Loìn ▬ [fiche validée]

NOM&PRÉNOM ▬ Loìn SURNOM ▬ Par maman : chaton, lapin, poussin... une vraie ménagerie, mais c'est maman, je l'aime, donc c'est bon !  ÂGE ▬ 16 années PATRIE, RACE ▬ Nain des montagnes bleues, mais son ascendance se trouve dans la noblesse d'Erebor   LIEU DE NAISSANCE ▬ Les montagnes bleues RANG SOCIAL ▬ Noble et riche PROFESSION ▬ Enfant à plein temps, son activité principale est de faire le poussin derrière sa maman.  SITUATION AMOUREUSE ▬ En relation exclusive avec son doudou.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Loìn  est un enfant, de fait pas très grand, aux cheveux noirs corbeau et aux yeux d’un bleu qui rappelle au choix, le ciel ou la glace, ou l’eau très sombre. Il n’a jamais été un enfant très costaud pour un nain et de fait, sa famille s’amusait souvent à le comparer à une brouette vide, affectueusement bien entendu. Il est l’enfant qui se fond assez facilement dans la foule, haut comme trois pommes mais qui, quand il tourne son visage dans votre direction, pourrait vous faire lui accorder Mahal sans confession.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ De manière générale, vous pourrez croiser ce gamin vêtu assez simplement lorsqu’il sort pour une balade avec quelqu’un. Il ne se sépare jamais de la cape bleue que sa mère avait confectionnée à son intention et souvent, cache son visage sous la capuche de cette dernière pour se protéger du regard des autres. En dessous, il ne porte généralement qu’une chemise de lin assez légère et des pantalons en peau de bête, fabriqués par sa mère qu’il admirait énormément.  Lorsqu’ils sortaient en famille ou recevaient du beau monde, des personnes importantes, Loìn arborait des vêtements plus somptueux et rangeait sa peluche, celle qu’il traînait partout avec lui en général. Il passait de tenues ne risquant rien à un chemiser blanc propre, un par-dessus d’un vert léger, avec une cape toujours bleue, sa couleur favorite… un pantalon noir et une paire de petites bottes qu’il détestait car elles lui serraient trop les pieds. Guère étonnant, vu qu’il ne les mettait jamais.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Ce jeune nain n’a pas de réelles particularité. Enfin si… une, il faut s’armer de courage pour lui arracher un sourire et une parole quand il ne vous connaît pas, sa confiance n’étant pas facile à avoir. De plus, suite à un évènement que nous verrons plus tard, il arbore une assez large cicatrice dans le dos.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Du point de vue de son caractère, s’il pouvait être rieur, jovial, moulin à paroles, taquin parfois mais surtout toujours fourré dans l’ombre de son père et son frère aîné, Loìn est désormais un enfant renfermé, peu loquace et dont les seuls sons sont ceux de ses hurlements en pleine nuit. Heureusement, maintenant qu'il vit avec Meruva, ses craintes s'apaisent et il lui arrive de retrouver ce tempérament. Cependant en dehors de ce cadre, personne ne sait jamais réellement ce qu’il pense, il passe assez facilement pour quelqu’un de froid et il faut l’avouer… un esprit calculateur et un désir de vengeance brûlent en lui. Il ne sait pas, plus, pardonner les gens.

Très méfiant, Loìn est le genre de nain qui jauge tous ceux l’approchant pendant de longues minutes et si la personne lui semble étrange, il peut se révéler être un véritable diable et, dans le meilleur des cas, mordre la personne ne lui plaisant pas. De même, il fait preuve d’une obstination à tout épreuve puisque, même dans l’incapacité de soulever une arme actuellement, il s’accroche à l’idée d’un jour, quand il sera grand, devenir un garde du Prince Thorin, quand il sera roi sous la Montagne. De cela a découlé une fâcheuse manie à tenter d’emprunter à plus ou moins long terme des armes de l’armurerie.

Malgré cela, il faut savoir qu’avec ceux capable de s’occuper de lui et de le rassurer, ce bon petit diable peu devenir un enfant réellement agréable, il suffit de s’armer de patience et de courage. D’ailleurs, être de ceux en qui il a confiance le rendra d’une fidélité indéniable envers ces personnes, même si dans ses mains d’enfants, cela ne veut pas encore dire grand-chose.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Manger, les bonbons, regarder un portrait de Ma', Da' et Nadad, dormir avec mon doudou... oh bien entendu, voir Meruva sourire et être simplement heureuse.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Je suis trop jeune pour boire ou faire la fête, mais j'aime beaucoup manger en effet. Vous avez de la brioche?
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Jouer avec Taràk, dormir...
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Tuer tous les orcs de la terre pour venger Pa' et mon Nadad. Voir Meruva devenir fière de l'adulte que je pourrais devenir.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ J'aime pas la salade, prendre des bains (surtout qu'ils sont toujours froids le temps que je me sauves...), la nuit, à cause des cauchemars...
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Un peu des deux sans doute. Débrouillard certes, mais il ne faut pas hésiter à manipuler à l'aide d'un sourire ou d'un air malheureux.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Sur maman Meruva ! Vous la verriez quand quelque chose devient dangereux pour moi! Wow! La meilleure maman de la montagne !
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Paralysé sur place, ça compte comme une fuite interne? Après, si quelqu'un que j'aime est aussi menacé... il m'arrive de réagir.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Une peur panique du noir...
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ De ne pas réussir à soulever une hache. J'aimerai bien savoir me battre aussi !
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Aucune... je suis trop jeune pour ça, mais un jour vous verrez, je serais aussi armé et effrayant que le monsieur qui m'a sauvé lors de l'attaque où ma famille est morte.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Les lieux sombres et hum... les orcs oui.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬  Loìn n’est qu’un enfant mais dans son foyer, il a entendu parler des horreurs du monde, en collant son oreille à la porte pour écouter les discussions des grands. Il ne comprenait pas tout, mais assez rapidement, l’horreur du monde lui sauta en pleine figure. Il avait vu les orcs de ses propres yeux, incapable de bouger, figé par la terreur, il avait vu des nains se faire massacrer par ces êtres, à quelques lieus seulement de la montagne, en rentrant d’une affaire dans une ville voisine, qui s’était conclue par des cadeaux pour lui.

Ces nains n’étaient pas n’importe qui, ils étaient son père qu’il adorait et son frère aîné, âgé de 35 ans. Mais ils n’étaient plus. Ces choses, ces monstres dont on l’avait sans cesse protégé avaient massacrés sa famille, ce qu’il en restait et même s’il était encore petit, il comprenait alors que ce qu’il avait entendu, ces orcs, ces attaques, elles pouvaient détruire d’autres familles… quand il sera grand, son but sera de protéger tout le monde, surtout les nains bien entendu, contre les monstres de ce genre.

Tout avait commencé par un cri distinct, au cœur d’une nuit d’hiver, dans l’une des demeures de Ered Luin. Quelques années après avoir eu un premier enfant, une naine se trouvait à nouveau en plein labeur pour donner la vie. Cela demanda des heures, mais après moult effort, un petit garçon poussait son premier cri dans ce monde. Son teint était assez pâle, comme pour s’accorder à la neige extérieur, mais vu la force de ses hurlements, aucun doute n’était possible quant à sa bonne santé. Un nain qui était jusque-là en train d’attendre hors de la chambre entrait alors, un jeune nain sur les talons, qui jaugeait étrangement cette créature hurlante avec une touffe de poils bruns sur le crâne. Ils s’étaient mis d’accord avant même la naissance de leur fils sur un prénom, cependant, une voix les coupa juste avant.

— Bonjour Loìn…

Surpris les deux adultes avaient regardés leur fils ainé, qui après avoir jaugé son nouveau petit frère lui souriait doucement, venait apparemment de l’accepter parmi eux. Ce n’était pas exactement ce qu’ils avaient eu en tête mais… oui, en regardant leur enfant, ils se dirent que cela lui allait très bien.

* * *

— Ma’ !

Un bambin gloussait de rire alors que sa mère le soulevait du sol. L’instant d’avant, il était assis au milieu de ses jouets, avant de se cramponner à la jupe de cette femme qu’il aimait tellement et de se laisser traîner au fil de ses pas, tiré derrière alors que son derrière tapait régulièrement par terre. C’était son jeu favori, attraper la jupe de maman et faire une balade sur les fesses ! Puis, ça amusait toujours maman, elle finissait toujours par le prendre dans ses bras, lui faire un gros câlin et, comme maintenant, embrasser sa joue en le chatouillant avec sa barbe.

— Tu es un polisson Loìn, je me demande bien de qui tu tiens cela…

La naine semblait amusée en disant cela, mais se mit à rire franchement à la réponse de son fils, qui venait plus du fait que son père venait de rentrer et passait la porte au même moment.

— Da’ !
— Oui tu as raison, tu tiens cela de papa.

* * *

Loìn voulait son doudou ! Mais son vilain grand frère ne voulait pas lui donner et restait assez loin de ses petits bras, au grand agacement du gamin qui grognait en rampant à terre comme un asticot, puis, voyant que son pyjama frottait au sol, se mettait à faire du quatre patte. Mais plus il avançait, plus son grand frère s’éloignait et son visage virait au rouge, avant qu’il ne se mette à pleurer et hurler à plein poumon dans la chambre. Par la surprise, son Nadad avait laissé échapper sa peluche qui vola directement sur son coffre à jouet. C’était ce qu’il lui fallait ! Son grand frère tentait de le calmer, mais voyant que cela ne marchait pas, il fouillait frénétiquement dans ses poches pour y trouver une friandise, quand un enfant est têtu, nourrissez le… et pendant ce temps, le petit s’était fait la belle, entendant derrière lui soudain :

— Espèce de… Maman ! Papa !

L’oreille de sa peluche dans la bouche, un air interrogateur sur le visage, le plus jeune vit entrer ses parents et pensait se faire gronder pour avoir crié très fort, mais il fût surpris de se retrouver face à trois ‘sourires Gogols’, comme quand il faisait des trucs super bien ! Comme la première fois qu’il avait dit Ma, ou Pa, ou Nada’.

Il aimait bien les câlins hein… mais d’un coup, il se retrouvait pris dans trois étreintes qui le félicitait pour avoir marché jusqu’à son doudou. Pourquoi ? C’était bien d’aller chercher doudou ? Ha non, ça devait être marcher… mais bon, il devait leur accorder… marcher c’est bien, on est plus grand et pour les bêtises, c’est bien aussi. Tout un monde s’était ouvert à lui juste grâce à ces deux tiges bizarres.

* * *

Les années étaient passées. Loìn se révélait être un enfant très énergique, passablement turbulent et qui avait une sainte horreur d’être coiffé et de prendre des bains. Ces deux choses se finissaient généralement en course poursuite autour de la table de la salle à manger, jusqu’au jour où sa maman lui avait dit que s’il ne se laissait pas faire, il allait lui pousser des oreilles pointues et qu’il allait devenir un elfe. Il avait eu tellement peur de devoir manger de la salade toute sa vie que… depuis il était assez calme. Mais ces derniers temps, il était calme de toute façon. Sa maman était malade et souvent fatiguée, le petit bonhomme, aidé de son frère et de son papa quand il était là, faisait tout son possible pour aider.

Une nuit, il entendit du bruit dans la maison. En ouvrant discrètement la porte de sa chambre, il voyait le docteur qui entrait dans la chambre de ses parents et en tournant son regard, vit que la porte de la chambre à côté de la sienne s’ouvrait aussi, pour tomber sur le regard inquiet de son frère. Il n’avait pas l’air rassurer et d’un regard, les deux enfants de la famille allèrent coller leur oreille à la porte, pour écouter ce qu’il se passait. Assez rapidement à son plus grand dam’, sans avoir entendu quoi que ce soit, Loìn se retrouvait dans les bras de son frère qui l’empêchait d’écouter semblait juste excessivement triste.

Quelques jours plus tard, la naine qui était de santé assez fragile ces derniers temps mourrait dans son sommeil. Elle n’avait qu’eu le temps de dire à ses enfants et son époux qu’elle les aimait. Loìn était jeune et lui avait demandé si elle allait lui ramener un petit chien de son long voyage, attirant des larmes dans les yeux bleus de sa mère, mais il était jeune et cette candeur le préservait un temps encore de ce qu’était la mort.

* * *

Loìn avait désormais 15 ans et avait compris que sa mère ne reviendrait plus. Il était très proche de son frère avec qui il faisait de nombreuses bêtises et respirait la joie de vivre de manière générale. Cette-fois, ils étaient sur le chemin du retour, après une absence des montagnes pendant quelques …minutes.

Normalement, Loìn restait chez sa nourrice, mais cette fois, il n’avait pas voulu car son frère – âgé de 35 ans désormais – allait faire sa première sortie de la montagne et… c’était trop pas juste de ne pas pouvoir venir ! De fait, avec une ruse propre à son âge et à lui, Loìn avait réussi à fausser compagnie à sa nourrice, se frayant un chemin jusqu’à la charrette de son père et son frère, pour se cacher sous les fournitures. Seulement, il s’était bêtement trahis à cause d’un éternuement et… la toile sous laquelle il se cachait s’était alors relevé, dévoilant le regard sévère de son père d’une part, et celui, mi- amusé, mi- réprobateur de son frère. Leur père avait été furieux et avait dit que pour la peine, il allait trouver une nounou encore plus sévère, ou pire: un nain avec des haches à la place des mains! Comme son ami là... il ne savait plus son nom... mais il faisait peur, il n’avait pas l’air gentil... Qu'à cela ne tienne... il s’était fait hurler dessus par son père qui, après avoir fait comprendre à son ainé de cacher son amusement, l’adulte avait donc décidé de faire demi-tour pour ramener son fils plus vite qu’il ne le fallait pour dire ‘Balrog’ et pas de doute, à son retour, il risquait de se prendre une sacrée raclée. Verbalement parlant en tout cas, son père ne levait jamais la main sur eux, pas même lorsqu’ils enfermaient la nourrice dans un placard à balais !

Incapable de rester assis sur les genoux de son aîné, Loìn sautait du chariot et se mettait à trottiner autour de la carriole en chantonnant.

Enveloppé dans sa cape bleue, l’enfant courait en riant, ignorant les ordres de revenir rapidement. Il voulait jouer ! Ce serait un crime de ne pas courir puis il allait être puni, alors autant s'amuser un peu!

Cependant ses rires se stoppèrent rapidement quand au loin, des grognements se firent entendre ainsi que des bruits, semblables à une armée en train de charger. Rapidement, le petit brun avait fait demi-tour et se cachait derrière son père, les yeux écarquillé par la peur. Sortant des bois non-loin, un groupe d’orcs montés sur des wargs arrivaient. Ils n’étaient pas un escadron, mais toujours plus nombreux que trois nains, dont un qui ne pouvait pas encore soulever une épée. Prestement, il s’était sentit soulevé et caché parmi leurs affaires dans le chariot, son regard bleu et perdu fixé sur son père, son corps tremblant totalement.

— Ne fais plus un bruit, ne sort pas tant que nous ne venons pas te chercher. Ce n’est pas un jeu cette fois, obéis. D’accord ?

Incapable de parler, le petit garçon avait simplement hoché la tête vigoureusement avant que l’une des caisses de leur provision ne vienne le cacher. Lui en revanche, il voyait tout ce qu’il se passait de sa cachette. Ces monstres qui attaquaient son père et son frère. Sa seule famille qui se battait. Les cris bestiaux des uns, familier des autres. En voyant son père tomber sous la lame de son adversaire, après que quelques orcs aient été mis en déroute, Loìn ne put retenir son cri d’horreur et vit cette même expression prend place sur le visage de son frère, qui venait de voir s’envoler la sécurité de son cadet et ces monstres détruire le chariot pour s’en prendre à l’enfant qu'il était. Tout était de sa faute, s'il était resté sagement avec sa nourrice...

— Nadad !

Le hurlement du plus jeune fût-ce qui causa la mort de son frère, en l’entendant, son aîné avait tourné la tête pour le voir être blessé et pendant ce temps, n’avait pas vu le warg se jeter à sa propre gorge.

* * *

La suite fut assez floue et précise en même temps dans la tête de l’unique survivant à ce bain de sang. Il savait qu’il avait trouvé la force d’aller se coller à son frère, de le secouer en pleurer, en répétant le seul mot qu’il était capable de dire, le dernier qu’il avait hurlé avant de le voir tomber. Il se souvenait que les monstres avaient été tués ou mis en déroute… qu’il était de retour à la montagne et soigné… mais par qui ? Comment ? Il ne savait pas. Il n’avait plus de famille. Il ne savait pas non plus où il allait aller, il n’était que peur et espérait que tout ne soit qu’un mauvais rêve.

Tel n’était cependant pas le cas. Alors qu’un orc était sur le point d’achever Loìn ce dernier tomba raide mort sur le gamin qui hurlait de terreur, en relevant la tête, il aurait pût voir que c’était là l’œuvre d’un nain particulièrement habile au lancer de mini-haches.

De la montagne non-loin, la garde avait vu l’attaque lors de sa ronde habituelle et les défenses d’Ered Luin s’étaient mises en marche sur cet ennemi. Un Humain était aussi de la partie, il était arrivé en même temps que les habitants de la montagne et était la personne ayant tiré Loìn de sous son orc attitré et passablement écrasant, après avoir tout de même offert sa petite contribution à la mise en déroute des créatures malfaisantes.

Quelques temps plus tard, de retour à la montagne et quelques discussions, un nain, qui se disait être un cousin éloigné de son père vint le chercher pour "vivre chez lui". Il n'avait pas l'air aussi gentil que son papa, il ne l'avait d'ailleurs jamais vu avant... mais il l'avait suivit en silence, même s'il voulait naïvement lui demander quand il allait rentrer "à sa maison".

Monsieur Dirgion n'était pas un nain correct. Loìn le comprenait assez rapidement quand cet individu lui parlait durement à cause de ses cauchemars, et surtout par sa façon de se comporter avec Meruva. Jamais il n'avait vu un père se comporter de la sorte avec son enfant, cela le rendait confus dans les premiers temps et finalement, le garçon s'attachait si fortement à sa nouvelle tutrice qu'il se mettait rapidement à tout faire pour voir son beau visage se couvrir d'un sourire, pour lui faire voir que si son père était un monstre, elle l'avait lui et que son cœur d'enfant l'aimerait éternellement. Puis un jour, il y avait apparemment eut la fois de trop... Meruva s'était dressée fièrement contre son père, forte comme une montagne pour le protéger. Jamais Loìn n'avait eut aussi peur depuis son arrivé dans ce foyer... il avait eut peur que Dirgion fasse beaucoup de mal à sa nouvelle maman, il se souvenait avoir encore été tétanisé, d'avoir pleuré, d'avoir voulu s'assurer que sa maman n'avait rien... il détestait être si figé par la peur, et ce jour-là, le nain se jurait de devenir quelqu'un capable de la protéger à tout jamais. Il était le seul capable de le faire, et il en allait de son honneur.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Loin... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !