Svéa, noble dame de Minas Tirith (validée)

NOM&PRÉNOM ▬ Svéa SURNOM ▬ Véa, Saé' ÂGE ▬ 24 ans PATRIE, RACE ▬ Humaine, elle est la fille de l'Ambassadeur envoyé à Minas Tirith par sa majesté, Angelimir. Elle est née Gondorienne et elle le reste LIEU DE NAISSANCE ▬ La magnifique cité de Dol Amroth RANG SOCIAL ▬ Au vu du statut de son père, on peut dire qu'elle a un rang social très aisé PROFESSION ▬ Conseillère à distance de son altesse, le Prince héritier Adrahil SITUATION AMOUREUSE ▬ Célibataire mais elle a de très grand doute sur les sentiments qu'elle porte à son altesse POUVOIRS ▬ Elle n'en a pas sauf le fait d'être une femme :D

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ La native du Gondor est conforme aux standards habituels de l'espèce dont elle fait partie. En tant qu'adulte du haut de ses vingt-quatre ans fêtés récemment, il serait juste d'affirmer que la jeune femme, du haut de son mètre soixante-cinq, n'est ni grande ni petite de taille, et rentre ainsi dans la moyenne habituelle des membres féminins des humains. Naturellement, en raison de sa profession de noble, sa stature est plutôt galbée et gracieuse, une silhouette qui est mise en valeur, sans excès cependant, par les tenues qu'elle peut être amenée à porter devant la peuple de la cité où elle vit désormais depuis que le roi a envoyé son père en tant qu'Ambassadeur.

Quand au faciès de la jeune femme, il se compose d'un visage aux traits délicats et doux bien que la rondeur de l'adulte persistante se meut progressivement dans la finesse plus propre aux membres d'une future mère. Il est possible d'affirmer qu'elle détient un faciès élégant et avenant, qui n'est que plus éclairci par un sourire neutre et un regard chaleureux quand elle le souhaite. Toutefois son expression peut emprunter tout le sérieux qui est demandé à une personne de sa fonction, de même qu'Svéa a appris avec la formation diplomatique à savoir masquer l'expression de ses sentiments pour préserver un calme et une détermination inébranlable, sans perdre une once de politesse et de maintien d'une personne de son rang. Du reste, la native gondorienne possède un regard foncé très naturel, qu'un teint de peau plutôt pâle et de sombres cheveux châtains ondulés viennent renforcer. En dehors des réunions et de sa correspondance avec son altesse, il lui arrive de les garder ainsi détachés, bien que le plus souvent elle les porte réunis en des coiffures aussi soigneuses que variées. Sa coiffure et son apparat sont minutieusement choisis, quand la situation le demande, pour la faire paraître un peu plus stricte qu'elle ne l'est en réalité. En effet, quand il se trouve qu'on est quelqu'un de plutôt jeune encore, du moins pour un grade comme le sien, tout du moins selon l'âge habituel en politique à ses fonctions, il est parfois difficile d'être écoutée aussi bien par quelques uns, aussi bien fondés que soient nos paroles et affirmations. Maquillée en réunion mais toujours avec grand soin et sans excès, elle paraît ainsi en jeune femme élégante, aux traits ouverts et chaleureux, mais déterminés.

Par ailleurs, elle possède une voix au timbre agréable, doux et chaleureux en présence d'amis, mais capable aussi de se draper d'une détermination raffinée et inaltérable quand cela est nécessaire mais elle peut être sec voire cru afin de faire valoir ce qu'elle est sur l'aspect militaire. En privé auprès de rares personnes de confiance, il est possible de noter que son timbre est légèrement plus aigu et clair que lors des réunions, où sa voix devient légèrement plus grave et ferme en cas de nécessité, la faisant paraître pour plus stricte qu'elle n'est en réalité. Toutefois, la différence est sensible et seule une personne attentive, et connaissant très bien la gondorienne saura distinguer la variation de voix entre la première situation et la seconde. En effet, forte de son instruction solide dans les arts et us diplomatiques, ainsi que de l'expérience qu'elle commence à acquérir dans le milieu, elle sait à la perfection jouer sur la modalité de sa voix et de son timbre selon la situation.

Sa garde-robe est assez variée, même si on lui reconnaît différentes robes qu'elle revêt assez souvent en civil. Des teintes claires, douces et chaleureuses, au gris ou noir plus foncés, du bleu de nuit au rouge pourpre, un grand éventail de couleurs est à sa disposition pour les diverses tenues qu'elle choisit. Très souvent néanmoins, celles-ci sont des robes assez longues voire mi-longue mais en privé. Ainsi ses tenues, aussi élégantes soient-elles, ne penchent pas dans l'excès de démesure en faste et restent aussi sobres que cela soit possible à une noble qu'elle pense continuer à mettre.

Bien que, fidèle aux mœurs et traditions de Dol Amroth, elle soit d'un esprit ouvert et réceptif, elle détient dans ses affaires une arc et des flèches qu'elle garde à la maison pour des raisons de sécurité bien entendu. Bien que ceci soit tout à fait dérisoire puisque qu'elle est souvent accompagnée par plusieurs gardes, comme l'exige son père. parfois, cela en est désarmant !  
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Noble de naissance, Svéa a toujours été habillée de manière élégante sans être provocante. Robe longue, quelques pantalon notamment lorsqu'elle se trouve à son domicile. Toujours à l'aise dans ses tenues, Svéa fait toujours attention à ce qu'elle porte. Jamais vous ne verrez un mélange de couleur tel que le rose et le vert qui pourrait paraître relativement vulgaire si elle venait à sortir de cette façon. Et puis, elle a conscience que son comportement peut avoir une incidence sur le poste de son père donc elle sait se tenir. Mais il ne faut pas que cela aille trop loin, bien entendu !
VOS PARTICULARITÉS ▬ Elle porte une tâche naissance au niveau des reins dans le dos.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Svéa est une personne dont le caractère est plutôt riche en couleurs, dont l'une ou l'autre des facettes se dévoile selon les situations auxquelles elle se trouve confrontée. Toutefois, il est possible de décrire sa personnalité comme quelqu'un de plutôt malicieux et ouvert en bonne compagnie ou entourée de ses proches et rares vrais amis. En outre, la jeune femme est sertie d'un caractère indéniablement ouvert et chaleureux vis à vis de ses interlocuteurs d'une part, mais d'autant plus avec ses amis d'autre part. On pourrait ainsi dire qu'elle a bon caractère... Mais que la gondorienne détient aussi une force de caractère qui n'est pas à sous-estimer quand elle défend des causes qui lui tiennent à cœur. C'est cette force de tempérament qui peut la porter et dont elle sait faire usage avec méticuleuse attention quand elle l'estime nécessaire, bien entendu avec modération et sans pitié lorsque cela est nécessaire.

Elle ne privilégiera en aucun cas l'utilisation des armes à outrance et elle est une femme raisonnable n'abusant pas des ressources qu'on lui confie. L'importance, peut-être quelque peu trop grande, qu'elle porte à la préservation de la paix et la valorisation des valeurs du Gondor lui fait de temps à autres faire des entorses à sa propre sécurité, au point de faire tourner en bourrique par moment les gardes devant assurer sa protection. Défendre les principes de la diplomatie ne veut pas dire, cependant, accepter tout et n'importe quoi bien entendu, rester amorphe, les bras croisés et passif face à une situation qui demanderait une réaction. Bien au contraire, la jeune femme peut se montrer particulièrement têtue et forte par moment, entêtement qui lui a été parfois reproché dans son cercle plus ou moins proche de collaborateurs, collègues ou personnes plus proches.

Du reste, il arrive parfois de surprendre la gondorienne prise d'une humeur plus mélancolique en privé. Bien qu'elle affectionne beaucoup la cité de Minas Tirith, qu'elle porte une grande attention à la mission de son père, le calme de sa cité natale peuvent lui manquer. Mais pas seulement... Son frère jumeau lui manque plus que tout mais tout aussi la présence de son ami le Prince Héritier avec qui elle a encore beaucoup de correspondance. L'insouciance peut-être de sa jeunesse auprès de ses proches lui manque parfois, mais elle n'en montre rien le plus souvent même vis à vis de ses plus proches amis et des siens.

Ses plus grandes qualités sont sans nul son sens aigu de la diplomatie grâce à son père, sa motivation et son investissement dans les différentes tâches qui incombe même lorsque son père est absent. En effet, son esprit relativement sage et ses paroles avisées sont de précieux atout en la matière. En outre, la gondorienne est sertie d'une vive intelligence et autant elle peut-être ferme et têtue à ses heures, autant elle est munie d'une réelle capacité de compassion. De même, elle est une figure très populaire et des plus appréciées par la cité où elle vit. Rêveuse, elle se laisse aussi souvent aller dans une lecture où elle s'enferme dans le silence. Malheureusement, depuis son départ de la cité de Dol Amroth, son sourire semble avoir disparu et elle reste souvent neutre face à plusieurs situations. Les seuls moment où on peut la voir sourire, c'est lorsqu'elle lit ou qu'elle écrit à son ami fidèle et unique allié actuel connu. Peut-être que le fait de revoir son ami changera la donne ?

Elle est loyale en amitié comme en amour et la jeune dame n'a jamais cherché à se trouver un mari. Par ailleurs, elle ne cesse de remercier son père de n'avoir jamais tenter de la marier. Présente à bien des soirées mondaines, elle a refusé bien des demandes puisque son cœur est en doute mais personne ne le sait. Même pas son père alors qu'elle est très proche de lui. Toutefois, il est à noter que malgré ses talents de noble, elle reste quelqu'un qui est cultivée et une grande fan de lecture. A la mort de son jumeau, elle a réalisé qu'elle ne savait pas se défendre et elle a donc tenu à apprendre à se servir d'un arc pour ne pas être un poids pour sa famille mais aussi son futur mari.  

Comme la quasi-totalité des personnes d'une certaine expérience du domaine de la diplomatie, elle connaît et sait employer les principaux dialectes du Gondor, ce qui est un impératif dans la "profession" qui est la sienne. De par l'aisance de la famille dont elle provient, elle a été tôt imprégnée des valeurs diplomatique envers des personnes disposant d'un rang suffisamment élevé. En outre, il est à noter que la jeune femme, parmi ses passions, tient en haute estime l'art de la musique. Bien qu'elle ait été le plus instruite dans l'art musical, celui-ci a jeté son dévolu sur la harpe. Au cours de rares temps libres, il est ainsi commun de la voir se replier dans une pièce tranquille pour s'exercer à la musique afin de se relaxer et de se changer les idées.
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ En fait, elle aime plus que tout les correspondances qu'elle a avec le Prince Héritier de Dol Amroth. En dehors de ça, la lecture est son havre de paix depuis son plus jeune âge ainsi que la musique
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Très bonne vivante même mais elle a en horreur les grandes cérémonies avec boisson et nourriture a foison. Elle est plutôt du genre à manger en famille et à vivre normalement sans avoir besoin d'attirer l'attention sur elle ou ses proches.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ La harpe et le chant font parti de sa vie et lorsqu'elle n'est pas aux côtés de son père, elle s'entraîne au domicile de son père.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Un but... C'est vite dit. A vrai dire, elle s'ennuie dans sa vie actuel et elle ne sait pas trop quoi faire. Suivre les pas de son père et devenir une diplomate respecté ? Ou encore attendre sagement que les choses se tassent ? Elle ne sait pas sur quel pied danser à l'heure actuelle...
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Toutes les soirées mondaines l'exaspère au plus haut point mais elle ne le montre pas. Honnêtement, elle ne supporte pas le fait qu'on montre d'être riche... Elle est plutôt discrète.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Débrouillarde
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Elle a toujours pu compter sur son père et elle sait aussi que même à distance, le Prince héritier sera toujours présent pour elle en hommage à leur très longue amitié. La preuve, le Prince régent essaye d'éloigner la Dame de son fils sous prétexte qu'elle l'aurait ensorcelé... Par ailleurs, la jeune femme soupçonne celui-ci d'avoir envoyé son père à Minas Tirith dans le but de l'éloigner du Prince Héritier
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ Un arc, ce n'est pas fait pour faire joli. Et elle sait très bien s'en servir...
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Ses sentiments pour son ami d'enfance.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Le peu de confiance que lui accorde le père de son ami d'enfance et qui l'accuse de sorcellerie.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Arc et flèches. Son père lui a appris à s'en servir à la mort de son jumeau.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ De voir sa famille mourir sous ses yeux et de finir seule.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Enfermée dans la cité fortifiée, elle ne peut pas voir grand chose mais elle entend... A travers les diverses soirées mondaines, elle sait ce qui se passe. Les Orcs traversent les contrées de l'ensemble des continents, ils tuent et vole tout sur leur passage. Les récits dont elle entend parler n'ont rien de glorieux ou de victoire. Elle ressent dans ses anecdotes de l'amertume, de la colère mais aussi une soif de vengeance. De son père, elle sait que la tension est palpable et de la correspondance avec son ami de toujours qu'il a du combattre des pirates à Osgiliath. Elle est inquiète et elle se sent prête à affronter ses horreurs s'ils daignent se pointer à Minas Tirith. Prendre la place d'un homme et lui voler son équipement ? Ce serait tout à fait son genre mais elle doit apprendre à se servir d'une épée. En fait, son arc et ses flèches apporteront un soutien aux braves guerriers du Gondor chargés de protéger la cité forteresse. Ou ils protégerons la vie de celui à qui elle a donné ses sentiments et son cœur...

2917. T.A... Telle est son année de naissance. Dol Amroth est un port fortifié du Gondor situé dans la baie de Belfalas qui s'étend le long de la baie éponyme, entre l'embouchure du Morthond et les bouches de l'Anduin. Il forme une partie de la région de Dor-en-Ernil, ou la « Terre du Prince ». Le prince en question étant le seigneur de Dol Amroth, qui habite cette cité, s'élevant dans l'ouest de la contrée. Le nom de cette région contient clairement le sindarin falas « rivage », mais l'élément bel est plus obscur. Mais au-delà, dans le grand fief de Belfalas, résidait le Prince Régent et son fils, le Prince Héritier Adrahil en son château de Dol Amroth au bord de la mer, il était de haute lignée, et les siens aussi, hommes fiers et de grande taille, aux yeux gris de mer. Mais Svéa se rappelle encore du drapeau qui flottait en haut de la plus haute tour du château: un navire blanc comme un cygne sur l'eau bleue. Jamais, ce drapeau n'a quitté son cœur, même encore aujourd'hui.

Seconde fille de la famille, sa sœur ainée, Wilma, disposait de trois années de plus qu'elle et elle n'a pas vu le jour seul puisqu'elle avait un frère jumeau, Nalf, qui a vu le jour avant elle. Son rang social se situe dans le fait que son père était assez proche du Prince Régent, père d'Adrahill et cela a permis au trio de grandir ensemble. Loin des soucis et des orcs, Svéa a bien grandit et surtout dans son petit cocon de soie et de richesse. Mais elle n'est pas du tout devenu quelqu'un de narcissique, individualiste ou imbu de sa personne. Oh non. Sa mère ,ayant pris soin de la rendre cultivée, lui a appris à lire et à écrire mais aussi à ne jamais montrer ses sentiments. Noble, elle a été élevée comme telle et Svéa ne s'en ai jamais plaint. Elle et son jumeau ont toujours été très proche et il lui arrivait d'en vouloir au Prince Héritier pour s’accaparer son frère. Oui, elle en était jalouse car son frère était en train de s'éloigner d'elle pour son altesse. Cependant, elle n'était qu'une enfant et avec les années, ce sentiment de jalousie s'est estompé. Tandis que Nalf apprend à combattre avec Adrahil, elle apprend le chant et la musique avec Wilma. Malgré tout, il arrivait des moments où tout le monde se retrouvait notamment pour apprendre à danser. Elle avait alors huit ans lorsqu'on lui propose d'apprendre à danser. Par obligation, elle du se résoudre à danser mais son partenaire n'était que le Prince lui-même. Bien qu'elle n'aimait pas le Prince Héritier, elle a appris à danser avec lui et c'est de cette façon qu'elle s'est rapproché de lui. Les danses étaient toujours marrante avec lui comme cavalier et il ne pouvait pas s'empêcher de lancer des blagues qui l'ont toujours fait sourire. Puis un an après, elle finit par se lier au duo devenant ainsi un trio. Combien de fois ont-ils jouer tous ensemble à cap ou pas cap … Elle se rappelle encore d'un cap que le Prince Héritier avait pris une de ses robes, de la mettre et de faire le poirier. Justement là, rien de problématique mais là où j'ai bien rit, c'était le Prince Régent qui l'a vu dans son accoutrement. Personnellement, elle l'avait vu depuis la chambre et cela l'avait fait pleurer de rire. Encore aujourd'hui, c'est un souvenir qui l'a fait sourire. Sourire qu'elle semble avoir perdu depuis sa séparation avec son frère et de son ami d'enfance.

Tout se passait si bien et il a fallut que le Prince Régent envoie son frère et le Prince Héritier en mission diplomatique alors qu'elle avait douze ans. Svéa était encore en apprentissage de la vie de noble mais elle a pu voir ses deux amis partir pour Minas Tirith. Svéa n'a jamais été rassuré de les voir partir mais son père disait toujours qu'elle ne peut pas empêcher la volonté d'un Prince quel qu’il soit. Les regardant partir avec douleur, elle finit par reprendre sa journée et du faire comme si que ne s'était passé. Pour elle, c'était un peu douloureux car c'était la première fois qu'elle était séparée de son frère jumeau... Ils ont toujours fait les quatre cents coups ensemble et cela lui fait un drôle de vide... Comme toutes nobles, elle a du faire silence de cette douleur afin de se concentrer sur les enseignements de sa mère aux cotés de son ainée. Une dizaine de jours ne passa avant que le Prince Régent et Adrahil ne rentre à Dol Amroth... Seulement, son jumeau n'était pas là. Ils étaient venu pour annoncer la mort de son jumeau tandis que Svéa devait faire l'effort de ne pas pleurer devant son ami et son père. Le seul réflexe qu'elle a eu était de dévisager le Prince Héritier qui lui était encore en vie. Ce fut la fin du rêve pour la jeune Svéa qui avait douze ans. Désormais, elle allait devoir vivre sans sa moitié et Nalf était la personne qui avait le plus de valeur à ses yeux. Svéa était plus que triste et elle ressent un vide qui n'a jamais pu être combler même aujourd'hui. Nalf est encore et toujours dans ses pensées et dans son cœur. Elle ne pourra jamais le remplacer. L'enterrement a lieu et Svéa n'est jamais parvenu à faire le deuil de son jumeau mais elle ignorait qu'Adrahil était pareil. Par ailleurs, Svéa n'a plus jamais adressé la parole à Adrahil depuis la mort de son jumeau hormis par lettre. C'est un de ses regrets d'ailleurs. Mais elle était jeune et elle était perdue.

Tout comme Adrahil, Svéa s'est enfermé dans ses apprentissages et elle a commencé à rester enfermé sans ne jamais mettre les pieds dehors. Elle ne voulait plus jamais le revoir. A son âge, le Prince Héritier était responsable de la mort de son jumeau et elle lui en a longtemps voulu. Quelques mois après la mort de son jumeau, le Prince Régent envoie son père à Minas Tirith avec le statut d'Ambassadeur. Acceptant à contrecœur, Svéa et le reste de sa famille du se résoudre à quitter la première capitale du Gondor pour la cité blanche fortifiée. En soi, ce n'est pas loin mais Svéa ne sait pas chevaucher et son père estime que ce n'est pas digne d'une dame. Bien entendu, à son arrivée dans la cité, Svéa demande à son père l'autorisation d'apprendre à tirer à l'arc. Son père a refusé durant plus d'un an avant qu'il ne finisse par céder. Surtout en se rendant compte que Svéa ne comptait pas se laisser faire si jamais on venait à être attaquer. Ce n'est normalement pas le devoir d'une dame mais son père reconnaît Nalf à travers elle et ce qui le poussa à accepter sa demande. La vie à Minas Tirith est ennuyeuse pour Svéa mais elle se joue de ses nobles qui ne connaissent rien de la réalité de la vie. Elle n'a certes jamais combattu mais perdre la vie d'une personne très chère à son cœur lui a permis de grandir. A son arrivée dans la cité fortifiée, elle était plutôt renfermée et elle ne voulait pas prendre la peine de connaître du monde car finalement, ses vrais amis se trouvaient à Dol Amroth et non ici. Après plusieurs soirées mondaines, elle trouve que les nobles de cette cité prétentieux s'imaginant être loin des problèmes sous prétexte que la cité est fortifiée... Foutaise pour la jeune femme qui n'oublie pas que le fait que ce sont des orcs qui sont responsables de la mort de son frère.

D'ailleurs, quelques semaines après son arrivée à Minas Tirith, elle a commencé à envoyer des missives à Adrahil et elle est la première à avoir ouvert cette possibilité au Prince Héritier de la première capitale gondorienne. Bien qu'elle s'attendait à ne pas recevoir de réponse, elle se montre hyper surprise lorsqu'elle reçoit le messager avec sa réponse. Nerveuse, elle ne savait comment appréhender cette missive. Congédiant le messager, elle le remercie chaleureusement avant de s'enfermer dans sa chambre pour lire la réponse de son ami. Et on peut dire qu'elle en a été soulagée en la lisant. Quelques larmes ont été libérées et finalement, ils correspondent encore aujourd'hui. C'est avec un soutien mutuel qu'elle parvient à faire le deuil de son jumeau même s'il garde une place privilégiée dans son cœur. Personne ne pourra le remplacer et puis maintenant, elle se dit que son jumeau aurait voulu qu'elle garde contact avec son ami d'enfance. Au fur et à mesure de leur correspondance, elle développe des sentiments pour celui qui l'a séparé de son frère et même si leur profonde amitié en a prit un coup, elle est toujours présente pour lui et vise-versa.

Quatre ans après être arrivé à Minas Tirith, c'est sa mère qui perd la vie de maladie. Svéa est restée à ses côtés jusqu'à la fin alors que Wilma venait de se marier avec un autre noble de la cité fortifiée. Contrairement à elle, Svéa trouva la vie morose sur cette cité fortifiée et peu plaisante. Sa cité natale lui manque et elle ne sourit pas même pendant les soirées mondaines. Les seuls moments où elle sourit c'est lorsqu'elle lit et écrit des missives destinés à Adrahil, son vieil ami d'enfance. Il n'est pas vieux puisqu'ils sont du même âge et ils doivent avoir quelques semaines d'écart tout au plus. Par ailleurs, elle reçoit les condoléances que de son ami qui est alors là pour essayer de lui remonter le moral. Désormais, elle est seule avec son père. On dit d'elle qu'elle est d'une grande beauté mais aussi farouche qu'un orc parce qu'elle ne cesse de refouler les prétendants qu'elle croise. Elle ne veut pas faire sa vie au sein de cette cité. Son père ne tient pas à la marier de force malgré la vulgarité des autres nobles sur ce point. Mais son père sait ce qu'est l'amour et il a toujours tenu à ce que ses filles soient heureuses. Wilma a épousé un noble qu'elle aime alors pourquoi devrait-il imposer ça à sa seconde fille ? Pour lui, c'est impensable.

Svéa continue à grandir au sein de la cité fortifiée et elle daigne à peine saluer les autres nobles. Lors des soirées mondaines, elle reste à l'écart estimant s'ennuyer royalement mais elle devait être présente pour le statut de son père. Il y a alors quatre ans, le Prince Angelimir est de passage à la cité fortifiée et son père a pour obligation d'aller à sa rencontre. Bien entendu, Svéa est aussi là mais elle s'efface laissant son père fait son travail. Mais au moment de les laisser, elle se voit aussitôt rappelée par sa majesté. Stopper dans sa marche, elle fait alors face au père de son ami et elle patiente le temps que son père termine. Dés lors, son père est contraint de quitter la pièce et Svéa reste seul avec le Prince Régent ne comprenant pas la raison de celui-ci de vouloir lui parler seule à seul. Un peu nerveuse mais n'affichant rien, elle attend que celui-ci lui adresse la parole. Il lui demande si elle correspond avec son fils... Bon d'accord, s'il lui demande ça, c'est qu'il est au courant. Svéa est loyale aux Princes de sa cité natale et elle lui dit la vérité en confirmant ce que le régent savait déjà. Pourquoi mentir au Prince régent s'il est déjà au courant ? Ainsi voilà la raison de cette soudaine discussion. Surprise, elle entend le régent de lui sommer immédiatement la correspondance avec son fils. Pardon ? Elle avait bien entendu ? On lui demande d'arrêter d'envoyer des missives à son ami ? Sur le coup, elle reste bouche bée avant qu'une question ne sorte de sa bouche. Pourquoi devrait-elle arrêter de lui écrire ? Ils sont amis d'enfance après tout. C'est alors que le régent l'accuse de sorcellerie sur son fils et il lui révèle que Adrahil est amoureux d'elle. Cette parole lui donne l'effet de recevoir un éclair sur la figure. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'on lui dise cela. Mais elle se dit que le régent à un sacré toupet de venir se mêler de ce qui ne le regarde pas. Arquant les sourcils, elle fait comprendre au régent de se mêler de ses affaires et qu'elle ne compte pas briser la correspondance sur sa prétention. Non mais et puis quoi encore ? C'est alors que le régent menace la jeune femme et son père... Puis la discussion se termine là. Elle ne prend même pas la peine de s'incliner et quitte la pièce sur le champ.

Fâchée, elle raconte tout à son père qui lui demande de se calmer. Svéa trouve que le Prince Régent est gonflé et elle ne permettra jamais une telle chose. Ce n'est jamais bon quand les parents se mêlent de la vie d'un de leurs enfants. Par ailleurs, elle est déterminée à en parler à son ami lorsque de sa prochaine correspondance. Svéa ne compte pas se laisser faire. Le régent lui a dit ce qu'il attendait d'elle mais celui-ci n'a pas compris à qui il avait à faire. Il est habitué aux courbettes et elle ne compte pas lui en donner. Prince ou non... Pour qui il se prend ? Elle n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire... Par ailleurs, elle amplifie sa correspondance avec Adrahil et elle le conseille à distance. Il lui parle de ses cauchemars et des plaies de la guerre tandis qu'elle se montre rassurante dans ses missives. Encore aujourd'hui, elle est toujours installée à Minas Tirith aux côtés de son père attendant patiemment le jour où elle reverra son ami. Mais les années ont passées et plus le doute lui traverse l'esprit. Est-elle amoureuse de son ami d'enfance ? Mais d'un côté, elle ne veut pas le revoir de peur de se laisser aller  et à exploser au visage de ce dernier pour lui dire tout ce qu'elle a sur le cœur et qu'elle ne peut pas lui dire dans leur correspondance. Mais la vie sur cette cité fortifiée la fatigue...

   
   

Maintenant mon brave, je t'invite à te créer une fiche de relationship ici ; c'est conseillé pour te dépatouiller des relations de ton personnage ! ici, tu pourras lister tes RPs en tout genre, encore une fois pour voir clair ! Pense à mettre les liens vers ta fiche et ces différentes petites choses dans ton profil, c'est bien pratique !
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   Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Svéa... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !