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[Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine]

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 [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine]

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Bartholomew

SAINT HOMME ♦ HUMAIN
Bartholomew
♦ PSEUDOs : Loupillon
♦ MESSAGES : 104
♦ RÉPUTATION : 257
♦ DC & co : Thorin Oakenshield - Destan
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Tout ce qu'il y a de plus humain en cette bonne terre
— ORIGINAIRE DE : Tol Gir, pointe la plus au sud du Gondor
— RANG SOCIAL : Aisé pour cet honnête marchand qui a durement travaillé afin de se constituer de bonnes rentes jusqu'à la fin de ses jours.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Marchand et négoce dans le commerce maritime
— ARMES DU PERSO : Deux sabres jumeaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Lui-même.
— VOYAGE AVEC : Son équipage d'honnêtes marins.
— AMOUREUSEMENT : Pourquoi s'enfermer dans une situation alors que plusieurs femmes, dans plusieurs ports, consentantes semble être le choix le plus intéressant ? Les avantages en nature sans les inconvénients notables qu'une femme peut engendrer.

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MessageSujet: [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine]   [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine] EmptyMer 28 Mar 2018 - 11:21


A bon port

« Fluctuat nec mergitur»



Bartholomew avait largué Selen et son petit non loin des côtes du Sud de l’Eriador, n’allant certainement pas la déposer directement sur le Crépusculaire. Il lui avait déjà permis de regagner le continent à bord d’une chaloupe, il aurait pu être bien moins galant. il avait ainsi regagné les falaises familières du Gondor, avant de filer sur les flots vers Umbar. Il y avait là-bas quelques affaires à régler, des cargaisons à transporter et avant que le conflit que se préparait dans les Harads n’éclate, il espérait se hâter de prendre les quelques pièces sonnantes et trébuchantes qui lui permettaient de mener son commerce a bien. Après il filerait vers l’Ouest, bien loin, là où les voies commerciales étaient vides et les gens plus rudes. Mais par chance il y avait déjà établi quelques échanges et s’étaient fait quelques connaissances suffisamment agréables pour pouvoir commercer avec elles, bien qu’il ne maîtrise pas tous les dialectes parlés, les échanges et le troc étaient un langage commun à toute la terre du milieu.  Et pour lui, cela était la plus belle des langues.
Le Coquatrix s’était amarré à un ponton et non sans avoir oublié de donner quelques directives à son équipage, l’Honnête marchand et ses comparses se séparèrent pour user de leur solde pour certain dans les bordels et tavernes, pour Bartholomew, il avait rendez-vous avec un acheteur intéressé par des antiques lames de Gondolin qui paierait un fort prix pour les avoir en sa possession.
Les ruelles d’Umbar étaient pleine de vie, d’effervescence, de petites échoppes plus ou moins miteuses, de voleurs et de putains. C’était là une cité portuaire reconvertie depuis bien longtemps en un repaire d’honnêtes gens aux situations difficiles qui tentaient de survivre pas tout les moyens, s’affranchissants parfois des lois édictées trop lourdes pour leurs frêles épaules et qui ne garantissaient pas leurs survis. En sommes des pirates et autres brigands autour desquels flottaient un sentiment de liberté, et des odeurs désagréables, il ne fallait point en douter, l’hygiène n’était pas leur priorité et le nez délicat de Bartholomew avait bien du mal à apprécier le parfum de bon nombre de ces gens. L’odeur de l’iode, des algues et des flots étant la seule qu’il aimait, au-delà même des doux arômes des femmes.
Il se fraya un passage dans les rues et ruelles de la ville, se rendant dans une bâtisse qu’il avait de nombreuse fois fréquentée, le « Bonnaventure » qui fort de son nom permettait souvent d’y enrôler des marins ou d’y trouver quelques contrats juteux pour qui savaient tendre l’oreille et avaient le sens des affaires. Exactement ce dont Bartholomew était capable.
Il pénétra dans la taverne, sa carcasse se découpant dans le contre-jour. Ses apparitions avaient toujours pour habitudes de jeter un froid ou au moins de faire taire l’assemblée pendant un temps. Si cela se produisit, ce fût pendant une fraction de seconde avant qu’une bouteille fracturée fût jeter sur lui et manqua de couper la plume de son chapeau, annonçant la reprise des hostilités au sein de l’établissement.
Tous ici, perfides rats de chaloupe se battaient pour une raison qui leur était sans doute inconnue. Mais puisqu’il en était ainsi et que la seule et unique façon de pouvoir s’offrir un verre dans une charmante tranquillité, il attrapa un tabouret non loin de lui pour assommer le malheureux qui avait manqué d’abîmer son couvre-chef.
Et il prit part à la mêlée. Dégainant ses sabres jumeaux pour croiser el faire avec qui était assez stupide pour oser l’affronter. Les coups allaient bon train alors qu’il se frayait un chemin jusqu’au comptoir parmi tous ces violents soudards, assommants du pommeau et repoussant de ses grandes jambes ceux qui le gênaient.
Il se retrouva enfin près du tavernier, lui demandant un verre de cette liqueur ambrée au goût si particulier qui vous réchauffait les corps et les cœurs en un rien de temps. Continuant de croiser ses lames avec un malandrin qui profiatit de sa commande pour essayer de l’occir. Il lui balança un coup de tête en pleine face, lui brisant le nez sous un craquement douloureux, laissant le sang gicler avec force de ces cartilages détruit. Il vida d’une traite le verre préparé derrière lui avant de retourner échanger des coups avec ces ivrognes de comptoir.  Mais bien vite il en eut assez. Evider des soudards et abîmer ses lames jumelles contre des bretteurs unijambiste, cela n’avait rien d’attrayant. Un imbécile trancha dans ses atours, il grinça des dents. Un peu plus et il y passait. Il planta son épée dans son cœur jusqu’à la garde avant de s’écrier à la cantonade :

« Il suffit ! » Et l’assemblée s’arrêta un instant pour l’écouter, surprise par cette voix tonitruante qui leur demandait de cesser leurs actions « Ecoutez, ne pourrions-nous pas profiter de ce temps pour boire, faire venir de jolies demoiselles et s’en retourner chacun à nos occupations plutôt que de se battre ? Personne ne sait plus pourquoi on croise le fer. »

Il espérait faire revenir dans le droit chemin les quelques âmes égarés à grands renfort de breuvages alcoolisés et de femmes aux mœurs légères, ce qui la plupart du temps unissaient les hommes.

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MessageSujet: Re: [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine]   [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine] EmptyLun 2 Avr 2018 - 11:55

A bon port

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.


Dans quelle galère s'était-elle embarquée...Après toutes ses années de vagabondages à maîtriser l'art de la tromperie, elle se pensait à l'abris de la première duperie lancée à son encontre et pourtant...Elle devait bien admettre que cette informateur de malheur s'était franchement payé sa poire. Il avait réussi à la doubler sur un jeu d'esprit qu'elle s'était sentie prête à surmonter et devant lequel elle devait reconnaître s'être royalement vautrée. Quand une personne malhonnête demande à une autre personne malhonnête de lui désigner le navire se rendant à la destination désirée, on peut s'attendre à ce que cette seconde personne malhonnête donne, aussi généreusement que cette demande gratuite, une information totalement erronée. De ce fait, avec un peu de jugeote, la première personne malhonnête n'embarquera pas sur le navire charitablement recommandé par la seconde personne malhonnête sauf si, rusé et habile dans le bluff, cette seconde personne malhonnête s'était montré...honnête et avait dit la vérité. Trop sûre d'elle, c'est ainsi qu'elle s'engagea sur des mers hostiles, qu'elle n'avait jamais côtoyé, vers une terre encore plus malveillantes qu'elle avait longtemps cherché à éviter. Elle eut le temps de s'auto-fustiger mentalement, maudissant ce foutu malandrin sur des générations et profita de la sûreté des cales pour noyer son malheur dans quelques breuvages exquis qui offraient une évasion de l'esprit.

A peine débarqua t-elle qu'elle fut agressée par un soleil de plomb qui lui renvoya sa gueule de bois en pleine face. Le navire marchand sur lequel elle s'était embarqué ne comptait pas repartir de si tôt et comptait bien profiter du marché noir et des ventes délictueuses pour charger ses cales des plus belles richesses des Harad. Elle longea les quais, le pas chaloupé tel un chat venant de naître ou comme si sur ses épaules reposait le poids du monde. Ses mains chassèrent des chimères devant ses yeux qui n'était autre que les effets secondaires de sa beuverie ajouté aux assauts de l'astre diurne. Il y eut des paroles, des bribes de mots inintelligibles qui jaillirent de ses lèvres et on aurait su dire à qui elle s'adressait ni même l'origine de son verbiage. Si pour les autochtones, ce n'était qu'une ivrogne des rues de plus ne méritant aucune marque d'attention, la brune aux boucles d'ébènes sembla captiver l'intérêt d'une chèvre qui la regarda avec curiosité. Lyrelaine se stoppa net devant cette créature diabolique qui avait posé son oeil inquisiteur sur elle. Devait-elle craindre le mauvais sort ? L'animal bêla à son encontre et Lyrelaine se recula, les yeux froncés. Ses cornes diaboliques s'étiraient en torsade, menaçantes. Il y avait quelque chose d'inquiétant et de destabilisant dans cette pupille horizontale qui semblait la juger. L'animal se permit d'approcher d'un pas forçant Lyrelaine, dans un sursaut de frayeur déraisonné, à dégainer. Soudainement, le tonnerre gronda à moins que ce ne fut cette femme à la peau halée qui psalmodia sans doute des insultes à l'encontre de Lyrelaine dans un dialecte que la jeune pillarde ne comprit point. Dans un excès de délire alcoolisé, elle crut voir la bête lui sourire diaboliquement. Sonnée, la jeune femme rangea sa lame, contourna le duo étrange et continua sa route elle ne s'avait où. Par instinct ou par pur hasard, ses pas l'entraînèrent naturellement vers une taverne aussi mal famée, voir plus, que le reste de cette ville. Elle y pénétra quand même puisque de toute façon, c'était encore au coeur du vice qu'elle se sentait le plus dans son élément. De plus, dans le carrefour de ses esprits, ceux-ci commençaient à se remettre peu à peu en ordre, aussi elle se devait d'arranger ce retour ennuyant à la réalité. Quitte à vivre avec cet échec, autant qu'il soit distrayant.

L'ambiance qui régnait en ces lieux, en dehors du degré d'alcool lourdement élevé dans l'atmosphère, s'apparentait à ce qu'il y avait de plus normal. Une cacophonie de bavardage bourdonnante, le bruit distinct des verres qui s'entrechoquent, les rires rauques et exagérés proche de l'aboiements, les confrontations musclés au bras de fer et les pluies d'encouragements des supporters. Toute clientèle en tout genre dès lors qu'elle payait était accepté, ainsi, son sexe ne dérangea guère, bien au contraire il attira même l'oeil hagard de "mangeurs de chair". Compagnie peu plaisante mais utile pour picoler à leurs frais. C'est sans résistance alors qu'elle se laissa accoster par le premier corsaire illuminé quand elle rejoignit le comptoir. Trois petits tours de charme, un regard de biche, une attitude faussement naïve, et l'affaire était dans le sac. En quelques maigres efforts, il lui payait son troisième verres, en revanche, elle devait cette fois-ci subir les assauts de mains un peu trop entreprenantes dont les doigts crasseux commençaient à galoper sur les plaines noires de son pantalon. Elle allait devoir réagir de manière rusée, sans le froisser. Lyrelaine le fit alors entrer dans son jeu, le laissant croire qu'il maîtrisait la situation. Ses fines jambes s'enroulèrent autour de la chaise haute sur laquelle se tenait l'homme avant de l'attirer vivement vers elle. Tel des serpents ensorceleurs, ses bras enlacèrent ses épaules alors que ses doigts s'évertuaient à dénouer le foulard enroulé autour de son cou. Quand elle l'eut en sa possession, elle l'agita de manière gracieuse, resserrant son emprise et captivant totalement l'attention de sa victime avant de lui bander les yeux. La dernière chose qui vit le corsaire ce fut un sourire qu'il jugea hâtivement comme tendancieux alors qu'il brillait de malice. Elle se leva de sa chaise, attrapa les mains de l' "aveugle", le guida vers ce qu'il crut être son corps avant de le pousser à tripoter ce qui fut auparavant le voisin de Lyrelaine. Une espèce d'armoire à glace taillée dans le roc. Le pauvre maigrichon roucoula pendant que ses mains détaillaient les courbes du mastodonte qui ne tarda pas à imprimer son poing dans sa mâchoire. Comme dans une comédie burlesque, le malheureux tourna deux tours sur lui-même avant de riposter sur son autre voisin qui jusque là se trouvait hors du conflit. Le nouveau voisin riposta, invitant le reste des plus belliqueux à se joindre à la querelle déclanchée. Lyrelaine qui s'était tirée d'affaire, profita de leur distraction pour rincer les verres abandonnés du comptoir avant que ceux-ci ne soient eux aussi victimisés. Elle esquiva volontairement et parfois sans le vouloir des coups perdus. Elle remarqua que le coin de gauche se tenait à l'écart de la baston, alors, elle profita de la mêlée pour projeter une bouteille sur la tête d'un client dont le tricorne tomba au sol et fut largement piétiné par la cohue. Cette provocation suffit à ce qu'il entraîne ses comparses et lui-même dans la mêlée. La jeune femme bondit alors fièrement, ses petites fesses perchées sur le bar alors que ses jambes se balançaient joyeusement, satisfaite de ce qu'elle avait généré. Agilement, elle pivota et passa de l'autre côté du bar pour remplacer celui qui s'était recroquevillé et planqué derrière son comptoir. Elle se pencha et lui adressa un petit clin d'oeil avant de lui présenter ses excuses - sincères ? Comme une brusque éclaircie brisant le cercle interminable de la pluie, le silence régna un court moment. Quand la jeune femme se redressa, le bazar reprenait naturellement de lui-même sans qu'elle ne comprenne ce qui les avait poussé à suspendre leur règlement de compte obscur. Reine de la situation, elle reprit les affaire en mains et endossa momentanément le rôle vacant du barman, revitalisant les épuisés entre deux échanges de lames ou de coups de poings. Elle invita les filles de joies à la rejoindre et partagea l'euphorie du moment à tel point qu'elle ne remarqua pas avoir rechargé le verre du fantôme de son passé ; Bartholomew. D'ailleurs, elle ne remarqua sa présence que lorsqu'il s'exclama soudainement figeant à la fois le combat et le temps. Cette voix si familière s'était élevée par dessus le brouhaha et si jusque là Lyrelaine contrôlait tout, devant cette intervention, elle venait tout à coup de perdre son assurance.

« Ecoutez, ne pourrions-nous pas profiter de ce temps pour boire, faire venir de jolies demoiselles et s’en retourner chacun à nos occupations plutôt que de se battre ? Personne ne sait plus pourquoi on croise le fer. »

Puisqu'il faisait dos au bar, la jeune femme posa le plat de sa lame sur l'épaule de "l'honnête marchand" et ancien mentor, de manière à ce que la pointe de sa "Rose de Mai" entre dans le champ de vision du perturbateur.  

- Il y a tant de raisons que je pourrais te donner...

Souffla t-elle entre ses dents, la mâchoire contractée de colère.



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MessageSujet: Re: [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine]   [Intrigue IV] - A bon port [ft Lyrelaine] EmptyMer 4 Avr 2018 - 18:46


A bon port

« Fluctuat nec mergitur»



Bartholomew essaya d’apaiser les tensions en prenant la parole d’une voix forte pour tenter de raisonner les combattants. Si le silence s’était fait et qu’il pensait avoir réussi à les convaincre de s’en retourner se noyer dans l’alcool c’était sans compter sur une vieille connaissance. Il aurait reconnu cette voix entre mille. Il ne l’avait point remarquée au beau milieu de cette cohue et encore moins derrière le bar alors qu’elle lui servait un verre mais il aurait dû. A l’annonce qu’il avait faite que plus personne ne savait pourquoi ils se battaient elle avait soufflé, pleine de colère il l’avait perçu, qu’elle avait bien des raisons à lui donner. Et alors qu’il avait vu en même temps qu’elle parlait une lame se poser sur son épaule, il avait souri. Un sourire carnassier arboré par les prédateurs marins. Il dévia la lame d’un coup de la sienne. Et se retourna pour regarder son interlocutrice pour la saluer de manière moqueuse :

« Lyrelaine. Quel déplaisir. »

Leurs griefs remontaient à bien longtemps. Bartholomew était plus jeune, elle aussi, mais pas assez pour se laisser berner par une femme déguisée en jeune mousse embarquée sur son navire et forcément cette histoire ne s’était pas bien terminée. Il pensait avoir laissé cela derrière lui depuis quelques années déjà, n’ayant plus eu l’opportunité de la croisé, le destin ayant bien fait son œuvre. Malheureusement pour Bartholomew, le destin ne pouvait pas toujours être de son côté il était des fantômes du passé qui se trouvait être bien tenaces.
Ils se tourna de nouveau vers les ivrognes qui attendaient encore de savoir s’ils devaient se battre de nouveau ou retourner à leurs godets. Bartholomew posa sur eux un regard dur, ne craignant pas réellement leurs réactions. Il était bien plus solide et grand qu’eux, qu’ils viennent tâter de ses lames si cela ne les effrayait pas.

« Ne restez pas plantés là ! C’est une histoire entre elle et moi… » Et son regard s’adouçit pour devenir plus rieur « Les femmes, vous savez bien. Si tôt amourachée d’un coup de rein qu’il leur est difficile de comprendre que cela ne devait durer qu’une nuit. Elles s’entêtent, s’imaginent des choses… » Le sourire railleur et le ton goguenard qu’il avait pris fit s’esclaffer l’assemblée. Mais Bartholomew n’avait pas terminé et il reposa son regard bleuté sur la mécréante, le ton s'était refroidit « Lorsqu’elles ne les provoquent pas. »

Après tout, c’était elle qui avait cru pouvoir le duper. Ils auraient fait de bien bons compères si elle n’avait pas tout gâché. Il aurait pu l’accepter à son bord, même dans sa condition de femme. Il embarquait bien à son bord des marins qui pouvaient montrer autant de compétence, elle aurait pu se traverstir pour mieux se faire accepter, peu lui échauddait, mais pour Barthelomew un équipage et son capitaine devaient avoir une confiance aveugle, exempte de secret, afin d’éviter tout risque de mutinierie. Lyrelaine avait brisé cela et il lorsqu’il l’avait découvert, en plus de ses penchant pour le vol, il avait espéré qu’elle se réèvle à lui en vain et il avait dû la confornter à ses mensonges. Et il avait usé d’elle ensuite pour faire prospérer ses affaires, leur petit secret comme marché pour ne pas l’abandonner en pleine mer ou aux autorités.
Ils auraient pu faire de grandes choses ensemble, cela était certains, mais elle avait tout gâcher et là qu’il pensait profiter d’Umbar et continuer d’améliorer ses affaires mais voilà qu’elle allait trainer dans ses jambes, comme à son habitude. Il fit volteface bien vite après avoir parlé pour planter son regard dans celui de la voleuse.

« Souhaites-tu donc que nous finissions cette histoire dans le sang ? Je ne voudrai pas te ridiculiser devant tout ce beau monde à moins d’être obligé de me faire trouer la peau pour paraître un tant soit peu gentleman… » Et alors que les soudards lâchaient de nouveau quelques rires, il ajouta : « Parce que je n’ai pas de raison de me battre avec toi, tu as joué, tu as perdu et si tu souhaites recommencer, la même chose arrivera. »

Il débordait d’assurance, de toute façon, elle n’allait pas le trouer dans cet établissement. Il lui suffisait de lâcher quelques pièces d’or et certains de ces ivrognes seraient prête à le défendre, qu’il ait manqué de les tuer quelques instants plus tôt ou non. Il ignorait la raison de sa présence ici et ne tenait pas à la connaître particulièrement, il avait une affaire à conclure ici, plus vite il se serait débarrassé d’elle mieux il se porterait.
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