♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: million stars up in the sky (Csiasan & Carmen) Jeu 29 Nov 2018 - 10:56
C'est l'impression d'avoir tourné en rond, sans plus compter les jours, sans même plus savoir où elle se trouve et où elle va. Semblerait il que le stress accumulé lui fasse perdre ses repères et ses moyens. Désormais les chemins se ressemblent tous, quand avant ils avaient leur propre configuration. Éloignée des plaines verdoyantes des mois durant, le désert retrouvé a perturbé ses sens. Livrée à elle même, tout ceci est bien différent désormais. Peut on lui laisser le droit à l'erreur ? Elle ne se l'autorise pas et un regard sur le côté le confirme. Son enfant dort tranquillement dans son panier remué par le doux mouvement de la petite charrette qu'elle a réussi à récupérer aux portes d'un village avec une vieille mule, si vieille qu'elle ne valait plus rien, elle l'a échangé contre ses dernières richesses ; En plus du transport, la chaleur de l'animal la nuit est quelque chose de pratique. Et celle-ci en manque d'affection se laisse approcher sans mal. Il a plu, la terre humide semble plus lisse sous les roues de bois et les sursauts se font moins violents. La charrette se fraye un passage sur un chemin déjà emprunté par d'autres, n'en témoigne les traces bien que parfois la nature reprend possession de ses droits. Allure normale, le seul souci qu'elle a c'est de passer la nuit trop loin d'un village, risquer de tomber sur des orcs.
Un regard sur l'horizon, le soleil lui laissera encore quelques heures avant de se cacher, elle arrivera largement à temps au prochain village si ses calculs sont corrects. Hantée par ses souvenirs, se retrouver soudainement seule est une épreuve compliquée pour elle. Elle regrette les bras aimants de Leoden, son regard rassurant, sa volonté de toujours se mettre en travers d'elle et du reste du monde pour que jamais elle ne souffre. Cármen était heureuse avec lui, à n'en point douter, elle espère un jour pouvoir le retrouver. En attendant ces ondes de chagrin ne doivent pas atteindre son fils, elle veut lui offrir la plus belle vie possible, il ne doit manquer de rien ; Pour le moment elle ne s'en sent pas digne, n'a pas de quoi lui offrir un toit sans quoi elle a parfois osé pensé l'abandonner sur le seuil d'un foyer qui saura lui apporter plus de chaleur que celle d'une mule. Elle n'a pas retrouvé les autres gitans qui faisaient route avec elle, elle a juste appris au hasard la mort de son père, exécuté après un conflit. Les temps sont durs, moralement et elle espère pouvoir tenir encore, jusqu'à ce qu'elle trouve un moyen de changer le cours du temps. Le Gondor est sa destination, si elle parvient à recouvrer la mémoire sur le chemin à prendre, là-bas elle pourra trouver un travail, avoir un toit, le temps que les choses se tassent, le temps qu'elle se décide à la manière qu'elle peut vivre pour le restant de sa vie en prenant en compte la possibilité qu'elle ne retrouve jamais Leoden. Un pincement dans le cœur prend possession d'elle, elle soupire et le gazouillis de son fils l'interpellent. Le sourire lui revient, illumine son minois fatigué, il a réussi à dormir, maintenant il réclame de l'attention. Un regard sur le chemin qu'elle emprunte et elle pose ses yeux sur le petit, lui attrape la main pour jouer un peu avec lui.
Et puis un crac et une secousse stoppe la charrette. Elle lève la tête, la mule n'avance plus, la charrette s'est coincée. Les pleurs de Samael perturbe le silence des lieux. La bohémienne soupire et l'attrape entre ses bras pour le calmer le temps qu'elle descende et regarde les dégâts. La roue est enfoncée dans la boue, il y avait un trou qu'elle n'a pas vu et se maudit d'avoir été aussi peu préventive. Cármen incite sa mule à avancer, les pleurs de l'enfant la dérangent, elle ne parvient pas à sortir la charrette de son piège, une fois, deux fois. La gitane prend alors du temps pour calmer son petit, et il lui fat bien de longues minutes pour que cela cesse. Il garde sa petite moue peinée, comme s'il pouvait éclater en sanglots à tout moment. Alors elle en profite pour rassurer la mule, à son tour. Puis empoigne les rennes d'une main, l’entraîne et tire. Rien. Elle soupire de nouveau et tente de garder son calme, c'est une route fréquentée, il y aura forcément quelqu'un pour l'aider.
♦ PSEUDOs : Csiasan ♦ MESSAGES : 79 ♦ RÉPUTATION : 283 ♦ AVATAR : Rory McCann ♦ DC & co : Dwal & Tobold ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Humain — ORIGINAIRE DE : l'Est — ÂGE DU PERSO : La trentaine entamée — RANG SOCIAL : Pas de rang — MÉTIER PRATIQUÉ : Vend ses services au plus offrant — ARMES DU PERSO : Epée, coutelas, hache — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La loyauté est un concept naïf — VOYAGE AVEC : Ceux qu'on lui a collé comme compagnons. Erg. — AMOUREUSEMENT : Sérieusement, vous l'avez regardé ?
Sujet: Re: million stars up in the sky (Csiasan & Carmen) Dim 10 Fév 2019 - 16:50
Le temps était bien plus clément ces derniers jours, les températures plus chaudes bien qu'elles restaient de saison, le ciel barré de nuages gris s'épanchant régulièrement, mouillant les sols, les murs, les voyageurs. Csiasan n'avait pas été épargné, la mine fermée sous son grand chapeau balayé par les vents. Son armure lui avait jusque là permis de rester relativement sec, mais ses jambes n'étaient pas protégées et l'air supposé les sécher ne faisait que les frigorifier. Cependant, il ne se plaignait pas. Déjà car il n'avait que les oreilles de sa monture à agacer, ensuite car cela n'était plus forcément dans sa nature depuis longtemps. Il avançait lentement, sa bête fatiguée, les sabots s'enfonçant dans une terre rendue trop humide, rincée par les affres du mauvais temps. Une forme sombre au loin tira l'homme de sa torpeur, sa main se faisant plus ferme sur les rênes et ses yeux se plissant sous le rebord de son chapeau. Quand il comprit que l'attelage qui le précédait était à l'arrêt, il s'assura qu'il ne s'agissait pas là d'une mauvaise entourloupe, un regard circulaire après l'autre, tandis qu'il s'en approchait à la même allure lente que celle qu'il gardait depuis des heures. L'attelage s'avéra être d'une taille risible, constitué d'une minuscule charette et d'une mule dont la carne devait être bien dure sur les os qu'elle laissait saillir.
Il était encore à plusieurs mètres de là, lorsque celle qui dirigeait ce "convoi" se retourna dans sa direction et qu'il put en identifier les traits. Il ne l'avait pas oubliée, la gitane qui avait soigné sa plaie, interrogé sa provenance, ses motifs. Il l'avait fuit comme on fuit la peste, en étant certain que c'était la meilleure chose à faire mais sans cesser d'y repenser. L'étrangère l'avait traité comme peu l'avaient fait avant elle. L'horizon ne pouvant cacher de grandes surprises, il s'approcha d'elle aussi détendu qu'il pouvait l'être, mais non sans interrogations. Que faisait-elle ici ? Où étaient donc passés ses compagnons ? Que cachait-elle de si précieux dans les plis de son châle ? Tirant légèrement sur sa bride, il s'arrêta lorsqu'il fut arrivé à hauteur de la charrette, qu'il examina quelques instants avant de trouver ce qui semblait être la source du problème.
« Besoin d'aide ? »
Demanda-t-il avec la voix rêche de quelqu'un qui n'a pas usé de ses cordes vocales depuis un moment. Bien sûr, il connaissait déjà la réponse. Et il était fort à parier qu'il serait resté sur sa monture jusqu'à ce qu'on lui ait offert quelque chose en l'échange de ses services si un bruit n'avait pas attiré son attention. Un gazouilli, pour être exact. Csiasan avait une relation ambivalente aux enfants plus encore qu'à leurs parents. Ils étaient en effet aussi innocents qu'impitoyables. Cependant, et malgré tout ce qu'il essayait de faire croire parfois, il disposait encore de cet once d'humanité bien accrochée au coeur et qui l'empêcherait de laisser un moutard crever sans rien faire, si cela était dans ses moyens. Pas que celui-ci soit nécessairement en danger de mort immédiat, mais... qui sait. En tout cas était-il que donner un coup de main à celle qui lui avait jadis parlé comme à un être humain ne lui coûtait rien, sinon un peu de temps. Poussé par une bonne nature qui ne lui était pas nécessairement habituelle, il mit alors pied à terre, ses bottes s'enfonçant aussitôt de plusieurs centimètres dans la gadou. Et lui de retenir un soupir dans sa barbe en avançant d'un pas vers la charrette, tirant sur ses jambes froides pour les sortir de la boue qui les happait.
« Tes compagnons ? »
Il demanda, franchement peu enclin à rencontrer les autres gitans qui devaient constituer sa famille.
Cármen
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Sujet: Re: million stars up in the sky (Csiasan & Carmen) Mar 9 Avr 2019 - 9:49
Halte, un cavalier arrive à sa hauteur et elle reconnait rapidement le visage de Csiasan. Un fin sourire qu'elle lui adresse, ne sait pas trop comment le saluer car voilà bien longtemps que leurs chemins ne se sont pas croisés. Il a l'air de se souvenir d'elle, ce qui est déjà bien encourageant. Un homme fort, c'est exactement ce dont elle a besoin. Carmen lâche les rênes de la mule, l'espoir renaît quand il demande si elle a besoin d'elle. Elle va s'en tirer, enfin, elle pourra sans doute dormir dans un endroit chaud cette nuit grâce à lui. « Oui, s'il te plait. » C'est la seconde fois qu'il lui vient en aide, et elle se sent redevable car il l'épargne peut être d'une mort certaine si elle reste coincée ici. Csiasan descend de son cheval, constate de lui-même l'état du sol, la route est complètement défoncée par les dernières caravanes qui sont passées par ici, et les voyageurs en payent le prix quand ils ne sont pas simplement à cheval. Avec un bébé elle n'a nulle envie d'abandonner sa charrette, c'est bien plus pratique pour le transporter. Il gazouille, trahit sa présence, ses yeux encore un peu larmoyants. Et le regard bleuté de la gitane s'arrête sur la carrure intimidante de Csiasan qui visiblement se souvient qu'elle voyageait avec un groupe.
Elle se pince les lèvres quand il lui demande, n'ayant pas réellement envie de raconter tout ce qu'i s'est passé dans sa vie ces derniers mois. La nécessité pour elle d'oublier est bien réelle, pour son enfant, elle n'a pas le droit de se laisser submerger par la colère et les regrets. « Mes parents sont morts, je ne voyage plus avec le groupe. » Ça suffira pour le moment même si c'est la cause principale tant d'autres l'ont poussée à partir seule. Même si être seule n'est visiblement pas une bonne idée au vu de la situation dans laquelle elle se trouve. et avant que la moindre trace de ces pensées traversent son esprit elle enchaîne: « Je me rends dans le Gondor pour trouver du travail. Je songe y rester et élever mon fils. » Seule, manifestement, peut être qu'il aura la gentillesse de lui donner quelques conseils ou l'avertir si ce n'est pas une bonne idée. « Est ce que c'est par là que tu te diriges ?» Ne sait on jamais, faire le chemin ensemble pourrait être l'occasion de faire plus ample connaissance et lui permettrait d'être bien moins angoissée qu'elle ne l'est déjà par la présence d'Orcs sur ces terres.
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Sujet: Re: million stars up in the sky (Csiasan & Carmen) Lun 13 Mai 2019 - 11:16
Habitué aux entourloupes diverses, Csiasan flaire d'abord le traquenard, mais il n'y a rien d 'autre à l'horizon que cette charrette malheureuse, une mule en fin de vie et cette fameuse bohémienne qu'il connait déjà. Le tableau ne colle pas, pourtant. L'étrangère devrait être avec les siens, avec cet homme qu'il avait ramené dans la tempête et les autres meneurs de chariots. La retrouver ainsi seule pique sa curiosité malgré lui. Comme souvent, il ne persuade tout seul de choses qui ne sont pas forcément évidentes. Il n'a aucune raison de s'interroger sur la vie de la femme, encore moins sur son bien-être. Si la question a frôlé son esprit, c'est uniquement parce qu'il ne souhaite pas avoir affaire au reste de son peuple. Il ne se donne pourtant pas de raison lorsqu'il met pied à terre afin de lui prêter main forte. Ses jambes sont raides et gelées, happées par la boue qui tapisse la voie. Il ne demandera pas de compensation cette fois-ci. C'est un rendu, pour leur rencontre précédente, un geste pour le petit emmitouflé dans les châles de sa mère, peu importe. Il préfère ne pas trop y penser, où il risquerait de le regretter. Il phrase plutôt l'interrogation précédente, écoute la réponse qui lui est donné sans avoir l'air d'y prêter attention, occupé à faire le tour de la charrette pour faire l'état des lieux et vérifier qu'il n'a rien loupé de la situation. Il se contente de hocher la tête en réponse, plus pour lui-même que pour elle. La femme était donc seule à présent, avec pour seuls compagnons son enfants et cette carne déjà à demi-morte. Il lui souhaitait bien du courage. Il retourne se placer du côté problématique, où une roue s'est fermement coincée entre des pierres qui forment un étau pernicieux dans la gadoue. Tandis que Càrmen lui explique son plan de voyage, il place déjà ses mains gantées sur le garde boue en avant et entreprend de tirer l'attelage en avant, ce qui ne fait guère pour l'ensemble, puis de forcer en arrière tout en donnant du pied sur la roue problématique, qui finit par se décoincer sous l'effort déployé par le monstre. Quand il se redresse, c'est au son du hennissement surpris de la mule.
« Je vais au Gondor, oui. » répond-il finalement à la brune, sans trace de la moindre peine dans la voix, ne la regardant pas tandis qu'il s'avance pour jeter un coup d'oeil à l'état de la pièce.
Il ne laisse pas entendre qu'ils voyageront ensemble, pas plus que l'inverse. Cela lui laisse le temps d'appréhender l'hypothèse, bien que son esprit semble fixé tout ailleurs. Il pousse la chariotte latéralement pour ne pas risquer un second round, et observe le comportement de la roue. Cette dernière n'est pas cassée malgré sa mésaventure, mais elle n'a guère fière allure pour autant. Tapant sur le flanc de l'animal pour le faire avancer de quelques pas, il observe en effet qu'elle joue, branlant sur son axe.
« Ça tiendra pas longtemps. » conclue-t-il sobrement. « Faudra trouver un charron au prochain village. » ajoute-t-il ensuite, tandis qu'il essaie de se remémorer s'il y en avait effectivement un ou non. Enfin. Encore fallait-il que l'artisan accepte de travailler pour la bohémienne, et que celle-ci ait de quoi le payer, ou ait envie de dépenser ses pièces là-dedans tout du moins. Encore que le premier point était facilement solutionnable ; il suffisait que ce soit lui qui demande la réparation de la charrette. Ce qui voulait donc dire. L'accompagner jusque là. Hm.
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Sujet: Re: million stars up in the sky (Csiasan & Carmen)