurs de la vie : une bonne herbe à pipe, une brioche, un temps chaud et agréable. Il a du mal à voir l’injustice et à souvent tendance à intervenir malgré tous ses préceptes de « je ne vis que pour moi-même ».
En somme Brogar n’ait pas un mauvais bougre, il est seulement un peu abimé par la vie et n’est pas forcément la meilleure des compagnies.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Brogar a la bonne faculté d’aimer un rien. Même si il est naturellement attiré par tout ce qui brille, une bonne brioche lui illuminera tout aussi bien la journée. Sa tranquillité est aussi très importante pour lui et tous ceux viennent la déranger se feront mordre.
Paradoxalement avec son côté « ça m’ennui tellement de réfléchiiiir ! », il aime les jeux de stratégie sur plateau, mais il ne l’avouera jamais.
Il est assez fasciné par l’innocence des enfants, enviant leur capacité à juste vivre sans voir le mal partout.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ « Ya pas besoin d’plus pour être content ! », la fête demande d’être assez sociable pour apprécier, mais manger et boire toute la soirée ya pas mieux !

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Plusieurs dizaines d’années après avoir arrêté son apprentissage, Brogar continue d’aimer travailler le cuir ayant gardé un certain talent (puis ça coute moins cher de fabriquer soit même !)

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Ne pas mourir ? « C’est plutôt un bon but ! » il vous dira. Brogar a toujours été plutôt désœuvré, vivant au jour le jour sans trop se poser de question. « Vivons bien, vivons idiots ! »

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Devoir trop réfléchir. Se casser la tête sur des questions trop alambiquées ce n’est pas du tout pour lui. Il préfère rester loin du beau monde et de leurs esprits tordus. Il a une sainte horreur de tout ce qui est de la manipulation en ayant été une de ses victimes. Il ne supporte pas non plus que l’on fasse du mal aux enfants….et le poisson il trouve ça vraiment infâme.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Un petit débrouillard qui va essayer de tout faire par lui-même sans forcément passer par des chemins légaux.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Personne, on ne peut compter que sur soit même.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Alors Brogar adopte tout type de réactions, mais en général il va plutôt fuir pour pouvoir frapper par derrière « Un coup de couteau dans l’dos ni vu ni connu et hop tu bois ta bière tranquille », mais il peut aussi foncer dans le tas comme un bon nain bourrin. Brogar est du genre imprévisible, analysant la situation avant d’agir, car il sait qu’il n’est pas le plus costaud des nain et doit s’adapter pour survivre.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Bon, il avoue, il a volé la recette secrète de la meilleure brioche du monde. Mais le boulanger l’avait mal caché aussi !

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ D’avoir eu la barbe rasée, il ne veut pas en parler.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Brogar possède une hache danaxe sans nom qu’il trimballe partout ainsi que quelques poignards dissimulés sur lui-même. Il a aussi un arc court, mais qu’il utilise exclusivement pour la chasse.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Brogar n’a pas vraiment de phobie… mais il a toujours peur d’avoir le ventre vide trop longtemps. Il est même prêt à manger du poisson pour éviter ça.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Ses voyages l’on conduit ici et là, lui permettant ainsi de voir de ses propres yeux les changements arriver. Le vagabondage est devenu bien plus dangereux et même rester dans les villes n’assurent plus sa sécurité. Il a vu les villes pillées, les fermes ravagés et les habitants dévorés. Il peut même ajouter à son arc la compétence « éviter les pillards orcs et autres trucs moches » maintenant.
Brogar est …partagé. Son naturel à se moquer de tout le pousse à continuer sa vie sans prendre part aux querelles naissantes et aux batailles, mais au fond de lui ce qui peut arriver à ces lieux qu’il a appris à aimer l’inquiète. Il n’aime pas beaucoup de monde que ce soit des humains, des elfes ou même des nains, mais il aime cette terre. Un jour, les petits plaisirs de la vie qu’il affectionne tant n’existeront plus et les enfants vont souffrir. Ca, il l’a bien compris, il l’a vu venir. Il ne sait pas encore s’il peut agir, mais il ne laissera pas l’innocence des enfants et les brioches disparaitre.

« Tous les héros ont des enfances tragiques qui les rendent forts et valeureux. Bah moi ça a été la galère et je suis devenu un magnifique gueux, voleur et pouilleux. Comme quoi les histoires dans les livres ce sont des âneries plus grosses qu’un elfe qui monte un cochon avec des ailes… »

Son père, Torgar, s’était toujours considéré comme un nain sans attrait. Il n’avait pas d’argent, pas de talents particuliers et une mauvaise santé pour un membre de sa race. Ses journées passaient sans événements au fond des mines pour extraire le fer et il rentrait le soir dans la petite pièce qui lui servait de demeure. Alors quand la belle Talia s’intéressa à lui il prit d’abord ça pour une farce, puis, compris petit à petit que la jeune naine était attirée par lui. Il ne sut jamais vraiment ce qui passionna tant chez lui cette jolie naine au tempérament doux, mais affirmé. Leur cour fut longue (les parents de la demoiselle voyant d’un mauvais œil le statut social absent de son prétendant) et maladroite (Torgar ne sachant clairement pas comment gérer les choses et ayant peu à offrir en cadeau).
Leur mariage fut presque fait en secret et Talia s’installa sans rechigner dans l’unique pièce d’un Torgar honteux. Heureusement les temps passant, ils finirent par emménager dans une véritable maison et dans leur situation précaire, leur bonheur restait intact et sans tâche. Leur vie discrète atteignit son apogée en apprenant la grossesse de la naine. Cette longue période commença bien et se dégrada petit à petit. Les derniers mois, Talia, amaigrie et éprouvée, priait chaque jour Mahal pour qu’il prenne sa vie en échange de celle de son enfant.

Brogar naquit mort, inerte et ne respirant plus. Sa mère, épuisée, ayant perdue une énorme quantité de sang pris son enfant dans ses bras ne stoppant jamais ses prières. Elle embrassa son front, son nez, son menton… et lui donna alors son dernier souffle, c'est ainsi que l’enfant s’anima hurlant de tout son corps chétif pendant que sa mère mourrait. Sa prière fut exaucée…
Torgar ne savait pas si c’était une bénédiction de Mahal ou une coïncidence terrible…tout ce qu’il savait était que son cœur se brisait en même temps qu’il s’épanouissait…Il gagnait son fils, mais perdait sa femme…

Les temps qui suivirent furent une épreuve pour Torgar. Sa vie déjà peu aisée, s’effondra alors qu’il se retrouva seul, un nourrisson chétif qu’il craignait de voir mourir chaque instant à préserver.
Les années furent compliquées, dures et implacables. Il paya chaque jour de sa santé afin de les faire vivre lui et son fils en l’honneur de sa femme.

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Brogar grandit entouré de l’amour fort et puissant de son père. Il était son modèle, son héro…Il adulait totalement ce nain qui faisait tout pour le rendre heureux.
Même si il était un enfant avec le regard dans le vide, détaché et rêveur, il comprenait que son père souffrait. On pouvait le traiter d’enfant idiot à l’esprit inachevé à cause de sa naissance catastrophique, mais il était assez intelligent pour comprendre très tôt les difficultés de son père.

Il ne lui causait jamais de soucis, attendant simplement dans leur petite maison que le nain revienne épuisé de ses longues journées. De ses petites mains potelées et sur ses jambes maladroites il essayait de l’aider, rangeant la maison et lui faisant des jolis objets grâce à des cailloux.

Ils n’avaient pas beaucoup de nourriture, même si toujours assez pour lui. Son père n’avait jamais faim selon lui… En continuant de grandir il comprît que son père ne mangeait pas sa part pour ne pas le priver ne serait-ce d’un morceau de pain. Alors, quand son père dormait, il cachait dans la petite boite où son père mettait sa nourriture du midi le morceau de pain du soir pour qu’il ait plus à manger. C’était presque dérisoire, mais c’est là que commença son désir d’aider son père qu’importe le moyen.

Jeune garçon il voyait la santé de son père décroître rapidement. C’est à ce moment-là qu’il décida que les lois étaient inutiles et il commença les vols. Des petites choses ici et là, tout pour être discret et ne pas être vu. La fierté qu’il avait quand il ramenait une brioche à son père égalait celle des plus grands héros des légendes.
Son père, crut d’abord aux petites excuses « on me l’a donné », « il était tombé par terre » avant de comprendre que son fils volait. Il le sermonna, mais n’eut jamais la force de l’arrêter. Brogar était un nain et il était très têtu.

Un jour différent des autres, son père l’amena à un vieux nain au visage avenant. Il découvrit alors pourquoi son père avait si peu d’argent : il en mettait de côté depuis toujours pour lui payer un maître afin qu’il ait un apprentissage. L’estime qu’il avait pour son père atteignait des sommets !
Ce n’était pas un art très reconnu, on lui enseigna seulement le travail du cuir, mais ça le ferait déjà monter d’un échelon (et ils étaient déjà au plus bas).
Brogar voulant impressionner et réaliser le vœu son rêve se lançât de tout son cœur dans son apprentissage. Il était plutôt dégourdi et il apprit même à lire et écrire! Du haut de ses trois pommes, il voulait que son père n’ait pas fait tous ces sacrifices pour rien.

« L’adolescence est la plus belle des périodes, celle où on est stupide, naïf et idiot comme ses pieds. Abruti, tarte, tête de nœuds, troufion, bouffon, imbéciles…et même si j’suis pas le plis futfut je peux encore sortir pleins de mots et des bien plus drôles! Mais parait qu’ya des elfes par là et que leur oreilles sont sensibles…menfin je m’en moque bien alooors d*****, l****, c**, ….»

Brogar commença son adolescence avec, semble-t-il, un avenir meilleur. Son apprentissage se passait très bien. Ses doigts qui avaient perdu leur rondeur de bébés étaient dès plus habiles pour faire ce qu’il voulait du cuir. Il révéla aussi un petit talent pour le dessin qui l’aidait bien quand on lui apprenait à sculpter sur le matériau.

La situation précaire de sa petite famille était toujours une ombre au tableau. Son père continuait à s’affaiblir de jour en jour, sa santé devenant dangereusement faible. Il était épuisé en permanence, toussé de plus en plus et peinait à manger le peu qu’ils avaient. Brogar était terriblement inquiet et continuait ses petits vols pour essayer d’améliorer un tant soit peu leur vie.

Puis, tout se dégrada d’un seul coup. Son maître prit sa retraite et le confia à un autre artisan avec qui cela se passa très très mal. L’inimitié naquit immédiatement entre le nouveau maître et son nouvel apprenti. Le Nain avait accepté de le prendre sous son aile uniquement, car il avait une dette envers le vieux maître. Les conditions de Brogar n’étaient pas bonnes, il souffrait de punition à la moindre erreur et il n’avait même pas le droit  au repas du midi alors que son ancien maître lui offrait toujours. Mécontent et prenant le nain en grippe, Brogar s’entêtât tout de même en l’honneur de son père. Il apprît à jeûner, refusant de dire à son père qu’il n’avait plus à manger le midi.
Dans la même période la santé de son père se dégrada au point qu’il puisse à peine se lever. Brogar voulu alors arrêter son apprentissage afin de prendre la place de son père à la mine, mais celui-ci refusa. Le tout jeune ne lui laissa alors pas le choix, abandonnant ce mauvais maître avec qui c’était devenu explosif et violent, il commença à travailler.

Malgré tous ses efforts et ses menus larcins, il n’arrivait pas à obtenir assez d’argent pour faire venir un meilleur médecin. Il n’osait pas encore voler plus que de la nourriture et quelques pièces.
C’est à ce moment-là que ses pas croisèrent ceux de nains peu recommandables. C’étaient des rebuts de la société qui avait remarqué son manège dans le vol. Borak, le chef de cette petite bande avait décidé de faire rentrer le jeune nain débrouillard dans son groupe afin de bénéficier de sa capacité à être si discret. Il s’était renseigné et savait exactement que dire pour attirer l’adolescent à lui. Pendant plusieurs jours il lui fit miroiter de l’argent qui lui permettrait de sauver son père. Brogar fut d’abord méfiant, mais la naïveté de sa jeunesse fini par gagner et il se laissa manipuler.

