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« Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée]
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 « Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée]

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MessageSujet: « Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée]   « Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée] EmptyDim 8 Fév 2015 - 16:11



"« J'ai été riche et j'ai été pauvre... Croyez-moi, riche, c'est mieux ! »"







Les routes du Gondor, sous un soleil d’été, étaient brûlantes. Les têtes courbées, accablés de chaleur, les paysans veillaient sur leurs élevages, parqués non loin de leurs masures. Leur sueur gouttait en une petite pluie chaude sur le sol. L’air était lourd. Le travail, compliqué. Chaque année. Le même regain d’effort pour faire grossir et amener à maturité, la viande qui serait vendue au boucher. Le même labeur pénible pour faire sortir de terre les légumes de saison. Le même acharnement pour une tâche si mal rémunérée. Mais l’argent, ce n’était pas le plus important. Mettre de côté suffisamment de vivres pour l’hiver à venir. Telle était la priorité de ces gens là.  

Perchée sur son bel étalon bai, une jeune femme au visage baigné de lumière, était bien loin de toutes ces préoccupations.  Repue, sa bourse soulagée de quelques pièces mais toujours pleine, des vêtements chaud empilés dans son sac remplit de nourriture, la jouvencelle partait pour un long voyage. Et c’était avec largesse qu’elle avait prévu ses vivres.  Il y avait suffisamment à mangé dans le sac harnaché à son cheval pour au moins deux mois, en enlevant bien sûr tout ce qui était périssable. De la viande séchée, du poisson salé, du fromage, du pain, des épices etc. Elle n’était pas mécontente de ses achats. D’autant qu’elle avait par la même occasion découvert le marchandage ! Une expérience enrichissante qu’elle ne mettrait guère longtemps à affiner. Se souvenant de la scène, son regard s’illumina d’une étincelle malicieuse, et ses lèvres amorcèrent un sourire.

Au pas, son cheval avançait lentement au travers d’une grande propriété. C’était une bonne bête, intelligente, réactive voir fougueuse par moment, avec juste ce qu’il fallait de docilité. Une très bonne affaire. Il lui avait couté plus que ce qu’elle aurait payé en Harad, mais bien moins que ce qu’elle avait pensé débourser au départ. Là elle n’avait pas discuté. Oh peut-être sur l’endurance de la bête, mais sans chipoter. Elle savait bien qu’à ce prix, elle n’aurait guère mieux sur ces terres. Pourtant elle avait cru comprendre que certain Gondoriens croisaient leurs chevaux avec des pur-sang du Harad, les Haradrim élevant une très bonne race de chevaux, petits, agiles, endurants. Elle avait dû rêver. On alors on lui avait raconté des histoires. Mais ce n’était pas grave,  Vafa serait une brave monture. Loyal. Elle l’avait nommé ainsi en espérant forcer la chance. Nommer les choses d’un adjectif pertinent, était une bonne façon de renforcer en eux cette part de réel. Dans sa culture, un prénom, devait toujours être choisi avec soin.  On le portait à vie. Et si mal attribué, il pouvait vite devenir un fardeau lourd à porter.

Elle. C’était Radha. Que cela voulait-il dire ? Elle n’en savait trop rien. Elle n’avait jamais vraiment cherché, peut-être par peur de découvrir sa signification. Ou par fainéantise.  En faite, elle s’en fichait un peu. Elle savait juste qu’une autre femme, présente  dans les histoires du peuple, s’appelait ainsi. Qu’elle était l’amie d’enfance, et l’amante d’un des dieux priés par les premiers hommes de la terre du milieu, mais que jamais ils ne purent s’aimer pleinement car chacun était déjà marié. Pourtant ils vécurent tout de même une histoire d’amour passionnée, l’un ne pouvant vivre sans l’autre. Après, elle n’avait pas poussé plus loin, cette histoire dégoulinante de bons sentiments l’ayant passablement refroidie.  Mais qui sait, peut-être qu’un jour elle ira chercher la symbolique de son nom, histoire d’y voir plus clair sur le pourquoi de ses malheurs?  Elle ricana. C’était risible. Son destin, elle en était le seul maitre.

Vraiment ? fit un murmure à son oreille. Une voix grave et caressante, à l’accent moqueur.

« Il » n’en était pas convaincu…Elle se raidit imperceptiblement sur sa selle. Malgré son aplomb, elle eut un moment de flottement, la défiance en profitant pour pointer le bout de son museau. N’avait-elle pas toujours mené sa vie comme elle l’entendait ? S’offusqua-t-elle en silence.  Et seul le silence lui répondit. Pour être très honnête, non pas vraiment. De son enfance à aujourd’hui, sa vie avait été marquée par des tournants imprévus et sur lesquels elle n’avait eu aucun contrôle. Mais était-elle à plaindre pour autant ? Après quelques secondes de perplexité, la belle haussa les épaules en se demandant pourquoi avait-elle prit en compte cette allusion?  « Il » n’avait que ça pour exister, des piques, des sarcasmes et du poison. Depuis le temps, elle aurait dû y être habituée, mais depuis peu, il lui semblait redoubler d’efforts pour la troubler. Ses paroles mielleuses, son influence néfaste, se faisaient de plus en plus présents.  Contrariée par cette intrusion dans ses pensées, la jeune femme, lui en ferma l’accès doublement. C’était dans ces moments là, que sa pierre de soleil lui manquait…

Se fut donc le visage fermé qu’elle poursuivit sa route, longue route, vers la plus grande ville de la région. La seule d’ailleurs. Un port prospère, une citadelle de la mer. Dol Amroth, qu’ils la nommaient par ici. Comment le savait-elle ? Pendant un temps elle s’était passionnée de Geographie…Puis passant par Osgiliath, elle s’était enquise de l’existence d’une autre grande cité, auprès des gondorien. Ceux-ci s’étaient montrés plutôt méfiant à son égard, sa peau tannée n’aidant surement pas à les mettre en confiance. Mais ils finirent à force de sourires et de requêtes gracieuses, par lui fournir ce qu’elle désirait.  Entre autre, une carte des alentours  qui,  ajoutée à la sienne couvrait globalement toute la terre du milieu, assumant ainsi son étiquette de voyageuse inexpérimentée. Mais qu’importe, désormais, en plus des indications précises sur la cité portuaire, elle possédait désormais le tracé exact du chemin à prendre pour rejoindre la capitale du Belfalas, en Dor-en-Ernil.

Car c’était là qu’elle se rendait. Vers l’ouest. Vers la mer… Résolument...Enfin…peut-être…elle l’espérait…Un nouveau doute l’étreignit alors qu’elle ne percevait toujours aucun signe de l’océan…était-ce vraiment la bonne direction ? Dans un moment d’incertitude, paniquant un instant, la jolie brune préféra revérifier sa carte. Tordant son buste sur sa selle, elle choppa d’un geste vif, le morceau de parchemin qui dépassait de son sac, celui-ci, accrochée sur les flancs de sa monture. Précipitamment, elle l’ouvrit pour se rassurer. Ses yeux vifs, ne firent qu’un balayage rapide des reliefs, forêts, routes et chemins dessinés sur le papier d’une main experte, avant qu’elle ne range ce précieux guide là d’où elle l’avait ôté. Oui elle allait bien dans la bonne direction. Décidément…Suffisamment rassurée, la jeune femme donna un léger coup de talon à sa monture, lançant celle-ci au petit galop.  Dol Amroth n’était plus très loin. Qu’allait-elle y faire ? Bonne question. Elle s’était déjà procuré des vivres en quantité. Elle avait un cheval. Des vêtements chauds. Une arme. Quel besoin avait-elle donc pour se rendre en ville ? En réalité, aucun.  Son voyage vers Dol Amroth n’était d’aucune utilité…il était même d’une certaine façon, une perte de temps. Un grand détour, alors qu’il lui aurait suffit de remonter le fleuve traversant Osgiliath, l’Anduin, pour arriver  à destination. Le savait-elle ? Impossible à dire. Ses pensées, gardées précieusement par de hautes palissades.


OoOoOoO


Ce fut dans le fracas d’un galop fringant, que la cité de Dol Amroth, releva sa venue. Montée en amazone, sur un étalon à la robe bai, les soldats observèrent curieusement l’étrangère qui avait pénétré leurs murs. Son voile gris perle et ses longs cheveux noirs de geai, voletaient, taquinés par le vent marin et sur son torse, rebondissait joyeusement un pendentif d’argent ciselé en un fruit de chêne. Elle aurait put passer inaperçu dans ce grand port qui voyait chaque jour débarquer des hommes et des  marchandises venus de tous horizons. Mais sa peau dorée, et  sa petite taille, puis surtout ses yeux sombres, mirent une puce à l’oreille des gardes de la cité. Croiser ainsi des gens du sud, devenait rare ; les relations entre leurs royaumes détériorées par les conflits, leurs échanges commerciaux, se tarissant à mesure que la contrebande et les attaques de pirates augmentaient. Et peu nombreux étaient les suderons qui remontaient les côtes pour…pour faire quoi, pour aller où d’ailleurs ? Ils n’avaient d’amis, ni de bonnes relations que dans le sud, tout le nord leur étant profondément hostile. La question investit l’esprit de tous ceux qui croisèrent sur leur chemin cette apparition exotique. La méfiance suivit derrière. Même si dans les têtes de certains, le souvenir  des rumeurs folles qui avaient longtemps courues  sur la sensualité des filles du sud, firent leur petit chemin.

