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On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]
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 On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]

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MessageSujet: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyMar 13 Juin 2017 - 15:52


On est un peu seul dans le désert -
Farshad & Aoife

Elle n'aurait jamais dû s'éloigner du camp seule. Alors même qu'elle cheminait sur le sentier, Aoife ne pouvait s'empêcher de penser que Valen lui ferait payer ce qu'il prendrait pour une énième imprudence de sa part. La nuit était depuis bien longtemps retombée sur le sud du Gondor et la jeune femme avait laissé ses pas la mener en périphérie du campement, avançant à la lueur de la lune presque pleine qui brillait ce soir là dans un ciel sans nuages. Une minute d'inattention et elle s'était machinalement éloignée, son regard perdu dans un lointain qu'elle tentait de distinguer malgré les ténèbres du soir. Quelque part au loin, dans cette direction, s'étendait une contrée dont elle n'avait entendu parler que dans les contes. Des histoires d'un peuple bien différent du sien, empruntes d'inconnu et de mystère. Aoife voulait croire qu'elle pourrait contempler ces terres de ses propres yeux un jour. Mais pour le moment ses pas la conduisaient droit vers l'ouest, bien loin du Harad. Et elle n'avait pas le temps pour ces rêveries enfantines. Elle savait que le second de la caravane observait le moindre de ses faits et gestes, la jaugeant du regard. Elle se sentait mise à l'épreuve, comme si après toutes ces années de préparation elle était enfin sur le point de passer un cap. Ne plus être qu'une simple exécutante et pouvoir prendre ses propres décisions, être son propre maître. La jeune guide se sentait le besoin d'enfin prendre les rênes mais elle avait pour cela besoin de la bénédiction de son mentor.

Une ombre brisa la quiétude du soir et elle se sentit comme un coup au cœur, l'appréhension qui resserrait déjà ses griffes à l'intérieur de sa poitrine. Des intrus. La hantise de tout voyageur. Une attaque se préparait-elle? Ce ne serait pas la première fois mais comme toute les autres, la jeune femme se senti saisie de stupeur, quelques secondes d'indécision où elle perçut que son cœur s'emballait brutalement et que ses pensées s'emmêlaient. Prévenir le reste du groupe, vite.
Mais son regard s'arrêta quelques secondes sur cette forme qui titubait et ne faisait rien pour se cacher de sa vue. La voyageuse en avait vu des stratagèmes mais rien de ce genre là. Et contre toute prudence, elle s'avança à pas de velours, sa main remontant instinctivement vers la garde de son arme. Orgueilleuse Aoife qui croyait qu'elle pourrait se tirer d'affaire si elle venait à se faire encercler. Mais l'inconnu trébucha de nouveau, sa silhouette vacillant dangereusement, comme à bout de force. Se pourrait-il que cet étranger ne constitue pas la menace qu'elle avait cru ? Loin de se laisser démonter par cette possibilité, elle l'épia de plus belle, sur le qui-vive.

« Qui va là ? » Lança-t-elle impérieuse

Pas de réponse. Où s'il y en eut une elle ne l'entendit pas. L'homme, car s'en était un, maintenant qu'elle était suffisamment proche de lui pour le distinguer à la lueur de la lune, darda sur elle un regard voilé, comme dans l'attente de quelque chose. Un murmure lui échappa, à demi étouffé et la jeune femme ouvrit de grand yeux surpris. Elle s'était attendue à tout mais certainement pas à croiser la route d'un voyageur manifestement épuisé. D'où venait-il et quelle avait été son histoire pour qu'il se retrouve ici ? Les rumeurs de voyageurs attaqués par des brigands étaient légions dans le coin. L'avait-on laissé pour mort ? Impossible de savoir alors Aoife s'avança de plus belle.

« Qui êtes-vous ? » Insista-t-elle

Il n'avait pas l'air bien vieux, probablement était-il plus jeune qu'elle. Très brun mais ses traits tirés rendaient difficile tout examen supplémentaire. Une extrême fatigue se lisait dans son regard et il semblait à deux doigts de s'effondrer au sol. Quelque chose en elle se pinça. De la considération pour quelqu'un qui avait visiblement besoin d'aide. Il tentait manifestement de lui parler mais son murmure inaudible restait incompréhensible à ses oreilles. Il eut brusquement l'air de s'affaisser sur lui-même et la jeune femme tendit instinctivement le bras comme pour le secourir. Une vive bourrade la repoussa brutalement et elle se sentit projetée vers l'arrière, atterrissant au sol dans une chute qui n'eut rien d'élégant. Le regard courroucé qu'elle lança à Valen ne l'ému pas une seule seconde et il interrompit ses récriminations d'un geste furieux, l'arme désormais au clair, prêt à éloigner ce qu'il considérait comme une menace.

