Adrahil, 21° prince de Dol Amroth

NOM&PRÉNOM ▬ Adrahil, 21° prince de Dol Amroth SURNOM ▬ aucun. ÂGE ▬ 24 ans PATRIE, RACE ▬ Il est né à Dol Amroth, fils de Angelimir, 20° prince de Dol Amroth et de sa femme, morte en couche. De ce fait, et même si son père est encore en vie et dirige la cité, il possède une grande fortune dont il apprend depuis son plus jeune âge à tenir les rênes . Certains disent que sa lignée descend des elfes, mais il y a eu tellement de temps depuis cette époque que rien n'est sûr. LIEU DE NAISSANCE ▬ le château de Dol Amroth, dans la cité de Dol Amroth au Gondor. Cette cité est un port fortifié, situé dans la baie de Belfalas dans le fief de Dor-en-Ernil. RANG SOCIAL ▬ c'est un Prince, donc on peut dire qu'il est d'un rang très aisé. Il est aussi le seul héritier de son père et apprend son travail d'héritier depuis son plus jeune âge. Il est donc très riche, mais il ne le montre pas tellement. PROFESSION ▬ Prince et héritier d'une cité influente et presque autonome, du moins avant les attaques de pirates  SITUATION AMOUREUSE ▬ Totalement libre comme l'air même si cela déplait à son père.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Adrahil est grand. Il mesure un peu plus d'un mètre quatre vingt. Ses muscles sont parfaitement harmonieux et développés par de années de la pratique de plusieurs sports de combat qui ont été imposés par son père en vue de son éducation militaire. Il porte ses cheveux noirs assez court, en grande partie pour ne pas qu'ils s’emmêlent et il a des yeux noirs corbeau. Ha, ses yeux ! Quand il vous regarde, on dirait qu'il vous transperce l'âme. Cela intimide souvent les gens qu'il a en face de lui, d'ailleurs. Par contre, ça attire et à son grand dam, la gente féminine qui le poursuit de ses assiduités pour avoir le plaisir de le regarder dans les yeux. Elles se sentent toutes choses après ça, les jouvencelles, et lui a juste envie de se cacher dans un trou de souris.
   VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Adrahil a deux facettes vestimentaires. D'un côté il y a les vêtements qu'il porte lorsqu'il est au palais, avec son père, qui sont d'une facture assez riche, avec moulte broderies et autres fanfreluches, et de l'autre côté, il y a la tenue pratique qu'il porte pour les entrainements à l'épée ou lorsqu'il sort - seul et contre l'avis de son père - dans les rues de Dol Amroth : un pantalon et une chemise blanche à la propreté douteuse.
   VOS PARTICULARITÉS ▬ Il possède un tatouage sur l'épaule, souvenir d'une nuit de beuverie et d'un pari avec un garde. S'il ne regrette pas vraiment ce tatouage, il ne l'a toujours pas montré à son père de peur que celui-ci ne fasse une crise cardiaque.
Il possède quelques cicatrices, souvenirs d'une enfance un peu trop énergique : une balafre dans le bas du ventre, rappel de sa première rencontre avec un orc lorsqu'il avait quatorze ans, sur les routes pour aller en mission diplomatique au Rohan, et une autre sur l'épaule droite qui date d'un entrainement où il s'est pris les pieds dans une caisse qui trainait et où il s'est étalé de tout son long sur le sol.
   VOTRE CARACTÈRE ▬ Chaque matin, quand il se lève, la première chose qu'il fait c'est se rendre à la fenêtre pour observer la cité qui s'étend en contrebas, en espérant voir un coursier lui apporter la nouvelle qu'il attend. Il ne sait pas s'excuser. En fait, quand il essaie, il s'embrouille tellement qu'il n'arrive plus à savoir lui même où il en est, et il finit par laisser tomber en faisant à celui ou celle qui lui fait face un regard de chaton pris en faute. Il fait très bien le chien battu aussi. C'est sa manière à lui de se faire pardonner.
C'est un jeune homme droit, intègre et particulièrement bien élevé. En toutes circonstances, il va respecter les convenances et il considère les femmes comme un trésor, bien qu'il n'en ait que très peu cotoyé durant sa courte vie. Son père l'a chéri comme un petit trésor, mais pourtant il l'a élevé pour en faire son digne héritier. Malgré son jeune âge, Adrahil a la tête sur les épaules et ne fait étal ni de son enseignement, qui le porte bien souvent au dessus de ceux qu'il cotoie, ni de ses habiletés à l'épée. Non. Il aime se promener dans les rues de Dol Amroth à visage découvert, sans faste aucun. Malgré son rang, c'est un jeune homme simple, souriant, et qui a le coeur sur la main.
S'il accepte son rang, il a du mal à concevoir qu'il ne lui soit donné que par son "droit de naissance" et il ressent le besoin de faire ses preuves, pour lui même avant tout, afin de se déclarer digne de prendre la succession de son père. Il a une véritable admiration pour son père, et il le met sur un piédestal dont Angelimir aura du mal à descendre.
Adrahil peut aussi être quelqu'un d'impulsif, qui prend ses décisions en une seconde et réfléchis aux conséquences ensuite.
   CE QUE VOUS AIMEZ ▬ La brioche avec de la gelée de groseilles, le thé brûlant le soir quand il observe les étoiles par sa fenêtre. Il regarde tous les soirs avant de s'endormir l'unique portrait qu'il a de sa mère. Il aime l'entrainement au combat.
   VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Pour être tout à fait franc, ce genre de mondanité l'ennuie au plus haut point. C'est une personne simple qui n'aime pas faire des rondes de jambe. Il préfère mille fois passer la soirée dans une taverne avec les gardes que d'être à un banquet à sourire à qui on lui dit de sourire.
   AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Adrahil aime dessiner. Il est même assez doué dans cette passion, même s'il ne le montre pas à grand monde. En dehors de ça, c'est un parieur invétéré qui relèverait à peu près n'importe quoi du moment qu'au bout vous lui promettez quelque chose qui l'intéresse ou un peu de liberté loin de sa peau de prince.
   AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Et bien, vu qu'il doit devenir Prince Regnant de Dol Amroth, on peut dire qu'il s'agit de son but. Mais, pour le moment il n'a pas réellement l'impression de le mériter, et il manque un peu de la maturité nécessaire.
   CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Les orques, les femmes qui le harcèlent, les tentatives de son père de le fiancer, les épinards et être blessé. Les effets secondaires de l'alcool, aussi.
   PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ débrouillard, sans hésiter. Il sait utiliser sa tête et ses dix doigts pour se sortir d'affaire quand il le faut.
   SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Son père, principalement, et les gardes dont il est proche. Il n'y a pas grand monde dans sa vie : nombreux sont ceux qui savent qu'il est "le prince" et qui mettent à cause de ça une barrière entre lui et eux.
   COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Il réplique quand il le peut, et s'il sont trop nombreux pour qu'il réplique alors il fuit ou se cache le temps de sauver sa peau. Mais, son tempérament impulsif le pousse à répliquer avant toute chose.
   UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Il y a peut être bien une femme qui ne me fasse pas peur... Une seule. Mais, chut c'est un secret !
   QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Le jour où son père l'a trouvé en train de faire le poirier dans une robe rose. Il avait six ans, et c'était un pari, mais tout de même !
   QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Adrahil est entrainé depuis son plus jeune âge à combattre à l'épée et avec des dagues, armes avec lesquelles il se sent bien et il est très à l'aise. Il sait aussi se servir d'un bâton de combat et d'un arc, bien qu'il soit plus moyen dans cette discipline.
   QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Principalement de ne pas être à la hauteur et de décevoir son père.

   ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬

    VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Une longue vie tranquille. Voilà ce qu’il y avait, avant. Voilà ce qu’Adrahil vivait. Certes, il n’était pas réellement prévu qu’il ait une vie tranquille. Après tout, c’était un prince, notre Adrahil. Un vrai prince. Avec une couronne sur la tête. Mais, sa vie étant tranquille. Le règne de son père ne s’est pas retrouvé sous des attaques. Non, tout a été tranquille, alors quelque part, il avait l’impression que ça durerait toujours. Quelque part, il était persuadé que sa propre vie continuerait comme ça. Et puis, un jour, il y eut ces pirates. Dol Amroth est un port. C’est un fait, ça ne changera pas. Et, un port a toujours été la cible des pirates, une cible privilégiée peut-on dire. Et, c’est là que, petit à petit, Adrahil a perdu des illusions. Terminés les grands récits de combats racontés par ceux qui sont victorieux. Terminés les rêves de grandeur et les impressions que rien ne changerait jamais. Non, Adrahil a été confronté à la noirceur du monde, à l’adrénaline des combats, et il en est ressorti Sali, d’une certaine manière. Prendre une vie… Ce n’était pas facile. Ça ne l’a jamais été, surtout pas pour lui, et il en a fait des cauchemars durant des jours et des jours. Il a voulu encore et encore revenir en arrière. Mais, rien ne peut permettre de revenir en arrière. Non. Cette magie n’existe pas. Alors, il a dû avancer. Encore et encore. Passer au-dessus. Et, quelque part, en son cœur, ce jour-là, ce jour où il a enfin réussi à passer au-dessus, il a découvert qu’il aimait sa cité, qu’il aimait ses habitants. Tous. Et qu’il voulait les protéger. Qu’il préférait se salir lui, salir son âme et protéger celle de ceux qui l’entouraient. Ce fut le premier des choix qui l’a emmenée sur la voie pour devenir un bon prince. Et, quelque chose me dit que ce ne sera pas le dernier.

Les princes de Dol Amroth … Certains nous considèrent comme étant les descendants d’une elfe, Mithrellas, et d’Imrazor, le premier des Princes de la cité. De part cette ascendance, qu’elle soit vraie ou fausse, après autant de temps nul ne peut le savoir, nous autres vivons bien plus longtemps que le commun des mortels. Mon père, malgré ses soixante-dix ans, possède toujours la vigueur et l’apparence d’un homme de quarante ans, et je n’ai de cesse d’espérer pouvoir vivre avec la même grâce durant ma longue vie. Mais, l’heure n’est pas venue de penser à un futur aussi incertain qu’approximatif. Non, l’heure est plutôt à parler de moi, de ma naissance, et de toutes les choses qui m’ont conduit à devenir ce que je suis aujourd’hui.

Je suis né à Dol Amroth, en 2917, fils d’Angelimir, 20° prince de Dol Amroth et de sa femme, décédée en couches. C’est donc sans mère, aux côtés d’une nourrice, que j’ai grandi. Les premières années de ma vie, je ne m’en rappelle plus réellement. Mes trois premières années ont été celles de tous les enfants, je pense. J’ai appris à marcher, je jouais avec des chevaux en bois, et je tentais d’échapper à la surveillance de ma nourrice par tous les moyens pour aller voir les guerriers s’entrainer. J’aime à croire que j’étais heureux, et que ce que me raconte aujourd’hui ma nourrice sur mes bêtises d’enfant et sur l’amour que Père avait à l’époque pour moi, me passant tous mes caprices, de l’envie d’un repas entier fait de chocolat pour mes trois ans, à mon envie d’avoir une vraie épée pour mes quatre ans. Je n’ai bien entendu pas réussi à la soulever, et nous l’avons laissée de côté durant bien des années, au profit d’un autre cadeau, si on peut dire ça comme ça. Un écuyer nommé Nalf, né la même année que moi et avec qui j’allais devoir tout partager désormais. Longtemps j’ai cru qu’il resterait mon meilleur ami et qu’il m’accompagnerait dans tous les méandres de ma vie, mais la vie me l’a pris.

Nous avons passé plusieurs années ensemble, à apprendre les arts de la guerre. Tous les deux, nous nous entrainions avec des épées en bois, sous la tutelle du même maître d’armes. Nalf était lui aussi de noble naissance, et nous étions prédestinés à devenir les meilleurs amis du monde. Il devait être mon conseiller, mon bras droit et mon protecteur. Nous grandissions, ensemble, partageant tout, ou presque, jusqu’aux défis les plus idiots, d’ailleurs. Cap’ ou pas cap’ d’aller chercher de la brioche dans la cuisine sans être vu ? Cap’ ! Et toi, cap ou pas cap de piquer la robe de ma sœur et de faire le poirier avec ? Cap ! Cette histoire me vaut encore aujourd’hui des railleries de la part de certains gardes du Palais qui se souviennent de la tête de mon père, lorsqu’il m’a trouvé vêtu d’une robe dans les jardins, Nalf mort de rire à côté de moi.

Car, si nous étions toujours là l’un pour l’autre, à travailler nos passes d’armes, j’avais aussi le poids de mes responsabilités de prince sur les épaules. Certes, j’étais jeune, peut être trop jeune pour réellement comprendre tout ce qui m’entourait et l’importance que tout ceci allait avoir par la suite dans ma vie, mais j’apprenais : des cours de tactique militaire, de politique, de diplomatie, tout cela rien que pour moi. Avec Nalf, j’avais droit aux cours d’histoire, de géographie, mais aussi de danse et de conversation. Ha ! Comme nous avons pu nous moquer l’un de l’autre dans cette partie de notre apprentissage, lorsque vêtus comme des pingouins, pour reprendre le terme de Nalf, nous nous entrainions à ne pas nous prendre les pieds l’un dans l’autre en tourbillonnant avec les sœurs de Nalf. Lui dansait avec la plus âgée de la fratrie, Wilma, et moi j’étais face à Svéa, la sœur jumelle de Nalf. Si Wilma m’intimidait, Svea et moi… Oh, nous nous amusions bien, tous les deux. Elle avait le même tempérament que Nalf, et parfois j’avais l’impression d’être face à mon ami, surtout lorsqu’elle a finit par se joindre à notre jeu de cap’ ou pas cap’.

Dire que je l’ai tout de suite acceptée dans notre duo serait un mensonge. Non, pour être tout à fait franc, je ne l’aimais pas au début, tout comme elle ne m’aimait pas non plus. J’étais celui qui lui volait son frère, sa moitié. Elle me détestait, et je n’appréciais pas la façon qu’elle avait de m’observer et de ne jamais faire autre chose que rester dans mon champ de vision. Non, vraiment, c’était mal parti entre nous deux, mais lorsque j’avais neuf ans, notre duo était devenu un trio. Certes, nous n’avions pas beaucoup de temps en commun, mais durant celui-ci, nous discutions aimablement. Les enfants ont tendance à changer d’avis facilement, n’est-ce pas ? Bien plus facilement que les adultes.

J’avais douze ans la première fois que je fus réellement confronté à la mort et à la désolation. Père avait décidé de nous emmener en mission diplomatique Nalf et moi, malheureusement, les choses ne pouvaient pas se passer aussi simplement. Après un séjour de quelques semaines à Minas Thirit, nous avons décidé de reprendre la route pour notre chez nous, une alliance commerciale juteuse dans les bagages de Père, et des souvenirs pleins les yeux pour Nalf et moi. Le trajet entre les deux cités est relativement court, quelques jours à peine, et Père ne s’était pas entouré d’une trop grande garde. Les Orques étaient rares en cette période, et les Gondoriens les traquaient. Mais, il n’a fallu qu’une quinzaine d’orcs pour me retirer cette innocence qui avait été préservée. Nalf ! Ce cri, sortit de ma poitrine m’a réveillé durant des semaines et des mois, au beau milieu de la nuit. Son corps frêle transpercé d’une pique de part en part, le sang s’écoulant de la blessure et se répandant sur le sol de terre battue. Père et ses guerriers ont mis les autres créatures en fuite, bien sûr. Quand à moi, penché sur le corps agonisant de mon ami, j’avais oublié tout ce qu’il se passait autour de moi. Cap’ de rester avec moi. Cap’ de continuer à vivre. Mais, il ne répondait pas. Les larmes coulaient sur mes joues, et le temps semblait d’être arrêté. Je n’ai aucun souvenir de la façon dont Père m’a ramené à la maison. Je ne me rappelle que le regard de Wilma et, pire, celui de Svéa. Si je n’avais pas déjà été totalement détruit, je crois que la peur et la tristesse qui émanaient de Svéa m’aurait fendu le cœur en deux.

Mais, les choses ont continué à avancer. L’enterrement de Nalf à peine terminé, Père le remplaçait par un autre à qui j’ai à peine jeté un coup d’œil. Je l’ignorais encore et encore et encore. Père l’a remplacé plusieurs fois, espérant me voir faire mon deuil, mais ça n’est jamais arrivé. Mes écuyers sont, depuis ce jour, totalement remplaçables. Je n’arrive plus à en laisser un seul entrer dans mon cœur pour prendre cette place que Nalf avait.

Je me suis encore plus plongé dans mes études, coupé un peu du monde. Autour de moi, il n’y avait que des choses on ne peut plus normales. Le règne de père était paisible : il ne se passait pas grand-chose. Pour être totalement franc, j’espérais que le jour où je devrais prendre la place de Père, le monde serait aussi calme pour moi, que je pourrais vivre cette vie faite d’alliance et de prospérité. Père avait un avis différent : il voulait absolument me marier et me voir lui procurer un héritier. La chance tourne, disait-il. Tu ne dois pas attendre qu’il soit trop tard pour avoir quelqu’un qui prendra ta place. Alors, il me présentait des femmes. Des nobles, des princesses… tout un tas de prétendantes qui me suivaient durant quelques jours ou quelques semaines avant de réaliser que je n’en avais rien à faire du tout d’elles. Rien du tout. Aucune ne m’intéressaient. Trop frivoles, trop jeunes, trop immatures, je les repoussais toutes. En fait, je ne les aimais pas. Elles me faisaient peur, quelque part. Il n’y a jamais eu qu’une seule femme qui ne m’ait pas fait peur, mais sa famille avait quitté Dol Amroth après la mort de Nalf pour partir vivre à Osgiliath, d’où était originaire la mère de Nalf.

Nous correspondions, parfois. Svéa ne m’en a pas voulu trop longtemps. Notre amitié en avait pris un coup, certes. Mais, Je n’étais pas responsable. Elle a fini par me l’avouer. Ce sont les orcs les responsables, ces meurtriers sans fin. C’est grâce à cette correspondance que j’ai fini par surmonter cette histoire, même si jamais au fond je ne l’oublierais. J’ai commencé à me lier d’amitié avec quelques gardes, puis au fil des années à m’intégrer à leur groupe, de plus en plus. En eux, en leur simplicité, j’ai retrouvé le sourire. J’aime passer du temps parmi ceux qui seront mes hommes un jour. J’aime me fondre parmi eux et oublier cette distance qui nous sépare, cette différence de naissance qui nous oblige à avoir des rangs différents. Quelque part, j’avais l’impression d’avoir besoin de les connaitre un peu plus pour savoir ce qu’ils étaient sous leurs armures, de découvrir leurs personnalités, à ces hommes qui avaient voué leur vie à la protection de notre cité. De ma cité.

Et puis, il y a quelques mois, les pirates sont revenus. Dol Amroth est un port, et les ports sont les premiers lieux attaqués par les pirates, lorsque ceux-ci ne trouvent plus de ce qu’il leur faut pour survivre en mer. Ces attaques ont été à la fois le pire moment de ma vie mais aussi mon moyen de rédemption. Je n’avais pas pu sauver Nalf, mais je pouvais en sauver d’autres. Je pouvais laisser ma patte, faire en sorte que les choses aillent un peu mieux. Alors, j’ai mené l’attaque, avec ces hommes que j’ai appris à connaitre. J’ai mené l’attaqué et pour la première fois, j’ai tué des hommes. Ça a été compliqué à vivre. Les cauchemars de Nalf se sont mêlés à ceux que les visages indistincts qui me hantaient après la première attaque. D’autres ont suivit. Je ne sais si on peut dire que je me suis habitué, en tout cas les cauchemars se sont espacés à mesure que les hommes que je menais gagnaient en respect pour ma misérable personne. Pour la première fois de ma vie, j’avais accomplis quelque chose d’important. J’avais protégé les miens. Aujourd’hui, envers et contre tout, je suis prêt à continuer à avancer sur cette voie. Dol Amroth ne tombera pas. Pas sous mon commandement.

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP.  Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Adrahil... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !