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At World's End (fini)
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 At World's End (fini)

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Cármen

Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 526
♦ RÉPUTATION : 4073
♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 16:48

☙ At World's End

feat. Leoden & Cármen


Le soleil baignait les côtes d’Umbar de sa claret et de sa chaleur. Très vite l’on ressentait la différence de température entre le départ de la Baie de Belfalas jusqu’au Sud. L’air frais et marin était ce qui empêchait les gens d’étouffer et ce qui permettait d’avoir une grande ville avec beaucoup d’activités. Umabr grouillait de pirates, d’Haradrim et autres commerçants qu’ils soient honnêtes ou non. La ville était connue dans la terre du milieu pour y avoir des pratiques peu orthodoxes et où la corruption, le vol, était de mise. C’était semblable à un trou à rats, en apparence tout semblait être normal mais il suffisait d’un peu trop d’innatention pour être victime d’une arnaque ou de pickpockets. Cela était courant ici, voir des enfant voler à l’étalage était scène courante. Les pirates en ayant fait leur capitale, la ville ne pouvait pas être blanchie de vices. Les navires amarrés arboraient différents pavillons,  pour ceux qui n’étaient pas volés, des drapeaux sombres flottaient depuis le grand mat.

En cette matinée agitée au port, le navire s’amarrait aux côtés d’autres bâtiments et les passagers qu’ils soient employés ou non furent conviés à descendre ou à s’occuper de la marchandise. Ayant fuit le Rohan et les souvenirs qu’il y renfermait dorénavant. Le visage caché dans un turban avec un pan laissant entrevoir que ses yeux, Cármen ne pouvait pas débarquer ici en étant elle-même. Elle avait prévenu Leoden que depuis leur embarcation jusqu’à leur arrivée, elle se devrait de se travestir et se cacher. Un homme ici la recherchait, un homme puissant qui avait les yeux et les oreilles trainant de part et d’autre du Harad jusqu’à Khand. Elle observait les rives, ces gens, reconnaissait leurs vêtements et alors elle avait l’impression de rentrer chez elle. La dernière fois qu’elle avait vu cet endroit, c’était quand elle était sur le départ, soulagée de pouvoir entamer une nouvelle vie ailleurs et de ne plus avoir à craindre d’être retrouvée par celui qui avait été son mari.

« Hey petit t’as pas entendu ? Tout le monde descend !! »

Cármen secoua la tête, rejoignant Leoden sur terre avec l’un des chevaux qu’ils avaient emmenés avec eux. C’était toujours une étrange impression que de retrouver la terre ferme après avoir passé quelques jours sur un sol qui tanguait. Prendre le navire l’avait rendue malade, d’autant plus que c’était un brick et que de part sa petite taille, on pouvait sentir chaque vague passer sous la coque. La jeune femme déglutit, portant un sac, elle croisa le regard de Leoden, demeurant le plus anonyme possible et ils commencèrent à avancer dans les rues. Elle l’avait prévenu, qu’il devait rester sur ses gardes mais il était intelligent et il allait bien voir de lui-même que cet endroit était peu recommandable.

« Il nous faut trouver des vêtements haradrim et des vivres, le voyage va durer 3 jours et nous n’aurons pas d’eau ni nourriture à disposition. »

Leoden allait connaitre le désert rude, elle était là pour prévoir ce dont ils avaient besoin pour le voyage et ferait en sorte que rien ne leur arrive. Mais d’abord il leur fallait se faire passer pour des haradrim afin de ne pas se faire arrêter sur le chemin et se faire embêter. Ils pourraient facilement se faire passer pour des marchands ou des frères retournant chez eux. Fort heureusement An karagamir n’était pas loin, mais la route qui y menait pouvait être dangereuse, ce qui les obligerait à rallonger le voyage. Cármen se sentait quelque peu stressée, elle n’avait de cesse que de regarder les gens qu’elle croisait de peur de tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait. Son cœur dans sa poitrine battait la chamade, même en ayant le visage caché elle craignait qu’on ne la reconnaisse et faisait tout pour se faire la plus petite possible. Elle se sentirait déjà plus à l’aise en dehors des murs de cette ville, car quoi qu’il en soit il n’était pas question qu’ils y restent, une fois qu’ils avaient tout réuni pour survivre dans le désert, ils reprendraient la route.

Le calme était revenu entre eux après les quelques querelles et les incidents. Ils continuaient d’avancer et de se battre, main dans la main, ayant la ferme intention de garder la tête haute face à Constance. Pour le coup ils avaient entreprit de s’isoler pour qu’aucun mal ne soit fait à la famille de Leoden et d’une pierre deux coups, cela leur permettrait de respirer un peu. Leoden avait besoin de souffler, ici il n’avait rien à craindre d’elle et alors ils pouvaient se retrouver. Leur complicité revenait peu à peu, déjà dans le navire, elle lui avait avoué se sentir rassurée et souhaitait qu’ils reviennent encore plus forts de ce voyage. Malgré les menaces pouvant encore altérer ici à leur bonheur, Cármen saurait faire le nécessaire pour passer inaperçu et leur permettre de profiter de cet anonymat.






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Dernière édition par Cármen le Mar 13 Sep 2016 - 11:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 20:07



AT World's End

Cármen & Leoden


« Viens par là » souffla Leoden à la gitane en lui tendant la main, pour faciliter sa descente du bateau. C'était la toute première fois de sa vie qu'il avait vogué sur les mers, il n'avait que rarement pu poser son regard sur l'étendue bleutée. Durant le voyage, il avait eu tout le loisir de l'observer puisqu'il n'y avait que ça à perte de vue ; c'en était presque effrayant. Leoden avait été surpris de voir que les cales du bateau lui faisaient étrangement penser à l'endroit où il dormait lorsqu'il avait été entre les mains de Constance, mais il n'y avait pas pensé en mal. C'était comme un souvenir, totalement neutre dans ses pensées ; il cachait un bien triste secret, mais Leoden fit tous les efforts du monde pour ne pas le laisser entacher son bonheur de voyager avec la gitane. Sur les flots, il n'avait été malade que les première heures, ressentant une certaine nausée qui s'était tue plus rapidement qu'il ne l'avait imaginé. Le voyage sur les mers avait été vraiment agréable, néanmoins, il laissait une drôle de sensation à l'homme lorsqu'il avait posé les pieds à terre, d'être enfin sur un sol qui ne bougeait pas sous ses pieds.

Il accueillit la main de la gitane dans la sienne, ajustant le tissu bleu qui couvrait sa tête à la mode orientale. Si cet accoutrement lui changeait beaucoup de ce qu'il avait l'habitude de porter, au delà d'une question d'anonymat, ce serait bien plus pratique pour eux lors de la traversée du désert. Leoden serra la main de la jeune femme, la rapprochant de lui pour être capable de la protéger. Les lieux dans lesquels ils déambulaient étaient particulièrement dangereux ; la cité étant le fief de tout un peuple de pirates, c'était relativement mal famé et peu accueillant de se trouver ici. Comme Cármen venait de le lui rappeler, il leur fallait trouver des vêtements haradrim et des vivres pour tenir au moins trois jours dans le désert. Leoden savait à peu près à quoi s'attendre pour la traversée de la grande étendue de dunes sablonneuses, mais il était peu habitué aux grosses chaleurs, et il lui serait certainement difficile de respirer correctement et d'être au maximum de sa force lorsqu'ils seraient sous le soleil cuisant. D'autant plus qu'ils n'auraient que peu de répit, et que la nuit là bas promettait d'être étonnement froide en regard du contraste qu'offrait le plein jour.

Guidant la jeune femme devant les étalages de vêtements et de fruits et légumes, il lui désigna un petit marchand à la peau tellement gorgée de soleil qu'elle en était presque noire. Il avait une petite barbe blanche et un turban sur le haut de la tête, ce qui annonçait qu'il était probablement haradrim ou au moins qu'il connaissait le désert. L'homme s'approcha avec Cármen, détaillant la marchandise du petit vieux, examinant la qualité de la matière entre ses mains, constatant la douceur au toucher. Le marchand passa tout autour de son étalage pour rejoindre ses deux potentiels clients, et alors, il leur adressa la parole, afin de savoir s'il devait s'adresser à eux en adûnaic, en westron, en haradrim ou en quoi que ce soit d'autre puisqu'il se faisait aussi comprendre par des gestes. Leoden lui répondit en westron relativement basique puisque l'homme le parlait avec un accent, mais il réussit à se faire comprendre lorsqu'il demanda le prix des vêtements.

« Dix pièces de l'or pour toi et pour ami. Prix correct. Vêtements qualité. »
s'entendit-il dire, tandis qu'il examinait toujours de plus près les habits pour être certain qu'il n'allait pas acheter de la camelote. D'un signe de tête, il demanda l'avis de la gitane qui ne semblait pas s'y opposer. Leoden souleva une tenue de tissu bleu très foncé, et il se retourna vers la jeune femme pour obtenir son avis.

« Qu'est-ce que tu en penses ? » lui demanda-t-il, en plaçant le tissu devant lui, pour contraster avec son chèche bleu plus clair. « Quelle couleur voudrais-tu pour toi? »








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 21:46

☙ At World's End

feat. Leoden & Cármen


Cármen trouvait le prix correct effectivement, car ici acheter des vêtements déjà tout faits était un certain luxe alors que la majorité des gens se contentaient de laisser leurs femmes ou leurs mères à la besogne de la couture pour toute la famille. Le tissu était de qualité, très coloré comme on avait l’habitude d’avoir dans le désert. Elle sentait l’encens que le vieil homme faisait brûler dans sa boutique et cela la propulsa quelques années en arrière dans sa petite maison familiale. Un frisson la parcouru, ignorant si cela était de bons ou de mauvais souvenirs, quoi qu’il en soit cela détourna suffisamment son attention pour qu’elle ne remarque pas tout de suite la présence de Leoden. La jeune femme détacha son regard du tissu et leva les yeux vers son futur mari. Elle eut alors un regard tendre de voir le choix qu’il avait fait,  assurément il avait bon gout et approuva son choix d’un signe de tête, souhaitant éviter de parler au plus possible. Puis il lui demanda quelle couleur elle souhaitait pour ses vêtements, la gitane prit une tunique pourpre et un pantalon marron pour aller avec la couleur de son turban. Elle avait toujours eu une préférence pour les couleurs chaudes et là-dessus Leoden ne serait sans doute pas étonné de son choix. Ils pourraient se changer une fois sortis de la ville en entreprenant d’aller dans le désert dans un endroit où ils seraient tous les deux seuls.

Ils payèrent le prix demandé, le vieil homme tenta de négocier le prix en l’augmentant au dernier moment puisqu’il avait remarqué qu’ils n’étaient pas d’ici. Mais Cármen le fusilla du regard, lui donnant ses dix pièces et s’empara des vêtements sans donner son reste. Il fallait être ferme avec ces gens là, et heureusement pour lui qu’elle n’essayait pas de parler ou bien elle l’aurait traité de tous les noms en haradrim. Ceci fait, ils continuèrent de déambuler dans les rues, tous avaient la peau bien hâlée, la chaleur était présente mais pas étouffante et elle espérait que Leoden ne se sente pas trop dépaysé. Pour le coup, les rôles avaient été inversé, il était désormais l’étranger ici et les commerçants feraient bien vite de le remarquer.

« Je t’ai appris le haradrim, essaye de l’utiliser quand tu parles ou essaye de prétendre un accent, ils n’essayeront pas de t’arnaquer. » Lui glissa t-elle discrètement.

Elle était heureuse de constater que même en territoire inconnu pour lui, qui était de nature si méfiante, l’entente était toujours au beau fixe. Il avait beaucoup changé, beaucoup évolué, et alors elle se senti bien plus en confiance à ses côtés, oubliant qu’elle avait eu peur en venant ici et comptait maintenant profiter de chaque instant avec lui.

Ils se retrouvèrent ensuite près d’un commerçant vendant différents types de vivres qui leur permettraient de survivre durant ces trois jours de voyage. Cármen prit quelques fruits de cactus qui pouvaient remplacer l’eau en cas de manque, de la farine de blé qui leur permettrait de faire du pain et avoir de la nourriture pendant ces trois jours et des dattes, un bon nombre de dattes réputées pour être nourrissantes et énergétiques. Elle pensait à Leoden qui n’avait sans doute jamais mangé tout cela et prit alors soin de prendre quelques légumes pour lui faire un potage, alors elle lui demanda de choisir les légumes qui lui faisaient envie.

La jeune femme eut l’attention détournée par le marchand d’à côté avec ses chameaux. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas vu ces animaux, un sourire vint agrandir ses lèvres cachées sous le tissu du turban. Elle fit signe à Leoden qu’elle était juste à côté en attendant qu’il finisse son choix et paye au marchand. En attendant elle vint caresser les animaux puis repéra vite une petite chamelle. Visiblement cette dernière était sevrée et vendue à très bas prix. Une aubaine qu’elle ne pouvait pas laisser passer puisque la chamelle donnerait du lait quelques mois plus tard et pourrait leur servir en attendant pour porter des charges afin de ne pas trop solliciter les chevaux qui ne connaissaient pas le désert et qui souffriraient aussi du climat. La jeune femme fit un gros câlin à la chamelle, le vendeur vint lui proposer un prix honnête en la voyant connaisseuse. Elle lui donna ses pièces et amena la chamelle avec elle pour rejoindre Leoden. Elle pouffait de rire rien qu’en imaginant la tête qu’allait tirer Leoden en la voyant accompagnée d’une petite chamelle. Alors elle se posta derrière, lui attendant qu’il se tourne pour la voir avec de grands eux brillants. Elle lui avait déjà dit qu’elle avait toujours rêvé d’avoir une chamelle, elle lui avait dessiné sur un parchemin à quoi ressemblait ces animaux, alors il pourrait aisément faire le lien.






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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyVen 26 Aoû 2016 - 11:07



AT World's End

Cármen & Leoden


Leoden paya les vêtements, puis rapidement, il prit congé pour se diriger vers d'autres étalages du petit marché foisonnant qui se tenait dans les rues d'Umbar. Tenant toujours Cármen par la main, et de l'autre côté leurs tenues récemment acquises, il se laissa encore une fois guider ; ici, c'était lui l'étranger, il pouvait se rendre compte de la difficulté d'intégration dont était victime le groupe de gitans, alors que déjà, le vendeur avait tenté de l'arnaquer en augmentant le prix lorsqu'il vit qu'il n'était pas haradrim. Comme Cármen le lui avait précisé, c'était effectivement mieux de s'exprimer en haradrim dans le coin, ou tout du moins en westron avec un accent, afin que les marchands ne le pensent pas si étranger que cela. Il se débrouillait à peine dans cette nouvelle langue, mais le fait de faire déjà l'effort de la pratiquer serait un bon point pour lui, et il le savait.

Leoden suivit Cármen pour aller vers un nouveau stand qui vendait beaucoup de vivres. Pour la plupart, il ne les avait jamais vus, et se demandait de quel arbre de tels fruits pouvaient provenir, mais aussi quel goût ils pouvaient avoir et s'il les apprécierait. Il fut étonné lorsque Cármen attrapa plusieurs fruits de cactus, car il ne savait pas du tout à quoi cette plante ressemblait, mais il eut vite fait de comprendre que c'était un gros tronc vert avec des piques lorsqu'il en vit de plus petits pousser au détour des rues autour d'eux. Leoden ne savait pas vraiment quoi penser de ces fruits ; ils avaient l'air gorgés d'eau, mais pour le reste, cela lui semblait peu avenant. Il montra quelques racines à Cármen pour qu'elle en prenne dans le panier de ce qu'ils allaient acheter, puis il vit la jeune femme disparaître derrière lui tandis qu'il choisissait des légumes dans ce qu'il connaissait un peu mieux. Quelques carottes, des pommes de terre, et surtout des fruits dont il savait les vertus bienfaisantes, lui qui était toujours sceptique face à ce que la gitane avait choisi pour eux.

S'il était inquiet que la jeune femme s'en aille sans lui, particulièrement dans cette ville de la Terre du Milieu, Leoden ne se retourna que deux fois pour la voir s'éloigner, et il la laissa voguer à ses occupations sans plus la flanquer de son regard inquisiteur. Elle avait tout à fait le droit d'évoluer dans les rues sans lui, et comme elle le lui avait déjà précisé, elle le faisait bien avant de le connaître. L'homme n'était plus aussi anxieux qu'au départ ; il avait eu le temps de faire beaucoup d'efforts, et il tentait de se montrer le plus digne possible pour assurer une belle vie à la jeune femme. Il ne lui avait pas fallu longtemps après l'électrochoc que la gitane lui avait fait. Ils n'avaient pas reparlé de cette fichue lettre, mais en l'espace de quatre jours, Leoden était presque un autre homme. Il avait fait beaucoup d'efforts pour prouver à la jeune femme qu'il avait envie de se battre à ses côtés et d'avancer avec elle.

Soudain, il sentit une présence dans son dos, et bien qu'il ne le fasse pas dans un mécanisme de défense, il se retourna tout de même. Et quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'il découvrit devant lui la gitane, accompagnée d'un.. d'une.. D'une drôle de bestiole. Leoden resta perplexe un moment, à observer l'animal, incrédule. Il détailla un moment sa tête si singulière, les deux bosses qui ressortaient de son dos. L'animal avait l'air relativement calme et docile, mais l'homme n'en croyait pas ses yeux. C'était réellement étrange de se retrouver face à un animal qu'il n'avait jamais vu de ses propres yeux.

« C'est.. C'est un..? » Bien sûr, il se souvenait des dessins que Cármen lui avait fait des animaux que l'on trouvait dans cette région de Terre du Milieu, mais le voir en vrai devant lui c'était.. Troublant. L'homme resta un moment sans mots, puis avança une main pour la déposer sur l'encolure de la bestiole, et il lui fit quelques grattouilles qu'elle sembla apprécier. Un sourire vint s'accrocher sur son visage, et alors, il leva les yeux vers la jeune femme. « Est-ce qu'il a déjà un nom ? »








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyVen 26 Aoû 2016 - 14:22

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feat. Leoden & Cármen


« C’est une petite chamelle ! » Répondit Cármen enjouée.

Leoden s’était toujours montré proche des animaux, c’était alors sans grande surprise qu’elle le vit s’avancer pour aller caresser cette petite chamelle alors qu’il n’en avait jamais vu. La petite chamelle tenta même de lui léchouiller le visage après l’avoir senti, elle l’aimait déjà ! Cette image arracha un petit rire à la jeune femme. Il n’était pas au bout de ses surprises et elle avait hâte de voir son visage lorsqu’il verrait des Mumakil pour la première fois, ces pachydermes dont la taille paraissait souvent disproportionnée. Ils allaient sans doute en croiser dans le désert, mais ils devraient se tenir loin car ces derniers étaient souvent propriété de marchands et qui dit marchand disait éventuellement des employés de ce monstre qu’elle avait eu pour mari. Leoden attira son attention lorsqu’il lui demanda si elle avait un nom, volontairement elle n’en avait pas choisi puisqu’elle voulait aussi laisser le choix à Leoden, après tout elle serait leur petite chamelle, ils la ramèneraient peut être au rohan mais dans ce cas il allait falloir prévoir un mâle en plus pour qu’elle ne se sente pas seule et pour qu’elle puisse faire du lait. Elle savait que le groupe de gitans seraient contents de pouvoir boire un peu de lait de chamelle.

« Non elle n’en a pas, il faudra qu’on lui en trouve un ! Elle va nous accompagner dans le désert, ils sont plus habitués à le traverser avec des charges sur le dos et cela allègera les chevaux ! »

Cármen entreprit de faire quelques ajustements des lanières sur l’animal pour y ranger dans les larges poches les vivres qu’ils avaient acheté. Ils avaient largement de quoi faire, il n’y avait aucune raison pour que le voyage s’allonge sauf en cas de tempête de sable où ils devraient rester à l’abri le temps que ça passe. Mais Cármen était confiante, elle connaissait suffisamment le désert pour savoir comment réagir en cas de problème et dans ces cas là, Leoden n’avait d’autre choix que de lui faire confiance et la laisser seule guide de leur chemin.

Ils reprirent la route pour prendre de l’eau à la fontaine, pour remplir une grosse poche qui resterait sur la chamelle et remplir leurs gourdes également. Ils étaient fin prêts à partir puisqu’ils avaient tout et Cármen ne souhaitait pas rester plus longtemps dans la ville d’Umbar. Alors elle entreprit de guider leur petit cortège en direction des portes du désert après s’être arrêtée pour achever une espèce de poudre noire qui leur serait de bon usage avec les rayons du soleil se réverbérant sur le sable. Il leur faudrait marcher quelques kilomètres avant d’être complètement dans le désert et ne plus entrevoir la moindre végétation au cas où ils ne croisent pas d’oasis. Ils pouvaient possiblement faire une halte à l’une d’entre elles s’ils avaient le courage de marcher un peu plus et alors ils pourraient refaire le plein de dattes et d’eau.

Une fois passé la grande voute qui donnait sortie sur l’est, ils commencèrent à s’éloigner de la ville. Au moment où ils se retrouvèrent seuls, Cármen entreprit de se changer, gardant sa blouse et un pantalon fin pour ne pas se retrouver nue et mettre ses nouveaux vêtements par-dessus avant de rajuster son turban. Elle aida Leoden à mettre correctement le sien même si elle lui avait appris à faire. Mais elle en profita pour le chatouiller un peu et tenta de lui arracher un sourire. Maintenant qu’ils étaient loin de tous ces problèmes, il pouvait souffler et tout pouvait redevenir comme avant

« Je n’avais pas imaginé t’emmener là un jour mais je suis contente que tu puisses voir la région où j’ai vécu ! »

Cármen était contente de revoir ces lieux, on voyait le désert au loin alors que derrière Umbar commençait à être déjà loin, quelques dix minutes de marche et ils seraient totalement perdus et le silence les entourerait.

« Mets ça sur tes yeux, ça t’empêchera d’être trop ébloui par le soleil ! » Fit elle en lui donnant la petite amphore contenant la poudre noire.









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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptySam 27 Aoû 2016 - 12:07



AT World's End

Cármen & Leoden


Leoden continua de faire des petites grattouilles amicales sur l'encolure de la chamelle. Cármen savait à quel point il était proche de la nature, et déjà le lien s'était établi entre lui et l'animal, mais il ne cesserait de grandir avec le temps. Il l'aimait déjà, elle n'était pas très grande mais assez robuste pour porter leurs affaires ; sans doute un peu jeune ou sevrée rapidement, mais au moins avec eux elle aurait une vie tout à fait convenable. Leoden se demandait s'ils allaient pouvoir rentrer au Rohan avec, surtout en raison du climat et de savoir si cela n'allait pas être trop froid pour la petite chamelle. Il suivrait les conseils de sa promise, elle devait en savoir un rayon sur ces animaux au vu de tout ce qu'elle lui avait déjà appris à leur sujet. Leoden esquissa un sourire, puis bien vite, ils se remirent en route, et il songeait en silence à un prénom qui puisse lui convenir.

Il se laissa guider par Cármen, encore une fois ; c'était elle qui connaissait ces lieux, et il serait tributaire de son sens de l'orientation pendant tout leur voyage. Contrairement à elle, les femmes du Rohan et du Gondor étaient des demoiselles qui restaient pour la plupart dans leur foyer à gérer leur famille, et elles ne voyageaient que rarement, alors il était commun de se moquer d'elles et de leur sens d'orientation. Cette pensée dessina un sourire sur le visage de l'homme, et il espérait sincèrement qu'elle connaisse son chemin mieux que ce que les traditions ne voulaient, et il ne se priva pas pour lui faire la plaisanterie. Au bout de quelques minutes après avoir passé les dernières habitations d'Umbar, Cármen l'invita à s'arrêter pour qu'ils puissent se changer. Leoden passa le large pantalon bleu nuit qu'il avait acheté, et par dessus, la tunique dont les pans descendaient presque à ses genoux. Il ajusta son turban à l'aide de la gitane, qui savait assurément mieux le faire que lui. Ces choses faites, il remballa leurs affaires dans les sacs attachés sur la chamelle. Alors qu'il s'apprêtait à reprendre la route, l'homme fut interpellé par la jeune femme, qui lui tendait une amphore.

Leoden reconnu la poudre noire lorsqu'elle lui conseilla d'en mettre sur ses yeux. Quand il était au campement des gitans, il passait beaucoup de temps à aider les hommes là bas, et il s'était lié d'amitié avec Mus'ab, qui lui enseignait la culture haradrim et le langage, et en retour, Leoden l'aidait à perfectionner son westron. Aussi, il avait déjà entendu parler de cette poudre, qui dans le désert, aidait à protéger leurs yeux. Il l'appliqua donc sur ses paupières, on longeant les cils, avec la délicatesse d'une charrue à bœufs. Ce n'était pas très grave pour lui, tant que la matière était bien posée, mais il se montra bien plus délicat lorsqu'il passa une main dans le dos de Cármen pour l'attirer vers lui. Là, il déposa un bref baiser sur son front, avant de la lâcher pour prélever de la matière dans le petit récipient en terre. Avec deux doigts, il lui appliqua le noir sur les yeux de la jeune femme, assombrissant son regard mais pour une bonne cause ; il se montrait très doux, pour ne pas lui faire de mal et surtout, pour préserver ce petit cocon qu'ils avaient tissé tout autour d'eux.

Son travail achevé, Leoden la serra contre lui en posant ses lèvres sur le haut de son crâne, dissimulé sous le tissu. Ils avaient réussi à s'en sortir, lui semblait-il, alors, tout était possible pour eux, le monde était presque à leurs pieds. Devant l'étendue désertique qui se dressait face à eux, Leoden n'avait qu'une hâte : partager une aventure de plus avec la jeune femme. La prenant par la main, il l'aida à se remettre en selle puis fit de même, tout en tenant la corde qui tirerait la chamelle vers eux.

« C'est très joli, les dunes de sable, mais qu'est-ce qu'il fait chaud.. »
lâcha l'homme, sur un ton cependant amusé. Il n’était pas au bout de ses peines, ni de ses surprises. « Tu as des idées pour le nom de la petite demoiselle ? »








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptySam 27 Aoû 2016 - 14:09

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La gitane laissa Leoden prendre soin de lui mettre de la poudre noire autour des yeux, appréciant qu’il prenne toujours aussi soin d’elle dans n’importe quel cas. Elle était d’emblée moins éblouie et une fois en selle elle était prête à affronter le désert. Enfin en route, Cármen se sentait moins crispée à mesure qu’ils s’éloignaient d’Umbar. Elle souffla doucement, et au bout d’un moment elle fut interpellée par une remarque de Leoden concernant la chaleur.

« Oui, et encore, il y a du vent ! » Fit elle remarquer

En ayant vécu toutes ces années entre le Gondor et le Rohan, la chaleur l’avait aussi surprise, n’y étant plus réellement habituée. Mais ce n’était qu’une question de jours, elle reprendrait très vite l’habitude. En revanche elle allait surveiller Leoden de près, avec près de vingt degrés de plus qu’au Rohan elle avait tout intérêt à s’en faire pour lui, afin de s’assurer qu’il ne fasse pas de malaise lié à la chaleur et qu’il s’hydrate le plus régulièrement possible. Cármen remarqua que les conditions étaient idéales pour voyager dans le désert, à l’exception près qu’il n’y avait aucun nuage dans le ciel et que si le vent venait à se calmer, il ferait d’autant plus chaud.

Cármen fut soudainement happée par un bourdonnement au loin dont elle reconnaissait le son, qui lui avait toujours été très familier et qui lui arracha de vifs frissons. Le chant des dunes était quelque chose qui lui avait manqué, pour son mystère, pour sa puissance. Elle étira un large sourire, comme replongée en enfance alors que cela lui rappelait d’heureux souvenirs. Bientôt le sable serait la seule chose qu’ils verraient à l’horizon, encore là subsistait quelques arbres. Le temps de cela, elle eu bien évidemment l’idée du prénom de la chamelle qui les accompagnait et s’empressa d’en faire part à Leoden

« Que dirais tu de Kathib ? Ca veut dire Dune, justement ! »

C’était assez ironique pour un chapeau de s’appeler Dune avec les deux bosses dans le dos. Cármen lança un regard en arrière pour vérifier qu’ils n’étaient pas suivis. Le vent chaud balayait le sable à son passage et venait effacer leurs traces ce qui était plutôt bon pour eux. Puis qu’ils s’étaient éloignés et qu’ils étaient seuls, Cármen retira le pan de tissu cachant le bas de son visage, ayant soudainement l’impression de pouvoir respirer et faire le plein d’air. Elle étira un doux sourire à Leoden, tout ce temps à se cacher, elle avait fini par en avoir marre et au vu du large champ de vision qui s’offrait à eux, ils avaient le temps de voir si quelqu’un arrivait dans leur direction et donc le temps de se cacher à nouveau. La gitane vit un palmier à dattes et s’éloigna soudainement de Leoden pour s’approcher de l’arbre. Une fois près de celui-ci elle étendit les bras afin d’en sectionner un régime, profitant d’être à cheval pour avoir de la hauteur.

« Ca, ce sont des dattes, c’est plein de bonnes choses et parfois on les compare à du Lembas comme c’est très nourrissant ! Ca se mange comme ça ou bien séché comme celles que l’on a acheté !»

Cármen revint vers Leoden et lui en donna une pour qu’il puisse gouter et se faire à l’idée qu’ils en mangeraient beaucoup durant leur séjour ici ou même dans le désert car avec cette révélation il aurait tôt fait de comprendre pour quoi elle en avait pris des séchées car cela remplaçait aisément un repas, ça se conservait longtemps et ce n’était pas très cher. Elle en prit une également, ayant eu hâte d’avoir ce gout doux à la bouche de ces fruits que l’on ne trouvait nul autre part qu’ici. Un large sourire vint se dessiner sur ses lèvres, puis elle entreprit de retirer celles qui n’étaient plus bonnes avant de les envelopper dans un tissu pour le ranger dans l’une des poches sur la monture.

« Quand tu as soif tu peux manger les fruits de cactus, c’est hydratant et ça nous permet d’économiser l’eau ! »

Avec ces quelques explications il comprendrait le choix de ses achats.











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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptySam 27 Aoû 2016 - 15:11



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Cármen & Leoden


Alors que Leoden goûtait la datte que la jeune femme venait de lui donner, il fut surpris de trouver un fruit relativement sucré par rapport à ce à quoi il s'était attendu. C'était un petit fruit jaune qui lui rappelait les petites prunes rondes qui poussaient dans son jardin d'enfance, et que son père appelait 'mirabelles'. Le goût ne se ressemblait pas, mais l'apparence était semblable, et il eut moins de mal à manger le fruit qu'il n'allait en avoir pour les fruits de cactus. C'était fameux, il en aurait aisément repris s'il avait jugé qu'il le pouvait, mais avec les réserves strictes qu'ils avaient emporté, il leur fallait faire très attention à leur consommation.

Sous la chaleur écrasante ponctuée par un vent léger, il avançaient tous ensemble dans la direction du désert. Cela faisait maintenant un bon moment que l'on ne voyait même plus la ville derrière eux, ce n'était que du sable, partout à l'horizon. Leoden esquissa une grimace lorsqu'il vit que la brise effaçait leurs traces dès qu'il étaient passés, c'était réellement dangereux pour trouver leur chemin, car une fois que leurs empreintes auraient disparu, ils n'auraient plus d'autre moyen de repère avant la tombée de la nuit.

« Ce n'est pas dangereux que nos traces disparaissent ainsi ? » lui demanda-t-il, alors qu'il vérifiait de la même occasion si la chamelle se portait bien, et leurs chevaux également. La petite Kathib marchait tranquillement derrière eux, elle avait visiblement l'habitude du désert, et c'était un très bon point car elle serait loin d'être un problème pour leur périple, bien au contraire. Leoden était très heureux de l'avoir avec eux, et Cármen avait eu l'idée parfaite pour son prénom. 'Dune', c'était le comble pour une chamelle, puisqu'elle en avait à la fois la couleur et la forme, mais cela lui étira un sourire. Alors, le vent se leva de plus belle, et au loin, Leoden avait l'impression d'entendre un bourdonnement sourd. Il se raidit, ne comprenant pas d'où cela venait puisqu'il ne voyait personne à l'horizon, mais qu'un groupe de soldats pouvait tout à fait se dissimuler dans les dunes sans qu'il ne l'ait repéré.

Voyant que Cármen ne semblait pas plus inquiète que cela, Leoden la laissa continuer en la suivant. Après tout, elle connaissait probablement mieux que lui cet endroit, et elle saurait l'avertir d'un danger lorsqu'il y en aurait un. Tout du moins, il l'espérait. L'endroit était loin d'être aussi silencieux qu'il se l'était imaginé, et alors, il se laissa bercer par les cris du vent qui s'était levé, mais il eut vite fait de remonter le tissu de son turban devant son visage, laissant seulement ses yeux apparaître, pour protéger sa peau des grains de sable qui avaient déjà fait rougir son épiderme. Il voyait le soleil haut dans le ciel, frapper les dunes de ses rayons chauds, et rien qu'à voir la lumière que le sable renvoyait, il n'aurait pas eu envie d'y poser le pied.

Lorsque la soif se fit trop sentir, Leoden arrêta leur petit convoi afin de se procurer un fruit de cactus. Il goûta sans a priori tellement il avait besoin de s'hydrater, et il en proposa aussi à Cármen, puis s'occupa d'abreuver leurs chevaux et la petite chamelle. D'ici quelques heures, le soleil aurait disparu à l'horizon, et alors, ils se retrouveraient en proie au froid mordant du désert, mais pour le moment, c'était totalement l'inverse, et c'était plutôt contraignant pour le voyage..

« Dis voir, Cármen. J'entends ce bruit depuis un moment, mais je ne vois personne. Qu'est-ce que c'est..? »
finit-il par demander, alors que le vent portait encore ce bourdonnement à ses oreilles.








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptySam 27 Aoû 2016 - 17:26

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Le chemin se passait bien, Cármen surveillait les animaux et Leoden, lui faisant passer des fruits de cactus de temps à autres histoire que la marche ne soit pas un choc pour son corps avec la vitesse à laquelle l’ont pouvait se déshydrater par ici. Elle remarqua que le vent se levait, amplifiant les bourdonnements, au loin il y avait une tempête de sable, ses gros nuages rougis progressaient lentement mais le vent ne tournait pas dans la direction. Sans doute la tempête leur passerait à côté. Pour le moment il n’y avait pas de quoi s’en faire, le vent rendait juste la marche moins insupportable avec la chaleur du soleil même si ce dernier n’avait rien à voir aux douces brises du rohan. Cármen quand à elle semblait bien supporter, observant les alentours avec intérêt, surveillant les alentours et était rassurée de voir que tout se passait bien.

Ils firent une halte pour abreuver les chevaux, la gitane fit remarquer à Leoden que la chamelle ne boirait que très peu et que c’était tout à fait normal. En descendant de son cheval, elle reprit une datte et en donna une à Leoden avant de se laisser asseoir dans le sable. Il n’y avait plus rien autour et les dunes se faisaient de plus en plus vertigineuses. Le sable aussi commençait à changer, n’ayant plus cet aspect terreux mais de plus en plus clair. Les bourdonnements comme des essaims d’abeille s’étant davantage rapprochés, Cármen savait qu’il s’agissait de sable qui chante, elle continuait de profiter de ce son unique  et alors, Leoden lui fit très vite la remarque.

« Ah…ça… »  

Mieux que lui expliquer, elle allait lui montrer d’où cela venait. Lui qui devait chercher dans les alentours la provenance de ces résonnances, il serait sans doute surpris que cela se passe juste sous son nez. Ils allaient entrer dans la partie principale du désert, ce sable là s’étendait à perte de vue et allait désormais donner des sons à leurs pas. La jeune femme se leva, un large sourire sur le visage et s’empressa de monter sur la dune de ce sable si particulier. Ses pieds s’enfonçant faisaient déjà un bruit assez inattendu et assez loufoque. Lorsqu’elle arriva en haut de celle-ci, toujours ce même sourire enfantin sur les lèvres elle s’assit sur la pente, ouvrant les jambes pour se glisser en s’aidant de ses mains et forcer le sable à faire une avalanche et à provoquer les sons de basse fréquence. Alors l’ont entendit ce même bourdonnement et le sourire de la gitane s’étira davantage. C’était de ces jeux qu’elle faisait lorsqu’elle était enfant avec ses petits voisins et cela lui avait tellement manqué. En arrivant en bas de la pente, le sable s’était infiltré dans ses vêtements et dans ses bottes mais elle n’en avait que faire, elle était heureuse et voulait partager cela avec Leoden. La jeune femme se leva et s’empressa d’aller prendre Leoden par la main pour l’entrainer avec elle

« Viens essayer ! »

Ils remontèrent la pente ensemble, de toute manière elle ne lui donnait pas le choix parce que c’était quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie et qu’elle était ravie de lui montrer tout ce qui venait de sa culture. Essoufflée, Cármen se laissa tomber sur les fesses en étouffant un rire dans la pente et commença à s’aider de ses mains pour avancer. Elle fit le silence, écoutant les sons produits par l’avalanche de sable, progressant doucement. A mi chemin elle se leva et avança jusque derrière Leoden pour le pousser et le faire rouler dans le reste de la pente. Elle éclata de rire puis leva les bras en criant sa victoire sans retenue avant de s’allonger sur le sable pour rouler à son tour sur le reste de la dune.

Calmant ses éclats de rire, elle se retrouva sur le dos à observer le vaste ciel. Elle avait hâte de voir la nuit tomber, voir cette merveilleuse image de ce ciel étoilé dégagé d’outre en outre. En attendant, elle lui amena de plus amples explications concernant le bruit assez sourd qu’il entendait depuis le début du voyage.

« c’est le vent qui fait des avalanches de sable. Il n’y a que ce sable là qui produit ce son, j’ignore pourquoi. Il y en avait beaucoup là où je vivais et les principaux jeux des enfants se résument à ce que t’as fait là » Termina t-elle avec un large sourire.

Elle sentait les rayons du soleil sur son visage réchauffer sa peau. Sa peau allait s'assombrir dans les jours à venir, elle qui avait commencé à se faire un peu pâle en quittant le désert.









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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 10:33



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Cármen & Leoden


Leoden s'était facilement laissé faire par la gitane, oubliant la chaleur étouffante, oubliant leur voyage qui devait se terminer le plus rapidement possible. Alors, il la laissa le tirer par la main, et l'emmener tout en haut des dunes. Là, l'homme se pencha pour ramasser une poignée de sable dans sa main, et il en émietta les grains en les faisant couleur à travers ses doigts. Il ne sentait rien de spécial, pas même quelque chose de différent du sable de la baie de Belfalas. Non, pour lui, c'était du pareil au même, une matière granuleuse tout à fait basique. Il demeurait perplexe face au jeu de Cármen, ne comprenant toujours pas d'où venait le son. Il l'avait écouté faire une avalanche de sable en descendant la pente de la dune, libérant un son grave comme un très gros instrument à corde, mais dont il ne parvenait pas à saisir avec précision la provenance. Ah, se faisait-il bien avoir ?

Toujours était-il que, poussé par la curiosité et par l'engouement de Cármen, l'homme finit par s'asseoir lui aussi dans le sable, tout en haut de la dune qu'ils avaient remonté. Il prit une petite minute bien trop courte pour observer les alentours, constatant que le vent changeait la forme du paysage trop rapidement, et que cela pourrait être bien dangereux pour eux, puisqu'ils pourraient se perdre plus facilement. Leoden s'apprêta à glisser sur la pente de sable chaud, mais il fut bien vite pris d'assaut par Cármen, qui, au bout d'à peine un mètre de descente, elle le fit rouler tout en bas en éclat de rire. L'homme la suivit dans son amusement, et alors qu'il s'étalait sur le dos au pied de la dune, il ne put s'empêcher de rire de plus belle. Il était tellement heureux d'avoir retrouvé cette complicité avec la gitane.. Elle lui avait affreusement manqué pendant le temps creux qu'ils avaient du vivre, et avec la perte de leur enfant, il fallait à tout prix qu'ils restent proches pour se soutenir et avancer ensemble, plutôt que séparément. Là, il avait un bel exemple que ce lien n'était pas tari, et il comptait bien épouser Cármen dès l'année suivante, et recommencer de fonder leur famille lorsqu'elle serait prête ; pour lui, c'était tout vu : elle était la femme de sa vie, la seule, l'unique. Il l'aimait plus que sa propre vie.

Revenant à la réalité, l'homme se releva en époussetant ses vêtements, pour en chasser le sable qui s'y était incrusté. Il écouta les explications de la jeune femme très attentivement, malgré le fait qu'il trouvait cela vraiment étrange. Le bruit était relativement fort pour que cela ne soit que du sable déplacé par le vent, lui sembla-t-il. Mais après tout, il faisait confiance à la jeune femme, elle avait vécu dans le désert, et le connaissait assurément mieux que lui. Si cela lui laissait une drôle d'impression, il savait néanmoins qu'il préférerait toujours son Rohan natal aux dunes du Harad ; cela avait beau être très joli, la chaleur y était difficilement supportable et il avait plus de mal à respirer qu'habituellement. Leurs chevaux quant à eux n'avaient pas l'air de trop mal le vivre, alors c'était le principal. Leoden observa un moment l'horizon cependant qu'il se rapprochait des chevaux et de la chamelle ; il plissa les yeux en détaillant le gros nuage rouge qui se rapprochait d'eux, et sentait déjà le vent se lever de plus belle pour faire voleter les pans de sa tenue. S'il ne savait pas avec assurance de quoi il s'agissait, cela ne lui semblait pas de bonne augure et il leur fallait se mettre à l'abri si cela venait dans leur direction. Mais où ? Il n'y avait rien à des kilomètres à la ronde. Quelque peu inquiet par la menace, Leoden attira la gitane contre lui dans un geste protecteur, pour qu'elle regarde dans la même direction. Il ajusta son turban bleu pour qu'il couvre jusqu'à son nez, les grains de sable commençant à venir jusqu'à son visage alors que le chant des dunes semblait s'être intensifié.

« Est-ce que c'est une tempête ? » demanda l'homme à Cármen, afin de savoir ce qu'elle en pensait et d'attendre ses recommandations. Elle avait certainement du déjà en voir, et Leoden espérait qu'elle sache les guider.








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 13:13

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Cármen était heureuse de constater que leur complicité était encore là, avoir entendu son rire était sans doute la plus belle chose qu’il aurait pu lui être offert sur ces quelques jours. S’étant retrouvée allongée dans le sable après lui avoir expliqué comment un tel son bourdonnant se produisait, elle repensait à leur enfant, et au vide qu’elle ressentait chaque fois qu’elle se retrouvait seule dans ses pensées. Avoir Leoden près d’elle, savoir que tout redevenait normal entre eux lui permettait de surmonter cela. Et pour ne pas laisser cette absence se creuser davantage elle souhaitait avoir un enfant aussi tôt que possible. Leoden serait sans doute soulagé de la savoir de nouveau enceinte, cela prouverait de nouveau leur capacité à surmonter les épreuves et toujours aller de l’avant et puisqu’ils seraient loin des soucis que pourraient poser constance, tout se passerait mieux. Alors dans le cas où elle finisse par être enceinte, ils resteraient là quelques mois de plus.

Elle se releva puis Leoden la tira contre lui afin de lui montrer quelque chose à l’horizon. Tout en étant blottie contre lui alors qu’elle avait passé ses bras à sa taille, elle vit qu’il avait remarqué la tempête qui se profilait au loin. Le vent commença à se lever, plus violent qu’il ne l’était et la gitane imita le rohirrim en rajustant son turban, cachant de nouveau le bas de son visage. Les nuages rouges imprégnés de sable pouvaient être supportables tout comme cela pouvait être très dangereux, notamment pour les animaux. Ils ne pouvaient cependant pas mesurer la puissance de celle-ci d’un coup d’œil. Alors lorsqu’il lui demanda, elle lui confirma ses doutes.

« Elle ne venait pas dans notre direction mais j’ai l’impression que le vent commence à tourner… »

Cármen observa les alentours, il était plus prudent de ne pas courir le risque d’aller par le chemin prévu et s’éloigner le plus possible de la tempête.

« On va devoir prendre une autre direction le temps qu’elle passe. »

C’était un coup à se perdre, d’autant plus que le soleil commençait à disparaitre derrière les nuages et ne pourraient pas guider leur chemin. Tant qu’elle savait où ils étaient, elle pouvait d’emblée choisir une direction par laquelle ils pourraient se diriger.

« Il y a une oasis vers le sud, on va prendre cette direction ! »

C’était fréquent d’être pris de court par une tempête, La jeune femme rassura Leoden, le serrant dans ses bras et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de replacer son turban pour qu’il ne soit pas agressé par le sable. Puis elle se détacha de lui et entreprit de remonter sur son cheval, attendit que Leoden fasse de même avant d’entreprendre d’avancer. Le paysage était désertique, il n’y avait pas la moindre trace de végétation ni de vie. Les sons en basses fréquences des dunes faisaient office de fond sonore, et ils continuèrent leur chemin. La gitane jetait de temps en temps de regards sur la tempête qui prenait de plus en plus d’ampleur. On ne voyait plus le soleil, les alentours s’assombrissaient et s’ils continuaient dans cette direction ils finiraient par croiser la tempête qui commençait à les rattraper malgré qu’ils aient dévié exprès le chemin. La nature n’était pas domptable et pleine de surprises, ils ne pouvaient jamais prévoir dans un lieu pareil. Cármen s’arrêta, interpellant Leoden qui lui aussi avait peut être remarqué qu’ils s’en rapprochaient.

« Il faut dévier de chemin, le vent n’a de cesse de tourner. On doit être suffisamment loin avant la tombée de la nuit.»

Ils allaient se perdre mais ils avaient plus de chance de s’en sortir que s’ils se laissaient entourer par la tempête. Quoi qu’il en soit ils avaient de quoi survivre plusieurs jours dans le désert, ce n’était donc pas ce qui inquiétait le plus Cármen. Quoi qu’il en soit ils devaient s’en tenir à l’écart avant de ne plus rien voir afin de passer la nuit tranquille. Elle avait bon espoir là-dessus, car le ciel ne restait jamais longtemps aussi voilé, généralement c’était l’affaire de quelques heures avant que ça se dégage.









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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 22:10



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Cármen & Leoden


Remonté lui aussi sur son cheval, Leoden donna le ton de la marche en passant en tête avec la chamelle qui le suivait de près, et Cármen un peu plus derrière. Il ne fallait surtout pas qu'ils se séparent, encore moins qu'ils se perdent de vue si les vents venaient à soulever le sable tout près d'eux. L'homme était rassuré par ce que la gitane lui avait expliqué, ils allaient seulement dévier du chemin original pour en prendre un autre, un peu plus long, mais visiblement plus sûr ; il n'était cependant pas inquiet de la durée de leur séjour dans le désert, puisqu'ils avaient beaucoup de provisions et de l'eau potable pour les chevaux, car Kathib n'en avait pas autant besoin. Leoden hâta la marche du cortège pour l'éloigner le plus rapidement possible du gros nuage rouge, mais le vent semblait toujours venir dans leur dos, et sa force poussait la tempête plus vite qu'ils ne progressaient. Rythmé au chant des dunes à chaque pas qu'un animal faisait, le petit groupe faisait son possible pour se presser et rejoindre rapidement l'oasis dont la jeune femme avait parlé. Une oasis était certainement un bon point de halte, car ils pourraient y trouver de l'eau pour les animaux, ainsi que des fruits et avec un peu de chance, un marchand qui saura les remettre dans la bonne direction si Cármen était perdue.

Quoi qu'il en était, le nuage se rapprochait de plus belle, et Leoden comprit rapidement que c'était trop tard pour eux, ils allaient être pris dans les vents de sable. Il ne perdit pas plus son temps, arrêtant la caravane pour mettre pied à terre. Il fouilla dans les sacs qui se trouvaient sur le dos de la chamelle, puis y dégota de longs pans de tissus qu'ils avaient pris pour confectionner des vêtements. Il en sortit quatre, et s'affaira à les fixer sur les brides de leurs deux montures, du cheval de bât, ainsi que de la chamelle, afin de protéger leurs yeux du sable et de les empêcher de paniquer. Kathib n'en avait certainement pas besoin au vu de ses deux rangées de cils, mais la tempête serait forte, et s'il pouvait la protéger elle aussi, autant le faire. Leoden referma les sacs après en avoir tiré une fine cordelette. Il la passa pour faire un premier nœud dans les rênes de son cheval, laissa du mou avant d'attacher le second, puis celui de Cármen. Il raccorda la longe de la chamelle dessus, et conseilla à la gitane de descendre de sa monture dans le cas où celle-ci ne panique, et de tenir la corde pour ne jamais la lâcher. C'était une solution totalement improvisée, mais rapidement, le vent amena tellement de sable dans leurs yeux qu'il ne leur était plus possible de voir à un mètre, ni de communiquer ; alors, la jeune femme allait sans doute comprendre le but d'une telle installation : ils ne se diviseraient pas.

Il se passa un long, très long moment où le sable ne permettait même pas à l'homme d'ouvrir les paupières. Il avait tiré son turban jusque devant ses yeux, tenant la corde qui les reliait tous de son autre main. Il sentait les bourrasques de vent venir projeter du sable partout, frapper sur ses vêtements, s’engouffrer dans le moindre recoin que le tissu formait. Leoden ignorait si cela allait durer encore longtemps, mais cela lui paraissait déjà une éternité. Il avait soif, vraiment très soif, mais il ne pouvait absolument pas boire dans ces conditions, puisque même ouvrir les yeux pour chercher une des outres lui serrait impossible, alors il n'envisageait même pas de l'ouvrir pour s'y abreuver.

La bouche pâteuse, la langue sèche, il prit son mal en patience, mais les conditions étaient très difficiles. Il s'était déplacé jusqu'à Cármen pour la tenir contre lui, la serrant fort contre son torse sans lâcher la corde de l'autre côté. Il ne sentait aucune résistance dans celle-ci, alors il en déduisit que les animaux n'avaient pas paniqué et ne bougeaient pas, c'était aussi bien car cela lui facilitait drôlement la tâche ; si l'un venait à se sauver et qu'ils ne le retrouvaient pas la tempête passée, il serait perdu. Leoden attendit patiemment, comme il le pouvait, que les vents ne cessent pour leur donner un peu de répit, mais il lui semblait que la tempête n'aurait pas de fin.








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 22:55

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Ils n’étaient pas dans la tempête à proprement parlé mais il y avait suffisamment de vent pour les gêner et les forcer à descendre de leurs chevaux pour continuer à pied. Cármen avait déjà essuyé plusieurs tempêtes de sable, tous les haradrim savaient ce que c’était et comment il fallait se comporter. Leoden avait été prévoyant, après tout lui aussi avait été fait haradrim et en réalité elle n’était pas étonnée qu’il se montre responsable et qu’il prenne les choses en main. Il avait toujours été ainsi et c’était principalement pour cette raison qu’elle avait su qu’il serait un bon père de famille. Elle tenait également sa monture, tenant fermement la corde et puisqu’ils ne marchaient pas contre le vent, cela réduisait les débris de sable.

Ils marchèrent pendant quelques heures dans le flou total, car s’ils parvenaient à ne pas être au cœur du vent, l’horizon était complètement voilé. Ils ne savaient sans doute pas dans quelle direction ils avançaient mais la jeune femme ne s’inquiétait pas parce que même si le harad était vaste, celui-ci n’était pas infini et qu’il y avait régulièrement des caravanes qui passaient. Les mumakil transportant les marchandises étaient visibles depuis très loin. Se perdre et mourir dans le désert en n’ayant pas trouvé de fin n’était plus qu’une vieille légende, elle s’empresserait de le dire à Leoden sitôt la tempête terminée afin qu’il ne s’inquiète pas. Cármen avait aussi rajusté son turban, laissant à peine entrevoir ses yeux clairs plissés même sous le tissu. Elle avait oublié combien il était pénible de marcher dans du sable par temps de vent et comme cela demandait de l’énergie. Mais arriva un moment où le vent commença à se calmer alors que la tempête finissait sa course en partant à leur opposé. Le ciel commençait à percer dans les nuages, arrivés au sommet d’une dune, la gitane fit cesser la marche, essoufflée.

« C’est bon, on va s’arrêter là pour la nuit, les chevaux sont épuisés… » Fit elle en retirant le tissu de son visage.

La gitane libéra un moment ses cheveux pour secouer le tissu, les laissant retomber dans son dos. Elle se dirigea vers la chamelle toujours aussi sage, et sorti un large plat qu’elle posa par terre et s’empressa d’y mettre de l’eau pour que les chevaux puissent s’abreuver.

« Je dirais à Mus’ab que tu es un bon haradrim.. » Commença Cármen

Elle lança un regard taquin à Leoden, étirant un large sourire innocent. Elle n’avait même pas eu besoin de lui dire ce qu’il fallait faire pour les chevaux qu’il avait déjà réagi pour les protéger du sable, maintenant il n’était plus seulement rohirrim, il était imbibé de sa culture et le prouvait là à chaque minute. Et le plus important, il avait survécu à une tempête sans angoisser, le tout dès ses premières heures dans le désert, ce qui l’impressionnait réellement

Le ciel commençait à se dégager et déjà le soleil commençait à se coucher. Les couchers du soleil dans le désert rendaient le ciel bien plus pigmenté. Le violacé de la nuit contrastait avec ces larges bandes dégradées d’un rouge vif à du jaune sur le vaste horizon. Un spectacle à couper le souffle et qui lui rappelait certains souvenirs.

Il leur faudrait faire un feu avec les quelques branches séchées que l’on pouvait trouver par-ci par là et ensuite, la gitane voulait faire un bon repas à Leoden. Elle allait lui apprendre à faire du pain de sable le lendemain et puisqu’ils ne pouvaient jamais le faire dans le rohan, c’était une spécialité qui lui avait beaucoup manqué même si les ingrédients restaient très simples. La nuit allait être tranquille, ce qui n’était pas plus mal parce qu’ils n’en avaient pas eu une seule de paisible depuis leur départ du Rohan. Les dunes chantaient toujours mais le son était plus doux, plus agréable. Elle mangea quelques fruits du cactus, sentant très vite qu’elle n’avait plus soif

« Nous retrouverons le chemin très vite, ce sont des routes très fréquentées puisque nous ne sommes pas loin d’Umbar, il nous suffira de suivre un groupe pour avoir la route qui conduit à l’oasis, ce sera bien pour les animaux et pour nous aussi. Nous arriverons à An Karagamir dans trois jours ! » Fit elle tout en caressant l’encolure de sa monture.

Cármen étira un sourire qu’elle adressa à Leoden. Elle espérait qu’il lui faisait bien confiance et le rassurer car paniquer dans le désert n’était pas bon.


« Mais reposons nous en attendant, nous avons bien mérité!»








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyMer 31 Aoû 2016 - 16:35



AT World's End

Cármen & Leoden


La tempête touchant à sa fin, Leoden put enfin souffler. S'il ne l'avait pas montré, il restait angoissé à l'idée de traîner ainsi dans le désert, lui qui n'en connaissait rien, et encore moins les limites. Pris au piège dans les vents de sable, il s'était rapidement débrouillé pour protéger tout le monde, et n'avait montré aucune crainte même si elle avait peuplé son cœur un instant. Là, les courants d'air s'étaient apaisés, et avec eux, le vent était parti, il ne soulevait plus le sable qu'à quelques centimètres, ce qui permettait toujours aux dunes de chanter, mais cela ne les dérangeait pas. L'homme enleva donc son turban pour le secouer et le débarrasser de tous les grains qui s'y étaient faufilés, puis il le replaça sur son crâne, ajustant son tombé de façon qu'il couvre sa tête mais pas son visage.

S'étant arrêté avec Cármen, il vérifia que tous les animaux se portaient bien et n'avaient pas trop souffert de la tempête. La jeune femme leur avait donné à boire, alors il surveilla qu'ils ne s'abreuvent pas trop rapidement, auquel cas cela pouvait leur être nocif même si l'eau n'était pas tout à fait fraîche. Lorsqu'il eut finalement constaté que tout allait bien, Leoden vint s'asseoir devant le petit feu de camp que la gitane avait monté, et il fit bouillir de l'eau pour en faire du thé. Proposant quelques dattes à la demoiselle, il prit un repas simple, consistant mais pas en grande quantité. Il n'avait pas très faim, la chaleur et la déshydratation ne lui donnaient pas d'appétit.

L'homme observa le ciel se teinter d'une jolie couleur orangée – sa préférée – et se strier de larges bandes rouges et violacées, donnant à la voûte céleste une aura qu'il ne lui avait jamais connue. Ici, les couleurs étaient différentes, plus criardes, plus fortes ; il comprit alors pourquoi les haradrim avaient ce goût prononcé pour les choses de couleur vive, comme les tentures dans le campement, les vêtements des gitans du groupe de Cármen.. Des mœurs qu'il avait fini par adopter lui aussi, et il aimait d'autant plus ces couleurs en les voyant peintes dans le ciel. La nuit commençait à tomber doucement, et avec elle la température. Leoden savait que le désert était impitoyable durant le plein jour, mais qu'il était tout aussi difficile de nuit. L'air ambiant refroidissait beaucoup, alors il s'était préparé, lui qui aimait de toute façon mieux le froid que le chaud. Il se prépara à dormir, donnant un dernier baiser sur les lèvres carminées de la jeune femme qu'il aimait de tout son cœur.

Leoden se coucha sur le côté, à la fois très fatigué mais trouvant difficilement le sommeil dans un endroit qui lui était peu familier. Il guetta un moment les animaux dans la lueur des étoiles, s'étonnant d'ailleurs qu'elles semblaient être bien plus nombreuses dans le ciel qu'elles ne l'avaient jamais été. Il sombra finalement assez vite contrairement à ce qu'il avait pensé, se remettant en silence de cette dure journée. Il avait hâte d'arriver, car même si le désert était une chose à voir absolument, il y faisait décemment trop chaud. Bercé par le chant des dunes qui était à peine audible tant le vent était calme, Leoden se reposa réellement, et il allait être ne pleine forme le matin venu. Alors qu'il était entre deux eaux, plongé dans un monde de songes mêlés à la réalité, il sentit l'odeur du feu fraîchement éteint ; le son des dunes toujours présent, il lui semblait qu'il y avait pourtant des bruits inhabituels à cette mélodie. Il ouvrit les yeux en sursaut lorsqu'il sentit une main se poser sur son épaule, plaçant machinalement ses mains devant Cármen pour la protéger alors qu'elle était encore assoupie. Devant lui se trouvait un homme relativement grand, massif, à la peau aussi noire que Mus'ab. Il avait une longue tunique brodée de fils dorés, un homme visiblement respectable et propriétaire d'une certaine fortune, lui semblait-il.

« Vous êtes perdus ? » demanda l'homme à la peau gorgée de soleil en haradrim. Si Leoden ne le parlait pas couramment, il était au moins capable de comprendre ce que l'homme voulait lui dire, et s'efforça de lui répondre convenablement, même s'il avait encore un long chemin à faire.

« Je et ami, perdus. Vouloir aller à An Karagamir »








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Dernière édition par Leoden Doreath le Jeu 1 Sep 2016 - 11:17, édité 1 fois
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyMer 31 Aoû 2016 - 20:59

☙ At World's End

feat. Leoden & Cármen


Malgré le parcours assez difficile jusque là, la soirée s’annonçait assez tranquille et Cármen avait l’impression de pouvoir respirer. Elle rejoignit Leoden pour prendre du thé puis mangea également quelques dattes et autres fruits de cactus avant que la fatigue commence à se faire sentir pour les deux voyageurs. La bohémienne étala un tapis sur le sable et sorti les quelques couvertures qu’ils avaient ramené du Rohan pour se glisser dessous alors que le ciel se faisait noir. Elle reçu le baiser de Leoden avec plaisir puis lui réclama un câlin qu’elle vint chercher d’elle-même en se blottissant contre lui. Elle ne s’endormit toutefois pas dans ses bras comme elle avait l’habitude de le faire, n’oubliant pas qu’elle était sensé être un homme. Dans le cas où un groupe d’Haradrim viennent à les croiser durant la nuit, la gitane avait de nouveau relevé ses cheveux pour les tacher dans un turban. Elle observa la voute céleste de longues minutes, ne trouvant pas le sommeil, ne souhaitant pas le trouver alors qu’un magnifique spectacle étoilé se faisait sous ses yeux. La jeune femme soupira longuement, passant machinalement sa main sur son ventre qui avait totalement dégonflé puisqu’il n’avait pas eu bien le temps de grossir. Laissée livrée à elle-même, dans le désert de ses pensées, elle se souvenait avec nostalgie ces instants de bonheur qu’ils avaient pu avoir avant tout ceci. Elle trouvait que Leoden avait quelque peu changé, il était encore un peu distant avec elle et espérait que cela finirait par s’arranger en étant loin de la menace Constance. La gitane ferma les yeux, emportée dans les songes et surtout les cauchemars.

Cármen se réveilla avec la gorge sèche et ces voix bourdonnant dans ses oreilles. En ouvrant les yeux elle vit les mains de Leoden près de son visage. Elle n’eut qu’à tirer sur un pan de son turban pour venir masquer le reste de son visage lorsqu’elle se releva. Elle eut l’horrible surprise de reconnaitre l’homme qui parlait à Leoden. Ce dernier observa Cármen, visiblement troublé par la couleur de ses yeux. Pour qu’il n’ait pas le moindre soupçon, elle se ferait passer pour un jeune rohirrim muet parce qu’elle ne pouvait définitivement pas élever la voix devant un homme qui travaillait pour son ancien mari. Son cœur s’emballait sous l’angoisse qui commençait à se transformer en crise, elle se leva précipitamment et prétexta aller s’occuper des animaux. Face à ce soudain stress, Leoden comprendrait sans doute qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et saurait la couvrir sans trop de mal, elle lui faisait entièrement confiance là-dessus.

« Nous allons a oasis au sud on arrive ce soir, il y a chemin pour An karagamir, vous pouvez venir avec nous. »  Répondit-il à Leoden

Cármen vit en contrebas et un peu plus loin depuis le sommet de la Dune où ils étaient installés qu’il n’était pas seul. Il faisait parti d’un convoi comme elle aurait pu s’en douter. Ils  avaient un Mumak portant des charges et donc ils étaient beaucoup pour accompagner le convoi. La jeune femme en reconnu quelques uns, elle se sentit trembler et sa respiration devint haletante, alors que bon nombre de souvenirs de cette vie d’horreur lui revenait en tête. C’était à son tour, et jamais elle n’aurait imaginé les croiser ici et aussi vite. Puisqu’ils étaient perdus ils ne pouvaient pas refuser l’aide qu’il leur proposait, Cármen devrait redoubler d’efforts pour ne pas laisser éclater son angoisse et c’était déjà mal parti puisqu’elle sentait déjà les larmes venir inonder ses yeux. Elle tenta finalement de prendre sur elle, respirant doucement, elle sentait le regard de cet homme sur son dos.

« Le ami c’est qui ? Il parle ?» demanda le haradrim suspicieux en observant la gitane s’agiter vers les animaux et remballer leurs affaires.

Si par malheur ils découvraient qui elle était, ils ne se gêneraient pas pour la frapper et la violenter devant Leoden avant de le tuer voire le faire agoniser pour la punir puis qui sait ce qu’ils feraient d’elle jusqu’à ce qu’ils l’amènent à cet homme qu’elle ne voulait plus jamais revoir. Elle avait besoin de laisser éclater ses sanglots mais ne pouvait pas et continuait de rester de dos tout en occupant ses mains, étouffant ses pleurs. N’auraient-ils jamais de répit ? Elle qui voulait profiter de Leoden, de reconstruire leur couple, voila qu’on venait de nouveau leur mettre des barrières. Ca l’épuisait, elle commençait à en avoir marre de ces histoires et n’avait de cesse de se dire qu’elle devait être punie par les dieux pour on ne sait quelle faute. Mais là pour le coup, c’était beaucoup trop, elle craquait littéralement et avait peur de ne pouvoir supporter cette ultime épreuve.












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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyJeu 1 Sep 2016 - 11:42



AT World's End

Cármen & Leoden


Leoden détailla les traits de l'homme à la peau noire qui se tenait devant lui, tout en écoutant ce qu'il avait à lui dire. Il comprenait l'essentiel de la conversation de ses deux hommes de main un peu plus en arrière, mais s'il usait de subtilités linguistiques, ç'aurait été plus complexe pour lui. Quoi qu'il en était, il faisait comme s'il était un voyageur tout à fait lambda, et s'efforça de ne pas réagir lorsqu'il sentit Cármen se faufiler derrière lui pour aller prendre soin des animaux, ce qui lui rappela soudain qu'elle s'était travestie en homme pour passer inaperçu dans le désert. Il devait faire grandement attention aux termes qu'il utilisait donc pour parler de « lui », auquel cas il pourrait se trahir bien trop facilement. Alors, il entendit le riche marchand lui expliquer quel trajet lui et ses hommes avaient prévu de prendre, et Leoden fut étonné de voir qu'il était pour un temps assez semblable au leur. Étant perdu dans le désert qu'il ne connaissait pas, il ne pouvait pas se permettre de demander l'avis de Cármen, dont la voix pourrait les trahir, non plus que de laisser filer cette chance entre ses doigts. Un bref regard en arrière sur la jeune femme qui s'occupait de la chamelle, et il donna sa réponse en haradrim rudimentaire.

« Oui merci. Nous vouloir rejoindre caravane pour oasis. »
fit-il en se concentrant sur sa prononciation. Bien sûr, il avait un accent encore fortement emprunt de son westron natal, mais ce qui le rendait le moins crédible restait son manque de vocabulaire. Il essayait, c'était déjà ça : c'est par la pratique que l'on s'améliore. Mais il ne pouvait passer pour un natif, ce qui rendrait forcément les gens un peu plus suspicieux à son égard. Alors, il commença à réajuster son turban qui avait bougé pendant la nuit. Il sentait le regard de l'homme s'appuyer avec insistance sur la jeune femme, ce qui le dérangeait au plus au point, car il ne devait rien risquer dans sa filature. Il sentait que Cármen n'était pas très à l'aise, et il ne fallait pas qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit. Leoden avait la vague impression que quelque chose était en train de se tramer sous son nez, que cela lui échappait ; une étrange sensation qui le mettait lui aussi mal à l'aise, mais il ne devait pas chipoter. Leur porte ouverte était là, pas dans dix minutes, pas dans une heure. Il fut cependant pris au dépourvu par l'homme, qui commença à poser des questions sur l'« ami ».

« Oh ça ? Ami être fils de frère à je. » inventa-t-il pour couvrir leurs arrières, dans un haradrim qui devait faire grimacer la jeune femme si elle avait été plus détendue. « Il pas pouvoir parler du tout, muet. Je pas comprendre mais il être bon écuyer alors voyager avec je. » Il continua d'expliquer avec des gestes pour être certain de se faire comprendre. Mais alors, il fut surpris que l'homme, qui était accroupi devant lui, se relève pour marcher dans la direction de la jeune femme. Leoden sentit son sang se glacer dans ses veines, il ne fallait pas qu'il l'approche de trop. Alors qu'il se levait, il vit que c'était déjà trop tard, qu'en trois pas il serait déjà devant la jeune femme. Leoden ne bougea pas, car il savait que s'il faisait le moindre faux-pas, comme réagir étrangement lorsque on approche son « écuyer », pourrait leur porter grand préjudice. L'homme s'avança encore, se rapprochant de Cármen jusqu'à la saisir par l'épaule.

« Alors, tu es muet mon petit ? Tu m'as l'air bien chétif en plus. » fit-il, en scrutant les deux petits yeux bleus entourés de khôl qui étaient la seule chose que l'on pouvait voir d'elle. Par chance, la poudre noire rendait ses yeux difficilement identifiables, mais il n'en restait pas moins que Leoden sentait la jeune femme au bord de la panique, si c'était peu dire. Il tenta de détourner l'attention du marchand en remballant leurs affaires, mais alors qu'il lâchait seulement l'épaule de la jeune femme, il ajouta :

« Il n'aurait pas une sœur par hasard ? »









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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyVen 2 Sep 2016 - 14:56

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Cármen fut soudainement surprise que le haradrim vienne la voir et la détaille avec autant d’intérêt. Elle se pétrifia, s’il avait pu voir son visage il l’aurait aisément vue changer de couleur. Face à cette effroi, elle eu l’impression que si elle ne se contrôlait pas elle serait tombée dans les pommes sous l’immense pression qu’elle recevait à cet instant. Toutefois garder sa couverture était primordial, alors elle ne perdit pas de temps pour expliquer pourquoi elle ne parlait pas. Alors elle mima qu’on lui avait coupé la langue et ainsi le fait qu’elle se fasse passer pour un homme muet serait justifié. La jeune femme ne perdit pas de temps à rester devant lui, ayant simplement fait non de la tête lorsqu’il lui demanda s’il avait une sœur. La jeune femme se disait que c’était foutu, il l’avait surement reconnue puisqu’il l’avait croisée à plusieurs reprises chez son mari et qu’il avait parfois tenté de la violer. Il avait eu tout le temps de détailler ses mirettes apeurées  et l’angoisse commençait à se faire sérieusement ressentir. Elle aurait voulu appeler Leoden à l’aide mais puisqu’elle jouait la muette, elle ne pouvait rien faire. Il avait déjà eu l’intelligence de la faire passer pour son écuyer, ce qui expliquait qu’elle se soit empressée d’aller s’occuper des animaux mais elle redoutait que cela n’ait pas suffit. Elle avait une énorme boule de stress au ventre, son cœur menaçait de lâcher et elle luttait contre les larmes. Tirant sur les rênes, elle tendit celle du cheval de Leoden à celui et profita d’être dos à l’homme pour lui jeter un regard appuyé, espérant que cela suffise pour qu’il comprenne qu’elle se sentait en danger.

Le haradrim les observa puis après quelques minutes de réflexion pendant qu’ils montaient sur leurs montures il commença à descendre la Dune en leur faisant signe de le suivre. Ayant rejoint ses confrères, il pointa du doigt les deux voyageurs, il ne parlait pas assez fort pour qu’ils puissent entendre ce qu’il se disait et cela continuait de plonger Cármen dans l’angoisse. Tous les observèrent avec grande attention puis le convoi se remit en marche au rythme des pas du pachyderme. Cármen chevauchait près de Leo, tout en essayant de ne pas avoir l’air trop suspecte et évitait de trop se cacher. C’était déstabilisant, elle sentait les regards intrigués sur eux et se demandait s’il avait été jusqu’à dire qu’il avait cru la reconnaitre ou qu’elle lui avait fait penser à quelqu’un. Elle ne craignait que cela prenne une toute autre tournure, elle avait peur pour la vie de Leoden et s’imaginait déjà qu’ils puissent d’un seul coup venir à le tuer. Pour que cela ne soit pas le cas, elle vint changer de bord, se mettant volontairement entre eux et Leoden puisqu’ils n’oseraient pas la tuer. En faisant barrière ainsi elle se sentait déjà plus rassurée, Leoden aurait tout le temps de fuir, d’ailleurs la chamelle était tirée par son propre cheval désormais, elle avait fait exprès pour qu’il ne soit pas encombré s’il souhaitait s’échapper à tout moment. Si elle avait su écrire, elle lui aurait fait passer un mot mais puisque ce n’était pas le cas elle devait encaisser le voyage avec cette peur au ventre.

Au bout de trois heures environ, le convoi vint à s’arrêter et le cavalier haradrim entreprit de descendre de son cheval pour leur signifier qu’ils faisaient une pause et les invita à les rejoindre. A ce moment là, c’était sans doute pire que tout, le sang de la jeune femme se glaça et elle senti de nouveau son cœur faire une chute vertigineuse. Elle n’eut d’autre choix que de hocher la tête, descendit de son cheval et fit son travail d’écuyer en venant s’occuper de Leoden. Les haradrim vinrent faire un feu autour duquel ils prirent place pour faire ce traditionnel thé aux feuilles de menthe. Cármen profita de ce moment où elle était seule avec Leoden et assez éloignée pour lui adresser quelques mots sans le regarder pour que cela n’aient pas l’air d’une conversation
.
« Ils me connaissent, je suis sure qu’ils m’ont reconnue. Ils doivent faire cela pour confirmer leurs doutes et ils te tueront s’ils viennent à le découvrir, pour ça tu dois me laisser entre eux et toi, ils ne feront rien. »

Cármen déglutit, la respiration haletante dans sa terreur. Elle peinait à se maitriser mais pour lui, elle était capable de garder la tête haute.

« Il faut absolument qu’on s’en aille, on saura atteindre l’oasis avant eux maintenant que l’on a la direction.»












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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyDim 4 Sep 2016 - 10:26



AT World's End

Cármen & Leoden


« C'est hors de question que je te laisse entre eux et moi, tu m'entends ? »
lâcha Leoden, sur un ton ferme mais pas agressif. Durant tout le voyage avec leurs nouveaux guides, il avait senti ce malaise latent, comme si quelque chose lui avait totalement échappé. Il avait senti Cármen crispée, tendue, et il n'avait eu aucune possibilité de lui demander ce qui n'allait pas. Il savait la région dangereuse, et pour elle qui y avait vécu, cela lui rappelait sans doute des choses pas très drôles. Leoden n'avait pas voulu l'affubler de regards appuyés pour tenter de comprendre ce qui était en train de se passer, non, elle n'avait pas du tout besoin de cela. Déjà, il sentait les yeux des autres haradrim les épier, détailler leurs tenues, ce que l'on voyait de leur visage, leur façon de se déplacer.. Trop de choses qui lui mettaient la puce à l'oreille pour on-ne-savait-trop-quoi. Leoden avait fait de même, dévisageant chacun d'eux à tour de rôle lorsqu’ils s'étaient tournés vers lui.

Présentement, Cármen venait de lui révéler cette angoisse qu'il avait sentie, et ces craintes s'étaient avérées correctes : elle connaissait cet homme. En mal, visiblement, puisqu'elle lui demandait de partir d'ici au plus vite. Leoden pouvait parfaitement comprendre ce qu'elle ressentait, et il s'en voulait énormément de lui avoir infligé ce voyage alors qu'il ne savait pas réellement qui étaient ces hommes. Désormais que la vérité lui avait sauté aux yeux, c'était une toute autre vision qu'il avait d'eux. Lui qui les avait pris pour des honnêtes marchands, ne voyait en eux plus que de vils salopards dont il se devait d'éloigner sa promise.

« Écoute, Cármen, ils s'arrêtent ici pour dormir quelques heures avant de reprendre la route lorsqu'il fera un peu moins chaud.. Je comprends que tu veuilles que l'on parte sur le champs, mais il faut nous laisser une chance, si nous déguerpissons maintenant, ils auront vite fait de nous retrouver. Alors que si nous partons lorsqu'ils sont endormis, nous avons le temps de prendre de l'avance avant qu'ils ne se rendent compte de notre disparition.. Tu comprends..? » tenta de lui expliquer Leoden, alors même qu'il se mordait les lèvres d'avoir à lui demander d'endurer quelques minutes de plus la présence de ces ingrats. Il ne savait pas bien quels secrets de la jeune femme renfermaient les Harad, mais il y en avait, et Leoden se rendait compte qu'elle ne lui avait jamais vraiment parlé de sa vie passée. Lui n'avait pas osé creuser, de peur de soulever un voile bien trop dangereux ; elle demeurait un mystère pour lui, mais un mystère auquel il était habitué.

La jeune femme avait accepté sa demande ; elle était assez intelligente pour comprendre que cela leur donnait plus de chances que de partir de suite, songea l'homme. Comme personne ne les voyait, il glissa un baiser sur son front, puis la tira avec lui vers le reste des voyageurs qui avaient fait le chemin avec eux. Ils étaient tous assis en cercle autour d'un pot de thé aux feuilles de menthe, une boisson typique du désert, à laquelle Leoden était habitué grâce au groupe de gitans. Prenant sa place comme n'importe quel homme du groupe, il vint s'asseoir à en endroit juste à côté de celui que Cármen redoutait ; le fait d'être installé en cercle permettrait bien moins à celui là de les détailler s'ils étaient à ces côtés plutôt qu'en face. Leoden attrapa la tasse qu'on lui offrait, puis il tendit l'oreille pour écouter la conversation qui allait déjà bon train.

« Ça me rappelle cette fille là, tu sais, chez Umayr. Ouais, la petite là, elle avait quoi ? Quinze ans ? Un jour j'ai essayé de la coincer mais cette salope, elle s'est pas laissée faire. Je me demande ce qu'elle devient, cette poutronne. Elle avait de jolis petits yeux bleus. Pas facile d'en trouver une aussi belle. Mais si je la revois, cette fois-ci je me priverais pas. » racontait l'homme en haradrim. Leoden saisissait la teneur des propos, mais au vu du vocabulaire cru et méprisant qu'utilisait l'individu, il espérait bien s'être trompé dans sa traduction. Constatant les rires des autres, et les gestes indécents de l'homme qui mimait quelque chose, Leoden sentit son sang se glacer dans ses veines. Se pourrait-il que..? Ils devaient partir, vite, le plus vite possible. Mais soudain, il fut tiré de ses pensées par l'homme qui s'adressait à lui. « Et alors toi ? T'as combien de femmes ? J'espère qu'elles sont de chez nous, des pure souche, sinon tu vas pas beaucoup t'amuser, les gondoriennes elles se laissent faire quand tu veux les coincer. »








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyDim 4 Sep 2016 - 11:17

☙ At World's End

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Cármen aurait voulu protester, encore une fois Leoden n’en faisait qu’à sa tête alors que si elle restait entre eux il ne pourrait rien se passer. Cela lui mettait une pression supplémentaire dont elle se serait volontiers passée mais ce n’était clairement pas le bon moment pour en débattre. Et même lorsqu’elle lui demanda de partir le plus vite possible, il ne pouvait pas accéder à sa requête. Cependant ses arguments avaient vite fait de la convaincre et alors, elle accepta de prendre encore sur elle. Elle se mordit les lèvres, essuya ses yeux qui avaient commencé à se remplir de larme et acquiesça. Il n’y avait pas d’autre choix et même si ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu, elle acceptait de lui faire confiance et le suivit pour aller rejoindre les autres. Cármen s’installa près de Leoden et très vite la conversation en haradrim lui vint à l’oreille, lui glaçant le sang.

Cármen déglutit, se souvenant de ces moments où cet homme avait essayé de soulever sa robe en la bloquant dans un coin de la demeure d’Umayr. A ce moment là elle n’était encore qu’une enfant, une petite fille qui avait cru bien faire en acceptant le mariage pour sauver ses parents et qui en fin de compte avait plongé dans un enfer sans nom. A ce moment là c’était comme si elle sentait encore ses mains agripper ses poignets, se faufiler sur ses cuisses et lui glisser des mots crus à l’oreille. Il n’avait jamais eu de pitié mais à côté de lui, Umayr avait été bien pire. Son cœur battait à une telle vitesse qu’elle avait l’impression que cela résonnait, qu’il pouvait entendre et percevoir le stress qu’elle éprouvait à ce moment là. Elle était déjà persuadée qu’il l’avait démasquée mais Cármen s’efforçait de ne rien montrer, s’asseyant de manière peu féminine, attentif à la conversation en faisant mine de ne pas comprendre ce qu’il se disait. Elle surveillait surtout les faits et gestes des Haradrim, savoir Leoden tout près d’eux ne la rassurait pas et craignait qu’ils ne finissent par le tuer sans crier gare.

« Ouais c’te gamine, j’crois qu’elle était encore plus jeune même puisqu’il avait pas réussi a l’engrosser, mais j’y aurais bien gouté aussi.» Répondit un autre Haradrim

Elle paniquait tellement au moindre mouvement suspect qu’elle aurait pu se lever d’un coup pour les empêcher de faire quoi que ce soit. La conversation tournait alors autour des femmes et celles que devait posséder Leoden. Elle se demandait s’il avait compris ce qu’il avait dit précédemment, et n’aurait pas voulu qu’il le sache de cette manière s’il faisait le lien avec cette jeune fille aux yeux bleus et Cármen. Elle ne lui avait jamais réellement parlé de tout cela, au détour d’une conversation elle lui avait dit qu’elle avait été mariée jeune et qu’on avait abusé d’elle mais n’avait sans doute pas mesuré l’ampleur de son traumatisme et de son mal être. Elle se sentait trembler, suffoquer et fit mine de s’éventer pour ne pas attirer l’attention. La pression n’avait jamais été telle, elle priait pour qu’ils ne touchent pas Leoden, elle priait pour qu’ils finissent par vite se coucher pour qu’ils puissent déguerpir.

Cármen avait gardé sa dague, prête à agir dans le cas ou il se passe quelque chose et suivait la conversation avec beaucoup d’attention. Elle laissa Leoden leur répondre, il pouvait leur dire n’importe quoi, de toute manière c’était de ces choses qu’il n’avait pas à savoir. En attendant elle demeurait silencieuse, prenait son mal en patience dans une angoisse qui s’amplifiait de minutes en minutes. Elle voyait l’un d’entre eux la dévisager, un qu’elle avait également connu et que Umayr avait puni lorsqu’il avait surpris celui-ci en train de faire des avances à Cármen – elle aussi s’était faite corriger soit dit en passant. Celui là particulièrement était un fou furieux, un sanguinaire, il avait une sale réputation auprès des femmes et il en tuait certaines parfois juste pour le plaisir mais il avait également une attirance pour les hommes  qu’il gardait secrète mais qu’elle lui avait découverte et à ce moment là elle voyait bien que même sous les traits d’un homme elle attirait son attention. Il avait toujours préféré les personnes plus faibles physiquement, qui sont pour lui plus faciles à maitriser.

Ce dernier lui proposa du thé que la jeune femme refusa d’un simple mouvement de tête. Elle ne pouvait pas ou cela impliquerait qu’elle retire le tissu qui cachait son visage.

« Quoi ? Tu peur de quoi ? » baragouina t-il en westron.

Cármen tenta de faire des gestes pour dire qu’elle ne voulait pas de thé parce qu’elle avait mal au ventre.

« Mal ? Mais ça passe avec thé ! »

Avec l’insistance dont il fit preuve, elle ne pouvait pas continuer de refuser. Alors elle prit en main le gobelet qu’il lui tendit, remercia avec un mouvement de tête. Elle souleva légèrement le tissu sans le retirer pour prouver qu’elle n’avait rien à cacher et bu quelques gorgées de thé avant de le reposer. Un silence s’était fait durant ce moment mais ces derniers ne semblaient pas relever un comportement étrange et continuèrent leur conversation. Logiquement ils ne devaient plus trop tarder et Cármen était rassurée de voir que jusque là il n'y avait rien eu.











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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyDim 4 Sep 2016 - 17:28



AT World's End

Cármen & Leoden


Leoden mit un moment à répondre à la question du haradrim ; il avait la tête à d'autres choses, des choses bien plus graves et dont il n'avait pas mesuré l'ampleur. Si la description seule de cette gamine aux yeux bleus lui avait glacé le sang par la manière dont les mots crus sortaient de la bouche du marchand, il en était d'autant plus écœuré lorsqu'il pensa comprendre de qui il s'agissait. Cármen lui avait dit connaître ces hommes, qu'il ne fallait pas qu'ils la démasquent, et surtout, qu'il leur fallait rapidement mettre de la distance entre eux et ce groupe. Alors seulement, Leoden se rendait compte de ce qu'il était en train d'infliger à la jeune femme.. Si son cœur en était brisé, il n'en demeurait pas moins certain que c'était là le bon choix à faire ; s'ils ne prenaient pas un minimum d'avance, les autres auraient vite fait de les rattraper, et alors, il en serait fini pour eux.

L'homme resta le plus calme qu'il put. Il sentait la rage bouillonner dans ses veines, son cœur s’accélérer ; il sentait ses muscles se tendre, ses poings se serrer. Oh, il avait tellement envie de les refermer sur la gorge de ce pourceau, jusqu'à tirer de son corps la moindre petite once de vie qu'il y avait encore ; il avait envie de le voir souffrir, de le voir agoniser comme un chien à ses pieds, de lui infliger toute la torture qu'il lui serait donné d'imaginer simplement parce qu'il avait un jour osé poser ses yeux de la sorte sur elle. Il aurait suffit de peu, vraiment peu pour que Leoden ne lâche prise et s'y adonne à grands coups de dague. Mais pour la sécurité de Cármen, il ne fit rien, sinon que répondre qu'il avait déjà deux femmes, sans donner plus de détails. Il attrapa la tasse de thé qu'on lui tendait mais n'y toucha pas, préférant la laisser refroidir en remuant le gobelet d'une seule main, ce qui lui permettait de se concentrer sur la petite tornade que cela formait dans son verre, plutôt que sur les propos atrocement durs que l'autre lui tenait.

Il eut un mouvement de recul lorsqu'il observa Cármen et l'homme qui lui tendait une tasse à elle aussi. Elle essaya plusieurs fois de la refuser, mais l'autre insistait toujours plus ; sachant quel était l'enjeu, Leoden devait lui venir en aide pour que l'homme lui fiche la paix, mais alors, elle avait déjà pris le verre, et tiré sur son turban pour le porter à ses lèvres. Leoden l'observa quelques secondes, puis balaya le groupe du regard. Il fut intrigué par un homme en particulier, qui fixait la jeune femme travestie avec insistance. Peut-être qu'elle avait raison, et qu'ils l'avaient démasquée ? Dans tous les cas, il la connaissait également et Leoden se doutait de la raison. Bien que Cármen n'ai jamais évoqué le sujet avec lui, il se rendait compte qu'elle avait un immense jardin secret dont elle ne lui avait jamais fait part, elle qui l'incitait toujours à se livrer à elle lorsque cela n'allait pas bien. Elle lui cachait donc tout cela depuis le début ? Une vie si difficile, avec bien plus que dix hommes à ses trousses, et elle voulait prendre le risque de retourner dans les Harad ? Leoden ne comprenait plus sa démarche, faisait-elle cela pour le tester ? C'était peu probable, sinon elle ne se serait pas infligée l'état dans lequel il la voyait présentement. L'homme se mordait les lèvres de lui faire vivre tout cela, mais il lâcha un soupir de soulagement lorsque les marchands annoncèrent qu'ils allaient dormir.

Aussitôt, Leoden les imita et se coucha sur la natte de paille qu'il avait étendu à même le sable, intimant à Cármen de faire de même en attendant que les hommes ne trouvent le sommeil. Alors, ils auraient le champ libre pour récupérer leurs animaux et se carapater loin d'ici. Quelques minutes allongés à terre, et bientôt, des ronflements se firent entendre autour d'eux. Leoden attrapa la main de Cármen pour lui indiquer que le moment était venu, et alors, il la tira avec lui jusqu'aux chevaux.








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Cármen

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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyDim 4 Sep 2016 - 19:13

☙ At World's End

feat. Leoden & Cármen


La jeune femme gardait les yeux ouverts lorsque tous entreprirent de se coucher pour se reposer. Son cœur tambourinant de plus belle pendant ces moments de silence dans une attente effroyable. Et lorsque Leoden lui donna le signal pour s’en aller, ce fut un véritable soulagement que de se lever pour les laisser derrière eux. Elle monta sur le cheval puis ils s’en allèrent, chevauchant entre les Dunes durant de longues heures dans un empressement sans précédent jusqu’à entrevoir au loin les premiers arbres de l’oasis. Cármen demanda à Leoden de s’arrêter, posant la main sur son propre front pour prendre la température et demanda à Leoden confirmation qu’il voyait bien la même chose que lui afin d’être certaine qu’elle n’était pas victime de mirages. Il fallait avoir un stade avancé de déshydratation pour cela mais dans son état de stress, elle avait eu peur que cela puisse jouer sur son champ de vision car ce fut un soulagement de voir de la vie au loin.

Un dernier regard en arrière, ils n’avaient pas été suivis, du moins pas d’assez près pour être repérés et le vent avait fini par gommer les traces de leur passage. La jeune femme entreprit donc de reprendre le chemin, se hâtant toujours plus vers ce village qui était suffisamment grand pour cacher leur présence. La gitane toujours à dos de cheval s’enfonça dans le village, les guidant à l’extrémité de celui-ci afin qu’ils puissent être tranquille. Elle éprouvait toujours un stress abominable et déclara à Leoden qu’ils allaient trouver logement chez une famille, que ça leur reviendrait moins cher qu’une auberge et surtout parce qu’il n’y avait qu’une auberge dans le village où les marchands allaient surement passer la nuit.

La gitane descendit de son cheval et vint à taper à la porte d’une maisonnette où vivait une petite famille. Pour le coup elle veillait au timbre de sa voix, afin de se faire passer pour un jeune homme et demanda en haradrim s’ils pouvaient loger chez eux pour la nuit en échange de quelques pièces et des vivres. Bien sûr ils acceptèrent et les accueillirent chaleureusement. L’homme de la maison les guida derrière celle-ci et leur indiqua l’endroit où ils pouvaient attacher leurs animaux, puis en revenant dans la maison, on leur laissa une chambre avec un vieux matelas seulement et un tapis. L’endroit était typiquement le genre de maison d’une famille vivant avec peu de moyens et lui rappelait beaucoup celle qu’elle avait eue par le passé. Alors ce n’était pas un problème pour elle de voir que c’était poussiéreux et que certaines fenêtres n’avaient pas de vitre ou que la porte était une simple planche de bois grossièrement posée. Les longs tissus de couleurs vives faisaient déjà office de barrière et leur laissaient un minimum d’intimité. La femme de leur hôte leur laissa du thé et quelques gâteaux très sucrés que l’on faisait souvent dans le désert.
Une fois isolés, Cármen tira sur le tissu de son turban pour découvrir son visage et soupira longuement. La pression redescendait d’un cran même si elle demeurait sur le qui-vive : elle était soulagée de ne plus être avec eux mais c’était loin d’être fini. Tant qu’elle n’était pas chez son cousin, elle se sentirait menacée. Elle avait vraiment cru que tout allait finir par dégénérer et qu’ils allaient tuer sauvagement Leoden. Cela aurait été pire que tout, elle n’aurait clairement pas pu encaisser cela et était rassurée de voir qu’une fois de plus en se serrant les coudes, ils étaient parvenus à s’en sortir. Lui aussi avait fait preuve d’un sang froid impressionnant, du moins en sachant ces hommes menaçants pour elle, elle se demandait s’il avait compris qu’elle était cette jeune fille qui avait été au centre de la conversation a un moment donné. La gitane gardait ce nœud dans la gorge, cette boule dans le ventre, cette nuit allait être terrible mais ils n’auraient pas pu avancer plus alors que la soirée commençait déjà à assombrir le ciel.

« Nous partons demain à l’aube, nous passerons en dehors de la ville, nous avons assez de vivres pour le voyage alors nous aurons pas besoin de passer dans le centre. Alors nous ferons le tour et… »

Cármen était encore stressée et en se retournant vers Leoden elle se rendait compte qu’elle ne lui avait rien expliqué et qu’il subissait son effroi. Elle n’avait pas vraiment envie d’en parler, pas après avoir vécu ce stress qui lui laissait encore des sueurs froides. Elle tremblait, clairement, croiser son regard eu tôt fait de la pousser à se décomposer. Aussitôt elle eu l’impression d’avoir les poumons comprimés et de ne pas pouvoir respirer correctement mais d’instinct elle se précipita dans ses bras à la recherche de cet apaisement que lui procurait sa présence.

« Je suis désolée, j’étais loin de m’imaginer que je pourrais croiser des gens que je connais aussi loin de mon village. » Fit-elle en ravalant ses sanglots
Avec cette tempête de sable en plus, ça lui faisait une épine de plus dans le pied. La gitane se sentait complètement dépassée, épuisée, elle voulait juste rester tranquille avec lui.










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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 5 Sep 2016 - 21:33



AT World's End

Cármen & Leoden


Leoden avait suivi la gitane dans le désert, s'éloignant dans le même temps de ces bêtes qui les avaient probablement démasqués. Si ce n'était pas déjà le cas, maintenant c'était certain : avec leur fuite aussi rapide et discrète, qui pouvait ne pas les soupçonner..? De toute manière, ils n'avaient pas un si long chemin à parcourir avant de retrouver l'oasis, où un large village les attendrait pour les laisser se confondre dans une foule bigarrée. Au moins, ils ne seraient pas si rapidement reconnaissables qu'ils l'étaient présentement, seuls au milieu des dunes, seuls comme une tache d'encre sur l'aplat coloré que formaient le sable et le ciel. Bien que sous un soleil de plomb et à la plus mauvaise heure de la journée, leur marche ne fut pas désagréable ; il y avait à la fois le soulagement de s'éloigner de ces bourreaux, et l'euphorie d'enfin gagner ce havre de paix dont lui avait parlé Cármen.

Bientôt, ils arrivèrent dans le village, où Cármen eut tôt fait de leur trouver un logement ; ils furent accueillis par une famille visiblement peu riche, mais ce n'était pas là ce qui comptait. Non, au delà des simples apparences, Leoden avait compris que le partage était une valeur tout à fait naturelle pour les gens ici – même si certains ne se faisaient pas prier pour abuser de ce principe. Ici, ils avaient à faire à une famille généreuse malgré le peu qu'ils possédaient, et c'était ce que Leoden admirait. La gentillesse des gens n'avait d'égal que leur grand cœur, et dans les temps difficiles, être capable de partager de la sorte restait admirable. Il songea qu'il lui faudrait voir avec Cármen pour être certain qu'ils donnent un petit pourboire à la famille. Aussitôt dans la chambre, il vit la jeune femme venir se blottir contre lui. N'écoutant que son cœur, il l'entoura de ses bras dans une étreinte qu'il voulait rassurante, frottant son dos dans des mouvements lents pour l'apaiser. S'il ne connaissait pas exactement la nature de son angoisse, Leoden savait que cela n'avait rien de bon, et il avait rarement vu sa promise se mettre dans un tel état, encore moins sembler si troublée. Il ne se priva pas pour enfouir son nez dans les cheveux de la demoiselle, s'enivrant de son capiteux parfum, les yeux clos.

« Si ce sont des marchands, ce n'est pas anodin.. » répondit l'homme, d'un ton bas, à peine voisé. « Le plus important c'est qu'ils ne nous trouveront pas ici, et nous sommes bientôt arrivés. Je vais veiller sur toi pour te protéger....Si tu le souhaites » Si elle le souhaitait, oui, car même si son corps était encore tendu par l’impromptue rencontre, Leoden ne voulait pas surprotéger Cármen en lui infligeant sa présence à toute heure de la journée. Alors, un silence se fit, entourant les deux amoureux dans cette étreinte qui avait bien trop manqué à l'homme. Il avait hâte de se retrouver chez son cousin, car ils pourraient prendre du temps pour eux, du temps pour reconstruire tout ce qui avait été brisé, pour donner vie à ce qui avait besoin de venir au monde, et pour chasser les ombres qui avaient mangé leur tranquillité pendant déjà trop longtemps.

« Nous devrions nous reposer nous aussi, le voyage a été plus que fatiguant pour nous, pas seulement physiquement.. »
Alors se détachant de la jeune femme sans toutefois lui lâcher la main, Leoden la tira vers le lit. Il s'affaira de recouvrir l'unique matelas d'un drap qu'ils avaient en leur possession, puis fit place nette afin de permettre à Cármen de se coucher confortablement. Même à des lieues de leur demeure habituelle, il essayait de lui faire comme un petit cocon de douceur pour eux. Alors, il la fit se coucher dans le lit, et lui s'adossa au mur, lui faisant quelques grattouilles dans le dos pour l'aider à se détendre à nouveau.

« Tu es saine et sauve maintenant, ça va aller » lui glissa-t-il, alors qu'il ne savait pas réellement quel discours lui tenir. Il ne connaissait pas l'histoire de cette jeune femme, après tout. Il aurait pu tout lui arriver qu'il n'en savait rien, et il n'osait pas demander, se perdant dans ses pensées à mesure qu'il tombait de sommeil.








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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyLun 5 Sep 2016 - 23:36

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Ils étaient enfin seuls et en sécurité, symboliquement, se retrouver entre les bras de Leoden mettait fin à cette angoisse latente. Heureusement, il ne lui en voulait pas, et se monta comme toujours très compréhensif et prêt à tout pour lui venir en aide. Elle apprécia cela, fermant doucement les yeux et acquiesça lorsqu’il lui proposa de veiller sur elle comme elle veillait sur lui. Après tout n’était-ce pas déjà la promesse que renfermait cette bague qu’elle portait au doigt ? En attendant, il avait raison, ils avaient besoin de dormir, Cármen suivit donc Leoden, le regard cerné par la fatigue et se glissa sous les couvertures. La gitane se mordilla les lèvres et étira un large sourire en fermant les yeux. Elle appréciait le contact de ses gratouilles dans son dos, cela eu don de l’apaiser instantanément et alors elle vint le tirer vers elle. Malgré la petitesse du matelas, en étant dans ses bras ils avaient suffisamment de place pour dormir. La jeune femme soupira d’aise, heureuse d’avoir retrouvé sa place alors qu’elle avait dû se retenir jusque là. Puisqu’ils étaient à l’abri des regards, elle pouvait aller à son contact sans craindre de paraitre suspicieux. Elle glissa sa main sur sa joue pour l’inciter à tourner le visage vers elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

« Merci de toujours me protéger…» Souffla t-elle avant de lui dire combien elle l’aimait.

Le pire là-dedans c’est qu’elle se rendait compte qu’elle avait pu le perdre, que cette journée aurait pu tourner au cauchemar mais que non, il était bien là, avec elle et cela ravivait son cœur qui battait la chamade dans sa poitrine à mesure qu’elle lui volait de langoureux baisers en étirant de larges sourires comme si rien ne s’était passé. Elle n’aurait pas pu renoncer à cela, elle n’aurait pas pu vivre en l’ayant vu mourir sous ses yeux et se serait sans doute donné la mort. Mais il était là, bien vivant, elle entendait sa respiration, elle sentait les battements de son cœur sous ses doigts, tout cela était vraiment beau et bien réel. Elle était si heureuse qu’elle eu un mal fou à cesser de l’embrasser et s’ils avaient été dans un lieu avec plus d’intimité, elle en aurait profité pour lui réclamer plus. Puisque ce n’était pas le cas et qu’il semblait réellement épuisé, elle fini par se détacher de lui, reposant sa tête sur son torse pour se laisser bercer par les songes en soupirant une dernière fois, évacuant les tensions.

Mais la nuit venant ne fut pas de tout repos. Aussitôt plongée dans les méandres oniriques, des images, des souvenirs revinrent la hanter. Pendant de longues années elle n’avait pas revu ces lieux, ces larges salles avec des plafonds si hauts et surchargés de décorations. Tout lui semblait en réalité plus grand et qu’elle était toute petite, insignifiante, prête à être écrasée. L’angoisse la prenait au cœur, il se serrait à mesure qu’elle évoluait dans ces couloirs en essayant de fuir cette ombre. Elle retira le tissu noir qui cachait son visage et qui l’étouffait en plus de lui obscurcir la vue, elle retira ces vêtements tout aussi sombres qui lui donnaient l’impression d’avoir des serpents de part et d’autre de son corps qui serraient leur emprise. Cármen savait qu’elle était dans la demeure d’Umayr, elle savait aussi qu’il la cherchait et que personne ne pouvait l’aider. Ses autres femmes étaient enfermées dans une salle, elle voulait crier mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle se réveilla une fois en sursaut, prise d’un spasme au beau milieu de la nuit et se rendit compte qu’elle était toujours avec Leoden. Transpirante, la jeune femme calma les battements rapides de son cœur et revint se blottir contre lui, espérant ne pas l’avoir réveillé.

A nouveau elle se rendormi après quelques heures d’angoisse où elle se demandait s’il pourrait la retrouver même en étant chez son cousin. Cela était totalement impossible puisqu’ils n’étaient pas partenaires et même rivaux sur le marché mais encore embrumée par le sommeil, cette crainte lui faisait voir de multiples scénarios où elle se demandait à chaque fois comment épargner Leoden. L’épuisement eu raison d’elle, Cármen sombra de nouveau. Mais les cauchemars reprirent de plus belle, elle s’était alors retrouvée dans cette chambre où il n’y avait pas de fenêtre et où l’air la faisait suffoquer. Elle s’empressa d’aller essayer d’ouvrir la porte qui bien sûr était verrouillée. Il n’y avait qu’une petite bougie pour éclairer la pièce, ce qui voulait dire qu’elle avait été assez sage pour avoir la lumière. La gitane alla se cacher dans son placard, tentant de se faire un espace mais n’était plus aussi petite qu’auparavant.

La clef dans la serrure vint la faire sursauter, la gitane paniquant essaya de rester en apnée pour ne pas trahir sa présence. Mais aussitôt qu’elle reprenait sa respiration, elle suffoquait d’angoisse, la respiration ventilant. Elle savait que c’était lui, elle savait pourquoi il venait. Alors il n’eut pas de mal à la trouver, l’extirpant de sa cachette en l’agrippant par les cheveux pour la jeter sur le lit. Il la gifla, une fois, deux fois, la tenant par le cou avant de serrer son emprise tout en la menaçant de la tuer.

Il lui avoua avoir emprisonné Leoden, qu’il l’avait défiguré et qu’il lui arracherait la peau à vif. Cármen se débattait alors violemment en le traitant de menteur, hurlant désespérément de la lâcher, n’ayant visiblement pas conscience qu’il s’agissait là d’un rêve. Tout lui semblait beaucoup trop réel et elle se souvenait avec exactitude les traits du visage de cet homme qui avait abusé d’elle et qui lui avait ôté toute son innocence, arraché son enfance. Elle le voyait au dessus d’elle la dominer et l’effrayer avec son regard empli de satisfaction de la voir souffrir en sachant l’homme qu’elle aimait en train d’agoniser.

« Je vais le tuer. Disait-il à son oreille.  Je vais te retrouver et le tuer sous tes yeux, je vais te faire regretter de t’être enfuie. »

Prise de panique, elle tenta un mouvement brusque pour se dégager et alors qu’il souleva sa robe elle poussa un cri. Se réveillant dans cette terreur, la gitane s’extirpa du lit en s’éloignant de celui-ci pour aller se recroqueviller dans un coin. Elle se cachait sous le tissu qui lui avait servi de turban, tremblante et pleurant sous la peur comme un animal battu. L’angoisse était telle qu’elle n’avait plus maitrise de ses mouvements mais très vite la réalité lui revint. Il commençait à faire clair, l’air n’était pas le même et tout se remettait en place dans son esprit. Un rêve.

La gitane retira le tissu d’elle, se levant brusquement pour vérifier les alentours et ne vit que Leoden, pas d’autre présence. Ses jambes tremblaient, elle eu du mal à reprendre une bonne cadence de rythme respiratoire mais lorsqu’elle croisa le regard de Leoden elle se retrouva idiote.

« P-Pardon, je t’ai réveillé »







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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyMar 6 Sep 2016 - 16:05



AT World's End

Cármen & Leoden


Le sommeil était resté léger, car malgré la fatigue, il restait toujours l'angoisse. L'angoisse de voir débarquer ces marchands visiblement puissants qu'ils avaient croisés, l'angoisse de se retrouver avec plus de problèmes qu'ils ne pouvaient en gérer. Leoden n'avait dormi que d'un œil, guettant le moindre bruit, la moindre chose suspecte avant de finalement se laisser tenter par un sommeil plus profond. Après tout, ils étaient à l'abri dans une maison, et sauf en cas de trahison de la part d'un membre de la famille qui les hébergeait, ils ne risquaient rien. Mais Leoden avait été touché par la gentillesse des gens ici, alors il ne craignait que très peu ce cas-là, même s'il ne vouait pas sa confiance pour autant. S'ils ne paraissaient pas trop étranges, Cármen et lui auraient vite fait de rester sous couverture, et alors, personne ne pourrait rien soupçonner ici.

Il s'était réveillé plusieurs fois dans la nuit, sans toutefois sortir tout à fait du sommeil. Il avait senti Cármen agitée à côté de lui, comme si elle avait du mal à dormir ; elle se tournait, se retournait, et il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Lorsqu'il la sentit venir se faufiler dans ses bras, il l'accueillit contre lui, partageant la faible superficie de l'unique matelas entre eux deux. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait de cauchemars. En fait, il ne voyait presque plus Constance. Elle lui apparaissait parfois – rarement – et dans ces moments-là, Leoden serrait les poings et la mâchoire, il bloquait sa respiration, il suffoquait. Mais bien vite, il y avait Cármen pour remplacer ses visions. Jour après jour, elle avait réussi à grignoter toute la place que s'était accaparée Constance, et alors, elle avait comblé ce vide par de l'amour, beaucoup d'amour. Leoden se sentait presque totalement libéré de cet affreux passé dont il n'aurait jamais cru pouvoir se tirer. Si ce n'était pas encore tout à fait acquis, il savait que c'était en bonne voie. Bien sûr, il n'était toujours pas prêt à revoir cette femme, et il ne le serait probablement jamais. Mais s'il voulait avancer, s'il voulait construire quelque chose de pérenne avec Cármen, alors, il lui faudrait occulter ces visions pendant un temps. Et peut-être qu'un jour.. Peut-être qu'un jour, il réussirait à se remettre totalement de tout cela.

Mais le matin, il fut réveillé en plein sursaut, découvrant la jeune femme tapie dans un coin, respirant beaucoup trop fort, comme si elle était tétanisée. Leoden se leva rapidement pour venir voir son état ; son cœur s'était serré d'un coup, il avait une énorme boule dans la gorge car il ne comprenait pas ce qui se passait. Il se précipita pour la serrer dans ses bras, pour vérifier si elle n'avait pas une blessure quelconque, un signe qui montrait pourquoi elle n'était pas bien. Leoden l'aida à se tenir debout malgré ses jambes tremblantes, et il se dépêcha de venir l'asseoir sur le lit. Prenant son visage frêle entre ses deux mains, il inspecta ses pupilles avec une attention toute particulière, et une seule question passa ses lèvres.

« Ça va..? »
Et aussitôt, l'écho de sa voix mourut dans l'air. Il la rassura un moment, à la câliner, à lui montrer que quoi qu'il s'était passé, il était là pour elle. Leoden n'avait pas osé poser de question, car comme toujours, il ne voulait pas toucher aux sujets sensibles ; la preuve, il n'avait jamais ramené le sujet de leur premier enfant sur la table. A vrai dire, cela lui laissait un souvenir tellement amère qu'il ne voulait pas infliger une telle chose à Cármen. Elle en avait déjà bien assez vu comme ça.

Alors, Leoden, inquiet du soleil qui s'était déjà levé, décida qu'il était temps de quitter cet endroit, et il en fit part à la gitane. De toute façon, elle ne pouvait qu'être d'accord, car rester plus longtemps ici les mettrait plus en danger qu'autre chose. Il lui expliqua qu'il allait juste se rendre dans la cour arrière de la maison pour s'occuper des chevaux et de la chamelle, et qu'en attendant, elle pouvait prendre le petit déjeuner avec la famille. Un dernier baiser au coin de ses lèvres, et il avait disparu dans l’entrebâillement de la porte.








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Cármen

Cármen
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♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: Re: At World's End (fini)   At World's End (fini) EmptyMar 6 Sep 2016 - 17:08

☙ At World's End

feat. Leoden & Cármen


Réveillée dans l’effroi puis revenant à la réalité, une fois de plus la présence de Leoden la rassura. Elle ne parvenait pas à lui expliquer ce qu’il s’était passé, pas un son ne passait la barrière de ses lèvres sous la soudaine peur que lui avaient infligé ses songes. Mais ses bras, ses caresses vinrent calmer la course effrénée de son cœur et elle parvint à retrouver le calme. Elle ne lui raconta pas, de toute manière Leoden prit l’initiative de les mettre en condition pour s’en aller et elle acquiesça. Plus vite ils seraient partis, plus vite ils seraient tranquilles. Elle l’observa s’en aller, elle s’en voulait de lui ajouter un tel problème alors qu’ils faisaient déjà ça pour en fuir d’autres. Mais si tôt dans la demeure de son cousin, elle savait que tout irait pour le mieux, le tout était d’y arriver. La jeune femme commença alors à nouer le turban à sur sa tête mais un bruit vint à l’interpeller.

Cármen étouffa un cri en voyant l’homme qui connaissait Umayr s’introduire dans la chambre et qui avait manifestement attendu que Leoden s'en aille. Elle tenta de s’échapper par une fenêtre mais il s’empressa de la rattraper, plaquant une main sur sa bouche, elle avait tout juste eu le temps de soulever le tissu cachant l’ouverture de la fenêtre, apercevant Leoden qui ne la vit pas. Tirée en arrière, il la jeta au sol et sa tête retomba lourdement contre celui-ci. Elle fut sonnée un laps de temps, n’ayant plus le moindre contrôle de son corps en entendant quelque chose siffler dans ses oreilles alors que le monde tournait autour. Il revint vers elle, la tournant sur le dos avant de plaquer de nouveau sa main sur la bouche de la gitane.

« Je savais que c’était toi, aucun écuyer ne saurait avoir des mains aussi délicates que les tiennes. »

Il s’empressa de lui retirer sa bague de fiançailles, de cette manière lui déclarer qu’elle n’était plus à Leoden et qu’il ferait d’elle ce que bon lui semble avant de la conduire vers Umayr. Sa main libre vint tirer sur le haut de sa blouse, dénudant ses épaules, dévoilant sa poitrine alors que dans sa semi-inconscience, la gitane tentait tant bien que mal de se couvrir et de le repousser. Ses bras n’avaient pas la moindre force le temps qu’elle reprenne ses esprits et son sang se glaça en sentant les lèvres de l’homme venir au contact de sa peau.

« Umayr sera content de te voir espèce de petite trainée ! Il se fera un plaisir de punir ta trahison et te faire torturer ton ami sur la place publique. »

Tout en continuant de la dévêtir en déchirant ses vêtements en s’aidant de la lame de son couteau, il n’avait de cesse que de détailler son corps et de constater qu’elle avait beaucoup changé et beaucoup grandi depuis la dernière fois qu'il avait fait cela. Cármen parvint à se libérer en portant un coup de genoux bien placé et  tenta de s’extirper de son emprise mais cela eu pour effet d’attiser sa sauvagerie. Plaquée au sol il vint glisser sa lame au coin d’une de ses lèvres, prêt à forcer une des commissures si par malheur elle recommençait à bouger. Sa respiration s’emballait, elle ne voulait pas qu’il pose davantage ses mains sur elle ni qu’il vienne la souiller alors qu’elle avait mis de longues années à se laver totalement des traces d’Umayr sur son corps. Déjà elle avait de gout amer de sang dans la bouche, la lame était suffisamment aiguisée pour venir lentement creuser une fine entaille. Mais alors qu’il allait profiter d’elle en agrippant ses cuisses, Cármen choisi le moment où il ne la regardait plus sans doute pour chercher  à lui retirer complètement son pantalon pour se saisir de son poignet tenant le couteau et le lui planter dans la gorge.

Il observa Cármen, les yeux ronds comme des billes, étranglé sous le coup fatal qu’elle venait de lui porter. Cármen toujours dans la panique tentait de le repousser d’elle et appela Leoden à l’aide. Elle tira sur le couteau planté dans sa peau afin qu’il se vide rapidement de son sang et qu’il meure sur la minute au lieu de lui laisser ce temps là pour qu’il la tue elle aussi. L’afflux de sang vint l’éclabousser, son visage, ses cheveux, les tissus qu’il restait sur elle. La gitane tenta de se protéger mes yeux et le corps resta inerte sur elle. C’était fini mais pour elle le cauchemar continuait dans son esprit. L’horreur se fit sur son visage, elle senti ses larmes remonter et éclata en sanglots sous la pression monstre qu’elle venait de subir. Ses pleurs au travers d'une crise d'angoisse n'avaient de cesse que de la faire trembler. Tout était beaucoup trop soudain et innattendu, elle n'avait jamais tué d'homme et voilà qu'elle venait de ôter la vie de l'un d'entre eux. Qu'alait donc penser Leoden ?













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