« Eloigne-toi de lui. » gronda-t-il menaçant
« Arrête un peu ça, il est visiblement épuisé. » Cracha-t-elle indignée de se voir ainsi maternée

Mais il allait être difficile à convaincre et ne détournait pas le regard cet étranger qui semblait sur le point de s'effondrer à la moindre bourrasque de vent. Ne voyait-il donc pas que la seule menace dans cette scène sans queue ni tête, c'était lui-même ?


HARLEY-


Dernière édition par Aoife le Lun 3 Juil 2017 - 9:13, édité 1 fois
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Farshad

Farshad
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 161
♦ RÉPUTATION : 1388
♦ DC & co : Rae, Elea, Carmen, Selen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Khand, Harad
— ÂGE DU PERSO : 30 ans
— RANG SOCIAL : Roi déchu de la cité Sturlurtsa Khand, désormais il vit avec les moyens du bord et ne s'en plaint pas
— MÉTIER PRATIQUÉ : brigand, arnaqueur, guerrier
— ARMES DU PERSO : des sabres suderons, quelques couteaux
— VOYAGE AVEC : son frère
— AMOUREUSEMENT : sa femme a disparu, il la recherche corps et âme

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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyMar 13 Juin 2017 - 18:11


On est un peu seul dans le désert  

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Aoife & Farshad


Il était loin désormais, loin des conflits, loin de toute fatalité visant à le tuer. Et parfois, alors qu’il s’était retrouvé seul contre le monde, il se demandait pourquoi il ne s’était pas simplement laissé mourir par le poison. Pourquoi avait il cherché à s’en défaire, à fuir ? Alors qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même et qu’il serait désormais l’indésirable où qu’il aille. Il ne reverrait sans doute jamais les paysages rougeoyants de la mer des Dunes. La route avait été longue, mais il avait gardé le soleil de visu et avait suivit les longues caravanes commerçantes de mumakil pour se diriger vers ces vastes étendues vertes. Le Gondor enfin, après plusieurs semaines de chevauchée, il s’en était plutôt bien sorti dans le désert car il avait l’habitude. Alors on se moquerait sans doute de lui si l’on remarquait qu’une fois dans un environnement d’autant plus abondant en matière de nourriture et d’eau, il connu la famine et la misère. En vérité, Farshad ignorait ce qu’il pouvait manger, ce qu’il pouvait boire ; car toutes les ressources alimentaires dans le désert se cantonnaient parfois à des dattiers et autres plantes comme des cactus, les eaux des oasis étaient sures mais là, il ne voulait pas risquer de se faire empoisonner. Il manquait grandement de culture, mais jamais il n’aurait eu besoin de survivre dans un tel environnement. Car il serait venu en ces terres là en étant roi et aurait sans doute bénéficié de tous les conforts.

Les jours furent longs, les semaines, à tourner en rond d’outre en outre du Gondor tout en restant dans le même coin car il n’osait pas s’aventurer plus loin. Farshad était perdu, il ne savait ni où aller ni vers qui se tourner. Instinctivement il évitait les villes et les villages, il n’avait pas d’alliés ici, Khand était trop isolée et son grand royaume s’érigeait au fin fond du désert. Alors, oui, il était perdu et plus les Lunes se succédaient, plus son épuisement s’était fait ressentir. Le pas lourd, il errait on ne sait où à la recherche d’on ne sait quoi. Après avoir passé plusieurs jours sans manger et sans réellement boire à sa soif, ce fut ce soir là où il vit au loin une lueur caractéristique d’un feu de camp. Il se résigna à l’idée de rester fier et seul, il avait grandement besoin d’aide alors il approcha doucement.

Farshad était sur le seuil de la misère, assoiffé, affamé, les joues creusées et le teint gris. Ses forces l’abandonnaient peu à peu, lui donnant une démarche irrégulière qui alerta les gens du camp. Il les vit tous, sans pouvoir détailler leurs visage et entrouvrit ses lèvres séchées pour tenter de leur adresser quelques mots :

« Boire » Souffla t-il à l’attention du groupe qui l’observait à mesure qu’il s’approchait.

Mais ces derniers visiblement n’avaient pas compris à cause de son fort accent et du peu de souffle qu’il donnait à sa voix. Face à leur consternation, Farshad se sentit quelque peu défaillir, provoquant une surprise dans le groupe mais tint bon encore sur ses jambes. Il ne voulait pas risquer de tomber raide inconscient alors qu’il ne s’était pas fait comprendre, ou alors ils auraient vite fait de le tuer ou de le laisser pourrir ici. Farshad en avait oublié ses bases de westron, il cherchait ses mots pour dire et assurer qu’il n’était pas là pour faire de mal malgré son apparence pour le moins sauvage. On le voyait à son physique, qu’il n’était pas du coin : la peau sombre, les cheveux noirs, il avait toutes les caractéristiques des haradrims et qui n’étaient pas aimés par ici. Farshad tenait les rênes de son cheval, Sîn, qui lui était bien portant mais son maitre était trop faible pour le chevaucher. L’animal en avait presque perdu patience, montrant des signes d’agacement de trainer autant depuis qu’ils avaient passé les portes du désert. Les choses iraient mieux, dès qu’il leur aurait demandé un peu d’eau et un peu de nourriture. Mais, rien à faire : le pauvre mendiant qu’il était ne trouvait pas ses mots pour exprimer ses besoins.

La jeune femme qui faisait parti du groupe semblait moins réticente à l’idée de l’accueillir, malgré la méfiance dont elle faisait preuve - et il ne pouvait pas la blâmer pour cela. Alors il choisi de montrer ses respect à cette dernière en premier en espérant simplement ne pas se faire tuer. Il rajusta le tissu de son turban troué qu’il gardait sur sa tête pour avoir la courtoisie de montrer l’entièreté son visage et se laissa tomber à genoux devant elle après avoir lâché les cuirs qui retenaient l’animal. Il ignorait comment l’on montrait humilité ici, mais il fit en sorte de faire preuve de bienveillance sur ses intentions, à la façon dont il avait appris tout là-bas. Le suderon posa ses mains à plat devant les souliers de la gondorienne, touchant la poussière recouvrant la terre séchée, avant de porter ses paumes tremblantes face à son propre front et ainsi démontrer sa soumission face à elle. Il resta ainsi, roi déchu, le regard balayant le sol et n’oserait pas lever les yeux vers elle tant qu’elle ne lui aurait pas autorisé.

« Boire, soif, avoir eau pour boire.» Répéta t-il presque indistinctement.










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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptySam 17 Juin 2017 - 12:28


On est un peu seul dans le désert -
Farshad & Aoife

Aoife réprima un mouvement de recul en le voyant se baisser au sol. Aucune peur là dedans, elle ne s'était simplement pas attendue à un tel geste de sa part, pas face à elle. On s'agenouillait devant des rois ou des chefs de guerre, des nobles, la voyageuse qui n'avait jamais été qu'une fille du peuple n'était pas habituée à recevoir de marque de respect de la part de qui que se soit. Mais réprimant un geste qui aurait pu paraître déplacé, elle s'approcha tout doucement, comme si elle avait peur que le moindre mouvement brusque ne fasse basculer la situation déjà très fragile. D'un geste autoritaire de la main, elle fit signe à Valen de reculer. Son second s’exécuta, sans pour autant ranger son arme, sourcils froncés pour témoigner de son mécontentement. Si ça devait être une erreur de sa part, elle n'avait pas fini d'en entendre parler. Elle qui se voyait déjà prendre les rênes, espérait qu'elle n'était pas en train de faire une grosse bêtise.

« Venez. »
Répondit-elle le plus doucement possible

Elle était enfin parvenue à comprendre ce qu'il lui demandait. A boire tout simplement. Quelque chose dans sa poitrine se serra discrètement à cette idée. Quelle était l'histoire qui avait mené cet étranger devant elle ? Que lui était-il arrivé ? Les hypothèses se bousculaient. L'avait-on attaqué ? Et le reste de sa troupe ? Voyageait-il seul ? Il y avait une certaine urgence dans sa voix, une note infime de désespoir. Quoi qu'il se soit passé, il avait l'air un peu désemparé. Se baissant vers lui, elle avait posé une main rassurante sur son épaule, l'invitant à se lever.

