Chapitre 1 : L’Âge des Arbres
Je vis le jour en des temps qu’aucun de ces terres hormis mes amis magiciens n’ont connus, en d’étranges éons où il n’y avait de lumière en ces terres que celles des étoiles.
Je vis le jour en Aman, terres bénies des Ainurs, lieu de villégiature d’être antidatant le monde lui même. Terres que mes ancêtres Vanyar avaient choisis comme leur propre lieu de vie.
Je vis le jour en 1185 de l’Années des Arbres, mais bien peu aujourd’hui savent encore ce que cela signifie, à vrai dire, beaucoup ignore même que cela ait put exister un jour. Ainsi, pour être comprit de tous, je suis née en 11.355 si l’on venait à conter cette âge en années solaires.
Ma naissance se déroula avec une certaine appréhension, en effet, quelques 144 ans auparavant était morte Miriel Serindë, première femme de Finwë et mon part et ma mère, soucieux avait préféré le plus beau des lieux de Valinor et surtout le plus paisible afin d’accoucher sans danger. Ainsi vis-je le jour en Lorien, le grand jardin du vala Irmo comme beaucoup nomment d’après ce lieu.
J’étais née à la sixième heure valienne, là où le Laurelin commence à fleurir et le Telperion s’éteindre, à ce moment là, pour moi le plus beau de tous, la lumière des deux arbres se mêlent en une douce symphonie de clarté qu’aujourd’hui l’on ne peut plus contempler.
Si beaucoup des miens préférait des deux arbres le Telperion, je ne partageais pas cet avis et me revendiquais fils de l’arbre d’or et j’aimais à porté sur moi nombre de parure au couleur de cette arbre.
J’étais donc fils d’Ingonwë, premier fils d’Ingwë, j’étais en Valinor un prince pour le peu de chose que cela pouvait offrir. Les terres des dieux étaient calme et prospère, jamais il n’y avait eut de guerre, de conflit, même mineure, tout était parfait en ces lieux et ce titre n’était que ce qu’il était, un titre. On me présentait un fort respect mais je le rendais en retour, car après tout, j’étais peut-être prince, mais pas héritier. Cela reviendrait a mon père si jamais mon grand-père venait a trépasser, quoiqu’encore, nous étions en Valinor et revenir des halls de Mandos était aisé et rapide pour nos gens. Jamais mon père ou moi-même ne deviendrons roi des vanyar et en réalité, cela nous convenait fort bien.
Mais je ne naquis pas seul, car oui j’étais le premier enfant a naitre, mais ma mère n’attendait pas que moi et ainsi, après moi, naquit ma jeune sœur Astriel. Nous étions inséparable, nous étions la fierté de nos parents, nous étions les premiers enfants d’Ingonwë et les seuls.
Nous apprenions toutes formes d’arts car c’était là ce en quoi notre peuple excellait, si les Noldor était des artisans, alors nous, vanyar étions les maîtres des arts.
Mais, en tant que petits-enfants d’Ingwë, nous avions aussi un plus que certains elfes n’avaient pas et quelques maïar furent nos précepteurs.
Puis vint le jour fatidique, lorsque Melkor attaqua les deux arbres, signant la fin de leur vie, que Fëanor refusa d’offrir les silmarils aux valar pour ramener à la vie les deux arbres et que ces derniers furent volé par Melkor.
Ce fut alors un temps de chaos et de folie dans les terres bénies qui me virent naître, Fëanor massacra des teleri, volant leur navires pour parvinrent en Beleriand et récupérer ses Silmarils, osant même promettre de les récupérer sur le nom du créateur lui-même.
Ce fut de terrible jours qui s’annoncèrent, loin de la lumière pourtant si douce des arbres … c’est ainsi que je pris une décision que fut un temps j’eus regretté, mais qui aujourd’hui est pour moi la meilleure chose que j’eus fait, je pris un navire pour le Beleriand.
Fëanor était un noldor horrible par ses actes, fils de Finwë, il avait salis le nom de ma grand-tante Indis par ses actes et de ce fait, celui de ma famille. Il refusa d’accéder a la requête des Valar, tua nombre de Teleri et finit par échoué en Beleriand.
Moi, petit-fils d’Ingwë, devait lavé l’affront fait à ma famille et restauré les précieuses pierres au Valar pour enfin ramener la lumière des deux arbres en Valinor.
J’étais à cette époque un être profondément orgueilleux de par mon statut et mon rang et je me voyais réussir là où mon aîné avait échoué … c’était là ma plus grande bêtise et aujourd’hui j’ai beaucoup apprit de mes erreurs et en rien ne regrette d’avoir quitté Valinor pour protéger les peuples libres … sauf peut-être de ne plus pouvoir contempler ma sœur, voir ses danses et entendre son doux chants …
Chapitres 2 : Le Premier âge du Soleil
J’arrivais ainsi au Beleriand en l’an deux du Premier âge du Soleil, que l’on nomme simplement aujourd’hui premier âge. Beaucoup d’homme pensant, dans leur immense humanocentrisme, que les âges ont été créer par eux à daté de leur réveil. Cela bien sûr fut faux, le nom complet, Premier âge du Soleil parlant de lui-même.
C’était en Valinor que je découvris le soleil pour la première fois, par sept fois la lune traversa le ciel avant que le soleil ne se montra, à ce moment là, je quittais Valinor et à l’extrême est. Je voyais ses premiers rayons à l’horizon et sa course dans le ciel fut ma compagne pour quelques heures, avant finalement de s’éteindre à l’extrême Ouest, loin dans les terres qui m’avait vue naître et que je quittais ...
C’était pour moi un étrange spectacle, le soleil, haut dans le ciel, le ciel lui-même était bleu, je ne comprenais pas pourquoi. Le Soleil offrait a la voûte céleste une teinte azuré et cachait à mes yeux la beauté des étoiles … mais une fois couché, le ciel reprenait sa teinte sombre parsemé des étoiles et des constellations que j’avais toujours connus.
Je suis aujourd’hui habitué a ce phénomène, mais je reste nostalgique du temps des arbres et continue d’admiré le ciel étoilé la nuit venus.
Je parvins enfin en Beleriand où je fus accueillis par un teleri du nom de Cirdan dont j’appris qu’il fut un premier née quelques années après mon arrivé seulement.
J’éprouvais un profond respect pour Cirdan et aujourd’hui encore, je rend visite au seigneur des havres gris lorsque le temps me le permet.
Une fois en Beleriand, je commençais à partir à la recherche de noldor et plus particulièrement de mes cousins et parvint à retrouver, par chance Fingolfin et Írimë. Ceux là étaient mes cousins de sang, fils de ma grand-tante Indis et aussi ceux dont j’étais le plus proche.
Néanmoins, le remariage de Finwë fit de Fëanor un membre à par entière de ma famille et peu après, je me mis en quête de rencontrer ceux de ses enfants qui étaient en vie.
Ainsi, je jouais de mon titre et d’eux tous je fus accepter, j’étais le prince héritier à la royauté des eldar et cela il le respectait. Mais jamais je ne leur demandais de m’obéir, car je savais que cela briserait l’étreinte que j’avais sur eux, tant ils furent orgueilleux.
Et c’est ainsi qu’en 60 du Premier Âge je participais à ma première guerre, Dagor Aglareb, « la bataille glorieuse », un siège sur la forteresse de Morgoth, car aujourd’hui tel était le nom du vala déchu.
Cette première guerre fut l’une des plus forte pour moi, car c’était la première bien sûr et jamais avant je n’avais fais coulé le sang de façon intentionnel et plus encore, jamais avant je n’avais ôté la vie à un être, bien qu’ils furent mauvais et des parodies d’être conçus par Morgoth.
C’est suite à cette guerre que je me rapprochais de mon cousin et de ses fils, mais aussi de mes cousins et de ma cousine, enfant de Finarfin qui lui avait rallié Valinor au lieu de suivre Fëanor.
Je rejoignit ainsi ces derniers auprès du roi de Doriath, Thingol, l’un des premier née des elfes et compagnons d’une maïar. J’avais pour lui un respect profond et particulier et quand à moi, étant un vanyar, je n’avais pas la rancune de ce dernier envers les noldor et fut facilement accueillis à sa cour.
Contrairement à tous les seigneurs que je côtoyais, j’étais ainsi un seigneur sans terre, sans gens, mais je m’en portais fort bien car cela m’offrait une liberté d’action et de mouvement qu’ils n’avaient pas quand à eux.
C’est au cour de ces voyages que je rencontrais les nains des montagnes bleus avant tout autre elfe de Valinor. Je les crus au début les second enfant d’Eru, les hommes, mais ma méconnaissance de ces gens fut rapidement changer et je me liais d’amitié avec ces gens. Ils étaient d’habile artisans dont la façon était différente de celles des elfes et pour autant, ils étaient meilleurs que même les noldor et seuls Fëanor lui-même dépassait leur art.
C’est là notamment que je rencontrais un proche du roi Thingol qui m’accueillit d’abord avec un dédain profond. Je fus étonné de rencontrer un elfe en ces lieux et j’appris qu’il fut ami des nains de longue date déjà. Eöl, tel était le nom de l’elfe, m’abhorrait à nos début, me prenant pour l’un des noldor.
Je pus le convaincre néanmoins que je n’en était pas et tout deux portions en nos cœurs la rancunes de Fëanor qui causa la guerre de Beleriand. Car il en était tel pour moi, si ce dernier avait obéit au valar, jamais ce conflit n’aurait existé. Notre rancune commune, fut notre force et je me liais avec l’elfe noir » comme il était appelé et lui rendais visite lorsque je le pouvais.
Puis il y eut la construction de la grande citée de Gondolin, citée secrète de mon lointain petit cousin Turgon. Elle était un joyaux en ces terres de perdions, d’immense tour blanche s’élevant vers les cieux, protéger par les grands aigles de Manwë, caché aux yeux de tous sauf à ceux qui savent la trouver.
En cette citée, Turgon m’offrit un statut de noblesse a par entière et je portais ces quelques titres avec plaisirs, augmentant mon influence sur le peuple noldor de la sorte et m’élevant plus encore au dessus de la plèbe.
Puis vinrent les premiers hommes, j’étais curieux de ces êtres, seconds des enfants du créateur et dans un sens nos frère. Ils étaient plus petit, plus rustre, plus brut et moins élégant, pourtant, j’appréciais ces derniers et souhaitais en apprendre plus d’eux.
Les premiers que je rencontrais néanmoins, ne furent pas les Bëor comme beaucoup, mais bien les Druedain qui s’installèrent dans la forêt de Brethil, leur nature ancienne et leur amour de la nature purent vaincre leur apparence hideuse.
Par la suite, je cherchais les autres peuplades d’hommes et m’imaginait à les ajouté à la couronne de mon grand-père. J’ai encore honte de ces pensés aujourd’hui, j’étais tellement présomptueux, à vouloir régner sur les autres peuples comme si seuls les eldar savaient apporter le bien.
Puis vinrent les siècles sombres, tous s’enchaînèrent avec rapidité car les longues périodes semblaient courte à mes yeux d’eldar millénaire et ce qui se passait en ces seuls deux siècles furent pour moi d’une rapidité déconcertante. Ce fut cela qui brisa les fondations de mon orgueil après que le sang qui coula en Beleriand eut finis d’en érodé les piliers.
Tout d’abord, la sœur disparus de Turgon revint avec un fils en Gondolin et un père, Ëol, que je n’avais revus depuis un siècle déjà était l’époux d’Aredhel. Et tout se passa rapidement, alors que j’implorais Ëol d’accepter l’invitation de Turgon, il tua par accident Aredhel. Elle était de ma famille, il avait tuer un membre de ma famille.
Mais le fait qu’il fut mon ami et que ce soit accidentel peut-être me poussèrent à ne pas vouloir sa mort selon les volonté d’Aredhel. J’implorais ensuite Turgon de ne pas le tué, mais en vint et ainsi moururent les parents de Maeglin que je pris sous mon aile.
Maeglin était un être noble comme ses parents, mais plutôt doux comme sa mère, pourtant, je sentais une part de noirceur en lui, hérité de son père et je m’efforçais de le faire aller dans le droit chemin.
Maeglin et moi entretenions une relation familiale comme je n’en avais avec aucun de mes parents, comme si jétais un père de substitution pour lui peut-être ? En tout cas c’est ainsi que je le ressentais.
Puis vint Dagor Bragollach, de façon inattendus, la montagne gerba une traînée de feu dans les plaines.
Pour cette bataille, Maeglin, suivant les enseignements de son père, forgea une armure d’un étrange acier noir bordé d’or. Il était un étonnant et doué forgeron et je portais avec fierté l’armure de celui qui était mon parents le plus cher en ce lieu.
J’entrais donc dans la mêlée, face à nos ennemis, mais je découvris bien vite la puissance de Morgoth. Balrog, orques et trolls nous attendais mais pire encore fut Glaurung, un être dont j’avais seulement entendus parler il y a quelques décennies.
Les pertes furent terribles, hommes et elfes moururent dans un nombre que je ne saurais compter alors que notre ennemis se tenait encore droit et fier du haut de ses murailles. Et je perdis Fingolfin, qui seul tenta de terrasser Morgoth, je ne l’apprit qu’après son départ et jamais il ne nous revint …
C’est alors que mon orgueil diminua, suite aux nombreuses pertes je perdis confiance en moi. Lorsque je suis arrivé en ces terres, j’étais jeunes et immaculé de tout combat, ma première vraie guerre fut une victoire et je m’enorgueillis de mon sang, pensant cela dû à ma présence et à mon rang.
Aujourd’hui, nous avions beaucoup perdus, nombres des fils de Finwë étaient mort, nous avions perdus beaucoup de nos frères eldars … Et le grand ennemi avait avancé ses forces, Minas Tirith était tombé sous le joug de Gorthaur et fut peuplé de loup-garous, et les terres du nord dévasté par ses forces et les flammes d’Angband.
Néanmoins, on ne change pas un esprit aussi facilement. Et mon orgueil revint à moi de plein fouet, tel le coup d’une masse porté par un troll. Je voyait déjà gagner la prochaine bataille, je me disais que j’étais vivant, preuve que j’étais capable et me convainquit même que cette assaut de Morgoth avait pour seul but de nous effrayé et qu’il se savait perdant. Alors il tentait d’user de la peur et je n’y céderais pas.
Il y eut d’autres batailles et d’autres événements tel Nirnaeth Arnoediad qui me fit entrevoir la mort de plus encore des miens que je n’aurais pas le compter. Finalement, je changeais enfin et je regrettais mon choix, je regrettais d’être venus en ces terres, de voir le sang des miens coulé tels des fleuves dans les grottes autour d’Angband, ouverte tels des gueules béantes qui se repaissaient de ce qu’il restait de nous.
Puis enfin une lueur d’espoir, lorsqu’un homme, un simple homme mortel, parvint à récupérer un Silmaril de la couronne de fer de Morgoth. J’étais alors venus en Doriath, salué le roi Thingol et chanter les louanges de celui qui redonnait espoir aux miens et était parvenus à subtiliser à un vala un bien si précieux.
Thingol avait même donné la main de sa fille à cette homme, je trouvais fort étrange ce geste, un homme et une elfe, mais après tout, il s’en était montré digne.
Mais à croire que le Beleriand était maudit, car seul le prix du sang pouvait être payer en ces terres, il avait l’air d’être encore plus grand en richesse que l’or, car de tout tant, il devait couler. Glaurung, le grand ver, un dragon terrifiant, mis à sac Nargothrond. Citée de mon cousin et tuant encore nombres des miens. De toutes la lignés de Finwë qu’ils soient issus de son premier ou de son second mariage, le nombre baissait, encore, encore et encore.
Puis il y eut le grand conflit entre les nains et les elfes. Lorque le roi Thingol leur demanda de réalisé un collier somptueux avec le Silmaril récupérer par son beau-fils, Beren le mortel. Je ne comprit pas au début l’origine exact du conflit et aujourd’hui le déplore comme presque tout ce qui eut lieu en Beleriand.
Les nains étaient mes amis, je m’étais battus auprès d’eux, j’avais parcourus leurs cités et aider les leurs. Ils étaient nos amis et alliés contre Morgoth, et aujourd’hui nous nous battions tous les uns contre les autres.
La guerre entre elfe et nain fut d’une rare violence et même si seul les nains de Nogrod furent nos ennemis, j’eus bien du mal à me faire de nouveau accepter par leurs frères de Belegost.
Et c’est alors que j’étais dans la citée naine plaidant ma cause et cherchant à racheter le sang des nains qui avait coulé, apprit la pire de toutes les nouvelles, le second Massacre Fratricide, les gens de Maedhros avaient attaqué Menegroth et le royaume de Doriath.
Je m’empressais alors de quitter les nains pour aller dans le royaume de Doriath et tout ne fus que mort. Il n’y avait pas de survivant en ces lieux, simplement la ruine causé par les fils de Fëanor au royaume de feu Thingol, mon ami.
Finalement, je pus retrouver aux Havres de Sirion quelques réfugiés dont Elwing, dernière descendante de Thingol, mais hélas, elle n’était que la troisième de sa fratrie et aucun de ses deux frères n’étaient revenus de Doriath.
J’en voulais aux enfants de Fëanor, je souhaitais alors ardemment leur mort aux mains de Morgoth. Mais ce sentiment disparus, car finalement, mon cœur n’en pouvait plus de ce sang et je refusait de commettre un autre de ces crimes fratricides. Et pour autant, je continuais de les haïr, eux qui avaient déjà tué tant des nôtres pour les silmarils …
Puis je sentis quelque chose et craignant pour les derniers des miens, j’allai en Gondolin pour m’assurer que la citée était encore sur. Je ne savais pourquoi, mais une vision me fut donner et je sus que je devais aller en Gondolin. Et je craignais pour Turgon, Maeglin et tous mes autres frères Eldar.
Heureusement tout allait bien ! Du moins c’est ce que je croyais.
Quelques semaines après mon arrivé, Morgoth trouva la citée secrète qui fut assaillis par nombre de ses forces. Orques, trolls et pire que tout, Balrogs et Dragons déferlaient sur la citée.
Aussi bien que je put, j’aidais les gens à fuirent, mais un nouvel ennemi nous attaqua de l’intérieur, la Maison de la Taupe, celle de Maeglin trahit Gondolin et nous attaqua. Je ne comprenais plus rien, les elfes s’attaquaient de nouveau entre eux et au nom de Morgoth cette fois-ci./
Je croyais devenir fou au sein de la citée en flamme et finalement, du haut des murs de la citée tomba Maeglin, je courus à lui et tentait de savoir pourquoi ses gens nous avait trahis, tout en le soignant.
Et tout ce en quoi je croyais s’écroula, Maeglin, que j’aimais comme un frère, comme un fils, avoua qu’il était la cause de tout cela, qu’il était, le traître. Je ne voulais le croire et alors il m’expliqua, comment il s’était rendus à Morgoth dans l’espoir qu’il lui offre Idril.
J’avais dans mes bras, Maeglin, un fils pour moi et j’avais son sang sur mes mains, sur moi et malgré tout ce que je pouvais faire, malgré ma magie, rien n’était assez fort pour le sauver et je le savait. Et pourtant, je ne cessais de lui répété que tout irais bien, qu’il allait vivre, qu’on vivrait tous, que ce n’était pas sa faute.
Et il pleurait, tout comme moi, il me supplia de lui pardonner, qu’il n’avait pas voulus cela, qu’il voulait simplement être aimé d’Idril et il se maudissait lui et le sang de son père qui l’avait maudit et sûrement conduit à tout cela.
C’est là que mon monde s’évanouit, je ne savais plus quoi faire, j’avais aidé de nombreuses âmes à fuir la cité en flamme, pourtant, celle que je voulais sauvé, celle que j’aurais voulus sauver en échange même de ma propre vie était la cause de tout cela et était mort sans que je ne puisse rien y faire …
Je me rapprochais alors d’Idril et de Tuor, qui étaient parmi les derniers de mes parents et de leur jeune fils Eärendil, un semi-elfe lui aussi à l’instar de Dior et ses enfants.
J’aidais alors les réfugié à aller au seul lieu que je savais sur, les Havres du Sirion avec les survivants de Doriath. Et je crus que peut-être tout n’était pas perdu et que nous pourrions tout de même vivre en ce lieu sans problème.
Tuor et Idril finirent par partir pour Valinor avec nombre des nôtres, mais je restais ici, malgré ma peine et ma mélancolie, car une autre vision me poussa a rester. Et puis, j’avais peur pour les dernier de mes parents en ces terres, Eärendil qui venait notamment d’épouser Elwing, descendantes de Luthien et Beren.
Je fus heureux de leur union et je m’occupais lorsque je le pouvais de leurs jeunes enfants, Elros et Elrond. Je croyais enfin voir le bout du tunnel, je croyais qu’enfin, les jours de peines étaient passé.
Hélas c’était sans compter sur les enfants maudits de Fëanor, ils vinrent encore réclamant le silmaril du Nauglamir ce que les elfes et hommes d’ici refusèrent. Et ce fut le troisième et dernier des Massacres Fratricide perpétré par leur sang maudit.
La bataille fut cruel, aucun n’en réchappait et je ne sais comment je survécus, poussé de la falaise dans les eaux, je ne revins à moi que longtemps après, constatant les morts de mes frères. Il y avait tant d’elfe en ce lieu et nous étions si peu et pire encore. J’avais échoué à la tâche de veiller sur ma famille. Elrond et Elros n’était pas mort, ils avaient disparus et je craignais le pire pour eux, tout comme ce qu’il arriva à la fratrie de leur mère.
Gil-Galad et Cirdan vinrent à nous, trop tard hélas et nous, le peu de survivant, rejoignirent leur rang, car nous n’avions plus de chez nous.
Elwing aussi avait disparus avec le Silmaril et je craignais pour leur vie à tous. Et pendant de nombreuses années, je cherchais autour du Beleriand la moindre trace de vie émanant d’eux.
Et ce fut sept ans après ce massacre atroce que finalement, je reprit espoir, Elwing était vivante, au coté d’Eärendil ! Les Valar nous venaient enfin en aide et j’accueillis avec joie ma famille, car Ingwion mon oncle, et Astriel ma sœur bien aimé dirigeait le cortège des nôtres ! Épaulé par des Maïar envoyé afin d’enfin, vaincre Morgoth.
Puis Elros et Elrond nous revinrent eux-aussi pendant cette guerre qui fut nommé, la Guerre de la Grande Colère, ils étaient captifs de Maglor, mais semblait avoir développé un fort attachement à ce dernier. Au moins, il s’était bien occupé d’eux.
Cette bataille fut terrible et cinglante, les pire créatures de Morgoth combattirent les plus grands héros des Valar, Eärendil vainquit même Ancalagon le noir. Cette victoire sonna le glas du Beleriand et le continent sombra dans les eaux.
Finalement, les deux derniers des fils de Fëanor, dérobèrent les silmarils aux Maïar et disparurent sans jamais revenir. Et j’espérais ne jamais en revoir un seul, tant leur sang maudit avait détruit, par leur serment, les vies de tant d’être et même la face d’Arda.
Chapitre 3 : Le Deuxième Age du Soleil
Ce fut alors l’aube du Deuxième Age du Soleil en Arda, le guerre de la Grande Colère avait changé la fasse du monde. L’Helcaraxë avait sombré avec le Beleriand et seul la mer aujourd’hui pouvait mener en Valinor.
L’armée des Valar avait quitté la Terre du Milieu, mais une surprise de taille m’attendait, car j’avais choisis de rester, après tout ce que j’avais vue. En effet, j’étais troublé par tous le mal que j’avais pus voir en ces seuls 590 ans, mais aussi le bien, j’avais découvert les naugrims ainsi que les Edains et j’étais toujours en vie.
Finalement, ma peur s’assoupit peu à peu et je décidais de rester et de ne jamais prendre le mer, la mort viendrait me cueillir comme chacun. Ainsi je décidais de rester pour découvrir les peuples d’Arda et les protéger du mal. Car même si Morgoth était loin maintenant, son influence néfaste sur le monde était encore palpable.
Ainsi, ma sœur fut triste de mon choix, mais ces seuls années sans ma présence avec elle l’avait persuadé d’une chose, jamais plus elle ne me quitterais. Ainsi, elle décida de quitter l’armée dirigé par notre oncle pour rester à mes cotés et découvrir avec moi Arda.
Je lui présentais alors notre famille en ces lieux, en la présence de Gil-Galad, Elrond et Elros, ainsi que notre cousine Galadriel, la plus proche de nos parente en ces terres. Bien sûr, je n’oubliais pas Cirdan qui bien que n’étant pas un de nos parents, n’en était pas moins un ami fidèle et un premier-née auquel nous devions le respect.
Après la guerre, beaucoup d’Edain reçurent la grâce des Valar, ils furent doué d’une constitution plus robuste et surtout d’une longue vie et reçurent une terre en cadeau, Numenor, une île créer pour les remercier d’avoir donner leur vie mortel afin de vaincre Morgoth. Et ce fut Elros, qui choisissant le cadeau des hommes, devint le roi des Numénoréens, j’en fus attristé car il allait donc mourir, comme eux et Elrond, qui avait choisit l’immortalité des eldar, lui vivrait.
Numenor reçut même une pousse de l’arbre blanc, un cadeau qui était plus qu’un symbole, car il était un des enfants du Telperion, bien que je me sentais plus proche du Laurelin.
Du Beleriand ne restait plus que quelques îles, Tol Morwen, l’ancienne tombe d’une humaine dont je tairais l’histoire car elle n’a pas lieu à ce moment, les collines d’Himring devenus Tol Himling. La cité d’Amon Ereb avait aussi survécu, bien qu’en grande partie abandonné et devenus une île elle aussi et la plus grande de toute fut Tol Fuin, l’ancien Dorhtonion.
Je décidais de m’installer ici, loin du continent et sur les ruines du Beleriand afin d’y construire une citée, en souvenir de Gondolin, Menegroth et Nargothrond et en souvenir du Beleriand lui-même et ceux mort pour le défendre.
J’invitais ainsi les nains des montagnes bleus, dont les villes furent ravagé par le cataclysme à venir en Tol Fuin pour m’aider à ériger ces villes. Beaucoup avait de la rancœur pour les elfes, mais quelques uns acceptèrent car ils me savaient leur ami.
Ainsi je débutais la construction de Minti Minassë, la « Citée du Souvenir », la capitale de Tol Fuin . L’érection de la citée fut longue, mais douce, l’île était loin de tout conflit et je parvins à amener les paix entre elfes et nains, car ils s’étaient battus entre eux et les vieilles querelles était encore ancré dans leur cœur.
Ainsi, la citée commençait à grandir, j’amenais quelques variétés de plantes de Numenor en Tol Fuin, car ces plantes elles-mêmes venaient de Valinor, mon chez moi.
Minti Minassë fut battis en remaniant chacune des trois grandes citées du Beleriand, les nains, creusèrent des galerie profondément semblables à celles de Nargothrond et Menegroth et y élurent domicile. Les elfes eux, habitèrent dans les grandes tours, ériger en souvenir de Gondolin, dont la plus grande, celle au centre de la citée, devint ma maison en ces lieux.
Et la ville était parsemé de jardins suspendus ou non, les grands mallorn poussait au cœur même de la cité, leur Telain se fondant dans les bâtiments fait de pierres et de marbres.
Mais malgré sa taille et sa beauté, la ville était bien vide, peu de nain nous avaient accompagné et certains vinrent à repartir pour le continent. Tout comme les elfes qui eux, choisissaient de partir pour Valinor. Seuls les peuplades de Druedain qui vivait en notre compagnie ne bougeait pas, car ils avaient en horreur la mer et les voyages en bateaux et car la citée et la nature de l’île leur convenait, loin des conflit et de la peine.
La citée devint un lieu de visite pour les Eldar, car beaucoup de son espace était vide de toute vie, accueillant seulement d’immense fresque, représentant les grandes batailles et les héros du Beleriand. On trouvait aussi d’immense statue de ceux qui avaient par leur histoire marqué le Beleriand, ainsi l’on pouvait y voir Thingol, Melian, Beren, Turgon, Maedhros et tant d’autres que les citer serait inutile.
Et là, le monde fut en paix et pendant plus de 1200 ans, ma vie fut calme et plaisante, j’arpentais la Terre du Milieu, rendant visite à Elrond notamment, à qui j’apprenais la magie chose à laquelle il fut très réceptif.
J’étais aussi allé aux devants des nains et devint l’ami de ces dernier et je découvrais la splendeur du mithril et de l’Ithildin dont je décorais ma cité. Car l’Ithildin brillait à la lumière de la lune et des étoiles et j’avais là les meilleurs forgerons. En effet, ceux de la Moria vinrent avec moi afin d’aider à décoré la citée, mais vinrent aussi les noldor d’Eregion et notamment Celebrimbor. J’avais peu parlé du dernier descendant de Fëanor, celui que l’on nommait « main d’argent » et pourtant, il était un ami proche pour moi.
Le mithril et sa forme raffiné d’Ithildin était néanmoins rare et donc chère, ainsi, je n’en usais que pour quelques lieu, la décoration de la tour que me servait de maison, ainsi que de la grand-place qui servait de principale lieu d’échange et de fête lorsqu’il y en avait dans la ville.
Il était l’un des derniers survivants du Beleriand et s’était levé contre son père et ses oncles en Nargothrond et s’était battus en Gondolin, un elfe dont je me sentais proche et dont je respectais les choix. Plus même, je trouvais son courage grandiose pour avoir défié son père pour ce qu’il pensait juste !
C’est aux environs de l’an 1200 que quelque chose d’étrange arriva, un messager de Valinor, un maiar du nom d’Annatar. J’ignorais tout de lui et je ne comprenais pas pourquoi, mais je n’appréciais guère ce dernier, pourtant, il était logique que je ne connaisse pas tous les maiar de Valinor, mais il ne m’inspirait pas confiance.
Et à vrai dire, Cirdan et Gil-galad non plus n’avait pas confiance et refusèrent d’écouter cette envoyé des valar. Il trouva alors Ost-in-Edhil dont il devint un ami proche des artisans de l’endroit et un mentor pour beaucoup.
Ainsi, il devint un ami proche de Celebrimbor que j’essayais d’éloigner de ce « maiar », cela ne marcha pas hélas mais je parvins à le convaincre de garder une certaine autonomie et de ne pas rester coller à celui que j’appelais « Langue-d’or ». Car c’était là son don, il avait un charme certain, mais c’était ses mots les plus redoutables et beaucoup le suivirent sur de simples paroles.
Ils commencèrent alors la créations des « anneaux de pouvoirs », des objets fabuleux dont je ne pouvais nier les grands pouvoirs. De simples anneaux, avec pourtant tant de puissance magique.
Et je restais proche d’Ost-in-Edhil car je voulais surveiller cela, je trouvais étrange ce pouvoir car je ne l’avais pas vue comme ceci en Valinor et je trouvais étrange que mes terres aient changé à ce point sans connaître la guerre.
Celebrimbor, vint à me prévenir que le « grand œuvre » allait commencer, car c’est ainsi qu’il appelait le futur travail qui allait l’occuper avec Annatar. C’est ensemble qu’ils forgeraient 16 anneaux de pouvoirs, avec aucun égal.
En cadeau pour mes conseils et en gage d’amitié, il m’offrit ainsi le derniers des anneaux mineurs qu’il avait forgé et qu’il nomma en quenya « Metima », le « Dernier » des anneaux mineurs.
Et alors le grands œuvres commença et il semblait ne rien y avoir d’étrange. En effet, mes craintes se dissipaient à mesure que rien ne semblait venir troubler Arda, l’un des 16 anneaux fut offert ensuite à Durin III, un ami de notre peuple et le roi de Khazad-Dûm.
Et c’est à ce moment que tout bascula, car en 1600, Celebrimbor et les porteurs des trois Grands Anneaux qu’il avait forgé, Nenya, Varya et Vilya vinrent à découvrir la traîtrise. Langue-d’or était en réalité Gorthaur qui aujourd’hui prenait le nom de Sauron, bien que je continuais à l’appelé par son premier nom.
Il était après Gothmog le préféré de Morgoth, le chef des loups-garous en Beleriand, un être insondable et maléfique. Il avait survécus à la Grande Colère et s’était caché, il était revenus et nous n’avons pas percé son déguisement et aujourd’hui, il était devenus plus fort que jamais.
Peu après eut lieu le sac d’Eregion, je n’étais pas à cette époque présent en ces terres, mais bien sur les miennes, à Tol Fuin et je me dépêchais de rejoindre Ost-in-Edhil. Hélas, je fus arrêté dans ma course, car il était déjà trop tard et la citée était tombé depuis quelques temps déjà.
Je pus néanmoins participer à l’effort de guerre visant à repousser Sauron qui fut chassé de l’Eriador avec l’aide des numénoréens.
Eut lieu peu après le premier des « conseils blancs », réunissant les plus grands seigneurs elfes de l’époque. Gil-Galad, Elrond, Cirdan, Galadriel et Celeborn pour ne citer qu’eux, et je fus moi-même invité à y participer.
Vint ensuite la crise de Numenor, dont les gens s’étaient détourné des Eldar et pire que tous, avait détourné leur foi de valar eux-même.
Une grande crise émergea dans ce pays dont les miens étaient maintenant interdit d’accès, le peuple se divisa en deux, parmi ceux qui voulait rester ami des elfes et les hommes du roi, fidèle à leur seigneur et prompt à se juger les maîtres d’Arda tout entière !
Et ce fut en 3,225 qu’Ar-Pharazôn devint roi et que la machine de guerre s’accéléra. Lors d’une grande guerre, Sauron fut capturer par les numénoréens et emmener en Numénor, la suite, seuls les numénoréens la connaissent et les elfes n’en savent que ce qu’il en fut dit.
A partir de là, le reste appartiens à l’histoire d’Arda et non la mienne, ainsi, Numenor sombra dans les flots avec son sombre seigneur, Sauron disparus, mais comme tout maiar était encore en vie et nous savions qu’il serait un danger.
Un ans après, en l’an 3.320 les royaumes d’Arnor et du Gondor furent créer sous la tutelle du dernier des descendants d’Elendil, sans compter ses deux fils, Elendil, Haut-roi des deux royaumes.
C’est alors avec l’aide des deux royaumes, sous la tutelle d’Elendil que fut formé la Dernière Alliance des hommes et des elfes, et bien que l’on omette souvent leur présence, des nains, bien peu nous avaient rejoint, mais ils étaient tout de même présent.
Ce fut une guerre longue et dangereuse en plein territoire du Mordor, Barad-Dur fut assiégé pendant près de sept ans avant que son sombre maître ne sorte son nez de la tour sombre. Finalement, au cour de cette bataille, les nazguls disparurent et Sauron fut vaincus, hélas, l’anneau unique fut perdu à Isildur avant que lui-même ne perde la vie et l’anneau ...
Chapitre 4 : Troisième Age du Soleil
Le Troisième age fut l’age du calme, si je puis dire. En effet, je vagabondais beaucoup plus dans le monde qu’auparavant, car Sauron avait encré le mal dans les peuples du sud et de l’est et je devais essayer au mieux de les libéré de son influence.
Et ce fut en l’an 1000 que les Istari vinrent aux Havres Gris, je fus enchanté de les rencontrer, mais cette fois, plus pessimistes sur des envoyé des Valar après Sauron, je cherchais un moyen de m’assurer de leur bonne foi. J’eus la surprise d’y découvrir alors Olorin, le mage gris qui fut lors de mes jeunes années un de mes précepteurs en Valinor et je demandais des nouvelles du continent bénis.
Finalement, j’accompagnais Curumo, Alatar et Pallando
Je me rapprochais aussi encore du peuple nain et finalement, je pus être présent en Erebor en l’an 1867 après avoir quitté les mages bleus à l’est.
Nous pensions le mal loin alors que j’étais a Minti Minassë depuis un petit siècle presque, je m’apprêtais a reprendre la route de mes voyages lorsque le chaos revint en l’an 1974, lorsque le royaume d’Angmar se leva contre l’Arnor !
Je ne pris pas longtemps avant d’envoyé mes forces à l’assaut de l’Angmar en compagnie d’autres troupes du Lindon.
L’Arnor tomba avec l’Angmar, le roi-sorcier disparut et c’est là que Glorfindel poussa sa terrible prophétie à l’encontre du nazgul.
Je restais une décénnies de plus dans ma ville avant de repartir à nouveau arrivant dans l’Est en une glorieuse année lorsque Thrain I fonda la cité et découvrit l’Arkenstone. J’y voyais là une étrange copie des Silmarils mais, ce ne pouvait en être un ! Après tout, comment un silmaril aurait-il put se trouver encercler de roche et de pierre au sein même d’une montagne et sans qu’aucun tunnel n’y mènent ?
Puis, les années devinrent toujours plus calme et sereine, je partis à la recherche de Radagast le Brun et lui demanda de devenir son apprenti. Je parvint aisément à le convaincre car des cinq il était le plus simple, il avait changer le but de sa missions et ainsi au lieu de protéger les peuples libres il protégeait la nature et la vie.
Il vivait en ermite et je put vivre en sa compagnie le temps de mon apprentissage à Rhosgobel, une maison, créer dans un immense arbre encore vivant qui continuait de s’étendre et de grandir. J’appréciais cette façon que me rappelais les Telain de Minti Minassë et de la Lothlorien qui étaient eux-même, le reflet de ce que l’on pouvait voir en Valinor. Ces années furent parmi les plus calme de ma vie, lorsque je voulais voir quelques personnes, j’allais plus au nord, en Erebor au dans le royaume sylvestre ou bien un peu plus au sud, en Lothlorien où j’allais en visite voir ma cousine.
Je quittais Radagast en 2462, soit après presque 460 ans en sa compagnie, car je devais me rendre à un conseil blanc, avec et sur la demande de Galadriel. Ainsi, je souhaitais bonne chance à Radagast que je venais voir de temps a autre dans le calme de la foret.
C’est à ce moment que le Conseil Blanc, tel qu’il était aujourd’hui fut formé, Gandalf fut proposé pour le présidé et je décidais de ne pas me prononcer, finalement, Saroumane devint le régent du Conseil Blanc lui qui était aussi le chef de l’ordre des magiciens.
C’est après ce conseil que je parlais à Gandalf de mon envie d’apprendre à nouveau de lui et il accepta lui aussi et c’est ensemble que nous arpentions Arda. Nous étions les deux gris, car la cape que je portais était en hitlain et souvent arborait le gris en couleur. J’étais déjà proche de Gandalf par le passé et cela raffermit nos liens et j’appris beaucoup de lui.
Je terminais mon voyage devant Orthanc, laissant Gandalf à ses pérégrinations alors qu’il m’avait offert la merveilleuse mauvaise habitude de fumé la pipe, bien que la mienne soit un ouvrage du lointains Est.
J’allais alors voir Saroumane, chef des istari afin que lui aussi m’instruise son savoir ésotérique, mais il refusa pour la seconde fois, comme lorsque je lui demandais dans l’Est lointain. Il se présenta étrangement plus froid que ses comparses, il m’enquis de ne pas le déranger dans sa tour sans motif important, prétextant qu’il avait beaucoup à faire et a étudier afin de combattre le mal en ces terres.
Ce fut là un étrange refus, j’acquiesçais néanmoins, Saroumane avait selon moi agit étrangement, j’étais un seigneur elfe, pas un jeune enfant. Un elfe née en Valinor qui plus est … je comprenais son refus, certes, mais pas la raison pour laquelle il m’empêchait d’arpenter a ma guise la bibliothèque de sa tour. Beaucoup de ce savoir n’était pas sien et pourrais servir à notre cause. Néanmoins, je n’insistais pas, refusant de froisser le magicien blanc.
Après cela, je continuais mes pérégrinations et finalement, gagnait encore plus de proximité avec les nains, que ce soit ceux de mon île ou ceux de Thror qui était devenus l’un de mes amis. Finalement, les hommes du nord entourant Erebor, ceux du royaume de Dale vinrent à me surnommé « Alfdverg » dans leur langue, ce que l’on pouvait traduire par « l’elfe nain » à cause de ma proximité avec leur peuple et de ma barbe qui me dénotait parmi tous les autres elfes.
Du moins, jusqu’en 2770, alors que je revenais des monts de fer, j’arrivais dans une Dale en ruine, j’appris pour Smaug et aidait du mieux que je pouvais les honnêtes gens du peuple des hommes et des nains à s’en remettre.
Ce fut une bien triste nouvelle et je me sentis honteux de ne pas avoir été là avant, pourtant, je n’y pouvais rien, car je n’étais pas omniscient, mais je me sentais triste de toutes ces morts. Et l’attaque de Smaug eut pour moi un relent horrible dans mon cœur, me rappelant Gondolin ou Nargothrond, saccagé par les dragons elles aussi ...
Je participais même avec eux, à la bataille de Nanduhirion, car je voulais tenté de venger leur mémoire et récupérer Khazad-Dûm aux mains des gobelins.
Mais là aussi la guerre montra son vrai visage, car il y eut beaucoup de mort, dont Thror, mon ami et Thrain son fils qui disparut. Notre seuls consolations fut la mort de nombres de Gobelins et que cette défaite les avaient touché plus que nous.
J’invitais alors les nains à venir en Tol Fuin, avec les confrères vivant aux alentours et dans Minti Minassë, quelques uns me suivirent, le reste et la majorité surtout, suivirent Thorin, fils de Thrain et héritier au trône d’Erebor.
Le dernier grand événement auquel je participais était le dernier conseil blanc de l’année 2851, lorsque Gandalf somma un Conseil Blanc pour attaquer Dol Guldur. Elle était un lieu de villégiature des serviteurs de Sauron et pendant ce conseil, je pleurais la déchéance d’Amon Lanc, première capitale des elfes de la foret verte en me rappelant au souvenir d’Oropher, le père de Thranduil que j’avais connus simple seigneur en Menegroth.
Saroumane néanmoins protesta contre l’attaque prétextant que Sauron, sans l’anneau, n’était plus une menace et qu’il nous fallait économiser nos forces. Pour ma part, je ne choisis pas de trancher non plus car j’étais tirailler entre les pertes de notre peuple et des guerres passé mais aussi entre l’envie d’enfin pouvoir en finir avec le règne de Gorthaur.
Finalement, aucune attaque ne fut donné et j’allais m’excuser auprès de Gandalf qui n’avait pas apprécié cela, il comprenait néanmoins et ne m’en voulait pas à moi me dit-il.
Je continuais alors ma vie, dirigeant Minti Minassë un jour et vagabondant l’autre, aidant les peuples libres comme je le pouvait. Offrant un refuge de souvenir à ceux souhaitant simplement le repos loin de la peine, et offrant mes services à ceux souhaitant l’affronter.