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Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !
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 Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !

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Farshad

Farshad
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 161
♦ RÉPUTATION : 1388
♦ DC & co : Rae, Elea, Carmen, Selen
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! 180401121904103694
— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Khand, Harad
— ÂGE DU PERSO : 30 ans
— RANG SOCIAL : Roi déchu de la cité Sturlurtsa Khand, désormais il vit avec les moyens du bord et ne s'en plaint pas
— MÉTIER PRATIQUÉ : brigand, arnaqueur, guerrier
— ARMES DU PERSO : des sabres suderons, quelques couteaux
— VOYAGE AVEC : son frère
— AMOUREUSEMENT : sa femme a disparu, il la recherche corps et âme

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MessageSujet: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyJeu 30 Juin 2016 - 20:36




“ Farshad ”
et la petite citation qui fouette, car on aime quand ça fouette
NOM&PRÉNOM ▬ Farshad Hudhyafah SURNOM ▬ le suderon, princesseÂGE ▬ 30 ans PATRIE, RACE ▬ Homme, Haradrim, fils d'Ardeshir Hudhyafah, Roi dans la région de Khand LIEU DE NAISSANCE ▬ Dans le Harad, région de Khand  RANG SOCIAL ▬ Il est né riche mais se promène désormais avec une petite bourse  PROFESSION ▬ Voleur, bandit, arnaqueur SITUATION AMOUREUSE ▬ Il était promis mais demeure célibataire POUVOIRS ▬ //

➴ Tout sur toi baby !

VOTRE PHYSIONOMIE ▬

Farshad est un homme grand et fort, sa carrure athlétique et sa musculature bien dessinée démontre que c’est un guerrier. Il est élancé, agile et souple comme l’était son père avant qu’il ne se laisse emporter sur les pâtisseries trop sucrées et arrosées de fleur d’oranger. Il a été entrainé pour être d’abord un bon soldat, puis un combattant et enfin un leader qui se doit d’être un modèle de force et de courage pour son armée. Sa peau est gorgée de soleil, mais elle l’est d’autant plus qu’il passe le plus clair de son temps à l’extérieur car il préfère rester sur le terrain ; les longues discussions politiques à l’abri du soleil ne l’intéressent que très peu à vrai dire. Il a d’ailleurs sur le visage quelques petites tâches solaires que l’ont voit très rarement chez les Haradrim, cela est dû au fait qu’il soit métissé par sa grand-mère, Gondorienne du sud et qui avait la peau très blanche. Il a les cheveux longs, noirs, qu’il laisse la plupart du temps détachés, sauf par grande chaleur. Son visage est fin et pointu, son regard est doux malgré ses iris sombre et ses sourcils fournis. Il possède une barbe, signe de virilité chez les haradrim comme dans beaucoup de peuples, à vrai dire, le concernant ça lui est égal, il ne prend juste pas le temps de s’occuper de son apparence dans les moindres détails. On lui a souvent dit qu’il était beau mais qu’il n’avait pas d’apparence très féroce, bien au contraire. Cela se lit sur son visage que c’est une bonne âme. Si cela agace son père, en revanche, il a beaucoup de succès auprès des femmes qui ont l’habitude de voir des hommes qui montrent les crocs et qui ont toujours besoin de montrer qu’ils sont forts.
Farshad est un homme silencieux, discret, on ne remarque qu’à peine sa présence car il n’a pas besoin de grand comité l’entourant ni de haie d’honneur lorsqu’il arrive quelque part.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬

Il porte des vêtements haradrim, sombres et amples. C'est un frileux, depuis qu'il a passé les portes du Gondor, il ne quitte pas sa cape épaisse. Il n'aimait pas s'habiller avec des vêtements de prince, trop serrés, trop décorés à son gout. C'est quelqu'un de très simple

VOS PARTICULARITÉS ▬

Farshad possède quelques cicatrices çà et là qui sont apparues au cours de batailles.
VOTRE CARACTÈRE ▬

Fasrhad est un homme bon, honnête, courageux, intelligent, loyal, la liste de ses qualités est longue et il aurait pu être le monarque parfait si les choses s’étaient passées autrement. Malheureusement il y a pour certains faits où il est plus sage de partir et de se faire oublier. Le confort n’est pas ce qu’il lui manque le plus, car ce n’est pas une personne matérialiste ni égocentrique qui préfère son petit cocon au reste pour le bien de tout le monde, lorsqu’il est le moment de s’éclipser il le fait sans problème. Il était déjà très débrouillard, malin, il a toujours été assez curieux pour s’intéresser à tout et cela l’a souvent conduit à certaines expéditions dans le désert. Se retrouver seul n’était donc pas un problème, il assume, il s’adapte à n’importe quelle situation, c’est un solitaire qui ne compte que sur lui pour survivre. Mais il n’est pas quelqu’un prêt à sacrifier ses principes, c’est aussi une des raisons pour lesquelles il est parti de la région de Khand.

Farshad est un homme cultivé, attentionné, il aime particulièrement les animaux et toute forme de vie qui ne peut se défendre seule. Il est doux, gentil, bienveillant, nombre de personnes ont regretté son départ et espèrent un jour le voir revenir dans le vaste Harad. Désormais dans au-delà des frontières du désert, il ne parle pas beaucoup avec les gens, il sait que ses traits exotiques de suderon ont parfois tendance à rendre les villageois méfiants. Dans la mesure du possible il ne leur parle pas, sauf quand il a besoin de faire des achats ou qu’il a tout simplement besoin d’aide. Il est toujours venu en aide aux plus démunis, et même en étant plus sur ses terres natales, il continue d’apporter son aide à ceux qui en ont besoin. Alors il fera son possible pour aider les autres avant de disparaitre. Le mal touchant ces personnes l’ont souvent conduit à détester les seigneurs, les gens qui ont de l’argent quand ces derniers étaient bien trop corrompus au point de faire des choses abominables. En ayant rejoint un groupe de brigands œuvrant pour ceux qui sont dans le besoin, il se sent d’autant plus concerné. Il est heureux d’avoir pu les rejoindre et de trouver des personnes qui pensent comme lui.

Il est amical même s’il ne parle pas beaucoup, il se plie aux ordres sans rechigner tant que la finalité est la même et reste dans ses objectifs. On ne lui reproche pas grand-chose, c’est un bon guerrier, infatigable, qui n’a pas peur de mourir, il est vaillant et se montre assez jovial. On pourrait peut être lui reprocher d’être trop gentil par moments, bien des personnes ont tendance à en profiter. Et lui le sait, mais il ne fait rien, car il estime ne rien avoir à se reprocher. Il prend aussi beaucoup de risques inutiles, ce qu’il comprend qui pourrait agacer alors qu’il devient de plus en plus une personne indispensable au bon fonctionnement du groupe. Il les apprécie beaucoup, bien qu’il ne le montre pas, car il ne s’extériorise pas. Farshad garde pour lui, il n’aime pas se faire plaindre ni se confier et se demande si finalement il ne se méfie pas d’autrui naturellement. Même envers les femmes, il aura beau se montrer gentil, il n’est plus capable d’avoir de relations sérieuses avec elles. C’est un grand séducteur,  mais il a la bonté de mettre les choses au clair dès le début. Farshad est un homme qui a du mal à mentir, il ne sait pas manipuler les autres même lorsque cela est nécessaire. Ce qui est ironique c’est que les suderons sont réputés pour avoir un tempérament de feu, alors que lui ce n’est pas le cas, hormis lorsque l’on vient à l’énerver – et encore. ll a toujours fait preuve d’une grande maturité mais s’il y a bien une chose dont il n’est pas capable, c’est pardonner. Farshad est un grand rancunier, il n’oublie pas.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬

Farshad est un grand amoureux de la nature, des animaux, il aime les observer, en prendre soin. Il est également amateur de sensations fortes et de découvertes, il ne craint pas de partir seul en expédition et apprécie contempler les vastes paysages. C'est un homme curieux qui aime toujours apprendre de ses expériences, il s'intéresse à beaucoup de choses, il aime parler avec les gens, leur venir en aide et avoir leur compagnie simplement.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬

Farshad est plutôt bon vivant dans la mesure où cela rofite à tout le monde. Dans son palais lorsque l'on donnait des réceptions, il était rarement présent, préférant l'authenticité des fêtes de village plutôt que les regroupements de riches qui ne font que mesurer et comparer leur fortune avec les autres invités.

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬

Hormis admirer la nature et s'occuper des animaux, il est grand amateur d'astronomie. Il se renseigne beaucoup sur le sujet et a participé à des recherches. Il aime également le combat, c'est une fine lame et redoutable. Si au départ c'était un jeu pour lui, il a vite compris que c'était une nécessité de savoir se battre pour ses principes.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬

Il aspire a une vie tranquille, il ne souhaite pas regretter ses actes et fait en sorte de respecter ses principes. A long terme, il n'a pas de but, si ce n'est de fonder une famille et retourner vivre dans le désert.

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬

Il n'aime pas les corrompus par l'or, qui sont prêts à sacrifier de leur âme pour avoir un trésor. Il n'aime pas ceux qui ne partagent pas, ceux qui ne viennent pas en aide à ceux qui sont dans le besoin. Il n'aime pas les personnes hautaines et qui se pensent supérieures. Il n'aime pas non plus le froid et la pluie.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬

Farshad malgré son rang de prince qui fait qu'il n'a jamais manqué de rien, est un homme intelligent, malin et débrouillard. Se retrouver seul et survivre n'est pas un problème, car de part ses expéditions dans le désert, il a eu le temps d'apprendre bien des choses.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬

Récemment intégré dans une troupe de brigands, même s'il ne les connait pas tous bien, il sait qu'ils ont les mêmes objectifs et espère bien pouvoir compter sur eux. Autrement, sa jeune soeur restée dans le désert a toute sa confiance et il sait qu'elle se démènerait s'il lui arrive quelque chose.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬

Farshad n'est pas un couard, il fait face aux problèmes avec courage et force. Il se moque de mourir si la cause est juste.

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬

Farshad est un prince et évite de le dire, les hommes de son groupe ne sont pas au courant mais si les problèmes viennent à lui, il pense devoir les mettre au courant.

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬

Le jour où il a rencontré sa promise, il est arrivé chez elle à dos d'éléphant et dans un geste d'innattention, il a glisé et s'est retrouvé dans la boue. Sa mère l'a sermoné devant tout le monde.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬

Farshad possède des armes haradrim, des faucilles, des sabres, il n'aime pas les épées car elles sont trop lourdes et ne lui permettent pas d'avoir des gestes fluides. Il utilise aussi des fléchettes imbibées de différentes substances qu'il projette à l'aide d'une sarbacanne. Il a aussi quelques dagues et couteaux pour le travail de précision.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬

Farshad craint d'être retrouvé par les haradrim et d'être renvoyé de force chez lui. Si cela devait arriver, il se ferait exécuter.




VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Depuis Khand, il a pu observer les changements en Mordor, les yeux semblent se tourner vers ces terres désolées comme si quelque chose se préparait. Pour certains peuples, cette agitation n'annonce rien de bon, pour d'autres cela est une aubaine. Il y a quelques royaumes en sud Gondor, Umbar et dans le désert qui sont alliés aux orcs, cela ne fut pas le cas du sien, ayant toujours lutté contre ces infames créatures. Hélas puisqu'il n'est plus monarque du sien, il craint que son frère fasse parti de ces alliés. Et puisqu'ils étaient une redoutable puissance armée, il craint que cela provoquer une grande guerre dans les années à venir. Ayant passé les forntières, il a pu également observer l'état de la forêt de Mirkwood, bien qu'il ne l'ait pas connu avant que cette forêt soit malade, il n'y a pas besoin de cela pour ressentir les ténèbres pourrir chaque arbre de cet endroit. Cela l'inquiète et lui met également la pression quand à son statut d'héritier, doit il prendre son courage à deux mains et retourner dans la région de Khand pour éviter les conflits ? L'avenir le dira.

➴ Derrière l'écran...

PSEUDO ▬ SHINSHU
ÂGE ▬ 25
PASSIONS ▬ j'aime faire caca
FILMS & SÉRIES ▬ LOTR & The Hobbit
PRÉSENCE ▬ omnisciente, omniprésente, omnipotente etc
TON AVIS SUR LE FORUM ▬ cest de la merde
COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI ▬ cetait google je crois
TON AVATAR ▬ WILLY CARTIER
Code:
[b]x [/b][i]Farshad[/i] → Willy Cartier
REGLEMENT▬ oui
UN TRUC EN + ▬ HEEEEY ITS MEEEE MARIOOOO (je vais mettre Beorn a la retraite)



Dernière édition par Farshad le Jeu 30 Juin 2016 - 21:14, édité 3 fois
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— RANG SOCIAL : Roi déchu de la cité Sturlurtsa Khand, désormais il vit avec les moyens du bord et ne s'en plaint pas
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— AMOUREUSEMENT : sa femme a disparu, il la recherche corps et âme

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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyJeu 30 Juin 2016 - 20:36




“ THIS IS MY LIFE ”
and you know it's hard to live here









Khand, à l’extrême est du grand désert du Harad. La région y est toujours aussi sèche mais il y a un royaume construit autour d’une vaste oasis sacrée. Le sable se mêle à la terre, l’eau bien plus abondante a permis de voir s’ériger ici une grande ville Haradrim, riche et puissante gouvernée par une même lignée depuis de nombreuses générations. D’années en années, la ville devint plus importante, alors que les constructions florissaient autour du grand palais. Elle est devenue un carrefour, un point important entre les échanges commerciaux jusqu’au Gondor malgré que la forteresse se trouve très loin de ces terres fertiles. A son âge d’or, sous le règne d’Ardeshir Hudhyafah, deuxième du nom, la cité connaissait la paix mais est toujours jalousée par les autres clans qui s’appauvrissaient pendant que celle-ci s’enrichissait toujours plus. Ardeshir était un monarque sévère, mais ses actions et ses décisions ne sont jamais parties de mauvaises intentions. Il a toujours voulu pousser la cité à devenir plus belle, plus riche, que ses habitants ne connaissent plus jamais la guerre. De son mariage arrangé, un premier fils est né, nommé Farshad. On le destinait à un brillant avenir, puisqu’il était l’héritier de son père et celui qui serait à la tête d’une grande cité du désert.

Farshad était aimé par sa mère, d’un amour inconditionnel. Son père aussi l’aimait mais à peine savait il parler qu’il ne faisait que lui demander d’être son digne héritier. Pour cela son éducation fut stricte, on commença par l’instruire, lui apprendre à lire, à écrire, les langues haradrims, tout comme le westron. Son enfance était rythmée par les leçons d’histoire, par les mathématiques, la religion, afin de faire de lui un fin stratège et qu’il soit un homme intelligent. Lorsqu’il fut en âge de tenir une arme, c’est au combat qu’on le forma. Il appréciait d’autant plus qu’il pouvait ainsi se défouler et que son maitre d’armes était particulièrement sympathique. On le voyait ici comme le plus puissant guerrier – après son père, cela va de soi. Ainsi c’était un véritable honneur pour Farshad d’avoir un mentor aussi talentueux et habile que lui. Farshad comme toujours se montrait très sérieux dans son apprentissage, il retenait vite et bien, la fierté de ses parents. Ardeshir lui contait et lui racontait sans cesse les quelques batailles qu’il avait menées, lui donnait des conseils et le préparait dès son plus jeune âge à prendre sa succession. Il trouvait cela ennuyeux, et préférait d’autant plus la compagnie des chevaux et des oliphants. Il avait toujours été fasciné par ces créatures, il aidait à s’occuper des petits principalement et se montrait particulièrement bienveillant. Ce fut d’ailleurs à ce moment là qu’on lui offrit un cheval, encore tout jeune, il avait déjà un bon caractère.

Arriva la naissance de sa sœur qui changea tout et son quotidien assez ennuyeux alors qu’il jouait seul dans les longs couloirs du palais. Il passait alors plus de temps avec sa mère qu’avec son père, souhaitant toujours voir si sa petite sœur avait grandi. Il lui tardait de la voir marcher, de l’entendre parler, il lui avait alors juré de toujours la protéger. A côté de cela, Farshad vivait tranquillement, grandissant entre ces larges murs entre lesquels il était protégé et formé. Il trouvait tout de même cela étrange de devenir le roi d’un peuple qu’il n’avait jamais réellement vu puisqu’il restait dans l’enceinte des murs du palais.






Alors qu’il était à peine âgé de 11 ans, il se faufila entre les murs de son domicile, sous le nez des gardes dont il trompa l’attention. Alors il sorti, en pleine journée et vit le monde qui vivait en dehors du palais. Il découvrit la ville, marchant doucement, le regard observant chaque détail, chaque personne. La vie grouillait ici, le marché était ouvert et un doux parfum d’épices s’élevait dans l’air. Farshad avait un large sourire sur le visage, il songea même qu’il ferait en sorte de sortir plus souvent avec la volonté de connaitre tous ces gens pour être certain qu’ils puissent tous avoir confiance en lui. Il écouta les conversations, de simples mères partageant leurs recettes de cuisines, au forgeron formant son apprenti, du marchand qui ventait la bonne qualité de ses marchandises. Il observait, il voyait les visages, les maisons, et toutes ces couleurs des tissus, des fruits exposés. C’éta un spectacle fabuleux que de découvrir cet endroit et savoir qu’il allait un jour devenir leur roi le rendit d’autant plus fier. Il se promenait alors tranquillement de rues en rues et remarqua d’abord qu’il croisait beaucoup d’enfants seuls comme lui. Si au départ ce détail ne l’avait pas marqué il constata que c’était des orphelins. Cette idée eu vite fait de noircir le tableau tandis qu’il se sentait coupable de ne manquer de rien. Mais Farshad n’était pas au bout de ses surprises car après ceci tous les points négatifs semblaient ressortir. Des mendiants, et les habitants passant à côté sans leur adresser le moindre regard. En s’éloignant du centre ville, le paysage était bien moins riche, bien moins idyllique.

Les rues pavées étaient sales, terreuses, poisseuses. On trouvait bon nombre de détritus, d’animaux errants morts. Ca sentait fort, ça sentait la mort, la misère, et Farshad continuait d’avancer, observant ce qui se dessinait sous ses yeux avec effroi. Comment son père pouvait il laisser telle gangrène prendre de l’ampleur ? Pourquoi ne les aidait il pas ? Pourquoi les autres vivaient bien et pas eux ? Angoissé, Farshad fit demi-tour, retrouvant son chemin jusqu’au centre ville. Là il fut témoin d’une scène qui lui glaça le sang, un petit garçon venait de se faire arrêter par des gardes, parce qu’il avait volé sur un étalage. Farshad prit son courage à deux mains pour intervenir et éviter que tout ne dérape quitte à clamer qu’il était le prince et se dévoiler. Malheureusement il arriva trop tard. Un garde s’était saisit se son sabre et avait tranché l’une des mains du petit garçon pour le punir d’avoir volé alors qu’il devait être affamé. Le cri de douleur que cela lui arracha, fit grimacer Farshad, alors il saurait que toute sa vie il se souviendrait de cela et qu’il allait vouer sa vie au bien des autres et uniquement cela, se jurant que son peuple ne ferait jamais de tels actes de barbarie sous son règne.

Pris de colère, Farshad attrapa un pot en terre cuite qu’il envoya s’écraser sur le visage du garde. Les morceaux du pot se mêlèrent au sang sur le pavé du petit garçon qui avait perdu connaissance.

« Espèce de lâche !!! » Hurla Fasrhad

Le garde ne l’ayant jamais vu ne pouvait deviner qu’il s’agissait du prince, ce détail vint en tête du jeune garçon qui se sentit soudainement parcouru d’un stress intense.

« Saisissez-vous de lui !! » Hurla t-il.

Les gardes arrivèrent, attrapant Farshad par les bras, par ses vêtements alors que ce dernier se débattait et hurlait que son père allait les punir. Sourds à ses menaces, ils amenèrent Farshad devant le garde qui s’empressa de l’attraper par la gorge pour le soulever. Les yeux menaçants du capitaine de garde transperçaient ses yeux pourtant noirs et profonds. Farshad ne paervenait pas à respirer, étouffé.

Il le relâcha soudainement, Farshad s’écrasa au sol et reprit son souffle en ayant entendu quelque chose. Il leva la tête et vit son père à cheval, accompagné de sa garde rapprochée et qui revenait de voyage. Il fusilla le capitaine du regard, autant qu’il fut noir à l’attention de son fils.

« Qu’est ce que cela signifie ? »
« Ce rat m’a attaqué mon roi, alors que l’on donnait une correction à un voleur ! »
« Ce rat, c’est ton futur roi !! » Hurla Ardeshir.
Farshad se releva, remarquant que la population s’était arrêtée de vivre, tous agenouillés, soumis au passage de son père.

« Père !! Il a coupé la main d’un garçon qui voulait juste manger !! C’est injuste !! »

Pris au dépourvu, alors que cela était dans les lois depuis de nombreuses générations, sous la pression de la présence de son peuple, Ardeshir décréta que cette punition ne devrait plus jamais avoir lieue et ramena son fils au palais. Inutile de dire que la discussion qui fut entre les murs épais du palais ne furent pas pour faire l’éloge de la vaillance de Farshad qui avait dénoncé cette injustice. Ardeshir ne répondit pas non plus lorsque son fils lui demanda des explications concernant la pauvreté de son peuple, décrétant qu’il comprendrait lorsqu’il serait roi. Le garde ne fut pas pour autant relevé de ses fonctions mais il était de ces détails qui ne regardaient pas Farshad.

Il avait déçu son père, mais il s’en moquait, ces images l’avaient traumatisé, alors il avait hâte de pouvoir prendre la place de son père afin de changer cela. Il l’avait raconté à sa petite sœur, qui était d’accord avec lui malgré le fait qu’elle ne comprenne pas trop ce qui était en cause, elle au moins serait toujours de son côté. Sa mère était de nouveau enceinte alors que quelques mois auparavant elle avait accouché d’un petit garçon, Ardeshir ne lui donnait pas le moindre répit. Il disait que les femmes haradrim étaient réputées pour être fertiles et que ce serait gâcher ce don des dieux que de ne pas lui faire d’enfant dès qu’elle en était de nouveau capable. Depuis ce jour, Farshad fut consigné, on lui interdisait de sortir et il eu un emploi du temps bien plus chargé. Mais il continuait de sortir en cachette, œuvrant pour aider les autres. Il distribuait des vivres qu’il volait en cuisine, pour les donner aux pauvres, et quelques pièces qu’il tenait de ses économies.







Farshad devint un homme, ses capacités de guerrier n’étant plus à prouver et ayant regagné la confiance de son père, il fut nommé capitaine de la garde du royaume et devait superviser à la protection de celui-ci. Agé de 18 ans, ce fut une véritable aubaine pour lui car il pouvait désormais circuler librement en ville, dans le palais et même hors du royaume. Tout se passait bien, sa famille s’était beaucoup agrandie et il semblait s’épanouir de jours en jours. Le peuple le reconnaissait désormais, il était apprécié, les vielles dames insistaient toujours pour qu’il descende de son cheval afin qu’elles puissent l’enserrer dans leurs bras. Un protecteur, parfois même un dieu, il était aimé par tout le monde et son travail n’en était que plus agréable. Hormis quelques petites querelles internes, il n’y avait pas grand-chose à signaler. Il lui arrivait de monter sur les oliphants pour veiller à l’extérieur du royaume mais il ne se passait pas grand-chose non plus. Un jour en rentrant chez lui, alors qu’il avait le sourire aux lèvres il fut interpelé par son père qui lui annonça son mariage avec une princesse d’un autre royaume, qui après le leur était le plus riche et qui forcément était leur première option. Farshad acceptait sans rechigner de rencontrer sa promise et parti en expédition avec son père, sa mère, sa sœur, quelques un de ses frères et d’autres personnes alors qu’ils avaient été conviés dans l’autre royaume.

A dos d’éléphant, son entrée spectaculaire fut ratée alors que dans un geste d’inattention, Farshad glissa du dos de l’animal et fit une chute pour atterrir dans la boue. Avec l’éclat de rire général, comme si cela ne suffisait pas, sa mère en rajouta une couche pour le sermonner devant tout le monde. Inutile de préciser que cette histoire fit le tour du royaume et se propagea dans les vastes terres du désert. Farshad fut conduit à part pou se changer avant de rencontrer la jeune fille dont on avait déjà vanté la beauté. Mais il fut surpris de la voir aussi jeune, alors à peine âgée de 12 ans tout juste, elle n’était pas encore une femme et pour le futur roi, il n’était pas envisageable d’épouser une fille aussi jeune. Pour ne pas se prendre la colère de son père, il justifia ce choix là en faisant part de son désir de pouvoir avoir rapidement des enfants. Mais au fond de lui, Farshad ne désirait pas ce mariage, et il avait bien remarqué que la jeune fille n’était pas non plus prête à se marier au vu de la tête qu’elle tirait. Il ne souhaitait pas la forcer et quand bien même cela devait se faire, il attendrait qu’elle soit d’accord pour l’épouser. Fort heureusement cela n’entacha pas les relations entre les deux royaumes grâce à Farshad qui avait vite fait de sympathiser avec le roi qui les avait accueillis. Ils scellèrent  d’ailleurs de nombreux accords commerciaux pour les 50 années à venir.

En attendant, ils rentrèrent plus ou moins satisfait, Ardeshir était quelque peu sceptique quand à cette rencontre mais tant qu’il avait ses accords, il ne trouva pas bon de chercher plus amples explications. En revanche, quelques mois plus tard, ce fut au tour de Yasamina, sa sœur, son père lui arrangea un mariage avec le fils ainé d’un autre royaume. Cette dernière, dévastée, se confia à son grand frère et lui révéla qu’elle était amoureuse de quelqu’un et qu’en plus ces derniers avaient déjà consumé leur amour – une catastrophe donc pour son futur époux et pour les ententes avec ce royaume. Avec cela, Farshad se refusait de voir sa sœur contrainte et souffrir de cela par sa faute. Ce mariage avait été arrangé suite à celui de Fashad qui avait été repoussé alors qu’Ardeshir cherchait à apporter plus de sécurité en vue des tensions qui se profilaient. A plusieurs reprises, Farshad tint tête à son père et fit tout ce qui était en son possible pour repousser la venue du prétendant.  Pour cela il prétexta de nombreux problèmes dans le royaume, des travaux, qu’il mit d’ailleurs en place rapidement afin de rendre le royaume incapable d’accueillir un convoi.

C’est en ces temps là, assez fatiguant pour lui qu’il fit la rencontre de Lothíriel, l’épouse d’un riche seigneur dont la beauté l’avait ébloui. Elle provenait du Gondor, ce qui lui donnait un accent exquis lorsqu’elle s’exprimait dans les langages suderons. Elle était immensément belle, ses cheveux d’or, ses yeux tels une oasis, Farshad avait eu le souffle coupé dès cette première rencontre. Il la fit sienne, après quelques entrevues secrètes, ils devinrent amants et leur amour interdit faisait qu’il ne la voyait pas tout le temps. Epris de cette délicate rose, Farshad ne parvenait à se concentrer mais fut très vite pris de court par les tensions qui animait la région alors que le mariage de sa sœur refusé apporta bien des histoires. Farshad demeura ferme, il n’enverrait pas sa sœur et s’attendait alors à tout.







Quelques jours plus tard, des meurtres furent commis en ville, des personnalités importantes trouvèrent la mort de manière mystérieuse. Les marchands n’arrivaient jamais dans le royaume ou les cargaisons attendues étaient saccagées. Pour Farshad et son père ainsi que le conseil, c’était clair, il s’agissait de faits commis et organisés par le royaume où devait aller sa sœur qui avaient considéré son refus comme une déclaration de guerre. Le clan qui était allié était devenu un ennemi que Farshad combattait chaque jour. On organisa même un guet-apens pour piéger Farshad qui se retrouva dans une situation délicate, entouré de plusieurs meurtriers du clan ennemi souhaitant lui faire la peau. Cela compliquait ses journées, mais il faisait tout son possible pour protéger la population et revenait tout le temps avec autant de têtes ennemies que de cadavres de pauvres innocents. Le peuple commençait à faire pression également, souhaitant que la princesse fasse son devoir et épouse cet homme afin que la paix revienne. Farshad ne comptait pas céder et continuait de leur tenir tête.

Mais un jour, Yasamina disparut du château, laissant une lettre disant qu’elle acceptait les conditions et qu’elle était donc partie en exil, préférant se retirer en déclarant qu’elle n’était pas digne d’être une princesse de ce royaume et qu’elle allait trouver refuge auprès de religieuses pour vouer sa vie aux dieux. La main tremblante sur le parchemin, Farshad devint fou de rage. Son père quand à lui avait l’air embêté mais ne trouvait pas plus mal qu’elle se soit retiré, priant pour qu’avec cela, les conflits cessent. Il prit même l’initiative de prévenir le clan ennemi sur la disparition de la promise et de sa vie désormais pieuse. Par respect pour les dieux, ils ne pouvaient donc plus attaquer la cité. Ne refreinant pas la douleur qu’éprouvait Farshad à l’égard de l’absence de sa petite et unique sœur, il entreprit de partir une nuit en expédition, laissant le soin à un vaillant soldat le commandement de la garde sans l’accord de son père pour passer le désert au peigne fin.

Durant 6 longs mois, il parcouru le Harad de l’est jusqu’à l’ouest puis le nord et le sud, à la recherche de la moindre information cruciale qui lui permettrait de retrouver sa sœur. Il n’y avait pas la moindre trace d’elle, autant dans les temples que dans les villages. Yasamina avait disparu, volatilisée. Dévasté, Fasrhad avait été prêt à abandonner, mais faisant halte dans un village, il entendit la conversation de deux paysans parlant du mariage à venir dans le clan ennemi et la description qu’il fit de la future épouse lui mit la puce à l’oreille. Farshad comprit ainsi qu’il s’agissait d’une manipulation, d’un stratagème mis en place par son père qui l’avait fait partir. Kidnappée ou persuasion, pour lui c’était pareil, sa sœur ne devait pas épouser cet homme. Farshad revint donc en urgence dans son royaume, quelques kilomètres avalés, à peine descendu de son cheval, il alla retrouver son père et une violente dispute éclata entre les deux hommes. Entre les reproches et les désaccords, Farshad ne perdit pas de temps pour quitter de nouveau le royaume, galopant vers l’autre cité afin d’aller chercher sa sœur.

Quelques jours de traversée, Farshad arriva près de la cité une nuit tombée et déjoua l’attention des gardes en grimpant au mur. Il passa au moment où ils ne regardaient pas et entra sans problèmes dans la ville. Une large cape noire lui permettait de dissimuler son visage tandis qu’il évoluait entre les quelques personnes encore déambulant dans les rues. Il était clairement plus petit, clairement plus typique de l’idée qu’on se faisait des haradrim en dehors des frontières et les traces des alliances avec sauron par le passé demeuraient. Farshad tenta d’ignorer ce qu’il voyait, concentrée sur la vaste demeure du roi où se jeune sœur devait être prisonnière. Il entra par effraction en grimpant jusqu’à une fenêtre et se fit patient pour arriver jusqu’à retrouver le passage de Yasamina. Lorsqu’il entra dans sa chambre, alors que celle-ci pleurait à chaudes larmes, elle cru d’abord halluciner.

« C’est toi !! Farshad !! Tu es venu !!! »
« Je ne voulais pas croire que tu sois partie de ton plein gré, père a tout manigancé, viens, je te ramène chez nous. »

Farshad cacha sa sœur sous une autre cape et entreprit de faire une longue corde avec des draps afin de passer par la fenêtre. Il bloqua la porte en poussant un meuble et fit descendre sa sœur en premier pour s’assurer que le tout ne lâcherait pas. Une fois saine et sauve en bas, Farshad entreprit de descendre à son tour. Lentement mais surement, il se concentra sur ce qu’il faisait afin d’avaler les quelques mètres qui le séparait du sol.

« Farshad !!! » Hurla Yasamina.

Alerté par le cri de sa sœur, Farshad lança un regard vers le bas pour s’apercevoir qu’au loin la garde arrivait. Mais il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, recevant une flèche dans son bras, l’homme lâcha et tomba lourdement au sol. Sa sœur se précipita vers lui pour le relever. Il cassa la flèche, la gardant logée dans l’épaule pour bloquer les saignements et s’occuper d’abord de sortir de l’endroit. Une course poursuite s’en suivit à travers la ville, il vola un cheval et accompagné de sa sœur, ils furent en mesure de sortir du royaume. Alors ils retrouvèrent le cheval de Farshad et voyagèrent tous les deux jusque vers leur palais. Yasamina avait soigné son grand frère et avait aussi fait part de ses craintes quand à ce qu’il allait arriver pour leur royaume. Puisqu’ils avaient été vus, la guerre allait officiellement être déclarée. Malgré tout, Farshad ne regrettait pas son geste et préférait que sa sœur soit en sécurité et libre de faire sa vie comme elle le souhaitait. Il était prêt à endosser ses responsabilités, devinant qu’il irait combattre quoi qu’il en soit.







Les deux royaumes entrèrent en guerre, mais il fallut bien une année pour que la combat ait lieu, le temps de préparer l’assaut final. Farshad entrainait ses troupes, dirigeait ses soldats, sécurisait la ville. Le retour de Yasamina n’avait pas été bien vu d’un bon œil, Farshad persistait à la défendre de son père et lui avait même interdit de s’approcher d’elle. Lorsque le conflit eu lieu, père et fils se rendirent sur le champ de bataille où l’ennemi les attendaient déjà. Cohortes, en rangs armés, les soldats ennemis étaient réputés pour être féroces mais ils étaient en plus faible nombre. Farshad était concentré, malgré les réprimandes répétées de son père qui continuait de dire que tout cela était de sa faute. Farshad prit l’initiative de se détacher du groupe alors que le roi à l’opposé souhaitait commencer par un dialogue. L’héritier savait d’hors et déjà que ce serait un dialogue de sourd mais eut être qu’il y avait moyen de trouver un terrain d’entente afin d’éviter les pertes.  Tous deux à cheval, ils se tournèrent autour le temps de se jauger.

« Tu es le vaurien qui a pénétré dans mon royaume pour voler l’épouse de mon fils. »
« Yasamina n’a jamais été l’épouse de votre fils. »
« Vous nous l’avez donnée ! »
« Et bien c’était une erreur, je suis venu moi-même la rectifier, ne vous en déplaise. »
« Tu n’auras jamais de trône, tu vas mourir ici, prends garde à tes arrières sur le champ de bataille Farshad, je me ferais le plaisir de te trancher la gorge. »
« Soit, puisse vos illusions être aussi agréables quand vous trouverez la mort. »

Et ce fut tout ce qui avait alors été dit. Farshad retourna aux côtés de son père, annonçant qu’il n’y aurait pas de négociation et prépara son armée en faisant un discours dont bien des hommes se souviendraient. Avec toute la hargne possible, alors qu’en face ils avaient déjà envoyé leurs cavaliers dévaler la plaine. La batille dura de nombreux jours, où dans chaque camp on dévoilait de nouveaux atouts. Sur le dernier jour, les mumakil furent appelés en renfort. Ils terrassèrent l’armée ennemis à coups de défenses et écrabouillant tout sur leur passage. La victoire fut donc remportée, mais les cœurs étaient lourds face à ces pertes. Le roi ennemi avait été tué, écrasé bêtement par un oliphant et Farshad regrettait de ne pas avoir pu lui donner le coup de grâce. Il avait filé un mauvais karma, son règne s’achevait  donc de manière stupide et Ardeshir fut nommé souverain des deux royaumes et rétabli la paix dans la région sud de Khand. Farshad revint en héros dans le royaume, mais fut pris à parti une fois entré dans le palais où Ardeshir ordonna qu’on l’enferme dans le cachot et qu’il reçoive dix coups de fouets pendant dix jours pour avoir désobéi à ses paroles. Sa sœur venait lui apporter de la meilleure nourriture que ce qu’on lui offrait et du réconfort. Elle lui annonça d’ailleurs qu’elle allait épouser l’homme qu’elle aimait grâce à lui.

Quelques mois plus tard, les tensions semblaient s’être envolées alors qu’Ardeshir était tombé gravement malade. Ses jours étant comptés, il mit une pression supplémentaire à Farshad et nomma son second fils roi de la cité qu’ils avaient prise. Farshad se préparait donc à accéder au trône, mais avait cette horrible impression de ne pas être prêt. Après ce qu’il s’était passé, il aspirait à une vie plus tranquille avec bien moins de responsabilités et tenta même de le convaincre de nommer Sufyan, roi des deux cités. Il refusa catégoriquement, décrétant que Sufyan n’était pas toujours une bonne personne et qu’il mettrait la cité en ruines puisque celle-ci était trois fois plus grosse que l’autre. Si pour lui c’était une évidence, pour Sufyan, la nouvelle avait été un véritable affront alors qu’il avait toujours aspiré à être un grand roi. A plusieurs reprises il avait essayé de faire destituer son grand frère en ayant son père à la bonne et en usant de médisances à son égard. D’ailleurs c’était lui qui avait fait souffler l’idée de punir Farshad à son retour de la guerre et si ce dernier avait des suspicions quand à son frère, celles-ci se confirmèrent alors qu’il croisa le regard noir de son frère à la mort de leur père.

Farshad fut nommé roi, une grande cérémonie eu lieu en son honneur pour son couronnement. Pendant le banquet qui suivit, il remarqua que son frère ne disait mot mais paraissait de très bonne humeur. C’était étrange, Farshad avait un mauvais pressentiment et s’aventura à lui parler pour tenter de déceler ce qui lui passait par la tête.

« Mon frère, nous sommes les meilleurs alliés de Khand, ensemble nous construirons des routes pour favoriser les échanges entre nos deux royaumes, que la richesse profite à tous. »
« Tu es bien optimiste Farshad, mais moi je vois clair dans ton jeu depuis le début. »
« Allons Sufyan, ne dis pas de telles choses, je mènerais bien notre bien-aimé royaume, ne t’en fais pas. »
« Tu n’es pas digne de père Farshad, il t’a nommé parce qu’il est beaucoup trop traditionnel et que tu es l’ainé. Mais toi et moi nous le savons, je suis le seul digne héritier. »

Les paroles de son jeune frère lui glaçait le sang, il se servit du vin et servit également son frère.

« Tu dis cela parce que tu ne me connais pas assez mon frère, je regrette de ne pas avoir passé plus de temps avec toi par le passé. »
« Arrête avec tes discours niais, ne prétends pas être compréhensif et prêcher la bonne parole. »
« Tes paroles me blessent, tu sais qu’il souhaite que l’on reste dans une bonne entente pour préserver la paix Sufyan et pourtant tu as l’air irrémédiablement en colère contre moi. » Fit il en portant son verre en terre cuite à ses lèvres pour boire une gorgée de vin.
« Bien sûr qu’il y aura la paix, mais je ferais sans toi. » Ajouta t-il avec un large sourire.
« Que veux-tu dire ? »
« Bois encore un peu de vin, mon frère. »

Instinctivement, Farshad recracha le vin qu’il lui restait en bouche alors qu’il avait déjà avalé le reste. Il senti une vive brûlure le prendre dans l’œsophage jusqu’à son estomac. Du poison, son propre frère l’avait empoisonné et devant l’agitation, le reste de l’assemblée se retrouva pétrifiée. Ils ne savaient pas ce qu’il se passait, s’il s’agissait d’un simple étouffement, car aux rires de Sufyan il donnait clairement l’impression que tout allait bien et qu’il s’agissait d’un grain de riz passé de travers. Yasamina quand à elle, fut la seule qui se montra inquiète et arriva jusqu’à lui pour tenter de le calmer. Elle croisa le regard de son frère et comprit l’horrible vérité. Mais elle n’eut pas le temps de dénoncer Sufyan que sa garde fit irruption dans la salle, tuant les conseillers principaux qui soutenaient Farshad et il ordonna qu’ils se saisissent également de son frère. Farshad eu alors le réflexe de se lever, la main sur son ventre, étouffant et le visage complètement rouge. Il sauta par la fenêtre, plongeant dans le point d’eau ornant la vaste terrasse arrière. Alors il entendit que l’on avait ordre de tuer l’imposteur, Farshad au plus sombre de sa forme lutta pour ne pas se noyer et remonta à l’aide d’un garde. Ce dernier l’aida à sortir du palais, lui donnant un cheval et lui conseilla de s’éloigner le plus vite possible. Fort heureusement, les gardes de Sufyan n’étant pas suffisamment déployés sur la cité, il ne fut pas pourchassé.







A moitié mort sur sa monture, son état se dégradait de plus en plus jusqu’à ce qu’il arrive aux portes d’une demeure qu’il connaissait bien. Lothíriel était la seule personne qui pouvait l’aider à cet instant et ce fut d’ailleurs on mari qui l’accueilli. Il fut soigné et se réveilla avec une agréable douceur caressant son visage. Il ouvrit les yeux, elle était là, ses cheveux gorgés de lumière, ses yeux tels des pierres précieuses, il la remercia pour les soins qu’elle lui avait prodigués et leur raconta tout ce qu’il s’était passé. Le couple lui promis de le garder caché en attendant qu’il décide de ce qu’il voulait faire. A vrai dire, Farshad ne savait pas quoi faire, trop de choses étaient survenues en même temps et à vrai dire, il en avait marre de toutes ces histoires et avait alors décidé de prendre un peu de temps pour lui afin de prendre du recul.

Quelques jours plus tard, il apprit que sa sœur avait quitté le royaume en compagnie de son mari, que ces derniers se dirigeaient vers le Gondor où ils feraient tranquillement leur vie alors qu’ils avaient été bannis. C’était une bonne chose déjà pour lui de savoir sa sœur hors d’atteinte. Quand à sa mère, elle décéda également, épuisée, fatiguée par tout ce qu’il s’était passé. Farshad demeura de longues journées silencieuses, prostré dans un coin du jardin, à accuser le coup et observer le ciel saigner  au déclin du soleil. Il avait tout perdu, il ignorait par où commencer, mais heureusement que Lothíriel était là pour l’épauler et le soutenir. Dans le dos de son mari, ils étaient toujours ensemble, son amour lui était bénéfique et apaisant en ces sombres jours et plus il était en sa compagnie, plus il souhaitait y rester. Son moral était revenu grâce à elle, elle illuminait considérablement son âme de ses mots et de son sourire. Il l’aimait à s’en damner et regrettait qu’elle soit déjà mariée. Néanmoins leur histoire ne ternissait pas, ils s’entendaient à merveille, complices, complémentaires, à ses côtés il voyait l’avenir d’un œil bien moins sombre. Alors ce portrait dépeint bien trop parfait au out de son mari attisé sa jalousie qui eu des soupçons quand au roi déchu. Un matin il se leva, Lothíriel fit irruption dans sa chambre et le pressa pour qu’il s’en aille : il venait d’être dénoncé.

Une nouvelle fois, il prit la fuite, sans vivres, sans eau, seul avec sa monture à parcourir les vastes terres désertiques en se dirigeant vers l’ouest. Il chevaucha de longs jours et rapidement l’eau vint à manquer. Son cheval mourut de déshydratation et Farshad continua le chemin seul. S’accrochant à la vie, ses pieds semblaient s’enfoncer toujours plus dans le sable. Le soleil cognait, il transpirait, haletant, assoiffé.  Il tombait, et se relevait, trébuchait dans les dunes et finissait les pentes en roulant sur le côté. Farshad était épuisé, luttait contre la fatalité qu’il allait mourir car personne ne survit en étant seul dans le désert, d’autant plus qu’il avait l’impression d’être perdu. C’est alors qu’il la vit, belle, somptueuse, Lothíriel était revêtue d’une robe vaporeuse aux couleurs bleutées. Elle vint à lui, l’aida à se relever et lui montra au loin un village autour d’une grande oasis. Déclarant son amour à sa belle, il lui embrassa les mains et se dirigea vers le village, concentré sur le large point d’eau qui s’offrait à lui, inespéré. Il se mit au bord de l’eau, plongea les mains dedans et fut horrifié de constater que l’eau était bouillante, sableuse, elle lui coulait entre les doigts tels des grains de sable et finalement, le mirage prit fin, il s’écroula.








Lorsqu’il ouvrit les yeux, la Lune s’était levée, si brillante qu’elle éblouissait Farshad. Celle-ci donnait l’illusion que le sable était bleu. Les dunes formaient des vagues et alors il se demanda s’il n’était pas perdu au milieu de l’océan. Lui qui n’avait jamais vu la mer, il étouffa un rire de sa petite blague et lorsqu’il se rassit pour observer les alentours, il entrevit une lumière bouger au loin. Un mirage ? Une torche ? Quoi qu’il en soit, il se devait d’aller vérifier, emportant son sabre, il puisa dans les forces qu’il lui restait pour avaler les derniers kilomètres à la course. C’est alors qu’un village se présenta à lui. Errant, dépité, il observa les habitations avec un air hébété en se demandant s’il n’était pas en train d’halluciner. Il se précipita vers un abreuvoir pour chevaux où il épancha sa soif. L’eau était dégueulasse mais il s’en foutait, il avait grande besoin de boire. Farshad manqua même de s’étouffer et c’est la voix d’un jeune garçon qui le fit lever le nez.

« Pourquoi tu bois là ? T’es pas un cheval » se moqua t-il.

Farshad n’était pas d’humeur à papoter et encore moins à plaisanter. Néanmoins il se savait étranger ici, par chance personne ne connaissait son visage et alors il se devait de bien se faire voir.

« Mon cheval est mort, alors je fais cela pour l’honorer. » Fit il en croyant être drôle.
« T’es bizarre comme mec ! Tu viens d’arriver ? »
« Oui, j’ai traversé le désert, je meurs de faim, aurais tu à manger ? »
« Oui j’ai du pain pour mon repas. »
« C’est tout ce que tu as ? »
« Oui. » Fit l’enfant.

Farshad comprit que c’était un orphelin, dépité il soupira doucement et puisa de l’eau pour se mouiller le visage.

« Garde le alors, je trouverais autre chose. »
« Mais tu vas manger quoi ? Du sable ? »
« Au moins ce n’est pas ça qu’il manque ! »

Farshad discuta avec le gamin qui partagea finalement son pain avec lui. Ce dernier expliqua que ses parents étaient morts depuis longtemps et qu’il ne manquait pas tant de nourriture puisque les villageois lui donnaient parfois à manger. Il vécu avec lui pendant quelques jours, lui construisit une cabane où il pouvait dormir tranquillement le soir. Les villageois ne semblaient pas se plaindre de la présence de Farshad, qui faisait un minimum pour ne pas trop se montrer ni devenir gênant. Il appris néanmoins que le peuple de son royaume était en pleine crise, qu’ils réclamaient son roi légitime et que le monarque avait fait envoyer des troupes pour le retrouver et lui rendre le trône, ce dont il savait n’était absolument pas vrai. On décrivait Sufyan comme un tyrannique, qui avait déjà entreprit d’envahir un royaume voisin et avait amené le désordre dans la région de Khand. Consterné, Farshad songea qu’il était temps pour lui de s’en aller. Il laissa alors son ami, accompagna des nomades sur la route d’Umbar qu’ils atteignirent en quelques jours.







Là n’était pas le lieu où il voulait rester mais il avait suivit la première troupe sur le départ. Il envisageait de gagner le Gondor une fois que sa situation le lui permettrait. Arrivé à Umbar, il fut quelque peu perturbé par leur mode de vie et leur ville, bien différent de ce qu’il avait pour habitude de voir. Il vit aussi la mer, pour la première fois de sa vie il fut a priori effrayé par tant d’eau. Farshad avait vu dans  les livres, à quoi cela ressemblait mais de ces propres yeux, c’était complètement fou. Elle s’étendait, puissante, à perte de vue comme le grand désert, voire même encore plus grande. Il dû apprendre à s’accoutumer à leurs différences. Ils paraissaient bien moins soucieux de l’avenir et remarqua les nombreux lieux de débauche très populaires. Farshad découvrait, curieux, leur mode de vie, leurs coutumes. Ils avaient beau être civilisations voisines, il était frappé par autant de différences.

Farshad se fit embaucher par un marchand travaillant sur le port, qui avait toujours besoin d’hommes forts pour embarquer les cargaisons. Alors il trima sans rechigner, se montrant docile et silencieux afin de ne pas attirer le regard sur lui. Il lui fallait trouver un moyen pour gagner le Gondor, il tendait l’oreille pour se tenir au courant de caravanes se dirigeant là-bas, ou même de navires sur lesquels il pourrait naviguer jusque là-bas. Il attendit plusieurs mois, en attendant il économisait son argent avec l’espoir de pouvoir s’acheter un cheval et dans le pire des cas il pourrait continuer son voyage à cheval comme il l’avait toujours fait. Quelques mois plus tard, alors qu’il s’était fait un train de vie plutôt tranquille entre les différents petits boulots qu’il avait, les fois où il se laissait aller dans les tavernes avec des femmes sur les genoux et le temps agréable, il finit par avoir suffisamment d’argent pour s’acheter un cheval qu’il sélectionna avec soin. Il valait son pesant d’or, si bien qu’il regretta de l’avoir choisi de peur qu’on le lui vole et que ses économies partent en fumée. Il séjournait dans une maison abandonnée qu’il avait retapée. Il s’était fait un lit douillet avec de la paille et quelques tissus. Depuis là, il voyait le vaste océan et s’y était d’ailleurs bien habitué. Il pensait à sa famille, sa sœur, et plein de choses à la fois qui ne semblaient plus autant le préoccuper. Farshad se coucha cette nuit, paisiblement.

Au beau milieu de la nuit il fut réveillé par un bruit étrange, en ouvrant les yeux, il vit un homme avec un turban et le visage caché sauf au niveau des yeux au dessus de lui, brandissant un couteau. Comprenant de quoi il s’agissait, Farshad répliqua rapidement, attrapa l’arme pour la loger dans la gorge de son agresseur. Il se releva en urgence, un sourire sur les lèvres.

« Vous n’êtes pas sur votre terrain de jeu les gars, vous n’avez aucune chance. »

Chose dite, chose faite, il assassina les cinq soldats envoyés par son frère pour le tuer d’une manière sanguinaire et violente. Il semblait qu’il avait de ce fait là épanché toute la frustration accumulée depuis le moment où il avait fui le royaume et si ce dernier le pensaient lâche, ils étaient loin de la vérité. Le sang imbibé dans  le plancher s’infiltrait au travers, coulant sur le sol de l’étage en dessous. Mais personne ne viendrait ici, les cadavres allaient pourrir ici sans que personne n’en sache rien. Même l’odeur serait masquée par la poiscaille du port, néanmoins Farshad décida qu’il était temps pour lui de partir.







Le voyage dura un peu plus d’une semaine, le temps de remonter la côte à cheval. Lorsqu’il traversa l’embouchure de l’Anduin dans le Gondor du sud, il jeta un dernier regard aux vastes terres désertiques qu’il voyait encore au loin et s’en retourna sans le moindre regret. Le paysage était encore bien différent ; ici pas la moindre trace de sable, juste des arbres, de plaines vertes, de la terre fertile à perte de vue. La température aussi y était bien différente mais il ne s’était pas attendu à ce qu’il fasse aussi froid. Le temps qu’il s’adapte, en sachant qu’il arrivait quand même au début du printemps, il prendrait sur lui. Car la joie d’être en ces lieux valait bien d’avoir un peu froid, désormais il était temps pour lui d’aller retrouver sa sœur. Il remonta d’abord, afin de faire une halte à Minas Tirith. Il senti les regards se poser sur lui, sans doute parce qu’il avait bien le physique suderon, on se méfiait de lui. Farshad n’y prêta pas attention et fit ses quelques affaires avant de reprendre la route. Passé de l’autre côté de l’Anduin il se dirigea vers le sud ouest du Gondor afin d’atteindre Linhir. C’était une petite forteresse, vivant de pêche et de commerces, mais aussi là où était sa petite sœur.

Il trouva bien assez rapidement sa demeure et comme il s’y était attendu, elle était vaste, somptueuse. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas vu tel luxe, il s’était accommodé du plus simple alors voir cette immense bâtisse le rendait quelque peu nerveux. Bien sûr, Yasamina vint à lui, sautant dans ses bras. Farshad la serra, heureux de la voir saine et sauve en compagnie de son mari. Ils vivaient bien ici, ils s’étaient accoutumés aux traditions gondoriennes mais il restait à l’intérieur de nombreux tissus aux couleurs criardes que l’on voyait dans le harad. Les origines ne disparaissent jamais vraiment, c’était la réflexion qu’il se faisait alors que lui aspirait à oublier cela. Yasamina l’invita à partager un thé, le temps qu’ils puissent discuter un peu et fêter leur retrouvailles auprès de pâtisseries typiques de Khand où le taux de sucre y était tellement grand qu’étant enfant il ne pouvait pas dormir après en avoir trop mangé.

« Je suis heureux de voir que tu es bien installée. »
« Oui, nous avons une belle vie ici, je dirais même mieux qu’avant. »
« Sufyan t’a fait du mal ? »
« Non, mais il a fait fouetter Yaman. »

Farshad leva les yeux au ciel, soupirant face à la tyrannie de son frère cadet, au moins il n’y avait pas eu de morts, et sa sœur ne souffrait pas de l’exil.

« Que vas-tu faire Farshad ? »
« Je vais aller dans le Rohan et.. »
« Non !! Tu dois retourner là-bas !! Tu es encore le roi !! »
« J’ai l’air d’être un roi ? »
« Oui, tu l’es, pour nous, pour tous ceux du royaume qui te réclament. Les rumeurs disent que Sufyan sympathise avec les orcs. »
« Alors la cité est perdue. »
« Elle n’est pas perdue, tu dois y aller ! »
« Avec quelle armée ? J’ai été pourchassé jusqu’à Umbar ! »
« Demande de l’aide au Gondor ! »

Passant ses mains sur son visage, frottant ses tempes tant il se sentait dépassé, Farshad semblait ne as vouloir entendre raison.

« Le Gondor n’a que faire de Khand. »
« Alors tu vas le laisser gagner ? C’est tout ? »
« Ecoute Yasamina, je n’ai pas abandonné le royaume mais je ne peux pas me permettre de revenir sans réfléchir un minimum. Je vais parcourir les terres, chercher des alliés et revenir. »

C’était un mensonge, Farshad ne désirait pas revenir à Khand, du moins pour le moment. Il savait que ce n’était pas aussi simple et sans alliés, la tâche était d’autant plus compliquée. Néanmoins savoir que certains habitants réclamaient son retour lui mettait une pression supplémentaire.

Les jours qui suivirent durant son séjour chez sa sœur, les discussions ne tournaient d’autour Khand et l’héritage de Farshad. Il était épuisé, dépassé, alors il écourta son séjour, prétendant avoir eu une proposition d’un seigneur et s’en alla pour remonter dans le Rohan. Il eu quelques soucis sur le chemin, certains notamment le prenaient pour un voleur quand d’autres essayaient de se mesurer à lui. Mais Farshad continuait son chemin, allant de villages en villages sans avoir de réel but.






Jusqu'à cette nuit, pourtant plaisir d’un ciel sans nuages il observa de l’agitation sur les toits du village dans lequel il était. Farshad fronça les sourcils, ne voyant rien de bon à voir des silhouettes encapuchonnées escalader les façades. Posant la main sur sa garde, il se leva et quitta son petit camp afin d’aller voir cela de plus près. Il se demandait s’il s’agissait de Haradrims à sa recherche, et si c’était le cas il devait les tuer tous autant qu’ils étaient. Farshad fit quelques foulées jusqu’à infiltrer le domaine, il s’agissait de la demeure d’un seigneur et ce qui lui fit bien vite comprendre que ce n’était pas des haradrim mais bien des voleurs. Même s’il ne portait pas ce seigneur dans son cœur au vu de l’accrochage qu’il avait eu avec lui plus tôt dans la journée, il ne pouvait quand même pas les laisser faire. Alors bien qu’avec d’innombrables hésitations, Farshad suivit les voleurs, grimpant derrière eux jusqu’à se retrouver lui-même à l’intérieur de la bâtisse. Il s’empara d’une torche, le sabre brillant à la lumière des flammes et observait les alentours. Farshad les pista jusqu’à les trouver en train de piller un coffre.

« Eh !! Vous !! » Fit il en murmurant assez fort pour qu’ils entendent.

Mais il n’eut pas le temps d’avoir de réponse qu’il entendit quelqu’un arriver derrière lui. Farshad se retourna, bloquant l’attaque à l’aide de sa lame et vit alors qu’il s’agissait d’un garde.

« Vous vous méprenez !! » Fit-il en essayant de se dissocier des autres.

Mais l’homme ne voulait rien entendre, continuant d’attaquer Farshad qui n’eut d’autre choix que de se débarrasser de lui et de se sauver en même temps que les brigands.
Cette nuit là il fit alors la connaissance de Taavi et de son groupe, si au départ il n’avait guerre approuvé leurs méthode, les collant aux basques pour qu’ils aillent rendre ce qu’ils avaient volé, il cessa de les sermonner en se rendant compte qu’ils ne faisaient que redistribuer cet or aux plus démunis. Farshad fut quelque peu bouleversé, se remémorant cette histoire avec ce petit garçon et bon nombre de son peuple qu’il allait aider en cachette. Farshad se retrouvait dans leurs actions et souhaita intégrer leur groupe en se faisant passer pour un fils de pêcheur d’Umbar et complètement paumé.
Depuis, il œuvre avec eux, donne tout ce qui est en son pouvoir pour aider à leur cause et travaille dur. Il obéi aux ordres docilement, il a l’impression d’être une autre personne, le genre de personne qu’il aurait voulu être en vérité et cela lui convient parfaitement.





Dernière édition par Farshad le Lun 4 Juil 2016 - 0:02, édité 8 fois
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Diema Hiima

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— RACE DU PERSO : Humain
— ORIGINAIRE DE : Pour vrai ou en enjolivant un peu ? Gondor...
— ÂGE DU PERSO : 27 ans ( et 12 dans sa tête à l'occasion )
— RANG SOCIAL : Rang quoi ? Beurk, on touche pas à ces trucs là, c'est néfaste et salissant. Suffisamment riche pour se payer ce qui lui fait envie et ça s'arrête là.
— MÉTIER PRATIQUÉ : Acheteuse de biens volés - contrebandière - comptable - conteuse d'histoires saugrenues - actrice mythomane
— ARMES DU PERSO : Une machette, un joli couteau scintillant, des fléchettes empoisonnées et des ciseaux rouillés. Un pic à viande, un verre cassé, un pot de fleur, une savonnette, une petite cuillère… liste non exhaustive. Mais la préférence va aux ciseaux rouillés…
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son patron et c'est déjà un exploit !
— VOYAGE AVEC : Ca dépend des jours et de l'humeur. Son mari ? Des esclaves, des enfants, des prostituées… En général, quelques hommes de main.
— AMOUREUSEMENT : Remariée après répudiation en règle, mais prompte à quémander ( ou payer ) de l'affection ( et pas de l'amour ) si besoin

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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyJeu 30 Juin 2016 - 21:11

Rebienvenue ! Dummy  J'ai hâte d'en savoir plus en tout cas.  wooo
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyJeu 30 Juin 2016 - 21:14

JE PRENDS !! Que dis-je, j'ACHETE !! ♥️♥️ Faint BWIGAAAAND
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyVen 1 Juil 2016 - 7:44

Re bienv'nue à toi ^^
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyVen 1 Juil 2016 - 9:54

Re-bienvenuuuuuuuuuue !! Bon courage pour ta fifiche ! J'ai pas hâte de la lire Trollface bonenfaitsiunpeu




moi qui me disais "oh chouette, des nouveaux !" mais en fait c'est encore TOI ! D8<
mais t'es mille fois mieux que des nouveaux Wtf

@Chandalen : on achète que les esclaves tu sais, laisse Farshad tranquille. Blasé
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptySam 2 Juil 2016 - 21:40

JE SAIS PAS QUI TU ES MAIS TU AS WILLY CARTIER EN AVATAR ALORS EPOUSE-MOI.

*voit finalement que c'est un humain et se met en pls dans un coin sombre de la forêt*

Re-bienvenue :3
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyLun 11 Juil 2016 - 21:32

encore toi ? :D
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MessageSujet: Re: Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua !   Farshad ~ Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababoua ! EmptyMar 19 Juil 2016 - 23:47




“ TU ES VALIDÉ, FARSHAD ! ”
BIENVENUE PARMI-NOUS !

➴ Avis sur la fiche — Encore une fiche ?! On ne l'arrête plus et c'est toujours aussi bien écrit !! Un vrai plaisir de lire les aventures de ton perso (en plus ce Willy Cartier Héhéhé ) Si tu as une question quelconque, ou quelque chose à faire savoir, n'hésites pas à contacter le staff par tout les moyens qui existent : chat box, MP, section questions... Sur ce, bon jeu et encore bienvenue parmi nous !
COOL, J'SUIS VALIDÉ !
... Mais, et maintenant ?
Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP.  Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés ! 

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Farshad... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !

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