Le reste de la troupe les vit revenir, divers degrés de surprise inscrits sur leurs visages. Les plus méfiants avaient froncés les sourcils mais se gardèrent bien de tout commentaire en voyant le regard d'avertissement de Valen. Quoiqu'il se soit passé, inutile d'en rajouter. Ils lui trouvèrent une place près du feu et en quelques paroles chuchotées, elle demanda qu'on lui apporte de quoi se sustenter. On venait de terminer le repas du soir et il y aurait sûrement de quoi lui en proposer. Les interrogations fourmillaient dans son esprit. Manifestement cet étranger avait parcouru une longue route et elle n'arrivait pas à s'expliquer pourquoi un voyageur isolé se retrouverait en ces terres, sans le moindre compagnon de voyage et à moitié mort de soif. Prenant place autour du feu, elle cherchait comment engager la conversation, complètement indécise et cherchant ses mots. Allait-il la comprendre ? Son accent lui faisait craindre le contraire.

« Je suis Aoife, commença-t-elle hésitante, si vous voulez, vous pouvez rester ici cette nuit. »

Au regard méfiant de certains du groupe, elle su qu'ils n'étaient pas du tout d'accord avec cette idée. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à chasser ce pauvre homme dans l'état où il se trouvait. Elle était la première à dire qu'il fallait faire passer le bien-être des siens en premier mais dans cette situation particulière elle n'avait pas le cœur à se montrer aussi cruelle. Nul doute que certaines sentinelles ne manqueraient pas de l'avoir à l'oeil, plus ou moins discrètement. Inutile de les en dissuader. Et elle ne voulait pas complètement ignorer les mises en gardes d'hommes qui avaient bien plus d'expérience qu'elle. Elle prenait des risque mais ne souhaitait pas qu'ils soient tous en danger par sa faute.

Aoife pouvait dire adieu à la direction de la caravane après ce coup d'éclat. Après avoir désobéi aux ordres on allait probablement la juger inapte et pas encore prête à prendre la place du leader. La guide savait qu'on l'a mettait à l'épreuve et notait la moindre de ses décisions. Sans que cela soit officiel, c'était un non-dit qu'elle ne pouvait ignorer. Si elle en éprouvait un peu de déception, Aoife ne pouvait cependant pas s'empêcher de penser qu'elle avait fait le bon choix. Qu'aurait-elle pu faire ? Chasser cet inconnu et faire comme si elle ne l'avait pas croisé ? Fermer les yeux sur sa détresse apparente et passer son chemin ? Elle n'en aurait pas été capable.


HARLEY-


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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyDim 18 Juin 2017 - 20:10


On est un peu seul dans le désert  

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Aoife & Farshad


Farshad ne s’était jamais senti plus misérable que depuis qu’il s’était fait empoisonner par ses frères pour le forcer à quitter le royaume. Il n’était plus un roi, il n’était même plus un homme et devait s’agenouiller pour qu’on l’autorise à vivre désormais. Mais la jeune femme venant qui il l’avait fait avait donc vite compris que ses intentions n’étaient pas mauvaises, qu’il demandait que de boire et manger ou il allait mourir ici. Des corbeaux le suivaient déjà depuis quelques jours, attendant qu’il tombe pour aller picorer sa chair une fois qu’il rendrait l’âme. Elle s’était penchée vers lui, il avait senti sa main bienveillante sur son épaule lui demander de la suivre pour aller s’asseoir près du feu. Il s’était remis sur ses jambes, chancelant, ces derniers pas d’une dernière chance qu’elle lui offrait avec toute la bonté du monde. Il prit place donc sur un rondin, sa peau hâlée réchauffée par les flammes et épargnée des gelures à cause de la faible température et la trop grande différence entre ici et là d’où il venait.  Il était rassuré de constater qu’il avait convaincu cette femme qu’il n’était pas un homme mauvais mais juste un malheureux perdu. Alors elle éleva la voix, le doux timbre de celle-ci était comme un sillon à suivre pour sortir de sa torpeur, éclairant son visage désespéré.

Il n’était pas certain d’avoir tout compris ce qu’elle lui avait dit mais il avait déjà saisi lorsqu’elle s’était présentée – Aoife, un prénom dont les consonances lui étaient tout à fait étrangères mais pas moins délicates à l’oreille ; dans tous les cas elle le portait bien et s’il avait été en meilleure posture il aurait sans doute sourit. Alors cela ne pouvait être qu’une main tendue, quelque chose de positif et lui donnant l’accord qu’il pourrait rester là avec eux le temps de se remettre en état ; ou peut être au moins jusqu’au matin car ils avaient l’air de ne pas être des personne sédentaires.

« Farshad » Prononça t-il à son tour, maladroitement, tout en se nommant afin de se faire comprendre malgré tout

On lui offrit ensuite de l’eau et des restes de leur repas. Il aurait voulu vider cette gourde d’un trait tant il était déshydraté mais savait par expérience du temps passé en plein désert que cela ne serait que gaspillage. Alors il avala quelques gorgées avant de se concentrer sur sa portion de nourriture. Elle avait refroidi, mais cela était sans doute la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis son exil. Farshad grimaça, les larmes remontant venaient lui piquer le nez sous l’épuisement et l’émotion d’avoir enfin trouvé de l’aide mais pas une d’entre elles n’arriva au rebord de son regard onyx. Il mangea silencieusement, la respiration saccadée par l’empressement qu’il tentait de calmer afin de savourer chaque bouchée venant lui remplir l’estomac. Ses mains dont les os étaient en saillie à travers sa peau en tremblaient, il haïssait ces sensations qui parcourraient son corps comme s’il avait été en décomposition pendant un temps. Les membres de son corps lui paraissaient lourds, ankylosés mais les vertiges semblaient doucement s’estomper. Alors il termina la nourriture qu’on lui offrit, un homme qui avait visiblement pitié de lui, lui donna un morceau de pain qu’il mangea tout aussi rapidement avant de terminer de boire.

Il avait été visiblement au centre des regards et une fois qu’il eu terminé il joignit ses mains pour remercier avec un mot haradrim. Les valars puissent les bénir de leur bonté et en particulier cette femme qui avait eu l’audace de s’interposer contre l’avis général. Elle avait prit de nombreux risques et il pouvait tout à fait le comprendre, car si cela avait été lui il se serait montré sans doute d’autant plus méfiant. Le suderon leva les yeux vers la jeune femme et sorti de sa poche une rose des sables encore bien poussiéreuse qu’il lui remit entre les mains. Ce n’était rien de très couteux, mais ce modeste présent marquait la reconnaissance qu’il avait à leur égard et malgré l’épuisement il continuait à faire preuve de bonne volonté pour être bien vu. Il l’avait ramassée pendant sa traversée, autrefois il l’aurait offert à sa mère ou à sa sœur mais puisqu’il était loin de tout ceci, Aoife en serait la seule porteuse. Il lui aurait volontiers raconté tous les mythes et légendes qu’il y avait autour de ces pierres mais il était incapable de faire des phrases correctes en westron.

« Désert, Harad. » Fit-il en montrant la direction de la mer des Dunes

Il mima qu’il avait ramassée cette rose par terre, dans le désert donc comme il avait plus ou moins réussi à le dire. Ainsi ils devineraient qu’il provenait de ces terres désolées lui aussi, et qu’il n’était pas juste un simple idiot qui ne savait pas parler. Les autres hommes du groupe observaient le haradrim parler à la jeune femme avec un air mauvais. L’un d’entre eux d’ailleurs coupa court à la discussion et chassa le suderon en l’obligeant à se lever. Il prit les affaires de Farshad et les lança plus loin, déclarant de cette manière là que s’il voulait rester il devrait mettre de la distance. Alors il n’eut d’autre choix que d’obéir, se soumettant aux ordres comme un chien battu qui retournait nicher dans son coin et sans mot dire. Il n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds d’ordinaire, défaut de métier sans doute, mais là il avait conscience que c’était une question de vie ou de mort. Il s’allongea près de l’arbre, tournant le dos à ces gens parce qu’il savait qu’il était observé et ne pourrait pas fermer l’œil de la nuit s’il voyait des yeux constamment rivés sur lui.

« Dormez Aoife, je veille. » Fit le plus sceptique tout en reportant ses yeux méfiants vers la silhouette de l’inconnu.









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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyMer 12 Juil 2017 - 12:57


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Farshad & Aoife


Les hommes de la troupe ne cherchèrent pas à masquer leur réticence face à cette idée, mais aucun d'entre eux ne dit mot face à son regard d'avertissement et son expression têtue. Ca n'était pas l'envie qui leur manquait mais la brunette ne se serait pas laissé faire. Aussi se retrouvèrent-ils tous autour du feu, présentant à l'étranger de quoi se restaurer. Aoife avait craint qu'avec l'épuisement il ait du mal à supporter la nourriture mais il n'en fut rien. Elle n'osa pas le déranger, ne sachant pas comment se faire comprendre et ne voulant pas le couper trop brutalement.
Ses yeux s'émerveillèrent en détaillant la rose des sables. Elle la tenait au creux de ses mains, n'osant même pas la serrer trop fortement, de peur qu'elle ne s'abîme. Comme si une chose si délicate devait être manipulée avec beaucoup de précautions. Elle posa sur l'homme un regard de reconnaissance, étonnée que la nature puisse laisser derrière elle de si jolis trésors à la merci des éléments. On en trouvait bien au sud, elle le savait et ne fut pas étonné lorsqu'il lui indiqua venir du Harad.

« Merci. » Souffla-t-elle

Quelle route avait pu le mener jusque là ? Impossible à deviner mais elle n'ignorait pas que celle-ci avait dû être semée d'embûches. La voyageuse avait toujours envisagé le désert comme une entité à double tranchant. Terriblement belle mais affreusement dangereuse. Si vous ne lui montriez pas le respect qui lui était dû elle n'aurait pas hésité à se venger.
Mais la conversation tourna court avant même d'avoir vraiment commencé et l'un de ses hommes expédia le malheureux à bonne distance, signifiant que le moment était terminé. La jeune femme se renfrogna instantanément et le regard qu'elle lui adressa ne manqua pas de lui communiquer sa vexation à ce sujet. Irritée, elle se trouva à deux doigts de protester avec force mais on ne lui en laissa pas le temps et avec un regard noir de reproche, Aoife s'éloigna pour récupérer ses affaires dans un silence boudeur.

Le sommeil l'avait fauchée sans qu'elle s'en rende compte, alors qu'elle fixait sans les voir les flammes du feu de camp qui dansaient sans fin. La frustration ne retombait pas et elle se sentait si énervée qu'elle s'était crue incapable de s'endormir. Sous la cape roulée en boule qui lui servait d'oreiller, sa main tenait toujours la pierre, ses doigts caressant la surface friable. Et elle était partie, sombrant dans un sommeil sans rêve dont elle se réveilla avec surprise. Le camp était silencieux à ce moment là. Difficile de savoir avec exactitude le temps qu'elle avait passé endormie mais tout le monde sommeillait, ce qui lui laissait supposer qu'il était fort tard. Une silhouette indistincte montait la garde en périphérie alors que l'obscurité s'était emparée des lieux. La lune n'était pas totalement pleine ce soir là, les ombres s'étirant paresseusement étaient encore trop nombreuses et recelaient bien des dangers potentiels.

Impossible de se rendormir, elle se sentait bien trop alerte. Trop habituée à se contenter de peu de sommeil, elle ne dormait qu'aléatoirement, se réveillant parfois plusieurs fois dans la nuit. Nouant sa pèlerine sur ses épaules, la jeune femme se leva pour se rapprocher du feu, cherchant à se réchauffer à la chaleur des flammes. Elle soupira de contentement à cette sensation, le froid glaçant de la nuit cédant doucement du terrain. On avait beau être bien au sud, les soirées restaient parfois très fraîches. Son regard tomba sur la forme allongée plus loin. Il lui avait semblé le voir bouger. Dormait-il ? Ou alors ne parvenait-il pas à échapper aux affres de l'insomnie ?

« Vous pouvez venir. » Proposa-t-elle à tout hasard

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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyDim 23 Juil 2017 - 18:35


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Aoife & Farshad


Il était misérable, lui qui était destiné à faire de grandes choses et qui avait eu plein de projets pour améliorer la vie de son peuple se retrouvait chassé comme un chien errant par des hommes qui l’empêchaient d’avoir un tant soit peu de conversation avec Aoife. Il n’avait pas bronché, d’une part n’ayant pas la force mais parce que se voir exilé au-delà de ses frontières par son jeune frère, trahi, lui avait volé une bonne partie de sa dignité. Était-il encore un homme ? Farshad se sentait comme l’ombre de lui-même, il avait même songé à se présenter sous une autre identité en se disant non méritant du nom que lui avait donné ses parents dans l’espoir que ce dernier reste dans les esprits comme celui d’un grand roi ayant régné sur une bonne partie de Khand. Il n’était plus cet homme engagé, il était un moins que rien qui venait supplier à genoux pour un peu d’eau et de la nourriture. Sufyan se serait sans doute délecté de voir son frère réduit à néant mais pour le suderon c’était bien plus pire que cela. Qu’allait il faire maintenant ? Devait il entreprendre de se battre pour sa place ? Se faire oublier ? Il l’ignorait mais maintenant qu’il avait repris suffisamment de force pour ne plus être bercé de mirages effrayants il essayait d’y penser.

Il avait fini par s’endormir, épuisé, son cheval veillait à ses côtés, il s’était lui aussi endormi. Mais son maitre n’eut pas le sommeil aussi facile en fin de compte, trop hanté par les doutes, il se réveilla dans une torpeur immonde. Il aurait besoin de quelques jours avant de recouvrer complètement ses capacités et pour cela il avait besoin d’aide. Farshad se redressa, tournant la tête vers le feu de camp pour y voir que la demoiselle était assise devant et l’invitait à la rejoindre. Alors il ne se fit pas prier, un peu de compagnie lui serait d’autant plus bénéfique pour le moral de se dire qu’en ce monde il n’était pas la cible à abattre de chaque personne qu’il croisait. Parler simplement, ça ne lui était pas arrivé depuis bien des mois, si bien qu’il craignait toujours que l’on vienne briser ces instants encore trop fragiles d’une rencontre au hasard.

Farshad se leva, puis vint prendre place près du feu où il rajusta sa cape pour se réchauffer encore après l’avoir remerciée en joignant les mains à son adresse. Il essayait de garder une certaine distance avec la demoiselle afin que les hommes qui l’accompagnaient ne voient pas là une quelconque tentative mal intentionnée envers elle. Loin de là dans son habitude de profiter des autres et surtout pas des femmes qu’il respectait énormément. Il se sentait quelque peu idiot de ne pas pouvoir lui parler et lui dire à quel point il était reconnaissant de la main salutaire qu’elle lui avait tendue malgré son apparence et malgré la réticence dont avaient fait preuve ses hommes à son arrivée. Il faut dire qu’il faisait assez peur à voir : ses vêtements étaient sales, troués, ses cheveux emmêlés, sa barbe était longue et négligée. Avec cela il n’était sans doute pas dans les habitudes de gondoriens de voir des haradrim se balader librement dans leurs terres à cause des guerres passées. Il les avait étudiées, il ne parlait certes pas westron mais sa position d’héritier du trône d’un royaume de Khand faisait de lui un homme instruit ; alors il pouvait concevoir qu’il n’était pas forcément la bienvenue par ici et c’était parfaitement normal. Farshad tendit ses mains vers le feu, venant les réchauffer grâce aux flammes et évitait de trop croiser le regard de cette âme pure qui lui faisait face.

Elle avait apprécié la rose des sables qu’il lui avait offert et cela avait été la seule manière qu’il avait trouvé de lui montrer un tant soit peu de reconnaissance. Alors les conversations qu’ils auraient ne pourraient être que positives non ? Le suderon n’avait pas la foi de lui sourire, trop brisé par ce qu’il lui était arrivé, mais il ne tirait pas non plus une tête de six pied de long et essayait de garder une expression plutôt amicale. Il craignait que le groupe ne le laisse au lever du soleil, hors il avait besoin de rester un temps avec un groupe afin de pouvoir se remettre sur la route sans mourir de faim et de soif. Puisqu’il ne connaissait pas les routes, il espérait les accompagner au moins jusqu’au prochain village – la difficulté désormais était de se faire comprendre. Il commença par mimer le soleil levant d’une main

« Jour » dit il avec un accent très marqué pour essayer de dire « demain »

Puis, Farshad pointa la jeune femme et les hommes dans leur globalité avant de montrer la direction du sentier.

