Orolrion [fiche validée]

My identity

Orolrion Sonnedil

Nom & Prénoms : Orolrion Sonnedil.
Âge : 39 ans.
Patrie & Lieu de naissance : Les marais de Rushock, dans le pays de Touque (patrie des Hobbits).
Profession : Autrefois, Orol était un aventurier, de ceux qui parcourent le monde et visitent des contrées inconnues. Aujourd'hui, il se contente de vagabonder de cité en cité pour, parfois faire la manche, parfois accepter quelques missions et parfois boire comme un trou.
Rang Social : Actuellement, pauvre.
Pouvoirs : Absolument aucun.
Race : Hobbit.

All of Me

« Hétérosexuel. • Célibataire, depuis longtemps. »

My Story

Les Sonnedil avaient toujours été une famille de Hobbits un peu étrange. Ils ne vivaient pas proches de leurs congénères et préféraient la tranquille solitude que leur offraient les marais de Rushock, dans le nord du Pays de Touque. On n'entendait pas souvent parler d'eux et c'était très bien ainsi. Avec le temps, les membres de cette famille avaient acquis une réputation des plus mauvaises. C'était la faute aux rumeurs et au hasard, bien sur ; les Sonnedil n'étaient pas responsables de la pluie et du beau temps ! Mais l'histoire disait que lorsque l'un d'eux descendait dans les villages, il valait mieux s'enfermer à double-tour chez soi et faire comme si de rien n'était. Mais ça, c'était la légende. De toute façon, les Sonnedil ne s'abaissaient jamais à descendre en ville et subsistaient par leurs propres moyens. Pour des Hobbits, ils étaient de sacrés aventuriers. Certains prétendaient qu'ils chassaient dans leurs marais grâce à des arcs, qu'ils savaient de dissimuler comme personne dans l'eau sombre et qu'ils pratiquaient la magie. Ce dernier point n'était qu'une élucubration des anciens. Les Sonnedil étaient parfaitement dépourvus du moindre pouvoir magique. Ah, la puissance des rumeurs... Néanmoins, cette famille était bien constituée de chasseurs et ils employaient effectivement l'arc pour abattre leurs proies.
Pourtant, les Sonnedil restaient des gens assez sympathiques et portés sur la famille. Ils vivaient dans un trou bien propre et bien rangé, assez vaste pour accueillir plusieurs générations de petits Hobbits, mangeaient à des heures régulières et veillaient bien entendu à avoir une hygiène de vie correcte. Mais assez parlé de la famille en général. Bien qu'elle vive ici depuis des générations et des générations, voyant passer une multitude de petits Sonnedil qui restaient soit pour perpétrer le nom dans les marais, soit s'exilaient bien plus au sud, là où ils auraient la paix et le loisir de fonder à leur tour leur propre petite famille, il est temps de se concentrer sur un petit Hobbit en particulier : Orolrion.

En apparence, Orolrion était commun. Sa taille frôlait le mètre vingt, il était plutôt mince et relativement peu musclé. Sa peau claire, tout comme ses prunelles aux teintes bleutées, contrastait avec sa chevelure sombre. Comme tous les Hobbits, ses oreilles étaient pointues, quoi que remarquablement discrètes sous ses cheveux presque noirs. Il s'habillait avec simplicité, préférant les vêtements de toile confortables et les chemises blanches. Orolrion nourrissait toutefois un amour certain pour les capes chaudes et agréables à porter. Et par dessus tout, il aimait les capuchons qui lui permettaient éventuellement de se dissimuler à la vue des autres. En bref, il restait un Hobbit parmi tant d'autres et s'il n'avait pas eu à porter le nom de Sonnedil, nul doute qu'il aurait été apprécié par ses congénères. Enfin, au moins son physique. Mais comme tout le monde le sait, l'apparence ne fait pas tout et Orolrion se devait de porter un fardeau bien plus lourd que celui de son nom. Naît Hobbit mais amoureux de l'aventure, lâche mais perpétuellement à la recherche du danger, le jeune homme était une contradiction ambulante doublé d'une véritable calamité. Naturellement instable, il avait tendance à suivre son instinct et ses émotions ce qui le rendait capricieux et enclin à la plus noire des colères comme à la plus grande joie. Orolrion n'était pas un solitaire, pourtant la compagnie de ses paires l'agaçait. Et il savait se montrer violent. Les Hobbits sont considérés comme des créatures inoffensives et casanières par les autres races de la terre du Milieu, chose qu'Orolrion n'ignorait pas. Ce malaise qu'il ressentait, ne se sentant pas vraiment à sa place parmi les Sonnedil, était accentué par l'isolement forcé de sa famille. Le petit Hobbit était un original, même parmi les siens, et il le savait. Mais quitte à être un marginal, une exception au sein même de sa propre race, il aurait aimé être reconnu pour lui-même, pour ce qu'il était, et non pas pour des rumeurs vieilles de plusieurs générations. Et tant qu'à faire, il aurait voulu être un marginal aimé. Sauf que les Hobbits aimaient leur petite routine, leur trou bien rangé et leurs petites affaires habituelles. Ils aimaient le rythme régulier des saisons et des récoltes, la tranquillité d'un ordre des choses bien établi. Et ils n'apprécieraient certainement pas l'ouragan Orolrion qui ne manquerait pas de faire des ravages dans l'ordre des choses.

Quand Orolrion avait lentement quitté l'enfance pour devenir un homme, il n'avait plus eu envie d'obéir aux ordres dictés par son père Odoldion. Il n'avait jamais été fait pour mener une existence paisible et l'appel du monde se faisait de plus en plus fort. A sa façon, le petit Hobbit était un aventurier doublé d'un rêveur et d'un inconscient. Son instinct de survie était bien plus développé que la normale mais sa conception de la peur était elle aussi différente. D'ailleurs, il aimait le danger. Il aimait mettre sa vie en jeu pour ressentir l'excitation du danger et la satisfaction de s'en sortir. C'est ce qui le conduisit à son propre exil.

On dit que dans toutes les histoires, il y a toujours une fille. Dans celle d'Orolrion, il y en avait bien une. Dissimulé sous son large capuchon, le petit Hobbit aimait descendre au village et taquiner les poneys. Il aimait se glisser devant les fenêtres de trous de ceux qui ne l'apprécieraient jamais et tapoter les carreaux. En clair, il aimait s'amuser la nuit et se livrer à des jeux qui n'étaient drôles que pour lui. C'est ainsi qu'il avait rencontré Morianne. C'est sans nul doute la plus jolie fille qu'il n'ait jamais vu mais venant de lui, ça n'avait rien d'étonnant. Des filles, il n'en avait pas vu des masses. Toutefois, il fallait bien avouer qu'elle avait un certain charme. De son côté, elle se montra aussitôt intriguée par Orolrion. Comprenez, les rencontres étaient plutôt rares dans les villages où tout le monde se connaissait dés son plus jeune âge. Et comme les Sonnedil n'étaient pas les bienvenus en ville, ils faisaient presque office de légende urbaine, une légende à laquelle le fils Sonnedil appartenait bien malgré lui. D'un naturel ardent et passionné, Orolrion se prit d'affection et bientôt d'amour pour ce petit brin de femme bien curieux. Le côté interdit, voire dangereux, de leur relation y ajoutait un piquant que Morianne goûtait avec bonheur. Mais Orolrion était un fléau ambulant et la prise de quelques années n'y changeait rien.
Le Hobbit qui n'en était pas vraiment un, il faut l'admettre, avait parfois des idées lumineuses qu'il aurait bien fait d'oublier ou de garder pour lui. Un beau soir de printemps, alors que le ciel était clair et que les étoiles scintillaient délicatement au-dessus de leur tête, il avait invité sa petite demoiselle dans les bois pour une promenade nocturne. Car oui, Orolrion était un romantique dans l'âme et chuchoter des mots doux à celle qu'il aimait était parfaitement concevable. Bref, ils avaient longuement déambulé dans les bois jusqu'à ce que la miss tombe de fatigue et demande une pause. Les deux Hobbits s'étaient donc installés dans une petite clairière et avaient contemplé les astres piquetant le ciel. La Lune faisait son petit bonhomme de chemin, s'apprêtant bientôt à être avalée par un coin du monde quand un grognement avait raisonné. Et ça avait été littéralement la fin du petit monde d'Orolrion. Ou la naissance d'un nouveau. La bête, qui n'était autre qu'un loup femelle défendant son terrier voisin, avait attaqué.

Et Orolrion le lâche avait pris la fuite. Pour la première fois de sa vie, il n'avait pas apprécié la sensation de danger qui s'emparait de lui. Il n'avait pas goûté au plaisir de son coeur battant plus vite et de l'adrénaline coulant dans ses veines. Ses pensées s'étaient juste bloquées. Il avait pris la main de Morianne et l'avait entraîné derrière lui. Et puis l'animal les avait rattrapé. Ses griffes avaient déchiré le dos du petit Hobbit qui avait hurlé mais le loup lui avait préféré sa compagne. Alors Orolrion s'était senti pris d'une terreur indicible. La suite ? Quand on la lui demandait, il évoquait une course effrénée dans les sous-bois.
La présence d'un Sonnedil avait bien été la source de malheur puisqu'elle avait causé la mort d'une jeune fille.

Il y avait eu des larmes, bien sur, Orolrion s'en souvenait. Les gens pleuraient la disparition de Morianne mais personne n'avait songé à présenter ses condoléances au petit Hobbit éploré. Sans lui, la demoiselle n'aurait jamais été seule dans les bois en pleine nuit à la saison où les animaux défendaient leurs petits. Il n'y avait pas de sentence claire à l'encontre d'Orolrion mais il avait bien vite compris qu'il n'était plus le bienvenu ici. Oh certes, il ne l'avait jamais été dans les villages mais c'était ses proches, à présent, qui le regardaient de travers. Pour eux tous, il était responsable de la mort d'une jeune fille pleine d'avenir. Un porte-malheur à sa façon. Alors Orolrion avait pris ses cliques et ses claques et s'en était allé vers d'autres contrées plus vertes, emportant simplement une rancune tenace envers les siens et une large cicatrice laissée par les griffes du loup. Le symbole de sa lâcheté, à ce qu'il paraissait.

Sa vie était alors devenu comparable au chaos. Elle n'avait plus le moindre sens. Sans argent, sans vêtement, sans aucune autre capacité que celle de tirer à l'arc, Orolrion s'était vite vu confronté aux dangers du monde extérieur. Il était simple de réclamer un peu d'action lorsqu'on vivait près de chez soi, dans un pays que l'on avait toujours connu. Il était aisé de critiquer ceux qui, de toute façon, ne vous accepteraient jamais lorsqu'on n'avait pas connaissances des personnes d'ailleurs. Celles-ci étaient pires, bien pires. Pendant quelques temps, Orolrion s'étaient vu engager comme serviteur par une noble famille d'Hommes, à des lieux et des lieux de là où il était né. Ça avait été un mal nécessaire bien sur, puisqu'il n'avait pas d'argent et pas de logement. Néanmoins, tomber si bas l'avait révolté. Et puis il était parti pour voir le reste du monde. Bien vite, le petit Hobbit avait vu que si son caractère n'était pas correct chez lui,  il convenait mieux ailleurs. Orolrion n'avait pas hésité longtemps avant d'accepter quelques missions en échange d'argent, si précieux. Quelques temps dans ce monde difficile et sans pitié l'avait définitivement éloigné des siens, avec qui il ne partageait rien si ce n'est son apparence physique, quelques croyances et son sang.

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Physionomie : « En apparence, Orolrion était commun. Sa taille frôlait le mètre vingt, il était plutôt mince et relativement peu musclé. Sa peau claire, tout comme ses prunelles aux teintes bleutées, contrastait avec sa chevelure sombre. Comme tous les Hobbits, ses oreilles étaient pointues, quoi que remarquablement discrètes sous ses cheveux presque noirs. Il s'habillait avec simplicité, préférant les vêtements de toile confortables et les chemises blanches. Orolrion nourrissait toutefois un amour certain pour les capes chaudes et agréables à porter. Et par dessus tout, il aimait les capuchons qui lui permettaient éventuellement de se dissimuler à la vue des autres. En bref, il restait un Hobbit parmi tant d'autres [...]. »
Style vestimentaire : Orolrion s'habille en général avec simplicité, adoptant pantalon en toile claire et chemise. Il jette souvent une cape confortable et surtout très chaude sur ses épaules, avec un capuchon permettant de se dissimuler au besoin.
Particularité(s) : Orolrion garde une large cicatrice en travers du dos, souvenir d'un rencontre avec un loup, il y a bien des années.
Caractère : « Naît Hobbit mais amoureux de l'aventure, lâche mais perpétuellement à la recherche du danger, le jeune homme était une contradiction ambulante doublé d'une véritable calamité. Naturellement instable, il avait tendance à suivre son instinct et ses émotions ce qui le rendait capricieux et enclin à la plus noire des colères comme à la plus grande joie. Orolrion n'était pas un solitaire, pourtant la compagnie de ses paires l'agaçait. Et il savait se montrer violent. Les Hobbits sont considérés comme des créatures inoffensives et casanières par les autres races de la terre du Milieu, chose qu'Orolrion n'ignorait pas. Ce malaise qu'il ressentait, ne se sentant pas vraiment à sa place parmi les Sonnedil, était accentué par l'isolement forcé de sa famille. Le petit Hobbit était un original, même parmi les siens, et il le savait. Mais quitte à être un marginal, une exception au sein même de sa propre race, il aurait aimé être reconnu pour lui-même, pour ce qu'il était, et non pas pour des rumeurs vieilles de plusieurs générations. Et tant qu'à faire, il aurait voulu être un marginal aimé. [...] Et ils n'apprécieraient certainement pas l'ouragan Orolrion qui ne manquerait pas de faire des ravages dans l'ordre des choses. »
Ce que vous aimez : Orolrion aime l'aventure, la peur, la découverte et l'exploration. Il aime aussi l'alcool qui, depuis quelques temps, est devenu un bon ami à lui.
Ce que vous détestez : La passivité, la fuite.
Profiteur ou Débrouillard : Orolrion a sans nul doute une capacité à repérer les bons plans. Toutefois, il a compris depuis longtemps que pour être pleinement satisfait, il valait mieux qu'il compte sur lui-même plutôt que sur les autres. Ceci ne l'empêche pas de saisir les opportunités.
Sur qui pouvez-vous compter en cas de problème : En cas de problème ? Orolrion compte avant tout sur lui-même, pourquoi pas sur son ami l'alcool. Sinon, il sait qu'il pourra faire appel à une ou deux vieilles connaissances parmi les Hommes.
Comment réagissez-vous face au danger : Autrefois, Orolrion aurait savouré ce danger avant de prendre la fuite. Aujourd'hui, s'il en prendrait toujours autant plaisir, il préférerait tenir tête.
Vous et le destin de la terre du Milieu : Puisque la terre du Milieu est le seul monde qu'Orolrion ait connu, il s'est toujours préoccupé du destin de l'endroit.
Un secret que vous gardez : Orolrion a toujours pris soin de garder son histoire personnelle secrète. Il n'aime pas franchement évoquer les raisons de son départ de la Comté. Par dessus tout, il ne parle jamais de Morianne.
Qu'est-ce qui vous fait honte : De par sa lâcheté, la seule fille qu'il ait jamais est morte. Sa fuite précipitée lui fait encore honte aujourd'hui.
Avez vous une passion dans la vie : La chasse, la traque.
Avez-vous un but dans la vie : Ça fait bien des années qu'Orolrion n'a pas réfléchi à cette question mais il aimerait prouver qu'il n'a rien d'un lâche. Question d'honneur et d'ego.
Quelle type d'arme avez-vous : Le petit Hobbit utilise uniquement un arc.
Qu'elle est votre peur : Les loups et les chiens effraient particulièrement le jeune Sonnedil.

Derrière l'écran

Pseudo : South wind.
Âge : Dix-sept.
Lu le règlement :

Spoiler:

Vos passes-temps : Équitation, écriture, guitare, lecture... Et les films et séries. *p*
Comment avez vous connu le forum : Top-site -
Présence : Régulière.
Niveau RP : Moyen.
Double Compte : Nop !
Depuis combien de temps fais-tu du RP : Deux ans, je dirais.
Ton gars sur l'avatar, c'est qui ? Torrance Coombs ; Reign.
Autre : Mot.