Elrond, Seigneur de Fondcombe.

NOM&PRÉNOM ▬ Peredhel, Elrond SURNOM ▬ Il n'en tolère aucun. Son prénom signifie Voûte Étoilée en sindarin. ÂGE ▬ 6440 ans PROFESSION ▬ Seigneur de Fondcombe, Vice-régent d'Eriador. PATRIE, RACE ▬ Demi-elfe.  SITUATION AMOUREUSE ▬ Veuf (à vérifier) RANG SOCIAL ▬ Aisé, voire riche. LIEU DE NAISSANCE ▬ Les Havres du Sirion. POUVOIRS ▬ Il a des dons de guérisseur reconnus. DE QUEL COTÉ IL EST ▬ Des bienveillants, luttant pour le bien de la Terre du Milieu et non pour les caprices individuels (il a le sens du sacrifice). GROUPE SOUHAITÉ ▬ Elfes.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Elrond n'est peut-être "qu'un" demi-elfe, mais il a la grandeur, le corps svelte et la grâce elfiques. Ses longs cheveux sombres cascadent dans son dos tendu, ses mouvements sont lents et calculés, comme ses paroles, ses yeux gris et profonds ne laissent pas de place à l'offense envers sa personne. Il inspire la sagesse et la sérénité, mais aussi la combativité et le courage.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Sobre et élégant, propre à son rang. En habits quotidiens, ce sont des vêtements amples, gris, couleur sable, brun-gris, bleu pâle ou blanc nacré, enveloppés d'une cape fluide rattachée par une broche en forme de feuille ou d'un animal de la forêt. Pour les voyages, une tenue légère, assemblage intelligent de pièces de cuir et de toiles confortables, et une magnifique armure alliant solidité et légèreté pour les combats. Son front est ceint d'une tiare d'entrelacs d'argent, marque de sa seigneurie. Elrond tient à rester humble dans ses tenus malgré son rang social.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Aucune.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Elrond peut paraître froid, comme tout elfe, mais ce n'est qu'une façade. Il est empreint de générosité et de bonté depuis sa plus prime enfance, et seul le temps lui a appris à ne pas les offrir sans réflexion au préalable. Dans l'intimité, c'est un elfe tendre et doux avec ses proches et ceux qui le méritent à ses yeux. Il a énormément de sagesse et a le sens du sacrifice pour le bien de la communauté. Il a plus peur de perdre les siens que de mourir lui-même. Il fait preuve de bravoure et de sang-froid en toutes circonstances, c'est un allié que tout le monde voudrait avoir à ses côtés.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Ecouter de la harpe, passer une soirée auprès de ses proches, surtout Arwen, lire des livres, chevaucher à travers les plaines. Il a de la sympathie pour les Hobbits.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Sauron, et tous les malheurs que ce dernier a fait et fera subir à la Terre du Milieu et à ses habitants. Il n'aime ni la mort, ni la douleur, ni la perte d'un être cher et ne supporte cela que grâce à son désir de protéger les autres, car, sinon, il n'en aurait clairement pas la force. Et... il a un peu du mal avec la présence des Nains et leur caractère désinvolte et bourru.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Quoique sage et responsable, Elrond aime la musique, le chant, la joie communicative... Il ne rate pas souvent une quelconque festivité. Il aime la chaleur des lumières, la nuit, et les voix cristallines des elfes lorsqu'ils entament leurs diverses chansons.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Débrouillard.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Les elfes sont assez solidaires entre eux. Il peut compter sur eux, ainsi que sur Gandalf.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Brave, il fait face, surtout s'il doit protéger quelque chose de précieux ou quelqu'un. Il ne recule pas devant les obstacles.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Heuuu... Joker.
strong>QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Ne pas avoir convaincu Isildur de laisser tomber l'Unique dans les flammes d'Orodruin.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ La passion de vivre, du bonheur, de combattre le mal.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Empêcher que la Terre du Milieu ne sombre, ce qui semble être presque le cas à chaque instant !
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Épée elfique et un grand arc.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ La fin du monde, que la Terre du Milieu s'écroule sous les forces de Sauron.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬  Elrond ne le laisse pas tellement voir lorsqu'il est parmi les siens, qui auraient tôt fait de le juger sentimental comme un de ces faibles hommes, mais il se sent très attaché à la Terre du Milieu au-delà des frontières elfiques. Il a très peur que son précieux équilibre ne s'effondre pour laisser place aux ténèbres et aux flammes. Cette simple idée l'emplit d'effroi indescriptible...

Les Havres du Sirion. Un cri de bébé retentit dans le clair matin, suivit d'un autre, et le chœur enfantin fit chavirer les coeurs alentours. Eärendil, le souffle haletant, n'y tenant plus, s'engouffra comme une tornade dans la chambre conjugale et, aussitôt, son regard se planta dans celui d'Elwing, sa bien-aimée. Trempée de sueur, l'air fatigué et également à bout de souffle, elle souriait cependant. Dans chacun de ses deux bras d'un blanc laiteux, ceux d'une créature gracile et fragile, un nouveau-né pleurnichait, encore un peu sale. Eärendil leva les yeux au ciel, lui offrit ses larmes de joie, puis se pelotonna, tremblant, contre sa promise et ses deux cadeaux. Des jumeaux. Peu d'elfes pouvait prétendre à autant de bonheur en un seul instant.

Elrond et Elros étaient nés.

Deux petits joyaux qui apparurent comme des lumières d'espoir dans ces temps sombres. Malheureusement, ce bonheur ne dura que six années. A terme de ce laps de temps si court pour la vie d'un elfe, même d'un semi-elfe, les Fils de Fëanor prirent d'assaut les Havres, dans le but de dérober le Silmaril, et mirent à mort la majorité de sa population, hommes comme elfes. Les jeunes frères, Elrond et Elros, furent parmi les quelques survivants, et cela grâce à la pitié de Malgor, l'un des assaillants. Le temps faisant son oeuvre, l'Homme gagna même leur amour.

A la fin du Premier Âge, on permit aux jumeaux alors adultes de choisir entre une vie mortelle ou une vie immortelle. Elros, le cœur proche des hommes, resta parmi eux et devint le Roi de Númenor, tandis que son frère, Elrond, choisit de rejoindre les terres elfiques. Il suivit Gil-galad, Fils unique du Haut-Roi des Noldor, jusqu'au Lindon pour y élire domicile, au début du Second Âge. Elrond devint son héraut. Gil-galad lui donna, plus tard, l'Anneau de l'Air, Vilya.

En l'an 1695 du Second Âge, Gil-galad envoya Elrond combattre Sauron à l'Eregion. Deux ans plus tard, ces terres furent saccagées par le possesseur de l'Anneau Unique. Il battit alors en retraite avec le reste des troupes de Noldor et fonda le refuge d'Imladris, plus connu aujourd'hui sous le nom de Fondcombe, « la Dernière Maison Simple à l'ouest des Monts Brumeux et à l'est de la Mer ». A la fin du Second Âge, Elrond entra à nouveau en guerre contre Sauron, lors de la Guerre de la Dernière Alliance, où le mal fut vaincu. Gil-galad mourut également. Ce fut Isildur qui récupéra l'Anneau Unique, mais, malgré la ferme recommandation aux teintes de supplication d'Elrond, Isildur ne lui obéit pas et garda l'Anneau au lieu de le lancer dans le ventre bouillant de l'Orodruin. Impuissant, témoin de l'emprise malfaisante sur l'esprit fragile d'Isildur, il le laissa repartir avec l'Anneau Unique au creux de sa paume. Mais, malgré sa sagesse déjà pleinement épanouie à cette époque, il ne put deviner à cet instant à quel point il regretterait à l'avenir de ne pas avoir tenté le tout pour le tour pour détruire cet infâme bijou... Il entendit, par les échos, qu'Isildur fut assassiné et que l'Anneau disparut dans la nature. Il nourrissait alors l'espoir que jamais plus personne ne le trouverait et que l'Anneau tomberait dans l'oubli... Que son souvenir s'efface de la mémoire des Hommes, des Elfes, des Nains, et de toutes autres créatures peuplant la Terre du Milieu.

Un événement heureux traversa la longue vie d'Elrond, jusqu'ici remplie de guerres, de morts et de terreur aux allures d'obscurs nuages. C'était vers l'an cent neuf du Troisième Âge. Il rencontra Celebrían, fille de Galadriel et Celeborn, et l'épousa. De leur union naquirent trois adorables enfants, deux jumeaux, Elladan et Elrohir, et la petite dernière, Arwen. Lors d'un voyage entre la Lothlórien et Imladris (Fondcombe), une bande d'Orques attaquèrent Celebrían et son escorte. Dans la surprise, les gardes furent éparpillés, ce qui permit aux monstruosités de capturer l'épouse d'Elrond. Par chance, ses deux fils purent lui venir en aide et la délivrer des griffes de ces Orques. Plus tard, Celebrían reçut une blessure causée par une arme enduite de poison. Soumise à une souffrance intenable, elle prit la décision de quitter la Terre du Milieu pour aller vers l'Ouest, pour ne jamais revenir. Avant cela, elle laissa à Arwen l'Elessar, héritage de sa propre mère, Galadriel, un magnifique bijou - une pierre verte enchâssée dans un aigle d'argent, aux ailes déployées - qui a un puissant pouvoir de régénération. Elrond, resté à Fondcombe, se promit de ne plus jamais ressentir pareille douleur et refusa, durant des siècles et des siècles à venir, de retomber encore amoureux. Tous ses sentiments furent dirigés sur ses enfants, en particulier sur Arwen, qui ressemblait énormément à sa chère mère. Elle devint tout ce qui représentait de plus précieux à ses yeux...

Les décennies passèrent. A nouveau, Elrond ressentit au plus profond de sa chair les prémices d'une sombre époque. Inquiet, ainsi que d'autres ayant ressenti la même appréhension, le Conseil fut fondé, avec Galadriel, Gandalf et Saruman, qui en devint le dirigeant, ainsi que d'autres Seigneurs Elfes et Radagast (?). Tous se tenaient prêts pour le pire... sans savoir qu'un instrument du mal se trouvait parmi eux.

A peu près à cette période-là, il eut vent de la décision folle d'un petit groupe de Nains - et, curieusement, d'un Hobbit - prêts à faire face au dragon Smaug pour reconquérir la Montagne Solitaire. Ce sujet fut étudié lors d'une réunion du Conseil Blanc et Elrond apprit, avec étonnement, certes, que Gandalf soutenait et aidait ces Nains courageux. Elrond, ayant une totale confiance en Gandalf, décida de ne pas juger ces Nains et aussi, à sa façon, de les encourager.