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Alayna [validée]
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 Alayna [validée]

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Alayna [validée] Empty
MessageSujet: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 22:06



   

   
“ ALAYNA ”
je lirais en toi come dans un livre ouvert
NOM&PRÉNOM ▬ Alayna SURNOM ▬ Une dame n'a pas de surnom mais sa gouvernante lui donnait parfois le surnom affectueux de Nany, de la même façon que son mari lui donnait de petits noms à l’abri des oreilles indiscrètes. Il lui est sinon arrivé de se faire appeler "ma belle", "beauté", etc.. par des hommes qu'elle n'avait encore jamais vu de sa vie. ÂGE ▬ 28 ans PATRIE, RACE ▬ Humaine du Rohan LIEU DE NAISSANCE ▬ Le Rohan RANG SOCIAL ▬ Relativement bien aisé pour ne pas dire riche. Alayna considère que la richesse vient du coeur mais nombreux diraient que qu'il faut plus que ça pour manger à sa faim. PROFESSION ▬ Femme dévouée, couturière et cuisinière appliquée, grande lectrice.. SITUATION AMOUREUSE ▬ Mariée

➴ Tout sur toi baby !

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Alayna est le portrait craché de sa sœur, son reflet dans un miroir exempt d'imperfection, sa copie conforme. Et pourtant, difficile de les confondre très longtemps car Alayna dégage une aura bien différente de celle de sa jumelle. Oui, elle a une sœur jumelle en la personne de Selen que l'on pourrait qualifier d'antagoniste. Elle n'a rien d'une pirate, bien au contraire, ses bonnes manières, son attitude montrent son éducation et son rang et si quelque chose en étonne plus d'un, ce n'est certainement pas le fait qu'elle se comporte comme on l'attend d'elle, comme une dame. Ses toilettes, son ton de voix, ses moindres gestes révèlent ce qu'elle est, une fille issue de bonne famille. Elle a été habituée toute petite à se tenir correctement, ne pas hausser le ton, faire attention à l'image qu'elle renvoyait d'elle, une fille agissant comme une fille doit le faire. Alors elle choisit soigneusement la toilette qu'elle portera dans la journée ainsi que celle qu'elle réserve à la soirée, elle met en valeur ses formes toutes féminines ainsi que son délicat visage et surtout, elle fait ressortir ses atouts. Elle n'est pas bien grande mais est d'une taille tout à fait modeste pour une femme.

Mesurant un peu plus d'un mètre soixante, elle n'a rien d'un sac d'os. Ses corsets dévoilent aisément des courbes aux formes généreusement offertes par dame nature et dont n'importe quelle femme n'hésiterait pas à user. Des bras fins et graciles terminés de petites mains aux doigts fins et délicats qui n'ont jamais connu le dur labeur, bien au contraire. Elle n'a jamais eu à faire d'efforts, creuser des callosités dans ses douces mains pour extraire sa pitance comme en témoigne la douceur de son teint. C'est une Dame au teint de pêche, une peau douce et veloutée à peine touchée par les affres du soleil dont les rayons ont si rarement l'occasion de venir caresser son visage serti de deux grands yeux clairs comme le ciel au printemps. On dit que les yeux sont les fenêtres donnant sur l'âme de leur propriétaire mais les siens semblent capables de lire en nous au même titre qu'ils représentent la pièce maîtresse animant ses traits. Ourlés de longs cils, ils expriment la joie comme la peine, espiègles et charmeurs et d'un seul regard, elle est capable d'obtenir les grâces de n'importe quel homme. On se lève quand elle entre, on la suit du regard, on sourit en sa présence et on lui tend son bras pour l'accompagner dans une petite promenade au milieu des fleurs, les hommes n'ont d'yeux que pour elle et ce n'est pas seulement en raison de sa beauté. Sa douce nature en attire plus d'un qui voient en elle une sorte de perle rare peu avare de sourires, toujours à leur écoute et avec le cœur sur la main. Il en faut peu pour faire jaillir son rire dont elle ne prive personne, le faisant raisonner clair et cristallin et réchauffant les cœurs. Telle une princesse, elle se donne au monde sans attendre quoique ce soit en retour, ne cherchant qu'à combler son entourage et à le voir heureux autant qu'elle l'est.

Ses longs cheveux châtains tombent en cascades sur ses épaules, ondulant jusqu'au milieu de son dos et répandant de magnifiques reflets à chacun de ses mouvements. Elle n'a cependant pas l'habitude de les laisser lâchés librement, les coiffant toujours d'une façon ou d'une autre pour qu'ils ne ressemblent pas à une masse informe. Passant des heures et des heures à les brosser devant son miroir, elle les porte les plus souvent tressés et attachés de façon quelque peu sophistiquée tout en laissant ses ondulations se répandre librement sur ses épaules. Ses cheveux représentent beaucoup à ses yeux, notamment parce qu'ils étaient particulièrement appréciés par une personne chère à son cœur, mais surtout parce qu'elle aime passer du temps à les démêler matin et soir, trouvant à cela quelque chose de relaxant plutôt qu'une bête tâche quotidienne.
Petite et menue, elle se montre très maladroite avec de la porcelaine entre les mains, ce n'est pourtant pas la force qui lui manque entre les mains avec tous les livres qu'elle porte. Heureusement pour elle, elle est plus agile sur le dos d'un cheval, montant depuis sa plus tendre enfance. Si elle n'aime pas beaucoup asservir ainsi un pauvre animal, elle apprécie grandement la sensation que procure une chevauchée et saute souvent sur l'occasion de partir au galop lors de balades, même si ce n'est pas digne d'une Dame. Le sentiment de liberté qu'elle en tire est pour elle quelque chose d'exaltant, proche de ce qui est décrit dans les livres qu'elle lit.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Alayna est une femme, cela ne fait aucun doute. Robes, corsets, chaussures à talon, tout est affaire de belles toilettes qui mettent en valeur sa beauté et sa féminité. Jamais elle n'a eut à porter de vêtements d'homme et sans doute se sentirait-elle bizarre si elle en venait à s'y essayer. Bien sûr, elle ne porte pas n'importe quelles robes. Toute couleur ne lui va pas au teint et chacune d'elles -elles sont indénombrables- est faite sur mesure pour s'ajuster à sa silhouette.
Au delà du style vestimentaire, elle porte parfois une cape avant de sortir de chez elle, dont elle usera de la capuche pour masquer son visage et chacune de ses tenues sont agrémentées de bijoux assortis et aux fines et délicates ciselures. Son style vestimentaire témoigne donc de son rang.

VOS PARTICULARITÉS ▬ Le corps d'Alayna est immaculé, ne souffrant d'aucunes cicatrices en dehors d'une petite marque sous son genoux droit. Mais hormis cela, ses mains ne sont ornés d'aucune callosité à l'issue d'un dur labeur. C'est une particularité, de ne pas avoir de particularité. Pas besoin de tatouage et autres marques sur son corps pour attester qu'on est ce que l'on est ou peut-être que le fait qu'elle soit exemptée de toute trace dans sa chair va de paire avec sa noblesse.

VOTRE CARACTÈRE ▬ Alayna peut être résumée ainsi. Si elle est le portrait craché de sa sœur, elles n'ont en commun que leurs traits, alors qu'elles ont des caractères aussi opposés que le jour et la nuit. Il n'est pas difficile pour qui a des yeux, de remarquer que Alayna représente le jour dans ce charmant duo mais il faut de tout dans ce monde. C'est une personne qui dégage beaucoup de chaleur et de lumière, un peu comme un mini soleil, étendant ses rayons et touchant les gens autour d'elle. Elle rit souvent, presque tout le temps et c'est comme si elle irradiait depuis l'intérieur. Alayna croque la vie à pleine dent et son état d'esprit tend à être contagieux quand on reste trop longtemps à ses côtés, ou au contraire à agacer. On a parfois l'impression qu'à travers ses yeux, le monde est beau et rose alors qu'elle ne fait que voir le côté positif de la vie sans pour autant occulter les coins d'ombres. C'est d'une certaine façon un moyen de faire la part des choses dans ce monde sans se laisser abattre par la noirceur qui s'abat sur son monde.
On dit souvent qu'il suffit d'un regard pour connaître la lignée d'une personne, d'un regard pour savoir où elle est née. Un chat ne fait pas un chien, n'est-ce pas ? En regardant Alayna, on n'aurait pas cru qu'elle était née dans le chaos au milieu des flammes, d'une mère inconnue et certainement pas de grand nom. En tant que Dame, c'est comme si elle l'était née. Née avec une cuillère en argent dans la bouche, destinée à le devenir. Elle possède cette grâce naturelle que beaucoup lui envient, cette délicatesse toute féminine à la portée de la porcelaine et la douceur des pétales de roses. Si beaucoup la qualifieraient de femme parfaite, beaucoup d'autres seraient d'avis de la trouver énervante, pointant le moindre de ses défauts. Ce n'est sans doute que de la jalousie mais Alayna reste loin de la perfection, comme n'importe quel être humain.

Le monde de la noblesse est loin d'être tendre et au delà de son sourire étincelant, de ses grands yeux innocents, Alayna est loin d'être seulement une demoiselle sage et naïve. Dans un monde de diktats et d'apparence, elle se montre très coquette, consciente de l'image qu'elle renvoie d'elle-même. Elle est soigneuse et ordonnée, prêtant attention au moindre détail qui pourrait nuire à ses parents plus qu'à elle. Ce n'est pas quelqu'un de véritablement porté sur ce genre de choses au fond, mais plutôt la conséquence d'un mode de vie et le résultat du respect qu'elle éprouve pour ses parents et tout ce qu'ils lui ont enseigné. Si seule, elle ne porte rien d’extravagant, elle ne lésine pas sur ses toilettes pour les grandes occasions bien qu'elles semblent d'une grand simplicité au premier coup d’œil. Elle cherche simplement à allier la simplicité de sa propre personnalité avec les nécessités de son monde pour trouver le parfait équilibre.
Oui, contrairement aux apparences, c'est davantage une jeune femme d'une grande intelligence qu'une femme simplement superficielle, ce qui lui permet d'évoluer aisément dans l'univers impitoyable de la noblesse, cela et sa grande discrétion. Rêveuse et quelque peu tête en l'air, elle est toujours absorbée par ses romans mais elle apprécie de voyager à travers ces derniers, rêvant de voir le monde en espérant que sa vie sera aussi riche que ce qu'elle lit. Son amour pour les livres est tel qu'elle les dévore en grande quantité, peu importe le sujet, tout savoir étant bon à prendre et si l'on peut lui reprocher de passer trop de temps dans la bibliothèque familiale, on ne peut que reconnaître qu'elle s'en sert à bon escient et n'étale pas ouvertement les connaissances acquises par simple lecture. D'une grande culture générale, elle n'hésite pas à s'en servir pour se sortir de situations plutôt inattendue.

Alayna est plus agile avec les mots qu'avec son corps, il n'y a pas à dire. Pouvant se montrer d'une maladresse monstre, elle a déjà brisé un nombre incalculable de porcelaine et elle n'est pas encore arrivée à la moitié de sa vie. Son petit côté rêveur et tête en l'air n'y est sans doute pas pour rien. Mais le plus important reste qu'elle est cependant une personne de bon conseil que l'on écoute avec attention. Son sens de l'observation et son sens de l'écoute font qu'on vient souvent chercher conseil auprès d'elle plutôt qu'auprès d'une personne possédant davantage d'expérience. C'est ainsi une jeune fille pleine de courage, qui a un grand sens du sacrifice et n'hésite pas à faire passer le bonheur des autres avant le sien. Attentive, à l'écoute et généreuse, il n'est pas rare de la voir aider son prochain. C'est une personne très douce et attentionnée qui ne recule devant rien, surtout quand elle estime être dans son bon droit. Têtue, elle possède un fort caractère et également un fort sentiment d'indépendance doublé d'un sens de la justice phénoménal. Sans doute que le fait d'être ainsi couvée depuis sa plus tendre enfance, surprotégée à l'en étouffer lui a-t-il donné envie de fuir pour retrouver l'air libre et voler de ses propres ailes. Elle canalise ce besoin de liberté en montant à cheval régulièrement pour de plus ou moins longues balades, n'hésitant pas à lancer sa monture au galop quand l'occasion se présente.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Alayna adore apprendre de nouvelles choses mais aussi redécouvrir ce qu'elle connaît déjà. Elle possède une soif de connaissance qui semble inépuisable tant tout autour d'elle attire sa curiosité. Elle pose sur le monde qui l'entoure un regard neuf et innocent, comme celui d'un enfant et parvient encore à s'émerveiller de choses qu'elle a pourtant vu et revu. Sa légèreté et son ouverture d'esprit lui permettent d'apprécier des choses insignifiantes mais le monde n'est-il pas peuplé de petites choses somme toute sans grande importance ? Sa grande curiosité est si difficile à assouvir qu'il lui faudrait des journées de plus de vingt-quatre heures pour y parvenir. Ce n'est pas simplement le fait de s'instruire qui l'intéresse, même si elle apprécie le fait de connaître le nom des choses plutôt que de rester bêtement dans l'ignorance, mais plutôt apprendre pour mieux découvrir les merveilles qui peuplent le monde. Ainsi, elle passe des heures durant plonger dans ses livres, n'en sortant le nez que quand on vient la rappeler à la réalité de ce monde pour l'en extirper. Elle a soif de connaissances et s'il y a bien une chose qu'elle regrette c'est de ne pas connaître les autres langues comme la langue elfique qu'elle déchiffre avec tant de mal dans les rares écrits qu'elle possède. Elle a cette fascination pour l'étranger et tout ce qu'elle ne connaît pas -pour ne pas dire à peu près tout- qui l'amène à vouloir en découvrir toujours plus et fait qu'elle possède un profond respect pour chaque choses.

Elle aime voyager et elle adorerait voyager plus longtemps et plus loin, découvrir des contrées étranges aux coutumes singulières, s'émerveiller d'autant plus devant des pratiques étrangères aux siennes si carrées. Alayna se plaît à rêvasser à ces voyages quand elle n'a pas le nez dans ses livres, le nez inhabituellement levé vers le ciel pour en contempler l'immensité. Sur terre comme dans le ciel et même au-delà, sous terre ou encore sur la mer, tout est surplombé par le ciel, le même qui couvre sa tête. Elle connaît le nom des étoiles par cœur, tout comme la carte de la terre du milieu. Elle a déjà planifié son voyage au cas où elle se décidait à partir à la découverte du vaste monde. Il y a de quoi se sentir tout petit devant son immensité mais ce n'est pas quelque chose qui l'effraie, au contraire. La jeune femme adore ce sentiment de n'être qu'un grain de sable sur terre. Ainsi, elle se sent moins seule face à ce qui l'entoure.

Mais elle n'aime pas que ça. Outre que voyager, elle aime aussi se promener, simplement pour s'aérer l'esprit. Avec elle, cela se rapproche du batifolage à la manière du papillon tant elle a cette tendance à s'arrêter toutes les demi-secondes pour contempler une chose ou une autre ou encore s'arrêter pour prendre le temps d'observer son environnement. Elle adore les plantes, les observer sous différents angles et à différents moments de la journée, allant parfois jusqu'à les croquer sur un petit carnet juste pour les immortaliser. Elle aime aussi beaucoup les animaux et en a recueillit un nombre non-négligeable pour les soigner ou simplement les protéger de la cruauté humaine. Alayna se sent d'ailleurs très proche de ses animaux, comme s'ils faisaient parti de sa petite famille. Souvent, quand l'occasion se présente, elle se rend aux écuries et monte ses compagnons pour de plus ou moins longues chevauchées.
Le dessin, la couture, la cuisine, le chant ou encore la musique. Ce ne sont pas seulement des choses qu'elle sait faire mais ce sont surtout des choses qu'elle aime faire. De nature paisible, on peut l'entendre fredonner à mi-voix des chants doux et léger pendant qu'elle s'affaire à cuisiner ou broder. Elle chante pour elle mais aussi pour les autres et même si sa voix n'a rien de bien extraordinaire, elle reste relativement mélodieuse. Pour ce qui est de sa cuisine, elle réussit plutôt bien les gâteaux et autres sucreries mais sa nature aventureuse qui la pousse à vouloir expérimenter de nouvelles recettes pousse les gens à rester éloignés de ses plats -souvent à raison-. Mais outre que sa passion pour la cuisine, elle a également développé une passion pour la bonne nourriture et ne se prive surtout pas quand il s'agit de remplir son estomac. Il n'y a pas grand-chose qu'elle ne mange pas mais il y a beaucoup de choses qu'elle avale sans trop se poser de question, ce qui lui a valu quelques surprises d'ailleurs.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Alayna est une bonne vivante, comme beaucoup de personnes pour ne pas dire tout le monde. En bons optimistes, ne comptons pas les troubles fêtes. Elle aime les fêtes, se retrouver en bonne -ou mauvaise- compagnie autour d'un bon repas pour discuter de choses et d'autres tout en passant un bon moment. Elle apprécie surtout la bonne nourriture agrémentée d'un fond de vin mais aussi les rencontres qu'elle a l'occasion d'y faire. La jeune femme aime laisser les heures filer en discutant avec légèreté pour apprendre à connaître quelqu'un ou encore en apprendre plus sur une personne. Il lui arrive aussi d'offrir sa voix à divers événements en chantant seule ou accompagnée pour mettre un peu d'animation en soirée.

Mais aucune de ses fêtes ne se termine dans l'excès, chaque personnes retrouvant ses appartements sur ses pieds et la tête sur ses épaules -sauf peut-être son père qui a parfois tendance à prendre un coup dans le nez quand la fête se révèle particulièrement bien arrosée. Toujours est-il qu'elle aime l'atmosphère de ces festivités et en sort toujours un peu euphorique (peut-être les effets de l'alcool finalement).

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Outre la lecture qui est quand même l'activité principale de Alayna, ce qu'elle fait avec le plus de ferveur, chaque jour sans exception, elle possède également une passion -si l'on peut appeler cela comme ça- pour l'équitation. Elle adore monter à cheval pour se sentir finalement libre en ne faisant qu'un avec sa monture. Elle est également passionnée par l'inconnu et ne rêve que d'une chose, partir à cheval découvrir toute l'étendue de la terre du milieu.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Son but dans la vie est de découvrir le monde qui l'entoure dans son ensemble, de réunir le stricte nécessaire pour partir en voyage, réaliser son rêve. Mais bien sûr, ce n'est pas un but qu'elle peut réaliser, surtout en sa qualité d'épouse. Alors elle se contente de remplir son second but, celui d'épouse aimante et de femme accomplie. Si elle est pour l'instant une épouse aimante, à l'écoute des besoins de son mari, une bonne épouse en soit, elle n'est pas complète. Il faut dire qu'elle n'a pas été capable de donner un enfant à son mari, un héritier. Son incapacité à enfanter la taraude mais si elle est inquiète, elle ne le montre pas davantage et une petite voix en elle lui souffle qu'elle n'est peut-être pas la seule en cause dans son ventre plat.

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Il n'y a pas beaucoup de choses qu'elle n'aime pas, l'ont pourrait même dire qu'elle aime tout mais finalement ce serait un mensonge. Hors, elle n'aime pas les mensonges. Pour faire simple, il y a des catégories de personnes qu'elle n'apprécie pas et dont elle préfère éviter la compagnie. Il s'agit là des menteurs, des voleurs, des brigands -pour le peu qu'elle a l'occasion d'en fréquenter-, des personnes sans honneur, etc.. Et puis, elle n'aime pas non plus beaucoup les lâches. Pour elle, une personne doit prendre responsabilités de ses actes, qu'il soit un homme ou même une femme. Et puis, il a aussi des catégories de femme qu'elle n'apprécie pas beaucoup non plus, surtout celles qui passent leur temps à alimenter les rumeurs.
Enfin, elle n'aime pas être prise pour une buse. On peut être une femme et ne pas manquer d'esprit. Elle aime être appréciée à sa juste valeur et n'aime pas se sentir dévalorisée, ni sous-estimée. Dans tout les cas, elle s'efforce de ne pas faire d'erreur de jugement de valeur à propos d'une personne, de la même manière qu'elle n'aimerait pas être jugée à la sauvette. Elle aime penser que tout le monde est bon au premier abord plutôt que de partir du principe que chacun est mauvais. Elle laisse donc toujours une chance aux personnes qu'elle rencontre et déteste ceux qui osent juger les gens sur des apparences.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Alayna aime faire les choses par elle-même en ne comptant que sur ses connaissances et son petit être. Elle sait utiliser sa petite tête pour réfléchir et les mots pour se dépatouiller d'une quelconque embrouille mais dans le cas où cela requiert quelques capacités physiques, il est vrai qu'il lui faut parfois -pour ne pas dire souvent- demander de l'aide à plus fort qu'elle. Ce n'est cependant pas son premier réflexe, nous pouvons donc la qualifier de débrouillarde, surtout que la force brute n'est pas toujours la solution et qu'une esprit bien nourrit peut bien souvent trouver une alternative. Jamais elle ne profitera de quelqu'un pour arriver à ses fins, ce ne sera que l'échange de bons procédés entre deux partis en accords. Bien trop honnête, elle ira toujours vers quelqu'un en dévoilant ses intentions avec la certitude qu'on ne peut lui dire non si elle dit la vérité.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Débrouillarde, Alayna cherche toujours à s'en sortir seule en premier lieu mais elle a une famille, un mari et tout un entourage pour la protéger en cas de problème. Bien sûr, elle a rarement des problèmes et est bien assez grande pour régler ceux qu'elle crée mais elle sait que quoi qu'il arrive, son mari sera toujours à ses côtés pour lui venir en aide si elle en a besoin.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Alayna n'a jamais été confrontée au véritable danger mais c'est ainsi qu'elle ferait. Elle utiliserait ses méninges pour se dépatouiller et finirait par trouver une solution, même si cette dernière est la fuite. Dans tous les cas, elle ne foncerait pas tête baissée dans le tas avec l'intention de mettre une raclée, sauf peut-être s'il s'agit de très vilains garnements.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Elle a rencontré il fut un temps, un orc, ou plutôt un semi-orc. Elle n'en a pas parlé à ses parents qui auraient sans aucun doute fait une syncope s'ils avaient su qu'elle avait été en contact avec une telle créature mais le semi-orc lui a appris une chose qu'elle garde au fond d'elle, le secret de sa naissance en quelque sorte.

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Alayna n'a pas vraiment de raisons d'avoir honte et pourtant, elle a honte de tenir sa rencontre avec le semi-orc secrète. Elle n'a jamais eu de secret pour ses parents jusque là et elle se sent honteuse de le leur cacher. Ce n'est pas tout, elle a aussi honte de ne pas avoir donné d'enfants à son mari, ce qui est le devoir de toute bonne épouse. Elle a l'impression de déshonorer sa famille en ne délivrant pas de nouveaux né à terme.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Sa seule arme est son esprit bien affûté même si ce n'est pas forcément très efficace contre une menace immédiate. Mais une Dame n'a pas besoin d'être armée, ni de savoir se battre quand elle a son mari à ses côtés pour la protéger. Elle sait cependant comment mettre un homme hors d'état de nuire, en tapant là où il faut et peut toujours utiliser ses aiguilles en cas de besoin, quand elles sont à portée de main.
Avec une épée entre les mains, elle serait bien en peine de s'en servir et risquerait davantage de se faire mal plutôt que de réussir à se défendre efficacement avec.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Alayna a peur de beaucoup de choses mais elle n'y pense que très rarement. Elle n'a pas peur de choses aussi futiles que les araignées ou autres insectes, quoiqu'elle les trouve suffisamment bien fait pour être repoussant. Non, elle a peur de perdre ses proches, sa famille et son mari. Mais elle a aussi une toute autre préoccupation. Elle a peur de rencontrer sa sœur, peur de ne jamais la rencontrer. Elle a peur de ne quoi savoir lui dire si elle la voyait, elle a peur de se voir reniée. Mais elle ne supporterait pas de quitter ce monde sans avoir pu la voir au moins une fois, s'assurer qu'elle est vivante et qu'elle va bien. Elle hésite cependant à se confier à son mari à ce sujet, surtout qu'elle n'a pas trouvé à lui avouer qu'elle avait finalement été adoptée. D'une certaine façon, elle a peur de connaître sa réaction s'il l'apprenait.



VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Alayna a beau être douce et innocente, elle n'est pas sourde ou sotte pour autant. Elle a lu à travers ses livres que la terre du milieu n'avait pas toujours été un havre de paix et même si le calme règne pour l'instant, ce n'est qu'apparent. Des batailles éclatent dans les régions voisines, avec les pirates qui assaillent les villages en détruisant des vies. Des orcs se déplacent en nombre et saccagent tout sur leur passage, des simples maisons jusqu'aux récoltes. Les routes n'avaient jamais été sûre mais les temps s'assombrissent et elle ne doute pas qu'elle connaîtra une guerre de son vivant. Pourtant, s'il est des choses qu'elle rêve de découvrir, la guerre est loin de figurer dans la liste, bien loin.
Malgré tout, son désir de voyager reste fort comme une flamme intérieure que rien ne peut éteindre.

➴ Derrière l'écran...

PSEUDO ▬ Momonga
ÂGE ▬ Déjà un quart de siècle..
PASSIONS ▬ Y'a quoi en dehors ? Oh ! Le ciel bleu !!
FILMS & SÉRIES ▬ Ouais, enfin non. J'aime les séries mais j'ai pas de préférence au point de dire que MA préférée c'est celle-là.
PRÉSENCE ▬ J'essaye de le faire assez régulièrement pour vous surveiller bande de petits garnements
TON AVIS SUR LE FORUM ▬ Bwah.. vous savez.. y'a mieux.. c'est d'ailleurs pour ça que je vais pas voir ailleurs
COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI ▬ Je me promenais tranquillement quand soudainement, je me suis sentie portée dans les airs, accrochée par le col de mon t-shirt. Une cigogne m'avait pris pour un bébé éléphant et..
TON AVATAR ▬ Elle a joué dans OUAT, c'est déjà bien.
Code:
[b]x [/b][i]Alayna[/i] → Emilie de Ravin
REGLEMENT▬ Ma foi oui.. j'ai même fait une overdose de cookies T-T
UN TRUC EN + ▬ BANANAAAAAAAA


Dernière édition par Alayna le Mer 23 Sep 2015 - 16:11, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 22:07



   

   
“ THIS IS MY LIFE ”
and you know it's hard to live here

   

Quand deux et deux font quatre une nuit horrible pour finir à un vers une nouvelle vie possible...

Figure pâle au milieu des flammes et du chaos, tel un ange de la destruction, un orc grogna férocement en arquant le dos, le visage porté vers la lune croissante, avant d'abattre sa massue hérissée de pics en métal sur le crâne d'un pauvre homme à sa portée. Mais il n'avait de l'ange que cette apparence éthérée dans un décor apocalyptique alors que d'un puissant coup de pied dans le corps qui vint heurter le sol de façon presque inaudible au milieu de tout ce tumulte, il délogea son instrument de mort. Le sang frais de sa précédente victime gouttant sur la terre fraîchement battue, l'immonde créature contempla le spectacle qui l'entourait avec une lueur malsaine dans son œil valide avant de s'élancer à la poursuite d'une donzelle hurlant et fuyant pour sa vie. Les cris et les hurlements étaient à ses oreilles une douce mélodie qui n'appelait qu'au sang et à la destruction. Un rictus déforma le visage du monstre tandis qu'il prenait la vie d'un autre malheureux croisé à l'angle d'une rue, ne prenant même pas la peine de contempler la vie fuyant le corps de l'homme parti rejoindre ses congénères, poursuivant son chemin comme s'il eut s'agit d'une promenade de santé. Chemin faisant à travers le village qu'ils avaient trouvé sur leur route, son œil capta au loin un mouvement sur sa droite, une pauvre femme courant pour sauver sa vie. Mais sans se détourner de sa voie, il emboîta le pas de ses horribles congénères, sa massue traçant un morbide sillage sur son passage.

Le village avait été soudainement attaquépar les orcs, ne laissant que trop peu de temps à ses habitants pour fuir ou trouver une arme afin de défendre leur vie. Détruisant tout sur leur passage, tuant sans pitié la moindre personne se trouvant sur leur route, ce n'était que par chance qu'elle leur avait échappé. Grosse de plusieurs mois, elle se trouvait auprès de son mari lorsque l'alerte fut sonnée, se coupant aussi brusquement qu'elle avait commencé sans doute était-ce sous la lame d'un de leurs assaillants. Pas besoin de mettre le nez dehors pour savoir que c'était l’œuvre de ces immondes orcs, les hurlements de terreurs parlaient pour eux. Mais le plus important avait été pour eux de se mettre à l’abri, se terrant dans leur humble maisonnée. Accroupie sous la table, la position n'était pas des plus simples à tenir pour la futur mère. Tremblante de peur, elle se cramponnait à son époux tout autant qu'à son ventre, comme si sa main pouvait servir d'ultime barrière contre le mal qui les menaçait. Alors une fumée grise et épaisse s'insinua dans leur demeure, se faufilant jusqu'à eux, chargée des relents de mort et de destruction accompagnant les feux. Le bois craquait, crépitait et bientôt la lumière qu'ils voyaient des fenêtres perça leurs murs tandis que l'air devenant irrespirable leur prenait la gorge, manquant de les faire suffoquer. Il n'y avait pas de temps à perdre au risque de finir brûlé vif alors extirpant sa femme de sous la table, le mari tenta d'ouvrir la porte, rencontrant une résistance. Toussant, crachant, leur temps était compté pour son aimée et sa progéniture à naître, alors lui trouva un lieu qu'il savait sûr avant que la maisonnette ne s'effondre sur ses propres frondaisons attaquées par le feu. Une main plaquant le tissu de sa robe contre sa bouche pour respirer au travers, tenant fermement son mari de l'autre, elle étouffa un cri en sentant les muscles de son ventre se contracter. Non, pas maintenant, ce n'était pas le moment. Adressant une prière muette, elle ne put s'empêcher d'écraser les doigts de son époux dans l'étau de sa main en sentant une nouvelle contraction la saisir. Mais il était trop tard, le travail avait commencé pour elle, sans doute lancé par la fumée faisant suffoquer son bébé. Pensant que ce ne pouvait être pire que de donner naissance sous les flammes, son mari s'arracha brutalement à elle, une dernière promesse sur les lèvres et un dernier adieu dans le regard avant d'être écrasé par leur propre foyer s'abattant sur eux. Mais la futur mère en ressortit indemne, si l'on peut le dire ainsi, et s'extirpant des décombres, couru tant bien que mal au milieu du chaos.

Manquant croiser un orc au détour d'une rue, elle n'en aperçu qu'un au loin avant de prendre ses jambes à son cou, courant aussi vite que son état le lui permettait jusqu'à un coin retranché du village. Ses deux mains s'accrochant à son ventre de toutes ses forces, mordant sa lèvre inférieure jusqu'à la faire saigner dans le seul but de ne pas laisser échapper un son qui pourrait la faire repérer, elle respira profondément en gardant les yeux fermés, emplissant ses poumons de l'odeur âcre de la mort et de la fumée. Dans sa tête elle priait. Elle priait pour son mari qui avait trouvé une fin horrible dans cette bataille sordide. Elle priait pour les autres villageois pris par surprise sous les coups des monstres. Elle priait aussi pour elle, pour sa délivrance et pour l'enfant qu'elle attendait.
Les minutes, les heures défilèrent tandis que le tumulte s'apaisait proportionnellement à ses douleurs qui s'accentuaient. Un bout de sa robe tâché de sang et de larmes entre ses dents faisait office de barrière contre les cris de douleur qui tentaient de se frayer un chemin jusqu'à sa bouche alors qu'accroupie dans sa maigre cachette, seule dans la pénombre du petit jour arrivant, elle appuyait d'une main sur son ventre tout en poussant de toutes ses forces restantes. Bientôt sa chair se déchira pour laisser passer une petite tête coiffée de sang qu'elle attrapa soigneusement avant de tirer dessus, l'évacuant avec des gestes tremblants de faiblesse. Mais son travail ne s'achevait pas là alors que les contractions ne refluaient pas encore à l'approche d'un second petit être sur le point de naître. Le passage se fit plus facilement, ce dernier ouvert par la première née, et poussant une ultime fois pour attraper sa seconde fille tandis qu'elle tenait l'autre enfant vagissant de l'autre bras, elle put finalement s'abandonner sur le sol en tenant ses deux petits joyaux si vigoureuses après une telle épreuve, riant de soulagement à les savoir vivante, finalement en sécurité. Les heures de travail passées pour parvenir à cette délivrance avaient vu venir l'aube et le calme après les horreurs de la nuit, et alors que les heures passaient, les deux nouveaux nés bercés par les pleures de leur mère, la paix s'emparait d'elle aussi sûrement qu'elle s'était emparée de son mari durant la nuit. A mesure que ses forces la quittaient comme le sang s'écoule d'une plaie, la certitude qu'on la trouverait à temps la quittait elle aussi, non pas pour elle mais pour ses jumelles aux yeux clairs. A bout de force, elle finit par s'endormir, tenant ses progénitures contre elle pour les maintenir au chaud quand bien même sa propre chaleur commençait à se faire rare.

Le soleil venait de poindre à l'horizon quand les habitants du village voisin qui avaient eu vent de l'attaque vinrent rendre compte de l'étendue des dégâts et récupérer ce qui en valait encore la peine. Ils n'avaient pas beaucoup d'espoir quand au fait de trouver des survivants au milieu de ce carnage mais réveillée par leurs appels, la jeune mère s'époumona soudain, criant de toutes ses forces restantes pour attirer leur attention. Toussant, crachant, pestant à en faire éclater ses poumons et briser ses cordes vocales, bientôt rejointe par les vagissements de ses filles s'époumonant dans ses bras, elle fut finalement découverte dans son abris de fortune. La robe couverte de sang, deux nouveaux nés dans les bras et un visage blême qui avait vu des jours meilleurs, il était évident que sonnait pour elle le crépuscule de la vie. Jurant à moitié, le fermier qui les avait découvert attrapa la première fillette sous les prières de la mère qui savait son heure venu. Son compagnon se saisit de la seconde petite fille et toutes deux furent chaudement emmaillotée pour recevoir l'adieu paisible de leur mère maintenant disparue. Au moins avait-elle trouvé la paix en sachant ses filles entre les mains de leurs sauveurs, pouvant rejoindre son mari qui ne l'aura que trop peu attendu dans l'au-delà.
Dans un silence respectueux et des plus austère, le triste cortège s'en retourna au village avec le peu de choses qu'ils avaient pu récupérer pour ce qui n'avait pas brûlé et ces deux petits miracles qui avaient échappé au carnage. Pas un mot ne fut prononcé à leur arrivée au village si ce n'était celui de miracle, comme un dernier hommage à leur mère qui avait vécu tant de difficulté. Le fermier arriva chez lui, avec les deux petites dans les bras que sa femme prit en charge immédiatement. Le vieux couple qui avait déjà vu passer ses jeunes années possédait quatre enfants dont le plus âgé avait déjà pris épouse, ils n'avaient donc aucun mal à s'occuper de ces deux petites mais le pillage du village voisin ne tarda pas à les toucher plus sévèrement et ils ne furent bientôt plus en mesures de les soutenir financièrement parlant. Quelques semaines étaient passées depuis l'attaque des orcs qui avait détruit tant de vies en l'espace d'une nuit et malgré tout l'amour qu'ils portaient aux deux poupons dont ils s'étaient occupés comme s'il s'était agit des leurs, il leur fallait faire face à la dure réalité. Ils ne pouvaient les garder toutes les deux mais sans toutefois vouloir les séparer, la réalité était telle que personne n'aurait pu prendre en charge deux nouveaux nés. Débattant encore et encore à ce sujet, opposés à l'idée de séparer les jumelles qui avaient déjà tant souffert de la vie, la venue d'un Seigneur du Rohan changea les poids dans la balance. Profondément touché par l'histoire des fillettes et du village voisin dévasté dont on aurait pu jurer voir les ruines encore fumer tant peu de temps s'était écoulé depuis l'attaque, il décida de prendre l'une des filles et d'en faire sienne, laissant sa sœur aux mains du fermier. Depuis ce jour, la petite Alayna ne revit plus jamais sa jumelle, sa moitié, pleurant sa perte pendant des semaines et des semaines, tant et si bien que sa mère d'adoption se demanda si elle n'allait pas là finir par en mourir.

Théodoras, grand seigneur du Rohan à la Cour du Roi Fengel n'avait jamais rêvé que d'une chose, tout comme sa tendre et belle épouse Clearhis, pour que son bonheur ne soit complet. Il possédait tout. La richesse, les terres, un bon statut, une épouse aimante sans parler d'un bon caractère mais il lui manquait une chose, un joyau pour sceller son amour, un enfant pour compléter sa famille. Peut-être avait-il été trop gâté par la nature, peut-être le sort en avait-il décidé ainsi ou peut-être était-ce simplement lui mais jamais Clearhis n'avait-t-elle pu lui donner l'enfant tant désiré. Prières, remèdes, pèlerinages, ils avaient pourtant tout essayé, jusqu'à chercher de l'aide auprès de personnes peu fréquentables mais même la magie ne pouvait rien contre ce que la nature était peu encline à vous offrir. Alors ils avaient bien failli baisser les bras, totalement abandonner. De retour d'un court séjour chez les elfes dont ils avaient cherché la tranquillité d'âme et la paix d'esprit, après un petit crochet chez les parents de sa bien aimée se sentant déjà bien coupable de son incapacité, ils traversèrent les plaines du Rohan en direction d'Edoras qui les attendait à l'autre bout. Le paysage était bien désolé pour cette époque de l'année, l'herbe brûlée par un autre cataclysme que la météo, les maisons détruites par un fléau dont on ne voulait citer le nom. C'est dans un petit village sur leur passage qu'ils firent halte, un village bien vide et sans vie. Descendant de cheval, laissant sa femme sous la surveillance de leur maigre escorte pendant que l'on abreuvait leurs chevaux, il alla s'enquérir des nouvelles fraîches des environs. Il n'avait pas été aveugle aux ruines aperçues au loin, apparaissant suffisamment pour dater de moins d'une lune. Il se souvenait du village qui s'élevait jadis en cet endroit pour l'avoir contemplé pas plus tôt qu'à l'aller. Le nom du fléau qui s'était abattu sur le village était sur toutes les lèvres, murmuré comme s'il risquait de les appeler. On lui compta l'histoire d'une nuit où leurs voisins avaient péris, un récit atroce dont il fut heureux que sa femme n'en ait entendu la teneur. Le fermier la lui comptant, avait accueilli chez lui deux petites filles, rescapées de cette terrible nuit, des jumelles aux yeux vifs et clairs. Tout en poursuivant son histoire, le vieil homme fourra la plus petite que lui tendait sa femme qui s'apprêtait à nourrir la seconde, dans les bras du seigneur, lui contant comment cela avait influé sur leurs affaires et comment les temps étaient durs alors que l'hiver était pourtant loin derrière. Une époque difficile pour nourrir deux jeunes enfants ayant tout le temps devant elles. Contemplant le nouveau né dans ses bras, le fixant de ses grands yeux clairs, ses petits bras s'agitant au rythme de son bercement, il sentit comme une bouffée d'amour l'envahir devant ce spectacle des plus attendrissant. Attrapant le revers de son manteau, le bébé fourra l'épais tissu dans sa bouche dégoulinante de bave en produisant de petits bruits de succion sans le quitter du regard. Embarrassé, le fermier tenta bien de lui retirer l'enfant, s'excusant pour le désagrément, la tête basse en attendant une sanction, Théodoras n'en fit rien, refusant de rendre l'enfant qu'il berçait doucement dans ses bras sans la quitter des yeux. Quelle merveille tenait-il là ? Une magnifique petite fille, petite orpheline aux yeux comme deux joyaux mettant son cœur à jour. N'écoutant pas les déblatérations du fermier lui tournant autour en se tordant les mains, il fit alors part de sa décision, sa voix grave résonnant dans la modeste maisonnée qui avait vu de meilleurs jours.

« Ainsi, je prendrais celle-ci avec moi. Elle deviendra ma fille et ne manquera de rien. »

Le vieil homme ne trouva rien à dire à cela et certainement ne pouvait-il pas contredire ainsi un seigneur malgré l'évidente désapprobation de sa femme jusque là d'avis qu'on ne sépare pas les deux petites. Le bébé, étroitement emmailloté, fut précieusement garder dans l'étreinte de ses bras alors qu'il retrouvait sa femme l'attendant près des chevaux. Il ne s'expliqua que très peu avec Clearhis qui contempla le petit paquet avec curiosité et émotion avant qu'ils ne reprennent la route en direction d'Edoras. Cependant, l'enfant ne semblait pas de cet avis et dès qu'il fut juché sur sa monture, se mit elle alors à pleurer, hurlant de toutes ses forces, à la pleine puissance de ses maigres poumons, comme si elle avait compris ce qui lui arrivait. Théodoras et Clearhis avaient gagné une fille dans cette halte mais l'enfant avait perdu une sœur dans cette rencontre.


Un et un font deux dans les bons jeux…

Les années passèrent et si Alayna avait mis du temps à se faire à l'absence de sa sœur à ses côtés dans le berceau, l'amour qu'elle recevait de ses deux parents parvenait à combler une partie de ce vide en son cœur.
Les premières semaines avaient été particulièrement difficile pour Clearhis qui devenait ainsi mère du jour au lendemain, sans les quelques mois de grossesse pour se faire à l'idée et à la préparation. Mais l'enfant ne manqua de rien à leur arrivée à la cité, que ce soit d'une nourrice, d'une chambre propre à elle, d'un berceau et de nombreux jouets, tout cela dans le seul but de consoler le manque de sa jumelle. S'ils n'avaient eu aucun mal à accepter l'enfant comme leur propre en leur cœur, il restait en eux une part de doute quand aux sentiments de l'enfant à leur égard, un pincement de peur quand à ce qui arriverait si elle apprenait d'où elle venait. C'est sans doute ainsi qu'ils prirent la décision de ne jamais lui révéler qu'elle avait été adoptée, de ne jamais lui révéler l'existence de son autre moitié. Sans doute était-ce bien égoïste de leur part mais d'une certaine façon, n'est-ce pas une crainte raisonnée que celle de perdre son enfant ? Clearhis, de par sa nature maternelle, n'agréait pas totalement à cette décision, estimant que leur fille était en droit de connaître ses origines et que cela n'influencerait en rien l'amour qu'elle leur porterait, que lui faire part de ce secret à sa majorité serait le moment idéal pour les lui dévoiler, mais jamais elle n'aurait agis à l'encontre de son mari.

Clearhis était issue d'une famille de nobles du Gondor étroitement liée à la noblesse du Rohan depuis que cette région avait pris son indépendance, pour dire que cela datait d'il y a longtemps. Promise à un noble depuis sa plus tendre enfance, elle avait pour destin de devenir son épouse et quitter sa famille pour le Rohan sans espoir de retour mais il en fut autrement. Ses quelques rencontres avec son promis révélant le désintérêt total de ce dernier pour sa personne et le manque de conversation notable de celui-ci, sans parler de son attitude quelque peu discourtoise, n'aidèrent pas la demoiselle de l'époque à s'éprendre de celui destiné à devenir son époux. La jeune fille, alors d'un caractère bien tranché et d'une forte passion pour les aventures romanesques, se mit en tête de trouver un époux digne de sa petite personne. Ce fut sa rencontre avec Théodoras, fils d'un certain nouveau noble qui marqua les prémices de quelques problèmes dans le trio amoureux -si le désintérêt du promis peut compter dans l'histoire. Non dépourvue de charme si l'on met de côté sa culture et son esprit vif, elle ne mit pas longtemps à éveiller l'intérêt du jeune noble qui vint trouver ses parents pour demander à lui faire la cour. Bien sûr, la jeune fille étant déjà promise, la réponse fut à la négative mais la pression exercée par la fille sur sa mère permis de changer la donne et au jeune homme de proprement la séduire, pour le peu que son cœur ne lui appartenait pas tout à fait encore.
Théodoras était donc le fils de ce que l'on appelle un nouveau noble. Il tenait son titre de son père, qui le tenait lui-même de son père qui l'avait acquis -ou peut-être était-ce son grand-père ?- de par ses faits d'armes qui avaient atteints les oreilles du Roi de l'époque. Ce dernier, face au dévouement et à l'efficacité de son officier, avait décidé de l'anoblir en récompense, lui offrant des terres en gage de sa satisfaction. Depuis maintenant plusieurs générations, sa famille possédait ces terres, gérant la population y travaillant la terre et assurant par la même sa protection contre la menace extérieure. Une demeure avait été construite du temps de son grand-père, ne cessant de s'étendre et un village de bonne taille s'était formé à la place du hameau autrefois présent. Les récoltes n'étaient pas toujours bonnes mais ils ne manquaient de rien quand les orcs, les Dunlendings ou encore les incendies ne venaient pas ravager les terres. Mais ils n'avaient subis trop de désagréments ces dernières années pour ne pas dire qu'ils prospéraient. A l'époque de sa rencontre avec la belle et fougueuse Clearhis, Théodoras était un jeune et fringuant jeune homme, pressé de faire ses preuves et d'apporter sa contribution à ce monde. Ils formaient un couple d'exception, discutant en s'abreuvant mutuellement de leurs paroles et l'accord de leurs deux familles pour leurs fiançailles fut une bénédiction. Personne ne doutait qu'ils s'aimaient, chose plutôt rare à l'époque, et leur couple ne cessait de faire des envieux, tant il semblait parfait. C'est ainsi que Clearhis, fille de noble du Gondor et Théorodas, fils de noble du Rohan, finirent par être unis par les liens du mariage. Mais aucun autre présent de la nature ne vint bénir leur union, nul enfant. Pourtant, leur amour ne faiblit pas devant ce manque, bien au contraire il ne fit que grandir plus grand encore, pour le jour où leur vœux serait exaucé.

L'arrivée de Alayna, bien que portée par une rencontre fortuite liée à des événements tragiques, fut un véritable présent au sein de ce couple aimant. Ils n'étaient plus aussi jeunes qu'avant mais sans doute leur expérience de la vie leur permit d'appréhender avec plus de sagesse l'arrivée de ce petit être braillard dans leur vie. Il semblait que Clearhis était née pour être mère à sa façon de tenir l'enfant, si naturelle et il lui fallut force de patience avec ce petit bout plein de puissance qui pleura sa sœur pendant de si longues semaines. Il y avait là de quoi être surpris par tant de ferveur dans les pleurs mais plutôt que de s'en offusquer, de baisser les bras, la nouvelle mère redoubla de patience, berçant dans ses bras aussi longtemps qu'il le fallait le petit enfant qui finissait alors par s'endormir de fatigue. De la patience, il lui en fallut, et bien qu'elle douta parfois de ses qualités de mère en voyant que Alayna ne cessait de pleurer, elle ne cessa de son côté de la choyer pour tarir ses pleurs.
Finalement, du jour au lendemain, aucune larme ne vint inonder sa journée. Elle crut tout d'abord qu'une chose terrible était arrivée, peut-être était-elle pour ainsi dire cassée. Mais les jours passèrent et aucune larme ne vint être versée, comme si elle avait compris qu'il ne servait finalement à rien de pleurer. Ce fut sans doute les meilleurs moments de sa vie de jeune mère qu'elle partagea ainsi avec son mari et leur enfant, profitant du calme pour la voir évoluer et s'éveiller à la vie.
Alayna passait beaucoup de temps aux côtés de sa mère mais aussi beaucoup de temps dans les bras de son père qui ne semblait pouvoir se lasser de la tenir et de la regarder. Il avait l'impression de voir un petit bourgeon s'épanouir au ralentit, ne manquant une miette de sa croissance. La petite fille grandit, dit ses premiers mots avant de faire ses premiers pas et au milieu de ses deux parents, bercée par les chants de sa mère, la voix grave de son père et les histoires de l'un comme de l'autre, commença une passion dévorante pour les histoires et les livres qui les renfermaient. Sans même savoir lire, elle appréciait regarder les images, inventant des histoires à travers pour les revivre ensuite dans les jardins ou le reste de la maison. Depuis qu'elle savait marcher, elle demeurait difficile à tenir tant son imagination débordante la mettait dans des situations exubérantes et bientôt sa nounou avait dans l'idée de l'attacher à elle pour ne plus la perdre de vue.

Heureusement pour la petite fille, n'était-elle pas attaché à sa nourrice. Ainsi, pour compagnon de jeu avait-elle un jeune garçon à peine plus âgé qu'elle. Fils d'un militaire à la retraite suite à un accident, ancien cavalier au service du roi de son actif et qui était venu trouver refuge et travail auprès de Théodoras, le petit Folven s'était révélé être le compagnon de jeu idéal pour la jeune Alayna. Ses grands yeux bleus innocents et rieurs, ses cheveux en bataille encadrant une petite frimousse toujours illuminée d'un grand sourire polisson, pas plus haut que trois pommes, son petit camarade et elle-même passait des heures à revivre des scènes épiques tirées de récits guerriers pourtant hors de portée de leurs petites oreilles. Mais les portes avaient des oreilles et à travers les bribes soutirées aux serrures lorsque les adultes se retiraient pour parler de choses de grands en faisant des choses réservées à eux-seul, la fillette parvenait à épicer des jeux somme toute bien enfantins que son jeune ami ne tarderait pourtant pas à trouver dans sa vie. Guerres, batailles, abordages et autre combats tous plus sanglants les uns que les autres, ce n'était certainement pas des jeux pour les petites filles bien nées mais n'en déplaise à Folven qui aurait parfois aimé profiter simplement du soleil autrement qu'en se rendant à une mort certaine sous les coups de Alayna, cette dernière avait une telle passion pour l'aventure que rien ne l'en aurait déviée. Aussi, emmenait-elle son ami dans des aventures toutes plus folles les unes que les autres, jusqu'à ce qu'il crie grâce et qu'elle ne lui propose une trêve autour d'un goûter bien mérité.

Un jour, par un bel après-midi ensoleiller, Folven et Alayna courraient dans le jardin de la demeure familiale, la petite à la poursuite du petit chenapan transformé en brigand pour l'occasion. Malgré tout ses efforts, il ne semblait pouvoir la distancer et malgré tout ses efforts, elle ne semblait pouvoir le rattraper. Lui criant après en agitant les bras, le menaçant de toutes les peines du monde s'il ne venait pas à elle expier ses péchés, le petit garçon à bout de souffle fini par se percher dans un pommier dans le seul but de trouver un peu de répit. A ses pieds, l'attendant de pied ferme, la fillette le regarda sévèrement comme si cela le ferait descendre plus vite pour accepter son supplice mais rien ne semblait décider le garçon qui ne trouva rien de mieux que de montrer le bout de sa langue à la petite fille, outrée. Poings sur les hanches dans une imitation grotesque des dames plus âgées, elle leva le nez bien haut avec un air de défiance avant de chercher quelque chose à lui lancer. Feuilles, cailloux, pommes véreuses, elle ne prit pas plus de temps à choisir son projectile avant de lancer sur Folven une pomme pourrie. Celui-ci, surpris, manqua de tomber de sa branche avant de partir à rire à gorge déployée, la défiant de le déloger. De une, puis de deux qui le manquèrent de peu, la fillette arma son bras et se concentrant de toutes ses forces, lança une pomme qui lui atterrit sur le nez, projetant sa tête en arrière et lui faisant lâcher la branche dont il tomba sur le dos, le souffle irrémédiablement coupé par une telle chute. Catastrophée, elle se rua auprès de lui pour s'assurer qu'il n'avait eu trop de mal, ce qu'il lui assura avec un mince sourire, brandissant son bras pour montrer combien il était fort et combien une si petite chute ne pouvait lui faire de mal avant de grimacer de douleur, son visage tournant blanc. Penaude et lourde de culpabilité, Alayna escorta son ami porté à l'intérieur en espérant qu'il n'ait rien de grave, Folven couvrant leurs déboires en expliquant qu'il était lui-même maladroitement tombé de sa branche sans chercher à l'accuser pour cet accident. Cependant, s'il n'allait pas mourir de sa chute, ce qui était une chance vu la façon dont il était tombé, sa tête ayant été bienheureusement épargnée, sa clavicule avait cependant subis un choc et il n'était plus en mesure de se servir de son bras. La petite brune s'en voulu beaucoup, d'autant plus que son camarade, destiné à devenir cavalier à la suite de son père quand il serait en âge, avait besoin de ses deux bras pour devenir soldat. Elle passa des jours à son chevet, le petit garçon bien content de ne pas avoir à jouer à la guerre pour une fois, c'est à demi-mot qu'il lui en fit l'aveu silencieux alors qu'elle lui promit qu'ils ne joueraient plus à des jeux aussi dangereux. Mais une toute autre promesse vint franchir la barrière de ses lèvres, scellée par un chaste baisé entre deux jeunes enfants innocents. Celle que s'il ne se remettait totalement, elle se marierait avec lui pour prendre soin de lui. Ils n'eurent bien sûr pas besoin d'aller jusque là, le jeune Folven se remettant rapidement de sa blessure. Bientôt, ils purent reprendre leurs jeux, quoique bien plus paisibles et silencieux, au plus grand bonheur de la nourrice qui n'avait maintenant plus à courir partout en quête de sa protégée.

Loin des yeux, près du cœur.. une promesse gravée en son cœur..

Les années continuaient de passer, filant sans fin pour celui qui vie sans égard pour le passé. La petite fille grandissait à vu d’œil, tout comme l'amour que lui portait ses parents, tout comme l'amour qu'elle leur portait en retour.
La petite fille devenue plus grande maintenant, était capable de déchiffrer ses propres livres et n'avait plus recours à ses parents pour l'aider à lire, à leur plus grand dam. Le temps passait trop vite pour les parents favorables à l'idée de garder leur unique enfant au berceau, au plus près d'eux mais malgré cette forme d'émancipation, leur petite fille n'était pas encore prête à quitter le nid, il était encore trop tôt pour cela. Ainsi Alayna passait le plus clair de son temps le nez dans des livres quand elle ne jouait pas avec son meilleur ami qui avait commencé à subir l'entraînement des écuyers. Parfois, elle allait le regarder faire, juste pour être en sa compagnie, ruminant la vaine promesse qu'elle lui avait faite à son chevet tout en sachant maintenant qu'ils étaient de deux mondes différents. Mais le savoir ne signifiait pas le comprendre et malgré tous les enseignements de son tuteur sur les manières, les convenances, l'histoire et d'autres sujets tous plus passionnants les uns que les autres pour les vieux rabougris armés d'une baguette, elle ne comprenait pas pourquoi elle ne pourrait pas épouser qui elle voulait quand elle serait plus grande. C'est ainsi que la petite fille faisait peu à peu face à la réalité de la vie, n'apprenant pas seulement des livres mais aussi de la transmission des autres et commençant à se faire un avis bien tranché sur ce qu'elle appréciait ou non. Cependant, elle restait une fille, futur jeune femme peut-être, mais une fille encore bien jeune pour l'instant et malgré sa situation et son tempérament, il restait des choses que l'on ne pouvait changer, comme son droit de naissance. Bien qu'elle soit née d'une mère de pauvre extraction sous les décombres d'un abris de fortune durant une attaque d'orcs une nuit de printemps, son adoption faisait d'elle une futur Dame, fille d'un seigneur. Ses origines ne lui permettaient en rien d'épouser un cavalier de fortune et quand bien même ses parents l'appréciaient grandement, ils n'auraient jamais accepté une telle chose. Mais elle était bien jeune pour penser au mariage, la tête encore pleine de princes charmants répondant à l'appel de princesses en détresse. Le jour où elle deviendrait femme était encore bien loin, suffisamment loin pour profiter de sa jeunesse et de son imagination. Cependant tous jeux enfantins recèlent une part de vérité, un vœu caché et dans leur imitation des vieux couples, la volonté de voir ce futur ce concrétiser.

Alayna avait déjà 10 ans depuis longtemps révolu, presque 13 ans si les comptes sont justes, lorsqu'elle fut enlevée à sa terre natale pour se rendre auprès de sa grand-mère souffrante au Gondor. C'était un long et périlleux voyage à entreprendre, surtout pour son jeune âge, mais bien escortée et en compagnie de sa mère, elles se rendirent sur ces terres peu familières en signe de piété. La jeune fille avait déjà rencontré quelques fois les parents de sa mère ces quelques 13 dernières années, chaque fois alors qu'ils venaient leur rendre visite mais la santé dégradée de sa grand-mère l'empêchait aujourd'hui de se déplacer. Après avoir reçu une missive quand à son aggravation, Clearhis ne savait dans quel état elle allait retrouver sa pauvre mère et si elle allait la retrouver tout court. Essayant de préparer au mieux sa fille à l'égard de ce qui les attendait, la préparant au pire quant à ce qui pouvait arriver, elle fut cependant soulagée de la trouver encore en vie et capable de les accueillir. Alayna quant à elle, fut heureuse de retrouver la matriarche avec qui elle n'avait pu tisser que des liens trop distendus par cette distance. La mère de sa mère n'avait pas la douceur de la sienne mais elle restait une personne juste et droite avec qui elle s'entendait relativement bien, même si elle n'était pas d'accord avec certains de ses enseignements qu'elle répugnait cependant à mettre en doute. Si la jeune fille était heureuse d'avoir pu entreprendre ce voyage bien que sous de tristes circonstances, son cœur balançait cependant vers sa région natale où étaient restés son père mais aussi son cher Folven qui lui manquait terriblement. Elle aurait aimé pouvoir partager avec lui son expérience mais en dehors de pauvres missives à son intention, elle ne gardait que trop peu de contact avec son vieil ami. Une chose était sûre en son cœur, elle reviendrait changée de ce voyage mais de la même manière, le Folven qu'elle retrouverait ne serait pas le même.
Deux ans passèrent à une vitesse hallucinante, deux années à apprendre les mœurs et les manières des gondoriens sous l’œil avisé de la matriarche qui pourtant, malgré sa rigueur et sa détermination, dépérissait à vu d’œil. Cependant, mal aurait pris à celui qui aurait pris le risque de l'en aviser et ce n'est que par une belle matinée ensoleillée que la vieille dame finit par se rendre à l'évidence, alors que le lever avait représenté une tâche si ardue qu'il lui en avait été impossible. Résignée, elle avait appelé sa petite fille adoptive à son chevet afin de lui confier quelques secrets sur la vie avant d'appeler à son tour sa fille, puis son mari, pour finalement s'en aller auprès de ses ancêtres sans autre message qu'un mince sourire éclairant son visage ravagé par les ans. Ainsi libérée du poids de la vie, il avait semblé à la jeune fille qu'était devenue Alayna qu'elle s'en était allé les rejoindre rajeunissant, comme si le fardeau de leur existence faisait d'eux ce qu'ils paraissent. Elle se promit ainsi de ne pas se laisser ravager par ce que la vie leur apportait de mauvais, pour n'en tirer que les bonnes choses, toujours.

C'est sous un bien triste jour que prit fin leur séjour au Gondor et après un dernier adieu à la matriarche, ainsi qu'un ultime au revoir au patriarche laissé dans sa froide demeure, elles s'en retournèrent en direction du Rohan. Voilà maintenant deux années qu'elles en avaient été éloignées et c'est le cœur gros qu'elles y retournaient. Alayna craignait ses retrouvailles avec son ami dont elle avait été si longtemps éloignée, de découvrir la personne qu'il était devenu en son absence mais en même temps, elle avait du mal à contenir sa hâte de retrouver ces personnes chères à son cœur. Son père surtout, lui manquait, pour ne pas l'avoir serré dans ses bras depuis si longtemps. Deux années passées et la petite fille avait laissé la place à une jeune fille épanouie pour ne pas dire une femme, un changement qui ne tarda pas à se faire sur la route pour le Rohan.
Clearhis vit là un signe, comme si la vie naissait de la mort dans un cycle vertueux. Il n'était plus question pour elle de s'en retourner au Rohan, pas tout de suite cependant. Comme il était d'usage, elles n'étaient pas en position de voyager, pas dans cet état. Bien sûr, la fraîche jeune femme de seulement 15 ans ne voyait pas ce qui l'empêchait là de faire ce qu'elle faisait habituellement en ce qu'elle n'était aucunement souffrante selon les explications de sa mère. Mais c'était encore une chose difficile à comprendre et qu'il fallait simplement accepter comme une chose acquise. Ainsi, dès qu'elle fut en mesure de remonter à cheval, Clearhis ordonna de prendre la direction de Foncombe, pour une courte retraite spirituelle afin de donner toutes les chances à sa fille de pouvoir procréer. Leur court séjour parmi les elfes fut pour Alayna une illumination. Tant de beauté, tant de paix, elle se sentit comme illuminée de l'intérieur. Être ainsi entourée de tant de grâce, d'une nature si diversifiée enflamma son imagination. Un séjour bien trop court à son goût pour celle qui aurait aimé demeuré au sein de la cité elfique pour en percer tous les secrets, profiter de sa paix et de sa lumière mais il lui fallait retourner auprès de ses proches qui l'attendaient depuis si longtemps maintenant.

A mesure qu'elles se rapprochaient de leur demeure, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il en était advenue, si elle allait la trouver changer. Elle pensait à une multitude de choses pour ne pas avoir à s'interroger sur ses sentiments latents pour le jeune apprenti cavalier qu'elle allait retrouver. Mais tout ses doutes s'envolèrent quand elle mit pied à terre dans la petite cour, aidée par son père qui les y attendait. Il avait bien entendu été mis au courant de l'évolution de la santé de sa belle-mère mais aussi des changements survenus chez sa fille et bientôt, une fête se tiendrait pour célébrer son passage à l'âge adulte. Plus qu'un rite de passage comme on le fait pour un homme, il s'agissait davantage d'une façon de dire que sa fille était maintenant une femme et qu'elle arrivait en âge de trouver un époux pour celui qui s'en montrait digne mais les sentiments enfouis au fond de son cœur pour le jeune Folven n'avaient pas changé comme elle le réalisa aussitôt que ses yeux croisèrent son regard, son ventre papillonnant sous le coup de son doux sourire. Alayna se souvenait toujours de cette promesse d'amour sincère prononcé à son chevet, même s'il avait surtout s'agit de prendre ses responsabilités pour l'accident dont elle avait été la cause. Elle souhaitait cependant ardemment qu'il en fut de même pour son ami dont la distance n'avait fait que renforcer la façon avec laquelle elle s'était éprise de lui.
Ses parents, malheureusement, ne partageaient pas son engouement pour le, quoique jeune et brave, cavalier qui avait longtemps vécu à leurs côtés. Mais ils auraient été plus que près à satisfaire le bonheur de leur fille unique, même s'il eut fallu pour cela la marier à un fils de soldat, si cela avait pu la rendre heureuse pour l'éternité. La jeune fille qui n'avait jamais formulé sa volonté de se voir lier ainsi à celui qui occupait ses pensées, n'avait pas conscience de l'importance de son bonheur aux yeux de ses parents. Voyant surtout que son père n'était pas encore près à la laisser partir en la mariant si vite après l'avoir retrouvée, elle n'avait pas réalisé la transparence de ses sentiments si innocents à son âge. Mais ses premières saignées avaient fait d'elle une femme, une dame et elle ne pouvait demeurer trop longtemps sans époux, son éducation étant déjà bien faite.

Une promesse oubliée pour un cœur brisé..

Grommelant, tournant en rond les mains derrière le dos, Théodoras faisait les cent pas dans le salon en attendant sa fille. Son épouse Clearhis à ses côtés, le front barré par le soucis, tentait de le calmer d'une voix douce. Cependant, rien ne les avaient préparé à une telle chose, jamais n'avaient-ils pensé que leur devoir de parent les amèneraient à ça. Élimant le tapis sur lequel il marchait, à la limite d'y creuser un sillon, il se retourna une dernière fois pour faire face à sa fille qui venait d'entrer, escortée par le serviteur allé la chercher. Ce dernier s'esquiva sans un bruit, en s'inclinant avant de fermer la porte derrière lui, les laissant seuls dans le salon. Il n'était pas dans les habitudes du seigneur des environs de convier sa famille à une petite réunion de cette façon et la jeune fille su tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond. Son grand-père avait-il déjà suivis sa grand-mère dans la tombe ? Y-avait-il une nouvelle d'une quelconque importance ? Craignant le pire, Alayna vint trouver du réconfort auprès de sa mère, s'asseyant à ses côtés. Cette dernière passa un bras réconfortant autour de ses épaules avant de l'enlever sous le regard de son époux, plaquant ses deux mains sur ses genoux. L'inquiétude saisit le cœur de la jeune fille, manquant de le faire exploser tant il battait fort sous l'appréhension.. et à forte de raison. Lui faisant face, son père finit par prendre place sur une chaise qu'il tira au plus près d'elle pour poser ses larges mains sur ses genoux, comme si d'une certaine façon il cherchait à la retenir. Plantant son regard dans le sien, il inspira une bonne fois avant de lui annoncer la nouvelle, celle qu'elle n'épouserait pas Folven.
Il fallait bien avouer qu'elle s'était attendu à tout sauf à ça et sous son expression incrédule, son père se sentit obligé de répéter. Elle n'épouserait pas Folven. L'envie de lui demander pourquoi, une raison, une explication à ce fait lui brûlait les lèvres mais elle était bien incapable de la formuler. Sous le choc tout en s'étant pourtant préparée à cela -car après tout, ne savait-elle pas qu'elle ne pouvait épouser un cavalier ?- elle ne put que chercher de l'air avant de se lever. Les larges mains de son père ne lui opposèrent pas de résistance tandis que se mettant sur ses pieds, elle prenait de la distance avec ses deux parents. Alors, parvenue à une distance raisonnable, elle les fixa tout deux un moment avant de secouer la tête, une expression si triste sur le visage qu'ils en eurent le cœur brisé. Mais cette décision n'était pas de leur fait même s'ils avaient été au préalable opposé à l'éventualité de cette union, ils n'y étaient pour rien dans cette décision. Plus tôt dans la journée, Théodoras s'était entretenu avec son vieil ami au sujet de son fils avec l'intention de négocier l'union de ce dernier avec sa fille mais il en avait été tout autrement.

La mine ravagée par le chagrin, courant comme jamais alors que son cœur menaçait d'exploser dans sa maigre poitrine, Alayna se rendit immédiatement aux écuries où elle savait trouver son vieil ami. Mais les stalles étaient vide du jeune cavalier et il lui fallut errer dans le village à la recherche de son ami. Les yeux rouges et bouffis, la bouche distordue par une grimace de tristesse, ce n'était certainement pas convenable pour une dame mais elle s'en moquait, ne faisant que ruminer le refus de son père par la pensée. Bientôt, un éclat de voix attira son attention et bifurquant en direction de l'atelier du forgeron, elle aperçut bientôt Folven de dos, discutant et riant en compagnie d'une autre personne qu'elle ne pouvait voir. Ce n'est qu'en s'approchant qu'elle vit qu'il s'agissait de Melissandre, une jeune fille de son âge avec qui ils avaient déjà joué quelque fois. La demoiselle avait bien changé durant les deux années qu'elle avait passé au Gondor. Ses formes féminines s'étaient développées, au même titre que ses manières et elle était devenu d'une grande beauté. D'une voix tremblante qu'elle eut du mal à maîtriser, sans quoi cela aurait pu paraître bien pire, elle appela le jeune homme, le contraignant à se retourner. D'un grand sourire, il l'accueillit à bras ouvert, la serrant dans ses bras avant de la lâcher, la tournant vers la demoiselle avec qui il discutait plus tôt. Il n'avait pas besoin de faire les présentations, il le savait bien et pourtant, il lui présenta celle qui bientôt, allait partager sa vie. Ce fut comme un coup de poignard dans le cœur de la jeune fille qui comprit alors le refus de ses parents qui ne cherchaient qu'à la protéger de la vérité, le jeune Folven avait trouvé l'amour durant son absence. Se détachant brutalement de lui, elle tituba une seconde en regardant autour d'elle comme si elle réalisait soudainement où elle se trouvait. Elle était sous le choc, cela allait sans dire et pour ne rien arranger, elle souffrait d'un cœur brisé, pourtant elle trouva la force de se reprendre du haut de ses 15 ans et allant serrer la chanceuse demoiselle dans ses bras, parvint à les féliciter avec toute la sincérité dont elle était alors capable. Elle ne s'attarda pas plus longtemps avant de s'en retourner chez elle, le plus dignement possible pour aller pleurer la perte de son amour d'enfance au milieu des oreillers pleins de plumes de son lit. En cet instant, elle n'était pas une dame, pas une orpheline, pas une femme, pas une fille mais simplement elle, Alayna, jeune fille au cœur brisé tentant de le reconstituer à travers ses larmes de chagrin. Elle avait oublié son voyage, son séjour chez les elfes, les enseignements qu'elle avait tiré de ces deux dernières années car rien ne comptait en cet instant.
Il lui fallut quelques jours pour s'en remettre et elle se fit porter malade avec l'assistance de sa mère malgré le désaccord de son père qui était d'avis qu'elle en sortirait grandis. Elle n'était plus une enfant et elle devait être traitée comme tel mais d'un autre côté, il connaissait les premier amours difficiles dans le cœur d'une femme et souhaitant surtout le bonheur de sa fille, ne pouvait que montrer de la patience pour sa convalescence. Le temps suivit son cours et l'on célébra l'union de Folven et Melissandre. Alayna y participa avec joie, offrant sa bénédiction au petit couple qu'elle contemplait s'épanouir non sans une très légère pointe dans le cœur. Mais si elle regrettait encore son amour perdu, elle était réellement heureuse pour les deux amoureux qui apparaissaient être fait l'un pour l'autre. Nulle jalousie n'étreignait son cœur alors qu'elle s'imaginait à son bras avant de sourire en leur offrant de douces paroles, juste du regret. Folven n'avait pas encore réalisé le mal qu'il lui avait alors fait et sans doute ne le réaliserait-il jamais mais la jeune demoiselle était venue la trouver pour venir s'excuser. Il était des signes qui n'échappaient au regard d'une autre et bientôt, elles devinrent amies, partageant bien plus que l'amour qu'elles éprouvaient pour le jeune cavalier. D'amour d'enfance, son amour pour Folven se transforma bientôt en amour fraternel et si elle n'avait pas oublié la façon dont elle l'avait autrefois regardé, plus aucun désir ne venait accompagner ce sentiment.

Les semaines passèrent, puis les mois et bientôt une année était passée depuis ce malheureux cœur brisé. Alayna quant à elle, n'était toujours pas mariée. Pourtant, ce n'était pas les prétendants qui manquaient à l'appel mais son cœur ne semblait décidé à pencher pour l'un ou l'autre et son père, quoique décidé à la marier selon les convenances, profitait de l'occasion pour la garder encore à ses côtés, profiter encore un peu de sa petite fille adorée.

Une nouvelle rencontre pour de nouveaux comptes..

Une année de plus s'écoula, Alayna allait sur ses 18 ans sans avoir toujours de fiancé mais une nouvelle étincelle avait pris vie dans son cœur, une étincelle au doux nom de Lyram. Il faisait parti des premiers à lui avoir fait la cour mais malgré le fait qu'elle l'ait maintes fois refoulé, il était toujours revenu avec force de belles paroles et petites attentions. Poèmes, chansons, fleurs et sucreries, il avait toujours quelque chose à lui offrir, que ce soit même une simple pensée. Elle fut d'abord impressionnée par sa ténacité avant d'être séduite par son esprit, heureuse d'avoir quelqu'un avec qui partager ses lectures enrichies d'aventures.
Grand comme un géant, les cheveux blonds comme les prés, des yeux comme deux puits sans fond dans lesquels se plonger, Lyram n'était pas ce que l'on pouvait qualifier de beau si ce n'était son physique atypique. Il formait un tout, un ensemble dont on appréciait la qualité qu'une fois que l'on avait accès à ce qu'il détenait à l'intérieur. Alayna n'avait pas ressenti le coup de foudre comme elle l'avait lu dans les livres, bien au contraire, elle avait été partiellement agacée par la manière qu'il avait de toujours revenir à la charge, sans lui donner de répits. Finalement, sur les conseils de sa mère, sans doute elle-même conseillée par son père, elle avait accepté de passer un peu de temps en sa compagnie, sans avoir été éblouie par son intellect. Mais il avait fallu bien d'autres moments passés en sa compagnie pour percer à jour toute l'étendue de sa culture et de sa personnalité. Il était comme ces pierres qui cachent un joyau, sous ses traits anguleux se cachait une personnalité exceptionnelle. Second fils d'un noble au service du Roi Fengel, il n'avait d'autres perspectives d'avenir que l'armée de ce dernier. Pas de titre, pas de destinée autre que celle-ci mais malgré tout le respect qu'il avait pour son père, il ne partageait pas son dévouement pour le Roi avare et aspirait à bien plus. Il n'avait pourtant pas davantage d'arrière pensées quand il s'était rendu à la fête donnée en l'honneur du Seigneur Théodoras mais il avait été éblouis par la lumière intérieure dont irradiait la jeune fille ce jour-là, obnubilé par sa beauté dont il ne voulait qu'une chose, percer le secret. Ce fut un chemin difficile pour lui mais il n'abandonna pas son but et il put dire avec certitude que le jour où elle accepta de l'épouser fut le premier plus beau jour de sa vie.

Alayna était maintenant promise à Lyram depuis quelques mois, le mariage ayant été fixé pour le printemps suivant quand elle décida de se rendre à Bree pour aller trouver de quoi confectionner son habit de mariée ainsi que ses habits de futur épouse. Le voyage était long jusqu'à Bree mais certainement pas aussi long que pour se rendre au Gondor et ce serait pour elle l'occasion de dire adieu à la vie dont elle avait toujours rêvé, celle d'aventurière, avant de prendre époux. Ce fut cependant plus difficile qu'elle ne l'avait escompté à cause du mauvais temps si proche du printemps, sans oublier le froid qui traversait ses habits de voyage mais elle profita tout de même de ses derniers instants de liberté. S'abandonnant à son voyage, laissant sa monture décider pour elle, elle laissa son esprit vagabonder pendant le plus clair de son temps. Ce fut pour elle une route bien courte alors qu'elle arrivait à la ville trop vite à son goût mais elle y passerait quelques jours en compagnie de sa mère, de son meilleur ami qui n'allait tarder à devenir père et de leur escorte habituelle. Bree était une ville animée quoique sombre et d'apparence mal famée sous la pluie battante qui s'acharnait sur les toits et c'était pour elle un plaisir de voir différents peuples se mélanger ainsi dans les rues. Ce n'était pas un spectacle que l'on pouvait voir à Edoras et il était à ses yeux appréciable de voir que l'on était capable de vivre ainsi en harmonie. Peut-être était-ce une image bien utopique mais elle avait décidé de ne prendre que le meilleur de chaque chose il fut quelques années de cela.
Après quelques jours passés en ville, les toilettes fin prêtes et tout le nécessaire réunis, leur séjour touchait à son terme et à son plus grand regret, bien qu'elle fut heureuse d'épouser Lyram, ils leur devaient maintenant rentrer. Le voyage du retour fut plus difficile du fait de la quantité phénoménale d'affaires que les deux femmes avaient acheté pour le mariage de la belle. Il leur fallait d'ailleurs redoubler de vigilance, et pour ne pas s'embourber avec le chariot, et ne pas tomber dans un traquenard mais avec la pluie qui s’abattait du ciel comme un déluge et le chemin boueux qui rendait la progression difficile, ils ne cheminaient pas sous les meilleures hospices. Rien d'étonnant alors qu'ils se soient fait attaquer, leur chariot formant un butin non négligeable en ces temps difficiles. Ils furent pris par surprise au détour d'un virage bordé d'arbres. Au nombre de quatre, les brigands se ruèrent sur eux en hurlant de façon brutale et quelque peu désorganisée, arrachant un cri d'effroi de la bouche de Clearhis qui resta figée sur sa monture, forçant le chariot à s'arrêter. Tentant de la raisonner, Alayna manqua tomber de cheval lorsque l'un de leurs assaillants se jeta sur elle. Lui assenant un coup de pied pour le projeter à terre, elle talonna sa monture en tirant sur les rênes de celle de sa mère, jetant un regard en direction de Folven en proie avec deux autres barbares. Le chariot était assailli par les deux autres brigands, celui qui l'avait attaqué ayant fini par se relever pour s'attaquer au conducteur du chariot. Mais ce qui semblait être une petite escarmouche se révéla être une véritable embûche. D'autres hommes arrivèrent depuis les fourrés, bataillant au fer avec leur escorte, les dames n'étaient plus que livrées à elle-même, n'ayant d'autre choix que de contempler le spectacle. A l'écart, elles n'entendirent pas leur assaillant arriver par derrière, attrapant la jeune demoiselle par le bras, la faisant tomber lourdement à terre. La mère se mit à hurler avec force, cherchant secours auprès de leur escorte cependant trop occupée avec leurs propres combats. Alayna, en proie à un violent malaise après sa brusque chute, eut bien du mal à se débattre pour sortir des griffes de son attaquant qui parvint finalement à la plaquer au sol en s'asseyant sur elle. Se débattant tant bien que mal, elle ruait en tout sens tout en priant pour qu'on lui vienne en aide, une aide qui ne semblait venir. L'homme se battait avec ses jupes, bien décidé à profiter de la demoiselle pendant que les autres s'occupaient des autres, une entreprise bien difficile avec une telle tigresse mais il était presque arrivé à ses fins quand il reçu un puissant coup sur la tête, rapidement suivit d'un autre qui acheva de l'assommer. Allongée sur le dos, clouée au sol par la masse imposante du violeur, Alayna garda les yeux hermétiquement fermés en attendant l'inévitable quand elle fut littéralement écrasée, le visage du monstre sur son épaule. Respirant par à-coups, proche de l'hyperventilation, elle mit du temps à réaliser que son tourment avait pris fin sans que l’innommable ne soit produit. On la délesta du poids du porc avant de l'aider à se relever, la tirant par le bras pour la tirer hors de la boue qui en avait imprégner ses vêtements. Clearhis avait réagis à temps et bientôt, Folven vint à leur rescousse, suivit par les autres. Ils ne tardèrent pas à reprendre le contrôle des assaillants qui finirent par partir en retraite, fuyant comme des couards. Mais plus que la boue sur sa tenue, ils avaient marqué une empreinte bien pire dans le cœur de la belle encore secouée par les événements, ne pouvant oublier ce qui avait failli lui arriver.

Si la future épouse était toujours pure lors de son mariage, et ce grâce à l'intervention de sa mère qui avait fini par trouver le courage de lui venir en aide, son âme demeurerait à jamais entachée par ces événements. Pour un temps, elle demeura dans la crainte que cela se reproduise, bondissant après chaque bruit trop fort, tressaillant à chaque contact. Mais auprès de son futur époux, à force de douceur et de petite attention presque quotidienne maintenant, elle réussit à retrouver contenance et confiance. Cependant, cet événement avait eu un impact sur sa vie, forçant le mariage à être repoussé de quelques mois, le temps que la futur mariée se soit totalement remise. Difficile de sceller un mariage quand la mariée ne peut être approchée tel un lapin prit au piège.
Le mariage de Lyram et Alayna fut célébré au cours d'une immense cérémonie. La fête dura plusieurs jours et les festivités semblaient sans fin, longtemps parla-t-on du mariage de l'unique fille du Seigneur Théodoras et à raison. Les convives étaient nombreux, la musique résonnant dans les plaines alentours, la nourriture ne manquait pas et la boisson coulait à flot. Tous avaient été conviés, nobles comme roturiers se mêlant au cours de danses endiablées sur l'immense place du village. Une fête mémorable en somme. Alayna était au comble du bonheur et les derniers événements marquant laissèrent la place à des souvenirs heureux en compagnie de celui qui était maintenant son époux, un bonheur partagé par ses deux parents qui pouvaient se féliciter d'avoir réalisé leur devoir même s'ils devaient maintenant dire au revoir à leur fille, pour quelques semaines seulement.

Second fils d'un seigneur, Lyram ne pouvait prétendre au titre de son père contrairement à son frère aîné et à défaut de devenir officier comme son père l'aurait voulu, son mariage avec la fille unique d'un noble lui permettait d'avoir ses propres terres qu'il trouverait à diriger quand le moment serait propice. C'était en somme une meilleure alternative vu qu'il voyait par là son rang rehaussé d'un cran en dépit de son droit de naissance. En guise de lune de miel, il offrit à sa jeune et belle épouse un séjour dans la cité d'Edoras où ils auraient quelques affaires à régler. Alayna était familière avec la cité qui l'avait vu grandir au même titre que le petit village bordant sa demeure sur les terres de son père. Bien que grande et imposante, elle n'avait jamais craint de s'y perdre et y avait fait moult rencontres forts intéressantes chaque fois qu'elle s'y était rendue. Accompagnant souvent ses parents en visite à la cour mais aussi simplement sa mère se rendant là pour faire des achats pour la maison, une tâche qu'elle était peu décidée à confier à une servante pour une raison simple, l'on est jamais mieux servit que par soi-même et qui avait poussé Alayna à faire de même pour les achats concernant son mariage. Elle fut heureuse de retrouver Edoras sous un nouveau jour maintenant qu'elle était mariée, accéder à des lieux qui lui étaient à l'époque restés fermé en sa qualité de petite fille. Au bras de Lyram, elle se sentait non seulement aimée mais aussi en sécurité. La petite fille née une nuit de printemps sous l'attaque d'une horde d'orcs avait bien grandit aujourd'hui et l'enfant avait laissé place à une femme digne de ce nom.

Un secret dévoilé en toute intimité..

Alayna menait une vie épanouie au bras de l'homme qui comblait sa vie. Si elle avait eu des doutes quant à leur union, elle n'en avait plus le moindre après tant d'années passées en sa compagnie car si la plupart des hommes changent au fil du temps, se révélant de moins en moins prévenant envers leur épouse, Lyram se montrait de plus en plus au petit soin pour elle, ne la délaissant sous aucun prétexte. L'emmenant avec lui lors de déplacements pour affaires, l'invitant à participer à des débats exclusivement masculins, partageant le plus clair de son temps en son agréable compagnie, il était au petit soin avec elle, peu décidé à la livrer à elle-même au cas où quelque chose lui arrivait en son absence. Loin de se sentir oppressée, réprimée et étouffée, elle se sentait au contraire valorisée par la haute opinion qu'il se faisait d'elle même si elle aurait profité du temps loin de lui pour se concentrer sur elle-même. De un, ils étaient devenus deux mais il semblait que la nature était peu encline à les mener à trois. Fausse couche après fausse couche, elle n'avait finalement plus été capable de tomber enceinte et craignant pour sa santé, son époux avait décrété qu'il valait mieux pour eux de ne pas être bénis plutôt que de risquer de la perdre en couche. Mais elle ressentait ce vide au fond d'elle, un vide qu'elle ressentait depuis sa plus tendre enfance malgré tout l'amour qu'on lui prodiguait au quotidien et il lui semblait qu'un enfant lui permettrait de combler ce vide. En l'absence de progéniture, elle se concentrait sur les enfants du village, jouant avec eux quand elle en avait l'occasion, les conviant parfois dans son jardin pour un goûter royal. Cela ne faisait cependant qu'aggraver son sentiment et la peine qu'elle ressentait.
Elle avait bien parlé de sa peine à sa mère qui semblait partager sa détresse et il était vrai que sa mère ne l'avait eu qu'à un âge avancé, ce qui réconfortait quelque peu la jeune femme qui voyait là une destinée mais chaque fois qu'elle servait cette explication à Clearhis, celle-ci pinçait des lèvres dans un triste sourire avant d’acquiescer trop rapidement à son goût. Mais elle ne pouvait douter de la sincérité de sa mère comme elle ne pouvait se douter que celle-ci ne l'était pas vraiment. Elle n'avait aucune raison de douter d'elle, surtout en ces circonstances mais pourtant, cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille.

Par une belle journée annoncée par l'immensité bleu du ciel s'étendant par devant eux, Lyram et son épouse partaient pour l'un de ces courts voyages qu'ils entreprenaient souvent au Rohan. Peu à peu, l'époux de Alayna délestait son père de ses responsabilités, les endossant progressivement pour être un jour à même de lui succéder. Cela serrait le cœur de la jeune femme de voir qu'un jour, son père serait trop vieux pour diriger ses terres mais c'était un fait qu'elle se devait accepter, d'autant que ce serait à elle d'endosser les responsabilités de sa mère. D'une certaine façon, le fait qu'elle aurait alors plus de temps à passer en leur compagnie et qu'elle aurait le loisir de s'occuper d'eux la réconfortait.
Depuis quelques jours déjà, ils parcouraient les routes, allant de villages en villages, faisant escale chaque fois pour avoir des nouvelles du coin. Certains avaient subis des attaques d'orcs, d'autres la rigueur du temps mais les temps étaient relativement calmes pour l'époque, cela ne présageait rien de bon. Déambulant dans un marché au bras de son époux, elle le lâcha subitement pour aller regarder une étale qui avait attiré son attention. Toute excitée de sa découverte, elle rabattit son capuchon, dévoilant son visage à la vendeuse qui lui loua son produit avec un large sourire, heureuse de trouver une charmante personne qui savait apprécier la qualité de son étale. Mais malgré le petit paquet avec lequel elle quitta la vendeuse, ce n'était pas avec le sourire qu'elle retrouva son mari qui l'avait perdu des yeux. Soucieux, il chercha à savoir ce qui lui prenait, si elle se sentait indisposée mais elle ne desserra pas les dents face à ses interrogations, semblant se refermer plus avant. Il n'était pas dans ses habitudes de garder un secret de son époux mais elle avait besoin de temps pour se faire à ce qu'on lui avait dit, au doute qui venait de s'insinuer en son cœur.
L'incident fut presque oublié, jusqu'à ce qu'auprès de ses parents elle s'en fut retournée et alors qu'elle observait sa mère, cherchant ses traits sur les siens, cherchant ses yeux dans ceux de son père, le doute forma une boule dans sa gorge, menaçant de faire perler les larmes sous ses cils. Elle avait l'impression d'avoir été trahie alors qu'elle n'avait aucune raison de croire les paroles de cet affreux et perfide personnage que ce semi-orc qu'elle avait rencontré dans ce marché. Mais ses paroles avaient fait écho à une sensation toujours présente en son cœur et par un soir orageux, alors que les éclairs zébraient le ciel, rendant l'atmosphère électrique, Alayna trouva le courage de se confronter à ses parents pour obtenir leur aveu. Ainsi, il était vrai, elle possédait une sœur mais ce qu'elle ne soupçonnait aucunement, c'est qu'elle n'était pas leur fille. De honte et de dépit, elle se cacha de son mari pour pleurer mais si de ce secret, elle ne laisse rien paraître, l'existence d'une jumelle ne cesse de tourmenter son être.


Dernière édition par Alayna le Mar 15 Sep 2015 - 18:40, édité 8 fois
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The Mermaid ♦ HUMAINE
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♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 22:07

MA SOEEEEEEUR BIENVENUUUUUE

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 23:44

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 23:52

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyDim 23 Aoû 2015 - 23:54

MA SOEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR !!! MERCI Coeur

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyLun 24 Aoû 2015 - 7:42

Bienv'nue à toi et bon courage pour ta fichette ^^
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyLun 24 Aoû 2015 - 21:25

Bon courage pour ta fiche :)
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMar 25 Aoû 2015 - 17:20

Waouh, la sœur jumelle de Selen, ça promet ! :D ça claque grave d'ailleurs !

Bienvenue ! j'espère que tu te plairas ici ^^
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMer 26 Aoû 2015 - 21:17

Merci à tous, vous êtes choux Coeur
merci pour l'accueil Hug

Ysée : je pense que je vais me plaire ici, c'est quand même mon cinquième compte x)
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMer 26 Aoû 2015 - 23:33

Oooops, sorry, j'ai vraiment pas l'habitude de vérifier si c't'un DC -____-"
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMar 1 Sep 2015 - 21:31

encore une qui va essayer de ruiner ma pauvre cité, c'est ça ? *grommelle et se fait taper par sa joueuse*

re-bienvenue
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMar 1 Sep 2015 - 23:06

Mais nooooooon !! Je suis gentille moi *câline Adrahil*
Merci en tout cas Hug
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMar 1 Sep 2015 - 23:08

ha bah si t'es une gentille... <3 alors ça va !
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Dwalin

AZAGHÂL KHUZD ♦ NAIN
Dwalin
♦ PSEUDOs : Dwal
♦ MESSAGES : 6430
♦ RÉPUTATION : 2993
♦ AVATAR : Graham McTavish
♦ DC & co : Tobold & Csiasan
♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter
« Baruk Khazâd ! Khazâd ai-mênu ! »
— RACE DU PERSO : Nain et fier de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Exilé d'Erebor, réside actuellement à Ered Luin
— ÂGE DU PERSO : 168 ans et toutes ses dents (mais pas ses cheveux).
— RANG SOCIAL : Seigneur nain.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier dans l'âme et avant tout. Il passe les jours calmes à la Forge.
— ARMES DU PERSO : Tout est une arme pour lui. Sinon : Marteau, Haches, Dagues, Armure de poings, Crâne
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Sa loyauté va à Thorin et à son frère aîné.
— VOYAGE AVEC : Ses armes.
— AMOUREUSEMENT : Veuf depuis 80 longues années. En proie aux regrets et à l'hésitation, à la crainte de blesser et celle de trahir.

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyJeu 10 Sep 2015 - 22:10

"Titre à la con en attendant de trouver mieux"...... non mais t'as pas honte ? x)
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https://lonelymountain.forumactif.org/t133-dwalin-come-on-enough- http://talesofthehobbityaoi.forumactif.org/t139-dwalin-s-world-little-friends-big-ennemies https://lonelymountain.forumactif.org/t140-dwalin-s-story-it-is-time-for-you-to-know-what-really-happened
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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyLun 14 Sep 2015 - 15:40

Non ! Pas du tout ! C'est un titre parfait pour une Dame !! :V:

(pour ma défense, j'étais sur le wifi de la fac, qui n'arrêtait pas de sauter donc plutôt que de me risquer à tout perdre histoire de perdre davantage patience... j'ai mis ça en titre temporaire.. on ne sent pas du tout l'agacement..)
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Raeryan

La rose d'Ered Luin ♦ NAINE
Raeryan
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 1441
♦ RÉPUTATION : 2131
♦ AVATAR : Meghan Ory
♦ DC & co : Elea, Selen, Farshad, Isveig & Cármen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible
Alayna [validée] 180406044622661026
— RACE DU PERSO : Naine et fière de l'être.
— ORIGINAIRE DE : Ered Luin, descendante de Telchar des montagnes bleues
— ÂGE DU PERSO : 190 ans
— RANG SOCIAL : Aisé, elle n'a aucune difficulté pour vivre.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseuse réputée, formée par Aiwendil
— ARMES DU PERSO : Des remèdes qui sont pas bons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Loyale envers son roi, Thorin.
— VOYAGE AVEC : Ne voyage pas.

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MessageSujet: Re: Alayna [validée]   Alayna [validée] EmptyMer 23 Sep 2015 - 16:31




“ TU ES VALIDÉ, ALAYNA ! ”
BIENVENUE PARMI-NOUS !

➴ Avis sur la fiche — Très jolie fiche! Comme d'habitude ! Hug En tout cas ta soeur s'en réjouit ksdukjbsd ! . Si tu as une question quelconque, ou quelque chose à faire savoir, n'hésites pas à contacter le staff par tout les moyens qui existent : chat box, MP, section questions... Sur ce, bon jeu et encore bienvenue parmi nous !
COOL, J'SUIS VALIDÉ !
... Mais, et maintenant ?
Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP.  Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Alayna... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !

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