♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Mer 27 Avr 2016 - 17:47
☙ for the world is dark, and full of terrors
feat. Leoden & Cármen
Leoden était salement blessé et semblait avoir été sonné par le choc. Inquiète, Cármen s’était empressée de nettoyer sa plaie afin que le sang n’obstrue pas sa vue. L’entaille laisserait sans doute une petite marque mais elle n’était pas assez profonde pour que cela le marque d’une énorme cicatrice. Elle lui en avait déjà suffisamment fait pour qu’il soit affublé d’une nouvelle en plein visage. Son aimé se redressa, cherchant à savoir si elle n’allait rien. La gitane s’empressa donc de répondre positivement, elle n’avait pas été blessée parce qu’il l’avait protégée. La jeune femme aida Leoden à se remettre sur pieds, visiblement il n’avait pas d’autres traumatismes et ils pourraient ainsi rentrer dans de bonnes conditions. Cármen jeta un regard inquiet sur Constance qui semblait se réveiller, la gitane voulu tirer Leoden pour qu’il empreinte au plus vite un chemin dans le but de s’enfoncer dans la forêt mais ce dernier en décida autrement.
En lui avouant son amour pour elle, il déposa un baiser sur ses lèvres qui eu un amer gout d’un baiser que l’on fait comme pour dire adieu. Sans qu’elle ne puisse répondre à ses derniers mots, Leoden s’était jetée sur son ennemie afin de la brutaliser. Il laissait parler sa haine, sa rancune à son égard. Le voir ainsi frapper sa tortionnaire lui faisait mal au cœur, elle ne supportait pas de voir telle scène sous ses yeux en voyant que le responsable était celui qu’elle aimait. Qu’elle l’ait torturé ou non, ce n’était pas là l’idée qu’il se faisait du point final de cette histoire et elle se refusait de garder souvenir de Leoden come celui d’un meurtrier ou d’un martyr. Il l’amocha, la tête de la jeune femme vint heurter l’écorce, sa peau vint à se déchirer, la rendant méconnaissable par la quantité de sang qui recouvrait son visage.
Cármen ne pouvait supporter davantage de cette vision, prise de panique alors que même se dérober de cette vue ne suffisait pas à la calmer. Elle avait peur pour Leoden, pour sa vie et pour son âme. Puis Constance le provoqua une nouvelle fois, elle semblait se nourrir de sa colère, se satisfaire de sa haine comme un véritable cadeau. Elle cherchait bien évidemment à l’énerver, à le pousser à bout, croyant certainement pouvoir ensuite faire de lui ce que bon lui semblait. Elle ne pourrait pas l’affaiblir, Leoden était un homme fort et déterminé, mais il persistait quelques failles dont elle savait qu’elle pourrait profiter. La gitane l’avait bien compris que cette femme était une maline et une experte en manipulation, ainsi elle ne la laisserait certainement pas l’emporter et l’éloigner d’elle.
« Leoden !!»
La gitane s’élança et attrapa le bras de l’homme pour le stopper avant qu’il ne finisse par la tuer. C’était sans doute ce qu’il cherchait autant qu’elle ne le laisserait pas partir sans avoir eu son petit moment de jeu. Il n’y aurait rien à tirer d’un meurtre si ce n’était qu’il aurait fini par agir comme elle. Il avait l’air fou de rage, elle sentait les pulsations de son cœur s’emballer complètement tandis qu’elle s’était une nouvelle fois postée devant lui.
« S’il te plait, rentrons. »
La jeune femme jeta un œil sur Constance derrière elle, affalée contre le tronc d’un arbre et visiblement quasi épuisée par ce qu’elle venait de se recevoir. Quelques coups de plus et il la tuait à coups surs, elle avait beau être une dure à cuire, aucun humain normalement constitué pourrait survivre davantage. Il l’avait déjà bien défigurée, mais elle était ce genre de monstre prêt à mourir avec certitude d’avoir commis le plus de mal possible. Cármen veilla à ce qu’elle ait capté toute son attention avant de l’entrainer avec elle.
Elle veilla à ce que Constance ne les suive pas en prenant un autre chemin bien plus long pour rejoindre le campement. Elle stoppa volontairement la marche dans une clairière afin de vérifier qu’elle ne les avait pas suivit. Sur ses gardes, Cármen resta debout, attentive au moindre bruit. Puis elle revint vers Leoden
« Il me semble qu’elle nous a pas suivit. »
La gitane leva les yeux vers Leoden et soupira doucement tout en caressant sa joue.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Mer 27 Avr 2016 - 21:18
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
Encore sous le choc de ce qu'il venait de faire à la femme qui avait volé tant d'années de sa vie, Leoden tenait difficilement en place. Il faisait les cent pas dans la clairière, les mains crispées sur quelques mèches de ses cheveux. Son visage arborait une expression complexe ; savant mélange de haine, de peur et d'incompréhension, mêlée à de la gratitude et du soulagement. Ces derniers restaient faibles par rapport aux pulsions bien plus fortes qui pouvaient l'emporter. L'homme sentait son cœur battre à tout va dans sa poitrine, manquant de dérailler tant il allait vite. Son énervement agitait tout son corps, tendait ses muscles alors qu'il prenait son temps pour se concentrer au rythme de profondes respirations. L'agitation dans laquelle il se trouvait encore n'était que les conséquences de la crise de folie qui venait tout juste de le prendre.
« Pourquoi ?! » hurla-t-il à qui voulait bien l'entendre. Le ton avec lequel il parlait était emprunt d'aversion, sa voix teintée d'incertitude. « Pourquoi ?! Pourquoi ça, ça nous arrive ? » Il continuait de faire les cent pas, pointant vaguement dans la direction ou se trouvait encore certainement Constance. « Pourquoi au moment où on commence enfin à construire quelque chose de bien, quelque chose de durable, des horreurs pointent leur nez ? Est-ce que le destin a une explication à ça ?! »
Il ne s'adressait pas directement à Cármen, quand bien même ces paroles lui étaient aussi destinées. Il aurait voulu emprunter une voix plus douce pour lui parler à elle ; elle ne méritait pas son acharnement psychotique autour d'une femme qui n'en valait même pas la peine, ni même de souffrir des conséquences de cette rencontre infortunée. Leoden s'en voulait énormément, et il avait une longue liste de raisons pour lesquelles il craignait de perdre Cármen. Elle l'avait vu dans un état qu'elle ne lui connaissait pas, et qui pourtant était bien trop familier à l'homme. Il continuait d'aller et venir dans une marche énervée, creusant dans l'herbe haute un sentier à force d'y traîner les pieds.
Leoden avait énormément de choses qui lui tournaient dans la tête. Pourtant, il n'avait pas encore retrouvé totalement un état de conscience qui lui permettait de prendre une décision sage, quoi que ce soit qu'elle concerne. Il sentait le trop plein d'émotions, toutes plus contradictoires les une que les autres, menacer de le faire perdre pied encore une fois. Il avait déjà honte de ce qu'il avait laissé voir à la gitane. Il songea un instant qu'il pourrait s'estimer heureux si après ça elle ne le chassait pas.
Il retourna dans sa direction. Elle lui avait glissé quelques mots depuis qu'ils étaient arrivés dans la clairière, et pourtant il avait été incapable de se concentrer dessus pour lui répondre. Lorsque l'homme arriva à son niveau, il prit le visage de la gitane entre ses mains, pour venir plonger son regard perçant dans le sien. Sentir le contact de cette femme contre ses paumes le calma quelque peu, et il continua d'une voix qu'il voulait cette fois plus douce et qu'il tenta de maîtriser.
« Cármen.. » commença-t-il. Il sentait la boule dans sa gorge menacer de bloquer ses paroles, et les larmes monter d'énervement et de peur. Il devait lui dire, maintenant, avant que tout ne soit trop tard. Ne me quitte pas. Ne t'en vas pas, ne m'abandonne pas. Celui que tu as vu, ça.. Ce n'est plus moi. Mais les mots n'étaient pas capables de dépasser le stade de pensées, il ne pouvait les formuler à haute voix. Son regard était emprunt de désespoir, de tristesse ; ouvrant une fenêtre sur toutes les désillusions qui parcouraient son esprit. Il n'était même plus capable se tenir debout devant tant d’abattement, et finit par se retrouver sur les genoux devant la femme pour qui il serait prêt à tant de choses.
« Cármen.. » une dernière fois, ces mots passèrent ses lèvres sans être suivis des autres dont il avait désespérément besoin qu'elle les entende.
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Cármen
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Jeu 28 Avr 2016 - 8:40
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feat. Leoden & Cármen
Il y avait un silence remarquable dans la clairière, la nuit était de nouveau fraiche et calme, rien n’aurait pu laisser paraître de ce qu’il venait de se passer. La gitane en avait alors profité pour réfléchir à ce qu’elle avait vu, quelque peu troublée par la sauvagerie de Leoden. Elle l’avait su qu’il était de ce genre là, et aurait dû s’attendre à ce qu’il réagisse comme ça en étant pas tout à fait remis de ses lésions du passé. Pour cette raison elle ne lui en voulait pas, il l’avait certes effrayée, mais là il ne s’agissait pas de lui. Cármen avait rarement été confrontée à telle scène, à part l’attaque des orcs il n’avait jamais été question pour elle d’entrevoir de la violence humaine aussi débordante. Le monde n’était hélas pas un lieu de paix, quelque art cela lui ouvrait les yeux sur sa naïveté. Après tout elle avait ressenti cette vive douleur qu’avait reçue Leoden pendant de longues années, cette histoire n’aurait pu se finir autrement qu’en sang.
Dans tous les cas Constance semblait avoir été suffisamment abimée pour qu’elle ne les suive pas. C’était tant mieux, elle ne désirait pas ouvrir le chemin à une femme aussi détestable jusqu’au camp des siens. Qui sait ce qu’elle aurait été capable d’y faire ? Elle avait sans doute de bons amis qui l’auraient aidée à saccager leur campement, égorger les hommes et éventrer les femmes. Cármen s’en voulait encore d’avoir été imprudente pour le coup, elle n’aurait pas voulu blesser Leoden ni trop le perturber. Elle se sentait immensément coupable et si lui était arrivé à la pardonner, elle n’était pas sure de pouvoir se pardonner elle-même. Lorsque la jeune femme revint vers l’homme pour lui déclarer qu’ils étaient enfin seuls, ce dernier s’empara de son visage.
Elle lisait dans le fond de ses prunelles une détresse qu’elle lui avait déjà connu, un désespoir, de la peine mais aussi et toujours cette haine pour cette femme qui résiderait en lui quoi qu’elle fasse. Cármen demeura silencieuse, avec l’idée qu’il lui dévoile quelque chose mais il se pétrifia devant son regard. Les mots ne sortaient pas. Il se laissa tomber à genoux devant elle, cette simple vision de lui lui arracha le cœur, il n’arrivait pas à mettre de mot sur ses pensées, peut être avait il peur ? La gitane s’empressa de passer une main sur son bras afin de l’obliger à se relever. Il devait garder courage, quoi qu’il se soit passé, elle ne supporterait pas de le voir dans un tel état. La gitane conserva une certaine proximité entre eux au même moment que ses mains vinrent caresser la peau de sa joue. Elle contempla son regard en silence, lui tenant la main avec la volonté de lui montrer qu’elle resterait à ses côtés.
« Je suis là Leoden » Murmura t-elle doucement.
Elle voulait mettre fin à ses tourments ici et maintenant, il ne devait pas avoir peur, elle resterait à ses côtés. Elle porta leurs deux mains liées tout contre son cœur, dans un geste qui se voulait porteur de courage afin qu’il puisse lui dire ce qui le travaillait.
« Ne dis rien, laisse toi le temps de reprendre tes esprits. »
Cármen étira un sourire sortant du contexte, il fut discret et quelque peu forcé mais c’était un sourire quand même. Avec cela, la gitane entreprit de reprendre le chemin qui les guida jusqu’au campement. Sur le chemin, la gitane n’avait eu de cesse que de faire quelques pauses tout en regardant par-dessus son épaule afin d’être certaine qu’ils étaient bel et bien seuls et qu’il n’y avait pas de ruse.
Une fois arrivés, ils trouvèrent le campement endormi avec quelques sentinelles qui gardaient les lieux. Ils ne leur posèrent pas de questions et les laissèrent passer. Cármen emmena Leoden jusqu’à sa roulotte, elle le fit asseoir sur son lit et prit place à ses côtés.
« Je m’en veux terriblement. » Commença t-elle sur un ton d’amertume. « Cela ne se reproduira plus »
Elle posa sa tête sur son épaule, elle avait eu si peur.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Jeu 28 Avr 2016 - 20:52
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
« Tu n'as pas à t'en vouloir.. » glissa l'homme, alors qu'il arrivait à peine à soutenir son regard et à lui parler. Ç’avait été une erreur de lui accorder cette petite aventure secrète, et c'était dans son esprit comme s'il l'avait su depuis le début. La vision dont Cármen lui avait parlé sans plus de détails avait éveillé ses soupçons, mais bien au delà de cela, il savait à quel point se rendre dans un village peuplé de gens mal intentionnés envers les gitans n'avait rien de bon. Le danger, s'il avait été autre que Constance, aurait pu se révéler bien plus difficile à cerner pour en venir à bout. Leoden s'en voulait énormément d'avoir accepté la proposition de sa belle ; il avait voulu lui faire plaisir, mais à quel prix ? C'était un risque bien trop dangereux à prendre pour si peu de bon temps. Qu'aurait-il fait s'ils avaient étés reconnus, et attaqués par toute une bande de villageois ?
D'un côté, il était heureux d'avoir eut à faire à Constance, parce qu'il connaissait aussi bien ses points forts que ses faiblesses, et en cet endroit il pouvait facilement avoir le dessus sur elle si elle n'avait aucune aide. C'est ce qui s'était passé plus tôt. Il regrettait énormément d'avoir laissé entrevoir à son amoureuse l’effroyable haine qui sommeillait toujours en lui et qu'une simple provocation de cette femme avait fait naître. Il ne voulait pas que Cármen le connaisse ainsi, mais plutôt sous le nouveau jour qu'elle lui avait donné. Pour cela, c'était trop tard. L'homme n'avait plus qu'à prier pour sauver sa peau, pour que la femme dont il était amoureux ne se raccroche pas qu'à cette image de monstre qu'il avait donné en spectacle dans les sous-bois.
Il avait tellement de choses à dire à Cármen.. Pourtant, tout mot quel qu'il soit passait un temps fou à hésiter de sortir pour finalement ne pas le faire. Il avait déjà beaucoup pris sur lui pour lui glisser les quelques paroles insinuant que tout était de sa faute. Par dessous tout, il ne voulait pas que la jeune femme se sente coupable ; c'était lui, le fautif, qui avait donné vie à ce danger en acceptant de l'emmener dans un endroit dont il connaissait parfaitement bien les périls. Une culpabilité dont il était seul responsable, et qu'il ne pourrait que difficilement effacer. Tout comme le reste, cela prendrait certainement du temps.
Leoden était surtout remué par le fait d'avoir vu Constance. Depuis qu'il en était parti, il ne l'avait jamais revue, et il ignorait même si elle était en vie. Ce soir-là, toutes ses suppositions à son propos s'étaient ravivées lorsqu'il l'avait vue au milieu de la foule. Elle n'avait pas changé en l'espace de deux ans ; elle était toujours cette femme magnifique et séduisante, dont les pouvoirs physiques n'étaient pas à remettre en doute. Une femme qui connaissait ses capacités au delà du possible ; assurée et fière, elle se tenait toujours bien droite. Il avait d'abord reconnu sa longue tresse ébène au centre du public, et son sang s'était glacé.
Il savait désormais qu'elle ne quitterait pas ses pensées avant bien du temps écoulé, et que dans ce temps-là, il serait difficilement vivable. Leoden ne voulait pas infliger tout cela à Cármen, mais lui expliquer ce qui le tourmentait, ce qui allait le faire cauchemarder pendant des nuits encore. Les souvenirs bien trop frais de cette maudite créature s'étaient déjà emparés de lui. De toutes ces choses qu'il avait envie de dire à la jeune femme, il ne réussit à en sortir qu'une, qui passa dans un souffle lui demandant bien des efforts, sonnant plus comme une conclusion qu'une hypothèse :
« Tout est de ma faute. » passant son pouce sur la joue de la belle, il n'osa pas l'embrasser de peur qu'elle le repousse après ce qu'elle l'avait vu faire. Elle en avait tout à fait le droit, il l'aurait même très bien compris ; mais il n'avait pas envie de sentir son coeur s'éparpiller en des milliers de morceaux devant elle.
Il s'allongea sur le lit, se tournant de son côté pour faire dos à la jeune femme. Il n'avait pas grandement sommeil, et ne le trouverait qu'après quelques heures à se fatiguer l'esprit. L'homme était frustré de ne pas pouvoir exprimer ses sentiments à Cármen, ne comprenant pas ce blocage dont il s'était pourtant douté. Il attendait qu'elle s'endorme, alors que dans sa tête, toutes les phrases d'un long discours s'assemblaient petit à petit. Il prendrait le temps de lui parler demain, à tête reposée.
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Dernière édition par Leoden Doreath le Ven 29 Avr 2016 - 20:41, édité 1 fois
Cármen
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Ven 29 Avr 2016 - 9:28
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feat. Leoden & Cármen
« Tout est ma faute » Ses mots l’électrisèrent désagréablement, Cármen fronça les sourcils et n’eut pas le temps de lui répondre que non, qu’il avait déjà entreprit de se coucher. Sa culpabilité lui rongeait le cœur, la gitane avait cette impression d’être de mauvaise influence sur lui alors qu’elle avait toujours désiré le contraire.
« Non…. » Protesta t-elle.
Alors qu’il lui faisait dos, visiblement déconcerté et troublé au plus haut point par cette soirée, Cármen soupira doucement, retira sa robe pour enfiler une longue blouse épurée et vint à se glisser contre lui, passant l’un de ses bras à sa taille. Sa main réclama la sienne main afin de lier leurs doigts de manière tendre et bienveillante. Elle déposa un baiser sur l’épaule de Leoden et posa sa tête sur l’oreiller.
« Ce n’est en rien ta faute et je vais finir par t'en vouloir si tu n'ôtes pas cette idée de ta tête, Leoden. » Commença t-elle.
Elle ne voulait pas insister, le temps que tout ceci se décante et lui proposerait une discussion au lendemain à tête refroidie. La nuit fut ainsi agitée, Cármen s’endormi dans une vague de songes alors que mille et une pensées venaient à souvent la réveiller. Le moindre bruit perturbait son sommeil et à plusieurs reprises elle en vint à serrer un peu plus Leoden dans ses bras. Elle ignorait s’il dormait, elle ne souhaitait pas le déranger, juste l’enlacer et lui témoigner de son affection ainsi que son soutien. Au lendemain elle ouvrit les yeux, perturbée par un rayon solaire qui s’était infiltré pour éclairer son visage. Cármen soupira, détestant ce genre de réveil où elle était immédiatement éblouie. Il lui fallu un temps avant de s’habituer et de retrouver une vision sans tache noire sur la rétine. Cármen était restée au même endroit, leurs mains s’étaient lâchées pendant la nuit mais elle l’avait toujours entre ses bras. La jeune femme glissa sa main sous la chemise de l’homme afin de caresser doucement de son pouce la peau de son ventre. Elle fit pression sur son épaule afin de le faire basculer sur le dos, qu’il dorme ou pas, elle voulait voir son visage.
La gitane alla loger son nez dans le cou de l’homme tout en se faisant envahissante alors qu’elle s’installait entre ses bras. C’était toujours comme cela le matin, elle avait l’impression d’être comme ces boules de pâte à galette que l’on étale (pardon mais j’ai ri, la meilleure comparaison de ma vie là XD). Elle avait toujours ce besoin d’être entourée lorsqu’elle émergeait.
« Bonjour mon amour » Fit elle doucement avec un fin sourire alors qu’elle le senti réveillé.
La gitane resta un moment ainsi dans le confort de sa peau réchauffant agréablement la sienne dans un silence serein, un cocon rien que pour eux. Elle aimait ces moments de tendresse où elle prenait le temps de se réveiller en sa présence. Pour elle, c’était inestimable que d’entendre les battements de son cœur et de sentir ses muscles encore endormis. Elle entortillait l’une des mèches des cheveux de Leoden autour de son index, ayant réfléchi cette nuit à ce qu’ils pourraient faire en cette journée afin de les sortir un peu du contexte et éviter les corvées. Ils avaient besoin de se retrouver, d’être libre de s’exprimer dans un endroit isolé afin de faire la part des choses et elle était pratiquement sûr qu’il serait du même avis qu’elle.
« Et si nous allions plus en contrebas de la vallée aujourd’hui ? Il paraît qu’il y a des chevaux sauvages mais aussi des ruines d’une ancienne cité elfique. Qui sait, peut être que l’on découvrira un trésor ? »
Prendre du recul, s’occuper l’esprit contribuerait aussi à annihiler les mauvaises pensées et passer à autre chose.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Ven 29 Avr 2016 - 21:15
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
(Très bonne ta comparaison x) ça va finir dans les perles quelque part ça ! )
Alors que Leoden ne s'était assoupi que depuis peu de temps, il sentit les mains de la gitane se balader sur sa peau. Le contact de ses paumes chaudes était toujours aussi agréable, et il lui semblait que rien ne pourrait ravir le plaisir qu'il avait à sentir les caresses de Cármen sur son corps. Cela faisait partie de ces petites choses du quotidien qu'il appréciait particulièrement, et qui pourtant, pourraient sembler n'être rien. Il aimait à sentir la pluie perler sur son visage lorsque dehors, l'orage éclatait ; il aimait le craquement des feuilles d'automne sous ses pieds quand la saison était venue et sentir ses mains engourdies par le froid hivernal. Il aimait le son des harpes, le rire des enfants qui jouent dans la rue ; tant de choses qui paraissaient futiles à souhait, et qui pourtant, savaient être appréciées de lui.
Le manque de sommeil ne le perturbait pas ; il avait eu largement l'habitude dans sa vie d'apprendre à faire sans, et une nuit de ce genre après toutes celles dans les bras de Cármen qui l'avaient reposé ne lui serait pas pour autant nocive. Le soleil laissait ses rayons danser sur leur peau, la réchauffer doucement. La gitane s'était blottie contre lui, et il prit un plaisir non dissimulé à l’attraper pour la serrer fort contre lui alors qu'elle lui disait des mots doux.
Elle jouait de l'index avec ses mèches de cheveux, les entortillant dans tous les sens comme une enfant, alors que lui frôlait du bout des doigts la peau de sa nuque. La nuit avait permis à Leoden de se calmer et de respirer un peu, alors même qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Cependant il se sentait un peu mieux, même s'il savait que les visions de Constance n'allaient pas tarder à envahir ses heures nocturnes. La perspective que Cármen lui proposait l'intrigua, et permis sans qu'il ne s'en rende vraiment compte de le tirer de ses pensées néfastes.
« C'est une bonne idée » murmura-t-il, avec une voix encore engourdie par le sommeil, un peu plus grave et granuleuse que son ton habituel. Il étouffa un soupir en se relevant pour s’assoir sur le lit, frottant son visage dans ses mains. La blessure que la femme lui avait infligé la veille n'avait heureusement pas boursouflé, mais elle laissait une vilaine trace sur son minois, dont il se serait bien passé. Il espérait juste qu'elle ne laisse pas de cicatrice lorsqu'elle aurait guéri, parce qu'il comptait sur son corps déjà assez de balafres du même auteur. « On pourrait y aller à cheval si c'est un peu loin » proposa-t-il à son tour, comme pour montrer à Cármen qu'il se sentait investi.
Pendant la nuit, Leoden avait eut tout le temps du monde pour penser à ce qu'il voulait lui dire, mais il attendait d'être seul avec sa compagne pour se livrer à elle. Il ne voulait pas que ses mots, bien trop personnels, puissent être entendus par d'autres à qui ils n'étaient pas destinés. Cependant qu'il se levait du lit pour se changer, il sentait dans son corps quelques courbatures malvenues, qui favorisaient son envie d'utiliser ses chevaux pour aller se balader. Il passa une chemise de lin beige et un pantalon, arrangeant ses cheveux comme il le pouvait.
« Est-ce que tu as faim avant que nous partions ? » lui demanda l'homme, attentionné pour la femme dont il était amoureux. « Je peux aller te chercher des galettes et des fruits si tu veux.. » Il ne faisait pas cela à contre cœur, mais essayait simplement de se montrer présent pour Cármen, regrettant beaucoup la façon dont il s'était emporté la veille, et surtout le fait qu'il se soit couché sans lui parler. Il espérait qu'elle ne lui en veuille pas, et que ce qu'elle avait vu ne change pas la façon dont elle le percevait, ou son amour pour lui. S'il était une chose qui effrayait Leoden plus que Constance, c'était de perdre l'amour de Cármen.
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Cármen
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Ven 29 Avr 2016 - 23:29
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feat. Leoden & Cármen
Il régnait dans la chambre une atmosphère douce sans pour autant être complètement sereine. Les vestiges de la veille laissaient forcément quelques traces, mais elle fut heureuse de constater que Leoden n’avait pas changé son comportement à son égard. Elle fut d’aileurs agréablement surprise lorsqu’il lui proposa de partir à cheval. Cármen acquiesça à son idée avec une grande joie, cela ferait sans doute du bien à Leo de pouvoir monter de nouveau mais en ne sachant pas le faire d’elle-même elle espérait du fond du cœur qu’elle ne serait pas un frein à cette liberté qu’offrait le galop d’un cheval en étant derrière lui. Carmen prit une profonde inspiration tout en s’étirant, ayant manifestement du mal à se réveiller ce matin. Ainsi ce ne fut pas de refus lorsqu’il lui proposa de lui ramener de quoi manger. La gitane continua de faire le loir dans son trou, le temps qu’il sorte de la roulotte et elle s’était de nouveau enroulée dans les couvertures. Elle ne prenait pas souvent le temps de trainer au lit de part ses obligations sur le campement. L’initiative de Leoden lui permit donc de profiter un peu plus de la chaleur des draps alors qu’elle y percevait encore la douce odeur de Leoden. Il revint donc avec de quoi leur remplir un peu l’estomac, la gitane ramena la couverture sur ses épaules et mangea tranquillement. Dehors il faisait beau, la journée était vraiment idéale pour aller se promener un peu.
Ainsi une fois terminé de manger, la jeune femme sorti se laver dans le point d’eau le plus proche, rejoignant ses consœurs qui y étaient tout en s’échangeant quelques banalités. La journée serait calme, elles ne tarderaient pas à former des groupes pour coudre ou faire quelques bijoux, tandis que les hommes allaient réparer les roulottes partiellement ou complètement détruites par l’incendie. Ils ne manqueraient donc rien à s’éloigner. Cármen en informa Leoden lorsqu’elle le rejoignit dans sa roulotte. Elle s’habilla puis enfila ses multiples bracelets et autres bijoux, laissant ses cheveux noirs complètement lâchés par paresse d’en faire quelque chose. Puis, sur le départ, elle suivit Leoden jusque là où l’on laissait les chevaux. La gitane demeura aux côtés de Leoden pour l’observer, passant doucement la main sur l’encolure de la jument grise pour lui faire quelques douces caresses. Cármen aimait beaucoup les chevaux bien qu’elle n’y connaisse pas grand-chose. Elle passait souvent les voir pour leur donner quelques gourmandises ou simplement les caresser. Cela lui avait toujours suffit, elle n’avait pas l’occasion de les monter et les rares fois où elle l’avait fait, elle s’était trouvée derrière Taavi. Elle avait toujours eu envie de lui demander de lui apprendre mais ils avaient toujours fini par trouver autre chose pour s’occuper et l’idée était ainsi souvent passée à la trappe. En arrivant dans cette région, elle avait vite remarqué que les Rohirrim aimaient les chevaux, il n’était pas envisageable de ne pas en posséder au moins un. Dans les Harad également on pouvait y trouver quelques chevaux, pour la plupart ils appartenaient aux riches marchands et aussi dans la région de Khand. Là où elle vivait il n’y en avait que très peu, son mari en avait possédé, Cármen s’était d’ailleurs souvent réfugiée dans les écuries pour y échapper.
La jeune femme ne fit pas de jaloux et gratouilla le chanfrein du second cheval.
« Ils sont gentils » Fit Cármen à l’attention de Leoden. « Tu sais que je ne sais pas monter ? » Poursuivit-elle avec un sourire crispé et amusé à la fois.
« Dans les Harad avoir un cheval est signe de richesse, mais l’homme que j’avais épousé refusait de me laisser apprendre alors que j’en mourrais d’envie. » Fit-elle tout en continuant de gratouiller le hongre bai.
Et pour cause, il était souvent dit que cela rendait les femmes stériles où que leurs enfants naissaient difformes. Cármen voulait bien le croire dans une certaine mesure mais trouvait cela stupide de se priver complètement. Son père quand à lui avait évité de lui apprendre pour qu’elle ne prenne pas la manie de fuguer, elle le faisait déjà à pied c’était amplement suffisant.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Sam 30 Avr 2016 - 10:05
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
Leoden esquissa un sourire à l'entente des paroles de Cármen, qui lui apprenait qu'elle ne savait pas monter. En bon rohirrim, lui était un homme de cheval depuis son plus jeune âge. Lui revinrent en mémoire toutes les fois où, petit, il donnait du fil à retordre à sa gouvernante qui tentait de lui apprendre à lire, et avait finit par abandonner pour chausser elle même le pied à l'étrier malgré son âge. Il se souvenait du regard de son père, souvent inexpressif à l'égard de cette activité qui n'était pas la plus importante à apprendre à son goût. Pourtant, le petit garçon qu'il était à l'époque ne pouvait pas passer à côté d'un cheval sans sentir l'envie de s'en rapprocher ; c'était dans ses mœurs, et il se sentait parfaitement bien avec la compagnie de ces animaux, qu'il préférait parfois à celle des humains.
« Ne t'inquiète pas, ce n'est pas très difficile, je vais te montrer » lui dit-il alors qu'il passait ses mains le long des membres de la jument pour vérifier que rien ne clochait. Leoden avait souvent pensé à cette balade, tous les deux à cheval, sans que rien ne puisse les arrêter. A bien y réfléchir, il ne trouvait pas endroit où il se sentait plus en sécurité que sur le dos de ces animaux, excepté les bras de la jeune femme.
Cármen lui parla alors de son passé, et du fait que chez son ancien mari, elle n'avait pas eu le droit d'apprendre à monter alors qu'elle pouvait en avoir la possibilité. Cela fit de la peine à Leoden, qui ne comprenait pas l'intérêt de priver une épouse de ce que son mari pouvait lui procurer comme bonheur. Bien sûr, il se doutait que les coutumes n'étaient pas les mêmes que chez lui dans cette région de la Terre du Milieu, mais il concevait difficilement de voir quelqu'un refuser quelque chose à une femme comme Cármen.
« Ici, au Rohan, avoir un cheval est vital. Même s'il est vieux ou petit, maigre, gros, tout le monde a un cheval. C'est dans nos mœurs depuis des centaines et des centaines d'années » commença-t-il à expliquer à la jeune femme, tandis qu'il préparait les harnachements. Il se dirigea d'abord vers la jument pour déposer la selle sur son dos, tout en continuant de parler à Cármen. « D'ailleurs, rien que le nom de la région évoque tout à fait notre culture : 'Rohan' signifie 'Pays des Maîtres des Chevaux', je trouve que c'est un très beau nom, je crois que c'est issu du sindarin, ou quelque chose comme ça.. »
L'homme prit son temps pour ne pas brusquer les animaux ; il les connaissait parfaitement bien depuis les deux ans qu'il les avait achetés à un marchand, et savait aussi leurs habitudes et leur caractère. Tandis qu'il s'occupait d'eux pour placer le harnachement, il jetait quelques coups d’œil en direction de la danseuse. Il était content de pouvoir enfin lui apprendre quelques petites choses à son tour, des choses qui comptaient énormément pour lui en tant que rohirrim. Lorsqu'il eut fini, il saisit les rênes des deux chevaux pour les amener devant la jeune femme, et lui donner quelques brefs conseils pour ne pas retomber trop lourdement dans la selle, ce qui pourrait faire peur ou mal aux animaux.
« Tu vas prendre celui-ci, il est plus gentil » dit-il, amusé, en désignant le hongre bai de son côté gauche. « Les juments ont tendance à avoir un sale caractère » il étouffa un rire à l'idée de ce qu'il allait lui dire. « Certains ici les comparent à des femmes, apparemment elles sont aussi difficiles à gérer ! »
Il aida la jeune femme à mettre le pied à l'étrier et à se hisser dans la selle, l'installant correctement en corrigeant sa position. Le but était qu'elle trouve son bonheur aussi dans cette activité sans être gênée de ne pas savoir bien monter. L'homme lui donna les rênes, indiquant à ses mains comment se placer dessus. « Surtout, suis bien mes conseils, je saurais t'aider. Et ne panique pas si jamais il va un peu vite, tiens toi bien droite et assise de tout ton poids, il ralentira tout seul »
Ces dernières recommandations données, il monta à son tour sur la jument grise, et indiqua à Cármen comment avancer au pas. Il la guida jusqu'à l'orée de la forêt, où il la fit venir côte à côte pour qu'ils profitent de cette balade au rythme tranquille.
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Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye ♦ MESSAGES : 526 ♦ RÉPUTATION : 4073 ♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette ♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible— RACE DU PERSO : humaine — ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est — ÂGE DU PERSO : 27 ans — RANG SOCIAL : pauvre — MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne — ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons — ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe — VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Sam 30 Avr 2016 - 22:20
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feat. Leoden & Cármen
Cármen fut heureuse d’en apprendre d’avantage sur la région et que cela confirmait ses observations. Elle n’avait cependant pas imaginé que cela les chevaux ait une telle importance, cela allait bien au dessus de ses réflexions et c’était donc très intéressant de le découvrir par un originaire. Ce devait être quelque chose de très ancré chez eux, tout le monde devait apprendre à s’en occuper comme on apprend à marcher. La gitane pensait d’ailleurs même à lui demander un de ces jours de lui en apprendre plus sur le sujet, elle qui adore ces animaux pourrait enfin leur montrer plus d’intérêt que leur faire des caresses et leur donner la nourriture. Mais l’heure était à un tout autre apprentissage, Leoden lui confia le hongre bai en déclarant que celui-ci était plus docile. La jeune femme étouffa un rire, heureuse qu’il prenne cela en compte au risque qu’elle finisse projetée dans la boue. Sa comparaison était déjà bien plus élégante que celle que l’on faisait des femmes dans les Harad alors que celles-ci étaient souvent associées à des crotales, aussi vives et dangereuses que ces serpents.
C’est alors que Leoden l’aida à monter sur le dos du cheval. Une fois hissée, elle ne put s’empêcher de ressentir une certaine vague de stress distillée de l’adrénaline qui montait. Elle était contente mais ne pouvait s’empêcher d’avoir certaines craintes. Pour ne pas avoir de problème, elle écouta avec grande attention tous les conseils et toutes les directives du rohirrim, n’en perdant pas une miette et n’ayant de cesse que de se les répéter pour ne pas faire d’erreur. Le temps que Leoden monte sur la jument, Cármen avait fait quelques exercices de respiration afin que son stress ne soi pas ressenti par l’animal et qu’il puisse avoir confiance en elle. Puis ils s’en allèrent tous deux en prenant un rythme assez lent au début afin que la gitane puisse s’accommoder et prendre ses marques. Elle était sérieuse, attentive, n’hésitait pas à poser des questions afin d’être optimale très vite et ainsi pouvoir prendre du plaisir à la balade. Cármen avait ainsi finit par se détendre en observant que les conseils de Leoden appliqués lui donnaient bien plus d’aisance, elle lui faisait une totale confiance et cela portait ses fruits. La jeune femme adressa un immense sourire à Leoden, et ils continuèrent sur cette allure raisonnable. La gitane s’autorisa à laisser son regard se perdre de temps à autres sur l’environnement qui les entourait, inspirant avec bien être cette petite brise qui venait jusqu’à elle et faisait virevolter ses cheveux.
Le paysage se dégagea alors qu’ils sortaient de la forêt, laissant le champ de vision s’étendre sur une longue vallée verdoyante où le soleil y baignait ses rayons. Cármen posa son regard bleuté sur Leoden, admirant sa stature avec délectation. Pour sûr que c’était un bel homme mais elle le trouvait encore plus charismatique à dos de cheval et ne se priva pas de le lui dire.
« Quelle allure tu as ! Si je t’avais croisé à dos de cheval j’aurais prétendu un malaise pour que tu viennes me secourir. » Avoua t-elle faussement innocente.
A l’horizon l’on vit se dessiner les ruines de l’ancienne cité elfique, sans doute ravagée par les orcs. Il n’y avait plus rien à en faire, même si quelques bâtiments subsistaient, c’était un endroit qui n’avait pas dû avoir de longues années d’existence dans un référentiel eflique. Toutefois même en ruine, cela avait un immense charme caractéristique des elfes dont elle n’avait jamais douté. Cármen avait entrevu de loin la Lorien mais n’y était pas entrée, ils n’avaient pas essayé ni même osé y penser ayant cette impression de ne pas être dignes d’un tel honneur. Elle trouvait cela bien dommage que les elfes soient aussi communautaires et que l’on en croisait que rarement sur les routes c’était ce qui les rendait inaccessibles dans leur ensemble. Quelques minutes de voyage en plus et ils pourraient observer ces vestiges de plus près., la gitane était don très curieuse de pouvoir visiter ces quelques ruines autant qu’elle pourrait profiter d’un après-midi serein aux côtés de Leoden.
Une fois tout près, Cármen attendit les conseils de Leoden pour descendre de cheval, espérant qu’il viendrait l’aider parce qu’elle ne savait pas trop comment s’y prendre seule.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Dim 1 Mai 2016 - 18:32
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Cármen & Leoden
Sur la petite remarque de Cármen, le rohirrim esquissa un sourire. Il se souvenait du jour où il avait secouru la jeune femme dans un village, alors qu'elle donnait une danse pour gagner quelques pièces, et qu'elle s'était faite attaquer par deux goujats qui en voulaient à son argent. Leoden, qui l'avait observée depuis un moment, avait mené justice dans l'histoire en empêchant les deux bourreaux de lui faire du mal. A bien y penser, il ne savait pas vraiment pourquoi il avait porté secours à la jeune femme, mais il ne regrettait en rien cette décision. En effet, cela l'avait mené à connaître celle qui avait tout changé dans sa vie. Depuis cette rencontre, il avait senti que son existence avait pris un tout autre tournant, qu'il n'était plus l'homme sans âme dont il se leurrait à porter le masque quotidiennement.
Assis dans sa selle, il se sentait parfaitement à l'aise. Dans son pays, c'était comme si les plus petits apprenaient à monter à cheval avant même de savoir marcher. Il songea que, si un jour il venait lui aussi à avoir une progéniture – et quand bien même la situation se présenterait, ce qui était loin d'être à l'ordre du jour –, il leur inculquerait sans doute cette facette de sa vie. Cette activité présentait bien des avantages dans la vie de tous les jours, dont il lui était difficile de se passer avant de vivre avec les gitans. Eux aussi se servaient de chevaux, mais seulement pour tirer les roulottes lors de leurs déplacements.
Alors qu'ils arrivèrent vers les ruines de la cité elfique qui décoraient la colline verdoyante, Leoden prit soin d'aider Cármen à descendre pour ne pas qu'elle finisse par terre. Il récupéra les rênes des deux montures avant de les fixer sur un arbre, pour qu'ils puissent brouter paisiblement pendant qu'eux continuaient leur balade à pied.
« Je dois dire.. » il laissa planer un court silence avant de poursuivre sa phrase. « ..Que tu as l'air plus sereine quand tu es sur tes deux pieds » il adressa un sourire à la danseuse, qui devait certainement savoir qu'il ne se moquait pas méchamment. Au contraire, il était très content de la voir s'intéresser au mode de vie de sa région et aux activités que lui pouvait lui apprendre. Lorsqu'il avait tenté d'apprendre quelques mots en haradrim, ç'avait été une drôle d'expérience pour lui qui ne parlait qu'une seule langue, et il avait eu bien du mal à avoir une prononciation juste, pas teintée de l'accent affreux qu'il leur donnait. Malgré ce désastre, Cármen n'avait pas perdu patience et ne s'était pas pour autant moquée de lui. Quant à elle, elle se débrouillait bien mieux que lui au premier essai, et il pouvait parfaitement la conseiller pour qu'elle devienne une grande cavalière.
Accompagné de sa belle qui marchait juste derrière lui, Leoden entra dans ce qu'il restait d'un bâtiment elfique depuis longtemps tombé. Il supputa que c'était probablement une attaque d'orcs qui avait ravagé la cité, même si rien ne semblait le confirmer.
« C'est vraiment très beau, même si une vraie cité elfique ferait pâlir d'envie ces ruines.. » il passait doucement ses doigts sur la pierre qui, entre les brisures, montrait toujours la patte si particulière des elfes. Entre les fracas et les morceaux brisés, l'on pouvait encore distinguer les gravures qui ornaient les édifices. Usées par les méandres du temps et de l'abandon, les ruines n'avaient plus très fière allure, mais elles avaient cette aura qui donnait un tout petit aperçu de la grandeur des elfes. Leoden n'en avait jamais vu de ses propres yeux ; l'envie de le taraudait pas, mais si un jour il venait à en rencontrer, il ne saurait vraiment comment se comporter.
« Regarde là-bas » chuchota-t-il, comme pour ne pas faire trop de bruit au milieu des vestiges. Il pointa son bras dans la direction opposée de laquelle ils étaient arrivés, pour désigner ce qui semblait être une toute petite ombre. Il l'avait repéré de loin, distinguant les sons qu'il émettait, mais avait laissé ses yeux s'accoutumer un moment pour confirmer ce qu'il pensait. Au loin, sur un versant de la colline éclairé par le soleil, l'ombre sauvage lança un hennissement qui trouva son écho dans le creux de la vallée.
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Cármen
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Dim 1 Mai 2016 - 21:33
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feat. Leoden & Cármen
Leoden vint l’aider à descendre du cheval avec toute la bienveillance qu’il lui témoignait. La jeune femme prit appui sur les épaules de l’homme tout en se penchant vers lui et se laissa habilement glisser, toujours dans la confiance. Elle le remercia, étirant un sourire à sa petite remarque qui était parfaitement juste. Elle avait réussi à se détendre sur la fin mais savait qu’il lui faudrait quelques heures de pratique en plus avant de pouvoir totalement profiter de ce que cette sensation apportait.
« Grâce à tes bons conseils j’ai beaucoup apprécié, merci » Fit-elle avec une joie non dissimulé illuminant son visage.
Il avait été important pour elle de le lui dire et de le remercier, puisqu’il avait pris du temps à lui apprendre, qu’il sache que les prochaines fois où il lui proposerait de se balader ne lui serait pas vu comme une mauvaise chose que de monter à cheval. Dans tous les cas il avait contribué à réaliser un de ses rêves secrets qu’elle s’était toujours privée de dévoiler de peur de se faire envoyer sur les roses. Taavi serait sans doute impressionné de voir qu’elle avait pris le temps d’apprendre et de progresser et qui sait à la prochaine elle serait en mesure de battre son meilleur ami dans une course de chevaux. Cármen lissa sa robe d’un geste mécanique de la main afin de remettre le tissu en place puis se laissa contempler les ruines de là où elle était lorsque Leoden attacha ses chevaux. Elle pouvait presque ressentir les ondes des vies qui étaient passées là, qui sait ce qu’ils avaient vu, ou vécu, les elfes ne mourant pas naturellement, peut être que certains d’entre eux qui avaient vécu ici vivante encore en Terre du Milieu. Elle aurait voulu savoir ce qu’étaient ces lieux, qui y vivait, quelle histoire se cachait derrière tout ceci.
L’homme l’arracha de ses pensées lorsqu’il passa devant elle, a la conquête de ces vestiges tandis qu’ils entrèrent dans un bâtiment en piteux état. Il ne restait que la pierre et de la poussière, néanmoins l’on pouvait percevoir quelques gravures et quelques objets brisés où recouverts de feuillages alors que la nature avait repris possession des lieux. La gitane avança, progressant doucement tout en détaillant chaque parcelle de mur, trainant derrière à tel point qu’il lui arriva de perdre Leoden de vue. Elle le rattrapa en quelques enjambées alors qu’il se fit soudainement discret lorsqu’ils débouchèrent sur un endroit à ciel ouvert d’où l’on pouvait contempler le paysage alentour. Chuchotant, il lui montra un endroit où elle devait regarder.
Cármen posa ses mains sur la pierre brisée d’un mur et entrevit une silhouette équidé au loin. La gitane étira un sourire, toujours fascinée par leur aspect sauvage.
« Tu crois que les autres sont loin ? »
D’autres silhouettes vinrent à se montrer, répondant à sa question alors que se dessinait dans la vallée un troupeau de 7 chevaux et de poulains suivant en rangs serrés. Cármen se baissa, comme s’ils pouvaient voir de là bas leur présence et que cela les dissuaderait de venir par ici alors qu’ils dévalaient la colline à grand galops contre le vent. La gitane les observa dans un silence respectueux, puis après quelques minutes de contemplation se tourna vers Leoden.
« J’aimerais bien les approcher, crois tu que l’on pourrait ? »
Cármen savait que les chevaux sauvage n’étaient pas faciles à approcher, mais elle ne pouvait pas suffisamment bien les contempler d’aussi loin.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Dim 1 Mai 2016 - 22:23
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Cármen & Leoden
« Je ne sais pas s'ils nous laisseront faire, mais on peut essayer, bien sûr » il fit signe à la gitane de le suivre, alors que l'herbe au sol étouffait le bruit de ses pas et le rendait discret. Il se fit silencieux au possible, marchant légèrement courbé pour ne pas être repéré des chevaux sauvages qui n'étaient encore que des silhouettes. Le troupeau semblait mené par une jument de tête comme il en était coutume. Leoden savait que si elle donnait l'alerte, les autres suivraient sans plus réfléchir pour fuir un danger dont ils n'avaient même pas vu les contours. Si cette jument avait un bon contact avec eux, il était possible qu'elle les laisse approcher. Sinon, elle donnerait la fuite ou tenterait de les impressionner. L'homme savait à quoi s'attendre, et il ne serait pas troublé par un comportement dont il soupçonnait la venue.
Il fit le tour d'un mur de pierre encore érigé au milieu des ruines, et qui leur permettait de rester dissimulés pour ne pas surprendre les animaux. Ils étaient certainement descendus ici pour s'abreuver dans le cours d'eau qui avait creusé la vallée, ou bien pour profiter de l'herbe de bonne qualité qui était abondante de par la présence du lit du ruisseau.
« Si l'on approche doucement et que l'on ne fait pas trop de bruit, on a nos chances. Ils ne semblent pas craintifs et ont sûrement senti notre présence ou celle de nos chevaux » glissa-t-il sotto-voce, pour ne pas attirer l'attention sur eux pour le moment.
« Tu vois celle-là, la jument noire ? » il désigna l'objet de son regard pour que Cármen la repère aussi. « C'est elle qui régit l'ordre du groupe. C'est à elle qu'il faut qu'on fasse attention. On va l'aborder en premier, et si elle nous laisse faire avec confiance, le reste du troupeau ne s'éloignera pas » il donnait les explications à la danseuse pour qu'elle comprenne ce qu'il fallait faire pour établir un contact sain, regardant dans le même temps par l’extrémité du mur. Le troupeau s'était rapproché, mais pas suffisamment pour être surpris par les deux humains.
Leoden attrapa la main de Cármen pour la guider progressivement alors qu'ils faisaient leur chemin jusqu'au sortir des vestiges. Il était intrigué de voir à nouveau un groupe de chevaux sauvages ; c'était un spectacle rare qu'il lui avait été donné de voir que peu de fois dans sa vie, et il s'en délectait du mieux qu'il pouvait avant de tenter leur approche. Si jamais ils les faisaient fuir, les chevaux ne reviendraient probablement pas ici avant un moment, s'éloignant un maximum du danger que les hommes pouvaient représenter.
Cette vue sous ses yeux lui rappelait de nombreux contes qu'il avait entendus durant son enfance, et il songeait qu'il en ferait certainement part à Cármen une fois leur petite escapade finie. Elle qui avait l'air de s'intéresser à ses coutumes, elle apprécierait certainement qu'il lui dise à son tour les histoires contées aux enfants des rohirrims.
« Viens » murmura-t-il, alors qu'il tirait Cármen doucement pour se donner à la vue de toute la vallée. Les chevaux, désormais en contre-bas, ne semblaient pas les avoir remarqués pour le moment, mais ils faisaient tous deux leur chemin dans l'herbe foisonnante, que les animaux paissaient avec félicité. Le vent vint se joindre à eux, faisant voler leurs cheveux au gré de son courant, et qui peut-être porterait leur odeur jusqu'aux naseaux paisibles qui ronflaient sur les flancs de la combe, là où le soleil faisait danser ses rayons.
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Lun 2 Mai 2016 - 15:22
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feat. Leoden & Cármen
Puisqu’il était possible selon Leoden d’approcher les chevaux pour les observer de plus près sans les effrayer, la jeune femme se laissa guider avec intrigue, restant silencieuse alors qu’ils s’étaient cachés derrière un mur. Il lui expliqua que la jument était celle qui dirigeait le groupe et qu’il fallait approcher en premier s’ils souhaitaient s’approcher davantage. Elle en avait donc appris plus sur leur comportement et trouvait cela tout à fait intéressant. Cármen observa les chevaux avec autant de curiosité que ce qu’il lui avait dévoilé. Puis il lui prit de nouveau la main, l’entrainant hors de ruines afin qu’ils puissent observer le troupeau d’un peu plus près.
La jeune femme s’allongea sur l’herbe, relevée par ses coudes afin de rester la plus discrète possible alors qu’ils observaient les chevaux en contrebas dans un silence remarquable. De là elle pouvait admirer leur belle carrure, leurs longues crinières voletant sur la brise. Ils semblaient avoir senti la présence des deux humains, la jument se fit légèrement plus agitée mais resta sur place, ne donnant pas d’alerte. Cármen le comprit qu’elle ne les percevait pour le moment pas comme un danger et étira un large sourire amusé tout en remettant en place ses cheveux noirs derrière ses oreilles. Elle tourna le regard sur Leoden, l’observant avec sérénité observer les chevaux. Il avait l’air de s’être remis des événements qui les avait troublés, elle fut heureuse de constater que cela ne l’avait pas fait sombrer et qu’il gardait courage pour la suite.
La jeune femme glissa le dos de ses doigts sur la joue de l’homme pour l’inciter à tourner le regard vers elle. Elle lui glissa à l’oreille qu’elle l’aimait tout en glissant un baiser au coin de ses lèvres, profitant de cet instant de sourire pour étirer un sourire heureux, se délectant de ces souvenirs qui lui resteraient en mémoire pour le reste de sa vie. Puis elle se redressa avec lui, tout deux tentèrent alors une meilleure approche, avançant doucement pour ne pas trop alerter les chevaux. Ils se rapprochèrent avec une patience extrême de la jument en veillant à s’arrêter de temps à autres, Cármen suivait Leoden de près, lui laissant l’initiative de prendre le contact puisqu’il s’y connaissait bien mieux qu’elle. La gitane priait pour que ces derniers ne détalent pas, et qu’elle puisse les caresser sans les effrayer.
« Tu penses que ça ira ? » Murmura t-elle au Rohirrim, légèrement soucieuse.
Elle ne lâchait pas la main de l’homme et l’observait avec attention, ayant hâte de le voir s’approcher et constater de quelle manière il allait l’aborder. C’était un spectacle fascinant, de part de voir Leoden aussi à l’aise dans cet élément, ayant confiance en lui, en les gestes qu’il faisait alors qu’il n’était pas donné à tout le monde d’avoir cette sensibilité même si les rohirrims avaient déjà plus d’aptitudes que le reste de la terre du milieu. Elle loupa un battement de cœur, touchée par ce qu’elle avait sous les yeux alors que la jument ne semblait pas trop craindre l’homme et ne donnait pas d’alerte, les encourageant à s’approcher encore un peu. Tout cela contrastait avec tout ce qu’il avait pu lui montrer de lui, tout ce qu’il avait pu dire de lui ; comment imaginer qu’une personne aussi bienveillante à l’égard d’être vivants ait pu commettre de terribles choses ? A cet instant, elle refusait de le croire, à ses yeux, Leoden était un homme tout à fait sage et doté de bien de bonnes choses. Sa main serra la sienne, tandis quelle étira un large sourire, profitant elle aussi de pouvoir approcher des chevaux sauvages alors que cela n’arrivait que très rarement. C’était le genre d’anecdotes qu’ils pourraient se remémorer bien des années plus tard si le destin leur permettait de rester l’un à côté de l’autre.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Lun 2 Mai 2016 - 21:37
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
Dans la vallée, le vent portait doucement les crinières des chevaux dans un courant frais, mais qui pour autant n'avait pas l'air de les déranger. Leoden aussi sentait cette brise bienvenue frôler sa peau comme la délicate étreinte qu'il recevait de la nature qui les entourait. Oui, il était dans son élément. Côtoyer des animaux lui semblait alors bien plus facile qu'avoir des relations humaines ; il trouvait ce monde bien plus simple et exempt de toutes les tares que l'humanité pouvait avoir. L'avarice, la jalousie, la duperie ou le mensonge, l'égoïsme ou la trahison, rien de tout cela ne trouvait son écho dans le règne animal, et cela le rendait d'autant plus beau et doux aux yeux de l'homme.
Loin de tout dans ce paysage pittoresque et merveilleux, il avait oublié bien des choses qui ne tarderaient pas à refaire surface lorsqu'il serait revenu à la réalité. Mais là, devant ces magnifiques chevaux sauvages, il ne pouvait que se réjouir à la vue d'une telle beauté. Humant l'air pour emplir ses poumons de cette pureté ambiante, il appréciait le vent frais alors qu'il était presque certain qu'il avait déjà porté leur odeur aux naseaux attentifs.
Les yeux parfois clos, il s'imprégnait du plus qu'il pouvait de tout cet univers qui les entourait. En cet endroit, il sentait qu'il était un homme totalement libre et détaché de ce passé qui le hantait encore, il était l'homme qu'il avait toujours voulu montrer à Cármen. Au fond de lui, il espérait secrètement qu'elle l'ai remarqué. Il espérait que c'était de cet homme-là dont elle s'était éprise.
« Tu vois.. » murmura-t-il pour ne pas effrayer les chevaux, alors qu'il jouait du bout des doigts avec des brins d'herbe, assis en tailleurs dans la verdure. « ..C'est comme ça que je veux finir mes vieux jours. Dans une jolie plaine où l'herbe est abondante, dans une petite cabane bordant une falaise.. Pas besoin de grande maison, d'être riche. La richesse doit venir du cœur, et je crois que dans un endroit comme celui-ci, il est impossible de ne pas sentir l'aura qui s'en dégage. Mais surtout, je veux finir cette vie avec toi »
Il attendit un moment, bercé par le silence environnent qui n'était ponctué que par les ébrouements des chevaux qui continuaient de paître devant eux. La jument avait l'air de rester calme au plus grand bonheur de Leoden, et il soupçonnait que Cármen prenait du plaisir à trouver elle aussi cette scène si rare sous ses yeux. Il tendit la main pour attraper doucement celle de la gitane et entrelacer leurs doigts. Il avait remarqué qu'il cherchait souvent le contact physique avec son amoureuse ; dans le sens ou simplement sentir sa main dans la sienne ou sa caresse sur son visage avait le pouvoir incroyable de le rassurer et de l'apaiser comme jamais.
Leoden ne savait pas de quoi leur avenir serait fait, ni même ce que demain pouvait leur réserver, mais il était à présent certain d'une chose : il avait trouvé son soleil, celle qui avait éclairé son chemin. Et il se sentait audacieusement prêt à tout pour la garder près de lui tant qu'elle le voudrait. Il se sentait prêt à sacrifier ce qui lui était le plus cher si la vie de Cármen en dépendait. Il savait que, bien que leur relation ne soit encore que florissante, ils étaient intrinsèquement liés l'un à l'autre, c'était incontestable. Le cœur léger devant le spectacle des chevaux sauvages et la main de Cármen dans la sienne, Leoden avait le sentiment que plus rien ne pourrait venir ternir ce tableau à la valeur inestimable. Il avait dessein de passer sa vie avec cette personne, de rester lié à elle pour l'éternité, si elle voulait bien de lui en retour. Et il ne voyait soudainement plus de finalité à son existence que celle de rendre heureuse cette merveilleuse femme qu'il avait devant lui, et devant qui il ne pouvait s'empêcher d'étirer un sourire à chaque fois qu'il croisait son regard.
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Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Lun 2 Mai 2016 - 23:08
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feat. Leoden & Cármen
Assis côte à côte dans les hautes herbes, ils avaient fini par approcher le troupeau au plus près. L’un des chevaux, curieux s’était même aventuré à aller renifler Leoden avant de retourner s’enfoncer dans le groupe. Cármen laissa échapper un rire tout en rajustant les pans de sa jupe alors qu’elle avait les chevilles découvertes lorsqu’un vent plus froid vint s’engouffrer dans sa jupe, provocant un lourd frisson. Cármen avait laissé toutes ses pensées loin d’ici, ne s’occupant exclusivement de ce qu’il se passait sous les yeux. De ce joli tableau se dessinant sous ses yeux et bercée par la douce voix de Leoden alors qu’il l’avait haussée pour lui parler de ses rêves. Leoden montrait au grand jour cette sensibilité qu’il avait gardée sous-jacente dans un besoin de se protéger et de montrer qu’il n’avait pas de faiblesses. Mais face à Cármen, il se laissait aller et laissait son cœur exprimer ses envies, ses rêves et ses désirs. C’était le plus beau cadeau qu’il lui soit donné d’avoir et juste l’entendre s’exprimer de cette façon l’avait emplie d’une sérénité sans précédent. Leoden était devenu quelqu’un de bien plus fort qu’il ne l’était déjà avant leur rencontre et c’était avec un réel plaisir qu’elle l’avait vu s’épanouir à ses côtés. Cármen observa les alentours, ressentant cette force, cette aura dont il parlait et se voyait tout autant vivre de ce que la terre leur offrait tout en étant en harmonie avec eux-mêmes.
La gitane détourna le regard, posant ses yeux bleutés sur Leoden lorsqu’il termina ses déclarations en émettant le souhait de rester à ses côtés pour le restant de sa vie. Elle l’observa un instant, longeant son regard dans le sien tout en ressentant cet amour qu’il avait pour elle alors qu’il lui offrait son cœur sans la moindre retenue. Méritait-elle tel cadeau ? Tout ceci ressemblait à un rêve, bien trop beau pour être réel et la gitane avait cette envie de se dérober de peur de tout briser. Elle n’avait jamais été complètement cette femme qu’il connaissait, celle qu’il avait en face de lui. Cármen avait cette impression de se mentir à elle-même, de vouloir se priver d’accéder au bonheur alors que celui-ci lui avouait son amour jour après jour. Depuis qu’elle était avec Leoden, chaque matin, elle se réveillait sous la bienveillance de ce regard ; lorsqu’elle dansait le rythme de ses mains guidait ses pas et lorsqu’ils se retrouvaient dans les bras l’un de l’autre dans ces moments de passion et de tendresse, ses émotions la transperçaient de toutes parts. Pourquoi rejeter cet amour ?
Alors que le vent emmêlait ses cheveux, Cármen les replaça derrière l’une de ses oreilles, elle inspira cette fraicheur et caressa de son pouce le dos de la main de Leoden alors que leurs doigts étaient de nouveau entremêlés. La gitane étira un fin sourire, observant cet amour avec bien plus de mystères et d’amour avant de se décider à lui répondre.
« Alors faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cet avenir se réalise et que l’on ait ce foyer à nous. »
Pour sûr que lorsqu’il avait évoqué son souhait, elle s’y était parfaitement imaginée à son tour. Ils auraient des enfants élevés dans l’amour et le respect, toute vie qu’elle rêvait d’avoir depuis qu’elle était enfant et qui lui avait soudainement été arrachés et brisés. Elle avait entamé une relation avec Jukka sans être certaine que c’était ce qu’elle voulait et avait depuis lors cette impression d’être décousue. Mais Leoden avait tout pour retirer l’épine.
« Promets-moi de ne jamais changer, quoi qu’il se passe. »
Il était important pour elle que tout ce qui avait été fait jamais ne sombre. La gitane étira un sourire, souhaitant voir de nouveau sur ce beau visage cet espoir, cette espérance qu’elle avait vu fleurir en lui. S’il lui promettait cela, elle aussi alors pourrait mettre de côté ses frayeurs que sa propre personne lui donnait, ensemble, ils avaient décidé d’avancer.
Sujet: Re: For the world is dark, and full of terrors Mar 3 Mai 2016 - 0:10
For the world is dark, and full of terrors
Cármen & Leoden
Son regard doré plongé dans les prunelles d'un bleu si intense de la jeune femme, Leoden ne pouvait rien lui cacher, et il se livrait tout à elle. Il lui donnait tout, l’entièreté de son être, il était sienne, pour toujours et à jamais, envers et contre tous. Il savait à cet instant précis que leurs regards se croisaient qu'il ne saurait jamais trouver le bonheur ailleurs que dans les bras de cette femme, qu'il se ferait un devoir de choyer et de protéger. Il espérait sincèrement que les autres gitans acceptent leur relation sur le long terme comme quelque chose de durable et de sérieux, et pas juste comme une amourette. Leoden savait ses sentiments sincères et puissants ; des émotions qui n'étaient pas près de tarir en son cœur tant que sa belle serait là.
« Oui, évidemment que je te le promets.. C'est comme cela que tu m'as vu, et c'est celui que je resterai tant que tu voudras de moi » glissa-t-il à son oreille, dans un murmure doux et mélodieux au milieu du bruissement de tout ce qui les entourait. Il passa délicatement sa main sur le visage de Cármen pour en lisser les contours d'une caresse méticuleuse et douce, contemplant ce minois si parfait qui se présentait à lui. Il aimait réellement cette femme, au delà de toutes les espérances qu'il aurait pu avoir, défiant toutes les lois. C'était pour lui un sentiment irrévocable, dont il savait la réalité mieux que quiconque.
« Je t'ai trouvé au moment où j'en avais certainement le plus besoin. Tu as bouleversé tout le chemin qui était tracé pour moi, et que je suivais sans plus me préoccuper du reste, poussé dans une direction par mon passé qui ne semblait pas me laisser le choix. Et puis j'ai croisé ton chemin, et j'ai maintenant l'impression que pendant toutes ces années, tout ce que je faisais c'était attendre ta venue. » Leoden adressa un sourire emprunt d'amour et de bienveillance à sa compagne, passant ses mains dans ses cheveux au rythme de ses paroles. Il se faisait doux dans ses gestes, comme il l'avait toujours été avec Cármen.
« Je ne savais pas que des sentiments aussi profonds puissent exister. Tu as su me montrer les couleurs de l'amour, dont tu t'habilles quotidiennement et je les remarque à chaque fois que je pose mon regard sur toi. Je me perds sur les traits de ton visage, contemplant ta beauté qui n'aura jamais d'égal. A chaque instant où je te croise, je sais que je ne pourrai plus être sans toi. Je le sens, juste là.. » il tapa légèrement du poing à l'endroit où se trouvait son cœur dans sa poitrine. Dans ce monologue, il se livrait comme jamais il n'avait pu le faire, offrant à Cármen son cœur dans l'apparat le plus pur. Il espérait qu'elle partage ces sentiments aussi puissants, qu'elle comprenne à quel point il était bouleversé par cette rencontre qui avait tout changé dans sa vie. Jamais plus il ne serait le même, et il comptait bien rester cet homme qu'il avait montré à Cármen, ce même homme dont elle semblait être tombée amoureuse.
Il scella ce discours d'un baiser au coin des lèvres de la gitane, puis la prit dans ses bras pour la tenir contre lui alors que les chevaux s'étaient rapprochés tout près d'eux. Le moment était des plus parfaits, dans cette nature paisible où il savaient tous deux trouver leur place. La tête de Cármen appuyée sur son épaule, il la serra fort, tout contre son torse. S'imprégnant du délicieux parfum de sa chevelure noire, il profitait de cet instant rien qu'à eux. Jamais, non jamais, il ne pourrait vivre sans elle à nouveau.
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