♦ PSEUDOs : Tata Grillade (toujours) ♦ MESSAGES : 161 ♦ RÉPUTATION : 308 ♦ AVATAR : Dean O'Gorman ♦ DC & co : Endriad / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : NAIN WESH — ORIGINAIRE DE : un trou — ÂGE DU PERSO : Jeune, beau, blond(e) de 82 ans déjà — RANG SOCIAL : Prince (des idiots) — MÉTIER PRATIQUÉ : Regarde au dessus... — ARMES DU PERSO : Tu veux voir ma grosse épée ? — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La famille bien sur ! — VOYAGE AVEC : Toute une bande de types petits, poilus et assez louches si vous voulez mon avis — AMOUREUSEMENT : Son frè... :D j'ai rien dit
Sujet: Le Saucisson de la discorde [Aléa] Ven 9 Nov 2018 - 22:37
Le Saucisson de la discorde Aléa & Fili
Il y avait de ces affaires de grandes importances qui pouvaient parfois agiter toutes les galeries, d’Est en Ouest, de Nord en Sud. De ces affaires qui avaient un impact sur le bon déroulement de la vie quotidienne et par conséquent, en tant que prince, Fili devait bien y fourrer son nez. Déjà, il était particulièrement accessible contrairement à de plus hautes instances. La proximité joviale avec ses pairs était d’ailleurs le seul domaine où il excellait véritablement, car il se considérait avant tout comme un nain on ne pouvait plus ordinaire malgré son statut et les attentes de sa famille. S’il avait pu choisir… Si seulement il avait eu cette chance… Alors, dans des cas comme celui-ci, c’était à lui qu’on s’adressait, tout simplement car il passait par là et était témoins de la scène comme un nain quelconque, semi quelconque.
Quoi ? Vous ne connaissez donc pas cette histoire ? Mais enfin, où étiez vous hier entre 15h et 18h ? Car, sincèrement, c’était à voir et à entendre. Oh oui, des disputes dans ce genre, ça arrivait. Bon, il convient donc de résumer la situation. Un honnête commerçant avait remarqué ce jour là qu’un rival avait annoncé sur sa devanture qu’il vendait le « meilleur saucisson des Montagnes Bleues ». Ce qui selon lui était une publicité totalement mensongère car son saucisson était de loin meilleur en gosier. L’infâme osait donc prétendre à un titre que personne ne lui avait officiellement remis. Ainsi c’était donc enclenché un esclandre d’une envergure quasi inégalé. Et c’était sur cette scène de dispute à hauts cris que Fili était passé par là. Cela faisait déjà un moment que des personnes bien intentionnés essayaient de calmer le jeu sans succès, les deux commerçants en étaient pratiquement arrivés aux poings. Le prince c’était interrogé, et avait finalement pris les devants pour séparer les deux nains.
Et voilà comment on se retrouvait dans une taverne à lancer une concours pour savoir qui avait le droit, et le privilège, de revendiquer Officiellement que son saucisson était le plus goûtu de la région. Pour le chiffre d’affaire, ça avait une sacrée importance. Tout le monde était évidement bienvenue pour donner son avis et voter après dégustation. C’était aussi l’occasion de boire un petit coup, d’écouter de la musique, et tout bêtement de profiter des meilleures choses de la vie. D’ailleurs la taverne était bien remplie en cette fin d’après-midi, pour le plus grand bonheur du patron. C’était qu’à force de voir Fili passer régulièrement à son comptoir après les entrainements de son cher « oncle » Dwalin, ils commençaient à bien se connaitre. Naturellement, c’était ce nom qui lui était venu à l’esprit quand il avait dû se résoudre, contraint et pratiquement forcé, à prendre un décision pour l’organisation du concours. Ca lui apprenait à passer son chemin… ou non, car, finalement, il trouvait cela plutôt plaisant comme cérémonie. A son avis, récompenser les humbles travailleurs n’étaient pas inutile. Tout le monde avait le droit à un peu de reconnaissance, surtout ceux qui se levaient chaque jour pour assurer une assiette bien garnie à leurs concitoyens. Ce n’était pas grand chose, mais avec des petites choses on en faisaient fatalement de plus grandes.
Oui, sans doute était-il un peu utopiste dans l’âme parfois. C’était ce qu’il comprenait le mieux, et ce n’était pas faute d’essayer de faire mieux dans les matières qui laissait à désirer. Peut-être ne serait-il jamais un grand Roi, et ce n’était pas aisé de se faire une raison au quotidien, mais au moins serait-il au plus proche de ce peuple dont il se sentait l’un des membres les plus ordinaires en son fort intérieur. Il voulait bien faire avant tout, même si cela pouvait paraitre risible aux yeux de sa famille. De toute façon Fili n’en parlait pas, cachant ses angoisses sous des sourires parfois plus qu’idiot. Au moins était-il heureux de pouvoir participer à ce moment, manger et boire, pourquoi pas jouer un peu de violon, et parler à droite et à gauche de banalités avec n’importe qui.
Aléa
♦ PSEUDOs : Aléa ♦ MESSAGES : 29 ♦ RÉPUTATION : 85 ♦ DC & co : Pas encore ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Naine — ORIGINAIRE DE : La Comté — ÂGE DU PERSO : 88 étés — RANG SOCIAL : Aisé — MÉTIER PRATIQUÉ : Joaillère — ARMES DU PERSO : Une hache — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Tellement bonne que s’en est affligeant
Sujet: Re: Le Saucisson de la discorde [Aléa] Jeu 15 Nov 2018 - 21:01
Ding. Ding.
Je levai la tête de mon ouvrage, papillonnant des paupières en émergeant d'une intense période de concentration. Un coup d'oeil au vieux coucou qui ornait le mur du fond de mon atelier m'indiqua qu'il était effectivement deux heures de l'après midi. Avais-je réellement raté le déjeuner, absorbée que j'étais dans mon travail ? Je secouai la tête dans le but de m'éclaircir les idées mais il n'y avait aucun doute : il était bel et bien quatorze heures… Et une minute, maintenant. Et je n'avais absolument rien mangé depuis l'aube ! Quelle honte ! Quelle infamie !
En réponse à ce constat, mon estomac se mit à gargouiller copieusement, se tirant lui aussi de l'endormissement que lui avait imposé ma concentration. Il était plus que temps de manger, voilà qui ne faisait aucun doute. Je ne pouvais songer sans effroi à la terrible épreuve que j'avais faite subir à mon organisme : moi, qui avait été élevée chez les hobbits, voilà que je sautais un repas. Impensable !
Quelques instants plus tard, j'avais mis mon matériel de côté, je m'étais changée et j'avais lavé mon visage et mes mains afin de sortir. Un tel retard alimentaire était si choquant que j'avais décidé de m'offrir un repas à l'auberge la plus proche, afin de calmer les humeurs de mon pauvre estomac. A quatorze heures trente cinq, je pris donc la route d'un pas déterminé, la barbe peignée de frais. J'allais me faire éclater la panse, c'était une certitude. Or, je fus interrompue dans mon cheminement par une bien étrange scène, impliquant deux commerçants et une devanture indiquant que l'on trouvait là le meilleur saucisson de la région. Je compris bien vite à l'entente des belligérants que cette affirmation était la source du conflit et que les deux hommes se disputaient le titre. Cette dispute semblait n'avoir aucune issue heureuse en vue, du moins jusqu'à l'arrivée d'un nain qui finit par calmer la situation d'un façon bien imprévue.
L'idée d'un concours de saucissons fut lancée et j'opinai avec un intérêt manifeste : c'était là la meilleure façon de départager impartialement les deux protagonistes. L'idée d'une telle joute de charcuterie fit gargouiller mon ventre plus encore et je décidai de m'incruster dans la compétition parmi les juges. Voilà un projet qui me plaisait au plus haut point. J'emboîtai donc le pas à la procession qui quitta les lieux de la discorde et finis par arriver… Exactement là où j'avais souhaité me rendre au départ : à l'auberge. Le destin, parfois, nous menait exactement là où on souhaitait aller, en y ajoutant un bonus. Si j'étais arrivée une heure plus tôt, j'aurais raté cette aubaine gustative : j'y gagnais donc au change.
Une fois entrée, je repérai le nain qui avait mis fin à la dispute et me demandai brièvement de qui il s'agissait. J'étais arrivée depuis trop peu de temps dans la région pour connaître de vue toutes les personnalités que l'on pouvait y croiser, aussi ignorais-je tout de son identité. Par ailleurs, il ne semblait pas spécialement pompeux ni autoritaire, aussi supposai-je qu'il ne devait guère avoir un statut particulièrement élevé. J'avais croisé des nains bien plus inaccessibles avec leurs concitoyens, aussi ne me fis-je pas prier pour m'approcher de lui et entamer la conversation lorsque l'occasion se présenta :
"Eh bien, quelle bonne idée vous avez eue là ! Un concours de saucisson, voilà ce qu'il manquait à la région !"
Je lui fis un sourire des plus aimable, ravie de la situation. J'ajoutai avec un amusement palpable :
"C'est d'ailleurs quelque chose qui aurait dû se faire depuis longtemps. Figurez-vous que dans la Comté, on n'est jamais à court de petites joutes de ce genre pour déterminer qui fait le meilleur fromage, le meilleur cidre, ou la meilleure tarte aux pommes de la région. C'est un moyen des plus commodes de se faire une réputation."
Il fallait bien avouer que toutes les circonstances pouvaient porter des hobbits à faire la fête et à consommer des bonnes choses en quantité. J'étais plus qu'heureuse de retrouver un peu de cet esprit festif-compétitif auprès de mes pairs… L'occasion aurait d'ailleurs pu mener à une réjouissance plus impressionnante encore, comme un salon du saucisson et du demi, puisque rien au monde n'est plus appétissant qu'une bonne boisson couplée à une charcuterie de qualité.
Fili
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Sujet: Re: Le Saucisson de la discorde [Aléa] Mar 20 Nov 2018 - 19:48
Déjà on avait aligné deux grandes tables et fait de la place au centre de la salle principal. Sans donner de véritables instructions la mise en oeuvre du concours semblait attirer des volontaires naturellement. Les deux commerçants n’avaient pas attendu non plus pour faire appeler leurs employés, leurs cousins et amis afin de vider les gardes mangés de leurs meilleurs pièces. Dans la cacophonie ambiante on peinait à trouver à semblant d’ordre cela dit. Fallait-il un jury ? Pas le temps pour cela, apparemment. Ainsi Fili demanda t-il au tavernier deux seaux et qu’on apporte des petites pierres pour les votes. Il les installa lui même sur les tables en énumérant tant bien que mal les règles du jeu à ceux qui l’écoutaient encore. A défaut de donner son avis, il s’instaurait malgré lui en arbitre de la compétition. Si toute les affaires courantes pouvaient s’avérer aussi aisés à résoudre… Il ne fallait pas trop en demander non plus.
C’est alors qu’il fut interrompu par un nain, ou une naine, il ne savait pas trop. En tout cas, cette personne avait une barbe rousse bien fournie et des pantalons, ce qui lui suffit momentanément pour conclure sa réflexion malgré la finesse des traits. C’était certainement simpliste, mais enfin, le blond allait le plus souvent à l’essentiel en se basant sur ce qu’il en avait déjà vu. Pas de robe, ça voulait dire masculin, voilà tout. Et si tromperie il y avait, c’était sans doute que cela était souhaité non ? Sans se poser d’avantage de question, quelle importance au fond lorsqu’il s’agissait bêtement de saucisson.
« Mais ont-ils le temps de travailler, ces gens là ? » s’exclama-t-il. La géographie n’était pas sa matière de prédilection pourtant à force de ténacité et de décennie à mémoriser des cartes, il savait au moins ce qu’était la Comté et se souvenait avec un peu plus de précision des étranges « semi-homme » qui peuplaient ces bosquets. Hélas, Fili n’avait jamais eu l’occasion de s’aventurer aussi loin pour voir de ces propres yeux ces plaines et ces collines qui lui paraissaient souvent irréelles. « Si cela s’ébruite de trop, ce n’est pas ça qui va manquer dans les semaines à venir. » Ce fût pile à ce moment là qu’il réalisa que son initiative risquait de prendre un peu trop d’ampleur par la suite. C’était un mal pour un bien, si ça pouvait résoudre des conflits sans avoir à recourir aux poings, l’oncle Dwalin allait devoir s’assoir sur certains de ses entrainements pour le bien de la nation. Avec un concours de tartes en prévision le maitre d’arme se laisserait sans doute convaincre sans trop de difficulté. « Je ne vous ai jamais vu ici. » constata-t-il finalement, et tardivement. « Vous semblez bien connaitre les habitudes des Hobbits. C’est quoi, un voyage d’affaire ? »
Voilà qu’on ramenait des victuailles qui s’entassèrent rapidement sur le bois usé des tables. D’un coté une famille de blondinets ventripotent, et de l’autre, les mêmes, au poils drus et sombres se tiraient le bout de gras à qui vantaient le mieux ses mérites. Ca donnait surtout faim, et soif du coup. « Une pinte » demanda Fili, ou plutôt il s’égosillât pour parvenir à faire entendre sa commande quand les charcutiers couvraient le bruit avec leurs allégations. « Deux ! Donne m’en deux ! » Un étranger se devait d’être bien accueillit, même dans un contexte loin des tralalas de la bienséance que sa mère aurait souhaité. « C’est la meilleure auberge des Montagnes Bleus. De mon avis en tout cas, il n’y a pas encore eu de vote sur ce sujet. »
Aléa
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Sujet: Re: Le Saucisson de la discorde [Aléa] Jeu 6 Déc 2018 - 20:34
La réaction de mon interlocuteur ne se fit pas attendre et j'esquissai un large sourire à la vue de son expression. Il ne devait pas avoir rencontré beaucoup de hobbits, pour sûr !
« Mais ont-ils le temps de travailler, ces gens là ? »
Bien sûr, c'était là une question de pure rhétorique, mais je devais bien avouer que les hobbits prenaient bien plus de plaisir à festoyer qu'à travailler… Un peu comme les nains, en réalité. Les deux ethnies, bien que différentes, se rejoignaient sur certains points, dont l'amour des ventres bien remplis.
« Si cela s’ébruite de trop, ce n’est pas ça qui va manquer dans les semaines à venir. »
En effet, l'initiative risquerait de faire parler d'elle et on verrait certainement naître un peu partout des concours du meilleur saucisson, de la meilleure brioche ou du cochon de lait le plus savoureux… Une telle perspective me réjouissait : ce serait là l'occasion de lier connaissance avec mes nouveaux voisins et de profiter de la meilleur chère de la région.
« Je ne vous ai jamais vu ici. » finit par remarquer mon interlocuteur.. « Vous semblez bien connaitre les habitudes des Hobbits. C’est quoi, un voyage d’affaire ? »
Je secouai la tête en signe de dénégation avant de répondre :
"Du tout, je viens de m'installer ici avec mes frères pour ouvrir une échoppe. Mes parents vivent toujours dans la Comté."
C'était un fait assez inhabituel pour des nains, mais il existait quelques rares individus disséminés dans les lieux les plus accueillants. Nous n'aurions d'ailleurs jamais vécu là bas si ma naissance n'avait pas chamboulé les plans de mes parents. Je n'aurais certainement pas eu le temps de m'étendre sur le sujet, car déjà des plats apparaissaient rapidement sur les tables et tout un chacun s'enthousiasmait à l'idée de goûter un peu de tout.
Cela se disputait à présent au sujet des mérites quasi-divins des produits de chacun, et un tel florilège de qualificatifs tous plus exubérants les uns que les autres ne manquait pas d'ouvrir l'appétit. Mon vis à vis semblait du même avis car il commanda d'abord une pinte, avant de se raviser, prenant certainement en compte ma présence :
« Deux ! Donne m’en deux ! » cria-t'il alors pour se faire entendre par dessus le brouhaha incessant.
C'était fort aimable de sa part, et je notai qu'il ne manquait pas d'éducation. A l'image de l'un de mes frères, il semblait par contre avoir bien du mal à tenir en place. J'étais convaincue qu'il s'agissait là d'une caractéristique récurrente chez la jeunesse naine.
« C’est la meilleure auberge des Montagnes Bleus. De mon avis en tout cas, il n’y a pas encore eu de vote sur ce sujet. »
Je hochai la tête avec conviction, tout en répondant :
"C'est en effet celle que notre père nous a recommandée avant notre départ. Il semblait avoir eu d'excellents commentaires au sujet de cet endroit par diverses connaissances. Mais attention à ce que vous dites, pour un peu on se mettrait à organiser un concours d'auberges dès demain !"
Un événement d'une telle ampleur serait peut être profitable, mais demanderait une organisation considérable.