Brogar commença alors un nouvel apprentissage dans l’art délicat du vol. Il était plutôt doué et se moquait bien des lois. Tout ce qui lui importait était de sauver son père.
Il était fier comme un paon en ramenant tous les soirs à manger à son père malade. Il prenait soin de lui autant que possible ayant maintenant inversé les rôles.

Cependant, son corps malade et son cœur brisé eurent raison de son père.
Sa mort fut un choc, une panique totale dans l’esprit de Brogar. L’unique personne qui comptait à ses yeux était partit…il était seul… Il avait vécu uniquement pour lui, grâce à lui…Que devait-il faire maintenant ? Il était complètement désœuvré…et devenait une proie facile pour Borak.

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Brogar, ne sachant plus que faire, voulu reprendre un apprentissage, mais ne pouvait le payer. Borak continuait de lui murmurer ce qu’il voulait entendre. Il lui offrait une famille, des amis, un endroit où appartenir… Le jeune nain se laissa manipuler ne sachant que faire.

Les années passèrent au milieu de ce petit groupe de voleur qui prit de plus en plus d’ampleur. Brogar avait sa place, gagnant sa personnalité blasé et moqueuse en prenant de l’assurance. Les vols et les cambriolages étaient devenus sa spécialité. C’est au début de cette période qu’il gagna les tatouages sur ses joues. Ses « amis » et lui ayant décidé de se tatouer quelque chose sur le visage ou le cou. Une décision un peu idiote qui lui valut de sacrées douleurs, mais quand on est ado on n’est pas forcément la plus futfut des personnes.
Il apprit à devenir rusé et de ne pas prendre en compte sa dignité tant qu’il arrivait au bout de ses projets.

Sans qu’il ne s’en rende compte le groupe de Borak devint de plus en plus important. Les simples rapines pour survivre devinrent des vols pour s’enrichir. Au lieu de travailler pour eux même, Borak prenait maintenant des missions. Brogar était septique refusant tout ce qui impliquait de violenter une personne. Cependant, Borak était un manipulateur né et arrivait encore à garder Brogar sous son influence.
Beaucoup de choses arrivèrent dans cette période de sa vie, mais cela serait bien trop long de tout raconter.

« L’âge adulte…quand on devient mature, intelligent et responsable…ou pas… »

Quand il atteint l’âge adulte, Brogar décida de remettre à profit ce qui lui servait de cerveau et se mit à réfléchir. Plus mature et plus sombre, il se rendit alors compte que Borak lui avait fait miroiter beaucoup de choses en disant ce qu’il voulait entendre, que ses amis n’en étaient pas vraiment et qu’il ne pouvait pas suivre une bande d’assassins parce qu’il ne savait pas quoi faire.
Oui il était désœuvré, il ne savait pas pourquoi il se levait le matin, mais il réalisait que son père devait avoir bien honte de ce qu’il était devenu. Sa mère avait donné sa vie pour lui et son père avait tout fait pour qu’il vive mieux qu’eux…

Bon, il ne lui restait donc qu’à quitter son groupe…chose plus aisé à penser qu’à faire. On ne quittait pas Borak si facilement surtout quand on faisait partie de ses hommes depuis presque le début. Sa déclaration direct et sans préambule laissa un bon silence avant que ses « amis » se mettent à rire habitués aux phrases soudaines et sorties de leur contexte de Brogar. Borak y crut néanmoins… quand quelques heures plus tard le reste des « intimes de Borak » comprit que ce qu’il disait était vrai et que Brogar s’en allait l’air de rien. C’est alors que les choses s’enchaînèrent à une vitesse folle. On ne les trahissait pas si facilement…Il fut attrapé et poussé par une frénésie de groupe, ses amis le battirent et le lynchèrent…Brogar n’avait rien vu venir. Borak avait une occasion d’asseoir sa domination sur son groupe, de montrer qu’il n’avait pas peur de faire un payer un de ses hommes les plus proches si on venait à vouloir le quitter…et qu’importe la jeunesse de Brogar, l’âge n’avait aucune importance dans les bas quartiers et dans les crimes…Pour achever son exemple, il rasa lui-même les cheveux et la barbe d’un Brogar inerte afin de montrer à tous sa traîtrise.
A moitié mort et la tête en sang on le jetât dans une ruelle pour le laisser agoniser…mais Brogar était trop têtu pour cela, maugréant, pestant malgré le sang dans sa bouche il réussit à se sortir de là.

Malgré tout son sale caractère il ne pouvait pas se relever si aisément d’un tel traumatisme. Dans un état lamentable il fut chassé de ses quartiers et de la montagne, ses cheveux et sa barbe rasés faisaient tourner des regards dégoûtés sur lui.
Il doit avouer ne pas trop se souvenir de cette période-là et tant mieux. C’était seulement un flou de douleurs et de mal-être… Son corps était blessé de partout et c’est seulement grâce à sa nature de nain qu’il réussit à s’en sortir seul. Son esprit, qui avait du mal à assimiler ce qu’il s’était passé si soudainement, restât longtemps dans un état plutôt comateux se contentant de le faire survivre.

C’est comme ça qu’il se retrouva à fuir les Monts de Fer ainsi que tout nains et fini par trouver refuge dans les villes humaines.
« C’est vraiment parti en cacahuète cette affaire… » Voilà comment il résuma cette longue partie de sa vie…

« Je ne sais pas où je vais, mais je suis sûr d’une chose : j’y vais… en espérant qu’il y ait de la brioche, sinon ça ne vaudra pas le coup. »

Les années ont passé après ce « grand coup dans la gueule ». Les choses ont été compliquées et difficiles, il n’aime pas y penser.
Le fait de ne pas savoir quoi faire de lui-même l’avait entraîné auprès de mauvaises personnes…bon, il allait donc vivre pour lui-même et par lui-même. Ça ne serait pas glorieux, ni légendaire, ça sera comme la majorité du monde. Il allait passer sa vie à survivre et il s’en contentera bien.

Ses pas ne s’arrêtaient jamais et il ne trouva aucun endroit où se poser. En trente ans, il ne cessa jamais de vagabonder d’un lieu à l’autre. Il lui fallut un long moment pour retrouver le courage de retourner parmi les nains. C’est seulement quand ses cheveux revinrent à une longueur raisonnable qu’il osa s’aventurer dans une montagne. Sa barbe, il n’osa jamais la laisser repousser alors que c’était bien son seul atout physique. Il ne sait pas pourquoi il bloque, mais la garder bien tailler et relativement courte le rassure…ce qui est un raisonnement qu’il trouve stupide vu que ça ne lui apporte seulement des regards pointus. Le soulagement du cocon de la roche ne fut pas assez fort pour surpasser son stress et il ne traîna jamais longtemps dans les montagnes qu’il visita.
Devenu un vagabond il lui arriva bien des histoires et des aventures qu’il qualifiera d’inutiles. Elles le confortèrent simplement dans son idée de ne pouvoir avoir confiance qu’en lui-même. Les petites gens comme lui étaient occupés à survivre et les « beaux gens » étaient trop stupides et imbu d’eux même pour qu’il s’intéresse à eux. Il ferait donc sa petite vie de son côté merci bien.

De ville en ville il se débrouille pour travailler à tout et n’importe quoi. Son seul but est de manger au prochain repas et de, si il peut, se faire plaisir en chipant une brioche. Il n’a pas abandonné le vol, mais utilise maintenant son « talent » (ça le fait toujours bien rire ce terme) pour chiper les bourses discrètement et ne pas se faire attraper. Ça lui est déjà arrivé de faire la manche et il se moque d’à quel point ça le rabaisse. Cela fait bien longtemps qu’il a oublié sa dignité.
Il est gueux à plein temps et ça lui va bien.

Hommes, elfes, nains…Il n’aime personne, son « voyage » ayant bien servit à valider son avis. Cependant, il a appris à aimer les lieux qu’il traverse. Il découvrit la beauté de la nature en dehors de la pierre et ses joyaux. Il est blasé et se moque bien du monde, mais il ne peut nier le bien-être qu’il ressent dans certains lieux…quand on ne vient pas l’enquiquiner à ces moments-là !

Où il va sur ses petites guibolles ? Nulle part, pourquoi devrait-il suivre une aventure ? une vengeance ? un destin fabuleux ? Naaan merci bien, il est très bien comme ça…

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP.  Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Brogar... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !