Sujet: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:18
“EEFJE ”
don't let them tame you, feral child
NOM&PRÉNOM ▬Ses parents la nommèrent Eefje (se prononce É-if-yeuh) mais elle n'a plus usage de ce nom depuis qu'elle ne côtoie plus assez l'espèce humaine. SURNOM ▬ Elle en a eu il y a bien longtemps, mais soit elle n'y prêtait pas attention, soit elle ne comprenait même pas qu'ils lui étaient destinés. ÂGE ▬Vingt quatre hivers ont passé depuis qu'elle a vu le jour. PATRIE, RACE ▬Elle tient plus de la bête que de l'Homme mais elle reste pourtant humaine physiquement bien qu'elle ne se considère plus comme tel depuis longtemps. LIEU DE NAISSANCE ▬Elle est née quelque part dans un petit village en Eriador. RANG SOCIAL ▬Pas intéressée financièrement. PROFESSION ▬Chasseur-cueilleur. SITUATION AMOUREUSE ▬Il y en a bien qui semblent intéressés par ses qualités mais elle ne leur retourne pas leurs sentiments, enfin pas comme ils le voudraient.
➴ Tout sur toi baby !
VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Du haut de ses vingt six ans, Eefje parait petite pour un âge difficile à lui attribuer. Elle pourrait en avoir vingt comme elle pourrait en avoir trente mais son état physique ne laisse de place que pour des suppositions auxquelles elle ne peut apporter de réponse. Son apparence à de quoi surprendre n'importe quelle personne ayant le cœur bien accroché. Cela provient très certainement de l'odeur qu'elle dégage, comme une charogne que l'on a laissé pourrir au soleil pendant des jours ou une merde fétide que l'on aurait abandonné dans le coin d'une pièce mal aérée. Il est de fait qu'elle n'est pas portée sur l'hygiène et qu'elle ne sait sans doute pas ce que cela signifie mais lorsqu'elle rencontre un court d'eau sur son chemin, elle pense d'abord à boire avant de se laver.
Sous les puces qui sautent de sa tignasse et sous la crasse qui s'accumule sur sa peau, lui donnant vaguement l'apparence d'un monstre à l'odeur de chien mouillé lorsque vient la pluie, se cache une femme comme une autre. De grands yeux bleus, sans doute la chose la plus propre que l'on peut trouver sur sa personne, aux yeux bordés de longs cils difficiles à discernés tant ils sont fins et clairs. Sous la couche de saletés noires recouvrant son visage, on peut apercevoir de petites tâches de rousseur parsemer ses hautes pommettes, vivant rappel de la tignasse rousse qui s'enflamme au soleil quand elle ne donne pas l'impression d'être un casque de boue.
Son teint reste clair si l'on oublie les traces noirâtres, bleuâtres et rougeâtres qu'elle arbore un peu partout. La jeune femme ne sourit pas beaucoup et montre des dents sales et grisâtres à l'origine de son haleine putride lorsque le besoin de se faire respecter se sent.
Elle aurait pu être une petite demoiselle avec une jolie frimousse mais elle n'a que l'air d'une bête immonde et puante à l'apparence humaine quand elle se donne la peine de se comporter comme tel. Ses bras sont maigres, sans aucune trace de graisse superflue, suffisamment musclés à l'image de ses jambes pour pouvoir courir à quatre pattes à la manière d'un chien ou pour l'image, d'une araignée. Une façon de se déplacer qui n'est pas faite pour les Hommes mais qu'elle maitrise pourtant à la perfection depuis de nombreuses années maintenant. Ses doigts sont durs et secs, comme des griffes lui permettant de labourer la terre comme la chair grâce à ses ongles acérés et plein de terre. Elle a un visage émacié mais ne meurt pourtant pas de faim, pas tant qu'elle parvient à trouver à manger.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬Ses vêtements sont l'un des rares vestiges de son humanité passé, comme un besoin, un instinct. Elle les vole dans des villages sur des cordes à linge laissées sans surveillance quand elle en a l'occasion et elle agrémente sa tenue de fourrures éparses et en très mauvais état prélevées sur les charognes encore fraiches laissées à l'abandon par les carnassiers. Lorsque l'été arrive et qu'il commence à faire trop chaud, il ne lui vient pas toujours à l'idée de s’embarrasser de couches supplémentaires qui ne sont qu'une entrave à son confort. Les vêtements ne sont pour elle qu'une barrière contre le froid et les petites blessures, pour le peu que ces dernières lui importent.
A son grand désarrois, elle a bien compris que les Hommes n'acceptent pas sa nudité comme elle l'a adopté et de ses années de errance, elle a bien fini par intégrer le besoin de se vêtir correctement si elle veut marcher parmi eux sans finir au bûcher. Elle a une douce préférence pour les vêtements d'homme qui sont plus confortables pour se déplacer que ceux des femmes. De manière générale, se vêtir comme un homme apporte de nombreux avantages et ce n'est pas le peu de poitrine qu'elle possède qui la trahirait.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Son corps n'est absolument pas vierge, dans tous les sens du terme. Sa peau est rugueuse sous la crasse, ses jambes et ses bras sont couverts de bleus et d'ecchymoses en tout genre, à tel point qu'elles se confondent avec la noirceur de la saleté qui les recouvre. Parmi les bleus tout frais et ceux qui viennent de naître apparaissent moult petites blessures, certaines plus fraiches que d'autres. Elle arbore d'ailleurs une trace de morsure à sa cheville à l'aspect dégueulasse mais pourtant totalement cicatrisée. Ses pieds et ses mains sont toutes coupées et certaines des blessures qu'elle arbore sur son corps sont sans doute en très mauvaise voie de cicatrisation mais elle a jusque là toujours réussi à échapper à la mort qui semble pourtant lui vouloir des poux et des poux elle en a, si l'on gratte un peu les croutes à la surface de son cuir chevelu. Les poux ne sont d'ailleurs pas les seuls à avoir élu domicile sur son corps, sans doute possède-t-elle même quelques vers en dehors de ceux qu'elle avale sciemment pour se nourrir. En plus des cicatrices et autres blessures, il lui manque deux orteils à un pied mais ne distinguant pas la gauche de la droite, elle ne saura vous l'indiquer autrement que par son très léger boitillement lorsqu'elle se déplace sur ses jambes.
Une autre particularité moins répugnante chez elle est sans doute le développement inhabituel de ses sens. L’ouïe, la vue, l'odorat sont plus développés chez elle que chez la plupart des Hommes, conséquence de son passage à l'état sauvage ou prédisposition naturelle, elle ne s'est jamais interrogée sur une chose qui lui semble normale.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Eefje est une jeune femme sauvage et insouciante, triste conséquence d'une vie de violence. Pour autant, elle ne souffre pas de cette affliction et a appris à la tourner à son avantage. Elle n'est pas très intelligente mais il ne faut pas la sous-estimer pour autant, elle est capable de relier deux éléments pour porter une conclusion, même si ce n'est pas la bonne. Les rencontres qu'elle a fait ont forgé la personne qu'elle est, telle qu'elle est aujourd'hui. D'une certaine façon, elle est encore une enfant enfermée dans le corps d'une adulte. Une personne simple à deux teintes. Il serait sans doute long et difficile de décrire Eefje telle qu'elle est dans sa tête sans devoir retracer chacune de ses expériences et de ses rencontres, qu'elles eurent été bonnes ou mauvaises. Aussi, s'il fallait la qualifier, ce serait par ses peurs, des gens, de l'orage. Par sa curiosité qui la pousse aujourd'hui à ne pas simplement fuir l'espèce humaine. Par sa colère qui la ronge, ou peut-être simplement les vers qu'elle a du attraper ? Qui sait. Elle a une notion de justice toute à elle et c'est peut-être ce qui fait d'elle une personne fragile mais pas moins dangereuse. Elle n'est qu'un amoncellement de morceaux qui la rendent imprévisible. Si elle est capable de réfléchir un minimum, cela dépend grandement de son état psychologique du moment. Au plus mal, il serait plus facile de raisonner un loup mais au mieux de sa forme, elle est capable de tenir une discussion jugée normale. Son état dépend entièrement d'elle-même et de sa volonté, du moins telle est l'impression qu'elle donne. CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Elle aime se gratter furieusement quand ça la démange. Elle aime hurler à pleins poumons avec ses amis. Elle aime se réveiller le matin, bien au chaud au milieu de sa bande. Elle aime dévorer à pleines dents une proie fraichement tuée et encore chaude pour s'endormir le ventre rond et bien plein. Elle aime courir dans la forêt et jouer avec ses amis au milieu des feuilles mortes. Elle aime se faire lécher et entendre le grognement satisfait qu'elle récolte lorsqu'elle gratte l'un de ses compagnons. Elle aime lever le nez en l'air pour percevoir de nouvelles odeurs et partir en vadrouille pour découvrir d'où elles viennent. Elle aime voyager, toujours bouger mais toujours revenir vers son berceau. Elle aime le parfum iodé de la mer même si elle ne sait pas nager. Elle aime la bonne odeur sucrées des gâteaux et des pâtisseries même si elle préfère l'odeur putride d'une charogne encore comestible.
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Elle n'est pas une grande fêtarde au sens humain du terme mais elle apprécie les concerts de hurlement et le festoiement d'une bonne journée de chasse.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Rien de plus que tout ce qu'elle aime. Eefje est passionnée de nature et ce dans tout ce qu'elle fait mais si elle devait avoir une passion, ce serait sans doute celle de partir à la poursuite de petits animaux tant par curiosité et amusement que dans le but de les torturer et peut-être les manger. Elle aime également accumuler les choses. Elle possède moult trésors peut-être sans valeur aux yeux des autres qu'elle cache un peu partout pour son plaisir.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Vivre la vie au jour le jour. Poursuivre son chemin jusqu'à celui de non retour. Elle ne sait pas demain ce qui l'attend mais si son chemin la porte vers sa prochaine victime, elle n'en sera que plus satisfaite.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Elle n'aime pas beaucoup manger des vers de terre mais c'est ce qu'il y a de plus facile à chasser, surtout après une bonne journée de pluie. Elle voue une haine profonde à l'espèce humaine et tout ce qui lui ressemble de près ou de loin. Elle déteste également les orages avec leurs éclairs et le tonnerres vrombissant qui vient la tirer de son sommeil la nuit et frapper les arbres auxquels elle tient tant.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ C'est à la fois une profiteuse et une débrouillarde. Elle profite de la proximité de sa famille mais elle fait sa part des choses sans quoi, elle ne pourrait pas survivre.
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Elle peut compter sur sa famille mais ne vous détrompez pas, il n'est pas question de ses parents biologiques.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Elle représente généralement le danger, c'est elle la terreur dont il faut se méfier, celle qui vous chasse car vous êtes sa proie mais elle n'est pas assez stupide pour ne pas se rendre compte lorsqu'elle n'a aucune chance fasse à un adversaire trop ardu. Elle sait battre en retraite à la manière des loups.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Des secrets, elle n'a que ça puisqu'elle n'a personne à qui parler pour le peu qu'elle voudrait faire entendre sa voix. Une fois cependant, un jour particulièrement difficile en hiver, elle avait réussi à attraper un lapin qui s'était cassé une patte et elle s'était servie la première sur sa viande maigre.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Eefje n'a honte de rien, elle vit sa vie comme elle l'entend et n'éprouve de regret pour personne. Il lui arrive d'avoir honte d'être humaine au fond même si c'est une caractéristique bien estompée chez elle. Elle a honte pour ceux qui partagent son espèce.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Ses dents et ses ongles principalement. Ne sous-estimez pas leur tranchant, ils représentent une armes redoutable et si vous ne mourrez pas sous ses dents, vous pourriez bien mourir d'une infection qu'elle aurait provoqué de part son hygiène fort douteux. Elle possède également quelques couteaux quand elle ne les égare pas. Elle a bien d'autres armes cachés de ci, de là, mais elle ne sait pas s'en servir et ne les balade pas avec elle.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Elle a peur de l'orage. Elle a peur de se faire attraper par des Hommes. Elle a peur de perdre sa famille.
▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬ ➴ ▬
VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Elle n'aime pas les nuages, surtout les nuages bien sombres qui annoncent des orages. Elle n'aime pas ça les orages. C'est bruyant et c'est effrayant. Ils n'apportent que destruction dans la nature. Pour le reste, elle n'a rien remarqué. Elle ne connait pas grand chose de ce monde et malgré sa curiosité quelque peu enfantine, elle ne fait pas attention aux changements qu'elle aurait pu observer. Elle se moque bien de ce qui peut se passer dans le monde tant que ça ne vient pas troubler sa paix toute relative. Elle vit une vie bien inconsciente, focalisée sur le présent et la nourriture.
➴ Derrière l'écran...
PSEUDO ▬Surfing squirrel ÂGE ▬Largement assez pour faire des frites, de la purée, des patates sautées, des pommes dauphines, un gratin dauphinois et j'en passe. PASSIONS ▬Je me suis découvert une nouvelle passion pour l'origami modulaire qui vient s'ajouter au fait de regarder des séries et des films, manger, manger, manger, dormir et faire du crochet, ainsi que lire. FILMS & SÉRIES ▬J'aime bien the IT crowd (bien débileà, Parks and rec (bien drôle), the Handmaid's Tale (que j'ai regardé récemment) et toutes les séries encore en cours que l'on suit chaque année comme Game of Thrones, The Walking Dead, Doctor Who.. PRÉSENCE ▬Ça dépend, généralement une fois par jour mais il y a une différence entre se connecter et rp. J'ai une activité aussi modulaire que l'origami mais je fais de mon mieux, tout dépend de comment je me sens et de ma vie. TON AVIS SUR LE FORUM ▬il est pas trop mal mais peut mieux faire franchement COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI ▬Venez me demander sur la cb si vous êtes curieux, c'est une histoire follement gay TON AVATAR ▬ Elle joue dans Black Sails
Code:
[b]x [/b][i]Eefje[/i] → Clara Paget
REGLEMENT▬
Spoiler:
"La pizza c'est tout ce que j'aime."
UN TRUC EN + ▬PIZZA
P.S : Non je n'ai pas violé la touche E
Dernière édition par Eefje le Lun 16 Avr 2018 - 19:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:42
“ THIS IS MY LIFE ”
and you know it's hard to live here
L'histoire contient des propos explicites, des scènes de viol, de cannibalisme et d'auto-mutilation qui sont, pour certains, sous spoiler et précédé d'une mention de même couleur. Merci de vous abstenir d'une telle lecture si vous avez le coeur sensible.
➴ Chapitre 1 ➴
Deux yeux brillants dans le noir, dans le néant de l'obscurité, visible par la seule lumière de la lune filtrant difficilement à travers l'épaisse couverture nuageuse. La pupille dilatée au maximum pour recevoir cette lumière dont on dépend tant pour voir, elle était réduite à sa condition humaine, ne discernant que des ombres, ces ombres qui effraient tellement les membres de son espèce. Elle n'a jamais eu peur du noir, elle n'avait rien à en craindre, aussi loin qu'elle s'en souvenait l'obscurité était son amie, comme une présence réconfortante qui ne lui avait jamais voulu de mal. Personne ne se souvient du jour de sa naissance et elle n'est pas en reste, sa mémoire ne s'étend pas jusque-là. Du reste, sa mémoire n'est pas très bonne et il ne lui reste que des impressions de ce qui a pu marquer son esprit au fer rouge, des scènes passant dans ses rêves en un flash, des odeurs dont elle ne peut se défaire.