De leurs yeux gris,  restes d’un héritage dunedain, les gardiens de la cité suivirent la progression innocente de la jeune femme. Jusqu’à ce qu’elle disparu complètement de leur champs de vision, trottant tranquillement, inconsciente des questionnements qu’elle provoquait dans les esprits. Du moins, faisant-elle semblant de l’être. Son dos droit, fier sur sa monture, elle avançait sans prêter un regard aux gens du peuple qui faisaient leurs vies tout autour. Tenant les rênes de son coursier d’une main lâche, la cavalière semblait lui faire confiance pour éviter les obstacles qui se présentaient parfois devant lui. Et avec surprise, l’animal trotta intelligemment, ralentissant quand la foule devenait trop dense, s’arrêtant au passage d’un chariot, piaffant pour faire s’écarter les quelques sourds qui ne l’auraient pas entendus s’approcher…mais incontestablement, il ne s’attendait pas à devoir faire une brusque embardée pour éviter un pauvre hère trébuchant brusquement à ses pieds.  Sur son dos, sa cavalière grogna un mot dans sa langue incompréhensible, et à la tension qu’elle mit dans ses mors, il sut qu’elle n’appréciait pas la fantaisie.  Mais c’était ça, où briser les os de la chose étalée pitoyablement devant lui. Le cheval manifesta alors son déplaisir, ses sabots martelant durement les dalles de pierres.

- Vous là ! Faites un peu attention! Claqua la voix impérieuse de la femme perchée sur le dos d’un cheval manifestement offusqué.

De ses yeux pénétrant, l’étrangère dardait un œil contrarié sur la silhouette mince qui semblait avoir surgit de nulle part pour atterrir dans les pieds de sa monture. La Umbarrim avait à peine eu le temps de distinguer une chevelure châtain clair, avant de se retrouver secouée. Dire qu’elle n’avait pas apprécié la chose était un euphémisme. Sur son beau visage, se lisait toute l’exaspération du moment.

-Comptez vous rester là encore longtemps ? clama-t-elle en s’impatientant.





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MessageSujet: Re: « Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée]   « Le pauvre accepterait bien le rhumatisme du riche. » [Feat Ysée] EmptyMer 20 Mai 2015 - 0:54

Dol Amroth
Radha & Ysée
“Le soleil ne se lève que pour celui qui va à sa rencontre.” Henry Le Saux

« Espèce d'incapable, foutue traînée juste bonne à sucer des ânes ! »

Ces hurlements virils n'étaient rien d'autre que la colère exprimée du Maître de la Gorge Rouge, proférée en direction d'Ysée. La jeune femme était cloîtrée dans un coin de la pièce, les bras autour de ses jambes et le visage enfouie derrière ses genoux cagneux et sales. Autour d'elle, toutes les autres catins la fixaient d'un regard affreusement vidés d'émotions. Seul l'homme au ventre sortant de sa chemise dégueulasse s'agitait, l'air bien vivait, un fouet dans son poing brandi vers elle. Ysée pleurait, comme elle n'avait jamais pleuré, et implorait qu'il cesse de la battre. Elle pouvait sentir la peau de son dos s'en aller, dévoilant sa chair à vif sous de multiples zébrures... Plus elle suppliait, plus il frappait fort, et ses amies, là, qui ne bougeaient pas d'un pouce... Arrêtez... Je vous en prie, arrêtez... Elle gémit, gémit, puis, n'en pouvant plus, elle cria :

« ARRÊTEZ ! »

Le silence. Une lumière vive, celle du soleil, aveuglante, un halo vert auréolant sa vue floue. Le gazouillis des oiseaux, le chant du vent dans les branches. La forêt... Ysée se leva brusquement de sa couche improvisée - un tas de paille, d'une couverture et d'une fourrure posée sur elle - et observa les alentours. Elle était en pleine nature, seule, et c'était déjà le matin bien avancé. Le soleil lui brûlait légèrement la cornée. Bougeant un peu, elle ne sentit plus aucune douleur dans son dos, ni la chaleur du sang s'y écoulant, là où la morsure du fouet avait imprégné sa chair. Sa chair... onirique, en fait. Tout cela n'avait été qu'un terrible cauchemar, issu de son passé. Ysée pleura, un peu, juste un peu, ses larmes emportant les dernières traces du rêve.

Elle se mit ensuite en route, ne sachant pas trop où elle se dirigeait. Isolde et elle avaient fini par se séparer ; leurs chemins n'allaient pas du tout dans la même direction, elles n'aspiraient pas aux mêmes choses et, après plusieurs conversations, elles décidèrent de se quitter pour poursuivre leur propre destinée. Sauf que, Ysée, elle, ne savait pas trop après quoi elle courait précisément. Elle ne possédait rien. Ni connaissances, ni argent, ni débrouillardise, ni cheval, et pas même d'indice plus précis sur le but de sa sordide quête d'identité. Elle savait qu'elle était plus qu'une humaine. Son âge véritable, en comparaison à son aspect, prouvait qu'elle était... différente. Elle n'en savait malheureusement pas plus. Son sang n'était pas celui d'une simple humaine et depuis que le Capitaine, un pirate séducteur et sournois, lui avait mis cette puce à l'oreille, tout ceci s'était transformé en obsession. Il avait été l'élément déclencheur de sa fuite. Du bordel, de Minas Tirith. Elle avait eu la chance de rencontrer Isolde qui put la guider quelque peu, n'étant pas non plus une fille habituée aux grands voyages. Toutefois, maintenant qu'elle était vouée à elle-même, elle n'était plus si sûre d'avoir fait le bon choix... Ni argent ni nourriture ni vêtements adaptés, elle ne risquait pas de faire long feu ainsi.

L'ex-catin marcha toute la journée, sans rien avaler d'autre que l'eau d'une rivière. La faim lui tenaillait l'estomac. Toute à ses réflexions, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien faire pour ne pas bêtement mourir de faim... Ses quelques pièges s'étaient avérés inefficaces, elle n'était vraiment pas prête pour se débrouiller d'elle-même. La mort dans l'âme, elle s'était finalement résolue à aller dans une ville pour vendre ses services, les seuls qu'elle pouvait offrir de toute manière. Quelques jours, le temps de se refaire et puis de repartir... Et puis, finalement, qui sait si ne trouverait pas une piste à suivre ? Ce n'était pas en courant les champs et les bois qu'elle finirait par tomber sur un livre parlant de son espèce. Peut-être pourrait-elle trouver la grande ville du coin et de chercher un recueil de livres pour en feuilleter quelques-uns, si cela était possible... Rien n'était moins sûr que cela mais elle ne pouvait rester là, à attendre que la mort vienne la prendre par la peau du cou.

Dans un petit village, elle s'était arrêtée que le temps de demander la direction de la plus grosse ville - et aussi de voler une miche de pain et du fromage. Son larcin sous sa robe en loques, elle avait galopé de ses ultimes forces en-dehors, ayant peur de se faire prendre et qu'on lui coupe la main. Là, elle dévora sa pitance bienvenue avant de s'endormir. Demain, elle marcherait encore plus vers l'Ouest pour atteindre une presqu'île, là où se situait Dol Amroth. Ysée n'avait que vaguement entendu parler de cette cité portuaire. Elle ne savait pas ce qui l'attendait là-bas, quelle mentalité avait ses habitants ni la grandeur de la ville par rapport à Minas Tirith. Elle savait qu'une souillon comme elle ne serait pas reçue avec de grands honneurs, certes, mais il y avait apparemment des endroits plus cléments avec les petites gens comme elle, tandis que dans d'autres, on les traitait encore moins bien que des chiens. Ysée était pourtant résolue à y pénétrer, se faire toute petite, pour trouver de quoi subsister.

Elle dut dormir encore une fois, fourbue de fatigue, avant d'arriver devant les grandes murailles de Dol Amroth. Impressionnée, même si la ville n'avait pas la splendeur de celle d'où elle venait, Ysée déambula dans les rues et les ruelles, sans rencontrer de mésaventures. Elle se sentait un peu faible, ayant encore faim, toutefois, sa curiosité assouvie et son ravissement face à l'architecture lui accaparait toute son attention. A tel point qu'elle finit par trébucher sur un caillou sortant de terre... Gisant au sol, une grande ombre s'étendit sur elle et elle entendit le hennissement surpris d'un cheval. Elle leva son regard pour voir une pair de sabots s'agitant au-dessus de sa tête, non pour la cogner, comprit-elle, mais pour l'éviter. Ysée roula un peu sur elle-même, dans la poussière, se relevant qu'à moitié. La jeune fille put voir alors que le cavalier qu'elle pensait voir enfourchant l'animal était, en fait... une femme. Et une de ces femmes ! Jamais Ysée n'avait vu un visage aussi beau, comme sculpté dans le marbre. Cela dit, si de marbre était ce faciès gracieux, il avait été plaqué d'or, car sa peau luisait sous le soleil comme ce métal précieux. Ce visage solaire contrastait avec la cascade d'obsidienne qui lui coulait sur les épaules et dans le dos. La putain en restait abasourdie, bouchée bée devant cette apparition. Elle fut rappelée à l'ordre par cette cavalière qui, d'une voix sèche, lui demanda si elle pensait rester là encore longtemps. Ysée se leva d'un bond.

« P-Pardonnez-moi... »

Elle ne pouvait lâcher des yeux cette femme. Autre chose que sa beauté l'attirait à elle, sans qu'elle ne puisse en déterminer la raison...




© Gasmask
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