« Aller » Fit-il en essayant de dire « demain quand vous irez… »

Ensuite, le jeune homme se désigna en posant sa main contre son torse et fit le même geste en répétant « aller » afin d’appuyer le fait que lui aussi partirait mais ensuite pointa de nouveau la jeune femme et le groupe pour dévoiler son souhait de les accompagner. Le souci étant qu’il serait une bouche à nourrir en plus et il savait que cela allait pousser le reste du groupe à refuser. Alors il sorti de sa poche une pierre précieuse, la dernière qu’il possédait et qui était un fragment de sa couronne avant qu’il ne la brise pour acheter d’abord son cheval et quelques vivres. Il s’approcha de la jeune femme, baissa la tête pour lui tendre ce rubis éclatant en guise de payement pour les frais en plus.

« Payer eau, payer manger ça.»









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MessageSujet: Re: On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB]   On est un peu seul dans le désert [ft Farshad - FB] EmptyVen 15 Sep 2017 - 9:58


On est un peu seul dans le désert -
Farshad & Aoife


Elle qui avait pourtant l'habitude de croiser des étrangers ne parlant pas la langue commune ressentait la barrière de la langue avec d'autant plus de force ce soir là. Il y avait comme un sentiment d'urgence dans la situation et un peu de frustration de sa part de voir la façon dont les choses s'étaient déroulées. Aoife ne pouvait pas en vouloir à ses hommes, dans d'autres circonstances elle aurait peut-être agit de même et la voix de la raison en elle lui soufflait qu'ils avaient eut raison et qu'elle avait pris des risques. Mais au pied du mur, elle avait dû prendre une décision et n'avait pu se résoudre à l'abandonner là. En dépit de toutes ses bravades, la brune avait tout de même bon cœur. Elle se sentait un peu maladroite, assise à ses côtés, les yeux fixés vers les flammes tout en lui jetant des regards en coin.

« Avec nous ? » Proposa-t-elle

La voyageuse se sentait prise au dépourvue mais elle savait qu'il n'y avait pas vraiment de choix pour elle car la décision avait été prise avant même qu'il pose la question. Elle n'aurait pas pu décider en son âme et conscience de l'abandonner et lui interdire de les suivre. Tout du moins jusqu'à ce qu'il soit tiré d'affaire ou au moins jusqu'à ce qu'ils atteignent une localité quelconque. Comment aurait-elle pu ?

Son regard s’agrandit de stupéfaction devant la pierre qu'il lui présenta. Combien devait valoir ce joyau ? Il lui semblait très précieux et elle se demandait comme l'homme avait fait pour l'avoir en sa possession. La surface miroitante rougeoyait à la lueur des flammes et elle la détailla longuement alors qu'elle la tenait au creux de sa paume. Aoife était prise au dépourvu. Elle n'aurait pas voulu l'offenser en refusant son offre ni le toucher dans son honneur mais elle pressentait qu'il aurait besoin de ce joyau et qu'il valait bien plus que l'aide qu'elle aurait pu lui apporter. Mais elle n'aurait pas voulu le vexer en faisant preuve d'une charité déplacée à son égard. Aussi replaça-t-elle le rubis dans le creux de sa main en refermant ses doigts dessus.

« Trop. » répondit-elle en espérant se faire comprendre

Cette pierre avait bien trop de valeur pour qu'elle se permette de l'accepter pour cette raison. Peut-être avait-elle tord de se priver d'une telle avance mais la commerçante préférait gagner sa vie le plus honnêtement possible et elle aurait eut le sentiment de le voler en acceptant. Elle pointa un doigt vers l'étranger avec une question dans le regard, bien décidée à lui proposer quelque chose d'équivalent en échange.

« Travailler ? » Proposa-t-elle

S'il n'avait rien d'autre à lui proposer en dédommagement, peut-être pouvait-il gagner son séjour au sein de la caravane ? Les travaux en tout genre ne manquaient pas ici et ils devraient bien pouvoir lui trouver de quoi faire. Peu importe la tâche. Ca n'allait pas ravir Valen qui espérait probablement pouvoir le laisser là dès que possible mais il allait devoir composer avec son idée. Ce ne serait pas la première fois que l'éclaireur aurait a subir les extravagances de sa protégée. Têtue comme elle l'était, il savait bien qu'il ne servait à rien de tenter de la contredire. Ils n'étaient pas si éloignés de leur prochaine étape et cela devrait être suffisant pour que le voyageur ait retrouvé des forces et la possibilité de reprendre son périple. Tout du moins l'espérait-elle.

HARLEY-
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