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I never knew what love could do before you
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 I never knew what love could do before you

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MessageSujet: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyVen 24 Juin 2016 - 23:56



I Never Knew
What Love Could Do
Before You

Cármen & Leoden




Quel bonheur, de sentir à nouveau le vent frais se frayer un passage dans ses cheveux. De sentir son contact doux caresser sa peau comme la main de la femme dont il était amoureux. L'homme ferma les yeux un moment, savourant le contact privilégié que lui offrait ce moment avec la nature. Il n'était plus cette créature détruite par l'enfermement ; prisonnier de ces barreaux qui l'avaient encore trop longtemps pris au piège. Il inspira un grand coup, emplissant ses poumons de cet air si pur. C'était ça ; l'odeur des pinèdes et du sable, l'arôme si particulier de la forêt toute emplie de vie fourmillante ; le parfum de la liberté.

Le cavalier solitaire finit par reprendre son chemin. S'il reprenait enfin goût à la délivrance, il lui fallait regagner les siens, sans quoi il ne lui serait jamais possible de retrouver celui qu'il avait été. Il avait déjà quelques jours de retard par rapport à ce qu'il avait du promettre à sa belle, mais peu lui importait, tant qu'il retrouvait la présence si essentielle de la gitane à ses côtés. Pour l'éternité. Sa marche silencieuse se faisait au rythme des sabots de sa monture, laquelle ne semblait pas si épuisée qu'elle n'aurait du l'être après la folle course qu'ils avaient effectuée pour quitter le village. Leoden en revanche, ne faisait pas bonne mine. Il avait toujours ces immenses cernes qui entouraient ses deux yeux dorés, eux-mêmes encore injectés de sang. Son visage, quelque peu creusé par les épreuves qu'il avait du traverser et le manque de nourriture, portait toujours sur lui cette expression morne et sans vie qu'il ne pouvait chasser depuis que Cármen n'était pas rentrée de son expédition. Et tout comme son absence l'avait placé là, il n'y avait que la gitane qui aurait le pouvoir de faire tomber ce masque de fer.

La nuit commençait à tomber sur le paysage aux multitudes nuances de vert, mais l'homme ne stoppa pas son chemin. Il poussa sa monture encore et encore, jusqu'à ce qu'elle n'atteigne ses dernières onces d'énergie. A un moment, lorsqu'il comprit que la bête ne serait plus capable de le porter plus loin, il décida de lui rendre sa liberté pour continuer à pied. Le chemin au travers des bois fut d'autant plus long qu'il était très fatiguant, mais jamais l'homme ne se laissait fléchir sous la fatigue qui le gagnait lui aussi.

Non, il avait cette image bien précise de la dernière fois où il avait vu Cármen fixée dans sa tête, et le goût de son baiser sur ses lèvres ; s'il avait sonné comme un adieu, à présent, il restait la seule force qui permettait à l'homme de se battre pour avancer. C'était cette femme aux accents du sud, à la peau dorée et aux cheveux noirs qui le poussait à gravir ses limites ; ce portrait pittoresque de celle qui avait volé son cœur, et qui lui permettait à présent de rester en vie.

L'épuisement commençait à le gagner. Il sentait ses jambes flancher sous son poids, menaçant de le faire s'écrouler à terre. S'il tombait, il savait combien il lui serait difficile de se relever et de repartir. En scrutant l'horizon que la forêt lui permettait de voir, alors que dans le ciel, les astres échangeaient lentement leur place, Leoden remarqua une toute petite lueur au loin, qui lui donna un regain d'énergie qu'il n'aurait jamais pensé avoir. Il s'élança au travers des bois, manquant de trébucher dans des racines ou échappant de justesse à des branches basses ; accourant vers la lueur qui guidait tous ses espoirs.

Lorsqu'il arriva à hauteur de la première flamme qui éclairait le village de roulottes, il chercha du regard, mais la fatigue et les courbatures lui rappelaient à quel point il avait besoin de repos. Un dernier regard pour balayer l'endroit, et ses yeux rencontrèrent finalement ceux de Cármen. Et là, le temps s'arrêta ; son cœur menaçait de manquer un battement tant il s'emportait, et l'homme n'aurait jamais pu imaginer éprouver une joie aussi intense. Il s'approcha pour la serrer dans ses bras, mais il pouvait à peine soutenir son propre poids.

« Je suis revenu.. » lui glissa-t-il à l'oreille.








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Dernière édition par Leoden Doreath le Sam 25 Juin 2016 - 11:36, édité 2 fois
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Cármen

Cármen
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♦ MESSAGES : 526
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♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptySam 25 Juin 2016 - 8:41

☙I Never Knew What Love Could Do Before You

feat. Leoden & Cármen


Les jours s’allongeaient et malgré le beau temps, le cœur de Cármen continuait de saigner et de se tordre dans tous les sens. L’absence de Leoden était douloureux, elle ne savait même pas s’il était en vie, s’il avait pu s’échapper ou quelconque signe qu’il arriverait bientôt .La gitane passait ses journées en bordure du campement, s’isolant, s’adonnant à des corvées et continuait de guetter le moindre mouvement provenant des bois. En cette fin de journée, la bohémienne nettoyait du linge, usant l’eau d’un petit ruisseau, le visage décousu et délavé. La jeune femme soudainement entendit des bruissements de feuilles, elle se leva, tenant le linge mouillé entre ses mains, le serrant de toutes ses forces et priant les dieux pour qu’enfin il lui apparaisse.

Alors ses prières furent entendues alors que la silhouette de l’homme qu’elle aimait se dessina entre les branches et les buissons.  La gitane senti son cœur se serrer en apercevant Leoden arriver. Elle était si heureuse de le voir mais ne manquerait pas de lui faire comprendre qu’il avait été complètement inconscient. Une fois descendu de sa monture, Cármen se précipita vers lui. Elle le prit dans ses bras, le sentant défaillir et le serra pour lui montrer qu’elle était là, qu’elle le soutenait. Le cœur s’emballant dans sa  poitrine, elle passa une de ses mains dans la nuque de l’homme et resserra sa poigne sur ses cheveux, il était là, c’était bien lui et il était vivant ainsi qu’elle lui avait fait promettre. C’était un instant fort, empli d’amour, elle remerciait les dieux, émue.
Ce fut un moment qui ne dura malheureusement que quelques secondes alors qu’elle se retira de lui et lui asséna soudainement  une gifle sonore après qu’il ait dit qu’il était revenu. Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement.

« Tu as bien eu mon message ! Qu’est ce que tu foutais là-bas ?! T’es complètement inconscient !! Tu ne me fais pas confiance c’est ça ? Je serais rentrée tranquillement sans faire plus d’histoires !! » Fit Cármen complètement dépassée par son comportement.

Elle fronçait les sourcils, le visage marqué par de la colère, elle avait conscience qu’elle aurait pu le perdre et même s’il avait suffisamment payé par sa décision suicidaire de venir la chercher, la concernant elle n’avait pas totalement digéré.

« T’as pas vu le cadavre d’Umar ?! Tu voulais finir comme lui ?! Mais je t’aurais tué moi-même si t’avais été condamné à mort tellement tu m’énerves, tu entends ?! »

Elle avait encore envie de le frapper, elle ne lui aurait jamais pardonné s’il s’était effectivement fait condamner à mort ou s’il avait subi des coups et des blessures par sa faute. Fort heureusement Chandalen avait été là pour éviter ça, et une fois de plus elle avait une dette envers lui. La gitane utilisa le vêtement encore mouillé pour le frapper sur les cuisses et les bras à plusieurs reprises en laissant s’échapper sa colère en prononçant quelques injures en haradrim qu’il comprendrait bien alors qu’elle le traitait de tous les noms. Elle espérait qu’avec cela le message soit clair. Firt heureusement pour lui, il n’y avait qu’eux dans le coin, les autres ne pourraient pas voir ni entendre ses sermons.

« Tu aurais pu te faire tuer !! Et à cause de toi le campement aurait pu avoir des problèmes ! C’était déjà assez difficile comme ça par ma faute !! » Fit-elle en serrant les mâchoires.

Elle était dure avec lui, elle en avait conscience, mais elle n’aurait pas supporté de le savoir en souffrance à cause d’elle et espérait que jamais plus il se mette autant en danger. Déjà le fait de savoir qu’il s’était fait prendre était une véritable catastrophe pour elle et du coup les seuls coups qu’il se serait pris auront été ceux de sa compagne complètement excédée. La bohémienne lui asséna un nouveau coup de torchon. Avec cela elle n’avait nulle envie de lui dire qu’elle était enceinte, elle refusait de l’annoncer dans un tel contexte alors qu’il s‘agissait d’une heureuse nouvelle et allait attendre que l’orage passe.

Elle laissa le tissu dans le bac, une autre gitane allait s’en charger puisque pour l’heure il lui fallait s’occuper de Leoden.

« Allez viens par là ! » Fit elle sèchement.

Cármen le tira par le bras l’accompagnant jusqu’au campement, elle ne lui laissait pas l'occasion de parler, il n'avait pas intérêt à répliquer et n'avait aps envie de l'entendre se justifier. Sur le chemin des gitans étaient accourus pour prendre de ses nouvelles mais la gitane les renvoyait en disant qu’il était fatigué et qu’elle devait s’occuper de lui. Elle le laissa entrer dans la roulotte et le força à s’allonger sur le lit. Il avait grand besoin de repos. La gitane entreprit de le déshabiller de force pour l’ausculter dans les moindres recoins de son corps vérifier qu’il ne présentait pas de marques ni de blessures qui seraient susceptibles d’attiser sa colère. Puisqu’il n’avait rien il s’en sortait bien alors Cármen lui lança un regard sans rien dire et tira les couvertures sur lui pour qu’il puisse rester avec un confort qu’il n’avait pas dû avoir depuis longtemps. Elle lui fit passer de l’eau, lui ordonnant de boire puis se releva pour entreprendre de sortir quelques minutes.

« Si a mon retour t’es pas dans le lit je te coupe les pieds ! » Déclara t-elle.

La gitane referma la porte derrière elle, puis s’empressa d’aller chercher de la nourriture pour Leoden. Elle lui prépara une belle assiette, les vivres que Chandalen lui avait donné par son intermédiaire n’avaient sans doute pas suffit à le nourrir convenablement. Elle allait veiller de près à son alimentation les jours qui arrivaient quitte à le gaver. La gitane revint dans la roulotte, l’assiette à la main, elle demanda à Leoden de s’asseoir avant de lui faire passer l’assiette en lui demandant de tout manger. Alors elle se détourna de lui, sentant les larmes monter pour aller s’occuper un peu plus loin, prétextant préparer des remèdes.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptySam 25 Juin 2016 - 11:35



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Cármen & Leoden




Leoden fut surpris de la réaction de la gitane ; s'il avait imaginé qu'elle lui en veuille de n'avoir pas respecté ce qui lui avait été dit pour venir la sauver, il n'avait en revanche pas prévu qu'elle s'énerve ainsi sur lui. Elle était là à lui envoyer des sermons en haradrim dont il connaissait plutôt bien la signification après tout le temps qu'il avait passé avec elle, et il refréna un rire intérieur alors qu'elle le frappait avec le linge humide. Elle ne lui faisait rien, il en fallait tout de même plus pour que le grand gaillard qu'il était n'esquisse une moue ; mais si cela l'amusait de vider sa colère sur lui, qu'elle le fasse. Après tout, il le méritait amplement, pour tout ce que son manquement avait entraîné.

Il se contenta de l'écouter lui faire des reproches sans y répondre, la fixant de ses yeux dorés alors qu'elle continuait de s'énerver devant lui. Il aimait tellement ce petit caractère qu'elle avait qu'il ne pouvait qu'en être plus amoureux. Il ne laissa rien paraître pour ne pas perturber la bohémienne, se laissant faire jusqu'à ce qu'elle ne décide de l'emmener dans la roulotte. Sur le chemin, ils croisèrent plusieurs personnes du groupe, mais Cármen les envoyait tous paître alors qu'ils venaient s'enquérir des nouvelles concernant Leoden. A un moment, ce dernier croisa le regard de Mus'ab, l'un de ses amis, et il lui fit une grimace amusée en regardant Cármen. Cette dernière ne l'avait pas vu, mais la plaisanterie dessina un sourire amusé sur plus d'un visage. Leoden suivait sa compagne à la démarche plus que ferme et décidée jusqu'à leur nid douillet.

Là encore il la laissa faire, se faufilant dans le lit sans se faire prier. Il avait cruellement besoin de sommeil et il le savait. Alors qu'elle sortait lui chercher à manger, il n'eut que quelques minutes de répit pour se reposer, qu'il utilisa volontiers. La gitane finit par réapparaître dans la roulotte, portant en ses mains une assiette garnie de plein de bonnes choses à manger. L'appétit n'était pas vraiment là, car l'homme n'avait pas eu le loisir de manger à sa faim dans les derniers jours et son corps s'y était plus ou moins habitué. Il éprouva presque du dégoût à l'idée d'avaler quoi que ce soit, mais il fallait le faire, d'abord pour Cármen et ensuite pour lui.

L'homme attrapa quelques baies pour les porter à ses lèvres, et il tenta de masquer comme il le pouvait la grimace qui menaçait de lui échapper. Après quelques longues minutes, il avait fini l'assiette à son goût bien trop remplie. Il attendit quelques instants avant de dire quoi que ce soit.

« Tu veux encore me frapper ? » lui glissa-t-il sur un ton amusé, pour tester sa réaction et voir s'ils allaient avoir besoin de plus de temps, ou si la rage de la jeune femme avait déjà cessé. Il l'attira contre lui pour venir la serrer contre son cœur, s'enivrant du parfum si précieux de sa chevelure. Comme elle lui avait manqué ; comme tout cet endroit, ce peuple lui avaient maqué.. C'était chez lui, à présent, il en était plus que certain.

« Je ne veux plus jamais être séparé de toi. » reprit-il dans une voix toute douce pour rassurer son amoureuse. « Et ne me demande plus de ne pas venir te chercher, je ne t'écouterai pas. Je ne laisse pas celle qui partage ma vie entre les mains de l'ennemi. Et d'ailleurs, tu pourrais être fière que je n'ai pas rappliqué plus tôt, mademoiselle ! »

Alors qu'il tentait de plaisanter avec la jeune femme pour détendre l'atmosphère entre eux et retrouver cette complicité qu'ils avaient, Leoden commença à ne plus se sentir très bien. Il avait la désagréable sensation de sentir sa mâchoire s'affaiblir, son estomac se serrer. Il savait qu'il n'aurait pas du manger autant après tant de jours sans beaucoup de nourriture, mais il avait voulu se forcer pour faire plaisir à son amour. Cela avait été une erreur, et il le constatait maintenant que c'était trop tard. L'homme sortit de la roulotte en trombe, la nausée le prenant à la gorge.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptySam 25 Juin 2016 - 21:31

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Leoden s’était docilement laissé faire, il n’avait rien répondu lorsqu’elle l’avait sermonné et c’était plutôt tant mieux s’il ne souhaitait pas aggraver son cas. Une fois installé, nourri, ce dernier tentant une approche pour le moins brutale alors qu’il la tira vers lui. La gitane réprima le rire qu’elle aurait voulu lui adresser et se mit plutôt à râler, fronçant les sourcils.

« Arrête ça !! » Fit-elle en grognant.

La gitane se libéra de son emprise puis lui asséna une tape sur le bras, ne comptant pas décolérer tout de suite alors que son état l’avait soudainement inquiétée et qu’il ne comptait pas demeurer sage dans le cas où la situation se répète. Elle ne voulait pas plaisanter avec cela, pour elle c’était important qu’il puisse lui faire confiance. C’est alors qu’il s’empressa de sortir, la gitane l’appela tout en le suivant jusqu’au dehors alors qu’il était en train de recracher ce qu’il avait dans son estomac. Le cœur serré, elle se rendit copte qu’elle avait peut être trop mis de nourriture et il s’était sans doute forcé à manger pour lui faire plaisir. Elle se sentit alors coupable et alla vers lui pour masser doucement entre ses omoplates. Elle attendit qu’il ait fini pour le prendre dans ses bras, l’étreignant tendrement pendant quelques secondes avant de le ramener à la roulotte.

Elle l’aida à se réinstaller sur le lit et lui prépara un remède ainsi que quelques plantes à mâcher pour lui faire passer le gout. Alors elle revint s’asseoir au bord du lit et lui donna tout afin qu’il puisse se sentir mieux et qu’il puisse dormir dans de bonnes conditions. La jeune femme glissa ses doigts sur le front de l’homme, retirant les quelques mèches de ses cheveux qui s’étaient logées insolemment devant ses yeux. Elle n’était plus en colère, elle avait un regard tendre, peiné de le voir malade.

« Tu vas dormir et demain ça devrait aller mieux »

La gitane lui offrit un fin sourire, enfin. Le revoir était sans doute la meilleure chose qu’il puisse arriver, c’était dommage de gâcher ce moment avec une colère excessive. La gitane le rejoignit dans le lit après s’être dévêtue, se glissant sous les couvertures elle retrouva la place qu’elle avait momentanément perdue. Elle l’embrassa et lui souhaita bonne nuit, puis soupira d’aise. La jeune femme s’endormi paisiblement dans leur étreinte, retrouvant un sommeil tranquille qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps. Elle aurait voulu savoir comment ça s’était passé avec Chandalen, savoir s’il allait bien et si tout s’était bien passé. Mais il se faisait tard et Leoden étant malade elle n’avait pas envie de le bassiner avec ses multiples questions alors qu’il n’aurait peut être pas la tête à lui répondre avec exactitude.  

Une brise fraiche et nocturne se faufilait dans l’entrebâillement de la fenêtre, au dehors c’était silencieux, serein. Une nuit agréable, sans défaut, une nuit si parfaite qu’elle avait encore du mal à réaliser qu’il était là et pourtant c’était bien les battements de son cœur qui la berçaient à nouveau.

Au lendemain, le soleil était encore au rendez-vous, la nature se réveillant doucement avec les premiers rayons de l’aube, on entendait les oiseaux chanter doucement dans les arbres. Cármen ouvrit les yeux sur le plafond de sa roulotte et eu besoin de quelques secondes pour se souvenir des derniers événements. En tournant le visage sur le côté, elle vit Leoden, elle s’était réveillée avant lui et profitait de ces derniers instants de sommeil pour le contempler. Elle se mordilla les lèvres, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres et entreprit de le réveiller doucement. Du bout de ses doigts, elle redessina les contours de son visage et lorsqu’il ouvrit enfin les yeux elle lui adressa un radieux sourire.

« Bonjour » Fit elle doucement.

Elle parsema son visage de baisers dans le but de l’aider à se réveiller doucement, elle voulait toute son attention alors que le moment était ben choisi pour lui annoncer l’heureuse nouvelle, elle ne pouvait plus attendre.

« J’ai quelque chose à te dire… »

Elle lui prit alors la main pour la guider doucement jusqu’à son ventre avec un fin sourire malicieux sur les lèvres, caressant doucement sa peau avec son pouce puis reporta son attention sur son visage, souhaitant voir sa réaction. Elle faisait exprès de le faire miroiter elle voulait qu'il se pose tout un tas de questions, continuant de cajoler sa peau mais en regardant dans le fond de ses yeux il avait sans doute déjà deviné par ce geste de quoi il s’agissait. Là, sous sa main se trouvait le fruit de leur amour doucement en train de se former.

« Tu vas être père »






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptySam 25 Juin 2016 - 23:22



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Cármen & Leoden




Les plantes que la jeune femme lui avait donné avaient grandement aidé à ce que Leoden se sente un peu mieux, même si la désagréable sensation ne disparaissait pas. Au moins, elle s'était un peu tue ; ce curieux mélange entre la faim et le dégoût de la nourriture l'avait plongé entre deux eaux, et il ne savait pas vraiment comment la gérer. Pourtant, lorsque la gitane vint se glisser à ses côtés dans leur lit, il ne se posa pas plus de questions avant de trouver le sommeil.

Bercé par le rythme régulier de la respiration de Cármen, ses battements de cœur qu'il pouvait à nouveau sentir contre lui, l'homme ne tarda pas à abandonner la réalité pour rejoindre le monde onirique et merveilleux des songes. Pendant une bonne partie de la nuit, Leoden dormit comme un loir, blotti entre les bras de la jeune femme qui étaient si essentiels à son bien-être. Il se réveilla en sursaut après quelques heures de sommeil profond, avec un goût pâteux dans la bouche et un visage fixe dans sa tête, qu'il aurait pourtant bien aimé oublier. Constance était toujours dans un coin de sa tête ; il savait qu'il ne pourrait jamais totalement s'en défaire, elle restait une partie de sa vie au même titre que Cármen l'était, c'était inéluctable. Parfois, il lui arrivait de faire encore des cauchemars à son sujet, mais cela s'était fait plutôt rare. Récemment, ils étaient revenus avec son séjour derrière les barreaux. S'ils avaient grandement perturbé l'homme lorsqu'il avait été enfermé seul, la présence de la gitane savait le rassurer, et il réussit à chasser rapidement l'intruse de ses pensées pour se replonger dans un sommeil réparateur.

Au petit matin, il était encore bien plongé dans l'univers particulièrement mystérieux des rêves lorsqu'il commença à sentir les lèvres de la bohémienne effleurer son visage. Ce contact si doux lui avait trop manqué, et il s'en délectait en ouvrant à peine les yeux pour savourer ces quelques instants de pur bonheur. Il songea un moment qu'il ne pourrait probablement pas être plus heureux qu'il l'était présentement, dans les bras de la femme qu'il aimait plus que la vie elle-même. Elle était tout ce qu'il désirait. Pour toujours, et à jamais.

Il répondit à son bonjour en l'attirant vers lui d'une main délicatement posée sur sa nuque, mêlée à ses cheveux désormais courts. Il n'avait pas posé de questions à ce sujet la veille, ce n'était pas très grave, si elle avait envie d'en parler, Cármen le savait oreille attentive. Il l'accueillit vers lui en déposant à son tour un baiser sur ses lèvres, jusqu'à ce qu'elle ne l'interpelle avec une phrase pour le moins mystérieuse. Pouvant s'attendre à tout, elle récolta immédiatement toute l'attention de l'homme, qui riva son regard sur elle au moment où elle commença à faire glisser sa main sur son ventre.

Ce geste lui mit la puce à l'oreille, bien qu'il restait prêt à tout entendre. Il ne focalisa pas son esprit sur sa main, même si son regard ne la quittait pas. Il calculait silencieusement toutes les options qu'elle pourrait lui annoncer, des plus heureuses aux pires, mais au vu du sourire qui illuminait le visage de la danseuse, la nouvelle ne pouvait qu'être bonne.

Lorsque Cármen révéla enfin son secret, le visage de Leoden s'illumina à son tour, le flanquant d'un large sourire qu'il n'avait pas revêtu depuis des jours. Il resta bouche bée un moment, ne sachant que dire, alors que son cœur était submergé par la joie. Enfin leur vie prenait un tournant plus qu'agréable avec ce petit bout minuscule qui grandissait bien au chaud. Leoden garda sa main sur le ventre de la jeune femme, caressant sa peau tout doucement. Le bonheur de cette annonce rendit ses yeux un peu humides tant il était plongé dans le bonheur.

« Depuis quand le sais-tu.. ? » finit-il par balbutier dans l'émotion. « On va avoir un bébé.. Tu te rends compte ?! » Il se releva d'un coup dans le lit, tirant Cármen par la main pour qu'ils s'habillent. « Viens, il faut qu'on le dise à tout le monde et que l'on fasse une grande fête ! »

L'homme passa ses vêtements le plus vite qu'il put, et il attrapa la gitane dans ses bras avant de passer la porte. La serrant fort contre lui, il lui murmura à quel point il était heureux et comblé à l'idée de fonder leur famille. « Tu crois que je vais être un bon père.. ? » ajouta-t-il, alors qu'il s'imaginait déjà avec un petit dans les bras.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyLun 27 Juin 2016 - 18:15

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feat. Leoden & Cármen


La nouvelle avait ravi Leoden, qui n’avait pas l’air de totalement réalisé ce qu’il se passait. Son immense joie contamina Cármen d’un large sourire alors qu’elle l’observait, euphorique comme jamais. Ils sortirent du lit, Leoden souhaitait l’annoncer à tout le monde et elle fut d’accord avec lui, le moment était bien choisi et cela serait alors la bonne nouvelle pour commencer la journée. La jeune femme s’habilla alors, pensant qu’elle devrait adapter ses vêtements, voire s’en faire d’autres lorsqu’elle aurait un ventre plus rond. Elle eu droit à une nouvelle étreinte de Leoden, alors qu’elle entendait son cœur battre de joie, il sembla inquiet sur son futur rôle de père en lui demandant  son avis

« J’en suis certaine ! Tu seras un très bon père ! » Le rassura t-elle.

Elle étira un sourire et déposa un baiser sur ses lèvres avant de lui raconter l’essentiel de comment elle avait été menée à savoir qu’effectivement elle était enceinte. Sur le coup, elle n’avait pas pu s’en réjouir, cela avait été source d’angoisse pour elle puisqu’elle n’était pas aux côtés de ses proches et surtout loin de Leoden. Elle avait encore du mal à réaliser porter un enfant, sans doute parce que cela ne se voyait pas encore mais désormais elle pouvait se réjouir de la nouvelle ainsi qu’elle l’avait désiré.

« Mes parents sont déjà au courant ! Je l’ai su au village, j’ai prétendu être enceinte pour ne pas être pendue et avoir un délai, des guérisseuses sont venues vérifier et...Mon mensonge était en fait vrai. »

Cármen se souviendrait toujours de ce moment de stress où si cela n’avait pas été le cas ils l’auraient exécutée sans plus attendre. Pour le coup, elle trouvait la ressemblance avec Leoden flagrante et assez drôle pour le coup.

« Il n’est même pas là qu’il sauve déjà la vie de sa mère ! Il tient de toi, c’est sûr ! »

La gitane lui offrit un dernier baiser avant qu’ils ne sortent de la roulotte. Ils se dirigèrent vers le feu de camp où était rassemblée la majorité des personnes composant leur campement. Alors Cármen fit une annonce générale, où elle leur annonça l’heureuse nouvelle et qui eu vite fait de ravir tout le monde. Certaines femmes  ne se gênèrent d’ailleurs pas pour lâcher un « enfin ! » car à son âge bien d’entre elles avaient déjà deux enfants. La bohémienne fit une petite moue boudeuse à ces remarques, les hommes quand à eux venaient féliciter Leoden.

La situation était moins tendue, Cármen était contente de pouvoir reprendre le cours de sa vie aux côtés de Leoden sans qu’il n’y ait plus de problèmes. Avec l’enfant grandissant elle devrait arrêter de danser et donc de se déplacer dans les villages pour rester tranquillement dans le groupe. Sa mère lui avait déjà interdit de faire certaines choses, cette dernière allait la surveiller de près afin que l’enfant naisse en bonne santé et dans de bonnes conditions. A peine quelques semaines qu’il était là et c’était déjà l’effervescence, il était très attendu tant par ses parents que ses grands parents mais aussi le reste du groupe qu’ils considéraient comme une grande famille. Pour sûr cet enfant ne manquerait certainement pas d’amour et d’attention. Les petites qui eurent compris qu’elle allait avoir un enfant s’étaient toutes précipitées vers elle pour poser leur oreille sur le ventre de la bohémienne comme si elles auraient pu l’entendre ou le sentir bouger alors qu’il n’était même pas formé

« Je l’ai entendu !!! » Cria l’une d’entre elles.

Les autres jalouses se bousculèrent pour essayer elles aussi d’entendre ou de sentir la présence du petit être, ce qui arracha quelques rires à la gitane qui trouvait cela réellement adorable.

« Laissez le grandir d’abord, vous le sentirez plus tard ! »

La jeune femme leva ensuite les yeux vers Leoden, un sourire tendre sur le visage.

« Mon père envisageait de nous installer dans un endroit tranquille le temps qu’il arrive, plus ou moins éloigné d’un village quitte à faire quelques journées entières de voyage, et où nous serons également à l’abri des orcs. Au moins nous serons sûrs d’avoir des jours paisibles et je pourrais garder un œil sur toi, qu’en penses-tu ? »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyLun 27 Juin 2016 - 19:02



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Cármen & Leoden




Leoden arborait un large sourire, une expression radieuse qu'il se laissait enfin porter sans plus de remords. Il était heureux, peut-être plus heureux qu'il ne le serait jamais ; il accueillait cette sensation parfaite de contentement, la joie immense qui baignait son cœur alors qu'il regardait celle qui partageait sa vie avec des yeux débordants d'amour. S'il en avait à revendre pour elle, il en aurait d'autant plus pour son enfant. Cette nouvelle était comme le petit rayon de soleil tant attendu qui venait bercer leurs vies après l'orage, et l'homme pria silencieusement les dieux pour qu'ils ne lui reprennent pas ce merveilleux cadeau.

Devant tous les gitans réunis, les deux futurs parents annoncèrent la nouvelle qui ne manqua pas d'étirer de jolis sourires sur tous les visages. Dans cette grande famille, ce petit bout avait déjà sa place, bien qu'il ne soit même pas encore formé. Leoden avait attentivement écouté le récit de la jeune femme qui lui expliquait comment elle avait appris la nouvelle, et s'il aurait voulu qu'elle le lui dise plus tôt, il comprenait tout à fait pourquoi elle ne l'avait pas fait. C'était bien mieux ainsi, que les deux tourtereaux puissent se réjouir ensemble autrement que derrière des barreaux. Et l'homme songea qu'il n'aurait jamais pu tenir en place dans sa prison s'il avait su sa compagne en danger, mais également enceinte. Si elle s'en était bien sortie jusque-là, il était préférable de la laisser se reposer et de la protéger, sans tenter le destin.

Leoden réalisait à peine ce qui était en train de se passer pour Cármen et lui alors que les hommes venaient déjà le féliciter. Il allait voir se former cette minuscule petite créature dans le ventre de celle qu'il aimait, et voir grandir ce petit être auprès de lui. Il allait voir le visage d'un bambin emprunt d'un mélange précis des traits de son père et de sa mère, où il pourrait sans doute retrouver la douceur de la peau de Cármen, et les traits fins mais anguleux de son visage à lui. Il avait tellement hâte de serrer ce petit bébé tout contre lui, de sentir son odeur qu'il prendrait soin d'imprimer au plus profond de sa mémoire pour les jours où il serait loin de lui ; tellement hâte aussi de sentir de minuscules petites mains se recroqueviller autour de ses doigts.. Si Leoden n'avait jamais réellement approché d'enfants en bas-âge, il était certain qu'il s'appliquerait à la tâche avec son enfant.

Cármen commença à lui parler des projets du groupe, de ce que son père avait proposé pour le campement et qui sembla plutôt judicieux à l'homme. Il allait prendre son devoir très au sérieux, et permettre à sa compagne de se reposer pendant que lui travaillait à aider le campement restait la meilleure option. S'ils étaient éloignés du village, il y avait moins de chances pour que la danseuse décide de mettre la main à la pâte.

« Ça me semble une très bonne idée » acquiesça-t-il, déposant un baiser su le front de la jeune femme. « Plus nous sommes éloignés du danger, mieux cela sera. Ce petit a besoin de calme, sa maman aussi. Je compte bien y veiller, alors ne me donne pas trop de fil à retordre ! » plaisanta-t-il pour contempler de nouveau le sourire amusé de Cármen.

« Nous pourrons peut-être nous éloigner un peu plus demain ou dans les jours qui suivent, mais pour le moment, c'est un temps de fête ! » annonça-t-il, proposant par la même occasion à tout le monde de faire un grand repas pour la soirée. Il irait sans doute pêcher ou chasser un peu dans l'après-midi pour contribuer activement au souper. Leoden avait tellement de projets dans la tête pour son enfant qu'il était un peu ailleurs, mais il était certain d'une chose : ce petit allait changer leur vie à jamais, et il serait capable de tout pour lui.. Il ne restait plus qu'à tenir quelques mois avant de pouvoir contempler ce petit visage..








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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyLun 27 Juin 2016 - 20:59

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Tous s’attelèrent à la préparation d’un grand festin, les hommes entreprirent d’aller chasser pendant que les femmes commençaient à faire la cuisine. Alors Leoden et Cármen furent de nouveau séparés. Si cela aurait pu être prévisible, la gitane fut très en colère qu’on lui arrache son cher et tendre. Forcée à la préparation des galettes, elle ne fit pas la moindre part de bonne volonté, râlant et soupirant. Elle fut sermonnée par une ancienne qui rétorqua qu’elle devait se montrer plus sage maintenant qu’elle était enceinte, qu’on ne fait pas de bons enfants en étant irresponsable, à commencer par le respect. Mais il n’y avait rien à faire, elle serrait les dents, observant à plusieurs reprises l’endroit par lequel il était parti, guettant son retour. Enfin, quelques heures plus tard ils furent de nouveau réunis quand tous se retrouvèrent afin de partager le festin que l’on mangeait en leur honneur. On leur donna quelques conseils pour leur future vie de parent, que la jeune femme avait déjà maintes fois entendus puisque c’était toujours les mêmes conseils que l’on donnait dès qu’une gitane était enceinte. Elle n’écouta que d’une oreille, affamée, elle mangea beaucoup pour le plus grand plaisir de sa mère qui était émue de voir sa fille en bonne santé. Elle avait cependant toujours aussi mal au dos, trouvant toute position inconfortable et cela fut également raison à râler.

« Ces rondins sont atroces, je voudrais avoir un fauteuil, je commence à en avoir marre d’être mal assise ! » Fit elle à son père.

Ce dernier lui répondit qu’elle n’avait qu’à aller manger sur son lit si elle n’était pas contente, ce à quoi elle répliqua en poussant quelques grognements. S'en suivit un long débat quand la gitane tenta de rajouter encore plus d'épices dans sa nourriture alors que Mus'ab fit remarquer que ce n'était pas bon pour elle; elle avait voulu n'en faire qu'à sa tête en en rajoutant encore plus et on lui arracha son assiette des mains pour lui en donner une nouvelle.Une fois qu’ils eurent terminé de manger, Cármen souhaita s’éloigner du groupe. Elle venait de retrouver Leoden, et avait pus que tout envie de passer des moments seule avec lui, se nourrir de ces sensations d’apaisement qu’elle avait quand elle était près de lui. La jeune femme lui prit alors la main, l’arrachant discrètement des conversations qu’il avait pour l’emmener hors du campement avec un petit rire malicieux. Ils avaient le temps, ils lèveraient le campement le lendemain à l’aube, ce qui leur laissait quelques moments où ils pouvaient profiter l’un de l’autre alors qu’il lui avait terriblement manqué. Elle continuait alors de le garder jalousement pour elle, même si Mus’ab et compagnie auraient sans doute envie de partir un peu en exploration avec lui ou même pour discuter tranquillement. C’était hors de questions et désormais le fait qu’elle attendait un enfant serait justificatif à tous ses caprices.

La jeune femme emmena Leoden, ils sortirent de la forêt pour se retrouver dans un grand champ de blé depuis lequel la vallée était éclairée. C’était se retrouver dans un océan d’or, se mouvant doucement en vagues avec le passage des courants d’airs. Elle lâcha la main de Leoden, s’enfonçant dans le champ pour soudainement disparaitre de sa vue avec une soudaine envie de jouer. Tel un fauve guettant sa proie, elle se baissait et se faisait discrète. Puis, après quelques minutes de cache-cache, elle sauta soudainement sur Leoden, le faisant tomber à la renverse. Le blé se pliant amorti la chute alors qu’ils se retrouvèrent sur un nid confortable. La bohémienne se mit alors à rire de ses petits tours et resta blottie au creux de ses bras.

« J’ai trop mangé, c’est l’heure de la sieste ! »

Elle avait alors décidé de rester ici pour se reposer, alors que leur présence perturbait la régularité du champ, au moins ils étaient tous les deux tranquille, dans une bulle. Cármen avait fermé les yeux, se concentrant sur la respiration de Leoden, bercée par la nature les entourant et les ouvrit soudainement sans pour autant s’extraire de ses bras. Elle posa son menton sur son torse, redressant la tête pour voir son visage et lui demanda alors :

« Comment s’est passé ton évasion ? Est-ce que Chandalen va bien ? »

Jusque là, c’était un sans faute, mais elle n’avait pas encore demandé ce qu’il était arrivé à Chandalen, se disant que s’il n’avait rien mentionné c’est que tout s’était bien passé. Mais Cármen ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain stress quand à ce qu’était devenu son protecteur après qu’elle soit partie et de comment était l’ambiance au village au moment où Leoden s’est échappé alors qu’elle avait longtemps prié pour qu’il ne se fasse pas attraper. Elle était déçue de ne pas avoir pu le remercier correctement, de ne pas pouvoir aller le voir tranquillement, lui rendre visite à lui ainsi qu’à Kjartan puisqu’il avait été le parfait hôte.

« J’espère que tu as fait comme je t’ai demandé, que tu l’as écouté au doigt et à l’œil…C’est important pour moi, il a vraiment été d’une aide incroyable. »

Cármen étira un sourire, repensant à ces quelques bons moments qu’elle avait pu partager en sa compagnie mais aussi avec son fils qui s’était moqué d’elle et sa mère adorable.

« Je regrette de l’avoir rencontré de cette manière, en plus je suis certaine que vous auriez pu être de bons amis. » Rajouta-t-elle.





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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 11:09



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Allongé dans le champ de blé, l'homme accueillit la gitane tout contre lui. Il referma ses bras autour de son petit corps pour la serrer contre son torse. Il passa ses mains dans les cheveux coupés courts de la jeune femme, mais ne posa pas plus de questions ; l'instant était bien trop parfait pour le perturber de ces petites préoccupations qui ne comptaient pas vraiment.

Ayant proposé de se reposer, il laissa Cármen se blottir entre ses bras pour qu'elle y trouve le repos. Sa présence avait le don incroyable de rassurer Leoden ; il se sentait tellement bien à ses côtés, comme jamais il ne s'était senti dans sa vie. Puis la jeune femme releva soudainement la tête et commença à lui parler de Chandalen et de son évasion, s'enquérant des nouvelles du jeune homme qui les avait tous les deux aidés sans rien attendre en retour.

« Il va très bien. C'est un homme d'honneur, il a tenu parole et m'a fait sortir de là comme il te l'a promis. Je lui dois beaucoup.. » commença Leoden alors que remontaient dans sa tête les souvenirs des cachots qui l'avaient mené au bord de la folie. C'étaient des souvenirs douloureux, mais il se sentait obligé d'y revenir pour raconter les faits à la jeune femme, bien que ça ne soit pas pour lui une partie de plaisir. « Il est venu me chercher un matin, pendant que lui était de garde. Ça a pris quelques jours de plus que prévu pour qu'il ait enfin son tour, c'est pour cette raison que j'ai tardé. Mais il a pu me faire passer les portes du village sans encombres et m'a donné son meilleur cheval pour arriver le plus rapidement jusqu'à toi.. »

D'une main, il redessina le contour de son visage, dont les traits étaient à jamais gravés dans sa mémoire. Il aimait éperdument cette femme qu'il serrait contre son cœur ; rien ne serait jamais à la hauteur de cet amour, et il le savait. Elle était la femme de sa vie. Ça, il en était certain. Leoden inspira profondément ; il avait fermé les yeux pour savourer les quelques rayons de soleil qui venaient danser sur leur peau en ce début d'après-midi. La saison était agréable, ni trop chaude, ni trop froide, et le vent venait tempérer le climat juste comme il le fallait.

L'homme se prit un moment à rêver de leur avenir avec ce petit bout qui allait bientôt les rejoindre. De tout ce qu'il avait imaginé vivre, jamais il n'avait ne serait-ce que touché du bout du doigt le bonheur qu'il s'imaginait avec l'enfant qui était le fruit de leur amour. Dans son cœur, il n'y avait présentement pas de place pour la peur ou la haine, juste assez pour contenir sa joie débordante. Cela en avait étonné plus d'un au village, de voir un homme habituellement sans expression, se réveiller soudain et rester sur son petit nuage toute la journée durant.

Lui qui allait devenir père à son tour, il se mit à repenser à celui qui avait toujours été là pour lui lorsqu'il était petit. Son papa à lui avait été l'exemple parfait de tout ce qu'il avait toujours voulu être, un homme fort et droit, toujours emprunt d'une honnêteté incroyable. Cela faisait bien trop longtemps que Leoden n'avait pas eu le loisir de voir cet homme, quand bien même il ne vivait pas bien loin de là où était le campement. Il songea que cet homme était probablement le meilleur exemple qu'il se ferait de ce qu'était un bon père, et il scruta chaque réminiscence de cet homme dans sa mémoire pour pouvoir les reproduire lui-même plus tard. Pourtant, il subsistait toujours quelque chose, comme un mystère trop difficile à dévoiler, qui le poussait à ne jamais se présenter devant la porte de la grande maison où il était né.

Revenant à son présent et à la jeune femme appuyée sur son torse, Leoden commença à jouer avec les petites mèches plus courtes de sa crinière. Intrigué par leur longueur à laquelle il n'était pas habitué, il brûlait de lui demander.

« Qu'est-il arrivé à tes cheveux.. ? » osa-t-il, ne sachant s'il faisait bien de finalement poser la question.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 13:30

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La sérénité revenue, Cármen et Leoden se délectaient de ce moment de tendresse. Elle était rassurée de voir qu’il se portait mieux, qu’il avait retrouvé l’appétit et que le moral revenait de manière fulgurante. Les mois à venir allaient être paisibles, cela allait leur faire le plus grand bien de pouvoir être tous les deux et couver ce petit, faisant en sorte qu’il se développe tranquillement sans que la mère n’éprouve de stress. Cármen eu ses réponses concernant Chandalen, rassurée de savoir que tout s’était bien passé et qu’il se portait bien.

« Pourras-tu lui envoyer un oiseau et un mot pour le remercier une nouvelle fois ? Tu sais lire et écrire, il sera content de savoir que nous sommes réunis et que tout va bien. »

La jeune femme étira un large sourire, espérant un jour le revoir, peut être avec leur enfant qui s’amuserait avec Kjartan. Un tableau idyllique qui ne quitterait pas ses pensées. Puis Leoden lui posa la question concernant ses cheveux. Evidemment qu’l avait remarqués, même attachés cela se voyait qu’elle avait perdu en longueur.

« Quand j’ai prétendu être enceinte sur la potence, ils étaient frustrés de pas pouvoir me pendre, alors ils ont coupé. Tu sais que pour les femmes c’est perçu comme un déshonneur de se faire couper les cheveux courts en place publique, que celle-ci soit noble ou paysanne. »

A ce moment là, Cármen avait mille fois préféré se faire sectionner les cheveux plutôt qu’être pendue haut et court alors sur le moment elle n’avait pas réfléchi à ce que ça lui faisait. Elle était triste de ne plus avoir sa longue crinière noire, c’était peut être pour ça qu’elle attachait ce qu’il lui restait de cheveux afin que cela ne se voie pas. Mais pour Leoden, la gitane les détacha et glissa ses doigts dedans pour retirer le pli et lui laisser ainsi loisir de voir le résultat. Ses boucles étaient plus rebondies, plus resserrées, ils lui arrivaient au niveau des épaules et espérait que ces derniers retrouveraient vite leur longueur. La gitane étira un faible sourire, espérant que cela ne dérangeait pas Leoden

« Chandalen les a égalisés, il a bien coupé. Mais je n’arrive pas à m’y habituer… »

La gitane s’empressa de les attacher à nouveau, afin de lui éviter tel spectacle de déshonneur et reposa sa joue sur le torse de l’homme. Elle caressait doucement la peau de son bras, ne souhaitant pas non plus préciser qu’elle avait été morte de peur à ce moment là, que voir Umar se faire soudainement exécuté avait été réellement traumatisant et qu’en son cœur elle en conserverait à jamais les stigmates. Cármen ne voulait pas rester sur une note négative, alors elle conclu là-dessus en alliant cela à la bonne nouvelle du jour.

« D’ici là que le bébé arrive ils auront eu le temps de pousser. »

Cármen étira un large sourire, elle se demandait à quoi il allait ressembler, de qui il tiendrait le plus au niveau du caractère. Elle avait hâte de voir Leoden le tenir dans ses bras, voir le sourire qui se dessinait sur ses lèvres à jamais gravé et laissant derrière lui toutes les mauvaises choses qui avaient pu lui arriver. C’était une autre vie qu’elle lui offrait, une vie de paix et d’amour alors qu’ils construisaient leur petite famille. D’ici quelques semaines, son ventre allait s’arrondir et tout deviendrait plus concret. Elle se demandait si Leoden voyait l’arrivée de leur enfant comme un point final à tout cela, si intérieurement il était prêt à dire qu’il avait complètement changé et que ses démons ne pourraient pas revenir le hanter. Cármen n’avait d’ailleurs pas oublié le fait qu’il n’était toujours pas allé voir son père, en éprouvant le honte, la peur de revenir après toutes ces années. La situation s’étant améliorée, il était peut être temps de faire ce pas de plus et surmonter ce dernier obstacle.

« Leo ? » Fit-elle dans un moment de silence. « Tu m’avais dit que tu avais peur de retourner voir ton père. Et maintenant, qu’en est-il ? »

Elle avait toujours espéré un jour l’entendre dire qu’il était prêt à retourner le voir, qu’il le ferait avec joie et qu’il serait fier de se présenter à lui, de lui raconter tout ce qu’il s’était passé et lui dire qu’il s’en était admirablement bien sorti. Peut être qu’il lui dirait aussi pour leur enfant, peut être qu’il la présenterait aussi ? C’était important pour Cármen qu’il se sente réconcilié avec cette part de lui-même avant de lui-même devenir père. Pour les Haradrim, la notion de famille est importante, c’est la base de tout, que l’entente soit désastreuse ou cordiale. On ne fait pas de belles générations sans des fondations stables et toute personne a besoin de ses parents jusqu’à leur mort. Puisque celui de Leoden était sans doute encore envie, elle voulait le pousser à faire ce pas là, avant qu’l ne le regrette.









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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 15:08



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Cármen détacha ses cheveux pour les montrer à l'homme, qui ne se priva pas de passer ses doigts dedans comme il avait l'habitude de le faire. Bien entendu, c'était surprenant de sentir les mèches coupées net filer de ses mains bien plus tôt qu'elle ne l'auraient fait en temps normal, mais c'était juste une question d'habitude. Cela n'enlaidissait en aucun cas la gitane, qui était toujours la plus belle femme du monde aux yeux de Leoden.

« Ils sont très beaux ainsi » commenta l'homme, comme pour tenter de rassurer la jeune femme. Il savait à quel point sa chevelure était importante pour elle, et que cet acte avait sans doute été un traumatisme. Mais s'il pouvait la réconforter à ce sujet, il s'empressa de le faire. « J'aime bien aussi comme ils sont coupés, ça te va bien. Tu pourrais peut-être m'apprendre à les tresser et je pourrais le faire pour toi ? Ou même pour notre fille, si c'est une fille.. »

Ce petit bébé choisirait d'être ce qu'il voulait être, mais le futur père ne pouvait se résigner à ne pas faire de plans sur la comète. Il avait bien trop hâte de le tenir dans ses bras et de lui apprendre tout un tas de choses plus ou moins utiles. Si c'était une petite fille, il fuyait déjà le moment où elle aurait à se trouver un mari. Si c'était un petit garçon, ce serait plus facile pour lui, qui pourrait lui apprendre à chasser, à se battre.. Tout un tas de choses qu'il savait lui-même parfaitement maîtriser. Ses spéculations le laissaient dans un entre deux, comme il était depuis le matin. L'arrivée de ce petit allait sans aucun doute bouleverser leurs vies, et ce – il l'espérait – pour le meilleur.

Peut-être lui fallait-il aussi songer à demander la main de Cármen de façon plus officielle. Son passage d'homme haradrim lui donnait probablement le droit de le faire, mais il ne manquerait pas d'en demander la confirmation à Mus'ab. En tout cas, il baignait tellement dans cet indescriptible bonheur qu'il ne pensait plus du tout à tout ce qu'il avait pu vivre de mal.

Soudain, Cármen l'interpella lorsqu'elle évoqua son père. Il était vrai que Leoden n'avait pas revu cet homme depuis bien trop longtemps – douze années, très précisément. Cela faisait beaucoup, beaucoup de temps. Leoden, bien que désormais libre, n'avait pas voulu remettre les pieds chez lui. Il avait plusieurs raisons qui le poussaient à s'éloigner le plus possible de cette famille brisée, et elles lui avaient jusque lors semblées valides, mais il tenait à reconsidérer cela avec la question de Cármen. Il lâcha un faible soupir, cherchant les bonnes et les mauvaises raisons qui le poussaient à s'éloigner de cet homme.

« Tu sais, je suis parti depuis bien longtemps.. Il a probablement du refaire sa vie, trouver une autre épouse ou peut-être même bien qu'il est mort. Je ne sais pas. Mais ça ne change pas ce que je pense ; je ne veux pas qu'il voit ce que son fils est devenu, parce que je vais devoir tout lui expliquer. Et je n'ai pas envie de montrer à quel point je n'ai pas été à la hauteur. Je n'ai jamais été à la hauteur de cet homme.. » expliqua-t-il à la gitane, qui semblait l'écouter avec une attention toute particulière. « Bien sûr que j'aimerais le retrouver, mais je ne pense pas que ce soit possible.. Plus maintenant. Même si l'arrivée de notre bébé serait la bonne occasion, je ne serais qu'un fracas qui rouvrira de vieilles blessures. Je ne serai que celui qui est parti en laissant tout se briser derrière lui, je ne peux pas me permettre de rouvrir ces plaies.. » Leoden espérait sincèrement que la gitane comprenne ce qu'il ressentait, mais de l'autre côté, il attendait peut-être aussi qu'elle le pousse encore plus loin pour qu'il franchisse enfin le pas.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 16:20

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La gitane était heureuse de savoir que ses cheveux écourtés ne retiraient en rien le désir qu’il avait pour elle et qu’il trouvait cela très joli. Cela l’aiderait alors à les laisser détachés et qui sait peut être qu’elle finirait par y prendre gout. Elle avait l’impression d‘avoir la tête plus légère, et pouvait les secouer dans tous les sens. Elle fut même amusée de savoir que Leoden souhaitait apprendre à tresser les cheveux afin qu’il puisse la coiffer et même pour s’entrainer pour leur future petite fille si c’en était une. Il lui offrait là une belle image qu’elle se délecterait de contempler. Peut être qu’à ce moment là elle serait enceinte de leur deuxième enfant ?

« Méfie toi, si elle hérite de mes cheveux tu auras du fil à retordre ! » Plaisanta t-elle.

Ceci dit, elle avait abordé le sujet du père et avait eu alors hâte d’entendre ce qu’il avait à dire sur ce sujet. Cármen écouta Leoden avec attention. Elle ne montrait rien pendant qu’il lui expliquait pourquoi il ne se sentait pas prêt de revoir son père, mais ce qu’il lui disait lui faisait horriblement mal à entendre. Elle était déçue par ses propos, et aurait imaginé que l’arrivée de l’enfant lui aurait redonné un peu plus de confiance en lui. Malheureusement ce n’était toujours pas le cas, il restait bloqué derrière l’obstacle et Cármen refusait de l’entendre se dénigrer plus longtemps. Elle aurait besoin de lui, d’un homme qui assume son passé et qui croit en son avenir être certaine de pouvoir lui faire confiance et que la famille qu’ils fonderaient serait toujours heureuse et sans problèmes.

« Ce que son fils est devenu ? Tu veux dire intégré dans un groupe qui le supporte et qui l’apprécie ? Avec une compagne qui l’aime à la folie et un enfant à venir ? » Ironisa t-elle.

C’était vrai qu’il y avait mieux comme situation tout compte fait… La gitane ne prenait pas mal ce qu’il disait, elle faisait exprès de tourner tout cela à ce qu’il était maintenant puisque c’était tout ce qui comptait. Elle espérait lui faire un électrochoc en racontant cela, qu’il se rende compte qu’il avait fini par être un homme respectable, responsable, et surtout qu’on ne lui avait pas donné le choix lorsqu’il fut enlevé et que malgré tout le vent avait fini à tourner en sa faveur.

« Si me voir heureuse avec toi ne t’a toujours pas convaincu du fait que tu sois largement à la hauteur, je ne sais pas ce qu'il te faut du coup... »

Cármen restait blottie entre ses bras, elle savait que les mots qu’elle emploierait pouvaient être durs à entendre puisque ce n’était certainement pas pour elle qu’il disait cela. Il devait absolument faire la coupure entre le passé et le présent afin de pouvoir avancer. Le moment était alors le bon. Il ne pourrait refaire son histoire, mais il avait appris de ses méfaits et s’en était détaché. Quel homme ne pouvait être plus courageux que cela de s’être libéré de ses pulsions meurtrières ? De sa corruption ? Et si cela ne suffisait pas, Cármen en rajouta une dernière couche, beaucoup plus épaisse. S’il n’assumait toujours pas ce qu’il était, autant que la venue de leur enfant ne soit pas quelque chose de bien en allant dans le sens des dires de Leoden.

« Oh et bien zut alors, je vais devoir lui dire de s’en aller… »

La gitane se détacha de Leoden, coupant court à ce moment de tendresse et  s’allongeant sur le dos à côté de lui. Elle soupira longuement, haussant les épaules, se demandant si cela suffirait à le faire enfin réagir et qu’il lui dise qu’il avait fini par tout mettre derrière sans que cela n’altère sur son futur.

« Désolée mon enfant, tu vas devoir repasser plus tard, ton père est un entêté de première, trop modeste qui n’assume toujours pas être un homme merveilleux… Je te ferais signe quand tu pourras revenir !» Fit-elle en tapotant sur son ventre d’un geste désolé.

Elle mima un tour de magie qui lui retirerait son enfant en récitant quelques mots en haradrim.

«Et voilà ! Bon je vais dormir un peu, je suis fatiguée»

Cármen tourna la tête sur un côté et ferma les yeux, souhaitant donner matière à Leoden à réfléchir. Puisqu'elle était épuisée à cause de son corps qui se transformait, elle sombra vite dans un sommeil léger, bercée par le vent.







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 16:53



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Cármen & Leoden



Les mots de Cármen lui faisaient mal ; pas que c'était ce qu'elle semblait vouloir, mais l'effet était là, et ils venaient piquer l'homme comme des orties. C'étaient des paroles qui le marquaient en mal, qui lui confirmaient simplement ce qu'il était en train de penser. Il se retint férocement de lâcher à Cármen que sa réaction prouvait à quel point il n'était justement pas à la hauteur. Il cogita un instant, mais au moment où il voulu lui répondre, il la vit se tourner loin de lui pour trouver le sommeil.

Leoden était profondément perturbé par ce que la gitane lui avait dit, mais également par le fait qu'elle s'était éloignée de lui pour dormir. Il ressentait cette douleur dans son cœur, comme s'il venait de perdre une toute petite partie d'elle et de son amour. Quand bien même c'était vrai, c'était déjà très difficile pour lui. Il redoutait le moment où elle allait se réveiller, parce qu'elle attendrait forcément de lui qu'il lui dise quelque chose. Mais il avait déjà énoncé ses idées.

S'il essayait de prendre confiance en lui, ça lui était encore plus difficile qu'il lui semblait que Cármen ne lui laissait pas vraiment le choix. Leoden ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose qu'il cherche à revoir son père, mais il continuait de se coltiner à la seconde option. Après tout, s'il avait réussi à passer au dessus de la perte de son fils, ce n'était pas forcément une bonne chose qu'il se rendre compte après douze années qu'il était en fait encore en vie.

Leoden voulait cet enfant, il le voulait absolument. C'était pour lui le signe d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ, qui scellerait enfin son passé loin de lui. Mais les choses ne lui semblaient plus si simples, et son bonheur venait de prendre un sacré coup dans l'aile. Cármen avait sans doute touché le point sensible dans ce qu'elle avait dit, pourtant, il la trouvait injuste de s'énerver sur lui de la sorte. Il comprenait son énervement, mais il aurait aimé qu'elle ne soit pas aussi directe avec lui si la réponse ne lui convenait pas.

Leoden la laissa dormir à côté de lui, s'abstenant de la toucher ni de la réveiller. Il s'était assis dans les blés, jouant de ses mains avec des petits brins dont il enlevait les grains un à un. Ce petit moment de solitude lui permettait de réfléchir, mais c'était surtout pour lui le moment de poser les choses à plat. Visiblement, Cármen voulait qu'il revoie son père. S'il ne fallait que ça pour faire plaisir à la femme qu'il aimait et qui devait partager sa vie, alors il le ferait. Peut-être même qu'en portant ce masque de l'homme déterminé à revoir son paternel, il se prendrait au jeu.

Il attendit patiemment que la jeune femme se réveille, mais ne bougea pas pour se rapprocher d'elle. Il lui en voulait encore un peu, malgré le temps qu'il avait eu à réfléchir. L'homme la laissa retrouver ses sens et ouvrir totalement les yeux, puis s'asseoir, et il lui adressa la parole lorsqu'il put enfin planter son regard dans le sien.

« On ira. Soit dans les prochains jours, soit quand le petit sera né. » annonça-t-il, se gardant de montrer ses émotions dans le visage qu'il donnait à voir à la jeune femme. Il l’aimait éperdument, c'était très difficile pour lui de rester fâché avec Cármen. Mais le discours qu'elle lui avait tenu l'avait profondément blessé, et il attendait des excuses.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 18:02

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En se réveillant, emportée dans un sommeil d'une vingtaine de minutes, la bohémienne vit le visage décousu de Leoden tandis qu'il lui annonça si ils iraient voir son père sous peu ou après la naissance de l'enfant. Pour cela, Cármen se redressa, observant l'homme qu'elle aimait et sonda son regard à la recherche de ce qu'elle avait voulu avoir en le bousculant dans ses retranchements. Il se forçait, encore une fois, il n'était absolument pas convaincu par ce qu'elle avait dit et avait simplement abdiqué sous ses réflexes tout en mauvaise foi. Là n'était absolument pas les résultats escomptés et à cause de cela elle ne pouvait simplement le laisser tranquille. Quitte à le mettre en colère et ne pouvoir profiter de sa présence comme elle en avait besoin, elle refusait de laisser tomber. Leoden avait besoin d'être entièrement ce qu'il voulait être mais pour cela il devait prendre sur lui et assumer tout depuis le début. En fin de compte ce n’était pas le fait de voir son père qui lui était le plus important mais qu’il puisse enfin se dire qu’il avait réussi, et avec le discours qu’il lui avait tenu, il lui avait prouvé que ce bonheur n’était qu’une façade.

« Ce n'est pas comme cela que je voulais l'entendre.... »  Fit elle en haussant un sourcil

Cármen se redressa, déclarant qu'elle allait l'aider à passer en confession en passant dans le dos de l'homme. Elle s'empara de la mâchoire de ce dernier et le força à l'ouvrir alors qu'elle l'utilisait comme une marionnette, parlant à sa place en prenant une voix plus grave comme s'il s'agissait de la sienne. Une manière une nouvelle fois dure et ironique mais c'en était trop.

« Tu as raison Cármen, je suis un homme bien, j'ai vaincu mon passé et un bel avenir s'offre à moi! Je me dois de l'officialiser en affrontant ce dernier défi ! »

Cármen avait bien vu qu'elle l'avait vexé, c'était tout à fait l'effet recherché et plus il ferait sa tête de mule, plus elle chercherait à le vexer et le mettre au pied du mur jusqu'à prétendre qu'il n'y avait plus d'enfant puisque ce dernier ne pouvait avoir de belle vie sans parents heureux et accomplis. La gitane étouffa un rire et déposa un baiser sur sa joue, il ne serait sans doute pas le bienvenu mais cela lui était égal. Elle l'aimait et désirait le meilleur pour lui, il n'avait qu à faire des efforts et cesser de de montrer si fermé, si entêté. Elle fit quelques pressions sur les zones d'énergie concernées dans son dos, toujours convaincue qu'elle n'avait pas réussi à tous les réguler et de rendit compte qu'effectivement le travail était loin d'être terminé mais que ce n'était pas infaisable a condition qu'il reprenne confiance en lui en franchissant ce problème qui serait peut être le plus difficile.

« Je t'avais prévenu qu'en ayant mon aide tu n'aurais pas que des mots doux, c'est trop tard pour le remboursement. Je sais que tu l'as mal pris, je te connais mais je ne m'excuserais pas tant que tu n'auras pas compris que tu as changé et que tu es incroyable, fort, merveilleux. Tu n'as pas choisi de te faire enlever, tu n'as pas choisi la vie que tu as eue mais tu as choisi de te battre et d'en venir à bout. Si tu persistes à ne pas l'admettre je continuerais à t'en tartiner la figure. »

Cármen ne voulait pas qu'il se braque, pour le coup elle osait prendre le taureau par les cornes mais aux grands problèmes les grands moyens; l'abcès avait besoin d'être percé. La bohémienne entoura ses épaules de ses bras, demeurant dans le dos de l'homme et déposa un nouveau baiser sur sa tempe.

« Je t'aime Leoden, mais t'entendre te dénigrer m'est devenu insupportable et tu sais que je ne désire que ton bien. Mais avec ce qui va nous arriver je ne vais pas te lâcher. »







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 19:07



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Il avait attendu des excuses, mais il constata à son réveil que la jeune femme était toujours de mauvaise humeur. Ah, il en fallait si peu pour venir polluer le bonheur d'un homme à peine stable dans ses sentiments.. Il se sentait comme pris au piège des paroles de Cármen, qui pour la première fois, n'avaient plus du tout ce ton de réconfort qu'il leur avait connu. Elle le mettait au pied du mur, et il n'avait franchement pas envie de cela. S'il l'avait pu, Leoden se serait bien contenté d'en rester au fait qu'ils allaient avoir un bébé et que cela les rendait heureux.

Il la sentit se glisser derrière lui, et elle finit par l'utiliser comme une marionnette pour faire sortir de sa bouche de fausses paroles, que lui n'était largement pas en position de dire. Mais l'homme était vexé, frustré, et en plus de ça, elle enfonçait le couteau dans la plaie alors qu'il se sentait déjà blessé par le discours qu'elle lui avait tenu. Leoden respirait doucement, pour maîtriser son envie furieuse de s'en aller pour la laisser rentrer seule au campement pendant que lui irait s’isoler.

Pourtant, il lui semblait que la gitane n'en avait pas fini de déverser toutes ces paroles, et Leoden le prenait de plus en plus mal. Elle devait bien voir qu'il était encore fragile, surtout avec la discussion qu'ils venaient d'avoir à propos de son père. Cependant, ça ne semblait pas l'arrêter dans sa démarche. L'homme était poussé dans ses retranchements, et au final, il était enfermé métaphoriquement dans la même cage où il avait déjà croupi. Il était à deux doigts de se braquer et de s'enfermer dans son mutisme jusqu'à ce qu'elle ne cesse.

« Je ne veux pas de tout ça et tu le sais très bien ! Comment est-ce que tu veux que je me présente à lui ? En lui disant 'bonjour c'est moi, ton fils que t'as pas vu depuis douze ans parce que je suis un blaireau et que j'ai pas été capable de me remettre debout après ce qui m'est arrivé' ? Ah, oui sinon je pourrais lui dire 'tiens papa, c'est moi, tu veux que je te raconte où j'étais pendant tout ce temps ? Ben j'ai croupi dans un cachot, passé mes journées sous les mains d'une tortionnaire qui m'a infligé ça' ? » Il désigna à nouveau son torse, que lui voyait toujours parce que cela faisait partie de lui, même si Cármen semblait s'y être habituée. « Ou je pourrais tout bonnement lui raconter combien d'hommes et de femmes j'ai tué ? T'en penses quoi ? »

Il était méchant dans ses paroles, mais son but n'était pas de blesser la femme qu'il aimait. Simplement de lui montrer à quel point et pourquoi il n'était pas tout à fait prêt de revoir celui qui lui avait donné la vie.

« Que veux-tu que je lui raconte, le jour où je l'aurais en face de moi ? » lui demanda-t-il, sous le coup de l'énervement. « Ce genre de relation ne se reconstruit pas comme ça. Pas après autant de choses que j'ai subies. Ça fait partie de moi et je ne peux pas le lui cacher.. » Alors que ces paroles passaient ses lèvres, il sentit son cœur profondément ému. Il tentait de chasser ses mauvais souvenirs, mais une question, une minuscule et simple question revenait sans cesse dans son esprit. 'Pourquoi ? Pourquoi n'es-tu pas retourné là bas ?' Et il n'arrivait pas à mettre le doigt sur la réponse.

Leoden sentait les mains de Cármen dans son dos, et sa présence le ramena finalement à la réalité. Il avait fit une grave erreur en se bloquant devant ce qu'elle avait eu à lui dire, et il fallait rectifier le tir, mais là encore, l'homme n'était pas très doué pour ce genre de choses. Il prit sur lui pour lui répondre, en espérant calmer les hostilités.

« Je suis désolé, je n'aurais pas du te parler comme ça.. »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 20:09

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Un blaireau qui n’a pas été capable de se remettre debout ? Et tout ce qu’elle avait fait pour l’aider, tout ce temps à prendre sur lui, ça n’existait pas ? Avait-il oublié tout ce qui leur était arrivé ? Que depuis leur rencontre ils travaillaient à son amélioration, que lui-même l’avait reconnu et maintenant qu’il devait faire le bilan plus rien n’avait eu lieu ? Elle n’avait jamais parlé de cacher la vérité à son père mais de lui montrer qu’il avait réussi à surmonter cela, qu’aujourd’hui il se sentait bien et qu’il s’était battu pour cela. Du moins c’est ce qu’elle avait cru mais en voyant de quelle manière occultait même le présent, elle se demandait si leurs sentiments étaient réellement partagés.

Cármen fondit soudainement en larmes, blessée au plus profond d’elle-même par les dires de Leoden alors que ce dernier en rajoutait une couche. Elle avait fait preuve de diplomatie, elle avait prit sur elle la première fois mais pour le coup elle sentit incapable de tempérer la vague de tristesse qui s’empara soudainement d’elle. Un gros chagrin, des sanglots étouffés alors qu’elle enferma sa tête entre ses bras posés sur ses genoux. Elle se sentait très fragile émotionnellement, elle avait envie de pleurer pour tout  et n’importe quoi et si jusque là elle avait réussi à prendre sur elle, là elle n’en était plus capable.

« Tu me fais tellement mal à dire ça ! » Fit-elle en étouffant ses pleurs

Cármen releva la tête, tentant de prendre sur elle alors que les larmes ruisselaient sur ses joues. Elle frappa le bras de Leoden et se leva soudainement. Elle se pencha légèrement pour lui déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur.

« Pourquoi tu dis ces choses là ? On dirait que le passé est tout ce qui t’importe ! Moi aussi j’ai eu des problèmes mais le présent et l’avenir sont tout ce que j’ai de plus cher et grâce à cela je n’ai pas honte de dire que j’ai été mariée et violée avant de prendre la fuite quand j’étais enfant alors que n’importe quelle femme devrait se couvrir de honte pour cela. Ce qui fut n’existe plus et même si je dois en parler, je m’en moque parce que j’ai toi et que je suis fière de ce que je suis en étant à tes côtés, qu’en plus on va avoir un enfant et qu’on sera heureux de notre vie.  »

Son cœur se serrait, plus elle regardait le visage de l’homme qu’elle aimait plus ses paroles résonnaient dans son esprit. Elle avait cette sensation d’impuissance, tout lui échappait et lui coulait entre les doigts alors qu’elle ne souhaitait que garder le contrôle des choses. Elle avait cette impression que ce qu’elle lui offrait n’était pas assez fort pour surmonter tout ce qu’il avait pu vivre.

« Je croyais que je te rendais heureux, je me suis trompée, je suis vraiment nulle et aveugle…Je mérite même pas de porter ton enfant. »

La gitane n’attendit pas qu’il réplique, de toute façon c’était à peine si elle pouvait parler à travers ses larmes et sa tristesse. Elle s’en alla alors, puisqu’elle ne lui apportait rien de positif, rien d’assez fort, elle ne servait plus à rien. Si elle n’était pas capable de prendre soin de lui, comment pourrait-elle s’occuper d’un enfant ? Ses idées étaient excessives, à force de ses hormones se déclarant la guerre à tout va, la fatigue, les douleurs, l’épuisement psychologique qu’elle avait subi à l’attendre. Elle ne pouvait plus rien supporter de plus et préféra rentrer au campement.

La gitane ignora les questionnements des gens sur son passage, les plus anciennes levant les yeux au ciel en reconnaissant là un caprice et un chagrin de femme enceinte et spécialement pour Cármen, on avait toujours prédit qu'elle serait insupportable dans cette phase là. Cármen s’enferma dans sa roulotte, fermant les rideaux pour aller se glisser sous ses couvertures dans la  pénombre. Elle continuait de pleurer, la douleur arrachée à son cœur par de vifs pincements. Elle avait besoin de Leoden, elle avait besoin qu’il soit fort. Mais à ce moment là c’était elle qui se remettait en question, tout ce qu’elle était c’était cette simple fille qu’il avait rencontré, qui le charmait de doux regards, ni plus ni moins. Elle avait toujours cru qu’elle était un pilier pour lui, que tout ce qu’elle faisait l’aidait, un immense soutien mais il avait vraisemblablement joué la comédie en lui faisant croire que c’était le cas qu’il avait changé, juste pour lui faire plaisir et qu’elle le laisse tranquille. Pauvre idiote qu'elle était.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 22:18



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Les premiers mots qu'elle lui avait tenus avaient déjà bien blessé Leoden, mais ceux qu'elle lui asséna ensuite furent bien pire que tout. Décidément, le bonheur n'était pas une denrée à longue vie, et il fallait le chérir tendrement lorsqu'il était là, parce qu'il ne restait que rarement. Leoden avait vu la gitane fondre en larmes devant ses yeux, mais trop anéanti lui-même par ce qu'elle lui avait dit, il n'était pas venu la prendre dans ses bras.

De tout ce qu'il aurait voulu qu'elle sache, c'est qu'elle était ce pilier si fondamental pour lui. Elle était cette main tendue à laquelle il pouvait se raccrocher. Si elle ne s'en rendait pas compte par ce qu'il lui avait dit ou ce qu'elle voyait, lui le sentait au plus profond de ses entrailles ; sans elle, il était damné. Sans elle, il n'était qu'une bête aveuglée par la rage, il n'était plus rien de bon.. Et c'était comme si ce qu'il lui avait répondu venait d'effacer tout ça de la mémoire de Cármen.

Oh, il s'en voulait ; il s'en voulait terriblement de la regarder partir en pleurs sans la suivre. Si lui avait besoin d'être seul, peut-être qu'à elle aussi cela lui ferait du bien. Alors qu'il venait de passer plusieurs jours dans des cachots, il avait espéré que Cármen comprenne que cela lui avait fait faire quelques pas en arrière, mais il avait mésestimé le fait qu'elle avait également souffert de son côté. Il avait encore frôlé de trop près le dangereux précipice de la folie, et c'était comme s'il était le seul à le voir, et qu'il ne pouvait pas montrer à la gitane à quel point il avait manqué d'y tomber.

L'homme se contenta d'attendre assis dans le champ, à marmonner dans sa barbe alors qu'il savait qu'il avait fait une erreur. Qu'il n'ait pas dit les choses comme il voulait les dire ou simplement que la jeune femme n'ait pas saisi la réalité de son propos, c'était trop tard, le mal était fait. Mais il savait qu'il ne pouvait survivre longtemps sans elle près de lui. Aussi il finit par se lever pour regagner le campement, et ses pas le guidèrent tous seuls jusqu'à l'endroit où il était certain de pouvoir la trouver. Arrivé devant leur roulotte, il en poussa la porte le plus silencieusement qu'il put et s'introduisit à l'intérieur. Là, il trouva la jeune femme recroquevillée sur le lit, et par le son à fendre le cœur qui lui parvint, il comprit que Cármen était encore en sanglots.

Il s'approcha doucement d'elle, s'allongeant dans son dos pour venir la prendre dans ses bras et l'amener tout contre lui. Il avait cruellement besoin de cette présence, après trop de temps passé loin d'elle. Elle était son pilier, son soleil. Elle était tout ce qu'il avait et qui le rendait heureux. Et il avait besoin de le lui dire.

« Cármen, je.. » commença-t-il, alors qu'un nœud se formait dans sa gorge. « Je suis terriblement désolé, si tu savais comme je m'en veux.. Je n'aurais jamais du dire ça, jamais du m'exprimer avec ces mots-là, ce n'étaient pas les bons.. J'ai beaucoup souffert de ce séjour derrière les barreaux, que cela se voie ou non, j'ai du faire quelques pas en arrière et je m'en veux pour ça aussi.. Je pensais juste que tu l'aurais compris et que tu voies que je ne veux pas me laisser abattre, mais j'ai besoin de temps, et par dessus tout, j'ai besoin de toi.. Tu es celle qui a su me tendre la main, et la seule qui me permet de garder la tête au dessus de la surface dans ces moments où tout me tire vers le fond. Je ne suis rien sans ton aide, tu es mon réconfort et ma plus grande fierté, tu es celle qui a su être là pour moi alors que je n'avais rien à t'apporter. Si aujourd'hui nous arrivons à construire notre famille, c'est le plus grand accomplissement que tu m'auras permis. Toi et le bébé, vous êtes tout ce qui compte pour moi. Viendra un temps où nous serons sortis de tout cela, où tu m'auras permis de guérir et d'oublier ce passé révolu.. Mais j'ai quand même besoin de temps, l'on efface pas dix ans de vie comme ça. Je fais tout ce que je peux, parce que je suis convaincu que tu as raison, et que tu sais me guider.. Je t'en supplie, pardonne-moi, j'ai tant besoin de toi.. »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 23:02

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Pleurant à chaudes larmes sous les couvertures, elle vit Leoden revenir. Il n’avait pas perdu trop de temps pour la rejoindre et le voir ici lui hérissait le poil. Elle aurait eu envie de lui dire de partir, qu’elle ne voulait plus lui parler jusqu’à nouvel ordre en étant persuadé qu’il allait encore la noyer sous les remarques désagréables le concernant. C’était quand même dingue que le fait qu’il se dénigre lui fasse plus de mal à elle qu’à lui. Rien que d’y penser elle se trouvait quelque peu sotte en fin de compte. Mais elle lui en voulait d’avoir occulté tous ses efforts en le soulignant que son passé comme ce qu’il aurait à raconter de sa vie.

Elle se crispa en sentant ses bras l’entourer, tirée en arrière jusqu’à sentir son torse dans son dos ; elle n’aurait pas voulu qu’il s’approche comme ça au vu du degré de colère et de tristesse qu’elle éprouvait. Mais il la gardait tendrement contre lui, protecteur, doux, bienveillant. Les larmes de la jeune femme continuèrent d’humidifier les draps, et enfin l’homme vint à hausser la voix pour lui expliquer de manière bien plus douce ce qu’il se passait dans sa tête. Cármen réalisa qu’elle s’était montrée impatiente, emportée par l’euphorie des choses, elle avait voulu mettre la pression sur Leoden sans avoir idée que c’était encore trop tôt et qu’elle lui demandait encore beaucoup. Elle avait été trop préoccupée, souhaitant que tout soit absolument parfait pour l’arrivée de l’enfant et que tous les deux soient au top de leur forme. Elle s’en voulait d’avoir pensé à mille choses absurdes et des scénarios catastrophes qui n’avaient pas de raison d’être. Elle ne maitrisait pas ses émotions, c’était usant, fatiguant.

La jeune femme boudait, une moue coupable sur le visage en se rendant compte qu’elle était totalement idiote d’avoir pensé qu’il ne l’aimait pas ou qu’il faisait semblant. Que les dieux la punissent pour avoir eu de telles pensées. Cela l’angoissait, elle prenait du recul, elle ne méritait pas d’être mère si elle n’était pas capable de se canaliser. Elle avait peur de tout détruire une fois l’enfant dans ses bras, de briser leur famille en ayant pas réfléchi. Encore une fois les idées se mélangeaient dans sa tête, continuant de lui arracher des sanglots de tristesse. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi lui dire, par où commencer ? Elle se sentait débordée, perdue.

Au bout d’un instant, alliant les gestes naturellement, na jeune femme attrapa la main de Leoden, entrelaçant ses doigts aux siens pour lui montrer qu’elle ne lui en voulait pas. Il lui fallait d’abord lui retirer toute pensée négative, se montrer moins hostile malgré tous les doutes qu’elle avait soudainement eus.

« Excuse moi, je ne sais pas ce qu’il me prend. »

Elle étouffa ses sanglots, laissant couler sa tristesse en silence en attendant que tout vienne à se calmer tout seul. Bien sûr qu’elle lui donnerait le temps, elle lui avait promis qu’elle serait patiente et comptait bien honorer ses paroles. De toute manière elle ne comptait pas se séparer de lui et allait bien sûr faire en sorte que leur enfant ne manque de rien.

« J’échoue lamentablement dans la promesse que je t’ai faite. »

Un afflux de pensées négatives, à mesure que la migraine amplifiait les douleurs qu’elle ressentait de part et d’autre de son corps, mal à l’aise. Elle passa sa main sur son front, sentant ses muscles complètement contractés et douloureux.

« Je n’insisterais pas si tu veux pas aller voir ton père Leo, je n’aurais pas du dire tout ce que je t’ai dit, c’était déplacé. »

Cármen soupira puis déglutit, son chagrin semblait s’être tari, elle avait les yeux secs et qui piquaient par tant de larmes déversées. Ceci dit elle était de mauvaise compagnie pour le moment, il n’avait pas besoin de ça, alors elle lui proposa d’aller prendre l’air avec les autres pendant qu’elle resterait à réfléchir sur sa bêtise et dans sa morosité.

« Va voir les autres si tu veux, t’as pas besoin de voir un visage triste, je te rejoindrais quand ça ira mieux »






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMar 28 Juin 2016 - 23:41



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« Ma petite dame, je te préviens tout de suite, si tu crois que je vais te lâcher, tu te trompes. » reprit Leoden alors que la jeune femme lui proposait d'aller plutôt voir les autres gitans qui lui feraient un bon bol d'air frais, plutôt que de se coltiner un visage triste et broyant du noir. « Je n'ai pas besoin des autres, juste de toi.. » ajouta-t-il, tout en caressant du bout des doigts la peau de la gitane.

Il la sentait tendue sous ses mains, comme si son corps était incapable de prendre du repos, encore emprunt de l'énervement qu'elle avait eu il y avait à peine quelques minutes. Leoden tentait de cerner ses réactions et de la comprendre, mais en plus d'être une femme à fort caractère, il savait que Cármen était aussi en proie aux sautes d'humeurs qu'indulgent les grossesses. Et ce n'était que le début.

Il souffla un coup, se détendant lui-même alors qu'il remarqua qu'il était aussi tout crispé. Les récents événements n'avaient pas du tout été bénéfiques pour eux, et encore moins pour leur relation. Leoden se rapprocha de sa compagne, et d'un geste délicat, il la bascula sur le côté. S'aventurant à tenter le diable, il souleva sa robe pour avoir accès à son dos, et commença à placer ses paumes à des endroits stratégiques. Usant de pressions plus ou moins appuyées par endroits, il tenta de détendre son dos et de l'aider à moins sentir les douleurs. Il l'avait vue se tortiller sur son siège lors du repas, et s'il pouvait l'aider un peu à sa manière.. Il le ferait. C'était quand même elle qui faisait tout le reste du travail, pour les bonnes choses autant que pour les mauvaises.

« Je te construirai un fauteuil un peu plus confortable pour les repas.. Tu as une préférence pour la couleur ? » lui murmura Leoden, sur un ton emprunt d'amour. Il avait décidé de lui montrer plus que jamais qu'il était déterminer à l'aider et à faire en sorte qu'elle se sente bien et accompagnée tout au long de sa grossesse. « Et ne t'en fais pas pour ta promesse, tu n'échoues en rien du tout, regarde, tu es là avec moi. C'est le plus important, n'est-ce pas ? »

Continuant de masser comme il le pouvait les points stratégiques du dos de la gitane, bien que cela restait de l'approximatif au vu des compétences de Leoden en la matière, l'homme lui prodigua quelques paroles qu'il espérait réconfortantes.

Après de longues minutes de ce câlin de raccommodage, Leoden finit par retirer ses mains de la peau chaude de la jeune femme. Il souleva l'un des rideaux de la roulotte pour voir le soleil illuminer l'extérieur. C'était un temps ravissant pour être dehors, aussi, il avait dessin de faire sortir la jeune femme pour qu'elle puisse prendre vraiment l'air, loin de leur dispute.

« Tu sais, d'ici quelques jours, je serai certainement prêt. Et à ce moment-là, on pourra y aller.. » lui annonça-t-il, s'efforçant de croire le plus qu'il le pouvait en ses dires. Il voulait montrer à la gitane que son travail portait ses fruits et qu'il n'était pas vain, et c'était peut-être un beau cadeau pour débuter leur famille et la construire dans de bonnes conditions.

« Tu ne voudrais pas qu'on aille se promener un peu, tous les deux ? Si l'on va à la rivière, tu pourrais mettre les jambes dans l'eau fraîche, je suis certain que cela te fera du bien. Ce n'est pas très bon pour le bébé si tu restes enfermée et de mauvaise humeur ici. Allez, viens » Et il la tira par le bras pour qu'elle le suive.








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— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMer 29 Juin 2016 - 9:53

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La gitane étouffa un petit rire en entendant Leoden dire qu’il n’allait pas la laisser toute seule. Encore une fois il était trop gentil avec elle alors qu’elle méritait de réfléchir à ses sottises. Elle fut tout de même reconnaissante, tournant la tête pour lui adresser un large sourire heureux tout en essuyant les dernières traces d’humidité sur ses joues. Elle mesurait la chance qu’elle avait d’avoir croisé son chemin et que leurs sentiments s’épanouissent comme si cela avait été écrit. Elle avait su dès qu’elle l’avait vu qu’il aurait une place importante dans sa vie mais à ce moment là elle n’avait jamais imaginé qu’ils seraient là, dans une tendre étreinte et dans l’attente de voir leur premier enfant naitre. Elle était heureuse de la tournure qu’avait prit l’histoire, ils se complétaient, ils avaient une belle complicité et l’amour qu’ils se portaient n’était plus à prouver.

Cármen se réjouissait de leur avenir, en attendant l’avenir il était douloureux. Leoden semblait avoir remarqué qu’elle était particulièrement crispée. Les douleurs au ventre, dans le dos, dans ses jambes, il n’avait qu’à la prendre dans ses bras, la sentir aussi solide qu’un roc pour comprendre ce dont elle avait besoin. Elle fut agréablement surprise de sentir ses mains sur son dos, massant par pressions calculés là où elle avait des nœuds. Elle réprimait des plaintes, mais cela lui faisait du bien en fin de compte puisque une fois détendue elle pouvait profiter de ce massage sereinement. Elle ferma les yeux et se laissa faire, appréciant qu’il prenne soin d’elle. Ca atténuerait le temps de quelques minutes mais elle savait que cela allait reprendre et que ça n’irait pas en s’améliorant au vu des changements que faisait son corps pour préparer la place dont l’enfant aurait besoin.

« Je te fais confiance pour la couleur, ce sera le meilleur fauteuil, j’ai hâte de m’asseoir dessus ! » répondit elle les yeux clos

Elle somnolait tranquillement, épuisée, jusqu’à détente totale et lorsqu’il eu terminé, elle resta allongée. Mais ce fut de courte durée car la bohémienne fut de nouveau tirée du lit. Ils sortirent alors, pour se diriger vers la rivière où Cármen pourrait tremper ses jambes et continuer à lui prodiguer un certain confort.

Cármen prit place sur le rebord de la rivière là où la terre était humide et prit garde à ne pas glisser en s’asseyant. Elle remonta sa robe sur ses genoux pour tremper ses mollets dans l’eau. La température froide de l’eau lui arracha quelques frissons mais cela lui fit le plus grand bien. Elle soupira doucement, remonta un peu plus sa robe et entreprit de recueillir de l’eau fraiche au creux de ses mains pour en mettre sur ses cuisses et calmer les crampes parcourant son corps. Il avait eu raison, Cármen se senti bien mieux ainsi et penserait à réitérer dans les prochains mois si nécessaire.

« Ma mère pense que je vais bientôt achever le premier mois avec les symptômes que j’ai. »

Cármen étira un sourire, ayant conscience que ce n’était que le début et que le chemin serait long et douloureux. Elle devait se ménager et tout mettre en œuvre pour qu’il naisse dans de bonnes conditions. La jeune femme leva les yeux vers Leoden qui semblait lui aussi plus serein après ces petites querelles. Ce ne seraient pas les premières ni les dernières, Cármen était irritable, émotive, elle avait l’impression que le moindre mot pouvait prendre une ampleur excessive. Elle ne souhaitait pas qu’il le prenne mal, ou qu’il se sente responsable de son mal-être, ce ne serait que passager. Pour continuer sur une conversation qui était certaine de rester joviale, elle continua de parler de leur enfant.

« J’étais une enfant calme, attentive, très curieuse et vive, je me demande de qui il va tenir… Et toi ? Quel genre d’enfant tu étais ? »

Cármen avait grandi dans des conditions de vie rudes et compliquées, le désert n’est pas un lieu où il fait bon vivre à moins d’être au sein une communauté soudée. Elle avait dû apprendre tout très tôt, afin d’aider ses parents qui ne pouvaient pas avoir d’autres enfants qu’elle. Le leur ne grandirait pas comme ça, il serait aimé, il ne manquerait de rien et pourrait s’épanouir tranquillement.






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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMer 29 Juin 2016 - 10:41



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Leoden mena la jeune femme dans le sentier de la forêt qu'il avait repéré, et ils marchèrent ensemble jusqu'à la berge qui bordait une rivière au faible courant. L'homme avait lié ses mains à celles de la gitane pendant qu'ils marchaient, déjà pour lui montrer qu'il était présent pour elle, mais aussi parce qu'il pouvait lui offrir un point de stabilité pour qu'elle se déplace entre les rochers en prenant appui sur lui.

Il l'emmena tout au bord de l'eau, là où les rochers qui surplombaient le courant permettaient de s'asseoir avec un minimum de confort. Comme il savait les douleurs de la gitane, Leoden enleva sa veste pour la plier et la lui donner en guise de coussin pour qu'elle soit mieux installée, et moins sujette aux douleurs. Il la vit remonter sa robe pour mettre les pieds dans l'eau, et lui aussi décida de profiter de ce courant bienfaisant. Il plia le tissu de son pantalon pour le remonter au dessus du genou, et s'enfonça à son tour dans la rivière, debout devant la gitane.

Alors elle finit par reprendre la parole, lui parlant de son enfance et de comment elle était lorsqu'elle était plus petite. Sous ce portrait de l'enfant parfait, il retrouvait inévitablement la Cármen qu'il connaissait ; pour lui en revanche, les choses n'étaient pas aussi idylliques.

« J'étais assez turbulent. Je ne tenais pas en place, j'avais tellement d'énergie à revendre.. » commença-t-il, se souvenant de toutes ses mésaventures avec les leçons de sa gouvernante, lorsque son père n'était pas là pour lui. « Je me souviens de nombreuses fois où la femme qui s'occupait de moi a perdu patience.. Je n'étais pas vraiment facile à vivre, alors c'est compréhensible. Je n'avais qu'un seul intérêt, en tant que bon rohirrim : les chevaux. C'était totalement impossible de décoller cette idée de ma tête, je voulais à tout prix savoir monter, je n'avais cure d'apprendre à lire ou à écrire. Du haut de ses soixante ans, la gouvernante a remit le pied à l'étrier d'elle même pour me donner des leçons, autant dire qu'après ça j'étais un petit peu plus épanoui. » lui expliqua-t-il, alors qu'il songeait à cette femme dont il ignorait si elle était encore en vie.

« Il vaut mieux que ce petit bout tienne de sa maman, sinon tu vas avoir du fil à retordre.. » dit-il pour plaisanter, un grand sourire sur les lèvres. Il espérait sincèrement que le petit ne tienne pas trop de lui, auquel cas son éducation serait des plus compliquées pour les deux jeunes parents. Ils seraient certainement aidés par les autres gitans, puisqu'ils formaient tous une très grande famille, mais il n'en restait pas moins que les deux parents devraient gérer leur enfant, et il était préférable que ce dernier tienne de sa mère.

Leoden esquissa un sourire à cette idée ; il était prêt à tout donner pour cette petite perle qui poussait tranquillement dans le ventre de sa maman. Il avait déjà des milliers de projets en tête, certains plus réalisables que d'autres. Mais l'idée était là, et il était prêt à chérir ce bébé comme la chose la plus précieuse au monde qu'il lui soit donner de toucher.

Dans sa tête, se bousculaient plusieurs idées, mais surtout celle que la jeune femme avait énoncé récemment : son père. Ils n'étaient pas très loin de la maison d'enfance de Leoden, aussi il leur serait facile d'y retourner si l'homme habitait toujours là bas.

« Cármen.. ? » commença-t-il, d'une voix un peu plus assurée que celle qu'il avait eu le matin. « On pourrait commencer à prévoir notre voyage, qu'est-ce que tu en penses ? »








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMer 29 Juin 2016 - 12:45

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Cármen n’avait pas eu une enfance très joyeuse. Malgré l’amour que lui portaient ses parents, les conditions de vie difficile l’avaient souvent empêchée de s’épanouir correctement. Elle se souvenait de ses petits voisins avec qui elle jouait au coucher du soleil lorsque le sable n’était plus aussi brûlant. Ils descendaient les dunes sur les fesses, faisant glisser le sable entre leurs jambes pour l’entendre chanter. Sa maison était petite, construite avec une argile suffisamment solide pour résister aux tempêtes que l’on voyait toujours arriver au loin. Et puis il y avait eu ce mariage qu’elle avait accepté pour sauver ses parents de la faillite. A partir de ce moment là on lui avait volé toute innocence. La demeure de son mari était belle et suffisamment grande pour abriter ses huit épouses et ses enfants dont certains avaient le même âge que Cármen voir plus parfois. Des images lui étaient revenues en tête, mais Leoden n’avait pas besoin de connaitre ces précisions de sa vie dans le désert, ce qu’elle lui avait dit concernait ce qu’elle était avant d’épouser cet homme. Après cela elle était devenue silencieuse, renfermée, elle pleurait souvent et se lamentait sur son sort. Elle avait été tiraillée entre le fait qu’elle ne pouvait pas regretter puisqu’elle avait accepté pour aider ses parents et en même temps à ce moment là, jamais elle ne s’était sentie aussi malheureuse. Ca leur faisait un point commun, l’un comme l’autre avaient été victime de tortionnaires mais Leoden l’avait vécu plus longtemps. C’était pour cela qu’elle comprenait que ces choses là prenaient du temps et alors, elle s’en voulait davantage de l’avoir soudainement bousculé dans ses retranchements.

Trève de sombres pensées, Cármen fut amusée de savoir que Leoden était un enfant turbulent parce qu’il n’en laissait pas tellement d’indices. Elle l’imaginait assurément faire des caprices pour pouvoir monter à cheval. Finalement cela avait payé puisqu’il était bon cavalier et avait cette connexion particulière avec les chevaux. Il les comprenait bien, cela l’avait très vite fascinée. Leur enfant aussi serait rohirrim, fille ou garçon, Leoden lui apprendrait à monter sur un cheval comme le veut leur tradition. Elle se ferait du souci mais ce serait sans doute le plus beau cadeau de voir leur enfant s’épanouir et heureux de pouvoir monter un cheval comme un grand. Elle avait hâte de voir es jours se profiler, de quelle manière vivrait leur famille. Les enfants turbulents n’effrayaient pas Cármen, les haradrim ayant aussi le sang chaud, ils étaient habitués à devoir jouer des coudes. Et principalement les mères étaient réputées pour être sévères mais justes, il n’était d’ailleurs pas rare de voir les enfants se faire hurler dessus par leur mère au sein du campement. Toutefois elle étouffa un rire, imaginant un petit Leo lui donner du fil à retordre comme il avait pu en donner à sa pauvre gouvernante

« Si j’ai pu apprivoiser le père, l’enfant sera mon nouveau défi alors ! » Répondit-elle avec un petit sourire.

La gitane observa Leoden, d’un regard empli d’amour avant de reporter son attention sur ses mains qu’elle plongea dans l’eau pour humidifier ses bras, passer un coup d’eau dans sa nuque et souffler doucement. Baillant longuement, elle releva les yeux vers l’homme qui partageait sa vie tandis que ce dernier envisageait sérieusement d’aller retrouver son père.

« C’est une bonne idée, mais toi, tu es réellement prêt ?»

Il avait l‘air bien moins opposé à l’idée de revoir son géniteur aussi vite et lui raconter ce qu’il s’était passé pendant son absence. Cármen se demandait s’il ne faisait pas cela uniquement pour lui faire plaisir, dans quel cas elle préférait qu’il s’abstienne même s’ils étaient tout près. La jeune femme observa son regard, tentant d’analyser le fond de ses pensées et voulait l’empêcher de croire que c’était ce qu’il voulait alors que ce n’était pas le cas.

« Nous partons demain à l’aube avec le groupe, mais nous pourrons très vite les rattraper tous les deux en faisant un petit détour vers ton village natal. »

Quoi qu’il décide, elle était toujours aussi fière de lui et il n’aurait de cesse que de la surprendre. Quoi qu’il en soit tant qu’ils n’étaient pas très loin elle pouvait monter à cheval, cela serait bien plus compliqué par la suite.

« Je dis là que tu n’es pas obligé d’aller lui parler maintenant mais si tu veux vérifier s’il est vivant  et qu’il vit toujours on peut y passer en coup de vent. Ou alors on peut aussi attendre que notre enfant naisse, dans tous les cas tu ne dois pas te sentir obligé Leoden, c’est toi qui choisi et je te suivrais »

La gitane l’invita à venir s’asseoir à côté d’elle. Elle ne voulait pas qu’il angoisse de nouveau à ce sujet, car elle lui avait promis qu’elle lui donnerait le temps qu’il souhaitait. Elle le prit dans ses bras, le serrant doucement en se sentant toujours coupable de ce qu’il était en train de vivre par sa faute. Elle lui avait remis les faits en tête et tant qu’il ne l’avait pas vu il serait sans doute hanté par cette idée et par tout ce qu’elle avait pu lui dire. Encore une fois elle se sentait nulle et inutile, elle regrettait amèrement d’avoir amené le sujet et de s’être laissée emportée en oubliant tout ce qu’ils venaient déjà de vivre.

« Je me sens tellement responsable… »







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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMer 29 Juin 2016 - 22:32



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« Tu n'es responsable de rien, Cármen.. » lui répondit l'homme, alors qu'il venait prendre place juste à côté d'elle. Le rocher n'était forcément pas des plus confortables parmi les sièges qu'il avait testés, mais cela suffisait amplement pour ce qu'ils avaient à faire ici. L'eau était très claire, on y voyait facilement le fond même si elle n'était pas profonde ; de minuscules petits poissons se faufilaient dans le courant, suivant l'onde qui divisait les rayons solaires en une mosaïque lumineuse tapissant le fond de la rivière.

« Tu sais, je pense que tu as raison, et il va bien falloir que j'y retourne un jour où l'autre. Je ne peux pas continuer comme ça, à faire comme si tout ça n'avait jamais existé. Ma vie a débuté il y a vingt-sept ans, j'ai fait beaucoup de choses avant de me faire capturer, et ça devrait compter davantage que ces mauvais souvenirs. » fit-il, jouant avec un petit galet qu'il avait ramassé dans l'eau, et qu'il jetait de main en main. Le soleil venait taper dans ses yeux, qui leur donnait cette couleur dorée qui lui avait si souvent été complimentée ; ils étaient pourtant bruns, avec de rares éclats qui faisaient comme des pépites d'or. Il avait supposé qu'il les tenait de sa mère, parce que ceux de son père étaient d'un vert d'eau plutôt banal. Il devait sans aucun doute lui ressembler plus à elle qu'à lui, car même dans ses traits, l'on retrouvait assez peu ceux de son paternel. Son visage plutôt fin et anguleux contrastait avec les traits plutôt ronds de celui qui lui avait donné la vie, cependant, il tenait de lui quand même. Pour la pilosité faciale sans doute ?

« Je ne sais pas comment il pourrait réagir, de me voir après autant d'années ; le temps perdu sera difficile à rattraper, impossible même. Mais tu as raison quand tu dis que je devrais aller de l'avant. Je ne peux pas me permettre d'attendre qu'il ait un pied dans la tombe pour aller lui dire que je suis toujours là. S'il a refait sa vie, je ne sais pas à quel point je vais l'impacter, j'espère juste ne pas lui faire de mal.. Il a déjà perdu ma mère, puis moi, ça serait l'achever. Mais il m'a toujours témoigné un amour incroyable ; pour un homme qui avait perdu beaucoup, il savait donner plus que n'importe qui d'autre, et je me suis juré de prendre exemple sur lui lorsque je serai père à mon tour » expliqua Leoden à la gitane, qui semblait à l'écoute. Leur dispute semblait à présent bien loin derrière, quasiment oubliée et la vie avait repris son cours entre les deux tourtereaux.

En silence, Leoden songeait que le moment était finalement plutôt bien choisi pour sa demande, mais il voulait mettre certaines choses au point avec Mus'ab avant de se jeter dans le bain. Il en était irréfutablement convaincu : Cármen était la femme de sa vie, et il lui fallait la demander en fiançailles. Il aurait probablement d'abord le devoir de demander sa main à ses parents, mais il ne doutait en aucun cas que la jeune femme, avec le tempérament qu'elle avait, aurait certainement bien plus son mot à dire que qui que ce soit d'autre. Il y repenserait certainement plus tard, quand tout se serait parfaitement goupillé.

« Je crois que le moment tombe à pic, non ? Je veux dire, nous, le bébé.. C'est le rôle de père que je vais endosser, et il aura certainement de bons conseils à me donner. Après tout, il est passé par là lui aussi. Même s'il n'a pas eu d'autres enfants à ma connaissance, il a de l'expérience – plus que moi. Je pourrais utiliser son avis d'expérimenté pour me faire une idée de ce qui m'attend.. » Leoden était en train de se convaincre de plus en plus que l'idée était bonne. S'il y avait été réfractaire dès le début, il avait prit le temps de la considérer et s’apercevait qu'il en avait besoin maintenant plus que jamais.








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyMer 29 Juin 2016 - 23:06

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Cármen était émue par ce qu’il lui disait, elle savait combien c’était difficile pour lui et ne pouvait que se sentir fier lorsqu’il lui assura que c’était ce qu’il voulait en ayant trouvé des avantage à aller voir son père. Elle serait avec lui pour le soutenir, elle ferait son nécessaire comme toujours pour que sa présence lui soit réconfortante et lui donne le courage dont il avait besoin. Elle écouta ses pistes de réflexion avec attention. Leoden était un homme intelligent, plein de ressources et encore une fois il venait la surprendre. Elle le regardait avec des yeux doux, admirative, qu’il puisse encore trouver cette force de continuer et qu’il ne baissait jamais les bras. D’autant plus qu’effectivement en allant être père, lui-même avait besoin de savoir où il en était. C'était une bonne idée, cela lui ferait le plus grand bien s'il pouvait le voir de cette manière.

« Oui, tu as raison Leo ! Alors nous irons demain matin et nous rejoindrons le groupe, ils iront vers l’est ! Mais nous ne mettrons pas autant de temps pour les rejoindre si on y va à cheval !»

La gitane étira un large sourire, heureuse qu’il soit convaincu et qu’il ait fini par réfléchir à sa proposition. C’était une nouvelle étape de son évolution qui serait décisive et qui aussi lui permettrait de se sentir à la hauteur de ce qui l’attendait avec leur enfant à venir. La gitane se leva, se baissa vers Leoden pour déposer ses lèvres sur les siennes et lui dire à quel point elle étai fière de lui.

Ils regagnèrent le campement afin d’aider au rassemblement alors qu’ils rangeaient les affaires pour préparer le départ. Cármen soupira beaucoup, se plaignait beaucoup, elle eu droit d’ailleurs à plusieurs remarques : elle était particulièrement agaçante à tout le temps râler, alors on plaignait Leoden qui allait devoir supporter ses sautes d’humeur pendant au moins trois mois de plus. Le diner du soir avança, les préparatifs du départ avaient pris tellement de temps que l’on avait pas remarqué tout de suite que le crépuscule annonçait déjà la fin de la journée. Bien sûr, la petite fête du midi s’allongea sur le soir, alors que l’on fêtait la naissance, on priait les dieux pour que sa grossesse se passe bien, que l’enfant naisse en bonne santé et que sa mère soit protégée de tout problème. Mais cette dernière était éreintée et n'avait que faire des prières. Blottie entre les bras de Leoden, elle était en train de somnoler comme un koala accroché à son eucalyptus. On la compara même à un bébé dans les bras de sa mère, parce que son visage ne paraissait pas serein et qu’elle semblait plutôt concentrée, le visage déformé en ayant sa joue appuyée contre son torse alors qu’elle l’entourait de ses bras. Elle avait mal au ventre, au dos, à la poitrine, à la tête, c'en était usant et les préparatifs n'avait rien arrangé à son état.

Au bout d’un moment elle se réveilla et demanda à Leoden de l’emmener se coucher. Elle ne parviendrait sans doute pas à tenir aussi tard pour les prochaines festivités du groupe. Elle venait alors pour manger puis si elle ne râlait pas, elle se recroquevillait. Bien sûr elle ne laissa pas Leoden s’enfuir une fois affalée sur le lit, ne cherchant pas à savoir s’il avait envie de rejoindre les autres, elle se l’accapara, s’accrochant de nouveau à lui et ferma les yeux. Malheureusement elle ne parvint pas à trouver le sommeil. Au bout d’un moment elle lâcha Leoden, tournant, se retournant à la recherche d’une position qui ne la ferait pas souffrir ou qui n’amplifierait pas ses douleurs. Les douleurs n’étaient pas ce qui l’empêchaient de dormir, elle n’avait juste pas sommeil mais se sentait très fatiguée. La gitane somnolait en pointillés, se réveillait et retombait, sursautait et tentait de se faire la plus discrète possible pour ne pas réveiller Leoden. Et, aux premiers rayons du soleil, on retrouva la bohémienne encore accrochée à Leoden, dans un tendre câlin alors que contre lui elle semblait avoir trouvé l’endroit idéal pour se reposer. Elle avait un fin sourire serein sur le visage, et si elle n’avait pas fait une nuit complète de sommeil, ce n’était pas trop grave puisqu’elle se sentait bien là où elle était. C'était un beau jour, un grand jour pour Leoden, elle espérait que tout se passerait bien, elle avait tellement hâte...








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MessageSujet: Re: I never knew what love could do before you   I never knew what love could do before you EmptyJeu 30 Juin 2016 - 15:07



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La nuit venue, Leoden ramena la gitane jusqu'à leur nid douillet. Il la porta tout contre lui comme une princesse, pour qu'elle n'ait pas à marcher ni s'embêter, et la déposa tout doucement sur le lit bien confortable qu'ils partageaient depuis maintenant plusieurs mois. L'homme songea un instant à retourner auprès des autres pour reprendre leurs discussions, mais il lui sembla que ce n'était pas du tout de l'avis de Cármen. Cette dernière le tira vers elle pour qu'il s'installe dans le lit à ses côtés, et l'homme abdiqua volontiers. Il savait qu'une bonne nuit de repos ne lui ferait pas de mal après la journée et la semaine éreintantes qu'il avait eues.

Le sommeil ne lui fut pas difficile à trouver, mais il sentit que Cármen était agitée.Cependant, cela ne l’empêcha pas de dormir comme un loir. Leur lit était tellement confortable, comparé aux pierres froides de la prison, qu'il ne se faisait pas prier pour rattraper les heures de repos qu'il avait perdues là bas. La présence de la gitane l'avait à nouveau apaisé, et il adorait sentir son doux parfum lorsqu'il ne dormait plus qu'à demi œil au milieu de la nuit. Le matin, il fut réveillé par les rayons du soleil qui filtraient à travers les rideaux, mais il préféra rester un moment de plus dans le lit, profitant de la chaleur de son amoureuse tout contre lui. Leoden prit quelques minutes pour passer ses mains dans les boucles plus courtes de la gitane, caressant sa peau ambrée, contemplant son beau visage endormi. Puis il décida qu'il était temps de se mettre à la tâche, et il abandonna le lit pour quitter la roulotte.

Dehors, il salua les quelques âmes déjà debout, puis s'octroya un petit quart d'heure au coin du feu pour manger quelque chose. Assis sur son rondin de bois, il avalait un à un les fruits que l'on lui avait servis, le regard perdu dans les quelques flammes qui subsistaient au milieu des braises. Il avait entendu pendant longtemps le murmure lointain de la fête qui continuait, et les autres étaient certainement allés se coucher très tard, ce qui expliquait que le feu ne soit pas encore mort alors que personne ne l'avait alimenté.

Puis il déposa son assiette, et s'affaira à remplir des besaces en cuir de quelques vivres et d'autres choses dont ils auraient probablement besoin durant leur voyage. Ils seraient partis tout au plus trois jours avant de retrouver le groupe, alors il leur fallait prendre quelques précautions. L'homme se dirigea ensuite vers l'enclos des chevaux, sortant tour à tour sa jument, son hongre, puis finalement, le petit dernier qu'il avait récupéré et soigné.

Il ne perdit pas de temps pour charger le plus faible avec les besaces, veillant à bien fixer toutes les lanières sur son dos pour ne rien perdre en chemin, et ne pas le blesser non plus. Puis il sella les deux autres après avoir fait les soins. Il prit garde de donner la selle la plus confortable et la moins abîmée à sa compagne, et agrémenta l'assise d'une peau de mouton supplémentaire qui la rendrait tout de même plus confortable pour la demoiselle.

Une fois prêt, il attendit un moment avec les chevaux, le temps de faire le point sur ce qu'il aurait pu oublier, et surtout, de repenser à sa décision. Il ne pensait pas s'être trompé, mais s'il pouvait juste jeter un coup d’œil sur son père sans que celui-ci ne le sache, il se sentirait plus en confiance. Et surtout, il pourrait toujours faire demi-tour s'il ne sentait pas cette rencontre comme étant une bonne chose. Maintenant, il lui fallait aller chercher Cármen et prévenir le groupe, le départ était imminent.








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