Elle est née il y a environ vingt-quatre ans de cela. L'année exacte n'est pas connue avec précision et peut-être a-t-elle un an de plus, mais pas un an de moins pour sûr. Sa naissance ne fut pas des plus remarquées et encore moins des plus attendues dans ce petit village du Gondor des plus banals. Les temps étaient durs pour ce village situé au bord de l'eau que les attaques répétitives des pirates menaient à la perte. Énième enfant née dans un foyer qui ne comptait plus ses enfants depuis longtemps, difficile de savoir si elle était née de la mère ou de l'une des filles en âge de procréer. Elle ne comptait pour personne et fut référée en tant que bébé fille pendant sa première année, jusqu'à ce qu'elle fut suffisamment grande pour qu'on lui trouve une quelconque utilité et ainsi un nom. Il n'avait rien d'affectueux, rien d'utile, et ressemblait plus à un grognement ou une plainte qu'à un véritable nom. Eefje n'aimait pas son nom, mais ne le détestait pas non plus, de toute manière, elle ne l'utilisait que très rarement pour ne pas dire jamais. Elle était une enfant chanceuse pour le moins qu'on puisse dire, même si ce n'était sans doute pas l'avis des gens. Sa survie reposait sur peu de chose. Survie, car on ne pouvait certainement pas appeler cela une vie, pas de la façon dont elle l'avait menée jusque-là. Elle avait été élevée par l'une de ses sœurs aînées qui avait été désignée pour avoir la garde des nouveaux nés de la famille jusqu'à ce qu'elle ait sa propre famille. Il ne s'agissait que de la nourrir de temps en temps et de l'habiller pour s'assurer qu'elle ne mourrait pas. Cela dura un temps, jusqu'à ce qu'elle ait appris à marcher par elle-même, sans personne pour la soutenir et lui montrer les premiers pas. Personne pour soigner ses bobos ou l'aider à surmonter une vilaine fièvre menaçant de l'emporter de folie. Ses premiers pas avaient pris un peu de temps tant elle appréciait de ramper à même le sol pour se déplacer à la hauteur des chiens qui traînaient dans son entourage.
Plus d'un an s'était écoulé avant qu'elle ne marche parfaitement par elle-même, mais il lui en avait fallu beaucoup moins pour se faire totalement oublier de sa famille. Sa chevelure rousse n'arrangeait rien, pourtant flamboyante au soleil, elle ne se faisait pas davantage remarquer. Chaque enfant de sa famille avait une utilité et ceux qui n'en avaient pas avaient appris à se rendre utile ou à se débrouiller. Elle ne savait pas elle-même qui était son frère ou sa sœur pour le peu que sa propre situation familiale l'intéressait alors. Elle n'avait tissé de lien avec personne si ce n'étaient les animaux chez qui elle venait ponctuellement prendre de la nourriture pour se nourrir elle-même. Sa famille possédait des chiens ou peut-être était-ce ceux d'un voisin et toute petite déjà, elle avait été obnubilée par ces grands animaux à la langue pendante qui faisaient la sieste tantôt au soleil, tantôt à l'ombre et que l'on nourrissait de restes sans raison. Combien de siestes avait-elle partagé à leurs côtés, combien de repas avait-elle partagé avec eux, plongeant parfois son visage dans leur gamelle malgré les grognements mécontents tant elle se sentait affamée.
➴ Chapitre 2 ➴
On ne pouvait pas dire que les premières années de sa vie avaient été malheureuses. Il était venu un temps où elle avait pris conscience de sa situation, de sa vie et de sa famille et où elle avait souhaité trouver une place en son sein pour se faire accepter à son tour. Elle n'était pas bien âgée, mais elle ne souhaitait qu'un peu de reconnaissance après toutes cette errance au sein de son propre foyer. Ses efforts furent récompensés à leur juste valeur. La petite rouquine jusque-là totalement invisible aux yeux des grands fut instantanément remarquée. Était-ce vraiment le fruit de ses efforts qui payaient ou était-ce le simple fruit du hasard comme il sait si bien faire les choses ? Qui sait.. Cela vint sans doute du fait qu'elle était à la fois la plus jeune, mais en même temps suffisamment âgé pour être l'élue, mais une année particulièrement difficile tant pour le village que pour sa famille, elle fut vendue.
En fin de compte, elle ne valait pas mieux qu'un chien et c'est ce qui la frappa quand elle fut soudainement emportée par un total étranger, un homme qu'elle n'avait jamais vu. Et pourtant, son avenir lui importait peu, cela ne changeait pas grand chose à sa vie si ce n'était y apporter un peu de changement. Elle ne savait trop si elle devait être déçue d'avoir été ainsi vendue ou si au contraire, elle devait se sentir fière de permettre au reste de sa famille de manger quelque chose cette semaine là. Sa vie basculait soudainement, sans qu'elle n'ait quoique ce soit à dire et son seul regret fut de quitter si brusquement les chiens avec qui elle s'était liée. Il n'y eu pas de larmes, rien d'effusif, personne ne s'était attardé pour la regarder s'en aller et elle était passée de petite fille invisible à petite aide de cuisine pour un gros marchand reliant le Gondor à Bree, une grosse ville en Eriador. Tout cela, elle ne l'apprit pas de la bouche de son propriétaire, mais en laissant trainer ses oreilles à l'occasion. Haute comme trois pommes, elle entrait dans l'âge curieux, celui où l'on est ouvert à tout et où l'on cherche à tout savoir. Au début timide, elle n'osait parler à personne, tant et si bien que le marchand commençait à penser qu'on lui avait vendu une fillette muette et stupide, mais elle finit par laisser pendre sa langue, posant des questions dès qu'elle en avait l'occasion. Il ne l'avait acheté que parce qu'on l'avait supplié et parce que la petite avait l'air robuste quoique pas très fine et puis sa couleur de cheveux avait de quoi ravir son cœur, rousse comme le feu qui éloigne l'obscurité la nuit. Il lui fut confié divers petites tâches comme ramasser du bois, cueillir des baies, laver les écuelles, distribuer les repas, nourrir les chiens et les chevaux... Tout ce dont personne ne voulait et qu'elle était capable de réaliser pour ne pas traîner dans les pattes des plus âgés. Elle apprit beaucoup de choses et elle avait la langue bien pendue, mais bien qu'appréciée par quelques-uns des marchands des convois et autres personnes en charge de divers autres tâches, elle était loin d'être indispensable.
Sa vie était heureuse, du moins pas malheureuse. Elle prenait le fouet quand elle faisait des erreurs, des maladresses, mais là encore, rien de pire que ce qu'elle avait pu vivre jusque-là, quand bien même elle n'aimait pas beaucoup cela. Parfois, on la privait de repas ou on lui donnait une tâche à réaliser en guise de punition, mais au moins, on savait qu'elle était là et elle en tirait satisfaction. On n'utilisait pas toujours son prénom, voir rarement. C'était petite, fillette, la rouquine ou la môme. Mais à quoi bon servait un nom si ce n'était à appeler quelqu'un au milieu de tant d'autres personnes semblables. Elle aurait presque pu s’enorgueillir d'être aussi unique si cela avait effleuré sa conscience, mais elle avait surtout tout d'un chien. On la sifflait pour la faire venir, on la punissait si elle n'obéissait pas assez vite ou si elle commettait une erreur, elle était dressée plus qu'elle était formée, ce n'était plus une esclave, ce n'était plus un être humain, mais elle ne le savait pas elle-même, sa vie se résumait à cela. Elle connaissait bien les chiens, ayant grandi avec eux, elle les comprenait et savait se faire obéir quand bien même il faisait deux fois sa taille. Elle avait créé des liens avec eux que n'importe qui aurait eu du mal à recréer sans avoir passé autant de temps en leur compagnie et obtenu leur confiance, un peu comme s'ils l'avaient adoptés.
➴ Chapitre 3 ➴
La fille aux chiens, voilà ce qu'elle devint. Elle n'avait que 5 ans et la vivacité d'esprit d'un petit chien de riche. On ordonnait et elle obéissait mais quand il s'agissait de savoir ce qui n'allait pas avec les animaux, elle savait le dire avec des mots, elle les comprenait. Cependant, quand bien même elle comprenait les animaux, même si cela se limitait entièrement à ceux de type canins, elle n'était pas bonne à grand chose d'autre. Elle était jeune, elle allait encore grandir et mangeait de plus en plus. Mais elle était remplaçable et à plus forte raison que les tâches qu'elle réalisait étaient à la portée de tout le monde. Et c'est ainsi qu'elle fut remplacée. Remplacer est un grand mot, personne ne prit sa place à proprement parler mais elle n'avait plus d'utilité et représentait une bouche à nourrir. Le marchand n'avait jamais eu l'intention de la garder indéfiniment et il comptait bien la revendre au plus offrant une fois qu'elle aurait appris une ou deux choses de la vie. C'est ainsi qu'il trouva un tavernier qui se montra généreux. Peut-être trop généreux pour la fillette qu'elle était mais il n'allait pas discuter tant d'argent, surtout si cela arrangeait ses comptes. C'est ainsi qu'elle se retrouva entre les pattes d'un homme dont la circonférence égalait presque la hauteur et dont le gras et la sueur mêlées qui dégoulinaient de son corps servaient sans doute à huiler les poêles de la cuisine.
L'homme tenait une taverne particulièrement fréquentée à Bree, une ville en Eriador. Elle ne savait toujours pas où se trouvait l'Eriador et encore moins où se trouvait Bree mais il leur avait pris plus de deux lunes pour effectuer toute cette route. La taverne, assez grande, se trouvait dans une ruelle ombragée les après-midi et mal éclairée le matin, pour ne pas dire sombre tout court et pourtant, elle ne désemplissait pas. Les ivrognes étaient là tôt le matin à rincer le sommeil dans leurs yeux par une bonne rasade de bière infâme. On y venait boire, on y venait manger et on y venait dormir mais une chose était sûre, on y venait pas pour le joli sourire de la tavernière. L'épouse du tavernier, Eefje ne sut jamais son nom, pas plus que celui du tavernier. On lui demanda de l'appeler Madame quand elle avait vraiment besoin de s'adresser à elle et de fermer sa gueule quand elle n'avait rien d'important à dire. La petite prit ce conseil à la lettre et se contenta de hocher la tête lorsqu'on lui donnait un ordre, sans jamais le contester. Et pourtant, malgré cette ligne de conduite qui se voulait irréprochable, elle n'évitait en rien les coups de fouet qui se faisaient presque quotidiens. La moindre maladresse, la moindre incartade, le moindre regard, la moindre raison en somme, était bonne pour sortir le fouet qui venait s'écraser d'un coup sec dans son dos avant qu'on ne l'envoie le soir dormir dans l'écurie sans une seule miette de pain. Elle n'avait pas de lit et pas de repas chaud mais elle ne se sentait pas à plaindre, elle avait connu cela toute sa vie et la paille faisait un lit bien plus confortable que le sol. Petit à petit, elle avait appris à se faire discrète et disparaître, elle volait la nourriture des clients quand personne ne la regardait et partageait son maigre butin avec la chienne qui avait mis bas dans l'écurie quelque temps après son arrivée. Elle avait l'impression d'avoir trouvé une famille qu'elle rejoignait tous les soirs pour se blottir contre leur chaleur et s'abandonner à des rêves tumultueux.
Sa vie à Bree lui avait appris à se méfier des gens. Elle avait plusieurs fois été rouée de coups alors qu'elle était envoyée faire une course en ville, rentrant en rampant, sans un sous et sans une course pour trouver le fouet de la matrone. Mais il n'y avait pas que ça. Il y avait les clients puant l'alcool qui criaient, la malmenaient, l'embêtaient et étaient responsables à 75% des coups de fouet qu'elle recevait. Il y avait bien entendu la matrone qui la détestait visiblement alors qu'elle n'avait rien fait mais c'est ce qu'elle semblait lui reprocher les 3/4 du temps. Et puis, il y avait le tavernier. Elle avait au départ été tout comme le marchand roulée par la bonhommie de l'homme sans le fait d'être grassement payée. Il semblait se soucier un peu d'elle et voir en elle autre chose qu'une bouche à nourrir. Au début, il lui donnait à manger au comptoir les restes encore chaud du dernier service. Caressant sa petite tête rousse avec un petit sourire. Une caresse par ci, un petit sourire par là, il ne lui en fallait pas beaucoup pour se sentir aimée alors qu'elle n'avait jamais connu ne serait-ce que l'amour d'une mère qui était retournée vaquer à ses occupations une fois qu'elle l'avait mise au monde. Ce qu'elle ne comprenait pas, tant du fait de son âge que de son manque d'expérience dans le domaine, c'est qu'elle ne partageait pas avec cet homme le même lien que l'on pouvait partager avec son père ou un quelconque membre de sa famille. Parfois, il l'appelait tôt le matin dans la cuisine, pendant que sa femme faisait les chambres à l'étage, il la prenait à part dans le cagibi pendant que le second de cuisine mettait les marmites à chauffer et lui demandait de se dévêtir complètement, juste pour la regarder. La petite était très obéissante, d'autant plus qu'il était gentil avec elle. Il lui parlait de ses jolis cheveux roux et il lui promettait une bonne tranche de pain beurré si elle était gentille. Eefje était toujours gentille, elle n'avait aucune raison de ne pas l'être tant elle souhaitait bien faire pour le satisfaire et elle le satisfaisait toujours.
➴ Chapitre 4 ➴
La fillette menait une vie compliquée, à devoir jongler entre le tavernier et son épouse qui avaient des attitudes bien différentes à son égard. La matrone semblait éprouver une sorte de jalousie mais qui était elle pour juger ? Elle ne savait même pas compter alors comprendre les gens, elle était bien trop jeune pour cela. Quelques mois seulement s'étaient écoulés depuis son arrivée en ces lieux. Elle travaillait dur toute la journée en espérant avoir à manger quelque chose de chaud et attendait avec hâte que le tavernier l'appelle que ce soit le matin ou le soir car elle savait qu'elle aurait à manger et qu'on serait gentil avec elle, qu'on ferait preuve d'affection à son égard.
La partie suivante contient des scènes explicites de viol avec tentative de meurtre sur l'enfant - âme sensible s'abstenir
Spoiler:
Il faisait un petit peu froid, toute nue comme ça mais elle s'en moquait, elle aimait juste un peu moins quand on lui demandait de lécher et sucer le ver charnu servant d'attribut à son patron mais on lui donnait toujours quelque chose de sucré pour faire passer le goût après, surtout si elle avalait bien tout ce qui en sortant comme on lui demandait. Mais son patron se fit de plus en plus invasif. Il lui caressait toujours les cheveux, lui disait des choses gentilles et l'embrassait goulument en laissant un goût pas bon dans sa bouche, ses mains caressaient tout son corps aussi. C'était rêche et ça grattait, mais le contact avait quelque chose d'agréable surtout que ça réchauffait un peu son corps glacé. Elle ne s'était jamais posé trop de questions, ne s'était jamais demandé si c'était normal, ni pourquoi ils se cachaient de tout le monde comme ça, elle ne voyait que ce qu'elle en obtenait comme une récompense pour sa bonne conduite.
Pourtant un jour, il alla beaucoup trop loin. Ce n'était pas la première fois qu'il s'aventurait jusque là mais jamais de cette façon. Elle n'avait jamais compris ce qu'il faisait à cet endroit là mais ça faisait mal. Elle n'osait pas rechigner de peur qu'ils se fassent prendre, de peur de ne pas avoir à manger après, de peur qu'il ne soit plus gentil avec elle mais ça faisait mal. Ça brulait, ça chauffait, c'était gros et après, elle saignait. Ça faisait mal et elle avait du mal à contenir ses larmes qui lui brûlaient les yeux. Quelques fois, il lui donna quelque chose de fort à boire pour lui donner du courage en lui disant que ce serait plus agréable pour elle si elle était détendue. Elle avait du mal à respirer, suffoquant sous son poids sur son maigre corps mais elle serrait les poings, le visage rouge et puis un jour, elle poussa une légère plainte, involontairement. Le regard du tavernier se posa sur elle, le visage rougeaud sous l'effort des vas et vient que faisait son bassin contre le sien. Il posa sa main sur sa bouche pour étouffer tout autre bruit qu'elle pourrait faire, regardant le plafond, à l'affut, comme s'il parvenait à voir son épouse au travers. Elle avait du mal à respirer à travers sa grosse main qui sentait la friture. Son visage prenait un ton rouge violacé et le sang gagnait le blanc de ses yeux, elle essayait d'écarter sa tête pour pouvoir gagner de l'air mais elle n'avait pas suffisamment de force. Contractée, elle vit le tavernier reporter son attention sur elle et retirer subitement sa main alors qu'il prenait conscience qu'il avait été sur le point de la tuer. Une drôle de lueur passa dans son regard, une lueur qu'elle avait déjà vu mainte fois dans le regard de sa femme quand elle levait le bras pour la frapper ou dans celui des racailles qui l'attaquaient pour lui voler l'argent des courses. A cet instant, elle sut qu'elle était perdue et qu'il allait lui faire du mal, volontairement. Elle n'était pas bien fine mais son instinct le lui dictait, elle le sentait dans ses tripes écrasées sous le poids de cet homme énorme qui se frayait un chemin en elle. Comme un chien apeuré, elle se débattit, tentant de se défaire de lui alors qu'une main lui enserrait le cou, serrant progressivement. L'air se faisait rare et sa gorge s'en trouvait écrasée mais avant qu'il ne soit trop tard pour elle, avant que l'air ne puisse plus passé du tout, elle poussa une plainte aiguë, simple son de l'air passant rapidement à travers ses cordes vocales qui se fermèrent brutalement, l'accès à l'air subitement coupé par cette main puissante qui cherchait à lui voler sa vie. Une tentative désespérée de se faire entendre, pour qu'on lui vienne en aide et qu'on la sauve des griffes de ce monstre qui avait autrefois revêtu un visage si amical. Une seconde passa, puis une autre, si lentement qu'elle pouvait voir le temps défiler devant ses yeux. Des secondes si précieuses pour sa petite vie si fragile. Ses yeux se révulsaient dans leurs orbites et alors qu'elle allait perdre connaissance, dans un râle animal, elle sentit une chaleur l'envahir alors qu'elle se lâchait elle-même sur l'homme qui la surplombait, l'arrosant généreusement d'urine. Et l'air revint. Vivifiant, elle l'aspira goulument, le faisant pénétrer chaque parcelle de ses poumons comme si c'était la dernière fois. La tête lui tournait, le sang cognant à tout rompre dans son cerveau, elle voyait flou et n'entendait que le son de son sang battant dans ses oreilles. Quand elle reprit connaissance, elle avait été abandonnée, gisant dans l'écurie, un mélange de sang et de liquide visqueux et odorant souillant l'intérieur de ses cuisses. Elle se roula en boule dans la paille, ne trouvant même pas la force de chercher s'il lui avait donné une récompense comme il le faisait toujours.
➴ Chapitre 5 ➴
Ce jour là, elle perdit une partie de son âme si ce n'était sa totalité. Il ne restait plus rien si ce n'était la douleur qui envahissait son corps comme son esprit, elle se sentait trahie, détruite, réduite à néant. La tavernière avait été la chercher pour la trouver dans cet état dans la paille et elle avait écopé de coups de fouet pour ancrer ce désastreux évènement dans sa chair comme dans son esprit, pour ne jamais plus l'oublier. Elle ne lui avait pourtant pas donné davantage de coups que d'habitude, comme si elle avait toujours su ce qui se passait dans ce cagibi quand elle était occupée ailleurs, comme si elle avait connaissance de toute la dépravation de son mari et que non contente de la cautionner, elle se vengeait du désastre qu'était son mariage sur la seule victime de la situation. Le lendemain matin, elle sortit de la ville dès que les portes furent ouverte, se faufilant dans l'aube en courbant le dos, tenant contre elle ses maigres affaires. Il ne fallait pas se tromper, elle ne possédait rien à elle mais elle n'avait pas manqué de subtiliser diverses choses dans la taverne pour témoigner de sa survie. Elle ne suivit aucun chemin, s'enfonçant directement dans la nature dans le but de s'éloigner de toute présence humaine et se faire oublier. Elle n'avait qu'une envie, se perdre à tout jamais dans l'immensité de la Terre du Milieu.
Bien entendu, elle n'était pas la seule à éviter les routes et hors des chemins, les rencontres étaient parfois plus périlleuses que celles des chemins. Ce n'était pas les bandits qui y trainaient, ils étaient plutôt à l'affut d'une caravane bien remplie à dévaliser. Ce n'était pas non plus les mendiants ou les voyageurs. Non, c'était des êtres inhumains et pourtant si semblables aux humains. Grands, pâles, l'air féroce, c'étaient des monstres assoiffés de sang qu'un inculte aurait pu prendre pour un homme particulièrement laid ou pour un elfe en ne se fiant qu'à la description. Il suffisait de se fier à leur bonhommie pour les distinguer, non ? Quiconque avec un peu de jugeote aurait su qu'ils n'avaient rien d'humain à en juger par leur aspect mais l'esprit de l'enfant déformé par l'horreur de ce qu'elle venait de vivre ne réalisait pas tout à fait ce qui lui faisait face. Très certainement, l'orc sous ses yeux ne ressemblait pas à son oncle, un peu trop palot pour être du Gondor d'ailleurs mais peut-être venait-il du nord. Il ne lui fit pas la conversation d'ailleurs, se ruant sans raison dans sa direction, le visage déformé dans un rictus des plus terrifiants. Le cœur battant la chamade comme celui d'un lapin en détresse, elle se jeta de côté de justesse et cela seulement par chance sous le coup de l'adrénaline qui envahissait ses veines. Elle se mit aussitôt à courir, le monstre sur ses talons, son arme qu'il lança tel une lance manqua de peu la pointe de ses cheveux et la base de sa nuque par deux reprises mais elle ne se retourna pas, plongeant subitement entre les racines d'un arbre centenaire où elle se recroquevilla, espérant être en sécurité dans ce terrier. Le genoux contre sa poitrine, elle se faisait la plus petite possible, bénissant les dieux d'avoir mit cet arbre sur son chemin. Elle tremblait de peur, fébrile et murmurait dans ses genoux, fixant l'orifice de ses yeux bleus écarquillés de terreur. Elle attendit longtemps comme cela, du moins était-ce l'impression qu'elle avait. Peut-être était-il parti maintenant qu'elle ne l'entendait plus. Elle s'avança tête la première, tendant le cou pour voir ce qui se passait dehors, à l'affût et ce fut encore par chance qu'elle évita la décapitation. Il n'avait que faire d'une fillette mais cela les occupaient un temps soit peu et ce n'était pas pour les quelques minutes qui s'étaient écoulées depuis qu'elle avait investi les lieux. Elle rentra bien vite mais une main se tendit brutalement et ratant son bras de peu lui laboura la chair de ses ongles sales. La fillette ne sut combien de temps elle resta dans son trou. La nuit tomba, une fois, deux fois, peut-être trois. Elle avait faim, elle avait froid et surtout elle avait mal, tenant son bras serré contre elle, l'esprit délirant de fièvre. Elle avait attrapé tout ce qui lui passait sous la main pour essayer de tenir le plus longtemps possible dans sa cachette mais ses jambes la faisaient souffrir et son ventre semblait poignardé par mille couteaux, comme scié en deux. N'y tenant plus, elle finit par ramper hors de son trou, se disant que la mort valait mieux que toutes ces souffrances et le silence de la nuit l'attendait. L'air était frais et dégageait une bonne odeur de nature, la lune était haute dans le ciel et déployait l'ombre des arbres sur le tapis de feuille sur lequel elle s'allongea, regardant la cime des arbres. Qu'il faisait bon d'être libre. Elle s'abandonna ainsi à plat sur le dos, comme se laissant mourir.
Elle fut sauvée par un homme un peu farfelu, qui la trouva en pleine cueillette de champignons. Il la soigna et garda son chevet jusqu'à ce qu'elle regagne connaissance mais toute sa bonté ne pouvait rien pour elle. L'esprit torturé de ces jours de folie et peut-être la présence de psychotrope dans son sang lui avait fait perdre une part de son esprit et hurlant de rage et de terreur, elle s'était jeté toutes griffes dehors pour le mordre sauvagement au cou avant de s'enfuir pieds nus dans la nature, laissant le pauvre homme, choqué, panser ses propres blessures.
➴ Chapitre 6 ➴
Elle erra pendant des jours voir des semaines, volant par ci, se débrouillant pour trouver à manger par là. Elle avait perdu toutes ses maigres ressources dans sa fuite, jusqu'à ses chaussures qu'elle ne daigna pas récupérer tout de suite. Elle vola un couteau dans une chaumière un peu à l'écart laissée sans surveillances, ainsi que de la nourriture et une couverture pour lui tenir chaud. Et c'est ainsi qu'elle vécu, jour après jour, de trouvailles et de petits larcins. Elle eut beaucoup de chance, parfois moins que d'autres jours mais elle pouvait s'estimer heureuse d'être toujours vivante malgré tout ce qu'elle avait vécu. Elle fut pourchassée comme la peste, on lui jeta des pierres, on tenta de la tuer à plusieurs reprises en lui hurlant dessus des propos qu'elle ne comprenait pas mais chaque fois, elle trompa la mort, que ce soit celle venant de la main de l'homme ou celle qui pesait sur ses épaules jour après jour, qu'elle ait le ventre vide, qu'elle se soit blessée ou qu'elle fasse une mauvaise rencontre. Elle avait vécu par elle-même pendant quelques semaines si ce n'était quelques mois quand elle arriva presque tout au nord de la Terre du Milieu, là où il neigeait jusque tard au printemps et où les gens se faisaient rare. Un endroit idéal pour elle. Malheureusement, le temps était bien moins clément et le froid aurait eu bientôt raison d'elle si elle n'avait pu encore une fois reposer sa survie sur ses maigres larcins, cette fois-ci tirés d'un peuple vêtu de fourrure. Elle avait eu beaucoup de chance ce jour-là mais sans cela, elle serait certainement morte de froid un jour où l'autre. La fillette avait beau détester les humains et les voir comme des monstres, elle apprit beaucoup de ses observations. Il était important de bien connaître son ennemi n'est-ce-pas ? Et puis le peuple du nord ressemblait davantage à des bêtes qu'à des hommes, il fallait leur accorder au moins ça. Par ailleurs, ils avaient cette étrange relation avec les chiens poilus et une part d'elle se disait que quelqu'un de gentil avec un chien ne pouvait pas être un monstre. Mais elle n'était pas prête à accorder sa confiance, jamais. Son expérience le lui avait appris, on ne tirait rien de bon des bipèdes.
Un jour où il faisait terriblement froid, à tel point que ses doigts avaient pris une couleur étrange et ne lui renvoyaient aucune sensation, elle avait bien cru que sa vie allait s'achever. Aucun vêtement ne semblait la réchauffer, il faisait tellement froid que même creuser un trou pour s'y terrer était devenu impossible. Elle avait envie de disparaître en attendant les beaux jours mais elle doutait fortement qu'ils reviennent un jour. Et si le soleil disparaissait pour toujours ? Elle marcha pendant des heures à sa recherche, trainant des pieds, rampant parfois jusqu'à ce que le froid, la faim, la fatigue et le désespoir aient raison d'elle. Elle finit par s'effondrer face contre terre, son visage heurtant le sol dans un bruit mat alors qu'une plainte lascive s'échappait de la barrière de ses lèvres comme le cri d'un jeune animal. Elle ne savait pas comment, par quel miracle mais c'est ainsi qu'on la trouva, inerte sur le sol. Elle avait le vague souvenir de chiens tirant sur ses vêtements, pinçant sa peau comme s'ils tentaient de percer sa chair. Elle avait rassemblé le peu de force qu'elle avait encore pour se débattre, protester d'une faible voix et provoquant ainsi des grognements. C'est ce qui lui fit ouvrir un oeil, ce son si familier à ses oreilles. Elle se redressa, chouinant de douleur et contempla la robe blanche comme le sol du chien qui se trouvait devant elle. Pour elle, il s'agissait d'un chien, jamais elle n'avait connu autre chose mais pour toute autre personne, il s'agissait d'un loup. D'une louve pour être plus précise. Elle n'avait pas de nom puisque seul une volonté de dominer l'être sauvage amène à baptiser ainsi un être vivant et Eefje n'en avait pas l'usage. Dans sa tête, elle l'appelait cependant maman comme elle n'avait jamais appelé personne. Maman avait manqué de la manger mais elle avait visiblement plus d'instinct maternel que la plupart des humains qu'elle avait connu. Elle n'avait rien fait pour aider la fillette mais elle avait toléré sa présence même si cette dernière avait provoqué maintes menaces au début, le temps de s'habituer à la présence de cet étrange animal qui sentait l'humain mais pas tout à fait. La gamine avait suivi leurs traces en faisant comme elle pouvait, espérant qu'ils allaient retrouver la chaleur d'un feu chez leur maitre. Bien sûr, sauvages qu'ils étaient, il n'en fut rien et c'est dans une sorte de tanière qu'elle établit domicile. Elle se fit accepter à force de patience, juste à cause de sa présence qui fini par se faire aussi naturelle que celle des arbres les entourant et survécu bien par miracle encore à ce froid qui lui rongeait les os. Elle perdit son gros orteil cet hiver là et elle eut bien de la chance de ne pas perdre bien plus. [scène d'automutilation dans les phrases suivantes] La douleur était devenue insoutenable lorsqu'elle marchait, la poussant un jour à attraper l'orteil entre ses dents cariées et serrer, serrer et serrer encore jusqu'à recracher un amas de chaires. Le processus avait été long et douloureux, bien moins qu'il ne l'aurait été si son orteil avait été encore en vie sans ce froid et elle eut tout le mérite d'y parvenir sans s'évanouir. La plaie n'était pas belle, toute coupée et irrégulière. Elle n'avait pas le talent d'un chirurgien mais au moins, cela ne saignait pas de trop grâce aux températures glaciales. Elle déchira un morceau de ses vêtements et enveloppa son pied dedans. La douleur était toujours là, bien que moins présente selon les moments. Au début, elle eut beaucoup de mal à dormir mais bientôt la fatigue était telle qu'elle s'endormait d'un sommeil enfiévré. Elle avait sucé et mâchouillé des racines, tout ce qui vivait encore sous terre mais ce n'était pas suffisant, elle n'avait rien d'une guérisseuse, c'était certain. Et puis un jour où la fièvre était au plus fort, alors qu'elle délirait et criait, faisant fuir sa meute qui craignait d'être débusquée, elle fut découverte par un membre d'un groupe qui la ramena auprès des siens. Elle resta inconsciente pendant plus d'une semaine. Tant et si bien qu'ils crurent qu'elle ne tarderait pas à passer de l'autre côté. Le guérisseur avait tenté de la sauver à coup de breuvages immondes qu'il avait eu grand mal à lui faire avaler dans cet état et de cataplasmes à l'odeur nauséabonde, à moins que cette dernière ne vienne d'elle. Il avait même taillé dans son pied avec un couteau pour vider le pue et évacuer le mal qui s'en était emparé avant de refermer la plaie au fer rouge. Elle avait bien de la chance de n'avoir perdu qu'un orteil de plus au lieu de tout le pied. Mais la petite n'était pas du genre reconnaissante, pas après tout ce qu'elle avait vécu et à peine avait-elle ouvert les yeux qu'elle avait trouvé un moyen de s'enfuir dans les bois avec la ferme intention de ne jamais y revenir.
➴ Chapitre 7 ➴
Les années passèrent et ce qu'on pourrait appeler comme étant sa peur des Hommes avait évolué, mué. Comme une maladie, elle s'était aggravée, infectée et sa confiance était perdue à jamais. Pourtant, la présence des humains était inextricablement liée à sa survie et elle apprit beaucoup en les étudiant. Garde tes amis proche de toi et tes ennemis encore plus. Eefje n'était pas la personne la plus futée existant en Terre du Milieu et on la prit sur le fait maintes fois. Parfois les intentions étaient pacifiques mais elle ne resta pas suffisamment longtemps pour s'en rendre compte. Du moins, pas au début. Elle préférait la compagnie des animaux que celle de la civilisation, cette même civilisation qui au final, lui permettait de survivre sans trop d'encombre. Si elle manqua de mourir plusieurs fois, elle est encore ici aujourd'hui pour prouver au monde qu'elle est telle une mauvaise herbe. On peut l'écraser, la piétiner mais elle parvient toujours à revenir, d'une façon ou d'une autre. Elle survécu de chasse, de pêche et de vol à l'étalage, manquant maintes fois de perdre une main pour ses crimes. Qu'aurait-elle pu perdre s'ils avaient su comment elle parvenait à survivre les rudes mois d'hiver, quand il n'y avait plus d'animaux, plus de plantes ? Sans doute aurait-elle perdu la tête, au sens littéral.
Attention, scène de cannibalisme
Spoiler:
La chair humaine a un goût particulier, comme n'importe quelle viande. Mais Eefje n'a certainement pas le palais et encore moins le vocabulaire assez raffiné pour le décrire d'une envolée lyrique. La nourriture est de la nourriture à partir du moment où elle vous remplit l'estomac et vous permet de voir de quoi le lendemain sera fait. Son premier repas de cette nature était constitué d'un enfant, un nourrisson abandonné au pied d'un arbre. Elle n'aurait sans doute même pas su ce qu'il était si ce n'était pour le tissu qui l'emmaillotait tant le petit corps frêle et déchiqueté ne ressemblait plus qu'à un immonde amas de chair méconnaissable. Les charognards en avaient fait leur festin et elle n'était arrivée qu'après pour en récolter les restes. Ce fut le premier mais pas le dernier. Au début, ils n'étaient que des cadavres abandonnés dans la forêt ou au détour du chemin, victimes de viol, de meurtre, de vol, quelqu'en était la cause, elle s'en moquait bien. Ce n'était pas un goût particulier plus qu'une solution de facilité, elle aurait tout aussi bien dévoré un lapin trouvé au bord d'un chemin.
Eefje n'était pas mauvaise chasseuse, elle avait un don pour débusquer les pièges et récolter le butin avant le chasseur lui-même, mais elle ressentait quelque chose de spécial à déchirer la chair lisse avec ses dents, à imaginer la violence de la vie qu'il avait pu avoir. Elle n'était que colère, que haine, que vengeance et elle avait trouvé un exutoire mais il y aurait toujours un jour où ce ne serait plus suffisant, un jour où la colère serait trop grande.
Un jour, elle fit la rencontre d'une personne aussi dérangée, si ce n'était plus. Une personne plus âgée qu'elle dans lequel elle se contempla comme un miroir. Elle n'était pas proche, pas plus qu'elle ne la côtoya vraiment mais le destin voulu qu'elles partagent les même lieux d'une façon inextricable. Elle n'en garde que peu de souvenir et n'y pense jamais mais c'est sans doute cette folle aux cheveux de paille qui la poussa à se rapprocher des Hommes pour les étudier, trop curieuse de comprendre s'il en existait d'autres comme elle. Elle a cherché et cherche encore ces gens si différent qu'ils peinent à s'intégrer dans ce monde qui lui est si hostile. Ce ne fut pas sa dernière rencontre de ce genre et si elle trouve un écho dans certaines personnes, elle n'a jamais trouvé d'âme aussi proche de la sienne.
La jeune femme qu'elle était devenue avait bien changé. Elle passait de plus en plus de temps en compagnie des Hommes mais jamais plus de quelques heures par jour. Plus elle restait en ville, plus elle sentait la nausée monter en elle mais elle avait besoin des humains, elle avait besoin de leur savoir faire et certains avaient un goût prononcé pour son enveloppe charnelle. La façon dont on la regardait lui rappelait son séjour dans la taverne. Des années avaient passé et elle avait appris bien des choses même s'il restait des choses qui dépassaient son entendement. Elle avait appris à s'exprimer, presque normalement, elle ne le faisait simplement pas par dégoût ou par flemme. Elle avait ce côté sauvage qui attirait les gens comme il les repoussait. Les regards étaient toujours tournés vers elle mais elle avait appris à en jouer, le sexe et la mort était tout ce qu'elle connaissait. On pourrait peut-être la qualifier de tueuse en série mais il faudrait porter le même jugement sur n'importe quel chasseur avec un goût prononcé pour un espèce en particulier. Est-on un assassin si l'on tue pour se nourrir ? Pourtant, dans ses actes, il n'y avait pas que cela. Il n'y avait pas que la faim ou peut-être que si. Mais alors une faim insatiable pour la vengeance, pour la haine. Une faim qui ne faisait que se creuser jour après jour. Ses victimes n'étaient pourtant pas si nombreuses mais il n'était pas toujours divertissant de s'attaquer à un homme.
Si vous croisez cette jeune femme. Un conseil, fuyez. Elle ne vous mangera peut-être pas mais il ne faut jamais risquer le pire.
Fili
♦ PSEUDOs : Tata Grillade (toujours) ♦ MESSAGES : 161 ♦ RÉPUTATION : 308 ♦ AVATAR : Dean O'Gorman ♦ DC & co : Endriad / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : NAIN WESH — ORIGINAIRE DE : un trou — ÂGE DU PERSO : Jeune, beau, blond(e) de 82 ans déjà — RANG SOCIAL : Prince (des idiots) — MÉTIER PRATIQUÉ : Regarde au dessus... — ARMES DU PERSO : Tu veux voir ma grosse épée ? — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La famille bien sur ! — VOYAGE AVEC : Toute une bande de types petits, poilus et assez louches si vous voulez mon avis — AMOUREUSEMENT : Son frè... :D j'ai rien dit
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:55
COUREZ VOUS CACHER ! ELLE EST LA !
*Diema sort des buissons tout sourire* Il y aura du tavernier au menu...
Reeeeee bienvenue ma douce.
Invité
Invité
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:56
Merci ma belle
Ou mon beau ? ...
Fili
♦ PSEUDOs : Tata Grillade (toujours) ♦ MESSAGES : 161 ♦ RÉPUTATION : 308 ♦ AVATAR : Dean O'Gorman ♦ DC & co : Endriad / Diema Hiima / Ash / Berty ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : NAIN WESH — ORIGINAIRE DE : un trou — ÂGE DU PERSO : Jeune, beau, blond(e) de 82 ans déjà — RANG SOCIAL : Prince (des idiots) — MÉTIER PRATIQUÉ : Regarde au dessus... — ARMES DU PERSO : Tu veux voir ma grosse épée ? — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La famille bien sur ! — VOYAGE AVEC : Toute une bande de types petits, poilus et assez louches si vous voulez mon avis — AMOUREUSEMENT : Son frè... :D j'ai rien dit
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:58
Je suis une belle blond(e) dans les deux cas. Tant que je suis beau/belle, c'est le principal. XD
Csiasan
Distorted ♦ HUMAIN
♦ PSEUDOs : Csiasan ♦ MESSAGES : 79 ♦ RÉPUTATION : 283 ♦ AVATAR : Rory McCann ♦ DC & co : Dwal & Tobold ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Humain — ORIGINAIRE DE : l'Est — ÂGE DU PERSO : La trentaine entamée — RANG SOCIAL : Pas de rang — MÉTIER PRATIQUÉ : Vend ses services au plus offrant — ARMES DU PERSO : Epée, coutelas, hache — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La loyauté est un concept naïf — VOYAGE AVEC : Ceux qu'on lui a collé comme compagnons. Erg. — AMOUREUSEMENT : Sérieusement, vous l'avez regardé ?
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 21:59
Aelan
♦ PSEUDOs : Loo • Mimi ♦ MESSAGES : 443 ♦ RÉPUTATION : 358 ♦ AVATAR : Lorenzo Richelmy ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Dúnadan du Nord — ORIGINAIRE DE : Il est né dans le nord de l'Eriador. — ÂGE DU PERSO : Aelan a presque 90 ans mais il en paraît tout juste 30. — RANG SOCIAL : Modeste — MÉTIER PRATIQUÉ : Guerrier, archer, messager, escorte, chasseur, pisteur, éclaireur,... Tout dépend de ce qu’on lui demande. Il a également quelques connaissances de base dans l'art de la guérison. — ARMES DU PERSO : Qu'il soit à cheval ou bien à pied son arme de prédilection est l'arc. Le sien, de très belle facture, est à double courbure, le rendant à la fois court et puissant. Il manie également parfaitement son épée à lame courbe et possède une dague elfique, offerte par son père et dont la jumelle appartient à son frère, et deux couteaux basiques. — VOYAGE AVEC : Son petit cheval alezan, Carán, et Gael, un chien-loup au pelage pâle. Parfois son frère Alastar et quelques Rôdeurs. Enfin de temps en temps il lui arrive de faire un bout de route avec les personnes qu'il croise au fil de ses voyages. — AMOUREUSEMENT : Autrefois une jolie brune, répondant au nom d'Aleen, lui a volé son cœur et l'a emporté avec elle lorsqu'elle a quitté ce monde.
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 22:07
Diantre ! Cette fois ça y est, LA voilà ! Va falloir surveiller nos arrières et nos miches !
Re-bienvenue avec cette nouvelle terreur
Eodhan
♦ PSEUDOs : Sybille ♦ MESSAGES : 78 ♦ RÉPUTATION : 210 ♦ AVATAR : Ben Dalhaus ♦ DC & co : Brogar et Iris Touque ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Humain — ORIGINAIRE DE : Rohan — ÂGE DU PERSO : 30 ans — RANG SOCIAL : Humble — MÉTIER PRATIQUÉ : Mercenaire Forgeron — ARMES DU PERSO : Lance, épée a double tranchant et bouclier — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Son frére — VOYAGE AVEC : Aodhan son frére, Zirak et Beleg — AMOUREUSEMENT : Zirak...comment ça ma jument compte pas?!
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 22:56
Bienvenue a la drôle de dame! XD
Elrond
Lord of Imladris ♦️ Peredhel
♦ PSEUDOs : Pheobe ♦ MESSAGES : 163 ♦ RÉPUTATION : 647 ♦ AVATAR : Hugo Weaving ♦ DC & co : Morwen de Lossarnach ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✗ Indisponible— RACE DU PERSO : Semi-elfe ayant fait le choix de l'immortalité — ORIGINAIRE DE : Beleriand, mais peu sont ceux qui se souviennent. À ce jour, il règne sur Imladris, son lieu de résidence — ÂGE DU PERSO : 6440 années à fouler cette terre — RANG SOCIAL : Seigneur d'Imladris — MÉTIER PRATIQUÉ : Guérisseur, il est le meilleur que l'on puisse trouver en Terre du Milieu — ARMES DU PERSO : Hadhafang, mais il sait aussi bien manier l'arc que l'épée. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Du Bien — VOYAGE AVEC : Il ne voyage généralement pas, mais lorsque s'est le cas, il peut très bien le faire seul — AMOUREUSEMENT : Sa très chère Celebrian, partie pour Valinor il y a un moment déjà
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 23:11
Clara Paget
Rebienvenue avec ce perso haut en couleur
Invité
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Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Dim 15 Avr 2018 - 23:50
la vache, t'as pulvériser mes 8 pages de WORD avec Murtagh mdr !! Re-bienvenue ! Il a l'air de foutre carrément les jetons ce perso !! Mais d'ou ça t'est venu x) !
Invité
Invité
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 0:18
@Luthien ó Dorthonion J'avais faim en vrai, ça fait presque un an que je suis sur la fiche XD
Invité
Invité
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 0:48
Ah ouaaaaaaaaaaai tout s'explique ! Projet concrétisé alors :D
Invité
Invité
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 9:14
rebienvenue par ici ;)
Invité
Invité
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 12:07
ENFIN UNE QUE JE NAI PAS LOUPE !
rebienvenue parmi nouuuuuuuuuuuuuuuus
Radagast
Garde Forestier ♦️ Istar
♦ PSEUDOs : Leev&Luciole ♦ MESSAGES : 456 ♦ RÉPUTATION : 989 ♦ AVATAR : Sylvester Mccoy ♦ DC & co : - ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Istar — ORIGINAIRE DE : Valinor — ÂGE DU PERSO : Vieille branche fossilisée — RANG SOCIAL : Modeste Magicien — MÉTIER PRATIQUÉ : Mage et protecteur des étendues sauvages & Guérisseur des petites et des moins petites créatures & Membre fantomatique du Conseil Blanc & Messager des bonnes et des mauvaises nouvelles. — ARMES DU PERSO : Il n'aime pas les armes. Aussi, les choses les plus dangereuses qu'il porte sont des couteaux pour la cueillette ainsi que son bâton de magicien. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Du côté de la lumière et des p'tites bêtes. — VOYAGE AVEC : Des lapins, un hérisson, une famille d'oiseaux, des grenouilles et quelques souris. — AMOUREUSEMENT : Mère Nature, la seule et l'unique !
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 15:10
Ce choix de vava Re-bienvenue et bon courage pour ta fichette !
Csiasan
Distorted ♦ HUMAIN
♦ PSEUDOs : Csiasan ♦ MESSAGES : 79 ♦ RÉPUTATION : 283 ♦ AVATAR : Rory McCann ♦ DC & co : Dwal & Tobold ♦ DISPONIBILITÉ RP : ~ A discuter— RACE DU PERSO : Humain — ORIGINAIRE DE : l'Est — ÂGE DU PERSO : La trentaine entamée — RANG SOCIAL : Pas de rang — MÉTIER PRATIQUÉ : Vend ses services au plus offrant — ARMES DU PERSO : Epée, coutelas, hache — ALLÉGEANCE〣GROUPE : La loyauté est un concept naïf — VOYAGE AVEC : Ceux qu'on lui a collé comme compagnons. Erg. — AMOUREUSEMENT : Sérieusement, vous l'avez regardé ?
Sujet: Re: Eefje - I eat my pain out (validée) Lun 16 Avr 2018 - 21:31
“ TU ES VALIDÉE ! ”
BIENVENUE PARMI-NOUS EEFJE !
➴ Avis sur la fiche — Elle est cracra, elle est crado, elle est dingue, je l'aime déjà Ta fiche est magnifique ma belle, c'est avec grand plaisir que je viens te valider, et pour l'occasion, je sors même mon moche Fais lui son petit nid, toi t'es déjà chez toi !
COOL, J'SUIS VALIDÉ !
... Mais, et maintenant ?
Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique ! Il y a aussi la possibilité de se créer un journal intime ici, pratique si tu veux t'occuper en attendant une réponse de ton coéquipier de RP. Quand à cette section, il t'est possible d'y passer des petites annonces comiques, qui défileront sur le forum. Ah tiens, tant qu'on y pense, ça te dit, un rang ? Vas-y donc.
Plus sérieux à présent ; si tu as un personnage en lien avec le tien et que tu veux le proposer aux autres joueurs, tu peux créer ton propre prédéfini ici ! Enfin, quand l'envie de RP te prendra, tu pourras alors te diriger par là pour faire une petite demande pour ceux qui pourraient être intéressés !
Maintenant, préparez vos bières et autres boissons alcoolisées car voilà la partie la mieux arrosée ! Je t'invite à flooder un max pour faire vivre le forum, ainsi que de jouer aux jeux ; ça ne prend que quelques secondes par jours/postes, et en plus, ça te fait grimper le nombre de messages pour d'éventuels doubles comptes ! Ah et tant que j'y pense ! N'oublie pas de voter, ça pourrait de permettre de gagner des cadeaux trop cool ! N'oublie pas non plus d'aller t'informer sur ce que sont les points de réputations, et ce que tu peux aussi gagner avec ! Et si tu es téméraire et veux t'amuser à relever des défis, vas-y, n'hésite pas !
Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Eefje... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !