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the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan
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 the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan

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Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 827
♦ RÉPUTATION : 4896
♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyVen 31 Juil 2015 - 15:46




The wind was faul and the sea ran high

Leave her Johnny, leave her!




Le ciel était découvert, le vent soufflait favorablement. L’équipage du crépusculaire embarquait les derniers cageots de vivres, des boulets de canons, des armes et autres ustensiles qui leur permettrait de rester en mer quelques semaines sans voir la terre. Ils amarraient rarement sur les côtes du Gondor pour ce genre de chose néanmoins il y avait une crique assiégée par les pirates depuis peu qui leur permettait tout autant de s’arrêter dans ces eaux. C’était fort utile, les Gondoriens étaient moins durs en affaires et plus facilement dupés lorsqu’il s’agissait de marchander. Ce n’était cependant pas forcément le cas lorsque l’on connaissait le marchand en question. Tharabas se montrait particulièrement difficile ce jour là et particulièrement insistant sur l’un des esclaves qu’il vendait. Après quelques longues minutes de discussion, d’argumentation autant d’insultes générées que de sourires, Selen demanda à examiner le prisonnier en question avant de prendre une décision. On poussa l’esclave dans le dos pour lui présenter celui que Tharabas voulait lui renvendre. Les fers aux mains, Selen l’en délivra afin de pouvoir évaluer la marchandise. La brune observa d’abord sa carrure, tournant autour de lui pour détailler sa posture et autres indices qui l’informeraient sur son état physique comme on vérifie le bétail que l’on achète. Selen ne se gênait pas non plus pour toucher ses bras, ses jambes afin d’en déceler sa musculature. Elle avait vu mieux mais elle avait vu pire, elle voyait là un certain laisser aller qui témoignait qu’il ne devait pas être travailleur dans les champs ni forgeron. Le quartier maitre adressa un regard suspicieux à Tharabas avant de détourner ses yeux sur le visage de l’homme. Elle croisa alors ces iris bleutés avant de s’attarder sur la marque noire qu’il portait au visage. Il semblait dissimuler quelque chose. La jeune femme grimaça et en observant de plus près, elle remarqua qu’il s’agissait d’une cicatrice

« Tu couvres toutes tes cicatrices comme ça ? On est pas près de lever l’ancre si tu perds ton temps à de telles choses. » Ricana t-elle.

Le fait qu’il soit défiguré ne posait pas problème ici, entre ceux qui n’avaient plus de jambe et ceux a qui il manquait un œil ce n’était pas lui qui allait faire la différence. De ce fait là elle se demandait s’il avait été blessé en tant que guerrier ou s’il avait tout simplement subi. Elle vérifia ses dents, afin de constater son état de santé et n’y vit rien à reprocher, c’était un sacré bon point. Selen demanda ensuite à Tharabas s’il avait l’habitude de la mer et suite à la réponse négative le fait que ce soit une grande première pour lui était un peu gênant puisqu’elle ne pouvait pas le mettre directement sur le pont avec les autres. Néanmoins il allait devoir apprendre assez vite s’il ne voulait pas qu’elle se lasse de lui et qu’elle le balance par dessus bord. On l’informa également de son nom, ce à quoi elle répondit que ça n’avait aucune importance, la plupart des pirates se voyaient attribués de surnoms au cours de leur vie jusqu’à en oublier le leur excepté ceux qui montent en hiérarchie. Celui-là allait bien vite se faire nommer, elle n’en doutait pas une seule seconde…

S’en suivit un peu plus de marchandage entre Selen et Tharabas, qui réussi tout de même à faire baisser son prix avant qu’ils ne trouvent un accord. Elle fit embarquer le nouveau sur son navire par des matelots qui le balancèrent dans une cellule dans des rires gras le temps que la frégate navigue en eaux profondes et que le quartier maitre décide de sa position. Ceci fait le Crépusculaire était fin prêt à prendre le large, elle serra la main à Tharabas en signe d’accord et d’au-revoir, se contentant de rester formelle devant son équipage bien qu’elle eu déjà des gestes plus intimes avec lui. On décrocha la frégate du port avant d’entendre gronder la voix du capitaine pour donner les premières directives aux pirates qui s’attelèrent à larguer les voiles.

« Cap vers le sud ! » Ordonna t-il
« On lève l’ancre ! Larguez les amarres et plus vite que ça ! » Fit Selen en écho.

Selen traversa le pont, évoluant dans l’équipage qui s’agitait de gauche à droite en vérifiant qu’aucun d’entre eux ne paressait sous peine de se recevoir un coup ou d’être laissé sur place. La mer était calme et c’était souvent dans ces moments là qu’ils en profitaient pour tenir tête aux ordres qu’on leur donnait. Fort heureusement ils étaient tous plus ou moins assez habitués pour savoir qu’il était vain de le tenter puisque la patience de Selen était quasi inexistante à leur égard. Les voiles déferlées, chaque pirate à son poste, Selen monta les marches jusqu’à se retrouver à la hauteur d’Aaren, la main à la barre. Les yeux sur l’horizon, non sans surveiller l’équipage, Selen senti le vent aux senteurs iodées s’engouffrer dans ses boucles brunes. Elle  connaissait leur destination, mais n’était pas pressée d’y arriver. Pour elle, le voyage comptait plus que tout le reste. Après quelques dizaines de minutes, alors qu’Aaren n’avait plus besoin de Selen pour commander à l’équipage qui s'était déjà mis à chanter, il l’autorisa à se déposter pour aller s’occuper de l’esclave qu’elle venait de s’enquérir.  Selen prit ainsi congé et descendit dans la cale, lieu de vie des pirates où l’on voyait suspendus des hamacs, des cadavres de bouteilles. L’odorat de Selen était immunisé contre ces effluves d’eau croupie, de crasse et de saleté. Il y avait aussi des barils de poudre, des boulets de canon, d’autres armes mais aussi le garde manger verrouillé et tout juste rempli. Elle se dirigea d’un pas assuré où l’on mettait les prisonniers et où elle avait demandé qu’on y emmène le nouveau le temps qu’elle s’occupe de donner les ordres pour les manœuvres. Quelques pas de plus et elle se retrouva devant la cellule où se trouvait l’esclave qu’elle venait de marchander. Posant ses mains sur les barreaux, Selen ouvrit la cellule et lui adressa un geste fendant l’élégance et surtout plein d’ironie pour l’inviter à en sortir. Elle claqua ensuite la cellule dans son dos.

« Alors comme ça tu n’as jamais travaillé sur un navire ? »

Ce n’était pas réellement une question, puisqu’elle connaissait déjà la réponse. Néanmoins la remarque qu’elle lui fit était emplie d’autres questions sous-jacentes dont elle n’avait pu obtenir les réponses. Elle se demandait comment il avait fait pour se retrouver à la merci de Tharabas, prêt à débarquer des côtes du Gondor.

« Tu dois être une sacré calamité pour que Tharabas te fasse partir aussi loin. » Fit-elle dans un rictus.

Elle avait bien compris que Tharabas ne lui avait pas proposé celui-là par hasard. Qui serait assez fou pour proposer un homme qui n’a jamais été en mer à un pirate ? La curiosité, c’est ce qui avait poussé Selen à accepter, sans oublier qu’il était en bonne santé contrairement à certains gars de l’équipage ; Parfois il faut savoir faire peau-neuve. Selen détailla l’homme du regard, une nouvelle fois sans la moindre pudeur. Son sourire s’étira à nouveau, se demandant s’il allait aussi se montrer compliqué en mer que sur terre ou s’il serait docile et utile.

« T’as pas d’échappatoire ici mon gars, Le capitaine Aaren n’aime pas les rebelles.  Si t’obéis pas tu finis au fond de l’océan.»

Autant que les choses soient claires dès le début. Pas besoin de plus de présentation, il saurait bien assez tôt son nom, sa position et tout ce qu’il y avait à savoir. Elle n’était pas non plus ici pour lui faire une visite guidée ni lui apprendre comment faire puisqu’elle avait bien plus de responsabilités. L’équipage allait se charger de le former et de répondre à ses questionnements ainsi qu’il en allait pour tous les moussaillons de la frégate. Il les rencontrerait ainsi plus tard, en attendant elle avait déjà quelques corvées à lui donner. Cette visite n’était qu’une première approche, afin de lui montrer qui commande ici et quelle place il aurait par rapport à elle. Selen attrapa un sot et une serpillère qu’elle lança sur le nouveau venu.

« Récure la cale, 'faut qu'ça brille. » Fit-elle sèchement.


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyDim 2 Aoû 2015 - 19:57

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Les fers à la main, le temps de sa cavale était désormais révolu. Tharabas le poussait dans le dos pour qu’il avance plus vite, mais il ne savait pas où on le conduisait. Et dire qu’il lui avait juste volé sa bourse. Encore. D’habitude il ne courait pas autant vite et cette fois, Búchanán avait été attrapé comme un vulgaire voleur. Il avait l’intention de la lui rendre, mais il n’avait pas cru son excuse. Maudite ruelle sans issue. Ils se retrouvèrent au port, où d’immenses bateaux surgissaient de la mer majestueusement. Ils s’arrêtèrent devant un dénommé « Crépusculaire ». Jusqu’à maintenant, il n’avait ressenti aucune crainte – ne sachant pas ce qui lui était réservé – mais à cet instant, lorsqu’il vit une femme descendre de ce navire, l’inquiétude le prit. Elle marchait d’un pas assuré en direction de Tharabas et rien ne semblait pouvoir arrêter le feu brûlant au fond de ses yeux. D’une beauté redoutable, son regard transperçait n’importe quelle âme. Búchanán la regarder marchander avec son bourreau. C’était donc ça son intention : le vendre à un pirate. Il aurait dû lui préciser qu’il n’avait pas le pied marin. La seul fois où il avait été sur l’eau, c’était avec son grand-père, dans une barque et sur un lac… il avait rendu son déjeuner à cause des remous alors il n’osait même pas imaginer ce qui allait lui arriver sur l’océan.
La femme lui ôta ses chaines et le jeune homme se massa les poignets, soulagé que ses liens ne soient plus là. Mais alors, la pirate le scruta de haut en bas, dans ses moindres recoins comme si elle cherchait à découvrir les moindres parcelles de son âme sombre enflammée par les fruits de la haine. Il avait l’impression d’être un morceau de viande déposé sur le présentoir. Alors qu’il ouvrait sa bouche pour répondre à sa remarque sur sa cicatrice, la femme enfourna ses doigts dans sa bouche pour observer sa dentition. Après satisfaction, un marchandage se mit au point pour lui. Il fut étonné de voir son prix baisser. C’était étonnant de la part de Tharabas d’accepter un prix aussi bas. Quoi qu’il en soit, il se retrouva entre deux gros bras mal nés qui le souleva pour le transporter sur le navire. Sur le pont, il pouvait voir l’équipage se malmener au travail pour préparer le départ. Aucun ne semblait sympathique et des lueurs de malveillance brillaient en leurs yeux. Chacun s’affairait à leur tâche. Certains préparaient les voiles, d’autres nettoyaient le pont et chargeaient le navire de nourriture. On le descendit à la calle. Une odeur nauséabonde emplit ses narines et un haut le cœur le prit soudain. Puis on le jeta dans une cellule. Búchanán retomba lourdement sur le sol humide et se releva péniblement. La porte grinça en se refermant derrière lui.

Sa cellule n’était pas très grande ; suffisante pour s’étendre et dormir mais il ne pouvait pas se déplacer énormément. Seul un trou dans le bois lui permettait de voir l’extérieur. Alors, il entendit l’équipage entonner un chant. Ce n’était pas du grand art, mais il y avait quelque chose d’entrainant dans ces paroles faussement chantées. C’est alors que le bateau quitta le port. Le barde pouvait voir la terre s’éloigner au fur et à mesure et à sentir le bateau tanguer de plus en plus sous les flots de l’océan. Déjà son estomac manifestait un mécontentement puis relâcha un rot annonciateur de mauvaise nouvelle. Au bout de quelques instants à scruter le port qui rapetissait de plus en plus, une voix de femme l’interrompit dans sa concentration à ne pas rendre son repas. Il se retourna et vit à nouveau cette femme qui l’avait acheté et qui lui ouvrait la porte de sa prison comme s’il avait été une précieuse de pacotille. La tête haute, il passa la porte ignorant la remarque de la femme. Prends garde à ta vie barde. Il tint le regard de la jeune femme et ne sourcilla pas.

« A vrai dire, nous sommes des amis de longues dates. » avait-il plaisanté au sujet de ses rapports avec Tharabas.

Mais la pirate n’était pas prompte à la plaisanterie et le remit immédiatement à sa place. Búchanán gardait bien à l’esprit qu’il devait se tenir à carreau et, malgré sa colère grandissant en lui, il devait rester à sa place. Cette femme ne semblait pas être une simple matelot. Il suffisait de voir ses vêtements qui n’étaient aucunement abimés par le dur labeur. Elle lui jeta alors une serpillère et un sot pour qu’il récure la cale de fond en comble avant de quitter les lieux. Búchanán se retrouva seul dans cette salle où la saleté était familière. Il avait l’impression de retomber en enfance lorsqu’il devait remplir ses tâches pour sa mère. Alors ce nettoyage lui était familier. Mais, malgré ce qu’avait dit la femme sur ses échappatoires, le barde ne put s’empêcher d’observer les lieux autour de lui. Les hublots étaient trop étroit pour qu’il puisse s’y glisser, faire exploser la cale pouvait le faire mourir – sa peur la plus grande étant de mourir dans la souffrance – et remonter sur le pont alerterait les marins. De plus, sauter et rentrer à la nage était impossible. Malgré sa soif de fuite, il se contenta de faire sa tâche, car il craignait – comme sa mère le faisait – d’être « puni ». Il s’attacha les cheveux pour ne pas être dérangé dans son travail et entama le récurage du sol. Les odeurs nauséabondes qui s’en échappaient allèrent lui chatouiller les narines. C’était immonde, c’était le mot. En plus avec les mouvements du bateau et le fait qu’il regardait à l’horizon, se estomac se contorsionna et il vomit tout son saoul sur le par terre. Heureusement qu’il avait la panosse et qu’il pouvait nettoyer tout de suite après. Il fit en sorte que tout soit en ordre pour que la pirate le laisse tranquille le plus longtemps possible. Elle n’avait pas l’air de vouloir perdre son temps. Mais son mal être n’allait que croître au fil du temps et allait lui poser des problèmes.    





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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 3 Aoû 2015 - 0:21




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Leave her Johnny, leave her!




Les ordres étaient tombés, clairs et nets, ne laissant pas possibilité de négocier. Chaque pirate était passé par là, c’était des corvées on ne peut plus normales même si que très peu appréciées. Les pirates avaient beau être des brutes épaisses se foutant que très peu de leur condition de vie, rien n’était plus désagréable que de dormir dans la crasse. Elle souhaitait éviter qu’ils aillent s’affaler sur le pont en pleine nuit, cela ayant déjà causé des incidents après une bouteille de rhum en trop descendue. C’est pour cela que Selen veillait à ce que la cale soit nettoyée bien assez régulièrement et de manière rigoureuse un fois pour toutes entre les autres corvée d’entretient de la frégate. Il n’y avait rien de sorcier en soit, n’importe quel idiot savait comment nettoyer et ainsi elle passa son chemin après avoir donné ses premières directives au balafré. Elle le laissa seul et remonta sur le pont, gravant les escaliers jusqu’à Aaren qui lui lança un sourire toujours autant empli de malice.

« Et le pti nouveau ? »
« De corvée ! »
« Il a d’la chance, y fait beau ! »
« Aye, va y’ en avoir une belle liste. »

Une heure voire deux tout au plus s’étaient écoulées. Les flots étaient tranquilles et permettaient une navigation rapide et sans problèmes. Les chants des pirates s’élevaient jusqu’en haut des mats, dans une joie faisant toujours écho au temps qu’il faisait. C’était simple, plus le navire roulait sans peine sur les vagues, moins il y avait de manœuvres à faire et les pirates pouvaient se laisser aller à la contemplation de l’horizon, jeu de cartes et de duels et autres chants. Le Soleil continuait sa course après avoir dépassé son zénith. Le Capitaine laissa un moment la barre à Selen pour observer à l’aide d’une longue vue les navires qui passaient non loin. Il ne prévoyait pas de piller ce premier jour de voyage, préférant user de vagues plus agressives pour piéger les adversaires et les surprendre. La frégate avait un sacré armement contre la force destructrice de l’eau sans compter les talents de pilote d’Aaren lors des tempêtes. Plus ça secouait, plus il aimait ça, tout comme Selen à qui il avait transmis son gout du risque durant toutes ces années à la former. Ils continuèrent de maintenir le cap vers le sud, longeant de loin les côtes du Gondor, s’enfonçant dans la baie de Belfalas en s’approchant plus d’Umbar. Néanmoins là n’était pas la destination, Umbar reverrait les voiles du crépusculaire un mois plus tard sans doute pour revendre et marchander les trésors dont ils ne voulaient pas après un mois de pillages.

Au bout d’un moment, Selen décida que le temps accordé au nouveau pour récurer la cale était terminé en sachant qu’elle lui prévoyait bien d’autres tâches à faire. Elle quitta la barre et s’assura que tout se déroulait pour le mieux au sein de l’équipage avant de se rendre sous le pont. En rentrant dans la cale et malgré l’odeur persistante, Selen vit bien vite que l’endroit était propre. Croisant les bras, la pirate s’adossa contre un poteau et observa un instant la nouvelle recrue qui ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Un sourire amusé étira légèrement les commissures de ses lèvres, elle ne se priva pas de reluquer sa carrure alors qu’il finissait de passer la serpillère dans la cale. Inutile de se mentir, elle le trouvait tout à son gout et particulièrement pour avoir décelé en lui cette aura noire et mystérieuse qui ne demandait qu’à être épluchée. Elle ne posait pas ses yeux de la sorte sur n’importe qui, et jusque là celui qui avait eu le plus droit à ses faveurs, c’était Tharabas, ironie du sort puisqu’il était à l’origine de cette vente. Elle en aurait des choses à lui raconter la prochaine fois qu’elle le croiserait…. Le moussaillon avait retiré sa veste et sa chemise pour travailler sans souffrir de la chaleur, il avait également relevé ses cheveux et lui offrait là bien plus de chair à dévorer du regard. Selen se faisait alors un réel plaisir de détailler les contours des fins muscles de son dos jusqu’à ses reins. Si ces premières impressions persisteraient, ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’elle le mette dans son lit. Elle le vit enfin se redresser et remarqua ses oreilles pointues. Elle fut d’abord étonnée de voir telle mutilation qui faisait penser aux oreilles des elfes, ces créatures qu’elle ne supportait que très peu, pédantes et orgueilleuses à souhait. Lorsque le nouveau remarqua la présence du quartier maitre en ayant sans doute terminé son travail, elle décolla son dos du poteau, avançant vers lui tout en observant le travail fourni sans laisser paraitre le moindre avis qu’il soit positif ou négatif. Ce n’était pas dans ses cordes de rabaisser le travail de quelqu’un lorsqu’il était bien exécuté, néanmoins elle n’était pas fan de félicitations pour ce genre de choses dans la mesure où c’était tout à fait normal. Il serait nourri comme les autres, à hauteur du travail offert, ni plus ni moins. Les choses allaient ainsi, et pas autrement. Ses yeux azurs se concentrèrent sur l’homme, et elle observa avec curiosité ses oreilles.

« Qu’as-tu fait pour mériter ça ? »

Chaque cicatrice a son histoire, autant celle qu’il porte à son visage que celles qui restaient dissimulées. Elles ne l’intéressaient pas, Selen en possédait sans doute tout autant mais elle se demandait réellement par quel genre de torture il était passé pour qu’on lui taille ainsi les oreilles.

« C’est une opération risquée, je le sais parce que ceux à qui j’ai malencontreusement touché les oreilles en sont morts. » Fit elle sans la moindre émotion

C’était la punition qu’elle avait réservé à ceux qui avaient une fois osé coller leurs oreilles aux portes de la cabine du capitaine ou qui les laissaient trainer partout là où ils n’avaient pas à le faire. Certains pirates avaient pu survivre d’une telle attaque lorsqu’elle les privait de leurs oreilles, par chance seulement. Elle savait bien que certaines blessures affligées au corps humain selon les zones pouvaient être fatales, pour avoir eu l’occasion d’expérimenter. La personne qui lui avait fait ça semblait savoir ce qu’elle faisait et avait travaillé avec suffisamment de minutie pour que cela ne le tue pas, c’en était presque fascinant. A ses yeux ça le rendait unique, elle en avait vu passer des gens sur son navire et de ce fait là, elle était sure qu’il marquerait longtemps son esprit.

« T’as l’air d’être un type qui marche au culot, dommage que tu sois pas assez musclé, t’aurais pu impressionner les autres et te faire passer pour un pirate de grand nom. » Ajouta t-elle avec un sourire.


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 3 Aoû 2015 - 16:40

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Récurer et balayer étaient ce qu’il faisait depuis quelques minutes ou quelques heures il ne savait pas exactement. Il avait rangé les bouteilles qui jonchaient le sol dans un coin, en contrôlant si elles étaient bien vides. Mais au vue de l’odeur de certaine, il n’y avait plus de goûtes d’alcool mais il s’agissait plutôt de pisse. Un de ces foutus pirates qui n’avait pas eu le courage de se lever et avait préféré se soulager dans ces cadavres. L’agacement le prenait de plus en plus, car il n’avait même pas pu profiter d’une seule gorgée d’alcool béni. Puis il avait nettoyé le sol. C’était immonde. À croire que ces personnes n’avaient jamais connu la propreté avant. Mais il tenait à le faire correctement pour ne pas laisser le plaisir à cette femme de critiquer ce qu’il faisait. Non, il ne le lui laisserait pas la joie, seulement la frustration de n’avoir rien à redire. La haine d’avoir été vendu comme une vulgaire marchandise le poussait à passer ce maudit balais. Oh s’il avait pu le briser en plusieurs morceaux et bruler ce rafiot avec, cela lui aurait procuré une telle joie. Il détestait tout ce qu’il y avait dans cette salle : l’odeur nauséabonde, les hamacs qui pendaient au poteau, ces barils de poudre et ces bouteilles vides pleines de pisse pour certaines. Mais surtout, il détestait cette femme. Il ne connaissait pas son nom, mais il s’en foutait comme de la dernière pluie. Il la détestait et c’était ce qui suffisait. En plus avec cette humidité, la chaleur était insupportable dans cette stupide cale. Búchanán retira sa veste et sa chemise noyées par la sueur et les déposa sur les barreaux de sa cage. Oui, c’était une cage. C’était tout ce qu’il voyait ici. La frustration était sa compagne depuis tout à l’heure. Depuis qu’il avait quitté Edoras, il s’était juré de ne plus subir le même traitement que sa mère avait pu lui infliger et là il se retrouvait à nouveau enfermé. Il envoya un coup de pied dans un tonneau pour libérer ce sentiment hostile. En plus, il entendait les chants des marins depuis ce sordide endroit et par tous les dieux qu’ils pouvaient chanter horriblement faux. Les paroles étaient de loin peu originale ; des hommes qui quittaient la terre pour l’amour de la mer. Bouah, il avait horreur des gens passionnés de l’eau. Ça sentait le poisson et il n’y avait rien d’autre à voir que des hectares de mer. Plat et inintéressant. Le pauvre barde marmonnait dans sa barbe des injures à leur encontre tout en lessivant le sol. Un coup de seau sur le sol et il balayait. Il arrivait bientôt à la fin de cette salle, quand il se redressa, une curieuse sensation d’être observé.

Búchanán se retourna et vit, postée près d’un poteau, cette femme. Oh, la haine aurait pu jaillir de ses yeux. Le barde se demandait ce qu’il y avait de bien à regarder pour qu’elle fixât ainsi son regard sur lui. S’il avait eu sa dague sur lui, il n’aurait pas hésité à la lui planter dans le ventre – il pensait cela, mais était incapable de tuer quelqu’un. Malheureusement, il avait laissé son arme et son luth à l’extérieur de la ville, les confiant à sa louve. Son but avait été de voler un peu de nourriture et d’argent et de revenir au plus vite. Malheureusement ses plans avaient été quelque peu chamboulés. Il regardait la pirate avec un mépris non feint. Elle ouvrit la bouche pour lui poser une question. Il se contenta de pincer ses lèvres, sachant très bien qu’elle parlait certainement de ses cicatrices, et nettoya la dernière tache qui suintait du plancher. La colère lui broyait les entrailles. Une fois terminé, il s’approcha alors de la pirate.

« Et bien, j’irai remercier le maître d’œuvre de ta part. » lui répondit-il sèchement.

Quel culot elle faisait preuve pour lui parler ainsi de lui. Il ne la connaissait pas et se permettait de juger. C’était tout bonnement le genre de personne que le barde tenait en horreur. En plus le sourire qui s’affichait sur sa face lui donnait l’envie de vomir. Même s’il l’avait déjà fait et que ce n’était pas ce sourire qui le ferait recommencer mais plutôt ce foutu navire qui tanguait dans tous les sens et qui faisait tordre son estomac dans tous les sens. Face à cette remarque, il l’aurait bien volontiers bousculée pour s’enfuir et se jeter à l’eau pour rejoindre la rive. Mais cela était trop risqué. Il se contenta alors de l’écouter et de tenter de sourire de manière trop peu exhaustive. À sa remarque, il s’imagina mener une vie de pirate. Non, très peu pour lui ; il n’aimait pas partager ses butins.

« Jamais je ne serai un pirate puant la pouascailles. » lui répondit-il avec un sourire empli de haine envers cette femme. Pour lui, il était barde et n’allait certainement changer sous prétexte qu’un demi bout d’homme le lui avait dit.
   





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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 3 Aoû 2015 - 19:22




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Malgré le sourire qu’elle avait il n’était pas pour but en venant jusque là de sympathiser avec lui. Aussi croire qu’il lui rende la pareille avait été bien naïf venant d’elle. Sans doute devait elle travailler sur la délicatesse de ses mots et adopter une posture plus féminine pour ne pas inspirer autant de méfiance. Elle avait bien lu dans son regard, tout le mépris qu’il avait à son égard sans même savoir de quoi elle était capable. Etait il seulement fou pour oser la défier ainsi ? Fort heureusement pour lui que Selen aimait jouer, et que les yeux noirs ont autant d’effet qu’un regard vide. L’azur des siens transperçait son âme, lui renvoyant sa propre image, celle qu’il lui donnait. Elle ne voyait qu’un agitateur, un capricieux entêté qui n’avait pas fini de faire parler de lui sur ce bâtiment. Il s’était approché d’elle, ainsi que l’on s’approche d’une cage d’une bête féroce et ne payait rien pour attendre. Ainsi les premières réponses s’élevèrent, résonnant à travers la cale, les mots aussi secs que possible.

Selen ne lui dessina pas le moindre rictus et se contenta de rester figée dans son ironie, se contenta de contempler la haine de ses yeux comme un précieux présent qu’il lui offrait. Les expressions qu’elle lui renvoyait lui inspiraient dégout, comme tout pirate avait commencé pour désormais se soumettre complètement à elle. Selen appréciait particulièrement ces âmes perdues qui lui donnaient du fil à retordre car ça lui donnait bien plus l’occasion de montrer l’étendue de son influence. Aaren l’encourageait dans cette entreprise, croyant en elle plus que quiconque sur cette maudite planète. Et pour pousser un peu plus de vice, elle était curieuse de voir sa témérité, jusqu’où irait cette frustration sommeillant en lui, s’il la laisserait d’hors et déjà exploser et ne lui répondit pas pour l’encourager à continuer. Sa curiosité fut ainsi satisfaite, par un flot de paroles assombrissant  soudainement les lieux, tout comme ses iris.

Il avait ainsi franchi une première limite ; Selen ne permettait pas qu’on manque de respect aux pirates, ne pas vouloir en être un est un choix, à condition que l’on ne rajoute pas « puant la poiscaille » derrière dans un élan de parfait mépris. Les yeux accrochés aux siens, si elle avait été mal lunée, sans doute lui aurait elle enfoncé un poignard dans le ventre pour y découper sa peau et lui faire gober ses intestins. Par chance pour lui, le beau temps y faisait, Selen lui rendit son même sourire avant de tendre ses bras dans sa direction sans crier gare, accrochant fermement sa nuque, elle le força à se baisser légèrement et lui asséna un coup de genoux au niveau de la cage thoracique. Celui-ci avait été placé avec détail dans l’unique but de lui couper le souffle le temps d’un instant. En quelques secondes seulement et sans plus d’efforts que cela, elle priva sa nouvelle recrue d’air, provoquant une suffocation dont la panique était un symptôme. Il tomba à terre, cherchant à faire un appel d’air pour se débarrasser du traumatisme qu’elle venait de lui causer. Un léger rire éclata lorsqu’elle le relâcha, elle entreprit de faire quelques pas autour de lui pour l’observer doucement s’asphyxier. Selen éleva la voix, lentement, lui laissant tout le temps de distiller chaque syllabe, chaque consone qui sortirait de ses propos.

« Tu n’as pas l’air d’avoir assimilé ce que je t’ai dit tout à l’heure. Puisque je suis aimable et que tu n’as rien d’autre à faire que m’écouter, je vais te le redire une dernière fois, mais de manière bien plus explicite….Tout acte de rébellion est vain et pourrait te causer la mort si cela nous plait au capitaine et à moi-même, tu vois ? »

Elle l’avait suffisamment laissé suffoquer, elle ne souhaitait pas le voir s’évanouir ou bien il ne pourrait plus l’écouter, triste perspective. Ainsi d’une grande claque dans le dos elle débloqua son diaphragme pour qu’il puisse à nouveau reprendre son souffle. Puis, Selen le tira brutalement par les cheveux pour le forcer à se remettre sur ses pieds d’une force dont il serait sans doute surpris venant d’une femme. Mais il n’était pas au bout de ses surprises, le temps qu’il goute à la lame qu’elle sorti et logea tout aussi dangereusement sous la gorge de l’homme. Le fer froid sur sa peau était si aiguisé qu’il l’égratigna légèrement sous une coupure nette en surface. La pirate demeurait menaçante, sentant le corps de l’homme tressaillir. Elle n’était pas incapable d’entailler sa gorge, les lentes agonies sont de loin ce qu’elle préfère faire. Peut être le devinait il après ce qu’elle venait de lui infliger ? Elle avait en prit soin de le tirer contre elle alors qu’il lui faisait dos afin de continuer à le menacer tout près de l’une de ses oreilles pour que cette fois, ses paroles y restent.

« Tout aurait très bien pu se passer entre nous saltimbanque! T’as loupé le coche, t’as d’quoi t’en mordre les doigts, j’espère que t’as faim !! »

La pirate relâcha violemment son otage, le laissant s’échouer lamentablement contre un poteau avant de le toiser tout en rangeant son couteau. Les excès de violence de Selen étaient assez rares, pour le peu qu’on en soi sorti vivant, la plupart évitaient maintenant de la chatouiller jusqu’à tel niveau.

« Tu ne mangeras pas ce soir, ni demain. Tu seras trop occupé à briquer le pont ! Et tu vas t’y mettre dès maintenant, compris ?! »

Selen resta sur place, sévère, autoritaire et attendit qu’il s’exécute sous peine de le tailler réellement en morceau à l’image de ses oreilles.



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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 3 Aoû 2015 - 21:43

Búchanán a écrit:
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La frappe de la jeune femme fut si rapide que Búchanán ne se rendit compte de rien. Un coup de genou dans sa poitrine et il se retrouvait à terre, le souffle couper. Sa main s’était logée contre son cœur comme si elle cherchait à libérer les voies de ses poumons. Le barde luttait pour chacune de ses respirations en un bruit de suffocation mais en vain. Il avait beau sentir l’air entrer dans sa bouche mais pas un souffle ne poursuivait sa route. La panique le prit de plus en plus, mais il ne savait que faire. Des tremblements commencèrent à le prendre, alors que chaque respiration ne semblait toujours pas venir. De plus il entendait la voix insupportable de cette sorcière. Quelle honte il ressentait d’avoir été ainsi frappé par une femme. L’agonie faisait peur, alors il se concentra sur les paroles de la pirate pour soulager son esprit. Búchanán connaissait désormais les limites à ne pas franchir ; même les simples boutades sur les pirates n’étaient pas tolérées. Si pour une simple plaisanterie il recevait une telle punition, il allait se tenir à carreau. Enfin la délivrance : la jeune femme la frappa dans son dos et il pouvait respirer normalement. Ça avait été comme si il s’était retrouvé sous l’eau et qu’après être remonté à la surface il pouvait jouir à nouveau de l’air s’engouffrant dans ses poumons. Mais alors qu’il pensait sa correction terminée, on lui agrippa les cheveux, le remettant immédiatement sur ses pieds. Encore sonné par la surprise, il se tint debout du mieux qu’il le pouvait soutenu par la femme qui le tenait d’une main de fer. Mais il n’eut même pas le temps de recouvrer ses esprits que la froideur de la mort d’une lame caressait la peau de son cou. Une déglutition timide lui permit de savoir que la lame était bien tranchante. Il sentit alors sa fine peau être découpée sous cette entaille. Une grimace défigura son visage, mais il n’allait pas lui faire le plaisir de faire échapper un cri de douleur, malgré son inquiétude qui pouvait se lire sur son visage. Comme s’il avait eu ne serait-ce qu’une once d’envie de s’entendre avec elle. Tout ce qu’il voulait était quitter de rafiot et retrouver son luth et sa louve, mais il allait se comporter correctement ces prochains temps pour se faire oublier et agir plus tard. Il avait souvent entendu les histoires de pirates sanguinaires et n’avait pas particulièrement envie de les confirmer. Si une simple femme était capable de faire cela, il n’osait imaginer un homme. Alors elle le lâcha enfin en le poussant violemment vers l’avant. Búchanán se rattrapa au poteau et regarda la pirate lui offrant toujours ce même regard haineux. Il s’était juré de ne plus baisser les yeux. D’un hochement de la tête et après qu’elle lui ait montré les escaliers, il s’engouffra devant elle pour arriver sur le pont.

Ce qu’il remarqua avant tout, c’était la lumière vive du soleil qui l’éblouit immédiatement. Le prisonnier dût se protéger les yeux pour qu’ils s’habituent à ce nouvel environnement. Puis son cœur se resserra quand il vit toute cette étendue d’eau. La terre, toute petite, semblait si lointaine qu’elle découragea Búchanán. Il était loin de son environnement et une envie de tout rendre le peu qu’il lui restait dans l’estomac le prit. Mais on lui lança un baquet d’eau avec une brosse pour récurer le pont. Alors à ce moment il remarqua les yeux braqués sur lui. L’équipage était grand, c’était le cas de le dire. Les hommes s’affairaient à leur travail. Certains s’occupaient des voiles, d’autres faisaient des inventaires. Un imbécile se tenait au sommet du mât et beuglait à qui voulait entendre qu’un bateau se tenait non loin de là. Mais la plupart qui n’avait plus de tâches à faire jouaient aux dés, buvaient ou l’observaient. Búchanán pouvait facilement entendre les diverses remarques désobligeantes. Mais il se devait de ne pas réagir. S’agenouillant sur le plancher de bois, il commença à frotter vigoureusement le sol tout autant dégueulasse. Sa rage et le mal qu’il ressentait encore dans sa poitrine s’échappaient à chacun de ses passages sur cette flaque savonneuse. Le soleil déversait ses rayons brulant sur sa peau nue. La chaleur et le manque d’eau lui devenaient pesants. Il avait de la peine à prendre sa respiration. Ses yeux se posèrent alors sur un homme qui buvait à une bouteille, certainement du rhum – c’était ce qu’on buvait principalement chez les pirates, mais comme il ne savait que cette information il considérait cette bouteille comme du rhum – des goûtes glissèrent le long de ses lèvres et Búchanán en avait une folle envie. Cela faisait deux jours qu’il n’avait pas bu de l’alcool à cause de son déplacement. En volant la bourse de Tharabas, il avait compté acheter quelques bouteilles. Oui, c’était un voleur, mais un voleur honnête. Suite à cette inattention qui le fit se rappeler que le navire tanguait, il se leva, légèrement désorienté, la tête lui brulant atrocement et des sueurs froides perlant sur ses tempes. Ses pas étaient loin d’être assuré et il manqua de tomber. Sous les rires des hommes qui avaient cessé de chanter pour admirer le spectacle, Búchanán se rendit au bord du navire pour se vider de tout son saoul dans l’eau de la mer. Ses jambes ne le soutinrent et il se laissa glisser lourdement au sol. Oh, l’enfer sur terre se disait-il sûrement.

L’heure du repas avait sonné le soir venu. Les hommes se précipitèrent vers les fourneaux, mais pas le nouveau mousse, car il avait bien compris qu’il ne pourrait pas manger. Ah, de voir ces pirates se goinfrer fit que le ventre du barde se mit à grogner. Alors, pour palier à ce désagréable sentiment de faim, Búchanán se remit au travail et chantonna pour lui-même une des chansons des pirates qu’il avait trop entendu aujourd’hui. Il vit alors sa tortionnaire passer dans les parages. Le barde releva simplement les yeux sur elle sans s’arrêter de chanter. En la regardant, il avait eu l’envie d’aller lui piquer à coup de dague ses fesses musclées. La nuit était tombée et les marins avaient allumé quelques chandelles qui éclairaient encore un peu le sol. Il récura la fin de la proue et suivit les hommes pour le coucher. Tous les hamacs étaient occupés déjà. Certains hommes lui adressèrent des rires et des moqueries, mais Búchanán avait bien comprit qu’il aurait droit au sol pour cette nuit. Il alla se coucher dans un coin de la cale en espérant que le sol ne soit pas trop humide par cette eau immonde. Il enroula sa veste et sa chemise pour en faire un coussin et s’endormit d’épuisement le ventre vide.

Rien n’était pire qu’un sommeil affamé, mais le lendemain, ce n’était pas la faim que le barde ressentait, mais plutôt l’envie de vomir, encore. Sa tête était lourde et lui faisait mal. Il avait l’impression qu’un troupeau de vache déambulait dans son cerveau. Il tenta de se relever, mais un vertige le prit soudain et il préféra rester à terre encore pour un petit moment. Des sueurs perlaient sur son corps et, même s’il faisait chaud, Búchanán avait l’impression d’avoir froid. Ses mains étaient prises de tremblements. Il était en manque.






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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 4 Aoû 2015 - 11:24




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Les menaces semblaient avoir fait leur effet, lorsque l’homme hocha la tête dans un geste d’obéissance, Selen étira un petit sourire en coin et lui indiqua les escaliers montant sur le pont. Elle le poussa à la sortie, trouvant qu’il était bien trop lent avant de le laisser se débrouiller et remonter sur le gaillard arrière. Aaren était toujours là et donnait de nouvelles instructions alors qu’il déviait légèrement le ca. De l’estrade, Selen avait l’œil sur l’équipage et surtout sur le moussaillon chargé de briquer le pont. Cette tâche était essentielle par beau temps afin de nourrir le bois de la frégate pour qu’il ne craque pas. Les bras croisés, Selen ignora les remarques d’Aaren concernant le moussaillon alors qu’il se demandait ce qu’elle avait pu faire pour le soumettre aussi rapidement à ses ordres. Un peu plus tard il lui laissa à nouveau la barre pour aller étudier les cartes dans ses appartements. Selen aimait occuper cette position bien que son rôle de quartier maitre lui donnait bien plus l’occasion de montrer son autorité. Les ires de son équipage attirèrent son attention, elle vit le nouveau venu en train de vomir, sans doute pris de malaise par l’effet de mer. Les novices en mer avaient toujours dont d’amuser même si chacun d’entre eux était déjà passé par là.  Selen s’était contenté d’étirer un bref sourire amusé avant de dévier son regard sur l’horizon. Quelques heures de navigation plus tard, le ciel se tinta de rouge vinasse pour décliner sur des tons froids annonçant l’arrivée de la nuit.

A chaque tombée de la nuit, les reflets des voiles dévoilaient de nouvelles nuances, ajoutant du bleu au cramoisi pour des tons pourpres sur le noir. Un effet d’optique dû à la luminosité, certaines légendes disaient que l’ancien capitaine enduisait ses voiles noires d’un savant mélange de rhum, de vin et du sang de ses victimes. On jeta l’encre pendant que des pirates s’attelèrent à plier ces voiles, qui persistaient encore à vérifier les légendes sur celles-ci. Puis le moment de manger arriva, Selen descendit du gaillard arrière et observa l’homme qu’elle avait menacé humidifier le pont. Les regards se croisèrent en l’espace de quelques secondes, elle remarqua qu’il était en train de chantonner des refrains qui n’étaient propres qu’aux pirates et qu’il avait déjà dû assimiler dans la journée. La pirate ne lui fit pas la moindre remarque et entra dans la cabine du capitaine pour se restaurer en sa compagnie. Le cuistot leur avait fait un poulet arrosé de rhum, de miel et de citron accompagné de riz et le tout bien évidemment avec une bouteille de rhum. Puisque la navigation avait été calme, allumer des braises aux fourneaux était moins risqué. L’équipage avait aussi eu droit à ce même repas, on avait tué plusieurs poulets à l’occasion car les prochains jours ne leur permettraient peut être pas de manger aussi bien. Pas de chance pour le moussaillon qui s’était montré insolent et qui s’était vu privé de nourriture, les prochains aliments qu’ils mangeraient seraient sans doute moins flatteurs au palais.
La nuit tombée, Selen alla dans sa cabine personnelle et s’endormi paisiblement emmitouflée dans ses épaisses couvertures. Les heures s’écoulaient assez vite, ils ne dormaient que très peu lorsqu’ils étaient en mer, par nécessité de rester sur le qui-vive dans le cas d’une attaque. Aux aurores, Selen se revêtit d’un pantalon sombre qu’elle maintenait d’un foulard rouge, enfila une blouse claire surmonté d’un corset soulignant sa poitrine et enfila une veste cintrée, épousant ses courbures féminines. Les vêtements pour femme dans la piraterie étaient inexistants, elle devait user de ses talents à la couture pour personnaliser ceux des hommes et faire en sorte qu’ils soient le plus confortable possible pour elle. Elle passa ses nombreux ceinturons portant d’autres effets personnels comme ses sabres et enfila ses bottes. Rejoignant Aaren dans sa cabine comme chaque matin, ils discutèrent de la journée à venir selon de nombreux critères et surtout après qu’un des pirates leur ait rendu ses prévisions météorologiques. Ils déjeunèrent, Aaren descendit sa première bouteille de rhum coupé à l’eau tout en mangeant le pain qu’ils avaient embarqué sur les côtes du Gondor. Deux hommes vinrent interrompre leur repas, reportant que le nouveau venu n’était toujours pas sur le pont.  Selen prit une profonde inspiration, frôlant l’exaspération avant de se lever.

« De l’eau de mer ! » Fit elle joyeusement à ses hommes.

Ils comprirent la nature de ses ordres et s’exécutèrent tandis qu’elle descendit dans la cale. Mangeant on morceau de pain, elle le trouva après avoir balayé la cale du regard, dans un coin. Il ne l’entendit pas arriver, visiblement mal encore en train de dormir. Elle l’observa un moment, consciente que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il n’émerge puisque les pirates faisaient un boucan pas possible sur le pont qui résonnait dans la cale. Lorsqu’il ouvrit les yeux, elle remarqua qu’il semblait mal en point, et pas décidé à se lever de si tôt.  Il était le seul à être resté sur place alors que le soleil commençait son ascension. Les hommes veillant la nuit étaient en train de dormir dans leurs hamacs et lui n’avait absolument rien à faire ici. Les deux hommes qui étaient venus lui rapporter la situation revinrent, trahissant désormais leur présence aux oreilles du moussaillon. Dans un geste de la main, l’un d’eux s’approcha, un seau d’eau de mer à la main qu’il lui renversa volontiers dessus dans un rire gras.

« Et bien ? On a le mal de mer ? » Ricana t-elle.

Un large sourire étira son visage tandis qu’elle avalait la dernière bouchée de pain avant d’épousseter les miettes de sa veste. Elle dégaina son sabre et l’approcha dangereusement du moussaillon tout en faisant quelques pas vers lui. Mais ce n’était qu’un coup de pression de plus car elle utilisa simplement la lame de son arme pour retirer une algue qui s’était logée sur sa tête. Elle dégluti sa nourriture et rangea son épée avec un large sourire moqueur. Le fait qu’il ait le mal de mer était un léger problème, même si elle s’en était doutée du fait qu’il n’avait jamais travaillé sur un navire. Toutefois certains avaient fini par s’y habituer et à trouver des techniques plus ou moins efficaces selon le degré de malaise pour ne pas rendre tout ce qu’ils ingurgitaient par-dessus-bord. Par mauvais hasard ce jour là, les vagues se faisaient plus agitées, une tempête s’annonçait et serait sans doute là pour eux au moment du coucher du soleil. C’était un beau jour pour s’enrichir et aborder des navires, les pirates voyaient toujours ces signes de la mer comme quelque chose de joyeux et redoublaient d’efforts. Leurs chants au-dessus se faisaient plus rythmés, aux paroles plus sanguinolentes et pour certains se préparaient déjà aux assauts. Les deux hommes s’en allèrent, continuant de se moquer de l’expression que l’esclave avait tirée au moment où il s’était fait arroser.

« Bouge toi et nettoie les armes avant qu’on les affute, on va en avoir besoin. Tu finiras le travail que tu avais commencé hier après. »



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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 4 Aoû 2015 - 23:29

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La nuit avait été tout particulièrement difficile pour le jeune homme qui n’avait pas fermé l’œil. Son estomac se tordait dans tous les sens comme si un millier de verres pilés broyait ses entrailles. Des sueurs froides suintaient de sa peau frissonnante. Búchanán ne parvenait pas à contrôler le tremblement qui persistait dans ses mains. Quelque fois, il se surprenait même à voir des choses qui n’étaient pas là en fait ; des insectes immondes apparaissaient devant lui et couraient sur sa peau nue et, malgré ses gestes désespérés pour les chasser, ils revenaient toujours pour le harceler. Son corps était pris de spasmes, comme si son corps cherchait à expulser tout le poison qu’il avait bu depuis tant d’années. L’anxiété le tenait à la gorge faisant que le barde luttait pour chacune de ses inspirations. Son cœur cognait dans sa poitrine et il ne parvenait pas à se calmer. En plus sa tête lui faisait atrocement mal et, dès qu’il fermait les yeux, tout tournait autour de lui. Il lui arrivait de délirer et de ne plus savoir où il se trouvait à cet instant. Ce n’est que quelques heures avant l’aube que Morphée ouvrit ses bras pour le barde qui l’accueillit avec plaisir. Mais son répit ne fut que de quelques durées, car il commençait à sortir de sa torpeur après avoir entendu du bruit quand une brute lui jeta un seau d’eau sur lui.

Le froid de l’eau le sortit immédiatement du sommeil. Comme s’il ressortait de la surface, il prit une grande inspiration de surprise. Búchanán passa sa main sur son visage pour enlever le surplus d’eau. Salé à souhait. Dans une grimace de mécontentement, il leva ses yeux et vit alors cette satanée femme. Pour toute réponse à sa stupide question, il lui offrit son meilleur sourire ironique. Non, il n’avait pas le mal de mer, il avait surtout envie de boire. Mais alors qu’il pensait qu’elle allait lui donner ses tâches ingrates, elle dégaina son sabre et le pointa vers lui. Telle une statue de sel, le jeune homme ne bougea plus d’un cil. Il retenait sa respiration, comme si sa vie en dépendait. D’ailleurs sa vie en dépendait. Mais ce n’était qu’une vulgaire farce qu’elle lui réservait. Pour ne pas lui faire le plaisir de le voir mal, il se passa la main dans ses longs cheveux et retira les dernières algues qui s’y trouvaient. Puis le barde se releva péniblement, car tous ses muscles étaient aussi durs que de la pierre, courbaturés jusqu’à l’os. Son teint était pâle, mais il tenta tant bien que mal à cacher ses mains tremblantes à la pirate. Il ne voulait pas se voir pendu haut et court à cause de son inutilité.

On lui indiqua les lieux et Búchanán se retrouva devant une bonne cargaison d’armes ; au mur se trouvaient des sabres, bien accrochés, à ses pieds des éperons, des dagues et bien sûr les canons. Tout cela à nettoyer. Les épaules du jeune homme s’affaissèrent devant l’ampleur de cette tâche. Mais il s’y mit, sans se plaindre – s’il se plaignait il se ferait frapper de toute manière. Le barde décida alors de commencer par les canons. C’était ce qu’il y avait de moins compliqué pour le moment. Il frotta énergiquement, ne sachant vraiment pour quelle raison il faisait cela. Pourquoi nettoyer des armes qui allaient de toute manière se salir à nouveau ?
Alors qu’il arrivait à son troisième canon, la chaleur et le manque de nourriture commençaient à le peser. Sa vision se troubla, les choses semblaient se mouvoir autour de lui – à moins que ce ne fut lui-même – tous ses muscles se tendirent, la sueur perlait sur chaque pores de sa peau, sa respiration se coupa, puis il tomba lourdement sur le sol pris par de violents spasmes.





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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMer 5 Aoû 2015 - 13:43




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Le vent était favorable, Selen espérait ne pas avoir à reprendre le moussaillon pour que les prochains abordages arrivant se fassent sans mauvaises surprises. Il avait acquiescé docilement, visiblement ayant retenu la leçon et n’avait pas pris le risque de se rebiffer contre elle-même après ce réveil mouvementé qu’elle lui avait infligé. C’était tant mieux, Selen remontait sur le pont, satisfaite tandis que l’on préparait le navire à reprendre le large.

« Toutes voiles dehors ! »  Cria t-elle à travers le vent.

En écho à ses paroles, le maitre d’équipage fit bouger les pirates qui détachèrent les voiles. La journée pouvait enfin commencer, chaque marin à son post et la frégate montrait sa robustesse sur les rouleaux de vagues. Quelques dizaines de minutes avaient suffit pour que l’on vienne perturber sa sérénité tandis qu’un marin vint lui faire part d’un malaise dans la cale. Selen soupira, se doutant bien de qui il s’agissait et laissa Aaren pour aller voir de quoi il en retournait. Les quelques marins ayant entendu la nouvelle et se trouvant dans la cale à ce moment là s’étaient afférés autour de lui.

« Il est possédé ! » Fit l’un
« Mais non crétin, c'est de la sorcellerie! »

Selen poussa les pirates avant que ceux-ci n’aient le temps de s’écarter pour la laisser passer. Elle vit alors le nouveau venu pris de violents spasmes tandis que son corps se crispait. Sans predre davantage de temps, elle s’agenouilla près de lui, contrôla ses tremblement en le maintenant au sol sur un côté afin qu’il ne s’étouffe pas avec sa langue et attendit ainsi que la crise passe. Il n’y avait rien de plus à faire que de veiller à ce qu’il ne se fasse pas mal. Elle avait déjà vu ça, certains marins présentaient ce genre de chose en cas de manque d’alcool. Elle n’appréciait pas voir ce genre de chose, sachant les dégâts que pouvaient faire le rhum malgré que ce soit un véritable élixir de vie, malheureusement ils n’en avaient pas à foison et tous ici devaient apprendre à modérer leur consommation quitte à ne pas en boire quelques jours. En l’absence de guérisseurs sur le bateau, Selen et Aaren étaient ceux qui s’occupaient de la santé de leur équipage. C’est dans ces moments là que l’on découvrait une autre facette de Selen, qui avaient tendance à adoucir la vision que l’on pouvait avoir d’elle, comme quoi elle n’était pas uniquement capable de menacer et de tuer. La pirate retira les mèches de cheveux obstruant le visage de l’homme lorsqu’il cessa de se crisper afin de vérifier que la crise était bien finie au moment où il se plongea dans un sommeil qui ne dura qu’un instant. Lorsqu’il revint à lui, ouvrant faiblement les yeux, Selen se pencha vers son visage afin de s’enquérir de son état tout en tapant sa joue pour le ramener à lui.

« Eh oh ? Tu m’entends ?»

Positif ou négatif, tout ce qu’elle cherchait à voir, c’était un signe qu’il était bien vivant. Une fois la réponse obtenue elle demanda à l’un de ses matelots de veiller à ce qu’il reste allongé un moment avant qu’il ne reprenne son travail. En attendant, elle avait d’autres choses à régler plutôt que de jouer l’infirmière pour un ivrogne en manque. L’exaspération doubla cependant lorsqu’elle se leva et qu’elle vit les armes qu’il était supposé avoir nettoyé. Fronçant les sourcils, elle les inspecta avec attention afin de vérifier qu’il ne s’agissait pas là d’armes qui n’étaient pas encore lustrées. On voyait clairement les coups de chiffons, celles le plus en dessous de la pile avaient encore des traces de sang séché sur le tranchant et logé à la naissance de la lame sur le clavier de garde. La pirate laissa tomber l’épée sur le tas dans un mouvement agacé et peu satisfait avant de se tourner vers l’attroupement d’équipage qui avait commencé à se disperser pour regagner leurs postes. En remontant sur le pont.

« Quand il sera sur pieds, amenez le moi. Rob, finis son travail et fais affuter les épées.»

Elle détourna les talons, glissant entre les silhouettes des pirates afin remonter sur le pont et retourner près de la barre. Aaren était aux commandes, faisant rouler le navire sur les flots avec aisance, à l’affut du moindre brick qui passait à leurs côtés. Les chants reprirent bien assez vite après l’incident, les pirates montraient tout autant leur motivation tandis qu’ils s’efforçaient aux manœuvres et au maniement des voiles. Au bout de quelques instants, deux hommes montèrent le gaillard, tenant de chaque bras le moussaillon précédemment en pleine crise, visiblement complètement remis de ses émotions.

« Quartier maitre ! Il est sur pieds ça y est. »

Selen observa le concerné, voyant sa mine affreuse sans en éprouver la moindre satisfaction. Son mauvais travail lui restait en travers de la gorge, elle n’appréciait pas que l’on se moque d’elle de la sorte et pour le coup, elle comptait bien le lui faire payer, sous manque ou pas.

« Bien. Jetez-le par-dessus bord. » Annonça t-elle dans le plus grand calme.

Aaren laissa échapper un rictus empli de sadisme et fit stopper le navire pour le spectacle. Les deux hommes ne se firent pas prier et poussèrent le gars jusqu’au bord du navire avant de le jeter à l’eau comme l’on jette des sacs à patates. Lorsque la surface de l’au se brisa sous son poids dans un bruit sourd, le reste de l’équipage, interpellés cessèrent leurs activités et certains allèrent même regarder par-dessus bord pour voir ce qu’il était en train de se passer et les raisons pour lesquelles on avait cessé les manœuvres. Les rires moqueurs ne tardèrent pas à s’élever en voyant que l’on nourrissait les poissons et que malgré les avertissements qu’il avait eus, il continuait à se faire sévèrement réprimander par le quartier maître.

Selen descendit du gaillard puis monta sur l’un des bords en se tenant avec un cordage pour ne pas tomber. Elle observa le moussaillon avec attention qui ne devait sans doute pas comprendre pourquoi on l’avait mis à la baille.

« Ça rafraîchit hein ? »

Le regarder patauger n’avait rien de très amusant pour elle malgré la boutade qu’elle venait de lui adresser, contrairement aux autres qui se faisaient une joie de se divertir en l’observant lutter contre les vagues.

« Rien ne me retient à te ramener à bord même si je n’aime pas gaspiller mon argent. Je pourrais te laisser là et te regarder t’épuiser jusqu’à ce que tu te fasses engloutir par l’océan. Un ivrogne comme toi je m’en passe volontiers dans mon équipage.»

Selen marqua une courte pause, s’attendant à ce qu’il lui donne son avis, au choix entre des insultes ou des supplications. C’était sans doute la seule fois où elle infligeait une punition sans sourire, car cette fois les conséquences causées à son manque d’attention auraient pu leur être fatal à tous. Il n’y avait donc pas matière à plaisanter ni même étirer un quelconque sourire, qu’il soit crispé ou ironique.

« Les armes que tu as nettoyées étaient dégueulasses. On n’affute pas des lames dégueulasses, et des lames non affutées en cas d’abordage revient à se battre avec du poisson, je te laisse donc imaginer les conséquences. »

Ce sont des détails pourtant qui peuvent être gênants surtout si la personne en charge de les affuter aurait dû perdre du temps pour les re-nettoyer. Dans le scénario catastrophe, s’ils avaient lancé une attaque, ils n’auraient pas fait de bons bénéfices avec des lames non fiables et leurs pertes auraient également pu être conséquentes. A ajouter à cela que Selen n’appréciait que le travail bien fait. En ce qui le concernait lui, même si elle soupçonnait son manque d’alcool d’être en cause de son manque de concentration, il se devait d’y remédier, parce qu’il arrivait des jours où il n’y avait plus de rhum et qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de faire sans. Stabilisée sur le bord, Selen suivait le moussaillon qui dérivait lentement en avançant en parfait équilibre.

« La peur de mourir devrait te motiver dans chaque tâche que tu entreprends, comme là, tu t’efforces de maintenir l’eau à la surface et tu pries pour que je te fasse remonter. » Fit-elle en toute ironie.

Il était inutile de nier ou de dévier l’évident. Dans un dernier soupir tout en hochant les épaules, Selen descendit du bord, s’effaçant de son champ de vision sans lui accorder le moindre mot de plus pour préparer les manœuvres alors qu’Aaren attende qu’elle ait fini. Il hocha la tête, approuvant encore et toujours ses façons de faire a partir du moment où c’était parfaitement justifié et que ça dissuadait les mutineries. L’équipage avait fini par les craindre et surtout l’imagination dont pouvait faire preuve Selen en matière de punitions.

« Hissez la grand’ voile ! » Ordonna t-elle sur le départ.

Les pirates reprirent leur post tandis que la voile principale commença à prendre du vent et à faire avancer la frégate. Elle demanda au maitre d’équipage qu’on lance un cordage au moussaillon en mer et qu’on le jette aux fers pour le reste de la journée. Une fois ramené à bord, elle ne lui adressa pas le moindre regard, il fut jeté en cellule ainsi qu’elle avait demandé et n’était pour le moins pas prêt d’en sortir.

En milieu d’après midi, ils croisèrent une frégate au pavillon du Gondor transportant des marchandises. Des coups de canons furent échangés dans des bruits sourds tandis que les vagues se faisaient bien plus virulentes et compliquaient les manœuvres jusqu’à ce qu’on appareille le navire à aborder une fois l’autre immobilisé en avant sectionné le grand mat de boulets chainés. Les hurlements déjà vainqueurs des pirates envahirent la frégate, le drapeau rouge levé, il n’y eu aucun survivant mais l’on emmena à bord bon nombre de cargos et de vivres, d’armes et de rhum qui réjouirent l’équipage. Un bon acte de piraterie qui avait de quoi remotiver les troupes pour ce voyage qu’ils entreprenaient et qui promettait bien plus de richesses à se faire. A l’occasion du rhum fut distribué tandis que les chants reprirent de plus belle. L’épave sombra peu de temps après leur départ, Aaren s’en félicita.

Le soir arriva, l’équipage était repu et certains étaient déjà dans leurs hamacs en train de ronfler grassement. Selen en profita pour descendre d’un niveau là où étaient gardés les prisonniers et où l’ivrogne était encore. La pirate tapa du fer contre les barreaux afin d’attirer son attention et prit place sur un coffre placé en face de la cellule après lui avoir glissé entre les barreaux une assiette de nourriture bien remplie avec un morceau de pain.

« Ça faisait combien de temps que tu étais avec Tharabas ? »

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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMer 12 Aoû 2015 - 14:10

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Ouvrant enfin à nouveau les yeux, totalement désorienté, Búchanán entendait vaguement au loin des voix. Puis il vit des regards rivés sur lui, comme s’il était un phénomène de foire. Pourtant, il n’avait fait que trébucher et tomber au sol. Le pauvre ne se souvenait pas d’avoir fait un malaise et d’avoir convulsé comme un porc qu’on égorgeait. Il se mit difficilement assis, prenant sa tête lourde entre les mains. La pression qui l’avait fait chuter s’évaporait petit à petit, mais elle l’avait totalement épuisé. Le barde ne trouvait même pas la force de répondre. On le laissa alors reprendre quelques forces avant que deux gros bras ne le soulève et l’emmène sur le pont. Le soleil l’éblouit à nouveau, à croire qu’il ne pourrait jamais s’y habituer. Alors qu’il était encore aveuglé et qu’il tentait toujours de reprendre ses esprits, la pirate donna un ordre – du moins c’est ce qu’il comprit au ton qu’elle avait employé – et, sans crier gare, on le jeta par dessus bord. Il réalisa à ce moment là ce qu’on s’apprêtait à lui faire et, tentant de se débattre, il essayait par tous les moyens d’échapper à son sort. Mais en vain, car on le jeta par dessus la rambarde. La chute lui sembla durer une éternité avant qu’il ne plonge dans l’eau froide de l’océan. Heureusement pour lui que la mer était calme. Le froid perça tous les pores de sa peau et le sortit de la torpeur qui l’avait tenu durant ces deux jours. Il remonta à la surface, en chassant l’eau qui était dans ses yeux et dans sa gorge. Búchanán pouvait apercevoir la pirate sur le navire qui la regardait. Le silence c’était installé sur le navire de telle sorte qu’il pouvait entendre distinctement ce qu’elle lui disait. Son sarcasme et ses remontrances faisaient bouillir le barde intérieurement. S’il l’avait eu devant lui il aurait pu l’étrangler. Le prisonnier ne frappe pas les femmes, mais pour elle il ferait volontiers une exception. Si vraiment elle avait voulu avoir un larbin, elle n’avait qu’à acheter quelqu’un de qualifier pour ces petits travaux inutiles et futiles. Búchanán n’avait jamais été sur un tel navire de sa vie, alors pas étonnant qu’il n’y connaisse rien. Pour lui, la seule personne responsable de tout ceci, c’était bien cette stupide femme. D’ailleurs il écoutait que d’un oreille ses instructions. Il détestait qu’on lui fasse la moral, mais il continuait à la fixer ; il fallait bien qu’on le fasse remonter. D’ailleurs, il prononçait tout bas quelques insultes à son égards. La peur le tenait aussi, mais s’il devait mourir aujourd’hui, ce serait certainement là la libération tant attendue qu’on lui offrirait. Alors quand il vit le navire partir, la panique le prit et il se mit à nager dans la direction. Non, il ne voulait pas mourir maintenant en fait. Mais alors que l’espoir l’abandonnait et qu’il s’épuisait à nager, un cordage lui fut lancé. Oh, il ne se fit pas prier pour le saisir. Le barde fut sortit de l’eau, comme on pêche un poisson. La corde lui brula les mains tellement elle était rugueuse, mais au moins il se retrouvait sur le navire à nouveau. Son corps retomba lourdement su le sol alors qu’il toussait pour expulser l’eau dans ses poumons. Mais aucun répit ne lui fut octroyé, car il fut ramassé et jeté au cachot.

Búchanán resta un instant sur le bois humide pour reprendre ses esprits et laisser son corps apaiser la douleur qui l’avait pris, alors il se ramassa ensuite. Au moins, il n’aurait plus à faire ces boulots et pouvait être tranquille sans que cette furie ne lui tombe dessus. Il retira sa veste et sa chemise et les fit sécher aux barreaux. Il ne fallait pas qu’il tombe malade durant la nuit parce que ses vêtements étaient mouillés. La journée, les températures étaient assez élevées, mais le soir elles pouvaient être glaciales. Puis il se rangea dans un coin du cachot et tenta de dormir un peu en essayant de maîtriser la fin qui lui tordait le ventre. Durant son sommeil, un rêve le prit. Il se vit avec Edana qui lui manquait terriblement. L’animal était parvenu à monter sur ce batal et à le rejoindre dans sa cellule. Elle se tenait à côté de lui et le réconfortait. Le jeune homme l’avait dans ses bras et ne la lâchait plus. C’était bien le seul être vivant sur terre à qui il tenait vraiment. Mais alors que la louve soulageait sa peine, un bruit le sortit de ses rêves. Le jeune homme tentait d’apercevoir quelque chose dans la pénombre et vit alors une ombre se diriger vers lui. On frappa à ses barreaux. C’était elle. Il n’avait pas envie de s’approcher, mais elle lui avait apporté une assiette de nourriture. Búchanán se rua dessus et engloutit tout ce qu’elle contenait avec les mains. Il avait tellement faim et, même si ce n’était pas de très bons aliments, au moins il n’aurait plus cette désagréable sensation de ventre vide. Le jeune homme se décida tout de même à s’approcher de la pirate qui s’était assise en face de lui. Après tout, il y avait des barreaux qui les séparaient. Alors qu’il termina son assiette, il se mit en tailleur, les mains accrochées à ses barreaux et le visage appuyé au fer pour mieux apercevoir la femme.

« Quelques jours… trois tout au plus. Il était temps pour lui de m’attraper, depuis le temps… » dit-il avec une certaine ironie dans la voix. C’était vrai que Tharabas avait tenté plusieurs fois de l’attraper mais en vain. En revanche, il ne demanda pas pourquoi elle lui posait cette étrange question. Il ne voulait pas savoir le lien qu'elle entretenait avec ce chasseur de tête. En fait, il ne voulait rien savoir d'elle.

Un silence s’installa à nouveau puis, poussé par la soif, Búchanán se hissa légèrement pour être à la hauteur du regard de la pirate. Il lui demanda alors s’il pouvait avoir à boire. Son regard était presque suppliant. Il n’y avait plus une once de provocation dans ses yeux. Tout ce qu’il voulait c’était atténuer la douleur qui avait envahi son corps dû au manque d’alcool.            




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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 17 Aoû 2015 - 21:25




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On avait beau se prétendre fier, ne pas vouloir coopérer il y a dans certains cas où l’on n’a plus d’autres choix que de laisser son orgueil de côté. Elle l’eu vite aperçu dans le regard du prisonnier à la simple vue de la nourriture qu’elle lui avait apporté. Au moins il n’était pas complètement demeuré, elle le laissa manger, restant posée sur un coffre le temps qu’il finisse jusqu’à lui poser cette question à laquelle il répondit. Le ventre plein devait sans doute jouer alors que cette fois-ci il n’avait pas tenté de l’envoyer sur les roses suite à une question aussi stupide soit-elle. C’est ainsi qu’elle apprit qu’il était en compagnie de Tharabas depuis au moins trois jours avant son arrivée aussi. Selen fit rapidement le calcul dans sa tête en faisant le lien avec les symptômes qu’il avait présenté concernant le manque d’alcool. Ca coïncidait parfaitement, même si elle ne souhaitait pas trouver d’excuse au sale boulot qu’il avait fourni, les faits étaient là, elle espérait qu’il ait comprit. La pirate se contenta alors de hocher la tête, n’ayant pas le temps de lui demander autre chose qu’il attira son regard alors qu’il s’était redressé pour lui demander quelque chose.

A boire, à boire, le manque était bien plus clair ainsi. La jeune femme observa un instant le prisonnier, décelant dans son regard quelques supplications qu'elle ne connaissait que trop bien. Il demandait à boire, il allait de soi qu'il avait soif d'alcool et non d'eau au vu du nombre de jours où il en avait été privé. Selen étira un sourire narquois, hochant une seconde fois la tête avant de lui passer au travers des barreaux une bouteille à moitié remplie de rhum. Selen l'observa descendre l'alcool épanchant son manque en quelques secondes. Il ne le méritait pas mais elle n'était pas non plus tyrannique au point de le laisser sombrer dans un délire qui avait sans doute déjà commencé à le ronger, elle n’avait pas que ça à faire que de punir un pauvre alcoolique. La pirate brisa le silence une fois qu'il eu fini de boire, ayant décidé de lui laisser finir la bouteille à sa guise.    
                 
   «  t'as le droit de boire le rhum de l'équipage a condition que je ne te retrouve pas ivre mort sur le pont quand j'ai besoin de toi. Désormais je tiens à ne plus avoir à te reprendre. Il se pourrait que ma patience ait atteint sa limite et que la prochaine soit la dernière. »      
                         
De ce fait là, à la prochaine reprise il servirait d'appât aux monstres marins. Rien de mieux qu'un requin cuisiné pour rentabiliser l'achat d'un esclave inutile. Selen lui ouvrit la cellule en lui faisant un geste de la tête afin de lui signifier de sortir et d'aller rejoindre l'équipage sur le pont afin de les aider dans les manœuvres. Elle remonta après lui et rejoignit Aaren près de la barre pour quelques heures de navigation en plus. Selen avait ainsi laissé le moussaillon se débrouiller, aiguillé par Espirek qui veillait à ce qu'il se rende utile et lui dire de quelle manière manipuler les cordages. C'est lorsque l'on entendit la vigie crier « terre! » à travers le vent que les pirates préparaient la frégate à jeter l’ancre près d'un petit îlot. Les mats repliés, les boucaniers préparèrent les chaloupes, armés pour la chasse. Ils n'avaient jamais accosté cette île, Selen avait découvert qu'elle était autrefois utilisée par des commerçants dans les échanges et que l'un des capitaines y avait caché une partie de l'or qu'il avait ramassé en toute discrétion et pour que sur terre on ne lui demande pas de rendre des comptes. Tandis qu'elle irait à la recherche du coffre, les pirates allaient chercher des vivres afin de ne pas en manquer d'ici leur prochaine escale. Selen avait vite fait de s'équiper avant de passer sur le pont. Elle croisa le nouveau et lui ordonna de la suivre en lui confiant une pelle sans plus d'explications. Il n'avait pas à être au courant, a moins qu'il le lui demande. D'ici là il allait simplement la suivre creuser et l'aider à ramener le butin a la frégate.

Lorsque la chaloupe atteignit la rive, Selen prit la direction opposée des autres membres de l'équipage, accompagnée du nouvel arrivant, ils s'engouffrèrent dans la dense forêt. Il faisait chaud, humide, la végétation y était diverse et abondante autant que sa faune y était reine. On ne voyait que de rares sentiers des passages des Gondoriens bientôt effacés par le temps. Guidée par son compas pour garder le nord, Selen ouvrait la marche à coups de sabre dans les feuilles, n'adressant pas un mot à l'homme qui la suivait.  Elle était concentrée sur la direction à prendre puisque l'on ne voyait plus le soleil du haut des cimes des arbres, elle n'avait pas l'intention de se perdre dans cette jungle qui plus est en compagnie de cet incapable. Lorsqu'ils arrivèrent près d'un ruisseau, Selen se retourna vers  son prisonnier et étira un large sourire empli d'ironie:    
     
« Prends garde où tu mets les pieds, s'ils ne piquent pas ils t'étoufferont! »  

Sur ces mots avertissant de reptiles habitant les parages, la pirate entreprit ensuite de se glisser dans le nid du ruisseau afin de le traverser. L'eau monta rapidement de ses chevilles jusqu'à sa taille, l'arme à la main, attentive au la moindre onde a la surface qui ne viendrait pas d'eux. Ils traversèrent ainsi quelques mètres avant qu’elle n’embroche un serpent qui s’approchait dangereusement d’eux. Le sang se rependit en marre dans l’eau, Selen pressa le pas en sachant que l’odeur allait en appâter d’autres. Ils revinrent rapidement sur la terre ferme afin de continuer leur chemin. Quelques dizaines de minutes plus tard, ils croisèrent une maisonnette en bois abandonnée. Le chemin était loin d'être fini mais elle décida tout de même de fouiller le cabanon. Elle donna à boire au moussaillon en lui sommant de se foutre dans un coin et pas bouger. Elle se recula de quelques pas et défonça la porte d'un violent coup de pied dans le bois. La porte céda rapidement et se découpa en lambeaux a cause de la matière gorgée d’humidité qui l’avait rendue plus fragile. Elle n’eut qu’à enjamber les planches afin d’entrer. Rien ne devait être laissé derrière surtout s'il y avait quelques piécettes clinquantes ou autres trésors. Cette île était idéale pour cacher des choses, il ne lui faisait pas de doute qu’il y en avait encore des mystères à trouver. Selen découvrit là un repaire d'anciens chasseurs, le reste du camp avait sans doute été englouti par la nature. Les plantes s'étaient faufilées par les moindres passages qui s'offraient à elles, rendant l'intérieur aussi sauvage que l'extérieur. La pirate fouilla les tiroirs, les placards et tout ce qui était susceptible de lui cacher quelque chose. Elle n'y découvrit rien mais ne se fit pas prier pour prendre une dague. Selen sorti du cabanon, faisant face à son accompagnateur et lui tendit la dague.      
                                 
 « Veille à ne pas t'en servir contre moi même si je te tourne le dos. L'île est grande, tu ne survivrais pas une nuit sans moi. C'est loin d'être les forets du Rohan ici, il y a sans doute des créatures que tu ne connais pas encore. Tu n’auras qu’à te défendre avec ça. »


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 23:17

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La pirate et le barde évoluait déjà depuis quelques heures dans cette jungle épaisse. La jeune femme ouvrait la marche, dégageant le chemin à l’aide de son épée qui tranchait efficacement les herbes et les énormes feuilles. L’atmosphère y était étouffante pour Búchanán qui n’avait pas l’habitude de ce climat tropical. Non seulement il faisait très chaud, mais l’humidité qui y régnait n’arrangeait pas les choses. Mais il devait le supporter, même s’il n’aimait pas cela. Il préférait largement être dans la jungle que de croupir aux fers. Alors il suivait cette femme à travers la forêt, armé de sa pelle posée sur son épaule. Il n’avait pas ôté sa chemise de peur de se faire piquer par des insectes. Ne connaissant pas ce milieu, il valait mieux ne pas prendre de risques. Alors, sans qu’il ne s’y attende, sa geôlière arrêta le pas et plaisanta qu’il devait faire attention. Sans réfléchir, Búchanán regarda au sol avant de relever sa tête. « Nianiania. » avait-il dans la tête accompagné d’une grimace qu’elle ne pouvait voir après qu’elle lui ait tourné le dos. Le barde vit alors un serpent à ses pieds et, sans aucune crainte, il trancha la tête de l’animal à l’aide de sa pelle. Il ne craignait pas les serpents, ayant l’habitude d’en croiser sur sa route. À vrai dire, il les appréciait surtout à la broche. Il trouvait que ça avait un goût de poulet. Ho, du poulet ! Son ventre criait famine, mais, en même temps, il avait tout le temps faim.

Ils traversèrent une rivière dont l’eau leur arrivait à la taille. Encore une fois, Búchanán regardait où il mettait les pieds pour ne pas tomber sur un serpent. Heureusement que la jeune femme était devant lui. Au pire, c’était elle qui ramasserait en première, d’ailleurs elle venait de tuer un serpent sous ses yeux. Un sourire se dessina sur ses lèvres à l’idée que ce soit elle qui meurt avant lui dans cette jungle. Mais son rictus s’effaça rapidement quand, arrivé sur l’autre rive, une sensation de froid le prit à la jambe. Il souleva la manche de son pantalon pour découvrir une sangsue se régalant de son sang. Un soupire de surprise s’échappa de sa bouche avant que le barde ne l’arrache avec difficulté de sa peau. Pressant le pas, il rattrapa la jeune femme, car il valait mieux ne pas s’éloigner.

Quelques minutes plus tard, ils débouchèrent sur une maisonnée vraisemblablement laissée à l’abondant. C’est là que la pirate décida qu’il était temps de faire une pause. Búchanán fut étrangement ravi qu’elle lui dise de se mettre dans un coin et de ne plus bouger. Il planta alors sa pelle dans le sol et s’appuya sur le manche. La jeune femme lui donna un peu d’eau à boire et tout allait pour le mieux à cet instant. Le barde la regarder vadrouiller dans chaque recoin avec un regard qui se demandait à quoi bon faire tout cela quand on peut simplement retourner au batal et boire pour oublier. Vraiment, il ne comprendrait jamais les pirates. Alors, il la vit enfoncer la porte d’un coup de pied. « Quel homme ! » pensa-t-il moqueusement avant de se dire que le bois devait certainement être pourri pour avoir autant d’aisance. La jeune femme ressortit alors de la ruine et lui donna une dague. Une arme ? pour lui ? Búchanán en fut très étonné venant de cette femme si froide et si peu attentionnée. Mais la séquence émotion ne dura pas, il l’avait remerciée et elle lui avait dit de repartir. Alors ils se remirent en route.

Ils marchèrent durant quelques heures encore jusqu’à arriver sur la plage en début d’après midi. Búchanán crut voir une blague là dedans. Une plage ! Ils étaient sur une île… alors pourquoi ne pas en avoir fait le tour sur la plage pour venir jusqu’ici au lieu de traverser cette maudite jungle ?! Aucun sens pratique ces pirates… Mais le barde n’eut pas le temps de se manifester que la jeune femme lui intima de creuser à l’endroit où son doigt pointait. Alors il commença à creuser, amassant des tas de sable devenant de plus en plus lourds sous l’humidité et sous la fatigue. Mais il ne se plaignit jamais, pour se retrouver dans les bonnes grâces de cette garce. Mieux valait endormir sa vigilance pour s’enfuir plus facilement une fois l’occasion se présentant. Même si franchement il trouvait que c’était le rôle des nains de creuser des trous. En plus il ne savait même pas pourquoi il creusait bêtement dans ce maudit sable, sur cette maudite île, avec cette maudite pirate ! La nuit commençait à tomber alors qu’on ne voyait pratiquement plus la tête de Búchanán dépassé de son trou.





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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyVen 28 Aoû 2015 - 19:30




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La forêt semblait se densifier à mesure de leurs pas. Pourtant elle savait bien que le chemin qu’elle prenait était le bon. Elle savait se repérer à de nombreux éléments jusqu’à percevoir en bruit de fond le doux son de la mer. C’est l’appel de l’eau qui guida alors la sirène jusqu’à atteindre la rive sur une immense plage donnant sur un lagon à fond très peu profond. L’air marin s’engouffra dans ses cheveux lorsqu’elle sorti enfin de l’épaisse forêt, faisant virevolter des boucles aux reflets de cuivre tout en dessinant un fin sourire d’apaisement sur ses lèvres. Elle soupira, ainsi toujours plus rassurée lorsqu’elle avait sous les yeux l’immensité de la mer plutôt qu’enfermée dans une forêt. C’était angoissant cette sensation d’enfermement que ces forêts lui donnaient, elle qui avait l’habitude de voir l’horizon dégagé. Elle sortit de l’intérieur de sa veste, les directives qu’elle avait noté et qui la mèneraient à sa trouvaille. Analysant le terrain pendant quelques minutes jusqu’à indiquer à l’homme qui la suivait où creuser. Elle le laissa alors jouer son rôle, puisqu’il était venu aussi et surtout pour cela, en attendant Selen alla à la découverte des quatre coins de la plage, au cas où elle y découvrirait d’autres secrets. Elle trouva une besace à moitié enfouie par les plantes et le temps, qu’elle s’empressa de fouiller. Des notes, des lettres qui seraient très intéressantes d’analyser mais ce serait pour plus tard. Au bout de quelques instants elle retourna voir son accompagnateur afin de constater son avancée. Selen l’observa les bras croisés, les yeux rivés sur l’intérieur du trou, pressée d’entendre le bruit sourd qui serait signe qu’ils avaient mis la main sur quelque chose. Les heures défilèrent, Selen lui donna de l’eau lorsqu’il en réclamait, elle avait fini par s’allonger à côté pour se reposer les yeux.

Lorsque sa pelle tapa sur une surface solide, Selen se leva précipitamment et ordonna à son accompagnateur d’un vif geste de sortir du trou. Selen sauta dedans, prise d’un empressement, retirant le sable encore recouvrant la surface, elle glissa sa main sur le bois vieilli par l’âge. Quelques minutes de plus suffirent pour immerger le coffre lorsqu’elle réussi à atteindre la poignée de ce dernier. A en juger le poids de celui-ci il était encore plein et à entendre les bruits provenant de l’intérieur dû à des mouvements il devait s’agir de pièces clinquantes. Il n’était pas très gros mais assez lourd, Selen réussi tout de même à le hisser à la surface avant de remonter. Elle était contente d’avoir pu trouver ce coffre, elle était arrivé jusqu’à lui en écoutant les ragots de vieux marins près d’un port du Gondor. Ils s’avéraient être justes et c’était Aaren qui en serait sans doute très satisfait - Un peu plus d’or à sa cagnotte. Elle vit le regard de son compagnon curieux et intrigué par le coffre. Qui ne le serait pas ? Ce n’était pas anodin de déterrer un coffre pareil. Selen lui offrit un large sourire narquois tout en se redressant. Pas question de le déverrouiller ici et surtout pas devant lui, le seul ayant droit de le faire maintenant c’était Aaren, elle en faisait l’unique propriétaire, comme chacune de ses trouvailles.

« Ce coffre appartient au capitaine désormais. Ne t’avise pas d’y toucher. »

Connaissant Aaren et son amour pour l’or, si ce crétin osait poser les mains dessus, il se retrouverait sans bras d’un coup de sabre de la part du capitaine. Elle osait espérer qu’il était bien assez malin pour l’avoir deviné, être sur terre ne lui octroyait pas plus de liberté que s’il était sur le Crépusculaire tant qu’il était là. Il était esclave, avant qu’elle n’envisage de faire de lui un marin et s’il fallait le lui rappeler une énième fois, elle le ferait sans retenue. Selen fit ensuite quelques pas sur la plage, observant l’horizon alors que le soleil se noyait dans le vaste bleu de la mer. Il était trop tard pour entamer le voyage du retour, la nuit dans la forêt serait bien trop sombre et dangereuse, même avec un très bon sens de l’orientation n’importe qui pouvait se perdre dans ce labyrinthe géant. Qui plus est les prédateurs nocturnes se feraient un plaisir de les attaquer au moment où ils s’y attendraient le moins. Aaren ne serait sans doute pas content de savoir qu’il avait entreprit son voyage pour voir un trésor lui filer entre les mains en plus de son quartier maitre, de là elle n’essayait pas de se demander quelle perte serait la plus conséquente à ses yeux.

« La nuit tombe. Nous allons dormir ici. » Fit elle en passant à côté de l’homme pour aller en direction de la lisière de la forêt.

Selen était partie en quête de bois et revint avec le nécessaire pour faire un feu qu’elle s’empressa d’allumer pour dissuader les bêtes sauvages de les approcher. Les vagues étaient quelque peu agitées, elles s’écrasaient sur le sable fin dans ses bruits assourdissants mais qui n’étaient pas moins que de doux sons à son oreille. Elle s’assit sur le sable, à côté du coffre et sorti sa gourde de rhum pour en boire quelques gorgées après avoir retiré sa veste pour être plus à l’aise. Selen resta ainsi quelques minutes en regardant le ciel se dépeindre de ses couleurs pour ne former plus qu’un épais voile sombre.

« Que faisais tu avant d’être attrapé par Tharabas ? Demanda t-elle à son compagnon. Puisque tu n’es pas doué pour la vie en mer, j’imagine que tu l’es pour autre chose ? »


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptySam 29 Aoû 2015 - 18:29

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Un dernier coup de pelle et c’est une chose dure qu’il frappa. Mais il n’eut pas le temps de réagir que la pirate lui ordonnait déjà de sortir de son trou. Il la vit se précipiter où il était, le regard animé d’excitation. Alors Búchanán la vit ressortir chargée d’un coffre qu’il aida à hisser sur la plage. De cette boite on pouvait entendre des clinquements qui réjouirent les oreilles du barde. Qui n’aurait pas pensé à un trésor ? Le jeune homme se mit alors à imaginer tout ce qu’il pouvait se trouver à l’intérieur : des pièces et des bijoux. De quoi le mettre à l’abri de la faim durant des années. Mais alors qu’il observait d’un œil intéressé, cette pirate le mit en garde contre son envie de voir ce qu’il y avait dedans. Merci, il savait très bien que ça reviendrait à son capitaine chéri, il n’était pas stupide. Il la regarda trainer le trésor dans un coin de la plage, non loin d’où elle était allongée durant la journée et partit dans la forêt. Búchanán profita de son absence pour aller couper des feuilles pour en faire un matelas. C’était ce qu’il avait toujours fait quand il devait dormir dans la forêt. C’était toujours plus confortable que le sol dur et froid. De sa dague, il décrocha le plus de feuilles qu’il pouvait des arbres en bordure de la plage. Elles étaient bien plus grandes que celles du continent. Une fois sa tâche terminée, il les déposa au sol, formant plusieurs couches. Bien sûr, il n’avait fait cela que pour lui. Cette femme n’avait qu’à le faire pour elle sauf si elle voulait dormir sur le sable.

Búchanán s’allongea sur son matelas végétal et but un peu de rhum. Avant de partir, il avait dérobé cette gourde à un des marins qui ne s’en était pas tout de suite aperçu. De toute manière, il était parti immédiatement après l’avoir chipée. Un craquement de branche attira tout de suite son attention, comme une mise en garde. Mais il fut rassuré que ce soit la pirate qui arrivait, chargée de buches. Il faut avouer que Búchanán admira alors sa dextérité à allumer un feu. Il se souvenait des premières galères qu’il avait rencontrées à ses débuts, il lui était pratiquement impossible de produire ne serait-ce qu’une étincelle et avait passé de nombreuses nuits dans le noir et le froid. Mais maintenant, il avait la technique et plus aucun bucher ne lui résistait. Au moment où le barde allait se mettre sur le dos pour dormir, épuisé par ses coups de pelle, il vit la jeune femme se dévêtir de sa veste découvrant ainsi un corsage tenant une chemise qui laissait entrevoir une poitrine. Búchanán ouvrit de grands yeux, surpris que sous ce pseudo-homme bourru et violent se cachait tout de même une femme. Mais il détourna vite le regard pour l’océan. Il n’avait pas l’habitude de le voir tous les jours et continuaient de préférer les immenses plaines et les hautes montagnes de la Terre du Milieu. Cette eau lui donnait juste envie de pisser.

Ses yeux commencèrent à se fermer quand cette femme lui posa une question. Décidément, il ne pourrait pas dormir de sitôt.

« Et bien, je suis barde. Je voyage de village en village pour jouer de mon luth et chanter. C’est comme ça que je gagne ma pitance. »

Bien évidemment, Búchanán se garda bien de dire qu’il volait. Cela n’aurait pas été à son avantage sur un navire pirate. À reparler de cela, une nostalgie s’empara de son cœur. Et alors qu’il laissait son regard partir en direction du continent – du moins la direction qu’il pensait – il pensait à Edana qui errait seule sans lui, certainement à sa recherche. La liberté lui manquait terriblement ; aller où il veut, sans rendre de compte à personne, marcher dans la direction qu’il voulait. Tout cela il ne le pouvait plus, contraint d’être enfermé sur ce maudit rafiot. Le barde tenait une immense rancœur contre Tharabas, cette femme et cet équipage qui le retenaient ainsi enfermé. Le pire, c’est qu’il ne savait pas s’il reverrait un jour sa louve et son luth. Pour oublier ces images qui le rendaient plus triste qu’elles ne le réconfortaient, il se frotta le visage de sa main et but à nouveau une gorgée de rhum. Búchanán ne posa aucune question à cette pirate, trop en colère contre elle pour pouvoir s’y intéresser.






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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptySam 29 Aoû 2015 - 19:43




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Les étoiles apparaissaient, une à une, des tâches blanches brillantes dans l’obscurité. La Lune en quartier ne leur donnait pas assez de luminosité, ainsi les flammes crépitant sur le bois leur permettaient d’avoir bien plus de vision. Allongée sur le sable fin, Selen profitait de ces instants de paix où les courants d’air marin venaient chatouiller son nez. Elle observa les vagues se dérouler sur la rive, emportant un peu plus de sable à chacun de ses passages. La marche avait été longue, néanmoins elle ne ressentait pas de fatigue obligeant ses yeux à se fermer. Alors elle avait décidé d’engager la conversation auprès de son compagnon de voyage, lui accordant le peu d’intérêt qu’il aurait pendant de longues semaines. Il lui répondit, lui dévoilant ses occupations principales et de ce fait ce qui le faisait vivre. Barde, en un sens lui obligeait sans doute à voler pour subvenir à ses besoin. Quelque part il n’était pas loin du monde de la piraterie, lui qui ne souhaitait pas en devenir un. Selen ne lui fit pas la remarque, l’imaginant bien dans ce rôle a vrai dire.

Ainsi donc elle n’avait pas vu faux sur ses hypothèses, du fait le peu de musculature qu’il avait il n’était clairement pas un guerrier. Elle aurait pu se moquer de lui, après tout ce n’était pas commun pour eux d’avoir un barde à bord, qui gagnait sa vie en poussant la chansonette alors qu’eux usait de leur force commune pour obtenir ce qu’ils désiraient. Si par hasard l’équipage était au courant il ferait sans aucun doute cible de moqueries, en plus du fait qu’il ne savait pas naviguer. Selen se doutait d’ailleurs de ne pas être au bout de ses peines, alors qu’elle découvrirait forcément les recoins de sa personnalité. Heureusement pour lui qu’il était bon bosseur, quand il le voulait bien, et qu’il était en bonne santé, il lui serait très utile pour la suite lorsqu’il aurait assimilé les manœuvres. Elle ne ferait pas de lui un grand pirate mais sa détermination allait forcément payer. Il n’avait qu’à le voir, à et instant, elle le laissait faire sa vie après qu’il ait longuement creusé alors qu’elle aurait pu être sur la rive en train d’essayer de le noyer pour le punir.

« Du Luth ?  Il y en a un qui traîne dans ma cabine, je peux éventuellement penser à te le donner, ça va dépendre de bien des choses.»

Selen reposa sa tête sur ses bras, abaissant son chapeau sur ses yeux dans un large sourire aux penchants malsains. Tharabas lui avait vraiment vendu le mauvais esclave, Selen s’en pinça les lèvres frustrée de s’être fait arnaquer. Elle n’allait certainement pas le louper, il lui rembourserait les frais ou elle irait personnellement se servir dans sa fortune qui a s’offrir de la marge. Mais avant cela elle n’allait pas se gêner de lui faire mordre la poussière pour s’être payé sa tête. Elle se demandait d’ailleurs dans quel but final il lui avait fait ça outre que le fait de lui soutirer de l’argent facilement. Ca devait être en lien à ce curieux personnage là-bas qui s’était fait un matelas de feuilles comme une princesse. S’il lui faisait autant grincer des dents, elle pouvait clairement imaginer les envies de meurtre qu’avait eu Tharabas à son égard. Mais le jeu était loin d’être terminé avec ce chasseur de prime, Selen comptait bien retourner la situation à son avantage en se servant de ce barde. Elle n’avait aucune idée de comment, le temps le lui dirait surement, sans doute pour ces raisons là qu’elle se montrait moins exécrable envers lui, quitte à se montrer généreuse lui donner un instrument de musique. Elle découvrirait tôt ou tard ce que ce saltimbanque avait fait pour autant l’énerver.

« Les pirates aiment chanter lorsque l’on navigue, tu les as entendues. J’ai remarqué que tu fredonnais l’une de nos chansons la dernière fois.»

Selen étira un plus large sourire en se remémorant cette image. La musique lui avait certainement plu pour qu’il se mette à la fredonner de cette manière. On aurait pu penser qu’elle se moquait de lui mais en réalité elle trouvait cela très ironique comme situation.

« Toutes celles que tu as entendues raconte nos combats, ceux de nos pères et de bien des légendes que l’on entend sur les mers. Si tu les chantes par delà les terres on va te prendre pour un pirate, tu seras pendu haut et court. Quelle ironie ce serait, tué pour avoir chanté nos exploits alors que tout ce que tu désires c’est retrouver ta chère terre…»

La relation qu’entretenait Selen avec la musique n’était sans doute pas la même qu’il avait lui. D’abord passait l’or, puis le rhum, la luxure et autres vices. La musique, elle l’appréciait au cours des navigations lorsqu’elle sortait de la bouche de son équipage ; puissante, pleine d’histoire et vivante. Mais il y avait surtout les chants d’Aaren, à n’importe quel moment, dans ces langues différentes, racontant des légendes qu’elle ne connaissait pas. Sa voix lui avait toujours été agréable, et elle se laissait écouter en silence ses vocalises sur des paroles oubliées des peuples qu’ils avaient assouvis. Ce barde des grands chemins ne ferait certainement pas le poids face à lui d’ailleurs.





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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyDim 30 Aoû 2015 - 16:31

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Décidément, il ne pourrait donc jamais dormir ? Il ne pouvait pas fermer l’œil une seconde que cette grognasse l’assaillait par ses paroles o combien inintéressantes pour Búchanán. Ah, que c’était bavard une femme ! Il espérait secrètement qu’au moins elle ne parlait pas pendant son sommeil, car il risquerait de l’étrangler avec une liane. Mais après, il ne saurait pas retrouver son chemin et il ne voulait pas mourir sur cette île.

Le barde fut étonné que cette cervelle de moineau sache ce qu’était un luth. Savait-elle en jouer ? il s’en foutait. Même de son instrument là, il ne jouait que sur le sien. C’était son luth et il n’allait pas se salir les doigts sur un autre. Cela dit, il se garda bien de répliquer à cette bonne femme qu’elle pouvait se le mettre où il pensait. Búchanán se contenta tout bêtement de lui sourire pour lui faire croire qu’il était content et envoya une buche dans le feu. Le silence s’installa alors. Seuls le crépitement des braises et le bruit des vagues animait la nuit. Búchanán termina d’une traite sa gourde avant de se tourner sur le côté et faire dos à la pirate. Mais encore une fois, elle parla à nouveau. « Oh, le moulin à paroles il va se taire maintenant ! » pensa-t-il très fort. En plus avec son air désobligeant que s’il chantonnait ces chansons on le tuerait. Il n’est pas con non plus ! S’il chantait ça sur le bateau c’est bien parce que ces idiotes de paroles mal construites lui restaient dans la tête. Qu’elle s’attende à ce qu’il les oublie une fois qu’il aurait mis un pied sur terre. Il serra les poings pour ne pas lui dire cela et se retourna avec le sourire le plus stupide qu’il pouvait lui présenter.

« Merci de l’avertissement. Grâce à toi il ne m’arrivera pas ça. »

Puis il se retourna, décidé à dormir maintenant. Il ne sait pas si la jeune femme avait parlé à nouveau, mais il fut vite emporté par le sommeil, bercé par le son des vagues et la douce brise caressant sa peau.

Le lendemain matin, c’est la chaleur et la lumière du soleil qui le réveilla. Búchanán se releva et s’étira tel un chat. Son dos, ses mains et ses poignets craquèrent à l’unisson. Ah, il avait bien dormi. Mieux que sur ce maudit rafiot qui lui donnait le mal de mer. Mais pas le temps pour un petit déjeuner, malgré son ventre qui criait famine. La pirate avait décidé de repartir et était déjà levée. Ce n’était pas temps de se décourager et le barde se releva immédiatement sur ses pieds, plein d’énergie. Suivant les ordres de ce fléau, il attrapa une poignée du coffre et souleva en même temps que la femme. Elle ouvrit la marche. Le coffre était lourd, mais à deux, cela réduisait leur travail considérablement. Le retour avait duré un peu plus longtemps que l’aller du fait de leur charge supplémentaire. En plus avec la chaleur et l’humidité, leur marche était d’autant plus difficile. Mais enfin ils arrivèrent sur la plage qu’ils avaient quittée la veille. Búchanán n’avait jamais été autant heureux de voir ce bateau en face de lui. Il le préférait à cette jungle où ils avaient essuyé des toiles d’araignées, des insectes et des bruits étranges derrière le feuillage. La pirate reprit le coffre et l’emmena auprès du capitaine pour qu’il puisse compter son trésor. Elle le laissa seul sur le pont. Forcément, elle voulait un tête à tête avec lui. Et si Búchanán serait resté les bras ballants il y a quelques jours, maintenant il commençait à savoir ce qu’il avait à faire sur ce rafiot. Il devenait un peu plus indépendant et savait où il pouvait aider.







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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyLun 31 Aoû 2015 - 10:45




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La nuit lui avait été bien assez paisible pour qu’au matin, Selen ne ressente aucune fatigue. Dès les premiers rayons du soleil pointant à l’horizon, la pirate avait ouvert les yeux. Son accompagnateur dormait encore à points fermés, elle lui laissait encore quelques minutes avant d’entreprendre de le jeter dans l’eau pour le réveiller. Selen se leva, admirant les couleurs changeantes du ciel sur une aurore balayant les voiles obscures de la nuit. Elle ouvrit son rhum, buvant quelques gorgées qui eurent immédiatement l’effet de bien la réveiller tout en allant à la lisière de la forêt pour manger quelques baies sauvages. Lorsqu’elle revint, elle observa le barde émerger, pourtant le dernier fruit à ses lèvres étirées dans un sourire amusé.

« On s’en va. » Fit elle finalement

Elle lui ordonna de prendre l’autre hanse du coffre pour l’aider à le soulever. Lorsqu’il s’exécuta enfin, ils commencèrent le chemin du retour. Elle ne permettait aucune halte, ayant conscience qu’ils mettraient bien plus de temps à revenir avec ce poids en plus. Aaren devait surement s’impatienter, elle n’allait pas le faire attendre plus longtemps. Sur le chemin elle entendit néanmoins le ventre de son compagnon hurler famine. Le bruit l’avait soudainement surprise, le grognement sourd transperçant la quiétude de la forêt avait été particulièrement important. Selen lui indiqua quelques fruits sur le chemin qu’il pouvait manger, qui lui seraient sans doute inconnus puisque le climat n’était pas le même ici que sur les terres du Gondor ou du Rohan.

Lorsqu’ils arrivèrent enfin sur la rive, Selen fut accueillie par la bonne humeur de l’équipage, non pas parce qu’ils étaient contents de la voir mais parce qu’elle avait manifestement mis la main sur un gros trésor. Ils l’aidèrent à embarquer en lui offrant une main et laissèrent le barde se débrouiller pour grimper. Voyant Aaren arriver jusqu’à elle, elle lui offrit un sourire, lui pointant le coffre du doigt pour lui prouver qu’ils avaient bien eu raison de se fonder sur ses informations. Ils échangèrent quelques mots, ce dernier visiblement satisfait de son travail sans forcément omettre de lui faire remarquer que cela avait pris du temps. Selen hocha les épaules, ne répondant pas à la remarque car elle avait déjà bien des choses à faire. Elle laissa son accompagnateur se débrouiller, ce dernier n’avait presque plus besoin d’indications pour savoir comment se rendre utile à l’équipage. Ainsi elle pu parler de ses autres trouvailles au capitaine avant de prendre l’initiative de les décrypter pour savoir si elles ne les mèneraient pas vers un autre trésor qu’elle soupçonnait bien plus important que celui qu’elle avait trouvé.

Selen passa d’ailleurs les jours qui suivirent dans sa cabine, dans les archives et penchée au dessus des cartes à les étudier en comparaison de ces mystérieuses correspondances. Elle avait déjà trouvé quelques indices, en avait aussi fait part à Aaren pour bénéficier de sa logique et de sa manière de penser. Les quelques jours qui suivirent, la mer était agitée, une tempête les avait pris de court une nuit, forçant tout le monde à revenir sur le pont pour manœuvrer la frégate afin de ne pas se faire avoir par les mâchoires de l’océan. L’eau s’infiltrait sur le pont, les vagues s’écrasant sur la coque faisait tanguer le navire comme jamais. Les matelots étaient habitués aux tempêtes et prenaient des initiatives avant que Selen n’en donne les ordres tandis que le capitaine à la barre, tout sourire semblait s’amuser comme un fou. Les tempêtes effrayaient bon nombre de pirate, mais Aaren avait tendance à dire que ceux qui n’aimaient pas les ouragans ne pouvaient se dire amoureux de l’océan. Car c’était là que se révélait toute sa puissance, le capitaine la domptait avec aisance grâce à ses nombreuses années d’expérience. Selen avait appris aussi à ne plus percevoir les tempêtes comme un mal, même s’il était parfois difficile de tenir debout.

Selen passait entre les membres de l’équipage, donnant un coup de main lorsqu’il y en avait besoin jusqu’à croiser l’homme qu’elle avait acheté auprès de Tharabas. Elle le vit mal en point, mais il avait l’air de prendre sur lui pour se montrer utile au maximum. Lorsque leurs regards se croisèrent, Selen fut agréablement surprise de ne pas le voir terré dans un coin. Elle ne lui fit pas la moindre remarque, se contentant de l’observer user de la force qu’il lui était possible pour aider les autres marins. Sans doute que la peur au ventre de sombrer le motivait à donner un coup de main. Quoi qu’il en soit c’était satisfaisant et elle eu cette impression – enfin – de ne pas avoir fait un mauvais achat, même si tout restait encore à prouver.

Un soir, alors qu’ils eurent fini de traverser les vents violents et les immenses rouleaux de vague, Selen fit convoquer le barde dans sa cabine. Selen étudiait toujours les cartes lorsqu’elle entendit frapper à la porte. Se doutant de qui il s’agissait, elle l’invita à entrer. La silhouette particulière de l’homme se dessina sous ses yeux, Selen stoppa ses activités et l’invita à s’asseoir en face d’elle sur une chaise dérobée dans la villa d’un seigneur. Les tensions entre eux semblaient s’être apaisées, le barde avait ses rations de nourriture et de rhum comme tous les autres, sans compter qu’elle n’avait plus fait preuve de violence envers lui depuis un petit bout de temps.

Elle n’en restait pas moins méfiante envers lui, ayant ressenti son aura sombre sans doute cacher le fond de ses pensées telle la partie immergée de l’iceberg. Selen se foutait pas mal de ce qu’il était réellement, tant qu’il faisait du bon travail. Elle lui offrit du rhum, non coupé à l’eau et le laissa se servir de fruits secs s’il le désirait. Selen se leva de la chaise posée derrière de son bureau, délaissant ses recherches pour aller chercher un coffre. Elle posa sur le bois et qui contenait le fameux Luth dont elle lui avait parlé.

« Il est à toi, fais en ce que tu veux ; en jouer, le vendre... »

C’était un Luth d’une grande valeur, autant par son âge que par les pierreries incrustées. Elle soupçonnait là le travail minutieux des nains mais ne présentait aucune provenance. Il avait appartenu à Selen durant longtemps, pour des raisons qu’elle avait ignoré elle ne l’avait pas vendu, mais puisqu’il en jouait et qu’il méritait une récompense pour ses efforts faits jusque là, elle lui donnait sans regrets même si elle préférait le voir en jouer plutôt que de le vendre étant donné le mal qu’elle avait eu à le dégoter. Selen laissa libre choix au barde d’ouvrir le coffre pour le découvrir. Quand à elle, elle alla s’asseoir dans le canapé avec sa bouteille de rhum à la main, allongeant ses jambes sur la table basse posée juste devant elle.




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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 1 Sep 2015 - 16:02

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D'énormes nuages noirs les avaient surpris une nuit alors que la plupart des marins étaient déjà assoupis, soit par la fatigue soit par l’abus de rhum. Le vent s’était fait plus violent et avait gonflé les voiles qui menaçaient de se déchirer sous cette force. Les vagues s’étaient gorgées de la colère de l’océan et bousculaient avec ardeur le Crépusculaire. Le capitaine Aaren avait sonné l’alerte qui réveilla les hommes normalement au repos. Tout l’équipage se retrouvait sur le pont à relever les plus grandes voiles pour permettre un meilleur maintient au navire. La pluie s’abattait sur les visages et fouettait les peaux sans qu’aucun ne se décourage. On pouvait voir au loin les éclairs frappant sauvagement l’onde agitée, mais rien n’aurait pu décourager ces hommes de leur but.

Búchanán avait beau être dans son hamac, il n’avait pas encore fermé l’œil, trop concentré à calmer son estomac qui était dérangé par les remous de l’océan toujours plus insistant. Malgré le mal de mer qui l’avait tenu les premiers jours, le barde était parvenu à se contrôler bien qu’il avait toujours un peu de peine en temps de tempête. Il avait fait des progrès depuis ses débuts et commençait à comprendre ce qu’était la vie de pirate. On devait de moins en moins lui donner des indications sur les tâches qu’il devait accomplir, car ce dernier était devenu plus indépendant et les réalisait sans qu’on le lui demande. Alors, quand il entendit la cloche retentir, il ne mit pas long à sauter au bas de son lit et à grimper sur le pont avec le reste d’équipage. C’était un paysage de désolation qui se présenta à ses yeux : la mer avait envahit le pont comme si elle allait l’engloutir tel le kraken. Les cordages se balançaient lamentablement sous l’effet des vagues. Le capitaine était déjà à son poste, à la barre. Tenant fièrement son bâtiment avec une force qui lui interdisait de lâcher prise. Personne ne tenait à voir le Crépusculaire par le fond. Des cris de courage et des ordres raisonnaient de partout là où naguère s’élevaient des chants de pirates. Chacun était à son poste : certains aux voiles, d’autres à assurer les canons et les marchandises. Búchanán n’hésita pas une seule seconde à s’élancer à la suite de deux hommes et d’attraper un cordage pour hisser les voiles. Ses bras lui faisaient mal, la corde semblait déchirer la peau de ses mains, mais il n’avait pas l’intention de lâcher prise. Malgré la pluie qui les rendait aveugles, personne n’abandonnait. Une énorme vague vint alors frappé le pont du Crépusculaire, ce qui emporta quelques hommes, dont le barde. Heureusement pour ce dernier qu’il put se rattraper à la barrière avant de tomber dans les flots obscurs.  Il s’était relevé et avait tout de suite repris son poste avec une plus grande prudence.

C’était une des plus grandes tempêtes qu’il écumerait. C’était rare de se retrouver dans un tel ouragan en général. Le capitaine préférait éviter, car souvent il était synonyme de perte – deux hommes étaient d’ailleurs portés disparus. Quoi qu’il en soit, le calme revint après la tempête et on fit l’inventaire des dégâts. Cela aurait pu être pire, mais il serait certainement forcé de retourner à terre dans les prochains jours pour des réparations sur le navire.

Alors que Búchanán mangeait avec l’équipage, un homme vint à sa rencontre et lui informa que le quartier maître désirait le voir dans sa cabine. Cela l’étonna, car il ne lui avait pas semblé avoir commis des erreurs ces derniers jours. Le jeune homme avait bien fait attention à se laisser oublier. Alors il termina sa gamelle et grimpa sur le pont. Un peu déstabilisé, il réarrangea sa tenue avant de frapper sur la porte de bois. La pirate était à son bureau, occupée à on ne sait quoi. Relevant la tête, elle l’invita à s’asseoir devant son bureau. Le fauteuil était confortable, car il était rembourré sur le siège et le dossier. La douceur de ce meuble réjouit le cœur de Búchanán qui avait été habitué au sol dur et froid. Il accepta alors volontiers le rhum et but quelque gorgée. Il n’avait rien à voir avec ce qu’il y avait sur le pont pour l’équipage. Celui-ci était plus délicat et avait un parfum plus important. Ce n’était pas de la petite piquette, mais vraiment un rhum de renom. Mais le barde savait qu’il n’était pas ici par hasard et commençait à apprécier ces petites attentions. Il regardait alors la jeune femme s’agiter et ramener une boite. Apparemment c’était un présent pour lui. Ses yeux n’avaient plus l’habitude de voir quelque chose de beau qu’ils s’attardèrent sur la qualité du bois. Il était poli et brillait sous les chandelles. Ses mains glissèrent sur le verni et osèrent finalement ouvrir le coffre pour y découvrir un luth. Son cœur rata un battement devant la beauté de cet instrument. Il n’en avait jamais vu de pareils ! Son bois était incrusté de pierreries et richement décoré de gravures. Un travail de maître, il faut le dire. Sa main s’approcha timidement de l’instrument, comme si elle craignait de le toucher au risque de le briser. Mais la tentation était trop grande et Búchanán le sortit de sa prison. Le jeune homme ne lui posa aucune question. Il avait vite appris qu’il fallait tout simplement accepter le présent d’un pirate sans dire mots. Il alla rejoindre le quartier maître et s’assit en face de cette dernière.

Le dos bien droit et le buste légèrement penché, il observait tout d’abord les cordes, comme s’il cherchait à retrouver ses marques. Un bonheur sans fin pouvait se lire sur son visage. Quelques sons sortirent de l’instrument, avant qu’il ne se rende compte qu’il n’était pas du tout accordé. Qu’à cela ne tienne, il fit vibrer les cordes et les réajustait jusqu’à ce que le son soit satisfaisant à ses oreilles.



Alors le barde commença à jouer. Ses doigts sautillaient d’une corde à l’autre, laissant échapper un son si délicat. Ce n’était pas son luth, mais il se valait tout autant. Un plaisir sans nom se lisait sur les traits de Búchanán qui recouvrait peu à peu ses marques. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pu en jouer et, pourtant, on eut l’impression que ce n’était que la veille qu’il en avait joué. Sa tête se balançait nonchalamment au rythme de la mélodie, comme si elle l’emportait en des contrées lointaines où il se revoyait marcher dans les vallées, accompagné de sa louve Edana. Ses yeux restaient figés sur les cordes, comme pour se délecter des vibrations. Ses lèvres articulaient des mots que seul lui pouvait entendre. Il ne désirait pas chanter, mais simplement renouer ses liens avec son instrument. Alors la musique finit par cesser. Búchanán releva la tête et remit ses cheveux en arrière à l’aide de sa main. Il déposa le luth dans sa boite et reprit place après avoir bu un peu de rhum.

« C’est vraiment un très bel instrument. Merci. » dit-il à la pirate avec un sourire aux lèvres.      







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— ORIGINAIRE DE : Rohan
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— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
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— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 1 Sep 2015 - 17:21




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Les lèvres pendues au goulot de sa bouteille, Selen profitait de cet instant de pause pour s’enivrer un peu plus. Son travail était terminé, la frégate ne bougerait pas d’ici le lendemain et elle pouvait alors se laisser transporter par les sensations de l’alcool. A ce moment là, elle était en compagnie du barde à qui elle venait de faire son premier présent pour bons et loyaux services donnés. Il ne se fit pas prier pour ouvrir le coffre, avant de découvrir l’instrument que renfermait celui-ci. D’ici elle pouvait deviner ses yeux brillants, qui ne serait pas ébahi devant une telle œuvre d’art ? Le barde s’empara de l’instrument, détaillant ses contours alors qu’il entreprit de s’assoir en face du quartier maitre afin de le faire revivre. Ce dernier était sans doute resté de longues années sous silences, ainsi les premières notes sorties n’étaient pas parfaites. Il s’empressa donc d’accorder l’instrument avant de laisser ses mains glisser le long des cordes pour en extraire une mélodie.

Selen fut agréablement surprise dès les premières notes qui composèrent la mélodie qu’il joua afin de tester le luth. La pirate s’arrêta de boire afin de concentrer son attention sur le barde et la musique qu’il ressortait d’entre les vibrations des cordes. Un son délicat, sans doute vestige de souvenirs et dont chaque note semblait évoquer quelque chose de plus complexe que ce que ça en avait l’air. Selen n’était pas réellement amatrice de musique, néanmoins elle savait l’apprécier et reconnaitre le talent de vrais musiciens. Un petit sourire s’étira sur les lèvres de Selen tandis qu’elle s’affala davantage avant de reprendre quelques gorgées de rhum. L’alcool lui, permettait déjà de se détendre mais un son aussi agréable aux oreilles contribuait aussi à ce qu’elle soit moins crispée qu’à l’ordinaire. Ce barde avait beau lui avoir donné du fil à retordre au début, il était devenu un beau modèle d’efficacité et d’obéissance. A ajouter à cela qu’il lui plaisait toujours autant qu’au premier jour et que les regards indiscrets qu’elle lançait sur sa carrure ne s’étaient pas démultipliés.  Rien qu’à voir qu’il était a ce point habile de ses mains nourrissait en elle des envies qui lui seraient sans doute reprochées et pointées du doigt si par hasard ça se savait. Par là, elle ne savait pas si elle pourrait compter sur son silence si elle se laissait porter par ses désirs et ses pulsions animales.

Elle le suivit du regard, non sans se rincer les yeux malgré la couche de vêtements qu’il portait lorsqu’il alla ranger l’instrument avant de reprendre place en face d’elle. Le même sourire malicieux étirant ses lèvres, elle fut agréablement surprise lorsqu’il la remercia.

« Je sais reconnaitre ce qui en vaut la peine et ce qui n’en vaut pas la peine. Quand j’observe ta dextérité je me dis que j’ai bien fait de te faire venir dans ma cabine. »

Selen étouffa un petit rire dans une réponse remplie de bien des sens tous différents les uns que les autres. Du fait du luth mais aussi parce qu’elle avait eu le temps de le détailler à sa guise sans qu’il ne s’en aperçoive. Ce n’était pas réellement voulu, mais s’il comprenait le double sens aussi sous jacent soit il, elle n’en serait pas moins gênée. Une partie d’elle voulait qu’il le sache alors que l’autre se le refusait mais vu le regard qu’elle lui avait lancé à ce moment là, rien n’aurait pu être plus explicite. La sirène avait eu le temps d’observer sa proie, il ne lui manquait plus que de chanter pour l’inciter à s’écraser contre les rochers ; alors l’ivresse les emporterait dans une tempête déchainée. Selen porta une nouvelle fois le goulot de sa bouteille à ses lèvres, n’ayant manifestement pas assez bu pour tenir ce genre de propos sans s’empêcher de se méfier. Les hommes a qui elle avait accordé ce privilège étaient très rares, entre Aaren et Tharabas, elle n'avait pas réellement eu d'autres envies pareilles.

Ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait des avances, mais s’était arrêtée à chaque fois avant de se jeter sur lui. Elle n’était pas sure de pouvoir se contenir cette fois ci et pourtant ne montrait pas plus de signes même si de part ces aveux elle avait été bien plus loin qu’à l’accoutumée. La jeune femme avala sa boisson avec allégresse, reportant son attention sur le barde en ayant fini de le déshabiller du regard. Elle ne fit pas suite à ses propos, se disant que ce n’était pas encore le bon moment. Ainsi elle lui demanda le plus simplement du monde ;

« Qu’aimes-tu à part la musique et l’alcool ? J’imagine que ta vie d’errant t’a permis d’en voir des choses… »

Ce barde avait eu don de l’intriguer, qu’il en paye les frais, maintenant que les choses allaient mieux entre eux, elle pouvait se permettre ce genre de question sans craindre de voir rouge lorsqu’elle se recevrait des insultes dans le visage. La pirate posa lourdement sa bouteille sur la table, le bois vibra sous le choc alors qu’elle s’installa plus confortablement dans son canapé, à l’image de la paresse même.



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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 1 Sep 2015 - 19:15

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Búchanán avait énormément apprécié ce moment d’échange avec cet instrument qui lui manquait terriblement. Cela lui manquait d’arpenter les routes et d’arriver dans un village pour y jouer ses mélodies. Il pouvait partager sa passion avec d’autres et même si on ne lui offrait rien, il était tout de même heureux et se satisfaisait simplement en jouant de son luth. Alors pouvoir enfin toucher à nouveau du bout de ces doigts les cordes de cet instrument faisait qu’il était le plus heureux en ce moment. C’était presque à regret qu’il refermait la boite avec le luth à l’intérieur. Le barde aurait aimé pouvoir jouer encore longtemps, mais il devait garder en tête qu’il était sur un bateau de pirates qui n’avait pas forcément une grande passion pour la musique.

Revenant à sa place, il s’était emparé d’une nouvelle bouteille de rhum dont il retira le bouchon avec ses dents. Búchanán but quelques golées avant de se rendre compte que Selen le regardait attentivement. Sans doute était elle trop enivrée par l’alcool. Mais le barde manqua de s’étouffer par la remarque de la jeune femme qui n’avait rien d’innocent. Oui, il l’avait très bien comprise. Mais ce n’était pas vraiment le sous-entendu qui le surprit, mais plutôt la personne en elle-même. Búchanán avait été habitué à voir en Selen un semi-homme qui évoluait dans un monde d’homme. Alors voir qu’elle exprimait des désirs féminins le déstabilisa quelque peu. Il dût boire une autre longue gorgée pour remarquer les yeux que posait sur lui cette femme. Ce fut la première fois que le jeune homme eut l’impression d’être un morceau de viande. Il avait l’habitude de côtoyer des femmes un tant soit peu prude qui n’auraient en aucun cas pris les devant auprès d’un homme. Mais cela plaisait au barde qui trouvait cela très excitant. Elle était là, allongée sur ce canapé, prête à être cueillie. C’en était trop facile. Un sourire narquois sous son regard malicieux et à la fois provocateur attisaient tous les désires qui sommeillaient en lui.

Sous l’effet de l’alcool, Búchanán ne sentait déjà plus les douleurs de son dur labeur et se laissa aller à des pensées plus frivoles. Cela faisait des jours qu’il était sur ce navire, sans toucher terre et donc sans voir la lueur d’un bas du dos féminin. Oui, c’était un homme et si Selen l’invitait aussi généreusement, il ne se prierait pas d’aller. Mais il fut coupé dans son élan suite aux propos de la jeune femme qui fit échapper un sourire amusé de la part du barde. Qu’essayait-elle de faire, détourner son attention ? Mais elle avait été très claire. Ses yeux aussi provocateurs que les siens se posèrent sur Selen.

« On s’en fout. » avait-il simplement prononcé.

Tout en se relevant, Búchanán contourna la table avant de se tenir devant elle, tendu de désire. Il ne se fit pas prier pour poser un genou sur le canapé et de lui retirer son corset et sa chemise. C’était la partie la plus simple. Le jeune homme ne savait pas si elle était surprise par son attitude, mais elle devait assumer désormais. Il délassa ensuite chacune des ficelles de son pantalon qui entravaient la route de sa main jusqu’à son antre. Nœuds après nœuds, il les dénoua un par un, puis, avec fougue, Búchanán retira son pantalon. Une de ses mains alla se plaquer sur l’épaule de Selen à la base de son cou délicat pour lui empêcher tout mouvement, tandis que l’autre alla trouver son chemin vers son intimité. Il effleura du bout de ses doigts le creux de son cou avant de descendre caresser de bout de ses seins rosés. Enfin, ils arrivèrent leur destination et Búchanán comptait bien lui montrer sa dextérité… Son regard se posa sur la jeune femme et, à ses moindres gémissements de plaisir, l’excitation du barde ne faisait que s’accroître.








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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 1 Sep 2015 - 20:47




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Ainsi qu’il aurait été prévisible, en réalité, le barde avait très bien compris les sous-entendus qu’elle lui avait lancés au travers de ses regards emplis de malice. Il ne lui en fallut d’ailleurs pas plus longtemps pour voir son visage devenir bien plus ouvert à ce genre d’invitation. Invitation à laquelle il répondit cette fois, Selen n’avait pas envie de savoir quelles furent ses motivations puisqu’il ne s’agissait pas de sentiments. Lorsqu’elle le vit s’approcher d’elle, ses yeux tombèrent indiscrètement à son pantalon et lui arracha un large sourire désireux.

Elle le laissa alors se débarrasser de ses premiers vêtements dans des gestes ardents, dénouant son corset d’une main experte avant de se débarrasser de sa chemise. Selen l’observait attentivement, croisant son regard dont les plus profondes pensées lui étaient toutes révélées. Selen lui facilita la tache lorsqu’il retira complètement sa chemise, se redressant pour que le tissu glisse sur sa peau, révélant sans pudeur ce qui faisait qu’elle était si différente des autres personnes ici présentes. On avait beau deviner ses courbures féminines au travers de ses vêtements, la plupart des pirates ne la regardaient plus comme une femme et pourtant ils auraient de quoi la désirer s’ils savaient ses formes aussi parfaitement dessinées sous le tissu. Le barde avait finalement vite fait de s’occuper de son pantalon, délaçant les ficelles dans une hâte qui la laissait aussi surprise que la manière dont il était venu jusqu’à elle. Il pouvait ainsi la voir complètement nue, dans son corps de femme, sa peau hâlée et marquée d’entre çà et là. Sous les premiers effleurements de ses mains contre elle, Selen étira un large sourire provocateur, se demandant ce qu’il allait lui faire pour l’impressioner.

Selen laissa sa tête basculer en arrière, les lèvres entrouvertes, ses douces plaintes de faisaient intenses et profondes alors que ses caresses vinrent prendre fin au bas de son ventre, à la recherche de l’ivresse pure. Pour être habile, elle ne s’était pas trompée sur la personne. Profitant pleinement du déferlement d’ivresse parcourant son corps, Selen lui laissa loisir de lui montrer ses talents. Elle attrapa l’épaule de l’homme, enfonçant ses ongles dans la peau épaisse de cette zone là comme pour lui sommer de continuer ce qu’il était en train de faire. Lorsqu’elle rouvrit enfin les yeux, l’azur de ses yeux n’était plus que des braises brulantes, elle profita encore de cet instant alors qu’elle avait fini par agripper les cheveux du barde à même la racine. Sans doute ne s’en rendait elle pas compte, elle lui avait probablement fait mal en tirant mais le libéra aussi sec  pour le bousculer en arrière. Lorsque le dos du barde vint heurter le canapé, la jeune femme revint lentement vers lui, glissant ses mains sur son corps depuis ses mollets en remontant jusqu’à son torse alors qu’elle insista un moment sur on entrejambe afin de constater le niveau de son désir. Elle lui adressa un petit sourire avant d’entreprendre de délacer se chemise, ouvrant les pans de celle-ci pour y laisser ses mains entrer afin d’exploiter les contours de ce corps qu’elle avait longtemps désiré et  surtout reluqué comme un homme aurait posé ses yeux sur une femme, avide d’appétence.

Selen déshabilla complètement l’homme avant de laisser parcourir ses mains sans gêne à la découverte  des moindres parcelles de son corps. Ses lèvres envieuses vinrent glisser le long du torse de l’homme, embrassant avec envie sa peau brûlante. Elle sentait sa peau réagir à mesure qu’elle descendit sur son ventre, jusqu’à atteindre l’objet de ses désirs. La jeune femme croisa une dernière fois le regard de Búchanán tandis que se livrait l’enfer au travers de ses yeux, un large sourire empli de mauvaises intentions étira ses lèvres avant qu’elle ne détourne son regard. A son tour, Selen souhaitait l’entendre soupirer, savoir qu’elle pouvait autant lui arracher les mêmes râles de plaisir qu’il lui avait donnés. Plus elle l’entendait réagir, plus elle était satisfaite, ainsi lorsqu’elle décida que c’en était assez, elle alla se hisser au dessus de lui. Ses mains agrippèrent à nouveau fermement la peau de l’homme, faisant de ses épaules un appui conséquent pour qu’elle puisse se mouvoir avec toute la sauvagerie dont elle savait faire preuve, une chance qu’elle soit très endurante et infatigable. Et le vice les emporta dès les premiers instants, sous le commandement de la jeune femme qui se faisait un malin plaisir de jouer avec les différents motifs des ondulations de ses hanches. Selen commandait les moindres mouvements de Búchanán, décidant quand il souhaitait aventurer ses mains sur son corps jusqu’à ce qu’il avait le droit de regarder ou pas par des gestes assez brusques et provocateurs. Elle l’avait ainsi immobilisé, domin avec frénésie dans un rythme respiratoire et des gémissements s’écrasant contre les murs de la pièce. Selen était difficilement rassasié durant ce genre d’échange, mais elle avait la nette impression qu’il saurait la satisfaire pleinement


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMar 1 Sep 2015 - 23:54

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Les complaintes de plaisirs de la jeune femme provoquaient encore plus chez Búchanán la soif de la désirer. Plus elle crierait et plus son envie de la faire jouir se décuplerait. Ses yeux dévoraient son corps tout entier qui ondulait sous ses caresses. Si parfait et si bien dessiné qu’on aurait dit qu’elle sortait du marbre, malgré quelques égratignures qui lui rappelaient qu’il n’avait pas affaire à une femme fragile et délicate.

Ses doigts s’enfonçant dans sa chair ne lui faisaient pas si mal que cela ; l’ivresse qu’il ressentait à ce moment là couvrait toute douleur. En revanche, le fait qu’elle lui tire les cheveux le fit échapper un sifflement entre ses dents. Lorsqu’elle l’eut relâché, Búchanán, sous l’élan, tomba en arrière sur le canapé. Il n’eut pas le temps de réagir que Selen s’approchait déjà de lui. À son sourire satisfait quand elle rencontra son entre jambe, Búchanán répondit par un sourire malicieux et provocateur. Il n’en fallut pas longtemps pour cette assoiffée pour le déshabiller avant de laisser courir ses lèvres sur sa peau. Sous chacun de ses effleurements, des frissons parcouraient chaque parcelle de son corps. Il commençait à avoir terriblement chaud. Son excitation était à son comble quand la pirate s’empara de son attribut. Sous cette douceur, sa respiration se mit à haleter et à être irrégulière. Ses doigts s’enfoncèrent dans le tissu et son regard se fixa au plafond comme pour détourner son attention. Búchanán garda ses lèvres pincées pour ne pas lui faire le plaisir de sa faiblesse. Mais plus ses va-et-vient s’intensifiaient et plus une tension dans son ventre se faisait forte, montante et qui envahissait tout son corps. Sa main alla alors frapper le cadre en bois du dossier avant qu’il ne lâche un long râle de plaisir. Assurément, la pirate était douée de sa bouche…

Comme s’il avait attisé son appétit, la jeune femme le plaqua contre le fauteuil avant de se hisser sur lui, comme s’il avait été un cheval sauvage qu’elle essayait de maîtriser. Il n’avait pas l’habitude d’avoir une femme aux telles initiatives. Cela lui plaisait fortement. Mais alors qu’il voulut attraper ses hanches pour accompagner sa danse, c’est à une claque sur son bras qu’il écopa. Même lorsqu’il tenta discrètement de regarder en bas, c’est l’index de Selen qui alla se lover sous son menton pour le faire regarder ailleurs. Il ne pouvait rien faire à par se laisser faire. Laissant sa tête retomber en arrière, il sentait que son plaisir atteignait son paroxysme. Búchanán se mit alors à penser à autre chose pour détourner son attention. Sa main alla frotter son visage couvert de sueur avant de dégager ses cheveux vers l’arrière. Il ne tenait pas à perdre le contrôle face à la jeune femme qui ondulait sur lui.

C’en était trop pour lui. Il releva son buste vers Selen. Ses bras allèrent emprisonner ses hanches et la pressèrent contre lui. Búchanán parvint à se lever et, sans que leur lien ne soit brisé, il la plaqua contre la paroi du navire. Il ne sait pas s’il y était allé trop fort, mais il s’en foutait. Il ne serait pas là plus tard pour la couvrir de tendresse. Ses mains descendirent le long de son dos, imposant ses griffes, jusqu’à attraper sa peau plus charnue dans le bas de son dos. Mais il ne lui laissa pas un instant de répit. Cette fois, c’était à elle de se laisser dominer et si elle voulait jouer ainsi et bien Búchanán entrerait dans la partie. Alors que son bassin faisait des va-et-vient frénétique et emplis de désirs, Búchanán profita de la proximité pour mordiller la fine peau de son cou et de ses épaules. Il la tenait fermement et n’avait pas l’intention de la laisser s’en aller. Si elle voulait la sentir, elle serait amplement satisfaite. Son rythme s’accéléra, tout comme leurs soupirs de plaisir se retrouvèrent à l’unisson. Búchanán osa alors la regarder dans les yeux pour voir qu’elle était aussi affamée que lui.




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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyMer 2 Sep 2015 - 13:40




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Le courant semblait parfaitement passer, le désir l’un pour l’autre nourrit explosait littéralement. Ainsi la frénésie animale de Selen semblait le satisfaire, elle observait son visage crispé sous le désir d’un regard satisfait orné d’un petit sourire. Bloquant les mains de l’homme pour s’imposer à lui, la jeune femme avait fini par se pencher son buste contre le sien, effleurant la peau de son torse de ses lèvres entre lesquelles mourraient ses soupirs brulants et désireux lorsqu’elle mordilla sa peau.  Elle voulu l’empêcher de se redresser, se doutant qu’il souhaitait sans doute lui montrer de quoi il était capable. Malheureusement il fut plus rapide qu’elle et la souleva.

Elle fut tout de même surprise qu’il prenne le contrôle, même si une partie d’elle ne le souhaitait pas. Selen se débattit un moment en fronçant les sourcils, refusant d’abord de lui laisser l’occasion de la maitriser puis finalement se rendit compte qu’elle n’avait pas d’autre choix que de rester passive et subir. Une plainte s’échappa d’entre ses lèvres lorsque son dos rencontra le mur. Elle était désormais bel et bien coincée, n’ayant plus rien à faire que de se concentrer sur les mouvements de bassin de son partenaire qui accéléraient le rythme alors que ses pieds ne touchaient plus le sol. Ses jambes étaient parfois prises de spasmes lorsque ses lamentations d’ivresse se faisaient plus importantes. Elle s’était détendue complètement et l’aida même à rester accrochée à lui en se tenait d’un bras logé à la nuque du barde. L’autre alla fermement attraper ses fessiers quand il entreprit de mordiller sa peau. Ce nouveau contact ajouta bien plus de sensations, elle perdait le contrôle de son corps et malgré le plaisir engendré, elle se refusait de se laisser complètement possédée par cet homme. D’abord par une fierté entêtée mais aussi parce qu’il y avait bien des choses en jeu. Elle aurait sans doute laissé volontiers ses cris s’échapper si le contexte était autre, ainsi qu’elle se laissait aller avec ses deux autres amants. Mais plus il accélérait la cadence, plus elle avait du mal à garder discret ses gémissements ; même en les contenant, ce qu’ils avaient entreprit lui offrait bien plus de plaisir qu’elle ne l’aurait imaginé.   Ils s’accordèrent un regard, envieux et aussi dangereux que des loups affamés.

Lorsqu’il commença à fatiguer à la soulever, Selen en profita pour reprendre l’avantage, reposant ses pieds sur le sol en mettant fin à leur lien alors qu’elle n’avait cessé de le regarder dans les yeux avec cette même expression provocatrice, presque animale. Elle l’obligea à reculer, avançant vers lui jusqu’à ce qu’il rencontre le bureau. La pirate le bouscula, l’obligeant à s’asseoir alors qu’elle s’agrippa une nouvelle fois à lui pour grimper à son tour et reprendre les hostilités là où les avaient laissées. L’enserrant de ses bras au niveau de la nuque du barde et leurs torses collés l’un à l’autre, cette fois elle lui laissait l’occasion d’accompagner ses mouvements. Elle appuya sur la tête du barde, l’incitant à se loger dans le creux de son cou où il pourrait distiller chacun de ses soupirs. Selen menait à nouveau la danse, ses genoux contre le bois, de part et d’autre des cuisses du barde, la jeune femme reprit la cadence, augmentant ses efforts à mesure qu’elle se sentait basculer.

L’impureté du vice la mena au bout de quelques instants à un niveau où elle fut encouragée à ne surtout pas briser l’effort. Sa respiration sembla d’abord se bloquer, les muscles de son bassin se contractèrent. La pirate se cambra, ne pouvant s’empêcher de contenir un ultime soupir lorsqu’elle senti son corps possédé par ces sensations atteignant les plus hauts sommets du plaisir. Ses boucles brunes allèrent chatouiller le bas de son dos lorsqu’elle bascula la tête en arrière, laissant se dessiner sur ses lèvres un large sourire de satisfaction lorsqu’elle fut vidée d’un souffle pour cette première vague d’extase. Les choses étaient cependant pas finies ni pour lui, ni pour elle. Selen redressa le buste, et planta son regard dans celui du barde. Elle attrapa d’une main la mâchoire de l’homme pour le forcer à maintenir ce contact visuel ensorceleur, reprenant de plus belle les ondulations électrisant ses  hanches dans un nouveau rythme plus maitrisé, plus lent et plus intense. Elle concentra son attention sur lui, détaillant son visage manipulé sous l’acharnement de son plaisir. Elle lui infligeait ses mouvements lascifs et sensuels, cherchant à lui arracher un maximum de sensations et de plaintes désireuses. Ses dents virent se planter dans la chair de son cou, à la naissance de celui-ci, elle remonta ses lèvres le long de son port de tête. C’était à son tour de lui faire entendre sa douce voix et son souffle saccadé témoignant son contrôle perdu


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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyJeu 3 Sep 2015 - 21:24

The wind was faul and the sea ran high
YOU MAY NEED TOW HANDS TO FIGHT SOMEONE. BUT ONLY ONE TO STAB THEM IN THE BACK.




Le va-et-vient de ses reins n’avait de cesse que de contenter cette femme qu’il tenait fermement par ses fesses. Ses ongles s’enfonçaient légèrement dans sa peau, lui infligeant de légères griffures. Les spasmes qui parcouraient son corps tout entier encourageaient Búchanán à ne pas cesser ses efforts. Sa respiration se faisait plus profonde et haletante à mesure qu’il cherchait à aller au plus profond d’elle. Ses traits tiraient par le plaisir que le jeune homme lui procurait témoignaient de toutes les sensations qui la submergeaient. Le barde alla chercher du réconfort contre son sein gauche, le mordillant doucement. Une telle douceur et chaleur qu’il bénissait les dieux pour avoir créé cela.

Mais au bout de plusieurs minutes d’extases, l’homme eut de plus en plus de peine à maintenir la jeune femme à sa hauteur, devant plusieurs fois se reprendre afin de la remonter. Les muscles de ses bras le brulait et il dût se rendre à l’évidence quand Selen reposa ses pieds au sol. Un sourire provocateur aux lèvres, il se laissa reculer jusqu’à rencontrer le bureau. Avant qu’elle n’arrive, il retira une partie des objets qu’il y avait en balayant le meuble de son bras. Alors elle arriva à nouveau, prête à reprendre leur danse érotique. Búchanán agrippa de ses deux mains les cuisses de la jeune femme pour lui procurer une plus grande stabilité. La poitrine de Selen caressait le torse du barde qui remonta sa main dans son dos, la forçant à garder cette position. Son visage dans son cou moite par ces efforts abandonnés lui permettait d’être aux premières loges pour entendre ses soupirs de plaisirs. Et plus ses déhanchés se faisaient plus intenses, plus il comprenait qu’ils parvenaient au but. Son corps tout entier se cambra, laissant sa tête retomber en arrière. Il pouvait sentir son antre se contracter pour son plus grand plaisir qui se témoignait par les râles qui accompagnaient ceux de la pirate. Alors ce fut la plus belle vision qu’il eut : une femme qui jouissait. Pour augmenter son plaisir, Búchanán griffa son dos depuis le milieu de ses épaules jusqu’au fond  de ses reins.

Maintenant toujours le contrôle, Selen plongea son regard dans celui du barde tout en maintenant sa mâchoire, l’empêchant ainsi à regarder ailleurs. Le feu qui y brulait à l’intérieur était ensorcelant. Comme un serpent charmé, Búchanán n’aurait osé dévier son attention. Ses va-et-vient se faisaient plus profonds et intenses. Les doigts du barde s’enfoncèrent alors dans les cuisses de la jeune femme. Mais il était hors de question qu’il craque à nouveau. Une folie le prit au corps et le poussa à agripper les hanches de la jeune femme, la retournant sur le bureau. Son dos était contre le bois froid et Búchanán la tint par les cuisses pour la glisser vers lui. Sans perdre un seul instant, il releva ses jambes qu’il posa sur ses épaules et la pénétra à nouveau. Il voulait qu’elle demande grâce.

Ses coups de reins reprirent de plus belle, comme si un nouveau souffle le prenait. Il avait une belle vue sur le corps nu de Selen se mouvant au rythme de ce dernier. Búchanán profita pour attraper un de ses seins pour s’en occuper enfin correctement. Son sein remplissait toute sa main qu’il n’hésita pas à aller cueillir et le tint fermement tout en le massant. Son rythme cardiaque s’accélérait de plus en plus. Encore un dernier effort. Il remit en arrière ses cheveux collés sur sa peau par la sueur et maintenait maintenant la base de ses cuisses pour avoir une meilleure stabilité. Les dents serrées, Búchanán luttait contre le temps, excité par les cris de la jeune femme. Un hoquet, et son buste bascula en avant, son bras s’appuyant contre la table. Haletant et essoufflé, le barde laissa sa vague de plaisir retomber avant de poser ses yeux sur Selen.  

Puis il se retira d’elle, coupant alors le lien qu’ils avaient partagé. Mais il n’avait pas l’intention d’en rester là et comptait bien l’achever… Un sourire malsain apparut alors sur ses lèvres. Le jeune homme descendit progressivement depuis son cou jusqu’à ses reins, mordillant et léchant sa peau humidifiée par l’effort. Il était à genou maintenant. Une dernière morsure à l’intérieur de ses cuisses et sa bouche alla cueillir le fruit défendu. Alliant sa langue et ses doigts, Búchanán voulait imposer sa marque et que jamais elle n’oublie ce moment.    




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Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 827
♦ RÉPUTATION : 4896
♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan   the wind was faul and the sea ran high ~ feat. Buchanan EmptyVen 4 Sep 2015 - 11:50




The wind was faul and the sea ran high

And we don't give a damn when we drink our rum
With the girls of Old Maui.




La pièce était plongée dans une atmosphère électrique, la température semblait avoir augmenté sous leurs longs efforts. Ce qui avait dû arriver s’était fait, certains appels de chair ne restent jamais longtemps ignorés. Elle ignorait la manière dont avait Búchanán de percevoir les choses, à vrai dire le sujet l’aurait peu intéressée, ce dont elle était sure c’est qu’elle n’allait pas oublier de si tôt ce moment qu’ils avaient partagé, ni la manière dont il avait eu de lui procurer autant de satisfaction. Les griffures qu’il lui infligea dans son dos en accompagnant sa petite mort la rendit haletante, il lui avait fallut quelques longs instants avant de pouvoir retrouver un rythme respiratoire normal et qu’elle fasse perdurer leur échange avec autant d’énergie. Mais après ce court instant où son corps ne répondait plus, elle semblait être une toute autre créature. Selen détaillait les traits du barde se crisper sous les intenses ondulations de ses hanches, il n’était pas au bout de ses peines, mais il résistait, ce qui l’encourageait à en faire d’avantage. Menant la danse, elle sentait qu’il peinait de plus en plus à résister, son souffle saccadé trahissait ses faiblesses. Mais il inversa une nouvelle fois la tendance, tout comme elle, résolu à ne pas laisser les choses sous son emprise. Il la souleva une nouvelle fois pour reprendre le dessus et le contrôle de leur échange charnel, son dos rencontra le bureau cette fois-ci. Selen haussa les sourcils à son attention, provocante, et s’attendant à ce qu’il assure pour qu’elle n’ait pas besoin de lui regrimper dessus. Búchanán reprit alors les hostilités là où il les avait laissées.

De la manière dont il l’avait installée, elle ne pouvait pas avoir d’emprise sur lui, néanmoins elle ne rechigna pas. La pirate agrippa les avants bras du barde, griffant sa peau à chaque fois qu’elle se sentait attirée par les appels de désir contractant son ventre avant qu’ils ne soient relâchés en soupirs saccadés.  Elle ferma les yeux, se laissant transporter à des kilomètres d’ici sous les derniers coups de reins qu’il imprima contre elle. Jusqu’à ce que l’extase de l’un emporte à nouveau l’autre, le barde se pencha, Selen en profita pour glisser ses mains dans le bas de son dos et l’y saisir fermement. Passant le revers de sa main sur son front fiévreux, Selen leva les yeux vers le plafond, alliant ses efforts pour reprendre un rythme cardiaque normal, son corps n’était qu’un lit de braises. Il s’embrasa encore sous le souffle du barde, effleurant sa peau sensibilisé de ses lèvres, il descendait le long de ses courbures comme s’il n’y avait plus le moindre secret pour lui. D’un regard adressé à l’homme, elle se mordit les lèvres, s’attendant à ce que cela finisse comme ça et qu’ils se quittent sans plus de discussions.

Mais elle n’était pas au bout de ses surprises lorsqu’elle remarqua qu’il ne s’arrêtait pas là. Oh ce n’était pas pour lui déplaire, car aussitôt qu’il se trouva au creux de ses cuisses, Selen laissa échapper une longue plainte. Elle découvrit ses desseins, ses muscles réagissaient de décharges électriques alors qu’il lui arrachait ces mêmes sensations d’extase. Si au départ elle se laissait faire, un conflit se manifesta bien vite dans son esprit. Autant elle ne pouvait résister, autant elle refusait de lui faire ce plaisir et pourtant elle n’arrivait pas à se résigner à faire le moindre effort pour l’empêcher de faire ce qu’il était en train de lui faire. Il avait alors suffit que de quelques instants, alors que déjà menée au bout de ses efforts, son souffle se coupa. Selen fut de nouveau prise d’une brutale contracture, trahie par sa séduisante cambrure et une plainte sonore qui aurait pu alerter tout le bâtiment, ce dernier plus violent que le premier. Ce genre de sensations ne lui posait pas de problème lorsqu’elle y arrivait en étant seule maitresse de l’échange. Mais lorsqu’on le lui arrachait de cette manière, sa fierté en prenait un coup. Manifestement elle se connaissait suffisamment pour l’avoir deviné mais sous l’effet de l’intensité de leur échange elle n’avait pas pu y mettre fin.

Son corps se détendit après l’orage, elle tremblait encore légèrement lorsqu’elle attrapa la main du barde, suffocante, pour se dégager et s’appuyer sur ses bras affaiblis pour se redresser. La pirate attira le barde contre elle, logeant sa main sur le cou du barde pour qu’il la regarde droit dans les yeux. Le sourire qu’elle lui adressait aurait pu se traduire par un remerciement de ce bon moment passé et pour toutes ces sensations qu’il lui avait offertes, tandis qu’elle imprima quelques morsures dans le cou de l’homme agrémenté par de langoureux baisers. Il n’y avait rien à faire, même rassasiée elle saurait qu’elle n’en avait pas fini avec lui et que sa peau lui serait comme une véritable drogue. Cela lui rappelait l’attraction qu’exerçait Tharabas sur elle et rien qu’à cette idée, elle senti une vague de frustration la saisir au ventre. Selen le bouscula ensuite, afin qu’elle puisse descendre du bureau en l’observant comme si elle allait maintenant lui dévorer les entrailles. Elle s’empara de l’un de ses sabres rangés  tout  en obligeant le barde à reculer jusqu’à ce que son dos rencontre un mur. Selen logea sa lame sous le menton du barde, serrant les dents dans un sourire malsain.

« Si tu racontes ça à qui que ce soit, je te saigne ! »

Il n’était pas coutume pour un quartier maitre d’avoir ce genre de relation avec son équipage, d’autant plus qu’elle était une femme, elle devait conserver une certaine crédibilité malgré le fait qu’elle soit une femme libre. Si d’hors et déjà elle n’aurait pas voulu qu’il la marque de cette façon, Selen allait sans aucun doute réitérer les jours suivants. Ainsi elle souhaitait que ce soit clair d’entrée afin qu’elle soit sure de toujours être tranquille de ce côté-là. Il n’y avait pas besoin de plus, il la savait capable du pire si par malheur la moindre rumeur courrait. D’autant plus qu’elle ne donnait pas cher de la peau de cet homme si cela venait aux oreilles de son capitaine.

« Maintenant dégage ! » Fit elle en le relâchant


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