Sujet: The King and the Vagabond [feat Thorin] Dim 21 Déc 2014 - 20:23
The King & the Vagabond
Feat. Thorin
Loïn était arrivé dans sa nouvelle famille depuis quelques temps maintenant mais pour être honnête… il n’était proche que de Meruva. Cette dernière était toujours gentille avec lui, il avait même pris l’habitude de vouloir lui rendre les journées plus agréables par de petites attentions. Par exemple, il se hissait sur la pointe des pieds pour faire chauffer de l’eau et lui apporter un thé… ou alors, il allait voir pour lui trouver un gâteau. Il appréciait énormément la naine qui était en fait la seule personne à lui rappeler la chaleur de son papa et son frère, d’ailleurs, elle s’occupait de lui pleinement, comme une nouvelle maman, alors que le monsieur qui était venu le chercher, il faisait simplement comme si il était invisible, sauf pour lui faire quelques remarques désobligeantes sur son père, sur le fait qu’il réveille tout le monde en hurlant la nuit, suite à ses cauchemars (Dirgion préfèrerait qu'il garde le même silence qu'en journée) – il ne voyait juste pas l’intérêt de parler à un pareil crétin, comme dirait papa, garde tes mots pour ceux qui en sont dignes – ou bien d’autre chose, comme être plus froid que le pire des hivers avec sa propre fille.
Cela l’avait choqué dès son arrivé d’ailleurs ! Chez lui, avec son papa et son frère, le rituel avait toujours été le même. Quand l’adulte rentrait, surtout après une longue absence, il allait directement embrasser ses fils et s’enquérir de leurs dernières ‘aventures’. Quand Loïn était encore petit, après la mort de leur mère, il allait chaque soir coucher le cadet de ses enfants, lui chantait un air doux qui envoyaient milles images dans son esprit fertile et pour prévenir des cauchemars, laissait toujours une chandelle sur la table de nuit, ainsi qu’un léger entrebâillement à la porte. Ici pas question apparemment, apparemment, le père de Meruva ne supportait pas la médiocrité et les signes de faiblesses, alors le gamin prenait sur lui, même si bien entendu, il se réveillait parfois en hurlant à cause d’un cauchemar et que malgré le regard réprobateur de l’adulte, il allait trouver refuge près de Meruva pour qu’elle le rassure, quand cette dernière n’arrivait pas dans sa chambre pour le trouver terrifié, de même que le reste de la maisonnée. En fait, il la rejoignait quand il ne se mettait pas à hurler, qu’il avait juste eu un réveil brusque… bref… cela arrivait si souvent désormais qu’il ne comptait plus le nombre de fois où cette jeune femme le rassurait comme une mère, en plus maladroite. Même si jamais elle ne pourra remplacer sa maman. Il n’en n’avait qu’une, personne ne pouvait prendre sa place.
Qu’à cela ne tienne. Aujourd’hui, Dirgion avait surpris Loïn sur le point de sortir et il avait vite prit le partit de se mettre devant la porte, avant de le tirer par le bras dans sa chambre pour lui faire comprendre d’une voix dure qu’il avait interdiction formelle de quitter cette demeure sans son accord. Le petit brun avait écarquillé ses magnifiques yeux bleus en entendant cela, avant que ces derniers ne se plissent avec un mépris qui n’était jamais passé sur ses traits jusqu’à ce jour, sauf en cas de légumes dégoûtants, et encore… non, jamais à ce point. Il détestait Dirgion et après qu’un éclair de malice soit passé dans ses yeux, la voix calme du jeune nain s’élevait, aussi tranchante que la lame d’une épée bien aiguisée, pour faire ressentir toute son indifférence à cet individu :
« Vous n’êtes pas mon père, monsieur. Vous n’avez pas d’ordre à me donner. »
Ainsi, il aurait presque pût passer pour un adulte. Presque, car vu sa petitesse pour son âge, Loïn prenait la fuite en se laissant glisser sous les jambes du nain, éclatant de rire avant de l’entendre lui ordonner de revenir. Il n’avait plus ris depuis la mort de son père et son frère, un sentiment de honte l’envahissait d’ailleurs en y pensant et son rire mourrait aussitôt mais il avait déjà quitté le foyer. Il étouffait ici, littéralement, ce n’était pas chez lui. C’était comme être… prisonnier… prisonnier oui, il l’était là-bas, et il ne comptait pas laisser ça là, comme cela.
Quand il était plus jeune, son papa lui avait dit qu’ils étaient des nobles, qu’en gros, ils avaient des richesses et un rang à tenir mais qu’ils ne devaient pas se croire meilleur que les autres et surtout, qu’ils avaient un chef, Loïn l’appelait dans son esprit ‘le chef des nobles’ en la personne du roi Thorin. Il l’avait aperçu une fois et savait même où il vivait… là où ses petites jambes le menaient actuellement. A bout de souffle quand il arrivait, dans sa hâte, le petit oubliait de frapper et ouvrait directement la porte, comme s’il était chez lui et demandait sans frapper :
« Est-ce que c’est ici le chef des nobles… ? Euh… je veux dire… le roi Thorin ? S’il vous plaît ? »
Puis se rendant compte qu’il avait oublié un petit quelque chose, le gosse frappait timidement trois coups à la porte, avant de s’incliner en rougissant et bafouillant des excuses. Là, son papa le gronderait.
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 1292 ♦ RÉPUTATION : 2234 ♦ AVATAR : Richard Armitage ♦ DC & co : Destan & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Un Nain bien évidemment, le peuple le plus fier et brave que la Terre du Milieu ait porté. — ORIGINAIRE DE : La Montagne Solitaire, Royaume des Héritiers de Dùrin avant que la Limace ne s'en empare. — ÂGE DU PERSO : 195 longues années depuis sa naissance dans les Halls de la Montagne Solitaire. — RANG SOCIAL : Seigneur Nain et donc riche. Du moins lorsqu'il deviendra le Roi sous la Montagne. — MÉTIER PRATIQUÉ : Forgeron il fût un temps lors des années d'errance. — ARMES DU PERSO : Hache, Arc, Epée et sa condescendance pour ceux qui ne méritent que son plus profond mépris. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Les nains, son peuple et plus particulièrement la Lignée de Dùrin dont il est l'Héritier. — VOYAGE AVEC : Kili, son neveu, dans les plaines de l'Eriador à la recherche de la Sépulture de celui qui fût son père avant de disparaître. — AMOUREUSEMENT : Le Seigneur Nain n'a nulle épouse, cela a faillis mais il a été éconduis, il ne s'en plaint néanmoins pas. Il est à l'image des murs qu'il habite, silencieux et froid, seul et grave.
Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Ven 26 Déc 2014 - 20:37
The King and the Vagabond
Il n'était guère tard mais déjà le Roi des Exilés s'était retiré dans ses appartements avec son chambellan pour finir cette conversation et rien n'aurait pu leur prédire qu'ils allaient être dérangé au beau milieu de leur conciliabule. Ils parlaient tout deux, leurs voix grave s'élevaient dans la pièce.Le feu crépitait dans l'âtre, éclairant les teintures de sa douce lumière. Ils étaient tout deux penchés sur une liste d'éléments, de consignes à donner et à exécuter ainsi que les prochaines réunions à l'ordre des jours suivants, il était préférable que toutes ces choses soient couchées sur papier car elles avaient toutes plus ou moins d'importance mais il était hors de question d'en oublier une infime partie. Bien sûr, dès le lendemain elle seraient différentes mais au moins il pourrait porter à chacune d'entre-elles grand intérêt. Il n'était en aucun cas étouffé par ses devoirs mais chaque jour il se devait de porter attention aux siens, parfois en dépit de sa famille et il s'était promis de prendre le thé avec sa sœur avant la fin de la semaine puisqu'il allait dès qu'il le pouvait assister aux entraînements de ses neveux.
La porte s'ouvrit à la volée les surprenant, le Seigneur des Montagnes Bleues portant sa main à sa ceinture, comme s'il avait été près à tirer l’épée. Évidemment, il n'en avait point ceint une lors qu'il n'avait rien à redouter ici. Les deux nains qu'ils étaient avaient fait volte face vers l’intrus avant de découvrir un jeune nain, à la barbe encore absente, aux yeux aussi bleu qu'un ciel d'hiver et à la toison brune. Un nain qui avec si peu d'autres détails aurait pu passer pour le fils de l'héritier de Dùrin s'il en avait eu un, mais ce n'était le cas et cela n'arriverait sans doute jamais, c'est pourquoi ce dernier se contentait avec joie, selon néanmoins les jours et l'opiniâtreté des deux énergumènes qui lui servaient de neveux. Un jeune nain qui débita un flot de parole, oubliant la politesse avant de s'en souvenir, pour toquer plusieurs fois sur la porte, timidement, puis de s'incliner en rougissant, bafouillant des excuses. Il était encore tout essoufflé, comme s'il avait couru pour venir jusqu'ici.
Waldur étouffa un rire devant la mine qu'affichait le jeune nain et les réactions qu'avaient provoqué son arrivée. Le chambellan était habitué semble-t-il à ce genre d'entrée en matière, les neveux de son Roi étaient adeptes de ce genre de pratiques lorsqu'ils ne se mettaient pas dans de beaux-draps et ils avaient toujours été de jeunes sacripants. Et alors qu'il n'occupait ce poste et qu'il était qu'un garde, en compagnie de Bört, il avait déjà vu une demoiselle passer leur garde pour s'introduire au beau milieu d'une réunion que tenait le jeune prince qu'était Thorin à l'époque. Il ignorait évidemment que le jeune nain qui se présentait devant eux était alors élevé par la demoiselle en question. Waldur devança son seigneur, bien trop amusé par la situation et le surnom conféré par le garnement à son Roi. Ce dernier ne lui en voudrait aucunement de parler à sa place, après tout, tel était son rôle et un accord tacite existait entre eux, celui de ne jamais retenir ses pensées ni ses mots lorsqu'ils étaient présents, mais le plus souvent, il n'avait besoin de mots pour se comprendre, a l'instar de Dis ou encore de Dwalin avec lesquels la synergie de leur entendement était complète. C'est pourquoi le chambellan pris la parole, la voix trahissant son amusement malgré son accent faussement pompeux.
« Qu'est qu'un jeune nain vient-il demander au Roi dans les appartements même de ce dernier ? »
Le Roi des Exilés sourit pour lui-même, Waldur était sans doute le meilleur chambellan dont il ait pu rêver. Il devançait chacune de ses questions, presque chacune de ses envies mais il pouvait se montrer légèrement obséquieux lorsqu'il le voulait et c'était ce qu'il venait de faire avec le jeune nain. Alors le chambellan apporta un mince fauteuil pliant, digne de ceux que l'on emportait en période de guerre s'il fallait monter un camp et une tente de fortune pour le Seigneur. Laissant à Thorin le soin de s’asseoir sur un siège de bois également en face de celui que Waldur proposait au jeune nain. Le Roi du Peuple Errant hocha la tête vers son ami pour le remercier puis ficha son regard dans celui du nain, il n'y avait aucune trace de colère ni de reproche, un certain amusement y demeurait même, il était inutile de lui faire la moindre remontrances sur ses manières et son entrée fracassante afin d'éviter que ce dernier n'en vienne a détaler comme un animal effrayé, le Seigneur des Exilés lui fit signe d'approcher, lui offrant la possibilité de discuter avec lui à l'abri du petit salon, comme n'importe quel autre nain aurait pu le faire. L'amusement disparu pour laisser place à la gravité, qu'est-ce qu'un jeune nain venait faire ici, s'y étant précipité, quelque chose de grave s'était-il produit sans que l'on ne l'ait informé ? L'Héritier de Dùrin coula en biais un regard vers son chambellan lui faisant comprendre que quelque chose ne semblait aller droit et ce dernier se retira , les laissant tout deux, non sans avoir expliqué en Iglishmèk a son Régent qu'il reviendrait plus tard continuer leur discussion , qu'il le tiendrait informé dès qu'il reviendrait avec une collation pour le garçonnet. Rien de terrible ne pouvait s'être produit, sinon il en aurait été le premier informé mais rien n'empêchait qu'une vérification soit faîte. Il reposa son regard sur le jeune nain, lui offrant un mince sourire pour le rassurer avant de lui désigner le siège devant lui.
« Viens. »
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Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Ven 26 Déc 2014 - 21:52
The King & the Vagabond
Feat. Thorin
Pendant un instant, Loìn avait été incapable d’articuler le moindre mot. Il faut comprendre une chose, c’est qu’il était entré sans s’annoncer dans les appartements du roi. Mais surtout, le roi en question était réellement impressionnant, bien plus que dans l’idée qu’il se faisait de lui… à côté, il se sentait comme un microbe, mais aussi incroyablement secoué car ce monsieur ressemblait – sur certains points – à son papa et pendant un temps, il eut l’envie soudain de s’enfuir, rentrer vite et se cacher sous son lit. Mais cela voulait dire aussi – sans doute – tomber sur un Dirgion furieux et il n’avait pas envie.
L’autre adulte présent… il avait l’air tout aussi surpris, mais pas moins gentil. Au contraire, Loìn jurerait l’avoir vu esquisser un sourire en le voyant débouler ici, une fois que la stupeur avait quitté leurs deux visages.
Ce qu’il venait faire ici ? Maintenant qu’il était ici, le petit garçon se demandait si sa raison n’était pas ridicule… est-ce qu’il avait le droit d’embêter le roi chez lui ? Peut-être que même s’il avait l’air gentil, l’ami du roi voulait peut-être réellement lui faire comprendre que cela ne se faisait pas et pendant un temps, l’enfant retenait son souffle sans s’en rendre réellement compte, pourtant en voyant le nain apporter un second siège, apparemment à son intention, le petit se détendait et soupirait de soulagement, sans encore réussir à émettre le moindre son, avant d’esquisser quelques pas dans la pièce. Il avait peur de passer pour très impoli en ne répondant pas au premier, son entourage savait qu’il était d’une timidité maladive, qu’il ne répondait qu’une fois sur deux à ce qu’on lui demandait… mais le roi et son ami ne savaient pas… il ne faisait qu’enchaîner les faux pas, suivant un instant des yeux le nain qui quittait ensuite la pièce, le laissant seul avec le roi Thorin.
Croiser le regard bleu du roi fit sursauter Loìn, heureusement, il n’y trouva aucune trace de colère à son égard et après s’être hissé sur le fauteuil présent à son intention, sans avoir vu l’échange entre Waldur et Thorin peu avant, juste quand le souverain l’avait invité à approcher, et après qu’il ait refermé sagement la porte qu’il avait ouvert plus tôt avec fracas.
Quelques secondes de silence passèrent, où le petit brun ne fit que balancer ses jambes dans le vide – il ne touchait pas le sol – et tortiller le bas de sa tunique entre ses mains, sa voix trouvait finalement son chemin pour former quelques mots, bien entendu, cela restait assez fouillis, des mots d’enfants, mais au fil de la conversation, il allait bien réussir à se faire comprendre par Thorin.
« Je me suis sauvé… Monsieur Dirgion il est méchant, il m’interdit de sortir de la maison… et il est méchant avec Meruva… c’est pas un vrai papa… mon papa il était gentil, vous pouvez donner un vrai gentil papa à Meruva ? Vous pouvez ramener mon papa ? Et mon nadad ? »
L’espoir brillait réellement dans ses yeux. Le roi était puissant, c’est ce que son père lui avait toujours dit, alors il devait pouvoir faire cela, non ? Et comme ça, Meruva pourrait venir, elle serait libérée de ce nain cruel – à ses yeux – et tout serait mieux. L’entente de l’impossibilité de cet acte risquait bien de le faire pleurer, surtout que déjà, les larmes amenées à cet espoir fou n’étaient pas loin, vu qu’il savait au fond de lui que cela n’était pas possible.
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 1292 ♦ RÉPUTATION : 2234 ♦ AVATAR : Richard Armitage ♦ DC & co : Destan & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Un Nain bien évidemment, le peuple le plus fier et brave que la Terre du Milieu ait porté. — ORIGINAIRE DE : La Montagne Solitaire, Royaume des Héritiers de Dùrin avant que la Limace ne s'en empare. — ÂGE DU PERSO : 195 longues années depuis sa naissance dans les Halls de la Montagne Solitaire. — RANG SOCIAL : Seigneur Nain et donc riche. Du moins lorsqu'il deviendra le Roi sous la Montagne. — MÉTIER PRATIQUÉ : Forgeron il fût un temps lors des années d'errance. — ARMES DU PERSO : Hache, Arc, Epée et sa condescendance pour ceux qui ne méritent que son plus profond mépris. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Les nains, son peuple et plus particulièrement la Lignée de Dùrin dont il est l'Héritier. — VOYAGE AVEC : Kili, son neveu, dans les plaines de l'Eriador à la recherche de la Sépulture de celui qui fût son père avant de disparaître. — AMOUREUSEMENT : Le Seigneur Nain n'a nulle épouse, cela a faillis mais il a été éconduis, il ne s'en plaint néanmoins pas. Il est à l'image des murs qu'il habite, silencieux et froid, seul et grave.
Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Ven 9 Jan 2015 - 21:32
The King and the Vagabond
Le garçonnet semblait incapable de parler, durant un instant il demeura silencieux, son regard allant du Seigneur des Exilés à son chambellan. Sans doute son entrée fracassante l'avait-il tétanisé. Ils le regardaient, avec interrogation et c'est Waldur qui pris la parole en premier, comme il était habituel pour lui de le faire lorsque quelqu'un désirait voir le Roi. Ce dernier préférait avoir le temps d'écouter et de voir avant de donner une quelconque réponse, il y avait des choses parfois que le silence disait mieux que les mots, le corps en faisait parfois de même, tout comme la façon d'entretenir ses outils, ses armes ou d'ordonner sa maison. Ainsi, il observait le garçonnet devant lui mais il ne pu entendre le son de sa voix.
Le chambellan avait l'air d'avoir rendu muet l'enfant avec sa question et alors que Waldur s'occupait d'apporter un siège, l'Héritier de Dùrin vit le jeune nain brun se détendre imperceptiblement, soupirant de soulagement. Il ne répondit pas pour autant à Waldur, qui ne s'en offusqua pas, s'en allant quérir ce que son Seigneur lu avait mandé, il savait combien les enfants pouvait être timide et sans doute ses paroles l'avait-il apeuré. Le Roi dû songer de même, ne relevant pas son silence, après tout, lui aussi était un nain de peu de mots. Il vit l'enfant s'approcher, esquissant quelques pas dans la pièce sans mot dire, suivant du regard le départ du chambellan avant de retourner son attention vers celui qu'il était venu chercher. L'enfant sembla sursauter en croisant le regard azur du Régent des Montagnes Bleues, sans doute s'était-il attendu à y lire de la colère, mais il n'y avait rien de tout cela. Le silence sembla s'épaissir suite aux paroles de Waldur, le jeune nain avait finis par s'asseoir sur le maigre siège, balançant ses jambes dans le vide, tordant le bas de sa tunique entre ses mains. Il semblait inquiet, timide peut-être et cela étira un sourire discret au Seigneur des Exilés. L'enfant finis enfin par retrouver sa langue, balbutiant légèrement, lui offrant un léger fouillis de paroles enfantines mais le Roi le comprenait, il ne le comprenait que trop d'ailleurs.
Ainsi l'enfant s'était sauvé. Le nom de Dirgion ne lui était que trop familier, un caravanier plutôt austère, qu'on disait dur, froid, trop sévère avec son unique enfant, mais les rumeurs était fondées ?. Le jeune garçonnet avait donc été mis sous sa tutelle, il savait Dirgion veuf, il n'avait pas oublié le dernier accident qui avait coûté la vie à des nains, un père et son fils. Dwalin avait été là, il savait que le jeune dernier avait été confié à de la famille mais les dieux semblaient s'acharner contre lui en lui confiant un tuteur pareil. Il n'appréciait pas particulièrement ce nain, s'il avait été plus impartial, peut-être aurait-il pu remettre en doute les accusations de l'enfant si le nain avait été exemplaire. Mais il connaissait Meruva, il avait déjà pu observer ce père dont elle avait hérité et il sentit une froide colère monter en lui, le reste des paroles de l'enfant ne faisant que l'accroître. Un sursaut de colère vint s'ajouter au reste en entendant que le nain était des plus désagréables avec Meruva, le surprenant, à quel moment la santé de la jeune nain lui avait-il tenu tant à cœur pour que l'idée qu'elle est été maltraité, même verbalement, lui ait été insupportable ? Il renvoya au loin la réponse naissante, la cantonnant au simple fait que cela n'était qu'un ajout à la colère qu'il ressentait de savoir Dirgion incapable de s'occuper d'un enfant qui avait besoin d'une figure paternelle et non d'un geôlier. Mais la colère s'évapora tout d'un coup, comme le bruissement des feuilles qui cessent lorsque le vent s'arrête. Le jeune garçon réclamait son père, il désirait le voir revenir et cette supplique se ficha dans son cœur. Le reste de la prière avec. Il ignorait néanmoins ce qu'était son nadad et il supposa que cela était un doudou, mais peut-être cela aurait-il été un affront pour le jeune nain que d'en avoir encore un à son âge, après tout, si Dirgion lui interdisait déjà de sortir, il l'interdisait peut-être de posséder de quoi se consoler. L'idée lui fût insoutenable, l'enfant devait avoir bien trop souffert pour qu'on lui inflige pareil fardeau, mais face à ses demandes qui lui vrillaient le cœur, il ne pouvait mentir. Il ne pourrait ramener le père du petit à la vie.
« J'aimerai avoir ces pouvoirs.. »
Son ton n’avait été que murmure, compatissant et triste. Combien de fois aurait-il souhaité que sa mère, son grand-père et son frère reviennent d'entre les morts ? Combien de temps avait-il tenu le corps sans vie de Frerin dans l'espoir que la vie ne le réintègre ? Combien de fois avait-il, durant leur exil, jeté des œillades amères vers la Montagne Solitaire en priant naïvement Mahal pour voir apparaître à l'horizon la silhouette de Dâris. Mais jamais un tel jour n'était arrivé et la savoir dans les Halls de Mandos, aimée, entourée des siens et de son fils offrait un réconfort, triste, mais réel. Il y avait tant d'espoir dans le regard du jeune nain qui lui faisait face que briser ses rêves candides était atroce. Mais il ne pouvait lui mentir, il ne pouvait lui faire croire que tout ceci serait possible. Ce n'était le cas, il était Roi, il était censé être important mais en cet instant, il ne s'était jamais senti aussi impuissant.
Il y avait néanmoins une chose sur laquelle il pouvait influer et la tristesse qui s'était emparé un fugace instant de ses traits laissa de nouveau place à la colère, sa voix gronda, feula alors qu'il essayait tant bien que mal de demeurer impassible, mais l'enfant semblait bien trop affecté pour qu'il ait pu demeurer ainsi indifférent. Alors, lorsqu'il questionna l'enfant, il ne pu camoufler l'irritation qui l’avait gagné, son regard s’assombrit, mâchoire serrée, il demanda :
« Que fait Dirgion de si vilain ? »
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Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Jeu 22 Jan 2015 - 11:11
The King & the Vagabond
Feat. Thorin
La première chose que comprit Loìn après sa prise de parole, c’est que le nain face à lui n’avait pas besoin de beaucoup de mots pour se faire comprendre. Non, il n’avait l’usage que d’une toute petite phrase pour lui faire comprendre les choses, et avant cela encore, ses yeux semblaient parler pour lui. Il était pas content. Pas du tout, du tout, du tout même, et le plus jeune espérait que ce ne soit pas lui le responsable de cet énervement. Il ne savait pas que la réputation de Dirgion le précédait, qu’il était si désagréable que même le roi savait déjà partiellement comme le papa de sa Meruva était le plus mauvais des papas. Autrement, il aurait bien été capable de lui demander ce qu’il attendait pour le mettre dans une prison spéciale ‘méchant papa’… oui, ce gosse pouvait aussi être un petit con, du moins, si l’on méritait qu’il agisse de la sorte. Heureusement, Thorin avait l’avantage d’avoir déjà le respect de Loìn, même si son espoir venait à flancher en entendant qu’il ne pouvait rien faire, en ce qui concernait son papa et son frère.
C’était après tout ce que voulait dire la phrase « j’aimerai avoir ces pouvoirs. » voulait dire. Si elles ne menaçaient que de couler avant, ces quelques mots suffirent à faire changer d’expression l’enfant, de l’ombre d’un sourire, les larmes se mirent à couler librement et LOìn tirait de sous sa veste, où il l’avait précieusement caché, un doudou usé par les années et dans lequel il venait cacher son visage pour que le plus âgé ne voit pas qu’il pleurait. Enfin… cela restait difficile à ignorer vu les tremblements ayant pris possession du petit être, sans parler des sanglots lui échappant parfois. Là… Dirgion ne serait pas content… il se faisait remarquer et selon lui, ce n’était pas bien. Pourtant il n’avait pas l’impression de demander la lune… il demandait juste à ce qu’on lui rende sa vie d’avant… comment pouvait-il seulement accepter le fait que plus rien ne serait comme ça justement… ? Raeryan dirait sans doute qu’il était en plein dans la phase de déni, et lui affirmerait qu’il ne s’appelait pas Denis. Comme un idiot.
Plongé dans ses pensées et son envie de disparaître sous terre pour se cacher, Loìn aurait presque eu la possibilité d’oublier le roi qu’il était venu embêter, sauf que ce dernier venait de reprendre la parole et dans son sursaut, le petit manquait de tomber à la renverse avec sa chaise, jetant un regard confus, cherchant quand il était devenu agaçant… sans doute quand il avait commencé à pleurer ? Ou parce qu’il avait encore un doudou ? Mais personne ne lui enlèverai, c’était le premier cadeau que son grand frère lui avait fait… il avait même mordu Dirgion quand ce dernier avait tenté de lui prendre, il n’en était pas peu fier d’ailleurs. Toujours se méfier de ses dents… elles avaient tendance à traîner partout. Dirgion… c’était lui qui venait de mettre monsieur Thorin en colère ? Woaaah ! Il aimerait pas du tout être à sa place… sinon il devrait courir très très très vite.
« Il est pas content parce que je cris la nuit… je fais des rêves qui font très peur et je réveilles tout le monde… ma Muva elle sait me calmer, elle est gentille… mais monsieur Dirgion il veut pas qu’elle laisse ma porte un peu ouverte… et une bougie… alors il nous gronde tout le temps, même que avec ses yeux. Chez lui c’est la prison des enfants. »
Alors quand il tentait en plus de lui prendre le dernier objet le raccrochant à sa vraie famille. C’était perdu d’avance.
« Il dit que c’est mieux quand je parle pas, comme la journée… je parles à Meruva, elle est gentille et intelligente et tout…je l’aime fort comme une maman… mais Dirgion…je fais comme papa il disait, je parle pas aux gens qui sont bêtes, je perds du temps. »
Son père disait d’autres choses encore, mais il ne savait pas quoi, pour la simple raison que son grand frère lui bouchait les oreilles à chaque fois en levant les yeux au ciel, ce qui le faisait rire à chaque fois.
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Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Lun 9 Fév 2015 - 18:36
The King and the Vagabond
Il aurait aimé posséder de grands mots, de beaux mots, des paroles capable de panser toutes les plaies, d'assécher les pleurs mais il n'en possédait aucun'. Il n'avait avec lui que l'atroce vérité et la certitude que mentir a l'enfant était la dernière des choses a faire. Il n'avait nul pouvoir pour ramener les morts à la vie, a son grand regret. Il vit, avec désespoir le visage de l'enfant se muer, se moduler, changer, son sourire remplir d'espérance laissa place à des larmes qui traçaient de larges sillons sur ses jours, l'inondant alors qu'il s'était machinalement mis à tirer sur sa veste pour en extirpé, dissimulé aux yeux de tous un mince" doudou" use par les ans et les larmes dans lequel il venait de cacher son visage. Sans doute espérait-il naïvement qu'il ne le verrait pas, qu'il ne serait pas témoin de cette tristesse infinie. Les épaules de l'enfant étaient secouées de tremblements, de sanglots qui lui échappaient sans crier gare. Alors il se leva, parce qu'il n'avait jamais eu devant lui un sujet mais un simple enfant qui était venu lui demander son aide, parce qu'il n'était en cet instant pas vraiment le roi et que l'oncle qu'il était ne pouvait le laisser continuer ainsi, à demeurer assis devant cette douleur, cette peine sans rien faire pour rassurer l'enfant et les mots eux seuls ne suffiraient pas. Alors il le pris dans ses bras, un instant, pour que les larmes cesse de rouler sur son visage, parce que c'est ce qu'il aurait fait s'il avait eu devant lui Fili ou Kili. Il ne su combien de temps dura cet éphémère instant avant qu'il ne regagne sa place pour laisser l'enfant faire taire ses derniers sanglots avant de s'exprimer de nouveau. L'enfant sembla un instant confus, perdu dans ses pensées et lorsqu'il s'adressa à lui il le surpris, le jeune nain sursauta sur sa chaise et manqua de tomber a la renverse. Il esquissa un geste dans sa direction, en réflexe, comme pour le rattraper mais le garçonnet s'en sortis seul et le Seigneur des Exilés dissimula sa réaction. Il le questionna sur Dirgion, sur ce qui faisait de lui un mauvais père, un mauvais tuteur, il craignait de le savoir déjà. L'enfant lui répondit et ses lots ne firent qu'attiser cette colère subjective qu'il éprouvait a l'encontre du marchand.
Il savait Dirgion froid, peu aimable et peu enclin a exercer une paternité modèle mais il n'imaginait pas que ce dernier aille jusqu'à demander à un enfant de se taire, de le réprimander pour ses cauchemars, pour ces terreurs nocturnes qui le tenaillaient, pour ce manque évident d'une conduit aimable envers un enfant qui avait vécu des choses bien trop atroces pour un nain de son âge, de lui retirer toutes formes de pratiques rassurantes comme la lumière dans un couloir par une porte entrebâillée. Il n'avait peut-être pas été le meilleur des oncles pour ses neveux, mais il savait que ce que faisait Dirgion, le géniteur de Meruva, n'était pas une façon d'élever des enfants, quand bien même ces derniers n'étaient pas les siens. Non, il fallait les protéger, les chérir mais ne pas les gâter, le s soutenir, leur montrer combien on était fier d'eux dans les moments où ils le méritaient et les sanctionner lorsqu'ils agissaient avec inconscience ou bêtise, il était impensable d'éduquer un enfant sans amour pour le Seigneur des Montages Bleues qui avait eu la chance de posséder des parents aimants il t alors bien plus jeune. Il savait qu'il n'avait pas la plus grande expérience en la matière, Dís ayant élevée ses enfants seule il n'était que l'oncle qu'ils voyaient lorsque qu'ils prenaient leur repas et parfois au cours de la journée mais n'eût-il jamais remplace leur père et ne l'ayant jamais souhaite, il s'était néanmoins forgé une idée de ce que cela pouvait être aux contacts de ces neveux. Et Dirgion était bien loin de tout cela, a des lieues même aux vues de ce que Loìn racontait. Il fallait écouter les cauchemars, les peurs et les pleurs, il n'y avait rien de pire qu'un enfant qui se tait, mais pour cela, il fallait être capable d'aimer et même s'il n'était pas toujours des plus expressif, le Roi des Exilés aimait ses neveux, ce que Dirgion semblait incapable de faire avec sa propre fille et le pupille dont il avait été chargé d'être le tuteur. Une colère froide s'était emparée de lui, le caravanier avait obtenu son mépris le plus totale et ses iris céruléens flamboyaient de dépréciation a son égards, il n'aurait sans doute pas dû, là n'était peut-être pas sa place mais après le discours de l'enfant qui avait été le trouver jusqu'à ses appartements était bien trop édifiant pour l'ignorer. Il se leva, sortis une plume, un encrier et une feuille vierge qu'il plaça sur un buvard de son secrétaire. Il commença à écrire, des phrases courtes, incisives. Lorsqu'il eût finis, quelques secondes plus tard, après en avoir fait une copie il cacheta les lettres dans deux enveloppes, leur donnant ainsi un caractère des plus officiel, car tel était le cas,. Ses missives auraient pu être des ordonnances, des décrets auxquels Dirgion devrait se plier sans autre choix mais cela n'aurait été que très peu objectif et il ne pouvait se permettre une telle conduite. Néanmoins, il lui ordonnait d'exécuter ce rôle de tuteur dont il avait hérité convenablement et d'exécuter les souhaits vitaux de l'enfant, comme de laisser cette porte de chambre ouverte. Il était évident que s'il ne le faisait pas, la tutelle de l'enfant lui serrait retiré et confiée a sa fille, avec l'obligation de subvenir, avec décence à leurs besoins. Il se tourna vers Loin, la colère emplissant encore son regard, la fureur qui croissait il la chassa bien vite, il l'emprisonna, la musela et la fit disparaître pour ne point l'effrayer avant de s'adresser de sa voix grave a l'enfant.
« Tu confieras l'une de ses lettres à Meruva. Waldur te raccompagnera pour y veiller et donnera la seconde à Dirgion. »
Son fidèle chambellan pourrait ainsi veiller a l'accueil reçu par l'enfant, vérifier que Dirgion avait bien pris connaissance de sa missive et escomptait l'appliquer. En dernier lieu, si cela était possible, il ferait transmettre ses hommages a la fille du marchand, au moins le jeune nain avec la présence de la Dame avait la chance d'apercevoir une éclaircie au milieu de l'orage dans lequel il était plongé.
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Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Lun 9 Mar 2015 - 19:02
The King and the Vagabond
Loìn n’était pas pleurer devant les gens. Enfin… avant oui, il pouvait pleurer longtemps et fort jusqu’à ce que nounou, son frère ou papa ne vienne lui faire un gros calin, parfois les trois en même temps, mais en tout cas, il était aimé à l’époque. Maintenant, il n’osait plus et attendait d’être seul dans sa chambre. Il ne pouvait pas pleurer devant Dirgion, il avait sa fierté et ne voulait pas lui donner une raison de plus de critiquer Meruva (ou lui), alors quand il sentait les pleurs venir, il dardait son regard bleu dans celui de l’adulte et l’affrontait comme un effronté. Il ne pleurait que peu aussi devant Meruva, car il ne voulait pas lui faire de peine, lui donner l’impression que c’était elle qui le rendait malheureux. Mais là, ça avait été plus fort que lui, les larmes l’avaient trahis… et à sa surprise, il s’était retrouvé dans les bras de Thorin, sans rien demander ni rien attendre. C’était un endroit rassurant, tout chaud, comme les bras qui sont habitués à consoler des enfants. Il ne savait en combien de temps, mais Loìn finissait par se calmer et adressait un timide sourire à l’adulte en essuyant son nez sur l’oreille de son doudou. Il allait pouvoir dire à Meruva que Thorin il est très gentil ! Peut-être qu’il pourrait adopter Meruva et devenir son gentil papa ?
Rah… l’imagination des enfants… puis pour lui, Meruva était encore très jeune, bien assez pour être adoptée par un meilleur papa, de toute façon, les dames gentilles, elles font toujours jeunes, et les méchantes, elles font très vieilles, comme les sorcières elfes ! C’est méchant les sorcières elfes ! Dirgion était dans ce genre là, en plus pire !
Enfin… qu’à cela ne tienne, le gamin avait donc tout raconté à Thorin et jurerais avoir vu de la colère dans les yeux du roi des nains, mais c’était pas contre lui, ça non, il était gentil lui ! C’était contre monsieur Dirgion ! Bien fait !
Curieux, Loìn vit de sa place le nain adulte se rendre à son bureau pour écrire quelque chose. Aidé par ce petit truc qui l’intriguait, le gamin trottinait à sa suite pour regarder ce qu’il faisait, mais le bureau était encore plus grand que lui et il ne voyait rien alors il attendait simplement, la tête penchée avec un air interrogateur qui occupait ses traits. Soudain, Thorin cachetait les deux lettres et les lui tendait. La première pour Meruva. D’accord. L’autre, pour monsieur Dirgion mais c’est euh… Waldur, le copain du roi Thorin qui va lui donner. Ohlala… il va pas être content, mais cette idée le faisait sourire pourtant… un tout petit tout petit peu.
« C’est une lettre d’amoureux pour ma Muva ? »
Cette idée le fit rougir, il se rendait compte que c’était idiot et bafouillait des excuses. Maudite soit la spontanéité des enfants…
« Euh… je veux dire… je vais lui donner oui. C’est promis ! Merci. »
Le merci était global, autant pour l’oreille attentive, le câlin, ne pas s’être moqué… tout quoi. Alors il avait bien le droit de faire un petit bisou sur la joue de Thorin.
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Thorin Oakenshield
DURIN'S HEIR ♦ NAIN
♦ PSEUDOs : Artichaud ♦ MESSAGES : 1292 ♦ RÉPUTATION : 2234 ♦ AVATAR : Richard Armitage ♦ DC & co : Destan & Bartholomew ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : Un Nain bien évidemment, le peuple le plus fier et brave que la Terre du Milieu ait porté. — ORIGINAIRE DE : La Montagne Solitaire, Royaume des Héritiers de Dùrin avant que la Limace ne s'en empare. — ÂGE DU PERSO : 195 longues années depuis sa naissance dans les Halls de la Montagne Solitaire. — RANG SOCIAL : Seigneur Nain et donc riche. Du moins lorsqu'il deviendra le Roi sous la Montagne. — MÉTIER PRATIQUÉ : Forgeron il fût un temps lors des années d'errance. — ARMES DU PERSO : Hache, Arc, Epée et sa condescendance pour ceux qui ne méritent que son plus profond mépris. — ALLÉGEANCE〣GROUPE : Les nains, son peuple et plus particulièrement la Lignée de Dùrin dont il est l'Héritier. — VOYAGE AVEC : Kili, son neveu, dans les plaines de l'Eriador à la recherche de la Sépulture de celui qui fût son père avant de disparaître. — AMOUREUSEMENT : Le Seigneur Nain n'a nulle épouse, cela a faillis mais il a été éconduis, il ne s'en plaint néanmoins pas. Il est à l'image des murs qu'il habite, silencieux et froid, seul et grave.
Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin] Dim 5 Avr 2015 - 22:17
The King and the Vagabond
Le jeune nain était sûrement de ceux qui espéraient devenir aussi grands et fort que leurs aines mais il arrivait des fois où il n’était, malheureusement pour leur envie de maturité, que des enfants. Loìn devait être certes bien brave, pour affronter Dirgion, pour tenter de tenir droit après la perte de ses parents mais il n'en demeurerait pas moins un garçonnet qui en cet instant avait fondu en larmes devant le Seigneur des Montagne Bleues. Et c'était en tant qu'enfant que ce dernier s'était mis à le traiter, il l'avait reçu en sujet, certes légèrement différemment qu'il l'aurait fait avec un adulte mais sans pour autant lui accorder un traitement de faveur, résolution qui venait de voler en éclat devant la tristesse saisissante de l'enfant qu'il n'avait alors pu que consoler en le serrant dans ses bras, pour sécher les larmes amères qui dévalaient ses joues en un flot continu. Sans doute l'enfant aurait-il aimé ne jamais avoir à pleurer devant lui, ni devant qui que ce soit d'autre, par orgueil, par volonté de prouver qu'il avait raison mais le trop plein d'émotion avait fait affleurer à même la peau une sensibilité exacerbée par des brimades répétitive et des coups du sorts désastreux. Alors le Roi des Exilés avait pris Loìn dans ses bras, comme s'il eût été l'un de ses neveux, comme s'il avait pu jouer en cet instant l'image d'une figure paternelle compréhensive, rassurante et aimante.cela ne suffirait sans doute pas pour combler la peine dans le cœur de l'enfant mais le calme reviendrait, doucement, jusqu'à ce qu'il reprenne contenance et cela ne resterait alors, comme un secret, entre eux. Nul ne pourrait se targuer d'avoir vu Loìn le Brave, qui avait tant vécu, qui se montrait fort et devait supporter Dirgion, pleurer.
La tempête une fois passée, l'enfant avait entrepris de tout raconter au Seigneur du Peuple Errant. Narrant les vilénies que lui faisait subir son nouveau tuteur et la fureur avait enflé dans le cœur du Régent qui s'était empressé de réagir à cet affront à l'honneur des nains.La curiosité du jeune nain le poussa à suivre le Seigneur des Montagne Bleues jusqu'à son bureau, trottinant derrière lui dans l'espoir de pouvoir observer ce que le Régent était en train d'accomplir, malheureusement pour l'enfant, le secrétaire sur lequel il s'était mis à écrire était beaucoup trop haut pour lui et Loìn dû attendre que les lettres soient mises sous cachet pour avoir de nouveau l'attention du roi dont les mâchoires s'étaient serrées au fur et à mesure que les mots s'écoulaient sur le papier. A sa question sur le contenu de la lettre, comme étant une missive emplis de paroles témoignant d'un certain attachement pour Meruva lui eût presque fait rougir mais son teint demeura de marbre, il était bien trop courroucé contre Dirgion pour imaginer autre chose dans le contenu de sa lettre que la froide colère des mots qu'il y avait inscrit.Il répondit alors doucement, un mot catégorique qui ne transparaissait pas sur sa voix pour ne pas heurter l'enfant.
« Non. »
A peine avait-il soufflé cette réponse que déjà l'enfant avait rougis et s'était confondu en excuses, bafouillant, lui signifiant dans a foulée qu'il s'empresserait de donner ces lettres avant de le remercier. Le Seigneur des Montagnes Bleues hocha la tête de nouveau, notifiant ce merci qui lui était donné. Il ignorait que le merci allait pour le tout, pour toute la conversation qu'ils venaient d'avoir car il était impensable qu'il ait pu imaginé de la part d'un enfant une quelconque considération pour ce qu'il avait fait en l'écoutant et en essayant de lui rendre la vie bien meilleure qu'elle ne l'était. Il hocha la tête en direction de Waldur qui se tenait de nouveau dans la pièce et qui offrit un sourire à l'enfant pour obtenir la lettre écrite par son souverain afin de pouvoir la transmettre à Dirgion et s'assurer de la lecture de cette dernière. Son chambellan lui avait signifié discrètement, en déposant un plateau contenant quelque biscuits et autres friandises que le Seigneur des Exilés ne tarda pas à désigner à l'enfant pour qu'il puisse se servir. Le silence s'installa doucement entre eux et après quelques temps, il finit par reprendre la parole, un léger sourire venant orner son visage.
« Je crois qu'il est temps que tu rentres. Il est de certaine de tes amies qui risquent de s'inquiéter. »
Il se redressa, invitant Loin à en faire de même avant de ficher son regard dans celui de Waldur pour que ce dernier empaquette les quelques gâteaux restant, il était un enfant ici qui serait sans doute ravie de rentrer là où il vivait avec un secret aussi gourmand. Il les accompagna jusqu'aux portes des Halls qui donnaient sur les avenues de la Montagnes, s’intéressant à ce que Loin faisait lorsqu'il avait le droit de sortir avant que leurs chemin se séparent et qu'ils se saluent, le Roi du Peuple Errant espérant que la condition de l'enfant s'améliorerait désormais grâce aux lettres qui allaient entrer en la possession de Dirgion.
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Sujet: Re: The King and the Vagabond [feat Thorin]