Sujet: The calamity who grows in the shadows [solo] Sam 28 Fév 2015 - 20:57
The clamity who grows in the shadows
❝Fear the dragon❞
Nous pensons tous qu’un dragon est féroce, dès sa naissance, qu’il tue et détruit dès que ses canines sont assez longues pour pouvoir déchiqueter les chairs et briser les os. Qu’ils sont forts et terrifiant au sortir de leur nid et effraient bien rapidement les autres vivants. Mais nous devons savoir que nous nous trompons lourdement sur le compte de ces petits Il en est un qui n’a pas toujours eu soif de richesses et qui n’avait pas constamment l’envie de tout détruire sur son passage. Ce reptile est Smaug, le terrible, calamités de toutes les calamités dont les ennemis auraient bien rit s’ils avaient pu le voir alors qu’il essayait encore d’apprendre à s’envoler, à marcher, ou encore à comprendre le monde qui l’entourait. Ce dragon aurait bien perdu l’entièreté de sa réputation et de sa force de persuasion si son enfance avait été montrée au monde entier. Les nains n’auraient plus été terrifiés par l’animal qui se considère lui-même comme une divinité et il aurait bien pu quitter Erebor, couvert de honte, si sa maladresse et ses difficultés infantiles avaient été montrées à toute la Terre du Milieu.. Bien heureusement pour Smaug le rouge, tout cela était resté enfoui dans son esprit, personne n’apprendrai jamais rien sur les commencements d’un dragonnet bien maladroit. Tout cela avait commencé lorsque les parents du reptile étaient repartis dans les Landes Desséchés, suite à l’emprisonnement de Morgoth. Ils leurs fallaient un endroit paisible pour élever leur progéniture future, pour tout lui apprendre, comme l’avaient fait leurs parents, puis leurs parents avant eux et ainsi de suite. C’est donc, plusieurs années plus tard que Smaug naquit dans les monts rocheux, bordés d’étendues verdoyantes dont le ciel surplombe le lieu d’habitation des reptiles, crées pour semer le chaos.
A sa naissance, il semblait beaucoup plus minuscule que ce qu’avaient été les autres dragons. Ces derniers avaient grandis rapidement, avaient prient des forces à une vitesse fulgurante et le vol n’avait plus de secrets pour eux. Cependant, le petit reptile qui était habillé de petites écailles qui ne couvraient même pas tout son corps et dont la couleur approchait un rouge bien plus clair que celles qu’il porte à l’âge adulte, était bien malhabile que ses prédécesseurs. L’animal semblait fétiche, maladroit et un peu tête en l’air. Parfois, il ne regardait pas où il allait et pouvait bien rapidement de cogner contre des objets inopportuns Il était muni de grosses pattes griffues qui s’accrochait de temps en temps dans les rognures de la pierre qui les protégeaient des intempéries. Ses ailes, elles, étaient bien entendu, proportionnelles à sa taille et il ne pouvait pas réellement espérer s’envoler avec ces appendices minuscules, bien qu’il ai déjà essayé. Dès qu’il eu l’âge de marcher, ce qui arriva bien rapidement, le petit animal voulu sortir de leur grotte. Alors, lorsqu’il essayait, il se dirigeait vers l’issue de leur abri, tentant de garder le cap tout en crapahutant en direction de la sortie de l’immense caverne. Malheureusement, ce fut toujours un cuisant échec pour le petit dragon qui s’emmêlait avec sa petite queue et trébuchait sur la roche froide de la grotte. Bien entendu, le petit animal, pensant que c’était de la faute de cette appendice machiavélique, finissait par se battre avec pour qu’elle cesse de le faire tomber à chaque fois qu’il tentait de se déplacer. Cependant, après plusieurs essais, il parvints finalement à tenir sur ses grosses pattes et atteignit le bord de la caverne pour tenter de s’envoler, ce qui fut quelque peu médiocre. En effet, l’animal essaya de se jeter du haut de la falaise. Son corps filait à toute allure, attiré par la gravité. Les arbres se rapprochaient bien rapidement et Smaug tentait désespérément de battre de ses ailes à vive allure sans jamais que le vent ne s’engouffre à l’intérieur et le porte vers le haut. Ce fut dans un couinement perçant qu’il fut soudainement attrapé par son père qui avait plongé à sa suite. Il avait happé sa petite gorge entre ses crocs sans pour autant les y enfoncer et ramena sa progéniture dans leur caverne. Cet épisode fut bien sûr une anecdote que le dragon se garda de raconter. Il était difficile pour Smaug d’espérer marcher correctement, n’ayant pas encore énormément d’équilibre et beaucoup de motricité. Cela amusait beaucoup ses deux parents dont le père ou la mère partaient tôt le matin pour aller chasser un quelconque bovin pour nourrir le petit qui était très rapidement affamé.
Très vite, le bébé dragon mangeait énormément et prenait rapidement des forces bien qu’il était encore trop petit pour s’envoler ou marcher correctement. Il avait un petit frère qui était faible, beaucoup trop faible pour espérer avoir une chance de survie et rapidement, ses parents le rejetaient. Il ne ferait pas de descendance et mourrait ou alors, Smaug le mangerai, ce qui arriva plusieurs semaines après leurs naissance. C’était la loi du plus fort et durant une nuit, le dragonnet s’approcha de son petit frère qui dormait, blottit contre la paroi de la caverne. Il ne s’attendit pas à l’attaque de son cadet et le dragon planta brutalement ses crocs dans ses écailles qui n’étaient pas totalement formés. Les dents déchiquetèrent sa faible armure et happèrent la carotide de l’animal qui fut étranglé dans son sommeil sans qu’un cri, qu’un couinement ne fuse. Le lendemain, au réveil de ses parents, Smaug avait dévoré les entrailles de son frère, il était éventré, et la moitié de son corps avait disparu, il ne restait pratiquement plus rien de son aîné qui était destiné à mourir. Le corps, du moins, ce qu’il en subsistait fut jeté par le père, depuis la falaise, et le cadavre sanguinolent, tomba dans l’herbe en contrebas ce qui attira bien rapidement quelques dragons qui finirent par en dévorer le restant. Désormais, Smaug était seul avec ses parents qui allaient le former, le voir grandir afin qu’il devienne fort et soit redouté par tous.
Nous attendons bien sûr à que la suite de la jeunesse du dragon ce soit passée sans encombres et qu’il ai réussi à surmonter tous les obstacles que lui soumettaient la vie, mais bien entendu, nous nous trompions une nouvelle fois. Plusieurs jours après qu’il ai tué son petit frère, le reptile essayait de marcher afin d’améliorer son équilibre. Son père qui restait avec lui le tant que sa mère trouve de quoi les nourrir l’observait de ses pupilles noires. L’animal marchait à plusieurs reprises devant son géniteur en levant lentement ses grosses pattes rougies habillées de petites griffes. Elles étaient lourdes, du moins, selon lui et il semblait marcher en canard, avec difficulté. Sa queue tendue derrière lui, ses ailes repliées, il faisait de petits pas et progressivement, au fil des minutes, des heures voire des jours, il réussi à garder de meilleurs appuis sur ses pattes postérieures puis, sur ses pattes antérieures. Fier de ce médiocre succès, le petit dragon sauta sur place en poussant des gémissements de joie tandis qu’à côté, ses parents déchiquetaient la peau de l’animal qu’ils venaient d’attraper. Rapidement, le dragonnet mangea, énormément, il sautait sur sa viande morte et lui arrachait les boyaux qu’il avalait goulûment, ses pattes posées sur son estomac sanguinolent. Il se léchait les babines de sa langue fourchue et venait arracher des gros morceaux de peau, il tailladait les pattes du bovin et se nourrissait avec grossièreté. Finalement, les parents du petit décidèrent qu’il était temps que leur progéniture rencontre d’autres créatures vivantes puis apprennent à les tuer. Au début, ils commencèrent par lui apporter un rat dont Smaug voyait l’arrivée d’un mauvais oeil. Le reptile, en voyant le rongeur évoluer dans la caverne prenait d’abord peur et se reculait contre la paroi terrifié par l’animal. Puis, progressivement, il s’approcha du rat, le reniflant, l’apprivoisant lentement. Finalement, il commença à jouer avec lui, n’hésitant pas à parfois planter ses griffes dans son minuscule corps. Ses couinements plaintifs emplissaient la grotte et le reptile se délectait de sa souffrance. Il jouait aussi à le bloquer dans sa coin de la caverne et le pousser. Finalement, un jour, lassé de jouer avec lui, il le tua et le dévora. Ses parents continuèrent de lui apporter des rats, puis des animaux plus gros, des marmottes avec qui le dragon s’amusait et finissait par tuer. Il prenait du poids et grandissait. Bien sûr, il était encore trop petit pour tuer des bovins mais, ses parents lui apportaient désormais des lapins et toute sorte de rongeurs que Smaug tuait avec cruauté, les faisant souffrir, ne pouvant pas encore aller chasser car il ne savait pas encore voler. Lui apprendre en serait la prochaine étape.
❝code par acarre❞
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Sujet: Re: The calamity who grows in the shadows [solo] Sam 7 Mar 2015 - 16:08
The clamity who grows in the shadows
❝Fear the dragon❞
Smaug, pour voler, pensait qu’il devait se jeter de la caverne et espérer qu’il pourrait s’envoler mais il dû d’abord s’exercer sur le sol rocheux avec sa mère. L’animal n’eut même pas le temps de répéter les mouvements plusieurs fois qu’il fut poussé au bord de la caverne. Il n’avait pas le droit à l’erreur, il devait réussir du premier coup sinon il mourrait, et c’était plus facile à dire qu’à faire parce que le vertige le prit plus rapidement qu’il ne le pensait. Devant leur progéniture qui ne bougeait pas d’un pouce, le père, prit d’impatience, poussa son enfant dans le vide, d’un geste brutal. S’il était incapable de voler, alors cela voulait dire qu’il ne pourrait jamais survivre,il ne serait donc pas fait pour être un dragon et ce n’était pas ses géniteurs qui iraient le sauver.
L’animal poussa un cri de peur et fondit dans les airs, incapable de faire le moindre mouvement, pétrifié de terreur. Sans qu’il ne s’en rende compte et stressé comme jamais, le bébé dragon urina sur lui-même et se retrouva recouvert du liquide poisseux alors que le sol se rapprochait de plus en plus rapidement sans qu’il soit capable de rien. Ses gémissements de terreur et le liquide acide désagréable furent peut-être un électrochoc pour l’animal qui, peut-être aussi par instinct se souvenu des conseils de sa mère et, il déploya ses ailes, tendit sa queue et releva la tête, à plus que quelques mètres du sol, le petit dragon couvert d’urine sentit le vent s’engouffrer avec force dans ses ailes tendues et il fut porté vers le ciel, ses pattes arrière frôlant le sol verdâtre. Il fut soulevé et il battit instinctivement des ailes pour remonter encore et là, il domina le monde, le sol, les arbres. Il vit ses parents le dépasser, ces dernier plongeant à ses côtés pour le dépasser et atterrir sur la terre ferme, attendant qu’il les rejoigne. Bien sûr, l’atterrissage était encore à travailler et le petit fondit vers ses parents, il battit des ailes avec vivacité tandis que ses petites pattes étaient tendues mais cela ne suffit pas et il s’écrasa lamentablement sur le sol. L’odeur forte de l’urine le recouvrit ce qui fit reculer ses parents, écoeurés. Enserré dans l'étau de la honte, l’animal couru vers une rivière et pataugea dans l’eau afin de se débarrasser du liquide poisseux. Propre, mais trempé, le bébé rejoignit ses parents qui l’observaient. Il regarda son père s’envoler, ce dernier prenant rapidement de la hauteur et rejoindre leur caverne. C’est sa mère qu’il dû suivre et il l’imita lorsqu’elle s’envola. Encore quelque peu hagard, il lui fallut plusieurs minutes pour enfin se stabiliser dans les airs, c’était le grand jour, aujourd’hui qu’il deviendra un chasseur aguerri et qu’il devrait faire ses preuves face à sa mère. Il devait tout d’abord apprendre à voler, à faire des virages et se stabiliser, à faire des manoeuvres dangereuses et surtout : apprendre à atterrir. Et c’est sans attendre qu’il vit sa mère fondre vers la montagne. Il dû la suivre et bien qu’il avait tout de même du mal à poursuivre sa génitrice sans pour autant se faire distancer. Soudain, sa mère changea de cap et le petit dragon écarquilla les yeux en voyant la paroi rocheuse de la montagne qui se dressa devant lui. Il eu tout juste le temps de virer sur la gauche, assez maladroitement, ses pattes manquant de tangenter la montagne mais heureusement, il se pencha assez sur le côté pour qu’elles ne fassent que de la frôler. Il se stabilisa avec difficulté et leva le nez en l’air pour croiser le regard de sa mère qui, sans attendre, fondit vers l’horizon. Rapidement, le petit Smaug la suivit, gardant ses yeux rivés vers elle sans remarquer où elle l’emmenait. très vite, ils arrivèrent aux abords d’un minuscule village, aux bordures d’une rivière aux côtes alluviales. De petites maisons en bois, pouvant être soufflées d’un seul coup de vent se dressaient médiocrement et Smaug vit sa mère se poser à plusieurs mètres et observer le misérable village. Un homme à la peau fripée tenait une flasque d’eau de vie à la main et une assiette où des cassons étaient superposés sur un gâteau qui avait l’air délicieux. Non loin de l’homme qui souriait hypocritement aux autres villageois qui passaient devant lui, se trouvait un agglomérât de pierres qui devaient sûrement servir à la construction du muret, longtemps abandonné. L’animal, au regard de sa mère comprit qu’il devait désormais tuer ce villageois, dont la griffabilité de la peau pourrait aider le dragon à le tuer. L’animal ne devait pas se montrer moratoire et c’est, poussé par sa faim, qu’il s’avança, plutôt timidement et maladroitement vers l’humain. Dès qu’il le vit, le villageois lâcha sa flasque et sortit son épée, devant cette attitude menaçante qu’il n’avait jamais vu chez les animaux que sa mère lui apportait, le dragon s’autobraqua’ et recula, terrifié. Il tourna la tête vers sa mère qui ne bougeait pas, l’observa et le bébé poussa un cri de douleur quand il sentit l’épée de l’homme frapper ses écailles qui n’avaient pas finies de constituer une armure au dragon. Dans un geste défense, l’animal désarma le villageois d’un coup de pattes et le fit tomber au sol, une grande trace de griffure traversant son visage qui était désormais ensanglanté. Le viel homme n’était pas encore mort et à la vue du sang, et honteux du cri qu’il avait poussé, il planta ses griffes dans le torse de l’humain et déchiqueta sa carotide en un geste. Ensuite, l’animal se recula, sa bouche pleine de sang, la faucheuse avait désormais prise l’humain dans son étau. Il ne croyait pas que cela finirait de cette manière et il fut heureux, il en oublia rapidement cet épisode fort honteux qu’il avait vécu précédemment et fut pleinement convaincu qu’il deviendrait comme ses parents, puissant, dont l’ombre, dévoreuse de jour, s'abattrait sur la terre pour la faire disparaître dans les flammes.