Eodhan, frère d'Aodhan

NOM&PRÉNOM ▬ Eodhan fils d’Ardhamir (bien que pas de sang, son vrai père est inconnu et il ne veut pas le connaître) SURNOM ▬ Eo’, « Eo, Idiot » par son jeune frère ÂGE ▬ 30 ans PATRIE, RACE ▬ Humain, Rohirim vivant au Rohan d’ascendance noble par sa mère, mais il a tendance à l’oublier ayant toujours vécu comme un roturier LIEU DE NAISSANCE ▬ La frontière du Rohan, dans un bordel il ne sait pas exactement où. RANG SOCIAL ▬ Humble, il mange à sa faim, son frère et leurs chevaux aussi, c’est ce qui compte PROFESSION ▬ Lors de leur vadrouille il est mercenaire avec son frère, mais si ils s’installent un temps quelque part Eodhan a des compétences en tant que forgeron/maréchal ferrant et dresseur selon les besoins  SITUATION AMOUREUSE ▬ Il a déjà un petit frère intenable à gérer à plein temps, il n’a pas le temps pour ce genre de baratin. La seule femme de sa vie est Zirak qui est jalouse, possessive et agressive donc ça lui suffit.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬
Eodhan se considère comme un rohirrim typique. Il résumera sa description physique à blond, large d’épaule et voilà… Il se trouve assez banal, voir ennuyant, car ressemblant à tous les autres de son peuple…alors que pourtant Eodhan, en toute modestie, est plutôt bel homme même si sans aucune caractéristique particulière. Il dégage surtout le charisme fort d’un guerrier calme et résistant qui a tendance à rassurer les gens qu’il protège. Il tient plus de la beauté à l’état brute au contraire de son frère qui a toute la finesse des nobles personnes.

Eodhan est en terme de hauteur dans la grande moyenne (et malheureusement quand même plus petit que son asperge de petit frère). La puberté a été clémente avec lui en lui donnant une belle musculature forte et robuste. Il est ainsi très résistant comme endurant et ses coups sont forts dans une belle complémentarité avec l’agilité et la vitesse de son frère. Il n’est pas non plus un gros bourrin, car avoir été élevé et enseigné par un dunedain lui a appris à aussi utiliser sa souplesse. Donc malgré qu’il soit « une armoire » (dixit le frangin) il marche avec agilité sans être gêné par son poids plus conséquent.

Le visage d’Eodhan est bien dessiné avec un menton carré et des traits forts. Son nez est bien droit (malgré d’avoir été déjà cassé) et ses lèvres charnues (ce qu’il n’aime pas trop). Les deux seuls choses qu’il apprécie vraiment chez lui, ce sont ses yeux verts et ses cheveux blonds dorés (plus ou moins clairs selon l’époque de l’année) bien fourni qu’il tient de sa mère. Il les garde donc longs, les laissant onduler jusqu’à ses omoplates en son hommage. Ils sont parfois tressés à la mode Rohirrim, totalement lâches ou attachés en chignon selon si ils le gênent ou non.
Il porte aussi une barbe fournie et bien taillée, parce qu’il aime bien et ça tient chaud l’hiver…et qu’il peut taquiner son frère et sa barbe de trois jours.

VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬
Eodhan s’habille dans un style assez classique de Rohirrim dans les tons verts et bruns. Cela dénote un peu avec son frère, mais il se sent plus à l’aise ainsi. Il porte quasiment en tout temps son armure de cuir légère, mais quand ils prennent des missions de protection il rajoute une côte de maille longue (qui lui a valu une fortune comme il aime le répéter) et des protections plus résistantes.
En termes de « fantaisie », Eodhan porte des fins bracelets de cuir et une pierre en médaillon autour du cou offerte par un ami nain mal coiffé. Il porte aussi à l’annulaire gauche un clou de fer à cheval tordu de manière à faire une bague qu’il a forgé avec l’un des premiers clous de Zirak, « bijou » qu’il a en commun avec son frère.

VOS PARTICULARITÉS ▬
Si Eodhan n’a pas de particularité physique qui le ferait ressortir du type « Rohirrim classique», son corps est particulièrement décoré de cicatrices.
La plus imposante voir dérangeante part de sa hanche jusqu’à son ventre. Elle date déjà de dix ans, mais la blessure qu’il a reçue a failli le tuer donc elle se démarque fortement. Il en garde d’ailleurs encore des séquelles ressentant parfois de fortes douleurs dans le ventre qu’il essaye de cacher à son frère (sinon Aodhan passe en mode Mère-poule et Aodhan-mère-poule est un peu…étouffant…surtout que c’est lui le GRAND frère namého).
Il est aussi recouvert de diverses cicatrices dues à ses métiers que ce soit comme mercenaire ou forgeron.
Une autre cicatrice se démarque sur son corps et c’est celle que lui a laissé sa tendre jument sur la cuisse quand elle a essayé de le tuer…heu de faire connaissance.

VOTRE CARACTÈRE ▬
Alors qu’Eodhan a plutôt la structure d’une brute par sa musculature, il n’en a pas du tout la mentalité. Eodhan est un être calme avec un fort sang-froid (hormis avec son frère, mais son frère ne compte pas surtout que visiblement il adore le faire hurler de frustration) et un esprit très tactique. Il réfléchit toujours avant d’agir et sait utiliser sa langue pour apaiser les esprits trop chauffés par celle de son frère.
Pour faire simple, si Aodhan a pris l’esprit impétueux de leur mère, Eodhan a pris l’imperturbabilité de leur père bien qu’il n’ait pas son sang.

S’il est calme, il n’utilise pas moins l’humour pour taquiner son frère…bien que son humour soit souvent noir. Il est aussi un être assez cynique, surtout quand il est dans ses mauvais jours.
Ses blessures passées qu’elles soient physiques ou mentale l’on rendu un peu blasé voir amer selon les situations.
Eodhan est un homme lucide sur la vie et les choses, bien que ses pensées soient toujours un peu biaisées quand son frère entre dans l’équation. Il faut dire que sa vie tourne totalement autour de son frère. Leur passé à créer un lien fusionnel, trop fusionnel même, qui leur rend difficile de faire les choses l’un sans l’autre. Etre aussi dépendant ne rend pas les choses faciles tous les jours, car malgré leur lien il y a des différences majeures qui ont tendance à fortement angoisser Eodhan. Son frère n’est qu’à moitié « humain » et contrairement à lui, il a été ardemment désiré par sa mère et son père…Eodhan essaye de ne pas éprouver de jalousie ou d’envie, car il aime son frère, mais ça a pour résultat qu’il a tendance à se dévaloriser par rapport à Aodhan que ce soit mentalement ou physiquement. Son frère est beau, son frère est joyeux, son frère est fort et il a des talents qu’il ne pourra jamais avoir, que des choses qui le différencient de lui et qui pourront un jour l’éloigner. Sa période d’adolescence lui a permis d’un peu mieux cerner ces sentiments-là, de faire le tri grâce à Ardhamir, mais bien qu’ils se soient calmés, de temps en temps ils ressurgissent. Face à ses propres pensés, Eodhan se renferme sur lui-même fuyant tout contact, même son frère, comme un ours qui se cache pour lécher ses plaies... Eodhan est tout simplement terrorisé par la moindre chose qui peut lui faire perdre son frère, car il est incapable de vivre pour lui-même.
Pour rester dans ses angoisses, Eodhan a toujours détesté de ne pas être le fils de Ardhamir, mais d’un homme dégueulasse. Ardhamir l’a pourtant élevé comme son propre enfant et l’a aimé très fort tout comme sa mère l’a fait aussi, mais de temps en temps, comme un poison qui continuerait de faire effet, ses pensées ressurgissent et il ne peut pas s’empêcher de se dire qu’il ne serait pas si angoissé à l’idée de perdre son frère s’il était lui aussi à moitié dunedain.

Si on oublie ce côté angoissé qui tourne vraiment autour de son frère et qu’au final seul les gens qui les connaissent vraiment savent, Eodhan à un grand sang froid qui lui permet d’affronter de nombreuses situations et d’utiliser son esprit tactique afin de faire tourner les choses à son avantage. Rajouté à cela sa détermination à toute épreuve et son courage, on obtient une bonne combinaison pour un homme capable de gérer des situations compliquées lors de leur « mission ».
S’il est déterminé, il peut en devenir têtu comme quand il a décidé qu’il réussirait à se faire aimer de Zirak la jument qui venait de manquer de lui arracher la cuisse. Du coup Aodhan a appris à redouter quand la détermination de son frère se transforme en entêtement, ce n’est jamais bon signe pour la suite…

On n’obtient pas facilement la confiance d’Eodhan qui a toujours appris à ne compter que sur son frère, mais une fois obtenu il est toujours d’une grande loyauté.
Responsable, il a toujours un œil sur son frère attendant l’instant où, forcément, Aodhan va faire une « bêtise ».

La relation avec son frère est aussi faite de beaucoup de taquineries et de chamailleries. Ils s’aiment, mais peuvent se disputer des heures en retrouvant leur mentalité d’enfants de 10 ans à coup de « Si ! Non ! Si ! Non ! » pour au final ne plus se souvenir de pourquoi ils se disputaient. Jamais ô grand jamais ils se battront physiquement, préférant utiliser des phrases et leur humour respectif pour se combattre.

CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Sans surprise il aime son frère et sa furie de jument Zirak. En général il parle soin de l’un soit de l’autre. Malgré son apparence de brute, il aime les moments calmes, la lecture tout comme son frère et la musique. Il sait d’ailleurs jouer de la flute.

VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬
Eodhan n’est pas quelqu’un de très sociable et n’apprécie pas trop les fêtes trop bruyantes avec beaucoup trop de monde pour son confort. Mais si Aodhan décide d’y aller, il ira aussi pour essayer d’éviter toute bagarre générale causée par la trop grande franchise de son frère qui ne fait pas bon ménage avec les gens alcoolisés.

AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬
Sa passion se résume en un seul nom « Zirak ». Il est un peu obnubilé par sa jument et son caractère « particulier » (et non ce n’est pas un warg déguisé en cheval ! Elle est juste un peu brute !) au grand damne de son frère qui a dû le soigner un bon nombre de fois à cause des morsures de la jument.

AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬
Son but est d’éviter l’annihilation de la terre du milieu qui pourrait fortement arriver à cause de la franchise ou de l’impétuosité de son frère qui peut causer beaucoup de péripéties quand il s’y met.
Mais sinon, non, il n’a pas vraiment de réel but dans la vie. Il ne se projette pas trop.

CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬
Il a en horreur les hommes qui vont aux prostitués, un homme avec qui il aurait sympathisé peut perdre tout le respect qu’il avait pour lui si il le voit avec l’une d’elle. Et si il voit un homme forcer ou même juste toucher sans autorisation une femme, il peut perdre toute sa contenance et massacrer l’homme à coups de poings…seul son frère peut l’arrêter dans ce cas-là, mais en général son frère l’aide à taper sur sa victime donc bon…
Un fait fort simple « toucher son frère » conduit à écrasement entre ses mains ou à une vengeance froide et machiavélique selon son humeur.

Une dernière chose qu’Eodhan ne supporte pas trop, c’est qu’Aodhan prenne le rôle de grand frère en voulant prendre soin de lui. C’est une chose qui est malheureusement arrivée trop souvent (voir c’est plus souvent Eodhan qui agit comme un grand-frère à cause de son côté sur-protecteur) de fait Eodhan a l’impression d’échouer comme « grand » frère, car il est censé veiller sur son « petit » frère.

PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬
La première leçon de ses parents était : « apprendre à se débrouiller avec un rien » donc il s’y tient.

SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬
Son frère bien sûr, il a totalement confiance en lui et Zirak pour manger (littéralement) ceux qui approchent de ses affaires.

COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬
Eodhan va d’abord vouloir utiliser son sang-froid pour utiliser une tactique, mais il va surement finir par foncer dans le tas parce que son frère est trop impétueux et qu’il réfléchit APRES avoir tapé…donc, par la force des choses, il s’adapte…

UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬
Il garde secret les réelles conséquences de sa grave blessure passée. Il ressent plus souvent des douleurs qu’il ne veut bien le dire.
Et il peur de l’orage, comme ça, sans raison… ça le fait pas trop pour un grand et fort guerrier….

QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬
Sa plus grande honte est son « existence » elle-même…il est né d’un homme qui a pris une femme de force. Il n’est pas né de l’amour de deux personnes, ou même d’un mariage arrangé…il est né d’une pauvre jeune fille forcée à donner son corps par d’autre, sa mère était comme une esclave et son père de sang était un homme dégueulasse incapable de contenir sa libido.

QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬
A cheval Eodhan utilise une lance et son bouclier. Zirak est aussi une arme en elle-même, car dans la mêlée elle mord et frappe tout ce qui se trouve autour d’elle (Eodhan a dû donc développer une particulièrement bonne assise vu l’agitation de sa jument).

Sinon il utilise la combinaison de son épée à double tranchant et son bouclier rond. C’est un bon combattant seul et la combinaison avec son frère les élève encore à un autre niveau. Ils ont appris à combattre ensemble et chacun comble les faiblesses de l’autre. Leur lien fusionnel se traduit aussi ainsi dans leur manière de combattre.

QUELLE EST VOTRE PEUR ▬
Eodhan a des peurs qui l’angoissent réellement. Elles tournent exclusivement autour de son frère et de toutes les manières possibles de le perdre. Il pourrait le perdre dans la mort comme il a perdu ses parents. Il pourrait le perdre aussi si son frère décidait de découvrir ses origines en allant retrouver les rodeurs (malgré que son père les ait reniés) ou qu’il ressentait cette soit disant « dévotion » qu’on les dunedains. Malgré leur lien fusionnel, son frère n’est pas entièrement humain et cette différence le terrifie, car à cause de ça son frère pourrait s’éloigner…et il le perdrait, encore.


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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬
Au fil de sa vie, Eodhan a pu voir l’ombre s’étendre sur la Terre du Milieu. Le monde devenant plus terrible lui a d’abord pris sa mère, puis son père qu’il pensait invincible. Maintenant, sa vie plus ou moins de vagabond, car avec son frère ils ne se fixent plus jamais que quelques mois dans un endroit et leur travail de mercenaire dévoile bien la violence et le danger de plus en plus présent.
Eodhan ne peut pas rester de marbre devant tant de douleur, car on lui a appris à protéger les plus faibles. Même si son père a renié ses origines et ses vocations, il leur a transmis ce besoin de protéger. Mais quitte à être égoïste, c’est son frère qu’il choisira toujours…

« Ma mère voulait être libre, mais quand elle s’est envolée pour la première fois on l’a attrapé et on lui a coupé les ailes. »


Freya était une jeune fille au tempérament de feu, agitée et courant en tout temps pour éviter toute personne qui pouvait entraver son envie de liberté. Elle était la troisième fille d’un noble dont la famille avait fait sa richesse dans l’élevage de chevaux de combat. Mais alors qu’elle aurait dû être une gentille jeune damoiselle, l’esprit de Freya était rempli de légende et de comtes, à chaque instant qui passait elle s’imaginait parcourant le monde à dos de cheval pour vivre des aventures fantastiques. La vie chez elle était comme être dans une cage dorée où on attendait d’elle que de porter de belles robes et d’être jolie pour son futur mariage. Cependant ce n’était pas ce dont elle rêvait, alors quand son père donna sa main à un homme elle n’attendit pas un instant pour vivre ses rêves. Elle fit son sac, pris ses affaires et s’enfuit dans la nuit pour devenir une légende comme les héros de ses rêves.

Malheureusement, la vie était bien plus sombre qu’elle ne le pensait et elle ne fut jamais préparée à la réalité du monde. Cette naïveté fut sa perte, elle fit confiance à la mauvaise personne et alors qu’elle rêvait de quitter sa cage faite d’or, elle s’envola pour tomber dans une cage de fer où on lui trancha les ailes. Sa candeur et beauté noble en firent un joli lot et avant qu’elle ne comprenne vraiment ce qu’il se passait elle se retrouva emportée dans la partie cachée du monde. Freya à sa grande terreur fut prise dans un réseau de prostitution.

« Je ne suis le résultat que d’un mauvais calcul, d’une mauvaise prise d’herbe, d’un homme mauvais et d’une femme dont le corps a menti sur mon existence, car son esprit n’était pas prêt à m’assumer… »


Freya passa de bordel en bordel, sa joie s’éteignant un peu plus à chaque homme à qui elle était forcée de se donner par ses proxénètes. Si sa lumière candide s’éteignit vite, sa sauvagerie et son impétuosité ne faibli jamais. Cela lui causa bien des soucis, mais elle refusait de perdre sa fureur de vivre. Un jour, une grande maladie l’a pris et elle crut que s’en était fini d’elle, car elle vit de nombreuses de ses amies disparaitre à cause de ces maladies. On lui fit voir un médecin, car malgré sa tendance à l’insoumission la « belle barbare » était beaucoup demandée par les clients. C’est là qu’elle découvrit une chose incroyable ! Elle était enceinte ! Enceinte de 7 mois et pourtant jamais son corps ne s’était arrondi comme le faisait normalement celui d’une femme ! Et encore plus étrange, il lui suffit qu’on lui annonce cette grossesse pour que dans l’heure son corps enfle afin d’accueillir la petite vie en elle. Le médecin annonça que c’était un déni de grossesse, chose dont Freya n’avait jamais entendu parler.
Immédiatement la jeune femme se montra protectrice envers son ventre et cet enfant. C’était soudain, il était l’enfant d’un de ses violeurs, mais son instinct maternel était si fort qu’elle se mit immédiatement à le défendre. Selon le médecin il était beaucoup trop tard pour pratiquer un avortement avec des plantes ou autres, car cela affaiblirait voir tuerait la jeune femme. Ses proxénètes qui n’étaient pas non plus des idiots virent cependant ce que l’enfant pouvait leur apporter : un moyen de chantage. Car Freya n’avait jamais pliée, ni par la force, ni par les privations gardant cette sauvagerie, qui certes plaisait à certains clients, mais qui lui en faisait éviter beaucoup d’autres. Alors c’était simple, si Freya se calmait et obéissait alors elle pourrait garder l’enfant…

C’est donc dans ce contexte là que naquit Eodan, un tout petit enfant blond et très calme, pleurant que peu, mis au monde pour seulement servir de chantage, mais heureusement tendrement aimé par sa mère.

« Je ne crois pas vraiment aux comptes et aux légendes, mais le fait est qu’un chevalier tout de noir vêtu est venu la sauver…et moi aussi… »


Un jour un étrange client vint à la rencontre de Freya. Elle le prit pour un homme du Gondor à cause de ses cheveux et de sa stature, mais il avait quelque chose d’hors du commun qu’elle ne pouvait nommer. Et surtout l’homme ne la touchait pas, non il lui parlait pour visiblement essayer d’avoir sa confiance pour obtenir…des informations ? Dès qu’elle le comprit, elle ne se gêna par pour dire tout ce qu’elle savait de ses proxénètes. L’homme voulait visiblement détruire le réseau de prostitution afin de libérer les filles prises par eux et il allait semble-t-il le faire par lui-même. C’était complétement fou, mais l’homme revint plusieurs fois la voir pour parler et rapidement, les questions sur ses proxénètes finirent par dériver sur elle, sur lui…et l’amour naquit brutalement, passionnément. Comment ne pas aimer cet homme qui ressemblait aux héros des temps jadis qui venait la voir pour la soulager, pour lui promettre la liberté tout en tenant son enfant dans ses bras comme si c’était un grand trésor alors que tous ne voyait Eodan que comme une bouche inutile ? Freya était amoureuse pour la toute première fois et pour la première fois depuis la naissance de son fils elle espérait à nouveau retrouver sa liberté.

L’homme fini par réussir à la faire s’enfuir et même à briser le réseau de prostitutions. Il n’avait pas beaucoup de moyen en ayant renié ses origines, mais il donna un peu d’or aux filles libérées et les envoya là où elles seraient en sécurité. Dans la nuit, l’homme et Freya fuirent sur un cheval noir lancé au galop, elle pressait contre l’homme qu’elle aimait, son enfant silencieux contre sa poitrine et lui rêvant à leur avenir.
C’est seulement cette nuit-là qu’elle apprit le nom de son sauveur, Ardhamir un dunedain ayant renié la dévotion de ceux de son sang, mais qui ne pouvait pas s’empêcher d’agir face à l’injustice.

« Il est né de leur amour, de leur passion, il a été désiré…je pourrais le détester pour être ce que je ne suis pas, mais je l’ai toujours aimé ce petit frère trop agité...Aodhan… »


L’amour de sa mère et d’Ardhamir était fort et puissant, ce n’est donc sans grande surprise que dans les 9 mois qui suivirent leur fuite un enfant naquit de leur union dans une petite cabane perdue dans les plaines du Rohan. Aodhan était un enfant brun qui révélait déjà des yeux clairs et les traits de son père, Eodan était encore trop petit pour connaître les insécurités qui l’assailliront plus tard. Campé sur ses petites jambes tremblantes il se mettait déjà à aimer cette drôle de chose moche qui venait de sa mère et d’Ardhamir.

« Ardhamir à ajouter un h à mon nom, pour qu’il sonne plus comme celui d’un dunedain, pour que je sois un peu à lui aussi. Nous n’avons pas le même sang, je ne suis pas né de l’amour, mais ils m’aiment et Ardhamir est maintenant mon père. »


Ils vécurent ici et là sans jamais s’arrêter plus de quelques mois dans un village. Eodan ne comprenait pas trop pourquoi, mais il n’avait connu que cela comme vie. Alors qu’il grandissait, son esprit fini par vite comprendre qu’Ardhamir n’était pas son père ce qui le conduit à se renfermer sur lui-même, inquiet et apeuré en réalisant que ses parents et son frère étaient totalement unis alors que lui…lui il ne savait pas encore vraiment comment l’exprimer, trop petit pour comprendre le passé de sa mère et d’où il venait.  
Alors Ardhamir le prit sur ses genoux et avec tendresse, lui avoua que oui il n’était pas son fils par le sang, mais qu’il l’était par le cœur et que jamais il ne serait mis sur le côté à cause de cela. Pour preuve un il rajouta un h à son nom, ce n’était qu’une lettre qui ne changeait pas grand-chose, mais cette lettre rassura l’enfant et le fit se gonfler de fierté car Ardhamir voulait lui, Ardhamir était maintenant son père.

Très tôt ses parents se mirent à leur enseigner tout ce qu’ils connaissaient. Les deux enfants étaient avides de connaissances et absorbaient comme des éponges toutes informations qu’on leur transmettait. Ils apprirent de tout, leurs parents tenant à ce qu’il sache un maximum de choses de la morphologie des chevaux aux différentes langues que leur père connaissait (Eo se retrouva à savoir parler le sindarin, mais son accent était et restera horrible malgré tous ses efforts…). Ce sont des connaissances qu’ils continuèrent à développer toutes leur vie.  

C’est en surprenant une conversation entre ses parents lors de ses dix ans qu’il en apprit un peu plus sur d’où il venait. Sa mère s’était écroulé en pleurs contre son père à cause d’un cauchemar et parmi ses mots, il apprit qu’il était né dans un bordel. Malgré son jeune âge, il connaissait déjà la vie pour comprendre un peu, bien que tout le drame de son existence il le cultivera en secret durant son adolescence. Sa mère n’avait pas voulu faire l’erreur qui lui était arrivé et même si c’était parfois dur, elle ne voulait pas que ses enfants soient naïfs et qu’ils aient conscience du danger dans leur vie.
Cette information le fit se réfugier contre son frère et dans les jours qui suivirent, il fallut beaucoup de cajoleries de ses parents pour le faire sortir de son mutisme.
Quand il eut dépassé ses 11 ans, il prit sa mère à part et lui demanda de lui raconter réellement ce qui lui était arrivé. Il connaissait son sauvetage grâce aux histoires que ses parents aimaient raconter, mais il voulait connaître « avant »…son esprit s’emportait vers tout un tas de scénarios de plus en plus horrible, malgré sa jeunesse il avait besoin de connaître la vérité. Eodhan n’avait jamais était un enfant naïf ou innocent, il voulait que sa mère lui parle…lui dise où il était né…et malgré l’horreur de son passé, avec des mots soigneusement choisis, elle le fit. C’était horrible ce qu’il apprenait, mais cela calma son esprit, car maintenant il savait et sa naissance n’était plus une interrogation bien que cela restait sordide…

« Nous étions seuls, Père n’était pas là et nous avons partagé le destin de bien d’autres…un destin banal que celui de perdre un cher sous le fer d’un ennemis… »


Eodhan avait 12 ans quand le destin décida de frapper cruellement. Ils avaient emménagé dans un petit village agréable qui avait accueilli la nouvelle famille sans trop de suspicion. Sa mère, Aodhan et lui aidaient aux champs pour s’intégrer alors qu’Ardhamir accompagnait les chasseurs afin de rapporter de la viande.
Le petit village qui ne possédait aucune force militaire était une cible des plus faciles dès que les hommes s’absentaient. Une grande troupe de brigands le savait et ils n’attendirent pas pour piller le pauvre village. Sa mère essaya de les défendre, mais elle ne pouvait rien faire face à un trop grand nombre d’hommes et eux non plus ne pouvaient pas faire beaucoup plus du haut de leur dizaine d’années. Aodhan était encore petit pour son âge et Eodhan était qu’un jeune adolescent dégingandé.

Quand Ardhamir revint, c’est pour découvrir le village en flamme et ses deux enfants en larme, serrant le corps de leur mère qui avait fini par leur ordonner de ses cache dans de la paille. Elle s’était vaillamment battue, avait sauvé ses enfants et sa vaillance l’avait sauvé de subir une dernière fois les pires outrages… Le grand Amour d’Ardhamir était mort, leur mère était morte…mais elle était morte comme les héros des légendes qu’elle adulait tant, elle était morte en les sauvant…

« Nous ne sommes plus que trois, mais nous apprenons tout ce que nous pouvons apprendre. Nous sommes frères, nos liens sont forts et nous apprenons ensemble. Père est fier et c’est tout ce qui compte. »


Suite à la mort de leur mère, Ardhamir les entraîna dans les des voyages plus intensifs et plus régulier comme si ne pas s’arrêter pouvait empêcher le malheur de tomber sur eux.
Les années qui suivirent furent animées par leurs entraînements, tous les jours sans aucune pause et par leurs instructions, car le savoir était une grande arme selon leur père.

L’adolescence fut une dure période pour Eodhan qui comprit alors tout le malheur qu’avait subi sa mère. Il put voir son frère s’épanouir en un magnifique jeune homme du Nord incroyablement ressemblant avec leur père. Eodhan se sentait alors un peu perdu, comme un vilain petit canard, maintenant que sa mère n’était plus là et yétait terrifié à l’idée de perdre ces deux hommes qui l’impressionnaient tant. Ardhamir était un véritable héro dans son esprit et Aodhan était son digne héritier avec une incroyable joie de vivre…joie et excitation qu’il n’arrivait pas à avoir (alors que pourtant, il avait tout le calme de son père adoptif, mais il ne s’en rendait pas compte).
Il se sentait assez pitoyable à se lamenter sur lui-même et essayait très dur de tout faire pour rendre son père fier et pouvoir veiller sur son petit frère comme le lui avait enseigné sa mère.  Sa crise d’adolescente fut donc très agitée dans ses pensées sombres et son mutisme, mais le tact de son père arrivait toujours à le sortir de là tout comme la joie contaminatrice de son frère. Il lui fallut donc de nombreuses années pour arrêter de trop réfléchir et mettre ses idées au clair.

Leur père continua à leur enseigner l’art du combat, s’adaptant aux deux jeunes hommes qui commencèrent à encore plus se différencier physiquement. Si Aodhan restait mince, Eodhan devenait de plus en plus large dans sa musculature. Eodhan promettait de devenir un fort et robuste Rohirrim et Ardhamir en bon tacticien pris cela en compte dans leur formation. Les deux frères, sans surprise, étaient meilleurs combattants quand ils se liguaient contre lui, mais il dû leur apprendre à savoir se battre aussi bien seul…et l’un contre l’autre, car si ses fils se chamaillaient pour tout et n’importe quoi, ils répugnaient toujours à se battre entre eux. Il dû leur faire comprendre que non, ils n’allaient pas se blesser …ou du moins pas plus que quelques hématomes.

Il faut savoir que les deux jeunes gens étaient loin d’être des petits génies sachant utiliser la moindre arme à l’âge de 5 ans, trèèèès loin de là. Il existe d’ailleurs un très grand nombre de péripéties en rapport avec leur entraînement et leur première rencontre avec leurs armes de prédilections. On pourrait s’étendre par exemple sur la fois où Aodhan a réussi à manquer de transpercer les pieds de leur père avec son couteau de lancer alors qu’Ardhamir était pourtant loin et en « sécurité », ou quand par une méthode qu’ils ne comprirent jamais, Eodhan réussi avec sa lance à casser la fenêtre de la maison, manquer leur mère à côté pour finir par se blesser lui-même au pied…un grand mystère toujours irrésolu, surtout comment il a fait pour se faire mal au pied ?!
Pour résumer, à la base ils n’étaient vraiment pas doués, leur talent de guerrier fut gagné à force de beaucoup d’entrainements et une forte détermination. Beaucoup aurait surement abandonné vu le nombre d’échec qu’ils durent essuyer dès la moindre nouveauté. Ardhamir joua donc un grand rôle dans leur entraînement et surtout fit preuve de beaucoup, beaucoup, beaucoup de patiente.

Ils apprirent des choses très variés afin d’affronter le monde. Malgré leur jeune âge, Ardhamir n’hésitât pas à les emmener avec lui sur certaines missions de mercenaire. Alors qu’il enseignait les soins plus en profondeur à Aodhan qui avait un don naturel pour cela (Eodhan avait appris aussi, mais n’avait pas le talent naturel de son frère) Eodhan apprit l’art de la forge auprès d’artisans. Il ne vous forgera jamais la plus fabuleuse des épées, mais il se débrouilla rapidement bien, assez pour gagner rapidement son argent pour aider sa petite famille.
Malgré l’absence de Freya qui laissa un terrible vide, les trois hommes réussirent à continuer à vivre ensemble.

« Nous avons beau aduler quelqu’un, l’imaginer plus forts que tout, le destin continue de frapper pour nous narguer.»


Ils avaient trouvé une nouvelle maison dans un village malgré leur vie de vagabond. Ils s’y étaient installés depuis plusieurs mois, leur permettant ainsi d’améliorer l’apprentissage de leur métier respectif. Eodhan avait été pris en apprenti par le forgeron du village et c’est à cette époque qu’il put particulièrement approfondir ses capacités.

C’était l’année de ses vingt ans, qu’à nouveau une attaque eu lieu. Ce n’était pas des bandits qui venaient piller, mais bien des orcs qui venaient tuer…tout simplement tuer. Aux yeux d’Eodhan ils ne cessaient jamais d’arriver, ils avaient beau combattre, beau s’acharner, il avait l’impression que deux orcs apparaissaient quand il arrivait à en tuer un. Il était encore jeune, pas assez fort et dans la mêlée il sentit une fulgurante douleur au ventre. Son propre cris de douleur continuera de le hanter, alors qu’il s’effondrait au sol…tout comme le regard horrifié d’Ardhamir et Aodhan qui criait son nom…et le sang qui n’arrêtait pas de couler entre ses mains. Tout n’était qu’ombres et bruits de violence, les hurlements de rage d’Ardhamir et…et la forme sombre de son père transperçait de part en part…encore un cri d’Aodhan et la forme de son frère devant lui qui combattait empli de désespoir…
Ardhamir était mort, leur père était mort…cela paraissait tellement impossible…pas leur père…pas leur père…et Aodhan qui était seul, seul debout devant lui…Ils n’allaient pas survivre…Ils n’allaient pas survivre…

Alors Eodhan puisa dans ses dernières forces, il oublia la douleur, la terreur et se dressa sur ses pieds. Il attrapa son frère, le tirant…ils devaient se cacher…ils devaient survivre…Ardhamir ne devait pas être mort pour rien…leur mère ne devait pas être morte pour rien…Alors il tira son frère, oubliant la blessure qui le tuait…il devait protéger son frère…Il l’obligea à se cacher, même sous des cadavres, se laissant guider par son instinct de survie…Puis ils courraient pour essayer de trouver un abris dans le village voisin et puis…plus rien…il se réveilla fiévreux dans une petite cabane le visage inquiet d’Aodhan au-dessus de lui…

« Je suis sensé être le plus grand, celui qui veille et protège comme le disait ma mère…pourtant c’est moi qui suis allongé dans ce lit en train de mourir et c’est mon petit frère qui se tue à essayer de me sauver… »


Pour toujours Eodhan détestera se remémorer les jours, les mois difficiles où son jeune frère dû prendre tous sur ses épaules…la nourriture, l’argent, mais aussi sa vie…Car Eodhan était mourant, la grave blessure de son ventre le conduisait petit à petit vers la mort. A chaque fois qu’il fermait les yeux, il était terrifié de ne pas se réveiller…de laisser son petit frère seul… La douleur et la fièvre le laissaient tout le temps dans un état cotonneux, incapable de se lever et bouger par lui-même.
Aodhan dû alors se débrouiller seul pour les mettre à l’abri, leur trouver à manger et des soins. Il ne put même pas faire le deuil de leur père bien aimé ayant la terrible responsabilité de le sauver. Eodhan s’en voudra toute sa vie de faire subir cela à son frère, de le voir souffrir, de le voir si terrifié… Il voulait tellement l’aider ! Tellement le soulager ! Mais il ne pouvait rien faire et se retrouva à avoir peur de la mort qui le prenait petit à petit. Il était terrifié de rester seul dans la petite chambre pendant que son frère était obligé de travailler pour leur survie, mais il refusait de le montrer. Quand Aodhan était là, il faisait tout pour ne pas dormir gardant ses yeux grands ouverts pour trouver la force de survivre dans le sourire de son frère…sourire qui finit par disparaître…C’était trop pour son jeune frère, beaucoup trop…Aodhan était devenu renfermé, triste et rempli de stress…c’était normal…son frère ne pouvait que craquer, il ne lui voulait pas… mais son sourire, ce qui lui donnait la force de guérir avait disparu…C’était sa faute…il avait fini par tuer la joie qu’il pensait inébranlable chez son frère…Ses pensées devinrent sombre, triste, culpabilisante…il n’était pas à la hauteur…et son état arrêtât de s’améliorer lentement et l’inverse se réalisa…De nouvelles complications, une nouvelle dégradation… mais un jour son frère revint un grand sourire aux lèvres lui racontant avec humour sa journée. L’esprit d’Eodhan reprit immédiatement de la vigueur, même s’il n’était pas dupe, même si sa joie était forcée, le soleil brillait à nouveau pour lui.
Ce jour-là, il eut la force de poser une main sur la joue de son petit frère « Si tu …souris à nouveau…alors c’est que…tout va bien… ça va aller…je vais aller bien…» et à son tour, il avait souri.

Et ce fut le cas, son état s’améliora. Aodhan pu soigner les complications et Eodhan reprit de la force. Ce fut long, mais sa vie n’était plus en danger. Il put à nouveau marcher, s’occuper de la chambre, de l’auberge et aider son frère le plus possible malgré la douleur. Ce passage dans leur vie les marqua aussi profondément que les morts de leurs parents. Ils avaient failli se perdre, Aodhan faillit rester seul…leur lien était que plus fort, que plus dépendant…

Dès qu’Eodhan pût a à nouveau travailler et reprendre ses entraînements, les jeunes gens reprirent le style de vie que leur père leur avait appris. Ils voyagèrent comme des mercenaires là où leur cœur les menait ou restait quelques temps dans une ville avant de partir. Ils ne restaient jamais longtemps, car par deux fois le malheur avait frappé quand ils avaient trouvé une « maison ».

« Elle s’appelle Zirak c’est une jument, mais Aodhan dit qu’elle est pire qu’un warg…je ne vois pas pourquoi… »

Spoiler:

Lors de ces dix dernières années, de nouveaux membres intégrèrent leur famille…leurs chevaux. Leur mère et leur sang, leur a transmis un grand amour pour ces animaux et ils les traitent comme un autre frère et une autre sœur.
Il est donc important de parler de la jument d’Eodhan, car cette demoiselle est particulièrement « présente ».

Trois ans après la mort de leur père, Eodhan perdu malheureusement son cheval lors d’un combat. De par leur style de vie leur finance ne sont jamais bien fofolle, mais ils étaient dans une période particulièrement creuse. Ils n’avaient pas alors les moyens d’acheter un cheval de combat (à comprendre, un cheval n’ayant pas peur d’aller au contact et déjà dressé à ne pas broncher aux bruits et à tout évènement violent) et Eodhan ne se voyait pas prendre un pauvre cheval de bas qui risquait de ne pas survivre à la première attaque s’il avait une mauvaise réaction. Par chance, un éleveur pu leur avoir un compromis. C’était une jument Alezan au crin lavé, de taille moyenne et trapue. Elle était loin des standards de beautés des chevaux fins et rapides, mais elle promettait force et endurance, ce dont avait besoin Eodhan…et elle avait un sacré caractère, c’est ce que promettait son regard peu amène ! Eodhan en tomba immédiatement amoureux et la paya immédiatement…Pour quelques heures plus tard découvrir pourquoi cette jument était si peu chère…La nouvellement nommé Zirak lui attrapa la cuisse et mordit fort, très fort. Ce fut un moment de confusion assez intense entre les cris d’Eodhan et Aodhan, la surprise du cheval de ce dernier et la jument elle-même qui finit sa morsure par un hennissement victorieux.
C’est ainsi qu’Aodhan déclara pour la première fois qu’elle était un warg et Eodhan l’adora encore plus…

Eodhan était très têtu et avait décidé qu’il se ferait accepter de cette étonnante jument au grand damne de son frère. Eodhan utilisa beaucoup de patiente et de douceur, comme sa mère lui avait appris…il ne fut jamais violent ou brusque. Zirak le mordit un bon nombre de fois, à n’importe quel moment, même quand il la montait, mais jamais jusqu’au sang comme la première fois… jusqu’au jour où, un an plus tard, le comportement de la jument envers lui changeât radicalement. Elle devint une mère ours qui se mit à veiller sur lui comme si il était son petit…elle finit même par accepter Aodhan, bien que seulement Eodhan avait droit à sa tendresse…ainsi que le cheval d’Ao’.
Mais ne vous trompez pas, si Zirak a accepté Eodhan, elle reste une vraie furie. Elle a toujours l’air mauvais, les oreilles en arrière, la tête relevée prête à frapper. Elle attaque et mord sans sommation quand quelqu’un approche un peu trop à son goût. En combat elle n’a peur de rien (ce dont Eodhan doit se méfier, car il ne peut pas compter sur elle pour bien juger les ennemis), elle fonce dans le tas et mord joyeusement vu qu’elle en a l’autorisation…(car maintenant Zirak ne mord pas si elle entend Eodhan dit « non », mais elle voue lancera son regard fou de « je vais te tuer »…Et essaiera de mordre à nouveau dès qu’Eodhan tournera le dos). Seuls les enfants ont grâce à ses yeux… Et Beleg, le cheval trop présomptueux et trop « so majestic » de son frère. Etonnamment, il arrive à maîtriser Zirak et l’empêcher de semer la dévastation sur son passage…et elle ne l’a jamais mordu ! Il en serait presque jaloux ! Mais ce cheval est tellement présomptueux et crains tellement la saleté qu’il pense sincèrement qu’un noble s’est retrouvé incarné en lui….

Zirak semble avoir une passion particulière pour les cheveux d’Aodhan qu’elle tire dès que son maître à le dos tourné. Bien sûr Aodhan hurle et s’en plaint à Eodhan, qui prétend que sa jument est gentille juste un peu brusque, ce qui fait encore plus hurler Aodhan…bien sûr Eo’ sait que Zirak le fait exprès pour embêter son frère, mais c’est tellement marrant de faire hurler Aodhan qu’il ne peut pas le reprocher à sa jument !

« Maintenant nous sommes deux et jamais nous ne pourrons devenir un. »

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP. Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.

Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !

Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !

Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Eodhan... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !