Under black flags ~ Feat. Espirek

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There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Cet homme pouvait s’estimer heureux de pouvoir encore respirer à cette heure-ci. La soif d’or du capitaine du Crépusculaire avait été sa seule raison de vivre jusqu’à présent. Ses bras étaient croisés sur son buste, témoignant de son impatience face à ce prisonnier. Ses yeux glacés ne quittaient pas la carte un seul instant, prêt à bondir dès qu’il lui aurait indiqué l’emplacement des trésors. Aaren l’observer attentivement. Il prenait son temps et cela commençait à l’impatienter. Il s’appuya sur la table de bois, les bras tendu, sans toutefois détourner son regard. L’homme n’avait pas relevé les provocations qu’il avait eues à l’encontre du quartier maître. Cela l’avait plutôt fait rire en son fond intérieur, car il connaissait la patience de Selen et se doutait parfaitement qu’elle n’avait que l’envie de lui régler son compte.

Son attente fut finalement récompensée quand enfin il se décida à indiquer un endroit sur la carte. C’était à se demander s’il savait en lire une. Aaren réagit vivement et reprit le parchemin des mains, regardant l’endroit qu’il avait entouré de son doigt. Il n’écouta même pas ce que cet homme avait à lui dire. Il se foutait totalement de sa petite vie minable. Ses yeux coururent sur la carte, à la recherche de la zone. Mais quelque chose n’allait pas. Il savait Barkan complètement fou, mais de là à ce qu’il enfouisse son trésor sur les terres du continent, il en doutait fort. Ce chien se foutait de sa gueule. Un cercle allant de l’océan à Minas Tirith ! C’était trop pour lui. Il avait sa clémence mais il ne fallait pas en abuser. D’un soupir d’agacement, il déposa vivement la carte sur la table et regarda le prisonnier, un sourire aux lèvres. Sans qu’on s’y attende, Aaren attrapa les cheveux qu’il rester sur la tête de l’homme et envoya sa tête contre la table.

« Je te laisse encore une chance. Cette fois, te fous pas d’ma gueule ! » le menaça-t-il au creux de l’oreille.

Alors qu’il se relevait de la table, Aaren ordonna aux deux autres de l’attraper sous les bras et de le soulever. Ils l’avaient compris d’un simple mouvement de sa main. C’était habituel chez le capitaine d’avoir de telles pratiques. On le recula alors en le maintenant debout, devant le pirate. Sans sourciller, l’homme lui asséna un coup de poing dans sa mâchoire puis un autre dans son estomac. Cette fois-ci, il avait intérêt à être plus précis s’il ne voulait pas rendre l’âme. Il ordonna qu’on le ramène à la table. Le gros bras l’avait littéralement jeté sur son tabouret.

« Maintenant, sois attentif et plus précis si tu tiens à la vie ! » lui précisa Aaren, hors de lui.

Il ne supportait pas que l’on se foute de sa gueule. Ceux qui l’avaient fait une fois n’étaient plus là pour raconter leur mésaventure. S’il croyait que son grand cercle lui aurait suffi à survivre, il se trompait lourdement. L’équipage ne pouvait pas se contenter d’une telle étendue de terre. Ce serait tenter de trouver une cargaison de rhum au beau milieu de l’océan. Mais Aaren était de bonne humeur ce jour là et lui accorda une nouvelle chance. Il planta sa dague près de sa main – il l’avait loupé, une chance pour lui – qui s’enfonça dans le bois afin d’appuyer ses menaces. S’il n’était pas décidé à parler à cet instant, il le laisserait entre les mains de Selen.

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Sujet: Re: Under black flags ~ Feat. Espirek Sam 24 Oct 2015 - 22:01

Under black flags

In this world or the one below

Selen avait lâché le pirate lorsqu’il se décida enfin à donner les premières informations que tous regardèrent avec intérêt. Ils avaient de quoi être déçus, la jeune femme observait la vaste zone qu’il avait dessinée de son doigt avec une lourde grimace sur le visage. C’était trop peu précis, ça ne les avançaient pas plus et puis ça demanderait des mois pour fouiller tous les coins possibles pour ce trésor. D’autant plus qu’ils n’avaient pas fini de redessiner la carte et que Na’man le voyait aussi d’un mauvais œil qu’il soit aussi large. Selen se redressa, observant son capitaine, ayant déjà prédit avant qu’il ne s’énerve que ce serait le cas. Elle le connaissait trop bien la patience avait ses limites surtout envers des personnes comme ce prisonnier qui n’avait aucun autre intérêt. La jeune femme se recula, laissant ses collègues obéir aux ordres du capitaine et se mit dans un coin stratégique pour observer la scène non sans éprouver une certaine satisfaction de le voir se faire frapper.

Elle était bien placée qu’il ne fallait pas jouer avec les humeurs d’Aaren et qu’il avait tout intérêt à lui apporter une réponse satisfaisante avant de regretter de s’en être sorti. Le coup que le prisonnier s’était reçu dans le ventre était à ses oreilles un si joli son. Rien de plus magique mélodie que celle de la torture. Mais Selen était à l’origine de sa venue sur ce bateau, elle espérait qu’il ne la décevrait pas. En tout cas le coup qui lui fut asséné avait de quoi traduire ce souhait là, Selen n’avait qu’à observer ses traits se crisper sous la gêne avant de le revoir le nez collé contre la carte, avec la ferme intention de le faire parler. Ne dit on pas que l’on ne dévoile jamais toutes les informations d’un seul coup ?

Selen demeurait dans le silence, croisa le regard d’Aaren avant d’observer le prisonnier pris dans la surprise de cette dague qui aurait pu lui clouer la main sur la table, s’il avait eu moins de chance, ou plus – tout dépend du point de vue. Il avait eu droit aux coups de l’équipage mais Aaren avait pour habitude de laisser Selen s’amuser avec les prisonniers lorsque ceux-ci ne répondaient pas de ce qui leur était demandé. Il ne se doutait sans doute pas qu’elle était sans nul doute l’un des pirates les plus sanguinaires de leur époque, prenant un malin plaisir à entendre les gémissements de douleurs plus que le bruit clinquant de l’or. Elle fit quelques pas dans la lumière, ainsi une bête affamée tournant dans sa cage qui attendait qu’on la nourrisse et qui sentait ce moment arriver avec grande hâte. Mais elle avait aussi envie de savoir où était ce foutu repaire, qu’il dise vrai ou pas, ils avaient besoin d’un cap plus précis avant de faire voile vers le butin qui les attendaient et qui les rendaient plus riches que ce qu’ils ne sont. Sans doute la majorité allait aider à reconstruire la frégate et l’améliorer, depuis le temps qu’ils souhaitaient faire l’acquisition de nouvelles pièces de bordée et de mortiers plus précis. Une fois la main dessus, il serait difficile de résister aux voiles sanglantes du Crépusculaire.

Selen appuya ses mains sur la table en face du prisonnier, se penchant légèrement pour attirer son attention alors qu’elle délogea la dague.

« Je te conseille de lui apporter une réponse satisfaisante, il se pourrait que la prochaine fois il ne rate pas son coup, ou pire encore..»

La pirate étira un large sourire, faisant planer un moment de doute avant d’attaquer de manière tout à fait classique lorsqu’il s’agissait de toucher la fierté d’un homme.

« Il se pourrait qu’une certaine femme te la mette bien profond. » Fit-elle en observant la dague.

Sa menace à double sens aurait en général fait rire l’équipage. Mais même avec un jeu de mot salace, ils savaient que cela n’annonçait rien de bon pour lui. Ils avaient bien assez vu de leurs yeux pour savoir que ce qu’elle lui réserverait sans doute ne feraient même pas jubiler les ennemis tant la vision pouvait en être insupportable. Le sérieux de Selen ne laissait entrevoir sur son visage pas la moindre émotion, si la majorité des pirates savaient tuer de sang froid, elle était capable de torturer sans éprouver ni dégout ni remord ni même de l’amusement.

La jeune femme rendit la dague à Aaren mais campa sur ses positions, histoire de faire un peu plus de pression de son regard noir.

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Sous le drapeau noir

Selen & Spic

Le capitaine d'un bâtiment de la Royale Navy s'adresse à Surcouf :
« Vous, Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur ! »
Et Surcouf de répliquer :
« Chacun se bat pour ce qui lui manque. »

Avait-il seulement espéré deux secondes que cela aurait pu suffire à le débarrasser de la présence de ces deux imbéciles pourris de violence ? Certainement pas. Il avait tenté la carte humour, mais c'était comme faire des blagues à des tombes, sauf que ces tombes-là vous répondaient leur mauvaise humeur à grands coups de poings. Tout d'abord, le visage vint s'écraser sur la table, éclatant son nez et lui faisant se mordre la langue, éclaboussant légèrement la carte. Ce n'était pourtant pas de sa faute, pour ce coup-ci. Groggy, il se rendit à peine compte qu'on le souleva de la chaise sur laquelle on l'avait brutalement posé précédemment. Le coup au visage lui fit cracher une gerbe rosâtre sur le sol et celui au ventre lui en fit vomir une autre, plus glaireuse. Ses jambes ne le tenaient plus et ce fut un être flasque qui se fit rasseoir sur la chaise inconfortable. Il voyait trouble, et son regard partait d'un bout à l'autre de la carte sans qu'il ne sache s'y concentrer. Comment cette brute écervelée pouvait bien croire qu'il serait encore en état d'y voir quoique ce soit, à présent ? Avec la douleur de sa jambe qui devenait insoutenable, son nez explosé qui le rendait si larmoyait que sa vue n'était pas loin de n'être qu'un souvenir, la tête aussi douloureuse que si un cheval lui avait piétiner le crâne, que pouvait-il bien indiquer de plus précis, histoire de satisfaire ce cupide pirate aux allures d'épouvantail défraîchi ?

Spic n'en savait rien et, de toute manière, à moitié sonné et la souffrance le rendant inapte à une réflexion totalement lucide, il n'avait pas la tête à vraiment y penser... Sa tête dodelina un long moment sur ses épaules, ses yeux à moitié ouverts, face devant lui. C'est à peine s'il remarqua qu'il venait de risquer de perdre un doigt ou plusieurs. Un visage flou, ou plutôt une tache lunaire percée de deux trous d'un bleu éclatant, s'approcha du sien et lui communiqua des paroles qui eut tout juste l'effet d'un gargouillis de vomissures à ses oreilles bourdonnantes. Espirek ne pouvait que deviner qu'on lui proférait encore d'énièmes menaces. Malgré son état critique, et qu'il soit à nouveau au seuil de l'évanouissement, voire de la mort, il ne put s'empêcher d'avoir un sourire, ses lèvres rouges d'un sang pâteux s'étirant et lui donnant un air de vrai malade mental.

- Tuez-moi et vous n'aurez rien...

Il aurait adoré le provoquer encore, lui dire que son père le cognait bien mieux que lui et qu'il avait une frappe digne d'une fillette. En temps normal, et si sa jambe n'avait pas été transpercée par une arme destinée à des animaux dix fois plus gros que lui, et si la fièvre ne le tenaillait pas, c'est ce qu'il aurait dit, goguenard comme à son habitude. Mais il n'était pas un surhomme, malgré qu'on puisse penser que l'habitude de recevoir des trempes magistrales depuis sa prime enfance aurait pu l'endurcir à un point incroyable. C'était faux. Il savait qu'en cet instant il pouvait mourir, bêtement, son corps épuisé ne pouvant supporter davantage d'atteintes à ses organes déjà en piteux états, ni à son crâne qui le lançait d'une atroce migraine. Espirek tenta de ne plus chanceler sur sa chaise, en vain ; il s'y cramponna, tourna son visage sur le côté et un glaire sanguinolent aspergea le plancher. La carte était totalement indistincte sous ses yeux, il était tout bonnement incapable d'y voir quoique ce soit malgré ses tentatives. Il finit par maugréer :

- Il me faut trois jours...

Sachant qu'il n'en disait clairement pas assez, il se força à peaufiner sa pensée, ce qui le contraignit à émettre une plainte tant écarter ses mâchoires lui fit un mal de chien.

- Trois jours pour me reposer... Je ne vois plus rien, là, me frapper n'a servi qu'à m'aveugler... Ou alors, dirigez-vous déjà vers la baie de Belfalas, je pourrais certainement marcher à nouveau d'ici là - même en boîtant. Je sais que mon père y allait fréquemment. Je saurais reconnaître ensuite le paysage et vous y emmener.

Ce flot de paroles lui coupa le souffle, il cracha un autre glaire et, sans qu'il ne s'y attende, le monde autour de lui se brouilla davantage et s'assombrit, l'entourant rapidement de néant. Génial. Il avait encore perdu connaissance. S'il se réveillait un jour, il pouvait presque être sûr qu'il croiserait le regard vitreux de quelque sardine surprise de le voir dans sa mer, des mètres et des mètres sous la surface...

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There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Aaren faisait tout ce qu’il avait pour contenir la rage qui grandissait en lui à mesure que cet imbécile prenait ses aises. Il s’était montré assez patient comme cela jusqu’à présent. Il hésitait déjà à le tuer et faire les recherches tout seul, quand bien même cela prendrait plus de temps. Mais son attitude ne lui plaisait absolument pas. Une nouvelle provocation de sa part et c’en fut trop. Le capitaine du Crépusculaire frappa d’un coup de son poing sur la table pour lui rappeler à qui il parlait ! C’était lui qui tenait sa misérable vie entre ses mains et lui se permettait de prendre ses aises ! C’en était trop. Mais le pirate semblait avoir compris à qui il avait affaire et se reconcentra sur la carte qu’il tâcha de son sang poisseux. L’homme prit une profonde inspiration pour ne pas lui couper la langue sur le chant.

Il écouta alors attentivement ce que le moussaillon avait à dire. Il prenait son temps, comme si sa mère ne lui avait jamais appris à parler ou simplement à penser. Ses trop nombreuses années sur le navire de son père avaient dû lui liquéfier ce qui restait de sa cervelle. La patience d’Aaren avait ses limites. Et encore une fois il restait flou dans ses parles. C’en était trop. Le capitaine attrapa le prisonnier par le col et le secoua devant lui.

« T’as cru que tu pouvais faire ta princesse ici, espèce de fils de pute ! Des détails je veux des détails ! » hurla-t-il, fou de rage.

Il avait l’impression de secouer un sac de riz amorphe et sans vie. Une vraie mauviette qui pleurait après trois petits coups sur la figure. Pauvre princesse ! S’il pensait pouvoir survivre sur ce navire, il était vraiment mal parti, car à cet instant le capitaine n’avait que l’envie d’abréger ses souffrances ! Mais au fur et à mesure qu’il le secouait, il sentit cette vermine tomber dans les pommes. Une vraie chiffe molle. Sa tête vacilla sur son cou comme une hélice. De rage, Aaren le lâcha violement ce qui le fit tomber sur le sol.

« Dégagez le d’ici ! » hurla-t-il aux hommes dans la pièce qui obéir immédiatement devant la colère de leur capitaine. « Hors de ma vue ! »

Une fois qu’ils emportèrent le corps du prisonnier et que la porte se ferma, Aaren envoya un coup de pied dans le tabouret qui vola à travers la pièce pour s’écraser contre un carreau. Il hurlait de rage devant le peu d’information qu’il leur avait divulgué. Sa frustration et sa rage de ne pouvoir le tuer témoignaient de sa réaction. Mais l’or comptait plus que tout. Il ne fit même plus attention à son environnement, pas même à Selen qui était toujours dans la pièce. Aaren renversa la table qui avait accueilli les cartes. Le fracas sur le bois montrait la violence de son geste.

« Je vais le tuer ! Je vais tuer cette espèce de merde ! »

Son cœur lui faisait mal de n’avoir pu rien en tirer. Surtout qu’il avait osé lui tenir tête – Aaren avait fait l’effort de retenir ses coups pour éviter qu’il ne meure prématurément. Mais il ne payerait rien pour attendre ! Son poing alla s’enfoncer contre un des murs de la cabine avec une telle force qu’on pouvait facilement penser qu’il avait vu la tête du prisonnier à cet endroit. Sa main saignait mais cela ne semblait pas le déranger. Mais alors il passa devant Selen et alla attraper une de ses épées dans son armoire et se dirigeait déjà vers la sortie de la cabine pour aller achever l’homme.

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Sujet: Re: Under black flags ~ Feat. Espirek Dim 17 Jan 2016 - 18:32

Under black flags

In this world or the one below

Un lourd soupir, c’est ce que les révélations vagues du prisonnier inspiraient au quartier maitre du Crépusculaire. Ca ne serait pas mince affaire et le fantôme de ce capitaine pirate envoyé par le fond se riait sans doute d’eux. Selen se pinça les lèvres, laissant Aaren lui exprimer sa colère tandis qu’il se mit à secouer le pirate d’une manière suffisamment brutale pour l’envoyer dans les vapes. Selen soupira doucement et croisa les bras, ils allaient maintenant devoir attendre qu’il se réveille et le loger comme un invité tranquillement dans sa cellule. Fort heureusement il avait eu l’intelligence de leur dire d’autres informations qui leur permettaient au moins de situer le coin dans lequel se trouvait l’îlot en question. Fort heureusement celle-ci ne se trouvait pas au large, ils n’erreraient donc pas pendant de longues semaines et cela allait amoindrir les gaspillages. Le prisonnier fut ramassé par des collègues qui le relevèrent pour l’emmener dans sa cellule. Elle irait alors régulièrement le voir et le cuisinerait de nouveau dès son réveil afin d’avoir un maximum de détails possibles concernant l’île convoitée. En attendant ils restaient sur le qui-vive, une sensation autant insupportable pour Selen que pour Aaren qui s’emporta dans une colère noire une fois le prisonnier retiré de ses quartiers.

Les colères d’Aaren étaient toujours spectaculaires, cette fois-ci, Sele,n était contente de ne pas faire l’objet de sa rancune ou il lui aurait très probablement fait très mal. Elle le laissa s’exprimer tout en restant en retrait ainsi qu’elle avait l’habitude de le faire, faisant voler les objets et mettre des coups dedans. Selen n’aimait pas non plus cette situation, bien sûr qu’il aurait été bien mieux pour eux d’avoir les informations sur le tas afin qu’ils puissent classer cette affaire définitivement. Malheureusement les choses ne se présentaient pas aussi facilement cette fois ci et la chance ne pourrait pas toujours tourner en leur faveur. Aaren ne semblait pas se calmer après avoir cassé et balancé divers objets à travers sa cabine, Selen était restée pour garder un œil sur lui et discuter de leur prochain cap tout en prenant une décision concernant le prisonnier. Cependant le capitain entreprit de s’armer dans le but de faire un carnage qui ne devait surtout pas avoir lieu, non loin là l’envie de le retenir de le tuer puisqu’elle l’aurait volontiers fait elle-même, mais il ne fallait pas que cela arrive tout de suite. Aussitôt, Selen réagit, décroisant les bras, elle se précipita vers Aaren.

« Aaren !! Attends !! » L’interpella t-elle.

Selen accouru, glissa habilement entre son capitaine et la porte avant qu’il ne puisse attraper la poignée puis posa sa main sur son épaule pour l’empêcher de sortir et de faire l’erreur qui les empêcherait de mettre la main sur cet immense trésor. Au risque de se faire dégager, Selen enchaina dans ses paroles sans lui donner le temps de dire quoi que ce soit, d’un ton posé et on ne peut plus sérieux, appelant à sa raison, lui qui lui disait toujours de réfléchir avant d’agir.

« On va mettre le cap sur la baie, quitte a l’attacher au grand mat pour qu’il voie chaque ilot et nous dise laquelle. »

Il était absolument hors de question de perdre cette occasion avec tout le travail fourni pour couler ce maudit rafiot. La frégate avait besoin de cet or pour être améliorée, réparée mais surtout qu’Aaren allait sans doute regretter ce geste si par malheur quelqu’un d’autre mettait la main sur le butin après qu’il ait tué leur seule chance de le trouver avant tout le monde. Maintenant qu’elle avait son attention, Selen fit une légère pression sur l’épaule d’Aaren tout en captant son regard pour l’inciter à reculer un peu tout en essayant de calmer sa rage au risque de s’en prendre plein la figure. Tant pis pour les coups, cet or était beaucoup trop important. Selen continua sur ses arguments, espérant que cela suffise pour le sortir de la folie dans laquelle il s’était emporté.

« Les informations sont plus dures à avoir sur ce coup là, mais on aura ce butin quoi qu’il arrive et je lui arracherais les dents une par une s’il le faut ! On a besoin de lui pour mettre la main dessus, c’est le seul survivant. »

Pour une fois elle était sure d’avoir raison, elle espérait qu’il l’entendrait également comme cela et qu’il n’essaye pas d’aller le tuer. Oh il pourrait sans doute se défouler sur lui et le torturer pour passer sa frustration mais il fallait absolument qu’il garde les idées claires afin que le moment venu ils puissent piller l’île et se réjouir enfin de leur prise. Selen détacha sa gourde de rhum pour la donner à Aaren car le rhum a toujours raison.

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