Dans le feu des Forges [Gloin&Dwalin]

Le feu des Forges diffusait sa chaleur étouffante dans le grand hall de pierre enfoui sous la Montagne. Plusieurs nains s’affairaient dans leur espace de travail respectif, martelant le fer, ajustant les flammes du foyer, découpant les surplus et poinçonnant le métal. La où certains travaillaient sur des armes, d’autres forgeaient des rampes, des rosaces destinées à des vitraux, du mobilier ou encore des objets d’art destinés à la décoration. Quoi qu’il en soit, tous se battaient avec les éléments primaires pour mieux les dompter et donner naissance à des objets uniques, des oeuvres personnelles.
Dwalin était de ceux-là. Se battant vaillamment dans la fournaise ambiante, marteau en main, habitué au brouhaha qui éclatait autour de lui. Concentré sur son travail, il ne remarqua pas tout de suite qu’une silhouette familière s’était faufilée non loin, et semblait perdue dans ses pensées. Il ne releva le regard qu’en voyant ses contours esquisser des gestes à son égards, afin d’attirer son attention, et il sourit en réponse, en se rendant compte de la présence de son cousin.
La phrase de salutation de Glòin lui aurait fait grincer les dents, s’il s’était agit de quelqu’un d’autre que lui. Mais il savait qu’il s’agissait là d’une boutade plutôt que d’une pique visant à lui manquer de respect. Ainsi donc, il ne démarra pas de querelle à poings clos. A la place, il cria à l’adresse de son cousin, sa voix portant sans problème au-delà du bruit des machineries et des marteaux qui s'abattaient ici et là en des rythmes variés :

« La surdité c’est de TON côté de la famille que ça traîne, aux dernières nouvelles.   »

Pique claire à l’encontre du frère de Glòin, qui avait tendance à enquiquiner tout le monde avec ses demandes de répétitions et sa mauvaise compréhension des propos qui lui étaient adressés. Il faut dire que le pauvre apothicaire et Dwalin n’étaient pas vraiment les meilleurs amis du monde, et ce malgré leur parenté et leurs âges proches.
Glòin se mit à rire légèrement, visiblement amusé, et le guerrier passa le fer qu’il était en train de travailler dans l’eau tiède, écartant légèrement le cou afin de ne pas se faire frapper de plein fouet par la vapeur qui jaillit naturellement du contenant. Il leva ce début d’épée à hauteur de regard pour se faire une idée de son travail et la posa avec les autres travaux inachevés qui pendaient au mur. Seulement alors, il retira son tablier et ses épais gants de cuir puis il se rapprocha de son cousin, demi sourire aux lèvres. Il n’avait pas pris son temps par irrespect envers lui, comme le rouquin s’en douterait très certainement : Dwalin aimait garder un espace de travail propre car l’inverse el mettait de mauvaise humeur lorsqu’il revenait pour reprendre le travail. De plus, maintenant qu’il avait tout réglé, cela voulait dire qu’ils pouvaient, s’ils le souhaitaient, aller discuter en toute liberté. Et comme prévu, Glòin était bien venu pour un simple bonjour, mais bien pour échanger les dernier potins.

« Je vais fort bien, merci. » Il essuya ses mains sur ses pantalons d’un geste distrait. « Ah, les nouvelles… Aye, il faut que je te parle de ça, oui. »

Il hocha la tête pour lui-même et fit signe à son cousin de se diriger vers un endroit un peu plus calme. Une petite pièce était aménagée plus loin pour les nains qui souhaitaient faire une pause. Elle n’était pas épargnée par la chaleur des forges, mais le bruit y était moins présent… Et surtout, ils y seraient plus tranquilles. Moins d’oreilles indiscrètes, disons. Une paire d’yeux curieux les suivait déjà, d’ailleurs. Histoire de ne pas avoir l’air de comploter, Dwalin demanda alors à son cousin :

« Ton voyage s’est bien déroulé ? »

Il l’entraîna dans la salle, où trônaient quelques chaises et une table, une armoire et un évier et rien de plus, et l’encouragea d’un geste de la main à prendre place là où il le préférait. Ouvrant l’armoire il en sortit deux verres et leur servit de l’eau à peu près fraîche. Ce n’était pas grand chose, mais cela suffisait à faire du bien à un gosier asséché par des heures passées à forger le métal. Il donna le premier à Glòin et vida le second d’une traite, avant de s’asseoir lourdement sur un des sièges.

« Depuis quand es-tu revenu ? »

Il jeta un coup d’oeil à la tenu de son cousin, plus ou moins certain que cela ne devait faire que peu de temps. aujourd’hui même, probablement, au vu de son accoutrement. Cela expliquerait aussi le fait qu’il n’ait pas encore entendu les murmures, eut vent des rumeurs qui commençaient à se propager dans tout l’Ered Luin comme une marrée de rats fuyant un éboulement.

Les marteaux continuaient à taper, leurs rythmes et cadences résonnant contre les murs de la petite pièce qui les protégeaient néanmoins du plus gros de ce ramdam. Dwalin vida son verre d’eau et s’assit avec à peu près autant de grâce que son cousin. Mais ceux qui recherchaient la délicatesse se seraient bien perdus s’ils en étaient venus à la chercher par ici. Comme il s’en doutait, son cousin n’était pas rentré depuis bien longtemps. Pourtant, il avait déjà pu sentir les changements en cours parmi leur peuple, effleuré la rumeur sans parvenir néanmoins à la saisir au vol. Tout cela semblait l’agiter. C’était compréhensif. Il n’y avait rien de plus énervant que de revenir et de ne pas comprendre ce qu’il s’était passé en son absence.
Oh, Dwalin n’était pas homme à se complaire dans les ragots, il préférait les faits, et tant qu’à faire les faits utiles. Les potins du coin sur la vie de untel ne l’intéressaient pas : il avait mieux à faire, et ce genre de choses lui passaient assez clairement au-dessus de la tête, même si certains gars de la Garde en étaient friands et qu’il était parfois difficile de passer à côté. Mais cette fois-ci, c’était différent d’un simple commérage de voisinage. Cela les concernait tous, lui plus encore que certains. Et il était bien placé pour savoir que… ce n’était pas un simple écho sorti tout droit d’une imagination trop fournie, mais bien une réalité en devenir.

Thorin était revenu de ses pérégrinations en Eriador. Chassant encore l’ombre de son père, celui-là même auquel Dwalin et Glòin avaient failli par le passé. Dwalin ne l’avait pas accompagné. Il avait été là lorsque les orcs s’étaient abattus sur leur troupe et ce jour, il avait perdu un roi, il le savait au plus profond de ses entrailles. Pour l’avoir cherché ardemment plusieurs jours durant, il n’y avait aucune chance pour que Thraìn soit encore en vie. Thorin avait préféré ne pas l’écouter, préférant s’accrocher au maigre espoir qui lui était tendu. Et lui-même ne l’avait pas retenu. L’affaire avait failli mal tourné, et Dwalin avait remercié Mahal d’avoir fait de Kili un jeune effronté. Il ne manquerait plus qu’il perde un second roi, un ami précieux, parce qu’il se sentait trop coupable de la disparition du précédent pour l’accompagner dans la quête de son fantôme...

Mais là n’était pas le propos. Pas tout à fait du moins. Glòin avait raison, certaines choses étaient là où elles ne devaient pas être. Certaines y étaient même depuis bien trop longtemps. La sale limace ailée qui s’était appropriée leur royaume était l’une d’entre elles. Et s’il n’avait pas retrouvé la trace de son père, Thorin avait tout de même trouvé autre chose au fond de l’abysse. La volonté, comme lui, de monter une expédition pour reprendre ce qui était leur. Leur patrie, leur domaine, leur montagne. Ce souhait que Dwalin avait toujours su présent. Mais qui aujourd’hui, prenait forme.

« Thorin planifie de reprendre Erebor. »

Simple et concis. Il aurait presque pu paraître indifférent à la nouvelle, si son cousin ne savait pas déjà à quel point le feu brûlait en ses veines à ce sujet. Il avait suivi Thraìn dans cette entreprise, et il suivrait Thorin. Regarderait la mort en face s’il le fallait, pour la chance de parcourir les halls où ses parents avait grandi, et les leur avant ça. Pour tous ceux qui, comme lui, n’étaient pas des enfants d’Ered Luin mais des nains du Grand Exil. Pour la possibilité de retrouver ses racines, et de les offrir aux générations futures.

« Ce n’est pas encore supposé être officiel. Mais il lancera un appel bientôt. »

Le guerrier posa son regard sur le rouquin, se demandant s’il l’accompagnerait encore dans une telle entreprise ou s’il resterait avec sa famille. Dwalin lui-même se serait probablement fait tuer par Frerìs pour oser ne serait-ce que penser aller au devant d’un dragon… il aurait cependant effectué son devoir malgré tout, sa nature de guerrier étant plus forte que celle d’époux, ce qui avait toujours été au grand damne de sa douce et tendre.

« Nous serons heureux de t’avoir à nos côtés, si tu le souhaites. »

Il le pensais sincèrement, mais s’arrêta là. Ce n’était pas à lui d’influencer les choix de son cousin, il avait bien des paramètres à prendre en compte avant d’arrêter sa décision, et Dwalin le comprenait. Ce dernier était par ailleurs tout à fait convaincu que les braves ne manqueraient pas à l’appel lorsque le temps serait venu de taire les rumeurs par une annonce officielle. Il ne savait pas à quel point il se trompait...

Il avait annoncé la nouvelle, certain que son cousin était un nain de confiance, qui n’irait pas semer de quelconques bruits à tous vents en dehors de ces murs. Bien entendu, il aurait besoin de quelques jours pour y réfléchir, peut-être, et Dwalin ne s’attendait pas forcément à recevoir une réponse de sa part immédiatement. Il devrait aussi en parler avec sa femme, son fils… Dont il espérait qu’ils puissent eux aussi tenir leurs langues, mais ne les connaissait pas suffisamment bien pour en être parfaitement sûr. Glòin resta silencieux quelques temps, plongé dans ses pensées, des souvenirs revenant peut-être à lui, son esprit pondérant peut-être les différents choix qui s'offraient à lui en cet instant. Dwalin resta silencieux, ne désirant pas influer les choix de son cousin, qu’il avait pourtant déjà plus d’une fois entraîné sciemment au-devant du danger. Mais il avait bien plus que sa propre personne à considérer à présent… Et bien entendu, quand Glòin ouvrit la bouche, ce fut pour évoquer le nom de son fils. Un fils qui auraient besoin de lui dans les années à venir, pour tant de choses.

Dwalin hocha la tête. Il ne pouvait pas laisser son petit sans père, bien sûr. Il le comprenait. Même si quelque part, il était déçu, il le comprenait. Lui qui avait perdu le sien dans la grande guerre contre les orcs, il comprenait. Il n’avait même pas atteint trente ans alors, et son seul réconfort avait été son frère, à ses côtés dans le malheur. Gimli était peut-être plus âgé que ce que lui-même avait été alors, que ce que Balin avait été, mais il était seul. Alors, Dwalin comprenait très bien, malgré sa déception. Il tenta de ne rien laisser paraître, gardant le visage impassible qu’on lui connaissait bien, mais ses traits s’étaient durcis quelque peu malgré lui. C’était là le choix de Glòin, et il était légitime ; il ne pouvait donc pas se permettre de l’influencer ou de lui donner des remords à ce sujet. Il y en aurait d’autres pour prendre sa place, en temps voulu, se persuadait-il. Car bien entendu, faire honneur à leur race, venger leurs ancêtres, récupérer leur royaume, pourfendre l’ennemi, et finalement se baigner dans un trésor inimaginable : il y aurait plus d’un brave pour se joindre à eux à cette perspective.

Mais Glòin n’en avait pas fini, et tandis qu’il relevait la tête, Dwalin pouvait déjà voir en son regard la flamme de la résolution briller. Alors qu’il se remettait à parler, le dégarni se demanda comment il avait bien pu douter de lui, et se fustigea mentalement pour ses pensées précédentes. Son cousin ne les abandonnaient pas. Son sens de l’honneur était toujours aussi fort, il le portait comme une armure et le brandissait fièrement. Dwalin sentit ses lèvres se retrousser en un sourire presque carnassier, son coeur s’envolant face au discours de son cadet, l’envie de partir tâter du dragon le prenant à bras-le-corps. Il se leva, repoussant la chaise d’un geste ferme, et hocha la tête :

« Alors nous t’accueillons à bras ouverts, cousin. »

Il laissa filtrer un autre de ses effrayants sourires, et s’approcha pour donner à Glòin une embrassade virile, tapotant son dos presque fièrement. La bravoure coulait dans les veine de leur lignée et il en était plus qu’heureux. La perspective de voyager à nouveau aux côtés de son cousin comme ils l’avaient fait par le passé l’enchantait. C’était un nain sur lequel il savait pouvoir compter. Il aurait son dos et lui-même aurait le sien, si le besoin s’en faisait sentir, à n’en pas douter. Dwalin rit légèrement à sa remarque avant de lu irépondre :

« Pas encore, non. Je pourrais toujours faire tes premiers soins au besoin, j’ai l’expérience ! »

L'expérience des plaies à soigner à la va vite après une bataille, comme celle des coups donnés par une chère et tendre. Frerìs était tout feu tout flamme, et son cousin savait qu’il avait du essuyer plus d’une fois des éclats de colère parfois physiques. Hey, il paraîtrait qu’elle aurait même osé aller cogner Thorin en pleine face, alors ! Dwalin laissa échapper un petit sourire à la pensée, des sentiments contraires l’envahissant déjà, comme souvent lorsqu’il pensait à sa femme. Mais il ne laissa pas son esprit divaguer plus avant, ni celui de Glòin dont il ne désirait pas la pitié. Mais il ne l’accueillerait pas moins chez lui pour la nuit, voire quelques jours, si par hasard sa femme le flanquait dehors en apprenant la nouvelle. Il ajouta ensuite :

« Ma porte t’es ouverte, tu le sais. Pour le moment, Balin travaille avec Thorin sur les préparatifs. Même si la nouvelle a filtré, nous n’en avons pas encore vraiment parlé autour de nous. »

Un rappel subtil au fait que sa femme devrait se retenir d’aller crier sa rage sur les toits. En dehors d’eux, le conseil, quelques serviteurs étaient au courant avec certitude, pas vraiment plus de monde. Son grand frère, en éternel sage, n’avait pas semblé totalement convaincu que l’expédition était réalisable. Pour autant, il avait travaillé à la monter au mieux, rassemblant plans et chiffrages, esquissant des contrats et conseillant au mieux son roi comme il le faisait si bien.

Les deux nains s’étaient détendus malgré le sérieux de leur conversation, ce qu’elle impliquait pour leur avenir propre mais aussi pour celui de leur peuple. Dwalin était sincèrement heureux de savoir que son cousin serait des leur, comme au bon vieux temps, et il ne tarda pas à lui proposer refuge pour les jours suivants au cas où Daria s’avérerait suffisamment remonté pour le mettre carrément à la porte sans passer par la case canapé. Ce qui restait une probabilité somme toute non négligeable…

« Tu sais que la perspective d’une bonne bière me ravi en presque toutes circonstances, cousin ! Quant à tes discours, ils me changeront de ceux de Balin... »

Balin qu’il adorait comme personne, mais ! S’il avait l’air adorable (et l’était le plus souvent), il n’en était pas moins manipulateur et parfois un peu trop moralisateur au goût de son frère... Mais il se jetterait quand même sous une troupe d’Olog-Hai pour lui et ce, sans la moindre hésitation. Il n’évoqua pas Thorin, dont les discours étaient pour leur part plutôt rares et sombres, cette tendance s’étant accentuée au fil des décennies.
En bon homme d’affaires et de commerce, organisé et amateur de choses bien menées, Glòin ne le surprit pas plus que cela en s’avançant dès lors à lui demander des détails organisationnels. Dwalin se pencha un peu plus avant sur la table, comme pour être certain que ses mots n’atteignent que les oreilles visées et nulle autre :

« L’annonce devrait se faire dans une Lune, cela laissera le temps de régler les derniers détails. »

Ils savaient tous deux cependant que ce genre d’affaire devait être bien préparée, quitte à être lancée avec un peu de retard. Ils n’avaient pas d’impératif de temps, autant être certain que tout soit bien planifié plutôt que de se précipiter vers une mort certaine. Dwalin baissa un peu plus encore sa voix :

« Un expert en cambriolage sera avec nous. Un hobbit. Il ramenera l’Arkenstone afin que nous puissions réunir les sept Maisons et venir à bout du Dragon.... »

Il n’était certainement pas supposé évoquer cela avec quiconque d’autre que Thorin et Balin, mais la parole de Glòin avait valeur de mithril, et Dwalin lui faisait toute confiance. Les peuples nains réunis, rien ne pourrait leur résister, c’était certain ! Pas même le dernier des Grands dragons ailés. La perspective d’être accompagné par quelqu’un qui ne soit pas des leurs, un hobbit, était en revanche bien moins sympathique aux yeux de Dwalin, qui s’en méfiait un peu (beaucoup ?)... Avait-on déjà vu ces créatures sortir de leur chère Comtée depuis qu’ils y étaient installés, de toute façon ? Enfin, il garda ses doutes à ce sujet pour lui-même, certain que Thorin n’irait pas les envoyer dans une entreprise mal ficelée.  Il pris ensuite un ton un peu moins voilà pour poursuivre :

« Balin a préparé un contrat type, tu le connais. Trois repas par jour et transport en poney fournis, érection d’une plaque honorifique et prise en charge des frais funéraires en cas de mort, ce genre de choses… » C’était assez classique, mais bien entendu, cela impliquait une grosse gestion de base, et un apport financier non négligeable avant même le lancement. Ils auraient même besoin de faire une avance pour ces divers frais. « Pas de compensation des pertes de revenus, bien sûr… Et partage du Trésor entre les membres de la Compagnie, après estimation de sa valeur. »

Il ne pensait pas utile de dire à son cousin de faire attention à la formulation de cette dernière clause. Glòin saurait très bien repérer la petite ambiguïté de l’énoncé, il n’en doutait pas une seule seconde. “Paiment jusqu'à et dépassant pas un n-ième du bénéfice total”. La chose serait ensuite corrigée à sa demande. Même s’ils ne participaient pas à cette aventure dans un objectif de profit, il était normal de recevoir leur exacte part du Trésor, et non moins. Après tout, ils allaient risquer leurs vies.

« Cela n’est ouvert qu’aux personnes majeures, et une clause de confidentialité est incluse. »

Ce qui impliquait que son fils ne pourrait les accompagner, si son cousin se posait la question. Dwalin craignait déjà que les deux princes ne se joignent à eux… Même s’il les avait formé et était conscient de leurs aptitudes, ils manquaient encore cruellement d’expérience, notamment hors de la Montagne, et l’idée le turlupinait quelque peu, bien qu’il ne serait jamais allé le dire tel quel aux concernés.