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A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]
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 A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]

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MessageSujet: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyVen 2 Oct 2015 - 22:09




“ A la remontée du fleuve ”    
Quête

Jamais le village n'avait été en pareil péril depuis que des hommes avaient décidés d'établir un campement définitif sur les rives du fleuve. La nature s'était déchaînée, les rouages du temps avaient frappé tout autant que les attaques qu'ils avaient pu essuyer mais rien n'aurait pu se mesurer aux assauts successifs dont ils faisaient l'objet dernièrement. Les pirates remontaient rarement aussi loin mais ils se montraient aujourd'hui plus audacieux, comme si leur soif de sang et d'or se faisait plus forte encore, plus forte que la raison elle-même. Mais il aurait été insensé de parler de la raison d'un être aussi intrépide, cupide et sans honneur qu'un pirate. Qui aurait été se vanter qu'il était capable de comprendre leur cheminement de pensée ? Aucun homme sain d'esprit, il est vrai. Eux Gondorien, n'avaient que faire de connaître la raison de leur venue. Ils n'avaient qu'une chose à cœur, les chasser de leurs terres, quitte à en éliminer un ou deux. Cette vermine n'avait de toutes façons pas sa place sur cette terre.

Fourbes, perfides, sournois, l'attaque avait eu lieu à la nuit tombée, quand celle-ci était si noire qu'on aurait pu différencier un homme d'une femme. Mais le bateau avait été aperçu et l'alerte donnée, ils s'étaient bien préparés. Malgré tout, l'échauffourée fut rude et sanglante, un véritable carnage s'il n'en était. Les jeux étaient serrés et la victoire des Gondoriens difficile à célébrer. De nombreuses pertes étaient à déplorer et le fait qu'il en soit de même dans le camp pirate ne mettait que peu de baume au cœur de ces hommes qui avaient perdu là des amis, de la famille. Comptant les morts dans les deux camps, ils priaient pour qu'ils s'en tiennent là et partent retrouver le large qui leur était si cher mais ils restaient réalistes. Les pirates ne leurs avaient pas laissé de répit ces jours-ci, ils ne leur en laisseraient pas aujourd'hui.

Alors on pansait les plaies et on montait des plans, tant de contre-attaque que de défense tout en faisant l'inventaire des survivants et des ressources encore à disposition. Les Gondoriens avaient l'avantage de la terre ferme et comptaient sur le messager envoyé pendant l'attaque pour prévenir les renforts. Les pirates avaient cependant plus d'une carte dans leur jeu et comme on pouvait s'attendre de ces êtres sans foi ni loi, ils n'étaient pas décidés à s'avouer vaincu.
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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyMer 7 Oct 2015 - 0:06


There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Son regard glacé parcourait l’horizon déformé par l’atrocité des combats. Imperturbable, il se tenait sur le pont du Samanat, un léger sourire sur les lèvres. Au loin, les derniers villages laissaient échapper leurs derniers cris d’agonie alors que brulaient les vains espoirs. Les flammes et les eaux s’unissaient en un divin mariage d’Apocalypse où se reflétaient, comme un rappel du passage de la main inquisitrice, leur infortuné destin s’embrasant au dessus de l’onde. D’un geste nonchalant et provocateur, il salua une dernière fois ses victimes, le coin des lèvres étiré. Malgré la perte évidente que l’équipage avait essuyé, l’espoir d’Aaren n’était de loin pas ébranlé. Il ne s’arrêterait pas maintenant.

L’ambition de cet homme n’avait de cesse de croître et de se nourrir de tous les caprices que son esprit pouvait engendrer. Aux tréfonds de son âme, c’était là sa source d’inspiration. Il n’allait pas s’arrêter au simple conquérant des mers, il voulait tout ! La soif de pouvoir était un poison qui noircissait le cœur de chacun. Aussi sombre que du charbon et que le corbeau annonciateur de mort, celui d’Aaren n’avait rien à envier aux plus fourbes de la Terre du Milieu. Il avait eu ce trait de génie : pourquoi s’arrêter à un simple pirate craint par tous les autres ? Seul les simples d’esprit auraient cessé leur quête, se contentant de ce simple statut. Mais ce n’était pas assez pour le capitaine Aaren. Non, son nom devait être connu de tous et partout ! À travers les terres, du Gondor jusqu’en Arnor, on prononcera son nom avec crainte. La peur s’emparera de tous ceux qui prieront pour ne jamais apercevoir le capitaine du Crépusculaire.  Mais dans cette chasse infernale et interminable, ce n’était pas la simple soif de trésors et de gloire qui le poussait à de tels massacres. Non, c’était un objet, bien plus précieux que toutes ses richesses réunies. Un objet si puissant qu’il renverserait les plus puissantes armées. Il devait lui appartenir !

Durant les dernières semaines, le Crépusculaire recrutait des nouveaux membres d’équipage. Certains se doutaient que le capitaine manigançait quelque chose, tandis que d’autres s’imaginait qu’il préparait une boucherie et devait s’armer de plus d’homme pour les envoyer à la mort. Ce sont ces longues soirées dans les tavernes que Selen, Espirek et Aaren avaient dû écouter les malheureuses vie des hommes suffisamment désespérés pour intégrer un équipage de pirates qui permirent ainsi d’acquérir un aussi grand nombre d’hommes. Il avait ensuite réaménagé un brick qu’il nomma Samanat, afin qu’il puisse accueillir tous les hommes – bien qu’il savait pertinemment que leur nombre allait diminuer – et surtout plus de canon. Cet autre bateau était essentiel pour la réussite de ses plans : remonter le fleuve de l’Anduin. Il devait être plus petit et moins profond pour pouvoir évoluer en eau basse. Le Crépusculaire se serait échoué sur les rives sans avoir parcouru ne serait-ce qu’une lieue. L’équipage avait longé la baie de Belfalas, puis contourné l’île de Tolfolas avant de parvenir à l’embouchure du fleuve. Ainsi, c’était à cet endroit que l’eau salée de l’océan se mariait avec les eaux glacées de l’Anduin. Avec ce navire, ils iraient loin et vite. Ils atteindraient rapidement Osgiliath !

Aaren avait déversé un flot de terreur sur les villages du fleuve – personne n’avait accompli cet exploit avant lui. Tout n’était plus que désolation alors que les habitants étaient la proie des pirates. Ils pillèrent tout ce qu’il y avait à piller et tuèrent sans aucune pitié. Aaren avait la certitude que ceux qui avaient échappé au carnage allaient prévenir les autres villages, c’est pour cela qu’il ne voulait aucun survivant. Les hommes étaient d’autant plus sanguinaires qu’ils pouvaient faire ce qu’ils désiraient de leurs victimes. Les premiers villages furent facilement ravagés ; car l’effet de surprise était de leur côté. Durant la nuit, les rayons de la lune pour unique lanterne, l’équipage pénétrait subrepticement dans les hameaux endormis et commençait leurs méfaits. Ce fut une grande réussite ! Une grande terreur s’installa sur les rives du fleuve – la rumeur se confirmait de plus en plus que les pirates remontaient le fleuves – et rien ne pouvait arrêter l’équipage du Samanat.

Mais bien évidemment – et comme Aaren s’y attendait – les villages suivant étaient mieux préparés, car avertis par la menace imminente. Et la dernière attaque fut rude pour les pirates. Ce n’était pas une défaite, ni une victoire. Les Gondoriens s’étaient bien attendu à leur attaque et les avaient attendu de pied ferme. Aaren ne l’avait pas vu venir et la perte tant en hommes qu’en équipements fut lourde. Le soir même, le capitaine rassembla tous les survivants sur le pont. Une bouteille de rhum à la main, il se tenait au milieu des hommes, laissant son regard glacial parcourir l’assemblée.

« Mes amis ! » commença-t-il en buvant à la bouteille « Nous avons essuyé une lourde perte. Je ne parle pas de défaite, ni même de victoire. Je ne saurais qualifié ce qu’il s’est passé durant cette attaque, mais je peux assurer que nous nous sommes trop enorgueillis des précédentes victoires et nous nous sommes reposés sur nos lauriers. Mais je peux vous assurer que l’avantage est toujours de notre côté ! » Aaren marchait sur le pont pour garder l’attention de ses hommes afin d’être sûr que tout le monde l’écoutait. Sa voix était forte et assurée. Jamais il ne perdrait la face devant son équipage. « Ces chiens de Gondoriens pensent que nous sommes au plus bas. Que nous allons faire demi-tour et retourner vers l’océan. Mais nous ne céderons pas ! C’est le prix qu’il y avait à payer pour ce que je vous propose : un trésor, bien plus précieux que ce que vos yeux d’ivrognes ont pu voir jusqu’à maintenant. Un objet si important qu’il fera de nous les hommes les plus riches de toute la Terre du Milieu ! Alors, allons-nous leur donner raison en renonçant en si bon chemin ou prouver, encore une fois, que nous sommes la terreur des mers ? Il ne nous reste plus qu’une étape avant Osgiliath. Alors montrons à ces culs rouge que nous ne sommes pas fini et achevons les ! Hissons nos couleurs ! »

À cet instant, sous les cris approbateurs de l’équipage, Aaren termina cul sec sa bouteille et l’envoya contre la rambarde. Celle ci se brisa, comme s’il sellait leur pacte secret. Le capitaine laissa la nuit de repos pour l’équipage et ordonna que l’on n’allume aucune chandelle. Il voulait laisser le doute planer quant à leur disparition. Le lendemain, ils attaqueraient le port suivant. Son plan pour la ville principale était simple ; simuler leur départ alors que les hommes, déposés sur la rive, se tiendraient prêts à l’attaque. Les Gondoriens payeraient pour avoir tenu tête au Capitaine Aaren.  






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Dernière édition par Aaren le Lun 23 Nov 2015 - 22:59, édité 1 fois
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Selen

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Selen
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyJeu 8 Oct 2015 - 21:16




A la remontée du fleuve

We are like decay, we rot the ground that guides your way.






Le calme après la tempête, toutefois il y avait encore cette effervescence sur le pont du navire, tandis que l’on constatait les dégâts essuyés après que la garde du Gondor soit venue en renfort. La crainte et la peur n’était pas de ces expressions que l’on voyait sur les visages des pirates, bien au contraire, après chaque bataille c’est ce moment que l’on savoir, l’impression d’être vivant. Selen progressait sur le pont, faisant les comptes de leurs pertes mais aussi des hommes qui avaient retourné leurs vestes pour corrompre leurs âmes. Selen offrit une tape amicale dans le dos de Na’man puis d’Espirek, heureuse de les compter parmi les vivants avant de remonter dans l’attroupement qui se faisait autour d’Aaren alors qu’il remotivait les troupes de quelques mots.

Selen avait écouté le discours de son capitaine avec attention et comme à chacun d’entre eux, elle souriait, acquiesçant ses dires et ainsi éternellement prête à le suivre jusque dans les abysses infernaux. Elle avait toujours eu confiance en lui, car pour elle il n’y avait pas meilleur capitaine sur ces mers que lui. En omettant le fait qu’elle lui devait la vie, Aaren était bien plus qu’un compagnon d’équipage et quoi qu’il demande, il savait qu’elle le ferait même si elle devait y laisser la vie. Concernant les prochaines attaques, Selen savait d’hors et déjà que ce serait bien plus dur que de couler un galion, mais ils ne s’étaient pas lancés dans l’aventure sans s’être préparés. Ce brick ayant plus de pièces d’artillerie qu’à l’ordinaire en était la preuve même et tant qu’ils gardaient cette même envie d’aller toujours plus loin, rien ne pouvait les arrêter. Le fleuve était tranquille, sur les côtes, les villageois tentaient de se remettre de leurs attaques à l’aide de la garde du Gondor venue à leur aide. A lumières éteintes, le brick leur était invisible, mais d’ici l’on pouvait percevoir les flammes dansantes des lampes. La nuit n’allait pas être de tout repos pour eux alors que l’on se demandait si les pirates étaient partis. Selen avait longuement observé la rive, jaugeant, s’interrogeant, avec la hâte de reprendre les attaques de plus belle. La pirate s’en retira donc dans sa cabine afin de désinfecter et panser ses plaies pour ne pas attraper la fièvre d’ici qu’ils auraient terminé leur remontée et mis la main sur l’orbe.  

Et le sommeil l’emporta, quelques heures seulement avaient suffit à ce qu’elle soit en forme. Dès l’aurore chassant les étoiles de la voute céleste, l’on commençait à manœuvrer le Samanat. Les voiles de la nuit ne les dissimulerait plus, il était dès lors temps de partir et de prendre par surprise le prochain port sur leur chemin. Selen s’était retrouvée sur le pont, au beau milieu de l’agitation et salua tous les hommes avant de leur donner les premières directives. Espirek était sans doute occupé à vérifier l’état des pièces d’attaque et que rien ne les surprendrait au moment où l’on ferait gronder les canons contre leurs bâtisses. Aussitôt la grand’voile déferlée, le vent s’engouffra dans le tissu cramoisi. On leva l’ancre et le brick glissa sur l’ondée avec délicatesse à vive allure. Le sourire de Selen s’en fit que plus grand lorsqu’elle remonta à l’arrière du navire tandis qu’Aaren avait reprit la barre. Il flottait dans l’air ce parfum agréable de l’adrénaline, les pirates avaient soif de sang et de pillages ; on le savait à leur ricanements charognards. Croisant les bras, debout aux côtés de son capitaine, Selen observait le rivage avec attention.

« Les pirates !! Les pirates !!! » Hurla un paysan en apercevant le brick arriver à vive allure.

Ils arrivaient près du port, ainsi sonner l’alerte maintenant était vain et bien trop tard. Selen se pencha par-dessus la rambarde pour parler à l’équipage qui se tenait prêt à manœuvrer pour mouiller le navire.

« Vous entendez ça les gars ? Ils ont hâte de nous voir !! » Fit elle en ricanant.

Un rire moqueur général se fit entendre alors que Selen donna les instructions d’abordage pendant qu’Aaren se rapprochait au plus près du port où attendaient déjà certains soldats. Des pirates dégénèrent leurs sabres et envahirent le port tels des animaux affamés lorsque le capitaine donna l’assaut. Aussitôt les cris d’effrois mélangés aux hurlements amusés des pirates firent sombrer le port dans un brouhaha dont ils ne connaissaient que trop bien les paroles. Cette mélodie chaotique était le chant le plus représentatif d’une vie de piraterie. C’est presque avec la main sur le cœur tel un hymne que Selen observa la scène avant de se décider à y prendre part. Selen grimpa sur un rebord en d’aidant des cordages, hurlant en dégainant son sabre pour motiver les pirates déjà sur place. Elle sauta dans le vide et retomba lourdement sur un soldat en lui enfonçant un sabre dans le thorax. Un premier cri d’agonie, histoire de prendre part à la symphonie et contribuer à ce que leurs noms soient ancrés dans les cauchemars des Gondoriens, soldats, paysans, femmes et enfants ; tous autant qu’ils étaient.  Aussitôt Selen était entrée dans le vif du sujet, tranchant la tête d’une seconde victime avant de grimper sur des cargaisons pour accéder à la ville de manière plus surprenante.

Tels des insectes grouillants, les pirates entrèrent dans la ville portuaire, plus petite que la précédente et visiblement n’ayant pas bénéficié d’autant de garde que les autres. Oubliés par leurs pairs, voilà que les pirates en profitaient pour venir les écraser un par un. La terreur se fit, alors que les maisons vite éventrées se voyaient délogées de leurs propriétaires. Selen en profita pour s’infiltrer dans une belle bâtisse, par soucis technique de son état physique elle évitait les combats du plus qu’elle pouvait et se rendait utile autrement. Elle retourna les meubles jusqu’à trouver un coffre où les habitants cachaient leurs biens leurs plus précieux. Selen le vida sans la moindre hésitation, remplissant un sac attaché à sa ceinture et ressorti presqu’aussi vite qu’elle y était entrée. La pirate jeta un œil sur l’horizon en montant sur le toit de la maison, afin de vérifier que les renforts n’étaient pas ici. Elle trouvait cela étrange, qu’ils n’aient pas été accueillis par ceux qui les avaient repoussés la veille. Étaient-ils déjà rentrés chez eux ? C’était trop facile.  La pirate fronça les sourcils, ayant un mauvais pressentiment pour la suite, puis ses yeux retombèrent sur Espirek un peu plus loin qui lui aussi menait bataille.

Selen descendit de son perchoir, se retrouvant directement aux côtés du maitre d’équipage lorsqu’il en eu fini avec son adversaire.

« Pas un soldat de plus à l’horizon, ils les ont laissé à leur sort ou alors ils sont cachés autre part. On va en profiter pour ramener le butin. »

Alors que les derniers gardes mourraient sous leurs assailles, les pirates commencèrent à ramener le butin sur le Brick. Selen en décima un dernier qui était en train de se ruer vers elle. D’un croche pate elle le fit tomber et l’acheva de sang froid avant de chercher Aaren du regard. Il était sans doute en train de s’occuper de la tour de garde, en train de saboter les canons ou pour aller hisser leur pavillon. Selen demanda aux pirates d’enfermer les civils dans les habitations, par précaution et pour dissuader les renforts de venir faire un carnage.

Selen faisait les cent pas, aidant les pirates à charger la cale, à garder les prisonniers terrés dans les habitations mais en laissant trainer les suspicions de regards jetés autour d’elle.  C’est alors que le galop d’un cheval battant la terre attira son attention. Elle échangea un regard avec Espirek et lui confia le commandement le temps d’aller vérifier de quoi il s’agissait. Selen dégaina son sabre et traversa les ruelles à la recherche du cavalier, d’attendant à voir un éclaireur Gondorien. Elle fit le tour, afin de pouvoir surprendre le cavalier alors qu’il s’était arrêté, avec la ferme intention de ne pas le laisser repartir. A pas de loup, légèrement baissée, Selen se colla contre un mur pour y laisser passer un regard discret. Mais c’est une silhouette bien plus que familière qui se dessina dans son champ de vision, lui arrachant un sourire malicieux malgré elle et sorti de sa cachette, croisant les bras.

« Envisagez-vous de me sauver noble chevalier ? » Fit-elle faussement innocente pour l’interpeler

Même si ce genre de mot n’allaient carrément pas avec ce qu’elle était, Selen faisait référence à ce nombre de fois où il lui avait porté secours, toujours là au bon moment. Sauf pour cette fois ci visiblement, il arrivait un poil trop tard et avait loupé la petite fête improvisée et en plus, elle était entière. Selen sorti de l’ombre, s’approchant de Tharabas en se demandant quelles étaient ses motivations pour être venu jusque là. Même si Selen n'était pas le genre débordante de sentiments, elle était heureuse de le voir.



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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyLun 2 Nov 2015 - 14:38

A la remontée du fleuve
Aaren, Selen, Tharabas & Espirek

La nuit chassait le jour hâtivement, avalant au ciel ses dernières nuances enflammées qui avaient nourrit le peuple d’une journée chaude et ensoleillée. Le crépuscule s’annonçait beaucoup plus frais et humide et de la terre se soulevait déjà, tel un spectre, le prémisse d’une brume légère. L’air était habité par cette odeur marquante de mousse et de végétaux que l’humidité faisait ressortir ajoutant à ce florilège de senteurs une touche de fumier fermenté qui voyait sa tiédeur s’évaporer sous les assauts du froid tombant. Dans les écuries, les écuyers  profitaient de la chaleur que diffusaient les chevaux, ces animaux majestueux nés de l’esprit des Dieux et façonnés par les mains des anges. Leurs flancs solides s’agitaient à rythme régulier laissant jaillir de leurs larges naseaux un souffle aussi cuisant que le désert du Harad. Se dessinaient dans l’air, des petits nuages de buées exhalées de leurs narines humides qui se dissipaient bien rapidement, ne leur offrant qu’une seconde éphémère d’existence. Dans l’atmosphère, transcendées par un rayon lunaire innocent, demeuraient suspendues des particules de poussières que l’on débarrassait du dos des bêtes qui méritaient un pansage complet après le dur labeur de leur journée. Les palefreniers grelottants s’attelaient énergiquement, savourant la chaleur qui s’offrait de leurs efforts tout en discutaillant de choses et d’autres. D’un box à l’autre des voix qui ne vibraient pas d’intelligence s’interpellaient et non loin de là, dans le propre box de son cheval se tenait Tharabas, toujours l’oreille attentive sur les rumeurs qui se glissaient dans les endroits les plus banales.

- Ouai, jt’le’dis ! Le Gondor se fait saigner comme un porc par ces corsaires et même si elle n’a pas beaucoup de valeur, ben moi ma tête, je la veux encore sur mes épaules. J’ai des gosses et une femme à nourrir. On va s’en aller rejoindre le Rohan, l’air y est meilleur de ce côté comme ça j’aurais pas le regret de me dire qu’il était trop tard quand ce village se fera raser.

- Mouai ! Y a de drôles de choses qui se disent en Rohan aussi, t’sais. Plusieurs marchands ont vu des troupes d’orc traverser le Westfold et rejoindre la vieille forteresse dans le bois des elfes !

Le premier écuyer s’accrocha en haut du muret qui séparait les deux box dans le seul but de s’adresse directement à son collègue depuis les barreaux.

- Tu crois qu’c’est lié, l’attaque des pirates et les orcs ? Si c’est ça, ça sent pas bon ce qui se prépare…

- Ché pas. M’en tout cas, j’ai entendu tout à l’heure à la taverne un homme bourré comme un coin, chanter haut et fort qu’un régiment de soldat occupait Osgiliath et s’apprêtait à surprendre les pirates au moment où ils jetteront l’ancre.

- C’est vrai t’crois ?

- Ma foi, j’espère…ces ordures ont assez fait couler le sang pour…



Il y eut un hennissement puis le bruit d’une porte démolit. Les deux hommes sursautèrent et se jetèrent sur l’allée centrale du box afin de constater par eux-mêmes l’origine de ce bruit fracassant. Il ne virent rien de plus sinon des débris de bois au sol et un cheval à la robe noire se confondre dans la nuit, la mélodie frénétique de ses sabots périssant petit à petit dans la pénombre. Complice de Tharabas, la lune se voila la face derrière un nuage, habillant son petit protégé de ténèbres dans lesquelles il se confondit. Les deux écuyers abusés par les fantaisies de l’astre s’arrêtèrent à la seule explication logique qui se présentait à eux ; la fuite d’un cheval aliéné qui venait de défoncer son box.

Tharabas devait se hâter s’il désirait intercepter le Samanat avant qu’il ne débarque à Osgiliath où l’attendait un guet-apens qui lui serait fatal. Jamais il ne s’investissait autant sauf quand il s’agissait de son boulot. S’il n’avait s’agit que d’Aaren, il se serait contentait de demeurer simple spectateur de ce qui attendait son équipage mais précisément dans cet équipage figurait une personne pour qui la préservation de la vie était un impératif essentiel à ses yeux. Ils avaient tout deux encore plusieurs affaires et règlement de comptes en suspend qui n’attendait qu’une opportunité d’être remboursés et clarifiés et s’il n’avait pas été de si mauvaise foi avec lui-même, il aurait même parié qu’il y avait du sentimentalisme là-dessous. Pourtant, bien que réfléchi et posé, il n’était pas dans les habitudes de Tharabas de se précipiter ainsi dirigé et appuyé sur le seul support de rumeurs d’écurie volées à un ivrogne bavard dans un bar. Mais étrangement, un pressentiment lui intimait que dans ces ragots, il y avait un fond de vérité. Après tout, les Gondoriens n’allaient pas demeurer éternellement impassible devant la montée en flèche des crimes sur les villages côtiers du royaume. Ainsi, tandis que les pirates écumaient les mers en direction de leur prochaine destination, Tharabas ratissait les côtes, suivant le jeu de piste des hameaux incendiés qui témoignaient de la déflagration insufflée par les corsaires. La nuit défila au rythme des foulées élancées de son frison, poursuivant l’aurore dans une course folle. Il ne tarda pas à rejoindre le dernier village victime des assauts des flibustiers enragés auprès desquels il du jouer de ses grandes qualités de cavaliers pour éviter les coups perdus. Les hurlements envahissaient l’atmosphère et le sang avait entrepris d’habiller les revêtements des chaumières et de donner une toute autre couleur à la boue, saturée de s’en abreuver. Son cheval slaloma entre les cadavres des paysans pour lesquels il n’accorda aucun intérêt. La mort, la prodiguer ou la voir à l’œuvre, c’était son quotidien après tout. Il fut contraint de descendre de cheval quand un crétin sous l’autorité d’Aaren menaça le poitrail d’Argon, fort désireux de désarçonner son cavalier. Dans une pirouette acrobatique, le mercenaire laissa la semelle de sa botte embrasser le visage du pirate alors qu’il descendait de sa monture. Il brisa le bras du pirate qui s’apprêtait à revenir à la charge et le fusilla d’un regard à la fois autoritaire et alarmé.

- Dis-moi où est ton Capitaine ?! Dépêche toi !

- Envisagez-vous de me sauver noble chevalier ?

Une voix, Cette voix s’éleva dans son dos. Il relâcha aussitôt le malheureux et s’en détourna pour voir se dessiner dans son champ de vision l’apparition de celle qu’il s’était déjà imaginé captive entre les mains des Gondoriens. De ce même ton espiègle, elle s’était directement adressée à lui avec cette suffisance et cette assurance qui lui était propre. Bien que rassuré, Tharabas n’avait pas l’âme à plaisanter, pas après la nuit de cavalcade qu’il venait de vivre. Il s’avança vers elle, posta une main sur son épaule et l’autre sur son bras, comme pour captiver toute son attention. Derrière la fatigue de ses yeux, se cachait une forme de gravité évidente dont il devait absolument leur faire part.

- Selen. Où est Aaren ? J’ai des informations inquiétantes auxquelles je dois vous faire part avant que vous n’envisagiez de continuer au-delà. S’il te plait…

Lui demanda t-il avec le plus grand sérieux. Dès à présent, son épée et le reste de ses talents étaient temporairement et dans la gratuité à leurs services.

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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyMer 11 Nov 2015 - 18:11

La remontée du fleuve
Aaren, Selen, Tharabas & Spic
"A toutes les époques entre un massacre et une tuerie, les misérables humains ont fait la queue. Patience des pauvres, qui t'épuisera jamais ?" | François Mauriac

Aaren était resté très vague sur la raison de leur nouvelle attaque, de sa décision inhabituelle de rester tapie dans l'ombre nimbant le fleuve pendant la nuit, dans le but audacieux de reprendre l'assaut à l'aube et de prendre par surprise les pauvres habitants d'Osgiliath. Il leur parla d'un objet capable de les rendre infiniment plus riche qu'ils l'étaient déjà à présent, chose qui fit tiquer Espirek. Le pirate n'était pas une pointe en matière de violence, ni un adepte des batailles, puisque son don ne résidait pas dans sa capacité à dépecer ses adversaires ; il était, du Crépusculaire, l'un des seuls aptes à réfléchir plus loin que ce qu'il avait sous son nez. L'offre que leur fit Aaren fut accueilli par des exclamations de joie par tout l'équipage, excepté Spic qui ne put s'empêcher de se demander dans quel merdier Aaren les enverrait le lendemain, et quel était cet étrange objet dont il dissimula jusqu'au nom. Pourtant, lorsqu'on sortit les chopes et les bouteilles de rhum, Spic ne se fit pas prier et se soûla comme tous les autres, essayant de se vider la tête et ne pas penser qu'il était bien désagréable de se voir aussi ignorant que le reste des hommes, malgré son poste d'importance à bord du rafiot. Il s'endormit comme une souche, n'ouvrant les yeux que lorsque plusieurs cris sur le pont lui rappela leur mission du jour. Il sortit de son hamac, maugréa quelques injures dans sa barbe à l'adresse d'Aaren et de sa foutue ambition, avant de se mettre à la recherche de sa seconde godasse, qu'il avait du égarer dans un endroit insolite de la cabine. Une fois retrouvée, il sortit, se frottant vigoureusement les yeux pour se décoller les paupières encore alourdies par le sommeil et l'alcool, une gueule de bois costaude lui martelant le crâne. Malgré son état de semi-éveil, le reste des hommes s’attelaient déjà, certains avec un sabre au poing et prêts à en découdre. Où trouvaient-ils toute cette énergie ? Il traîna des pieds jusqu'à une bassine d'eau douce et s'asperge copieusement le visage, alla en cuisine et se servit une bonne rasade de bière rance et vint rejoindre Aaren et Selen qui lorgnaient l'horizon, frémissant tout deux d'impatience, la jeune femme s'exclamant, goguenarde, quand un paysan les remarqua enfin et s'encourut pour donner l'alerte. Spic but sa bière, tranquillement, comme s'ils n'étaient pas du tout à deux doigts de se battre férocement et à jouer avec leur vie. Tout ça pour un objet inconnu. Foutre et sang !

A peine furent-ils descendus sur la terre ferme que les hurlements de rage, animaux, des pirates empoissèrent l'atmosphère et que les premiers sangs furent versés. La terreur se lisait sur tous les visages de ceux pris d'assaut, les femmes étaient en proie à une panique indéfinissable tandis que la plupart tiraient vainement sur le bras des plus petits enfants, incapables de courir aussi vite. Spic grimaça lorsqu'un des membres de son équipage attrapa une de ces femmes et se mit, sans cérémonie, à la besogner sous les yeux d'un petit garçon d'à peine trois ans, pleurant à chaudes larmes, assis dans la boue mêlée à une flaque de sang qui s'écoulait du crâne d'un homme, peut-être son père. Une telle sauvagerie, jamais Spic ne comprendrait son utilité. Qu'on soit cupide et qu'on veuille se faire un nom par-delà les terres infinies de ce monde, certes ! Lui-même nourrissait cet espoir, en secret. Mais de là à commettre de telles horreurs... Lâche, cependant, Espirek ignora les plaintes déchirantes de l'enfant et se rua dans la mêlée, mettant en charpie ceux qui osaient lui bloquer la route. Il ne fit preuve d'aucune barbarie superficielle et se contenta d'écarter de son chemin les importuns, dans l'unique but de défoncer les portes de maisons et d'en prélever tout ce qu'il pouvait y trouver de valeur. Il saccagea les mobiliers, fit sortir en hurlant des familles qui se cachaient, espéraient échapper aux meurtres par dizaines en-dehors, dépouilla de la moindre breloque chaque maisonnée.

Il finit par ressortit, un sac de toile plein à craquer sur l'épaule, et il jeta un regard circulaire au champ de bataille. La pelouse n'était plus qu'un marécage de boue verdâtre, parsemée de cadavres aux traits encore défigurés par l'effroi. Plusieurs hommes luttaient encore, le bruit des sabres s'entrechoquant contre des épées de plus ou moins bonne fortune le rendant presque sourd à tout autre son. Il ne pouvait se fier qu'à ses yeux, qui passaient frénétiquement d'une chose à l'autre, interpellés par chaque mouvement que faisaient les deux camps s’entre-déchirant. Impossible de déceler le moindre visage familier dans ce capharnaüm. Il jura, cracha au sol et se dirigea vers l'accostage, comptant bien y déposer ce qu'il venait d'amasser. Ce ne fut pas aisé. Fort ralenti par sa charge, il eut beaucoup de mal à se frayer un chemin sans risquer de se prendre un coup perdu ou un coup totalement volontaire, puisqu'il ne pouvait pas tenir correctement sa propre lame. Il joua des épaules, de son regard menaçant, dut parfois lâcher son butin pour se battre à quelques reprises, ce qui rendit le trajet incroyablement long vue la distance qu'il avait à parcourir. Contre toute attente, cependant, Selen apparut d'un bond à ses côtés, le faisant reculer sur la surprise, ce qui cliqueter tous les objets de métal - urnes, tasses d'étain, couverts en argent, tableaux plaqués - qu'il avait sur le dos.

« Pas un soldat de plus à l’horizon, ils les ont laissé à leur sort ou alors ils sont cachés autre part. On va en profiter pour ramener le butin. » lui dit-elle.

« C'est bien ce que je comptais faire. » lui répondit-il avec un sourire entendu, lui indiquant du regard sa prise.

Ensemble, ils cheminèrent jusqu'au Crépusculaire, bataillant encore longuement avant d'arriver à leur but. Plusieurs autres pirates, plus ou moins chargés également, filaient à leur encontre, demandant où ils devaient entreposer tout ça. Sous les ordres de Selen, ils montèrent à bord et Spic les suivit, donnant le reste des directives en cas de besoin. Alors qu'ils clamaient tous deux ce que devaient faire les sous-fifres, un bruit de sabots leur fit lever la tête d'un même mouvement ; Selen et Spic se regardèrent, intrigués, puis la femme lui abandonna le commandement, ce qu'Espirek accepta sans rechigner. Le reste de la horde défila devant lui, le maître d'équipage leur indiqua où entasser le tout, restant à son poste avec loyauté, jetant parfois un regard vers la silhouette de Selen qui dévalait le terrain à grandes foulées, sûrement à la recherche du cavalier. Spic ne donnait pas cher de la peau de l'homme en selle... Une fois qu'il eut suffisamment hurler à la tête des hommes ce qu'ils devaient faire de leurs trouvailles, il se permit d'échapper à sa responsabilité, sa curiosité l'emportant sur tout le reste. Il prit la même direction de Selen qu'il se mémorisait, l'ayant perdu de vue, et ce fut après avoir dû éparpiller quelques entrailles supplémentaires dans la terre spongieuse et avoir manqué une bonne douzaine de fois de se faire surprendre par un paysan et son arme improvisée - fourche, pelle et même une faux - qu'il vit sa supérieure, au loin, le dos tourné et en pleine... discussion.

Spic se demanda aussitôt si elle était en danger, mais cette idée lui sembla rapidement ridicule. Elle ne ferait pas la parlotte à un homme si celui-ci pouvait s'avérer être une menace pour sa vie. Il connaissait assez Selen pour reconnaître dans son attitude qu'elle avait pleinement confiance en son interlocuteur. Ce détail le rendit encore plus avide d'en savoir davantage sur cet épisode des plus singuliers en de telles circonstances. Ne sachant pas la nature de la relation qu'elle entretenait avec cet homme d'âge mûr, il ne sut s'il ferait une gaffe mais, malgré cette hypothèse, il n'hésita pas pour marcher d'un pas pressé pour rejoindre la pirate. Il arriva dans son dos, mais face à l'autre homme qu'il n'avait, de toute évidence, jamais rencontré auparavant. Spic lui jeta un regard noir de méfiance et, sans le quitter des yeux, vint se poster à la droite de Selen.

« Qui c'est, ce type ? » lâcha-t-il, ponctuant sa question d'un crachat visqueux qui manqua de peu de toucher la botte du cavalier inconnu. « Tu l'connais ? »




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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyDim 29 Nov 2015 - 22:56


There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• La nuit avait été synonyme de repos pour l’équipage du Samanat. Un repos bien mérité après avoir essuyer une aussi grande perte. Les hommes avaient mangé et bu à leur bon vouloir, ce qui allait redonner du baume au cœur. Mais l’esprit d’Aaren ne parvenait pas à trouver la paix. Soucieux, il avait avalé son repas dans le plus grand silence qu’on lui connaissait bien, son regard perdu dans le vide à réfléchir à des plans tous plus minutieux les uns que les autres. Le capitaine avait ensuite veillé tard dans sa cabine, observant les cartes de la ville d’Osgiliath encore et encore à la recherche de la moindre faille. C’était une ville difficile à pénétrer ; scindée en deux par une mer, leur navire serait en vue de tout ennemi. Mais Aaren ne pensait pas que la ville en ruine pourrait être défendue par quelconque adversaire. Il y avait tant de cachettes possibles, tant de souterrains, tant de caves, tant de salles pour cacher cette sphère… Un si précieux objet qu’il ne permettrait pas de filer entre ses  doigts. Le pirate était si près d’obtenir le pouvoir le plus puissant qu’un homme puisse espérer avoir entre ses doigts qu’il n’imaginait pas échouer une seule seconde.  Rien ne se mettrait donc en travers de son chemin et s’il devait encore une fois raser tout un village et tuer tous ceux qu’il croise, il n’hésiterait pas une seconde.

Le soleil se leva au matin, son sommeil n’avait pas apporté le repos nécessaire, chargé par la lourde responsabilité qu’imposeraient ces prochains jours. Il avait été un des premiers à se lever, inspectant chacune de ses armes pour s’assurer la victoire. Deux épées seront le dessein de ses méfaits. Toutes deux dans leurs fourreaux et une ache dans son dos, les pas d’Aaren résonnèrent sur le bois du pont. Son regard s’étendit à l’horizon à la recherche de réponses rassurantes quant à leur avenir. Il n’avait plus que ce village portuaire qui le séparait d’Osgiliath. Les cendres des feux dévastateurs danseraient ce jour là.

Alors que l’alarme retentit pour réveiller tous les pirates, Aaren se tenait à la barre, le regard imperturbable sur son objectif. Le Samanat glissa silencieusement sur l’onde. Sorti de la brume menaçante, les cris apeurés des villageois se firent entendre. Les pirates étaient là. Mais Aaren restait inébranlable face à ces lamentations. Concentré, il ne perdait pas son objectif de vue. Le navire accosta et les pirates furent lâchés. Plus rien ne pouvait les arrêter désormais. Tous sautèrent par dessus la rambarde alors que la panique s’emparait du village. L’alarme retentissait, mais il était trop tard pour fuir, trop tard pour s’armer et se préparer. « Tuez les tous. » avait ordonné le capitaine du Samanat. Puis il se jeta également à la suite de ses hommes après avoir donner le relais à des hommes de confiance pour surveiller le navire. L’homme avait l’intention de ne laisser aucune chance à ses opposants. Personne ne devait survivre, car tout le monde devait connaître la cruauté des pirates du Crépusculaire.

Traversant les rues, il tua sans remords ceux qui s’opposaient à eux. Une épée dans chaque main, il frappait les hommes, les femmes et les enfants qu’il croisait ; il ne voulait pas de survivants. Une frappe dans le ventre, une autre dans le genou et laissant les malheureux agoniser au sol. Tous ces gestes étaient exécutés sans aucune émotion, rien ne se dégageait de son regard glacial. Tous fuirent devant les pirates, mais plus les cris de terreur s’intensifiaient et plus le bras d’Aaren frappait. Le capitaine se nourrissait de l’agonie de ses victimes, cela sonnait doux à ses oreilles. Une douce musique de terreur. Enfin quelques soldats finirent par arriver. Certainement de simples sentinelles du village, rien de bien inquiétant. Mais c’était étrange. Où étaient les soldats de la veille ? C’était bien trop facile, mais il n’allait pas se faire déstabiliser. Le combat commença alors pour lui contre ces quatre assaillants.

Telle une danse, Aaren maniait ses épées avec une telle aisance qu’elles semblaient si légères entre ses mains. L’avantage de ces jumelles étaient qu’un lui servait de bouclier et l’autre pour l’attaque. Il para l’arme d’un des soldats avant de se pencher rapidement pour éviter l’attaque d’un autre. Celui-ci tua d’un coup à la gorge son collège, mais Aaren ne se laissa pas faire et planta son épée dans l’abdomen de l’assaillant. Un autre s’avançait pour le prendre par surprise. Il lui fit tomber son épée, mais Aaren le poussa d’un coup d’épaule dans son flanc. Le choc le déstabilisa et il profita de cette ouverture pour le décapiter. Puis le dernier se contenta de fuir. Le couard pensait réellement qu’il allait s’en tirer comme cela ? Il le poursuivit en grimpant sur un amoncellement de tonneaux et gravit le mur d’une maison. Sautant de toit en toit, il ne perdait jamais de vue sa cible. Il attendait le bon moment. À une intersection, son ennemi se retrouva juste au-dessous. Une belle aubaine. Aaren sauta du toit, l’épée à la main pointée vers son ennemi, et retomba lourdement sur lui enfonçant son arme dans son dos. Puis il repartit, laissant son épée dans le corps.

Les combats se calmèrent alors. Les pirates avaient terminé le massacre ce qui annonçait le moment du pillage. Aaren pénétra alors dans une maison à la recherche de la moindre richesse. Il fallait tout amasser et vite repartir. Le capitaine du Samanat trouva quelques bibelots – des chandeliers et de l’argenterie – rien de bien particulier mais il n’allait pas laisser cela derrière lui. Alors qu’il emplissait un drap, un bruit le surprit derrière lui. Un fermier l’attaqua d’une épée et trancha son flanc. Courbé par la douleur, Aaren parvint tout de même à attraper sa hache et le frappa au visage. L’assaillant tomba à terre dans une marre de sang. La douleur brulait sa peau ensanglantée. La plaie semblait profonde. En voyant cela, Aaren ne put s’empêcher de lancer un juron. Il envoya sur son épaule le drap rempli de ces richesses et se dirigea vers le Samanat en boitant. Mais il se forçait à ne pas montrer qu’il était blessé.

Sur le pont, il se dirigea directement vers sa cabine, laissant tomber son sac de fortune contre le plancher. Aaren retira sa chemise ensanglantée et observa dans le miroir la plaie béante transperçant son flanc jusqu’à la naissance de son bassin. Une grimace tordit son visage, il fallait la traiter le plus rapidement possible sans qu’on ne le remarque. Il prit l’eau de vie qui restait constamment dans sa commode et en aspergea un tissu blanc. L’homme but ensuite de cette fiole pour se donner du courage. Imbibé de cet alcool, il nettoya la plaie avec parcimonie. Cela le brulait, mais il devait continuer. Puis il s’empara d’une aiguille avec du fils. Debout devant son miroir, il s’aida du reflet pour refermer sa blessure. À chaque fois que le bout de métal pénétrait sa peau, son nez se fronçait en une grimace désagréable. À mis chemin, il reprit une gorgée d’eau de vie et termina son travail. Il se débarrassa de son ancienne chemise et en passa une nouvelle. Essayant de bouger son torse de droite à gauche, Aaren testa la résistance de ses points. S’il ne faisait pas de grand geste, ils ne risqueraient pas de se briser. Assurer que l’hémorragie était arrêtée, il retourna sur le pont où ses pirates étaient revenu et ordonna qu’on lève l’ancre.
     




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Selen

The Mermaid ♦ HUMAINE
Selen
♦ PSEUDOs : Illabye
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♦ AVATAR : emilie de ravin
♦ DC & co : Raeryan, cármen, farshad, elea, violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : Humaine
— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
— ARMES DU PERSO : Epées, dagues, couteaux
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
— VOYAGE AVEC : les pirates du Crépusculaire
— AMOUREUSEMENT : s'y aventure dangereusement

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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyLun 30 Nov 2015 - 11:21




A la remontée du fleuve

We are like decay, we rot the ground that guides your way.






Une nouvelle fois la venue de Tharabas n’était pas due qu’à un hasard, elle décela l’empressement à travers ses yeux alors qu’il sollicita tout son sérieux lorsqu’il lui demanda où était Aaren, ayant en sa possession d’inquiétantes informations concernant la suite. La suite ? Comment savait il qu’ils se rendaient à Osgiliath ? Ce détail l’interpella, la pirate fronça les sourcils alors qu’il avait attiré l’attention sur ce point. Ainsi ses nouvelles seraient bonnes d’être prises au sérieux car si lui l’avait deviné, d’autres gens l’auraient sans doute compris, à moins qu’un membre de l’équipage avait été torturé pour balancer les infos et avait cafté avant de rendre l’âme et faire courir la rumeur. Une perspective qu’ils auraient dû prendre en compte et qui rendait donc l’inquiétude de Tharabas tout à fait justifiée. Elle ne pouvait le rassurer, ni prendre la responsabilité de transmettre le message puisqu’elle n’était pas la mieux placée pour juger d’une information bonne à prendre ou pas. Selen fit écho à son regard agité et s’était très vite résolue à le mener jusqu’à Aaren.

« Oui,  il est au… »

Elle n’eut pas le temps de continuer car c’est la présence d’Espirek qui l’interpella cette fois-ci alors qu’il était venu pour savoir à qui elle avait à faire. Il avait dû remarquer qu’elle n’était pas en position d’attaque ce qui avait sans doute bousculé tout un tas de question dans l’esprit du maitre d’équipage ; néanmoins il se montrait méfiant, on ne pouvait le lui blâmer. Au vu du regard qu’il lui lançait et connaissant le pirate, la jeune femme posa sa main sur l’épaule de son acolyte afin de lui faire comprendre qu’il n’y avait nul besoin de se montrer menaçant envers lui, elle n’avait pas totale confiance en Tharabas mais savait qu’il ne leur voudrait jamais de mal – du moins pas pour le moment, on ne sait de quoi l’avenir est fait. Un large sourire étira les lèvres de la pirate alors qu’elle lui répondit.

« Tharabas, un mercenaire avec qui je travaille souvent… Venez on va rejoindre Aaren. » Fit elle en regardant simultanément les deux hommes.

La pirate détourna les talons et emboita le pas vers le brick où le capitaine devait de trouver après qu’ils se soient perdus de vue. Au vu de l’empressement de Tharabas, Selen ne trainait pas et se demandait ce qu’il avait de si important à leur révéler qui pourrait sans doute tout compromettre dans leurs plans. Le capitaine serait le seul à juger de l’importance de celles-ci ou non, quoi qu’il en soit elle savait que Tharabas n’était pas du genre à s’inquiéter pour rien et surtout s’il jugeait bon de les avertir. Les pirates du Crépusculaire avait déjà fait suffisamment leurs preuves pour que les menaces ne soient souvent balayées d’un simple revers de main, là, la situation semblait bien plus grave. Soucieuse, alors qu’ils progressaient vers le brick, Selen lança un regard empli d’interrogation au mercenaire tandis qu’ils marchaient côté à côte mais ne lui demanda rien. Le brick s’était rempli de pirates, entre leurs cris de victoire sur le beau butin amassé, ils débutaient les manœuvres. Plus loin sur le Brick, sur le gaillard arrière du Sammanat, Aaren tenait la barre, attendant que tout soit prêt pour que l’on lève l’ancre.

« Cap’tain ! » Appela t-elle à travers le vent pour attirer son attention

Ils montèrent sur le brick accompagné de Tharabas. Selen s’avança la première vers le capitaine et fronça les sourcils en ayant vite remarqué qu’il ne portait pas la même chemise que plus tôt. Il avait pris le temps de se changer ? Oh cela devait sans doute cacher quelque chose qu’elle irait personnellement vérifier plus tard. Le moment n’était pas aux interrogations, alors elle lui fit part de la venue de Tharabas

« Tharabas a des informations à nous donner concernant la suite. »

Puisque leur objectif était Osgiliath, ils ne devaient pas cracher sur la moindre rumeur, après tout ils avaient déjà essuyé une défaite, il n’était pas question que l’on prenne autant de risques en arrivant près de la cité en ruines. Selen demeura cependant aux côtés du mercenaire, se demandant quelles éaient ces nouvelles inquiétantes et pour s’assurer des mesures que prendrait Aaren. La jeune femme encouragea donc Tharabas à parler pour ne pas perdre plus de temps alors qu’ils étaient prêts à lever l’ancre.




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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyLun 18 Jan 2016 - 12:13

A la remontée du fleuve
Aaren, Selen, Tharabas & Espirek

Le temps. Voilà une denrée dont l’équipage de Samanat ne disposait plus. Chaque minute était comptée et chaque terrain de gagné par les pirates les rapprochés de l’inévitable piège dans lequel les soldats du Gondor les attendait de pied ferme. Le mercenaire connaissait l’impétuosité trop souvent maladroite des pirates et leur trop grande confiance en eux. Ils fonçaient, toute voile dehors et réfléchissaient après. Un peu qu’ils aient à leur tête un Capitaine avec un esprit aussi maigre que son hygiène, ils étaient perdus. Néanmoins, il savait Aaren assez sensé pour écouter ce qu’il avait à lui apprendre même si leur relation n’était pas des plus amicale, Tharabas n’avait aucun intérêt de mentir à Aaren et encore moins à sacrifier une bonne soirée à cavaler comme un voleur dans les collines hantées par les orcs.

Un spectre se glissa dans le dos de Selen qui, aux premiers abords, inspira de la méfiance chez l’esclavagiste. Il toisa ce regard animé par la folie, noyé de cernes noirs qui semblaient suivre la chute à la bordure de ses yeux en des sillons mélancoliques. Tharabas se sentit juger par ces orbes éteintes. Sa face blafarde tranchait avec le sang qui la souillait. Il se mouvait aux côtés de Selen comme une ombre effroyable et inquiétante. Tharabas le fixa, curieux et intrigué par son aspect chétif, ces yeux délurés et bestiaux derrière lesquelles flambaient l’esprit d’un furieux assassin. Troublante acquisition au sein de l’équipage mais sans doute était-il un allié utile, résistant et un peu moins infidèle que la majorité des rats des mers…Après tout, il avait survécu à l’assaut et le sang qui peignait son corps offrait un aperçu de ses capacités de survies. La manière dont il le regardait était digne du niveau d’un chien de garde dressé à mordre dès qu’on le lui donnait l’ordre. Selen savait les mater, comme toujours. Il demeura tranquille, derrière sa maîtresse, attentif aux moindres agissements de Tharabas sous l’œil méfiant du mercenaire. Il allait devoir apprendre à ne jamais lui tourner le dos sans s’assurer que ses arrières soient protégés. Pratique qu’il avait toujours adoptée dans son boulot mais il y avait dans ces yeux là quelque chose de bien plus énigmatique encore que la disposition complexe des étoiles dans le ciel.

Il laissa Selen répondre à la question du limier. Et même si ce ver de terre méritait un rappel à l’ordre de la part du mercenaire, ce n’était guère le moment de se donner en spectacle en lui déclinant sportivement son identité. Tharabas lui adressa un rictus qui soulignait subtilement le mépris qu’il lui inspirait déjà en glissant un « enchanté » à la fin des présentations. Bien, il salua la réactivité de Selen et s’engagea à la suivre d’un pas décidé. Les survivants de l’attaque coupèrent les dernières gorges et pillèrent les dernières maisons avant de rejoindre le petit groupe qui remontait jusqu’au navire. Dans les rangs, ça se posait déjà des questions sur l’identité mystérieuse de l’homme aux côtés de Selen. Etait-il un prisonnier ? Un allié ? Un messager ? Plusieurs théories fleurirent sans que Tharabas n’y prête la moindre attention. Il enjamba plusieurs cadavres et sur ses bottes ruisselait le sang que le cuir de daim ne pouvait plus boire. Il y eut une tentative vaine de la part d’un villageois, perché sur le toit, à l’affût et armée de son fourché. Il plongea sur le groupe et avant même qu’il n’atteigne son objectif, Tharabas s’était emparé d’une de ses dagues pour avorter son action. L’homme poussa un hurlement et s’écrasa au sol. La troupe de rufians l’assiégea par autant de coups que d’insultes tandis que la dirigeante reprit la marche, toujours suivi de près par Espirek.

Des mains calleuses et stigmatisées par des souvenirs de bataille empoignaient avec fermeté les rayons solides de la barre du navire. Dans son champ de vision se dessina la stature droite et sinistre du Capitaine, Aaren. Le vent chahutait violemment ses vêtements dans l’espoir de le faire plié mais jamais il ne bougea. Il demeura statique, inébranlable à contempler fièrement le fruit de leur énième victoire. La désolation qui se profilait sous ses yeux ajoutait un trophée de plus à sa sanglante carrière. Sa réputation était justifiée. Tharabas devait le reconnaître, même s’il ne portait pas spécialement cet homme dans son estime, il était à la hauteur des éloges funèbres que l’on faisait de lui. Il remercia Selen d’un mouvement approbateur du menton puis l’homme se dirigea vers le propriétaire du navire de quelques pas, assez près pour qu’il l’entende mais toujours à une bonne distance de lui. Il s’adressa à lui en appuyant de gravité chacun de ses mots.

- Savoure ta victoire Aaren car si tu t’engages vers Osgiliath, cette bataille risque d’être la dernière que tu remporteras. Je reviens du Gondor avec de sombres nouvelles mais parlons-en à l’intérieur, je ne tiens pas ces informations tombent dans de mauvaises oreilles.

A ces dires, il véhicula son regard tout autour de lui en désignant les pirates encore euphoriques par leur victoire.

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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyVen 4 Mar 2016 - 0:45


There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Assuré que ses points étaient solide, Aaren passa une chemise noir propre, la noua rapidement puis passa son manteau noir. Puis il sortit de sa cabine pour rejoindre le pont. Sa blessure tirait sur sa peau, mais il ne devait rien laisser paraître. Les pirates commençaient à revenir sur le navire, chargés des butins qu’ils avaient pillés. Le capitaine du Samanat arpentait les lieux afin de superviser les opérations afin d’atteindre Osgiliath. Il marchait lentement pour ne pas briser ses points. Après avoir donné quelques ordres, il était presque temps de partir. Il gravit les marches le séparant de la barre et s’y installa, ses mains posées sur le bois, il s’imagina diriger ce navire vers l’objet le plus précieux qu’il pourra posséder ; la silhouette de la cité en ruine se dessinait devant ses yeux. C’est alors qu’il se fit interrompre par Selen accompagnée d’Espirek et du mercenaire : Tharabas.

Il n’avait jamais eu vraiment de contact direct ; cela avait toujours était par le biais de Selen. Alors il trouva cela surprenant qu’il vienne sur son navire. Il ne l’appréciait pas vraiment. Ce n’était qu’un mercenaire, un chercheur de prime facile à corrompre. Aaren ne lui avait jamais vraiment accordé de l’importance, seulement quand il pouvait délivrer quelques informations à Selen. Il s’était toujours douté qu’un lien particulier les unissait ; il n’avait qu’à voir le temps que son quartier maître mettait quand il l’envoyait en mission de reconnaissance et l’air tranquille qu’elle affichait en présence de cet homme. Avançant d’un pas trop assuré selon le capitaine, Tharabas clama d’une voix haute et forte qu’il allait droit à la défaite. Quel imbécile ! Il voulait sincèrement mettre en doute son statut de capitaine en face de son équipage. Assurément, il ne savait pas à qui il avait affaire. Aaren serra les poings pour ne pas céder sous son agacement et ordonna à l’équipage de poursuivre leur travail. Il descendit les escaliers et s’approcha de Tharabas, un sourire faussement amical sur les lèvres.

« Bien, je t’en prie. » fit-il en montrant sa cabine de la main. « C’est toujours un plaisir de faire des affaires avec toi. »

Les deux hommes entrèrent dans la cabine. Aaren referma derrière lui, jetant un dernier regard sur Selen. Dans sa cabine se trouvaient tous ses plans pour prendre Osgiliath, toutes ses stratégies qu’il avait développées pour atteindre ce point dans le Gondor à l’aide de maquettes. Tout cela s’offrait aux yeux de Tharabas, tout ce qu’il avait imaginé ; des informations secrètes. Le capitaine s’appuya contre son bureau et écouta ce que l’homme avait à lui dire. Il parla, l’avertissant qu’une troupe du Gondor avait repris la ville en ruine et les attendait de pieds fermes. Ainsi, ils allaient être accueilli par les soldats. Cela compromettait ses plans. Aaren posa ses yeux glacials sur Tharabas, un regard sadique sur les lèvres. Il lui avait délivré toutes les informations, mais il ne pouvait décidément pas le laisser repartir alors qu’il avait pu entrevoir ce qu’il avait prévu de faire. Il ne lui faisait pas assez confiance.

« Merci Tharabas pour tout ce que tu as pu faire pour moi durant ces années. » dit-il amicalement.

C’est alors qu’il attrapa un bibelot posé sur son bureau et frappa le mercenaire avec une violence sans fin en pleine face. Du sang jaillit de la bouche de Tharabas qui s’écrasa au sol, totalement sonné et déboussolé.

« C’est dommage que tu te sois montré si imprudent, cher ami. » clama-t-il en contournant doucement l’homme qui tentait de reprendre ses esprits pour se défendre. « Mais comprends moi bien… Je ne peux te laisser repartir alors que tu connais tous mes plans… Dis-toi que cela me fait plus de mal qu’à toi. En bonne et due forme ! »

Puis le capitaine asséna un coup de pied dans le ventre du mercenaire qui eut toutes les peines du monde à se mettre de côté. Mais ce n’était pas assez pour Aaren qui envoya son talon droit dans le nez de son ancien collaborateur. Ce dernier se brisa manifestement. Puis il attrapa Tharabas par le bras et le força à se relever. Un coup de pied dans la porte eu tôt fait de l’ouvrir et Aaren le lança sur le pont, au milieu des pirates qui arrêtèrent leur activité pour observer la scène. Il se tourna à cet instant vers Selen et sortit une dague de sa veste.

« Tue-le. » lui ordonna-t-il en déposant l’arme dans sa main.

     




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— ORIGINAIRE DE : Rohan
— ÂGE DU PERSO : 28 ans
— RANG SOCIAL : Riche
— MÉTIER PRATIQUÉ : Second à bord d'une frégate appelée le Crépusculaire
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— ALLÉGEANCE〣GROUPE : aux pirates du navire et surtout son capitaine; Aaren
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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyVen 4 Mar 2016 - 13:26




A la remontée du fleuve

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are reflected in your fluttering eyes . In the deeply darkening sky I see you dancing and whirling with a nightmare. Don’t forget, the heart doesn’t die. Don’t forget, such dreams are false dreams






Durant les quelques instants où Tharabas et Aaren s’entretenaient, Selen était avec Espirek pour vérifier les richesses qu’ils avaient pillé et s’assurer que rien n’avait été laissé derrière. Ils commencèrent à superviser la suite, vérifier les canons et l’artillerie en compagnie d’Asabiarn. Il fallait se préparer vite mais se doutait que certains points allaient changer avec les révélations de Tharabas. Selen remonta sur le pont, s’attendant à ce que leur discussion soit prête à aboutir. Effectivement celle-ci semblait bel et bien être terminé lorsqu’un bruit sourd provenant de la cabine du capitaine résonna. Selen dégaina son sabre, se dirigea vers la cabine pour s’assurer qu’Aaren n’avait rien mais fut surprise lorsque les portes s’ouvrirent brutalement. Aaren suivit, jetant Tharabas sur le pont, visiblement irrité.

Aaren lui donna sa dague, lui donnant l’ordre de l’achever sans plus tarder. Elle demeura un court instant interdite, cherchant dans le regard d’Aaren quelque chose qui lui indiquerait que ce n’était que folie passagère. Elle savait Aaren impulsif sous le joug de la colère mais ne vit dans son regard glacial que cette intention même. En lui demandant de le faire, alors cela dévoila qu’il cherchait à la tester. Il savait sans doute qu’au fond d’elle avait bourgeonné un certain amour pour Tharabas qu’il lui aurait interdit. En se retrouvant au pied du mur elle se rendit compte que ses sentiments pour lui étaient bien plus forts que ce qu’elle avait pensé. Son cœur se serra alors que son corps se soumettait à cette adrénaline, serrant la dague entre ses mains, elle ne se détournait pas du regard d’Aaren. Elle pouvait entendre jusque là ce qu’il lui aurait dit s’il avait pu lire dans ses pensées ; l’amour rend faible, l’amour l’empêchera de devenir quelqu’un, alors elle devait l’évincer définitivement. Un souffle empli ses poumons d’un air qui lui brulait l’intérieur du corps, la pirate déglutit et détourna son regard du capitaine. Ses talons claquèrent dans un rythme lent sur le bois du pont tandis qu’elle s’approcha de Tharabas.

Son cœur marqua un rythme rapide, mais son visage demeura de marbre tandis qu’elle croisa le regard de cet homme qu’elle aimait en réalité. Les souvenirs restaient, ancrés en elle ainsi qu’il l’avait toujours été. Mais elle se devait de marquer la fin de tout ceci avant de causer sa propre perte. Dans un réflexe égoïste, il devait se douter qu’elle allait obéir, parce que leur relation a toujours montré le meilleur comme le pire. Ils allaient de toute manière finir par s’entretuer, leur amour destructeur ne pouvait supporter deux monstres comme eux en Terre du Milieu.

Selen se pencha vers Tharabas et d’un geste d’une violence sans nom, elle planta la dague dans son abdomen, d’un coté juste sous les côtes et découpa la chair jusqu’au côté opposé. Il étouffa un cri, Selen porta sa main à la gorge du mercenaire pour l’empêcher de se relever. Le contact visuel reprit, pareil à ces moments où elle avait partagé sa couche, les regards étaient furieux, sanguinaires. Selen desserra la mâchoire, laissant se dessiner surs ses lèvres un fin sourire empli d’ironie.

« Je te l’avais dit, que je te tuerais avant que tu ne le fasses. »

Elle étouffa un sanglot qui ne versa pas de larmes, juste des picotements dans le nez. Puis elle poussa le vice jusqu’au bout afin d’exorciser leur relation une bonne fois pour toutes. Selen plongea sa main dans la blessure, s’aidant de sa dague pour déchirer les quelques tissus qui l’empêchaient d’avoir accès à ce qu’elle cherchait. Elle sentait sous ses doigts, la chaleur produite par son corps, reconnaissant les organes qui se présentaient à son passage. Elle se dépêcha, le sang coulant depuis sa blessure inondait le sol, se rependant doucement. Mais elle voulait le maintenir vivant pour qu’il voie son entreprise alors qu’il étouffait des cris de douleur. Alors elle empoigna son cœur qui entamait déjà sa lente descente. S’il avait encore tous ses esprits il pouvait remarquer que cela faisait référence à ce qu’il avait déjà fait, à ce qu’il avait toujours envie de lui faire. Il lui avait toujours appartenu, elle volait s’en saisir pleinement. Elle le prit donc d’une main et tira, l’extirpant de son corps par l’entaille. Ses bras étaient recouverts de sang et dans sa main, le muscle continuait de battre, s’épuisant. Tharabas avait encore les yeux ouverts à ce moment là. Selen observa son organe vital avec un certain intérêt avant de recroiser son regard. Elle se pencha vers lui, allant vers l’oreille du mercenaire afin qu’il soit le seul à entendre sa révélation. Elle lui avoua être enceinte et ajouta également que ce n’était pas de lui. Elle aurait eu envie d’éveiller sa colère avant de le tuer totalement mais les blessures étaient sans doute bien trop importantes pour qu’elle ne s’attende à une quelconque réaction. Selen compressa le cœur entre ses mains pour le conduire lentement à la mort. Très vite le cœur cessa de battre et il rendit son dernier souffle. Elle ne lui donna pas de baiser d’adieu, il ne la hanterait pas. La pirate termina donc le travail en sectionnant les artères et se leva avec l’organe entre les mains. Sous les yeux effarés des matelots, Selen progressa sur le pont. Certains avaient vomi, un plus fragile avait tourné de l’œil et les autres observaient, choqués come toujours dès que Selen se montrait aussi sanglante sans éprouver la moindre pitié. Encore une histoire qui ferait sa réputation de folle furieuse alors que même son visage était méconnaissable par la quantité de sang qui la recouvrait. Les quelques matelots s’écartèrent sur son passage jusqu’à ce qu’elle atteigne l’un des bords. Elle jeta le cœur dans l’eau et se détourna de cette vision aussitôt.

Elle arriva à hauteur d’Aaren et lui adressa quelques mots en lui rendant sa dague.

« Allons dans ta cabine, on doit voir pour la suite. »

Le capitaine et son quartier maitre allèrent donc s’isoler après que Selen ai ordonné aux matelots de jeter le cadavre par-dessus bord. Ils devaient prendre en compte ce qu’avait dit Tharabas, même s’il s’était fait exécuter, il n’était pas venu leur dire de mauvaises informations





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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyMar 19 Avr 2016 - 22:22


There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Les portes s’ouvrirent dans un mouvement brusque, comme si le vent lui-même les avait poussées. De ces dernières en sortirent Tharabas suivi d’Aaren qui le jeta sans ménagement. Le capitaine sentit ses points tirer sur ses flancs, lui arrachant une grimace de douleur, mais il ne voulait le montrer à personne. Puis, fatidiquement, il se tourna vers son quartier maître lui donnant la dague inquisitrice entre ses mains. Son ordre avait été clair : le tuer. Aaren perçut une once d’hésitation au fond des ses yeux, mais c’était à double tranchant. Mais la jeune femme obéit docilement et obéit à son ordre.

Sous les yeux du capitaine du Crépusculaire un délicieux spectacle se déroulait. Sanguinaire telle la prédatrice, il vit Selen s’en prendre au malheureux mercenaire, lui entaillant le flanc. Il savourait chacun des instants atroces qui défilaient devant ses yeux, chaque bruit des os se brisant sous les coups répétés de la lame. Un sourire radieux apparut alors sur ses lèvres, satisfait de la tournure que prenait la situation. Un de ses ennemis était en train de tomber et il avait le plaisir de pouvoir y assister. Une immense joie envahit son torse lorsqu’il entendait les vomissures de sang que Tharabas crachait. La souffrance sur son visage était source de délectation pour Aaren qui savourait chaque instant, les yeux pétillant de fascination. Elle le faisait souffrir, ne lui laissant aucune chance d’avoir une mort rapide et digne. Il n’y avait rien d’honorable à mourir sur un bateau de pirates entouré par ces derniers qui le scrutaient attendant son dernier souffle. Quel homme pathétique qui se faisait tuer par une simple femme. Dans un mouvement d’exaltation, Aaren eut un hoquet d’émotion qui le fit se plier sur lui-même, s’écartant de la foule. Il se mit à tousser profondément, d’une toux roque et peu rassurante. Sa main alla se positionner devant sa bouche afin qu’il découvre une tache de sang au milieu de sa paume. Sa blessure était peut être plus grave qu’il ne l’avait imaginé. Mais le temps n’était pas au questionnement. Le capitaine se releva juste au moment où Selen revenait de son exécution, toute ensanglantée. Aaren reprit sa dague et ouvrit son bras afin de donner l’autorisation au quartier maître de passer la première.

A l’intérieur de sa cabine, il ne laissa même pas le temps à Selen de dire un seul mot, qu’une gifle s’abattit sur sa joue, laissant éclater un claquement net et clair. Le regard qu’Aaren déposait sur elle était sévère et grave. « L’amour te rendra toujours faible ! » murmura-t-il finalement. Puis il se tourna vers son bureau où il se servit un long verre de rhum. Sa main alla machinalement vers sa blessure, mais il la retira rapidement avant que la jeune femme ne s’en rende compte. Il poursuivit en lui ordonnant d’annoncer aux hommes de trouver les survivants et de les ramener sur le navire. Ils en feraient leurs otages, afin de ne pas se faire massacrer par l’armée du Gondor. Aaren tenait compte des dernières paroles de Tharabas. Puis il lui demanda de former un autre groupe qui s’occuperait de décapiter les corps qu’ils trouveraient et qu’ils les accrochent aux barres.



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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyMar 19 Avr 2016 - 22:51




A la remontée du fleuve

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Ils s’isolèrent, afin de discuter de ce qu’il se passerait ensuite alors qu’Aaren venait de récolter des informations cruciales sur la situation – ce qui manifestement avait couté la vie à Tharabas. La jeune femme encore la nausée lui prenant la gorge eut à peine le temps de dire quoi que ce soit qu’une vive douleur claqua sur sa joue. La jeune femme choquée porta machinalement là où Aaren l’avait giflée sans comprendre ce que cela signifiait. Elle se recula avant d’entendre de quoi il s’agissait. L’amour ; il avait dû le voir en fin de compte que Tharabas avait été pour elle bien plus que tout autre homme dans sa vie. Elle qui pensait ne pas être façonnée pour l’amour avait fini par en ressentir pour ce mercenaire. Selen déglutit, ayant encore le cœur lourd et l’envie de pleurer qui lui picotait le nez. Si elle avait su que le ramener sur le navire l’aurait conduit à la mort elle aurait tout fait pour que cela n’arrive pas. Elle devrait pleurer sa mort en silence, plutôt que de passer pour une faible aux yeux du capitaine qui encore une fois la traitait comme un objet plutôt qu’un humain. C’était cette vie qu’elle avait choisi, il n’était pas là question de regrets mais elle aurait sans doute voulu que tout se déroule autrement.

« Oui je l’aimais, mais je l’ai tué parce que TU me l’as demandé. Tu dois deviner ce que j’endure et je ne montrerais pas une seule larme. »

Avec ceci elle ne voyait pas comment on pourrait la considérer faible. Elle vivrait avec ce poids toute sa vie et souffrirait pourtant en silence. Elle n’en voulait pas à Aaren, il y avait des choses bien plus importantes dans l’immédiat dont il fallait s’occuper. La jeune femme changea rapidement de sujet lorsqu’elle l’aperçu porter sa main. La jeune femme fronça les sourcils puis s’approcha du capitaine. Elle ne l’aurait pas remarqué si elle ne l’avait pas entendu tousser un peu plus tôt. Ce geste lui serait sans doute passé au travers sans cela.

« Tu t’es fait blesser ! »

Elle fut plus rapide en se doutant qu’il ne voudrait pas lui montrer lorsqu’elle agrippa sa chemise et tira dessus pour la soulever et découvrir la chair putréfiée. Le problème de Tharabas semblait s’être soudainement envolé alors que la vie d’Aaren lui semblait bien plus importante que toute autre chose.

« Tu vas mourir si tu vas à Osgiliath ! J’te laisserais pas aller à terre avec une entaille aussi dégueulasse. »

La pirate entreprit de mieux le soigner en attrapant une bouteille d’alcool malgré le fait qu’ils perdaient déjà beaucoup de temps à discuter. D'ailleurs Aaren ne se pria pas de l'envoyer paître malgré ses protestations et l'envoya dehors pour se préparer à lever l'ancre.



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MessageSujet: Re: A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas]   A la remontée du fleuve | Quête [Selen, Aaren, Espirek & Tharabas] EmptyLun 30 Mai 2016 - 11:50


There is no dying without Glory. To Life, the Land, and to the BATTLE.
He sees himself as the saviour of the world. His will is strong and he's feeling good. He can be very nice he can be full of anger. He’ll behave very well, right after misbehaving. ••• Selen ne tarda pas à se précipiter sur son capitaine lorsque ce dernier avait porté sa main contre son torse. Il aurait dû se douter que ce geste le trahirait face au grand sens d’observation de son quartier maître. Elle ne perdit pas un instant pour lui sauter dessus et soulever sa chemise. La plaie béante, sommairement refermée, tranchait dans sa chair sur une bonne longueur et suintait au travers des fils qui déchirait la peau. Aaren l’avait refermée rapidement pour perdre le moins de temps possible. Ce n’était vraiment pas le moment pour lui de se blesser. Les enjeux étaient trop importants pour qu’il se permette de retarder tout son équipage. C’était un temps précieux donné à l’ennemi pour qu’il se prépare mieux et qu’il les repousse facilement. Non. Le capitaine du Crépusculaire ne le permettrait bien. Quand bien même son quartier maître n’était pas d’accord avec lui. Restant sourd à ses remarques, Aaren ne se fit pas prier pour repousser la jeune femme qui avait déjà décidé de l’arranger.

« Nous n’avons pas de temps à perdre. »

Son ton était sec et autoritaire. Sa main s’était emparée de la bouteille d’alcool que brandissait Selen avant de la reposer. Il remit également sa chemise en place – non sans cacher une grimace – afin de camoufler sa blessure aux yeux des membres de l’équipage. Ils ne devaient pas le savoir en position de faiblesse. Ce serait la mort assurée. Et il ne pouvait décemment pas les retarder sous prétexte qu’il avait subi une légère égratignure. Leur colère serait bien trop incontrôlable.

« Cesse de t’inquiéter pour moi et fais ce que je t’ai ordonné pour une fois. Dégage maintenant. »

Aaren lui ouvrit la porte pour qu’elle sorte de sa cabine avant de lui enjoindre le pas. Il s’approcha d’un groupe de marin, visiblement en train d’attendre la suite après l’épisode de la mort de Tharabas. Tout ce qu’il restait de feu le mercenaire n’était qu’une flaque de sang sur le bois du pont.

« Toi ! Est-ce qu’il y a des survivants ? »
« Je suppose cap’taine. »
« Bien… c’est la première fois que je suis content d’entendre qu’on ne m’a pas obéi à la lettre. » car il l’avait bien dit… aucun survivant. « Prends des hommes avec toi et ramène les ici. »

Le capitaine du Crépusculaire se tourna vers d’autres et s’en approcha d’un pas décidé. Il avait obscurcit la douleur de sa blessure et tout cela semblait être un lointain souvenir. Aaren se tenait droit et fier comme à son habitude. Il avait le don de tout faire disparaître, même la plus grande des douleurs.

« Et vous. Les cadavres que vous trouverez vous leurs trancherez la tête et me les rapporterait. C’est compris ? »
« Aye cap’taine. »

Son plan se mit rapidement en place. On emporta sur le navire quelques femmes et enfants ayant survécu à l’attaque. La peur déformait leurs visages inquiets, terrorisés par les pirates qui s’amusaient avec eux. Puis, emplis par dizaines, des sacs contenant les têtes arrivèrent à bord. Aaren ordonna qu’on attache les prisonniers au milieu du pont, bien en vue pour l’ennemi. Ils seraient leur carte de survie. Ensuite il donna l’ordre d’accrocher les têtes aux mats et aux poutres afin d’effrayer la garde du Gondor. La suite serait l’enjeu de ces batailles. Un point final à ces attaques. Aaren n’avait pas l’intention de perdre. Montant les marches du Samanat, ses mains se posèrent une dernière fois sur le gouvernail, avant que le navire ne filât à nouveau sur l’eau calme du fleuve.



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