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Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]
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 Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]

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MessageSujet: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptyLun 16 Juin 2014 - 11:28

Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais




Je pressais d'une main la blessure à mon épaule, tout en continuant d'avancer. J'entendais au loin le bruit d'une rivière, sans jamais la voir. D'un autre côté, j'étais venu depuis la mer, et ça faisait un long moment que je marchais. Trop longtemps, en fait. J'étais exténué, ma plaie pulsant dans tout mon corps en ruisselant de sang, poissant ma main, mon cou. Mon manteau de cuir noir et ma chemise bouffante me donnaient chaud, mais je n'avais pas l'intention de les laisser là. Un manteau de si bonne qualité quel chien ! songeais-je avec amertume, en écartant de mon crochet une branche sur mon passage.

Nous avions amarré à Lond Daer, pour attaquer quelques petits villages alentours. La Mandragore était reconnue comme un puissant navire, et tout c'était très bien passé. Jusqu'à ce matin. Ceux que nous essayions de piller s'étaient rebellés. Mes hommes avaient tenté d'endiguer l'attaque soudaine et massive, et j'étais en première ligne de mire. Belrug s'était jeté devant moi, recevant à ma place un coup d'épée meurtrier - je n'avais rien demandé, mais cela m'arrangeait, de ne pas mourir, à vrai dire. Néanmoins, le second coup avait été tout aussi rapide et avait atteint mon épaule. Mais, alors que la douleur mordait dans ma chair avec l'acier, ma colère avait atteint son point culminant et ma rapière avait pénétré le ventre ennemi, proprement, touchant organes vitaux et chair humaine. J'avais retiré dans un chuintement ma lame, et l'avais rangée pour presser mes doigts contre mon épaule sanglante. J'étais désarmé de la main droite, mais à ma gauche restait toujours un crochet.

Néanmoins, me servant de mon talent à devenir discret et à jouer dans les ombres, je m'étais reculé près d'une bâtisse et avais atteint la lisière de la forêt, d'où mon équipage semblait en difficulté.

«  ▬ Les rejoindre serait idiot » murmurais-je et je m'éloignais du village au bord de mer.

Je ne souhaitais pas être là si mon équipage perdait. Ce n'était pas de la lâcheté, non ! C'était un repli stratégique, s'il vous plait. Ils étaient trop nombreux. Je n'avais aucune chance, et je tenais trop à ma peau pour la risquer de nouveau. Déjà que mon épaule était cisaillée de part en part d'une blessure profonde, mourir ne me semblait pas une option. Mes bottes de cuir s'enfoncèrent dans la mousse profonde, alors que la chaleur m'accablait.

Si mon équipage était vainqueur, ils reviendraient vers moi, ils me chercheraient. Leur loyauté envers moi était sans faille - n'étais-je pas leur capitaine ? Oh, certes, je ne leur faisais aucune confiance, mais certains étaient de braves servants, de bons marins et des hommes intelligents. La plupart n'étaient que des brutes épaisses aussi rustres qu'un manche de balai et qui cherchaient naturellement une autorité à qui obéir. Je soupirais, puis la fatigue des heures de marche me prenant, je m'assis sur un rocher moussu à l'abri d'un feuillage épais. La lumière était verte, ici, à cause des feuilles, et le sol herbu était parsemé de tâches d'ombres et d'or.

Nulle eau à proximité, nulle nourriture. Je n'avais que mon baudrier où ma rapière pendait, mes habits, un poignard dans ma botte. Je n'avais pas songé à prendre de gourde - ma prudence m'avait fait défaut, sur ce coup là. J'étais si sûr de moi, si sûr de ma main-mise sur les villages que l'on pillait ... Habituellement, en voyant notre pavillon et mon crochet, les gens nous donnaient ce que je voulais. Ils ne risquaient pas ma colère ou ma cruauté - car j'étais sans foi ni loi, n'ayant aucun scrupule de tuer homme, femme, vieillard ou bambin. Pour moi, une vie était une vie, et aucune ne valait la mienne. Je tournais mon regard pâle autour de moi, inspirant doucement, couvert de sueur et poisseux de sang - je sentais le liquide carmin couler dans mon dos, sur mon torse, comme un gruau liquide. J'allais devoir trouver de quoi boire, car si je continuais ainsi, j'allais mourir de soif avec cette chaleur moite et malsaine. Ma bouche était pâteuse, et j'avais l'impression que ma langue se changeait en cuir. Ma tête commençait même à me tourner.

«  ▬ Il ne manque plus que les bêtes sauvages » grognais-je d'un air boudeur, en me levant de mon rocher.

Je regardais rapidement la petite clairière où j'avais atterrit, essayant de me retrouver. J'étais totalement perdu dans cette immensité forestière ; là où la mer ne me posait aucun problème, la terre était un autre souci. J'entendais le rugissement lointain d'une rivière, mais encore fallait-il la trouver ! J'eus un nouveau grognement inintelligible, agacé par cette situation burlesque qui aurait pu me faire rire si elle n'était pas arrivée à moi.
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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptyLun 16 Juin 2014 - 12:46


 
Soren & Arhan ❧ Wait... You're not a deer ?
J'ignore ce qui me poussa, ce matin-là, à quitter les Monts Brumeux. J'y étais né, j'y avais grandi, et je pensais y mourir. Nous autres loups, ou même Change-Peaux, avons un sens du territoire assez développé. Et puis ces arpents de terre, nichés au coeur des montagnes, étaient le seul héritage que m'ait laissé ma défunte mère. Depuis sa disparition, je me faisais un devoir de protéger ce qu'elle avait acquis si durement, lors de son arrivée dans la région, bien avant ma naissance. A vrai dire, ayant une carrure plus impressionnante que la sienne, j'avais même apporté quelques lieues supplémentaires à mon domaine.

... Alors pourquoi exactement je me retrouvais à errer entre les arbres d'une forêt qui m'était totalement inconnue ? La langue pendant hors de ma gueule de loup, haletant, je tentais de trouver un endroit, dans les sous-bois, où la chaleur étouffante de cette région serait plus supportable. Certes, l'épais manteau fourrure que j'arborais sous ma forme animale n'aidait absolument en rien, mais je refusais catégoriquement d'adopter mon apparence humaine. Non pas que me retrouver nu au milieu de nul part me gêne, je m'en moquais bien, mais... Je n'avais aucune idée des êtres qui pouvaient peupler ces bois, et prudence étant mère de sûreté, il valait mieux que je me tienne près à attaquer ou détaler.

La brise légère qui se glissa à travers les feuillages, venant caresser mon museau, me fit piler net. Je levai quelque peu la truffe, flairant l'air autour de moi. ... Du sang. Inconsciemment, je me léchai les babines tandis que mon estomac grondait. En vérité, je n'avais pas réellement faim. C'était un réflexe purement animal. Tant qu'on a de la place pour de la nourriture, on ne peut pas se permettre d'en négliger.
C'est donc le plus naturellement du monde que je me mis à remonter la piste en trottinant tranquillement, les pattes légères malgré la masse non négligeable de mon corps. D'où vient l'expression avancer à pas de loups, d'après vous ? Silencieux comme une ombre, je fis profil bas en me glissant au travers des fourrés, tout proche de la source de cette alléchante fragrance.

... Bon sang, un Humain. Un Humain blessé, qui exhalait des senteurs de... Sel ? Etrange... Je plissai les yeux en l'observant depuis ma cachette, perplexe et interrogatif. Manifestement, il n'était pas davantage du coin que moi. D'ordinaire, j'aurais sûrement tourné les talons et me serais éloigné, sans lui porter plus d'attention. Après tout, peu m'importait qu'un Homme se fasse tailler en pièces par les prédateurs du coin, c'était la loi de la Nature, seuls les plus forts avaient le privilège de survivre. Et en pénétrant dans la forêt, il venait de perdre son statut de roi de la chaîne alimentaire. D'autant plus que n'étant pas chez moi, je ne pouvais pas me payer le luxe de m'encombrer d'un blessé. ... Et pourtant.

Et pourtant, je ne fis pas volte-face. Bien au contraire. Je sortis des buissons où je me cachais, pour marcher d'un pas tranquille vers cet étrange individu vêtu de noir de la tête aux pieds, m'immobilisant à cinq ou six mètres de lui environ, le fixant droit dans les yeux, oreilles bien droites. Hum... Connaissant les Humains et leur manie de vouloir abattre tout ce qui pourrait éventuellement les blesser, il valait mieux que j'adopte un comportement plus amical.
C'est pourquoi je pris forme humaine. Evidemment, je me retrouvais complètement nu. Mais ça ne me gênait pas le moins du monde.

- On ne peut pas dire que tu aies choisi le bon endroit pour venir te perdre, surtout dans ton état.

Oh tiens. La chaleur était tout de suite plus supportable, en Humain !
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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptyLun 16 Juin 2014 - 13:05

Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais




Les dieux ont-ils le sens de l'ironie ? Je pense que oui, malgré mon athéisme total. Car, que vis-je débouler au sortir d'un buisson ? Un loup. Enfin, je crois que c'était un loup - étaient-ils tous aussi grands que celui là ? Je n'y connaissais rien sur la faune terrestre. La faune et la flore marines avaient peu de secrets pour moi, j'avais rencontré des créatures que les stupides terrestres prenaient pour des légendes, mais dans ces forêts, mon savoir n'avançait à rien. Face à une créature massive et impressionnante, je le suivis du regard, méfiant. Ses babines ne me disaient rien qui vaille, et je restais immobile alors que la bête s'asseyait tranquillement devant moi. Allons bon, était-ce finalement non pas une bête sauvage mais le chien d'un quelconque paysan du coin ? Pour un peu, on se serait penché pour lui caresser la tête.

Ayant déjà perdu une main, je ne voulais risquer la seconde, qui démarra un mouvement vers ma hanche. Et ne le termina pas. Pour la simple et bonne raison que ce n'était plus un loup, mais un homme devant moi.

Un homme ... NU.

J'écarquillais les yeux, et malgré toute ma bonne volonté de garder mon calme, je fis un pas en arrière, manquant de tomber. Mon regard capta aussitôt les informations - BEAUCOUP TROP d'informations. Sa taille, légèrement plus grande que moi ; sa masse musculaire également, la carnation de sa peau, son regard bleu ... Je détournais le regard avant que, malgré moi, je n'ai le temps d'assimiler des détails involontaires. Le son de sa voix, la façon dont il me tutoyait m'agaçait, mais j'avais perdu la voix. Un homme s'était changé en loup, devant moi ! J'inspirais, pour retrouver mon air neutre, et dis d'une voix hachée, où la surprise ne pouvait totalement disparaître :

« ▬ Si les bois sont peuplés d'hommes se changeant en loups, l'endroit où je me perd n'aura plus guère d'importance » grinçais-je.

Je me refusais à la regarder ; sa nudité toute crue me gênait. Je n'avais pas l'habitude de voir des hommes nus ; la plupart des créatures que je voyais dans le plus simple appareil avaient plus de poitrine et moins de ... Vous voyez. De poils. J'avais pensé à dégainer mon arme, mais je ne l'avais pas fait, et je ne regrettais pas ce geste, car mes pensées bouillonnaient furieusement : cet être était de toute évidence capable de se changer en loup. La magie de la chose m'attirait aussi certainement qu'un papillon la lumière ; avait-il appris cela ? Etait-il né avec ? Ma recherche de puissance était proportionnelle à ma curiosité, qui flamboyait à présent en moi comme une lanterne. Qui qu'il soit, il s'était révélé à moi pour je ne sais quelle raison, et je voulais y voir un signe du destin.

« ▬ Non pas que je veuilles te commander, mais aurais-tu l'amabilité d'enfiler quelque chose ? Un pantalon, une feuille, peu importe, tant que cela couvre ta nudité ? »

J'avais tenté de rester poli, mais on sentait l'embarras dégoulinant dans ma voix. J'avais toujours le regard détourné, mais j'en profitais pour penser : je devais me faire un allié de cet homme. C'est à peu près à ce moment que mon épaule sembla prendre vie et décider de se mettre à danser la lambada. La douleur fulgura et je grognais, incapable d'étancher les flux électriques qui remontaient le long de mes nerfs. Ma main valide se serra sur la blessure, qui pulsait dangereusement dans mes chairs ; le sang se mit à sourdre en filet poisseux.

Je devais trouver un ruisseau. N'avais-je pas avec moi monsieur ami de la nature ici même ? Je me décidais enfin à accrocher mon regard de glace aux prunelles bleus de l'homme ; dans un coin de ma tête, ma raison rugissait toujours quelque chose comme : c'est un homme ! UN HOMME ! Il était un loup et c'est un HOMME ! Mais j'avais décidé également de faire avec : la magie entourait chaque être, et si moi-même en était dépourvu, je désirais la puissance qu'elle pouvait apporter. Je pouvais bien repousser ma gêne un instant, tout de même.

« ▬ Pourrais-tu m'indiquer la direction d'une rivière ? »

J'avais la bouche pâteuse et ma locution était alourdie par ma soif. J'eus tout de même la force de faire un petit sourire charmeur - contrastant totalement avec mon teint pâle et cave, et mon regard brillant de curiosité mais aussi de douleur. La tête commençait à me tourner, et je devais boire et nettoyer cette profonde estafilade. Je ne voulais pas m'effondrer sur le sol de la forêt et y mourir - je voulais vivre, et parler avec cet inconnu. Etait-il possible de m'en faire un allié, ou de lui soutirer ses pouvoirs ? J'étais capable de tout. De tout pour devenir fort et puissant. Ma volonté sur ce plan là était inaltérable.

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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptyMar 17 Juin 2014 - 12:41


 
Soren & Arhan ❧ Well, I don't think I'm gonna eat you
Et comme toujours, il semblerait que le fait que je promène nu comme un ver gêne mon vis à vis. Mais bon sang, qu'est-ce qu'ils avaient contre la nudité, ces Humains ? Que je sache, nous étions tous constitués de la même façon, alors pourquoi est-ce que ça étonnait ou dérangeait autant ? Je laissai échapper un soupir en levant les yeux au ciel, quelque peu exaspéré. Quand est-ce qu'on me ficherait la paix avec ces âneries de bienséance... ? J'étais un loup, pas un gentil petit toutou de compagnie, et puis même, les chiens non plus ne s'habillaient pas. Imaginez un peu la scène ! Ridicule, vraiment...

Je clignai des yeux en le voyant manquer de tomber en arrière, sous le coup de la surprise. Certes, je pouvais imaginer que ça faisait un sacré choc de voir un loup se métamorphoser en homme juste sous ses yeux, mais tout de même ! Si j'avais voulu le dévorer, ou tout simplement le tuer, je ne me serais certainement pas montré aussi franchement, et encore moins sous ma forme humaine. Car nu comme un ver, je n'avais absolument aucune arme à ma disposition, évidemment. Hormis mes ongles et mes dents, peut-être... Mais pouvait-on sérieusement envisager que ça blesse qui que ce soit ? Alors assassiner quelqu'un... N'en parlons même pas.
A la remarque qu'il glissa plus pour lui-même que pour moi, je crois, je répondis d'un simple haussement d'épaules, à peine visible. D'après ce que j'avais pu constater, j'étais le seul Change-Peau des environs. A vrai dire, je n'avais même pas croisé de traces d'autres loups, alors... Normalement, non. Je devais être la seule bizarrerie à hanter ces sous-bois.

En revanche, pour ce qui suivit, une réponse avec des mots s'imposait. Après un nouveau regard lancé au ciel particulièrement agacé, je désignai les alentours d'un geste lâche de la main, avant de reposer mon regard sur mon vis-à-vis, tout en m'adressant à lui d'une voix sous laquelle transparaissait clairement une note d'exaspération.

- Et comment veux-tu que je me couvre ? Les pantalons ne poussent pas sur les arbres, et je me vois mal marcher avec une feuille dans les mains en permanence. Draugluin tout puissant, ce que vous pouvez être agaçant, vous autres...

A peine terminai-je ma phrase que je le vis s'agripper à son épaule blessée. Je fronçai légèrement les sourcils, à la fois curieux et inquiet. De là où je me tenais, la blessure semblait profonde, mais peu étendue. Bon... Quitte à avoir pris la décision de me montrer, autant aller jusqu'au bout et essayer de lui venir en aide. J'allais m'avancer vers lui, lorsqu'un éclat argenté passa devant mes yeux. Intrigué, j'en cherchais la source... Pour tomber sur le crochet qui remplaçait la main gauche de l'Humain. Et c'est qu'il avait l'air aiguisé... Si j'avais été sous ma forme de loup, j'en aurais presque lâché un grondement. Non pas d'agressivité, mais de méfiance.
Ceci dit... Si je ne me montrais pas mauvais, il n'avait aucune raison de le devenir. C'est pourquoi je pris sur moi d'ignorer ce détail, et tournai les talons pour aller récupérer quelques herbes, croisées auparavant, avant de revenir vers lui pour les lui tendre.

- Avant de songer à marcher, tu ferais bien de mâcher et d'avaler ces plantes. Ca devrait apaiser la douleur et réduire l'hémorragie. Enfin, en toute logique... Je savais quels effets elles avaient sur les bêtes et sur moi, mais sur les Humains... Bah, ça devait être équivalent. Quoique tu peux toujours faire ça en marchant, au final. Suis-moi, la rivière n'est pas loin.

Sans même attendre de savoir s'il allait pouvoir suivre le mouvement, je repris ma forme de loup et commençai à trottiner vers la source d'eau, à l'odeur et au son si reconnaissables. Cependant, je m'arrêtais régulièrement pour lancer un regard en arrière, histoire d'être sûr de ne pas distancer le blessé. Enfin, ceci dit, avec la forte senteur de sang qu'il dégageait, ce n'était pas comme si je pouvais facilement le perdre... J'aurais pu dire avec la plus grande exactitude où il se trouvait, même dans le noir le plus total.
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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptyMar 17 Juin 2014 - 13:34

Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais




Avoir un homme nu devant moi était le summum de la gêne. J'en avais déjà vu, des blessés, des morts, même quelques vivants, mais il y avait du monde autour de nous et la plupart du temps, je n'avais pas le temps d'y faire attention. Mais là, planté devant moi, je ne pouvais voir que ça. La ligne de ses épaules, les muscles de son torse, son visage à la mâchoire volontaire ... Je ne voulais pas la fixer, mais malgré moi, la périphérie de mon regard acceptait certains détails. Je grommelais tout bas à sa réponse, me sentant particulièrement visé puisque j'en faisais la demande, et d'un geste tout aussi agacé que le loup pouvait l'être, j'entrepris d'enlever mon manteau. A renforts de gestes précautionneux, je réussis à le retirer, et je vis la trou béant à l'épaule, bordé de sang coagulé. Superbe ! Mon plus beau manteau ! Le cuir et la laine noire étaient chers, et j'avais payé une fortune ... De toute façon, il était fichu. Et je ne tenais pas à me balader avec un inconnu dans le plus simple appareil. Je lui tendis donc ma veste, d'un air toujours aussi embarrassé.

« ▬ Pourrais-tu au moins ceindre tes hanches de ceci ? S'il te plaît ? »

J'avais ajouté la demande polie quelques secondes trop tard pour que ça paraisse vrai, mais au moins, j'en avais fait l'effort, non ? Je le laissais la prendre ou non, et examinais ma blessure du bout des doigts ; profonde et chaude elle semblait pulser comme un gigantesque coeur planté dans mon épaule. La douleur me fit vaciller et je grognais, avant de voir l'homme devant moi. Il avait ramené des herbes, et un voile de méfiance s'ancra dans ma chair. Je n'avais confiance en personne, et surtout pas en un inconnu. Je pris les herbes dans ma main couverte de sang et reniflais ; je n'avais aucune idée de si c'était un piège ou non. D'un autre côté, pourquoi aurait-il voulu m'empoisonner ? Si il avait voulu me tuer, rien n'aurait été plus facile que de me sauter dessus sous sa forme de loup. C'est peut-être à cette pensée que, après avoir hésité, je mis les herbes dans ma bouche et les mâchouillais. Le goût âcre et amer m'envahit et je grimaçais discrètement. C'était dégoûtant. J'avalais l'espèce de pâte créée par ma salive et les herbes, et si j'avais espéré que ça fasse effet, je fus déçu. La douleur resta là, bien présente, et je dus donc suivre avec lassitude l'homme changé en loup.

Si nous trouvions la rivière, je pourrais nettoyer ma blessure, laver ma chemise, mon visage plein de sueur. Je pourrais boire, et arrêter d'avoir soif, la bouche comme du parchemin, les lèvres sèches. Je suivis donc le loup, en grommelant, la tête me tournant. Nous marchâmes, je ne sais combien de temps ; mon regard pâle était rivé au loup. Enfin, le bruit de l'eau se fit plus fort, et nous atteignîmes une rive boueuse et caillouteuse. Je marchais jusque l'eau mouvante, et plongeais ma tête dans l'eau. La fraîcheur réveilla tout mon corps, et en me redressant, je grimaçais. Mon épaule m'élançait : je retirais péniblement ma chemise, et nettoyais la blessure comme je le pus. Enflée et douloureuse, je pris soin de retirer le sang coagulé, et enfin m'assis par terre, exténué. Je tournais mon visage vers le loup, après m'être essuyé le menton et passé la main dans les cheveux.

« ▬ Sans toi, j'errerais encore dans la forêt, à chercher cette damnée rivière. »

C'était des remerciements, assez maladroits, mais des remerciements quand même. Je m'étirais doucement, pour ne pas tirailler sur ma blessure. Mon torse nu appréciait l'ambiance humide et la fraîcheur relative de l'endroit. Peu importait que j'expose mes flancs, mon dos, mon torse tatoué, je me fichais de cela. J'aspirais à avoir moins chaud, et comble de bonheur, ma soif altérée, je ne sais si les herbes étaient efficaces ou si c'était autre chose, mais la douleur s'effaçait lentement. Je fermais les yeux un instant pour lever mon visage vers la voûte florale ; le plafond était composé des branches et des feuilles des arbres ; la lumière mouchetait le sol.

Bizarrement, j'étais bien. Là où seule la mer me donnait l'impression d'être chez moi, cet endroit près de l'eau me rendait nostalgique de mon navire mais aussi heureux. Je voulais retrouver mon navire, mais je voulais également me reposer un peu. Mes hommes devaient être en train de me chercher - jamais ils ne m'abandonneraient à mon sort. Bregnus ne le permettrait pas. Je soupirais et me tournais vers l'inconnu ; j'avais moult questions à lui poser, mais je ne savais comment aborder le sujet. Je me contentais donc de l'observer, impressionné : cet homme pouvait se changer en loup !

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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptySam 5 Juil 2014 - 19:53


 
Soren & Arhan ❧ You're gonna die or not ?
Il fallait avouer que je n'avais jamais réellement compris le concept de pudeur, j'avais donc du mal à saisir le pourquoi de la gêne de cet homme. Je pouvais très nettement voir qu'il n'était pas à son aise, mais... Non, c'était décidément plus fort que moi, je ne comprenais pas. Les animaux se promenaient bien nus, eux aussi. Bon, d'accord, c'était différent... Mais très honnêtement, mis à part le fait que les humains n'avaient pas autant de poils sur le dos, ils n'étaient pas si différents les uns des autres. A quoi bon débattre là-dessus de toute façon... Ils ne comprendraient pas mon point de vue, tout comme je ne comprendrais jamais le leur.

Mon interlocuteur m'avait tendu son manteau, pour que je puisse cacher ma nudité. Ma réponse ? Aucune. J'avais royalement ignoré le bout de tissu, qui d'ailleurs ne m'inspirait pas vraiment confiance, et avais même reculé d'un pas ou deux. Non monsieur, vous ne ferez pas porté une chose pareille ! Qu'on s'entende bien, je n'avais absolument rien contre le fait de tuer des bêtes pour s'en faire des vêtements, je le faisais. En revanche, je n'avais jamais beaucoup aimé porter du cuir. Le mâchouiller pour me faire les crocs dessus durant ma jeunesse, ou bien couper ma faim dans les périodes de disette, ça oui. Mais le revêtir... Non. Je n'aimais tout simplement pas son contact, et le poids qu'il ajoutait sur mes épaules me convenait encore moins.
Et puis de toute façon, je comptais reprendre mon apparence de loup dans peu de temps, alors inutile de m'encombrer de choses inutiles ! D'ailleurs... Je ne tardai pas à regagner ma forme lupine, pour mieux le guider au travers des arbres. Trouver une rivière ? L'enfance de l'art ! Si d'un point de vue humain je n'étais pas bien vieux, aux yeux des loups j'étais plus expérimenté qu'aucun d'entre eux. J'avais largement eu le temps d'assimiler les subtiles nuances agrémentant la vie de mes semblables à quatre pattes.

Grâce à mon flair hors-pair et mon ouïe, trouver l'eau ne prit pas plus d'une dizaine de minutes. Alors que l'homme allait se rafraîchir dans le courant frais, je posai mon arrière-train au sol et le regardai faire, curieux. Avec une seule main, ça risquait d'être difficile. Cependant... Il me surprit. Manifestement il avait l'habitude de n'avoir plus qu'une main, puisque ça ne semblait pas le gêner plus que ça. Oreilles pointées en avant et battant des cils à plusieurs reprises, je le toisai fixement, en silence. Quel être étonnant... Je n'en avais jamais vu comme lui, jusqu'à maintenant. Et mon insatiable curiosité me taraudait méchamment...

Tout comme la chaleur environnante, d'ailleurs. Avec un profond soupir las, je me levai pour aller m'immerger dans la rivière. Mes pattes ne touchèrent plus le fond bien avant que je n'arrive au milieu, mais ça ne me posait pas le moindre problème. J'adorais l'eau.
Ceci dit, je ne comptais pas gaspiller mes forces en luttant contre le courant durant tout le temps de ma baignade. C'est pourquoi je me transformai à nouveau en humain. Maintenant que j'avais pied, c'était beaucoup mieux. Bon, et certes j'étais à nouveau nu, mais là, il ne pouvait rien voir ! Ou tout du moins, pas sans vraiment le vouloir. Et au vu de ses réactions précédentes, je doutais qu'il soit le genre à jouer les voyeurs. .... Dommage. C'est qu'il avait un joli minois, mine de rien. Et personnellement, je ne m'étais jamais caché d'aimer les hommes. Quoique là... Il valait peut-être mieux que je fasse profil bas. Non pas qu'il représente une réelle menace, blessé comme il l'était, mais prudence était mère de sûreté. Je ne tenais pas particulièrement à me retrouver blessé pour une idiotie pareille.

Néanmoins, ça ne m'empêchait pas de m'intéresser à lui, non ? Je n'avais jamais vu d'humain qui sente une odeur pareille, et possède une telle aura si... Particulière. Ca m'intriguait au plus haut point, et je n'étais certes pas disposé à le laisser se glisser entre mes griffes tant que je n'aurais pas obtenu satisfaction.
En me tournant à nouveau vers cet étrange humain, j'eus comme un temps d'arrêt. Oh. Oh oh, même. Jolis muscles et jolis tatouages... Appétissant torse, dirais-je même. HUM. Ce n'était pas le moment de me laisser aller à ce genre de divagations. Reprenant autant de contenance que je le pouvais, je me passai un peu d'eau sur la nuque, avant de prendre la parole.

- Tu aurais fini par la trouver, cette rivière. Ou bien tu serais mort en essayant. Mais dans tous les cas, tu n'aurais pas erré bien longtemps encore, il fait trop chaud et ta blessure paraît sérieuse. D'ailleurs, il faudrait songer à y remédier.

Enfin, je disais ça, mais je n'avais absolument aucune connaissance dans le domaine de la guérison... Je savais quelles plantes utiliser pour soigner tels ou tels maux, guère plus.

- ... Tu sens le sel. Bien plus que n'importe quel humain que j'ai pu croiser. Serais-tu marin ou quelque chose dans ce goût-là ? Si c'est bien le cas, tu devrais avoir des compagnons, non ? Tu penses qu'ils te cherchent ? Et si oui, tu penses qu'ils pourraient te soigner ?

Oui, ça faisait un petit paquet de questions. Mais elles n'étaient rien comparé à celles qui pouvaient parasiter mon esprit. J'étais tellement curieux de découvrir d'où il venait, ce qu'il faisait, et pourquoi il se retrouvait dans un état pareil au beau milieu d'une forêt, totalement seul.
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MessageSujet: Re: Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥]   Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. [Arhan ♥] EmptySam 5 Juil 2014 - 22:41

Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais




Il n'avait pas pris mon manteau et, vexé, j'avais posé le vêtement de cuir sur mon bras blessé. La marche nous avait conduit jusqu'à la rivière et l'eau fraîche me ragaillardit. L'effet mélangé des herbes et du nettoyage de ma blessure me redonna mes esprits, et je me laissais un instant rêvasser sous la douceur humides des berges sous les frondaisons. Mon regard suivit le loup qui, arrivé à la moitié de la rivière, reprit forme humaine. Je ne voyais que le haut de son corps, et cela m'arrangeait bien, mais je détournais le regard de son corps rendu flou par l'eau courante pour observer son visage. Sans bouger, assis en tailleur, je sentais mes muscles frémir sous ma peau pâle. Mes tatouages étaient familiers, mais je me demandais un instant quel effet cela faisait à cet être de la forêt - avais-je l'air si différent de lui ? Lui inspirais-je du dégoût, de la peur, de l'envie ?

Ses paroles résonnèrent entre nous, presque mélodieuses ; mes remerciements avaient été maladroits, mais je n'aurais pu en faire de mieux. Je n'avais pas l'habitude qu'on m'aide alors que j'étais dans une mauvaise posture. Habituellement, je ne me mettais jamais dans une telle situation où l'aide d'autrui m'étais indispensable. Je détestais avoir des dettes envers des gens, surtout quand je ne pouvais pas les tuer pour me débarrasser desdites dettes.

La suite du discours du loup fit briller dans mes yeux de glace une étincelle de passion. Etincelle qui se changea en un orage foudroyant - il venait de monter dans mon estime, en me donnant l'occasion de parler non seulement de moi mais de mon bateau. Ce que je m'empressais de faire, d'une voix au début lente et agréable et finissant sur des notes passionnées, aussi flamboyantes qu'un incendie, alors que sur mon visage rayonnait une joie et une fierté farouches et sauvages.

« ▬ Oh, je ne suis pas simple marin. Je suis capitaine » ce mot roula sur ma langue comme un son divin, comme si ce mot me définissait tout entier, et c'était le cas ; il y avait des sonorités presque magiques quand je le prononçais ; « Mon bateau est amarré dans le port, plus loin. Mes hommes sont sûrement à ma recherche oui ; mon équipage tout entier est tellement loyal qu'il ferait cinq fois le tour de l'île pour me retrouver. Mon chirurgien saura recoudre ça, j'ai vu bien pire qu'une estafilade à l'épaule, crois-moi ... »

Je clignais des yeux, doucement, et sans aucun jugement, sans préjugé aucun - cela me changea de d'habitude - je prononçais avec une délicatesse inhabituelle :

« ▬ Tu n'as jamais vu la mer, n'est-ce pas ? »

Normalement, les terriens n'ont que dédain de ma part. Mais pour une fois, je ne le jugeai pas inférieur si il n'avait pas navigué sur la mer. Il pouvait se changer en loup, et cela en faisait une curiosité incroyable et passionnante. Je lui fis un sourire charmeur, amusé, comme si j'allais lui proposer quelque chose qu'il ne pouvait refuser. Comme si cette offre était spécialement pour lui, pour personne d'autre, comme si il était le centre de mon attention et que je ne voyais que lui. J'étais fort à ce petit jeu, à ce jeu qui consistait à faire croire à l'autre de sa propre importance à mes yeux. Mais, sur ce coup, il l'était vraiment, important. Je voulais cet homme.

« ▬ Tu sais, si tu veux bien m'accompagner jusque la plage, tu pourras voir la mer. Et je veux bien te faire faire un tour sur mon bateau. Tu sais, la mer est une femme, une entité féconde et liquide, où le soleil se reflète en des milliers de couleurs. La mer est traîtresse, sauvage et farouche comme une bête capricieuse, mais elle est aussi mon alliée la plus fidèle, et ma patrie, plus encore que l'endroit où je suis né. Rester loin d'elle m'est impensable ... »

Voilà que je mettais à conter fleurette sur la mer à un homme à moitié loup ! Ridicule ! Je souris, l'air bravache, et me redressais pour étirer mon dos ankylosé. Mon épaule était sensible, chaude au toucher, mais je savais que mon chirurgien saurait me recoudre ça. Ne manquait plus que je le retrouve ; je ne voulais pas demander ma route, et je préférais tenter d'attirer l'homme loup. Cela m'évitait de devoir à quémander de l'aide. De plus, j'espérais que du temps passé avec moi l'encouragerais à suivre mes pas, à faire de moi son allié - et de lui mon allié. Je voulais en savoir plus sur sa nature, mais je n'osais pas encore, sentant que c'était bien trop tôt. Je ne voulais pas brusquer les choses et risquer de tout mettre en péril.

« ▬ A moins que tu n'aies une famille, des amis comme toi, ici ? Je ne voudrais pas t'enlever à eux. C'est tout de même incroyable, ce que tu sais faire, cette transformation ... Où l'as-tu apprise ? »

Ma curiosité était trop imposante, trop fébrile. J'avais réussi à cacher mon désir d'en savoir plus sous couvert d'une curiosité toute logique. Il était normal de se poser des questions face à un homme qui s'était changé en loup, non ? Tant bien que mal, je remis ma chemise, mais délaissais mon manteau, préférant le porter ; j'arrimais mon crochet à ma ceinture, comme à mon habitude. Mon bras avait le réflexe de faire cela, m'évitant des bleus là où mon crochet tapotait contre ma cuisse. J'avais bien vu la curiosité de son regard quand il avait vu mon moignon orné du crochet, mais soit sa curiosité s'était réfrénée, soit il ne souhaitait pas en savoir plus - quand bien même, je ne lui aurais rien dit. Comme je n'avais rien dit à tous ceux qui avaient demandé, inventant mille et une histoires toutes plus fausses les unes que les autres.

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