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The things you love always come back to you
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 The things you love always come back to you

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MessageSujet: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 1 Aoû 2016 - 1:13



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Cármen & Leoden


Les mots de Constance revenaient toujours, à n'importe quel moment dans sa tête. Le soir, alors qu'il cherchait le sommeil, le dos tourné à Cármen, elle était là. La nuit, alors qu'il peinait à trouver du repos, elle était là. Et le matin, quand enfin le coq chantait le lever du jour au dehors, elle était toujours là. Devant ses yeux, n'importe où, chaque chose qu'il voyait, Leoden le ramenait inlassablement à Constance. Elle avait réussi à le retrouver ici, à percer sa bulle de sérénité qu'elle avait déjà trop mordue ; et comme les réminiscences d'un souvenir bien trop proche, il craignait de découvrir sa silhouette se découper parfaitement sur les murs de la maison à chaque fois qu'il changeait de pièce. Ces peurs intrinsèquement liées à la menace qu'il avait reçue, Leoden était à peine capable de les contenir devant Cármen. Il avait érigé à nouveau ce mur qu'elle lui avait connu à leurs débuts. Un mur de pierre qui l'enfermait dans un silence pesant, difficilement supportable. Il ne venait plus toucher la jeune femme, il l'approchait à peine sauf quand elle réclamait sa présence pour qu'il l'aide à marcher avec sa cheville seulement guérie. Lorsqu'il dormait dans le même lit qu'elle, c'était à peine s'il était capable de sentir sa présence avec le vide qui s'installait nuit après nuit entre leurs deux corps. Il n'y avait presque plus de contact, juste de rares baisers furtivement volés sur le front de la jeune femme, et les quelques fois où elle venait prendre sa main dans la sienne. Leoden se montrait distant avec celle qui pourtant devait partager son existence, mais il n'avait d'autre choix que celui-ci pour la protéger d'une colère sous-jacente que cette lettre avait entretenue.

Cette lettre, il l'avait soigneusement repliée et gardée dans la poche de sa veste. Elle était là, contre son cœur, à chaque moment de la journée, et le soir, il la faufilait sous l'oreiller pour avoir la main dessus durant les quelques heures de sommeil qu'il arrivait à avoir. Il ne la gardait pas si près de lui par caprice de s'en voir séparé, c'était bien loin de cela. La triste réalité voulait qu'il protège Cármen de cette lettre, il ne fallait pas qu'elle tombe dessus, sous aucun prétexte. Leoden avait passé sous silence qu'il avait eu ces menaces de la part de Constance, mais s'il avait l'air profondément troublé ces derniers jours, il n'en restait pas moins qu'il lui était impossible de tout lui cacher. Cármen semblait elle aussi fatiguée de cette mascarade, mais à quoi bon ? Constance avait réussi à percer le bonheur de leur famille à peine fondée pour s’immiscer dans chacune de leur failles.

Leoden avait mit un point d'orgue à ne jamais laisser Cármen toute seule, il la suivait dans ses déplacements dans la maison tel une ombre, épiant le moindre de ses faits et gestes pour assurer son bien-être, mais il était toujours incapable de la prendre dans ses bras ou de l’embrasser comme avant. Il s'en voulait énormément d'avoir à lui infliger cette distance, mais elle n'en restait pas moins difficile pour lui. Éloigné de Cármen ainsi, il ne pouvait bénéficier de ces ondes positives qui l'aideraient à avancer. C'était un cercle vicieusement fermé, duquel il lui serait difficile de sortir si elle ne le tirait pas de là un bon coup, mais il se murait à ne pas la laisser faire.

Ce matin-là, Leoden était levé bien plus tôt qu'elle comme il en avait pris l'habitude, mais il était descendu sans rester pour la surveiller. Il avait besoin d'isolement, un peu plus que celui qu'il avait pris récemment. Dans ses mains, le parchemin froissé et l'encre rouge ; à la lumière faiblarde du soleil, il lisait, relisait encore les mots qu'il connaissait pourtant déjà par cœur. Un bruit dans l'escalier, une silhouette à peine distinguée derrière lui, et il eut rapidement replié le papier pour le cacher aux yeux des autres. Il était souvent sur le qui-vive dès qu'il entendait un bruit, de peur de voir débarquer la mauvaise personne, mais il sentait déjà le parfum envoûtant de la gitane s'insinuer jusqu'à lui.








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Cármen

Cármen
♦ PSEUDOs : Illabye
♦ MESSAGES : 526
♦ RÉPUTATION : 4073
♦ DC & co : Raeryan, Elea, Selen, Violette
♦ DISPONIBILITÉ RP : ✓ Disponible
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
— VOYAGE AVEC : sa troupe de saltimbanques

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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 1 Aoû 2016 - 11:59

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feat. Leoden & Cármen




Il n’y avait plus d’amour, elle ne le ressentait plus, il avait disparu et elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi. Il évitait les discussions et pourtant il était toujours à marcher derrière elle, quoi qu’elle fasse. Cármen souffrait de cette situation, son visage s’était terni, elle portait sa grossesse seule. Le matin elle se réveillait seule dans le lit, la main sur son ventre qui prenait plus de formes et à chaque fois elle se demandait s’il était juste dans la maison ou s’il l’avait abandonnée. Elle se réveillait avec ce pincement, cette envie de vomir, elle ne voulait même plus de cette grossesse. Leoden s’était emmuré et ne lui laissait pas la moindre chance de l’aider. Elle ne pouvait qu’à peine le toucher, il semblait insensible à ses encouragements, constamment retranché on ne sait où. Cármen avait beau avoir essayé, rien ne sortait, c’était comme s’il ne lui faisait plus confiance, qu’il ne voulait plus être aidé. Elle s’était pourtant fait compréhensive, elle ne lui en avait pas voulu, qu’avait-elle donc fait de travers ?

Ce matin là encore elle se réveilla dans le silence et la solitude. Sentir la peau nue et réchauffée par le sommeil de Leoden lui manquait cruellement. Mais elle n’avait que le froid des draps lorsqu’elle portait sa main sur le côté pour le chercher. Le matin était sans doute les moments où elle était au plus mal de cette situation. Elle se réveillait avec l’appréhension, la souffrance, elle passait ses mains sur son ventre en se demandant s’il était encore là, si c’était un cauchemar et qu’elle avait simplement rêvé d’une autre vie tout ce temps. Et pourtant l’enfant était bien là, redessinant les courbes de son ventre de plus en plus perceptiblement et elle se voyait changer avec la peur la prenant en otage. La gitane se leva difficilement, s’habilla de vêtements haradrims pour être à l’aise mais dont les couleurs ressemblaient aux vêtements de deuil. Elle entreprit de réunir les vêtements à laver, ayant grand besoin de sortir et descendit. Elle vit Alors Leoden, croisant son regard dans un silence pesant. Elle ne prit pas la peine d’aller manger, ayant plus que tout besoin de se retrouver seule

« Je vais…laver le linge.» Fit-elle brièvement comme si elle parlait au seigneur qui l’employait.

La gitane était toujours sur le point de laisser éclater des sanglots à chaque fois qu’elle lui parlait, baissant les yeux en ayant ce sentiment d’être indigne de lui. Elle lui avait déjà fait subtilement part de son mal être et du manque de tendresse mais rien n’avait changé depuis.  Elle se détourna rapidement de lui, respirant difficilement en ravalant sa tristesse et entreprit de sortir avec sa corbeille de linge aux mains. Elle ignorait s’il la suivait mais c’était surtout un prétexte pour elle de s’isoler et pleurer sans qu’on l’entende. Elle marchait vite, ne retenait pas les portes, elle ne voulait vraiment pas qu’il la suive. Elle fit quelques pas dans le jardin jusqu’au lavoir, s’agenouilla avec précaution puisque son ventre commençait à se faire sentir et que dans son état émotionnel elle avait l’impression d’être en porcelaine. Alors ainsi qu’elle avait l’habitude de le faire depuis quelques temps, elle profitait de laver les tissus pour laisser éclater ses sanglots. Elle lavait les vêtements de Leoden, toujours avec le même soin comme devait le faire une bonne épouse mais aussi quelqu’un qui l’aime et qui tient à lui. On dit souvent que l’amour d’une épouse se voit dans la propreté des vêtements de son mari et bien c’était la seule manière qu’elle avait désormais de lui témoigner son amour. Elle arrivait à lui dire « je t’aime » parfois mais cela sonnait plus comme du désespoir que de la joie.

Une fois les vêtements lavés, la bohémienne entreprit de les étendre sur les cordes suspendues à cet effet. Il faisait beau ce jour là, mais elle n’avait pas le cœur de sourire au ciel. Elle continuait de prier pour la protection et le rétablissement de Leoden. Et prit son temps pour étendre le linge afin de rester isolée le plus longtemps possible, puis, elle revint dans la maison. Cármen avait ajusté son châle sur la tête pour qu’on ne remarque pas les traces sur ses joues rougies. Elle évita tout bonnement de croiser Leoden en gardant le regard sur le sol et remonta dans la chambre.

« Cármen ? Je vais au village, tu viens avec moi ? »

C’était Serena qui l’appelait depuis l’étage du dessous. La gitane se dépêcha d’aller répondre par-dessus l’escalier.

« Oui, je viens. Je vais me changer et je descends

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle délaissa ses vêtements haradrim pour revêtir une robe rohirrim, afin de passer plus inaperçue. Ce n’était pas la première fois qu’elle sortait et jusque là tout s’était toujours bien passer. La jeune femme était contente de pouvoir aller au village, elle verrait d’autres visages, il y aurait de multiples conversations. La gitane prit ensuite soin de coiffer ses cheveux qui avaient bien poussé depuis qu’ils avaient été coupés, puis elle descendit.

« Mets ce châle tu vas avoir froid » Fit Serena en passant un tissu sur ses épaules.

Serena avait bien senti le malaise et bien qu’elle ne puisse rien y faire, elle essayait de veiller sur Cármen et de prendre soin d’elle. La jeune femme remarqua que Leoden venait avec elles, ce qui ne la surprenait pas. Elle ne comprenait pas son comportement, ne savait pas à quoi il jouait en l’escortant partout où elle allait sans lui témoigner la moindre preuve qu’il tenait encore à elle. La gitane pensait qu’il faisait son devoir de futur mari en veillant sur elle, mais à quoi bon ? Elle n’avait pas l’impression qu’il la désirait comme épouse, elle avait même envisagé de partir pour ne plus l’encombrer.

Ils se rendirent à pied au centre ville, Serena très vite les abandonna pour aller dans une boutique de tissu en missionnant Cármen d’aller choisir les fruits et le pain en attendant. Elle se retrouvait seule avec Leoden, le visage bas et effacé, souhaitant disparaitre. Elle ne supportait plus cette situation, elle qui n’avait jamais voulu abandonner se retrouvait désarmée face à un homme qui ne désirait plus son aide.

« Si tu veux je peux rentrer au campement, te laisser ici, peut être que tu te sentiras mieux si je m’en vais. » Commença la gitane sans le regarder tout en continuant de marcher à ses côtés.

Il y avait dans sa voix de l’épuisement, une lassitude, une douleur latente. Pour la première fois depuis leur rencontre, ses paroles étaient pessimistes. Parler d'une éventuelle séparation lui déchirait le coeur. Elle ne voulait pas en arriver là mais ne savait pas à quoi il pensait. Au mieu cela lui ferait un electrochoc, au pire il le prenait mal.

« Ne te sens pas obligé de rester avec moi parce que je porte ton enfant. Après tout nous ne sommes pas encore mariés, tu peux encore te rétracter si tu le souhaites. Et si tu restes parce que tu as peur que je t’empêche de voir ton enfant tu peux être rassuré, je ne ferais pas cela.»

Elle avait quand même pensé qu’il la connaissait mieux que cela.




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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 1 Aoû 2016 - 20:15



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Cármen & Leoden


Leoden avait laissé la jeune femme se rendre seule dans le jardin pour y laver et étendre le linge. Si lui avait besoin de sa solitude, il supposait que la jeune femme pourrait se sentir mal s'il était à l'épier à chacun de ses mouvements, aussi, il lui laissait certains moments de répit sans son ombre derrière elle. Il était difficile pour l'homme de garder Cármen hors de sa vue, mais il prenait sur lui tant bien que mal. Cela lui brisait le cœur de voir que, jour après jour, leur amour semblait s'amenuiser pour n'être plus qu'une sorte d'obligation envers l'autre ; s'il ressentait toujours ce puissant sentiment pour la jeune femme, que rien ne pourrait jamais ravir, il la voyait triste, éreintée de la façon dont il se comportait avec elle. Cependant, il lui était impossible d'agir d'une autre façon, il détestait l'idée même de pouvoir lui faire du mal, et en voulant la protéger ainsi, il lui en faisait encore plus. Cette sensation l'affublait d'une fatigue constante, qui semblait à peine se taire lorsqu'il glissait un mot à son adresse. Non, il ne pouvait plus subir cet éloignement encore plus longtemps.

Lorsqu'elle revint, Leoden la suivit du regard, depuis le bord de la fenêtre où il guettait les abords de la maison. Il avait replié la lettre et l'avait replacée dans la poche de sa chemise, la masquant au reste du monde. Il savait que Constance se délecterait de savoir qu'il avait gardé ce fichu papier, mais il ne pouvait s'en délester, sans trop savoir pourquoi. Le poids de cette simple lettre s'était fait encore plus difficile à porter avec les jours passants, et alors elle était devenue comme un fardeau qu'il aurait à traîner. Le regard toujours aussi vide même après les tentatives de rapprochement de la jeune femme, il entendit Serena lui proposer de l'accompagner au marché. Comme Cármen acceptait l'invitation, il se dépêcha de se changer aussi afin de les y mener. L'idée que Cármen se rende dans une zone assez densément peuplée ne lui plaisait pas beaucoup, et avec raison. Les menaces de Constance planaient sur eux plus dans ces endroits que dans n'importe quel autre.

Alors, l'homme s'affubla de l'ombre de la demoiselle, et il marchait derrière les deux femmes comme un garde du corps. Avec l'attitude qu'il avait pris envers Cármen, il ne se sentait plus du tout comme celui qu'elle devait épouser, plus comme le père de l'enfant qu'elle portait.. Non, il avait perdu cette proximité qui pourtant le faisait affreusement souffrir, et alors il se contentait de la protéger et de subvenir à ses besoins. Intérieurement, ce comportement le tuait à petit feu, il sentait que les choses étaient différentes, que la petite flamme qu'elle avait rallumée s'était presque éteinte. Il sentait aussi qu'il n'était pas trop tard, mais il ne pouvait se consacrer à cette reconstruction s'il sentait toujours le poids de la missive l'accabler autant qu'il le faisait.

Serpentant dans les rues, lorsque Serena s'éloigna finalement d'eux, Leoden se retrouva face à la jeune femme sans pouvoir échapper à ses paroles. D'un côté, se retrouver coincé ainsi le pousserait peut-être à lui parler, à lui montrer que son amour pour elle n'avait pas tari, mais il fut surpris par sa proposition. A vrai dire, il n'avait pas pensé que cela la toucherait si profondément, et alors, il sentit son cœur éclater dans sa poitrine.

« Cármen, est-ce que tu es en train de dire que tu.. Que tu songes à t'en aller..? » Égoïstement, il avait envie de lui dire à quel point il avait besoin d'elle. Pourtant, il ne pouvait se le permettre, parce qu'il ne montrait plus rien à l'adresse de celle dont il était épris. Les phrases qu'elle avait à lui dire lui transpercèrent le cœur comme une flèche, et alors, il se rendait seulement compte de ce qu'il avait fait subir à la jeune femme. Il s'arrêta pour la fixer devant lui, et les mains tremblantes de cet homme meurtri gagnèrent ses épaules pour l'attirer avec fébrilité contre son torse. Il ne comprenait plus, ne savait plus où cette lettre l'avait mené, et la menace qui lui pendait au nez l'avait finalement éloigné de la seule chose qui lui importait vraiment. Les mots lui manquaient férocement pour expliquer à la gitane qu'il ne pourrait jamais l'abandonner, et alors, il espérait sincèrement qu'elle pourrait lire dans son regard si troublé à quel point il avait besoin d'elle comme elle avait besoin de lui.

« Non, ne pars pas.. » fut tout ce qu'il réussit à ajouter.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 1 Aoû 2016 - 21:13

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C’était dit, c’était la partie la plus difficile, mais Cármen avait besoin de savoir où ils en étaient, où ils allaient et surtout de voir l’avenir qui leur pensait depuis quelques jours. Il semblait avoir baissé les bras, lui qui lui avait imaginé une belle famille se contentait de faire un devoir conjugal au plus stricte minimum sans même être marié à elle. Elle n’osait imaginer leur vie de couple après leur union s’il continuait de la fuir, d’éviter les rapprochements qu’ils soient simples ou charnels. Alor il fallait tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard et s’il n’osait pas, la bohémienne venait de briser la glace. Jamais elle n’aurait cru prononcer ces mots, elle qui avait toujours été sure que leur amour était si fort qu’il en était indestructible. Ils s’étaient arrêtés au milieu de la foule, mais c’était comme s’il n’y avait plus rien autour parce qu’elle avait prononcé des mots qu’il n’aurait peut être pas voulu entendre ou du moins pas si vite. Songeait-elle à partir ? Cármen étouffa un rire nerveux qui dissimula un regard beaucoup trop humide.

« Moi je ne veux pas mais si ma présence te gêne alors je partirai.. »

Elle fut surprise qu’il l’attire soudainement contre lui, alors elle senti les papillons dans son ventre prendre leur envol. La gitane réprima un sanglot et se mordit les lèvres tout en profitant de cette proximité. Avait-il pitié d’elle ? Il disait ne pas vouloir qu’elle s’en aille mais lui montrait le contraire. Que croire ? Que comprendre ? Elle ne savait plus sur quel pied danser. Elle avait vu son regard empli d’émotion, sans doute les traces des sentiments qui demeuraient pour elle, sans doute de l’attachement ? Elle ne voulait plus être un fardeau pour lui, puisqu’il refusait son aide, elle ne lui serait plus d’aucune utilité. Cármen se sentait souffrir, comme si elle était en train de s’éteindre dans ses bras alors qu’il lui faisait une ultime étreinte en lui demandant de ne pas partir. La jeune femme vint glisser ses bras à la taille de son bien-aimé, intensifiant cette embrassade et lui montrant ainsi que son amour pour lui était intact. Mais elle ne parvenait pas à le serrer aussi fort qu’elle l’aurait voulu, fragilisée, épuisée.

Tout en restant dans ses bras protecteurs, la gitane releva ses yeux humides vers lui. C’était soulageant de pouvoir mettre un mot sur ce qu’elle ressentait de cette situation. Et si elle se méprenait, elle avait besoin qu’il le lui dise, quoi qu’il en soit une chose était sure, il l’éloignait de tout. Elle voyait quelque chose n’allait pas bien et les détruisait à petit feu mais à chaque tentative qu’elle faisait pour aller vers lui, elle faisait face à une façade infranchissable. Elle qui avait su lui montrer un chemin plus clair par le passé, ne lui faisait il plus confiance ? Avait-elle échoué ?

« Pourquoi ne me laisses-tu pas t’aider ? Je sais partager tes blessures, tu le sais. N’essaye pas de me protéger quand moi je ne peux pas te protéger…»

Se séparer de lui serait la chose la plus insupportable qu’il soit mais au moins il semblait avoir réagit et montrait peut être une ouverture. Elle souhait en profiter pour lui faire part de son aide, et de la grande compréhension qu’elle avait toujours eue envers lui quand d’autres femmes l’auraient cent fois maudit. Le dialogue avait toujours été essentiel entre eux, plus qu’aucun autre couple ils avaient une fusion d’âme quasi parfaite puisqu’ils étaient empathiques et sensibles, savaient entendre et écouter les maux de l’autre. Ce contact avait été subitement coupé et le retour à la réalité lui avait fait l’effet d’une chute en plein vol. La gitane osa glisser ses mains sur ses joues et poser son front contre le sien, elle tremblait d’émotion mais surtout de peur de le perdre complètement.

« Je suis là regarde, je l’ai toujours été, mais si tu ne veux pas de mon aide que suis-je pour toi? »

Il s’était forcément passé quelque chose, cet incident de cheville n’aurait pas pu engranger tous ces problèmes d’un seul coup. Elle devinait qu’il y avait autre chose et souhaitait qu’il le lui dise, ou alors il n’y avait plus d’espoir et il s’était simplement lassé de sa présence et de toutes les déboires qu’ils avaient connus. Certes ils avaient eu de nombreux problèmes mais avaient toujours pu faire face, elle refusait de le voir baisser les armes




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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 2 Aoû 2016 - 11:19



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Cármen & Leoden


Face à Cármen, l'homme était loin d'être ce qu'il avait envie qu'elle voit. Il voulait lui montrer ce beau chevalier servant dont elle aurait pu rêver, cet homme doux qui savait la cajoler, la prendre dans ses bras et lui glisser furtivement un baiser pour aucune raison ; il voulait qu'elle voit cet homme sur lequel elle pouvait compter, un épaule pour pleurer, un sanctuaire qui pourrait lui permettre d'aller mieux n'importe quand, et pourtant.. Leoden n'était plus que cette façade vide de sens, d'émotions, il ne montrait pas grand chose d'autre qu'un visage stoïque, emprunt de traits grossièrement découpés. Et il s'en voulait, oh, il s'en voulait terriblement. Cependant, et à défaut de vouloir montrer ce qu'il ne parvenait à lui dire, Leoden ne trouvait pas de solution face à ce problème qu'il avait lui même fait germé. Cette fichue lettre se montra encore devant lui, alors qu'il avait attiré Cármen contre lui et qu'elle avait la tête posée juste au dessus. Comment pouvait-il lui masquer ainsi la vérité ? Par envie de la protéger du mal qui leur pendait au nez, mais à quel prix ?

Leoden savait qu'il était capable de sacrifier beaucoup pour pouvoir mettre Cármen en sécurité. Là, il s'agissait aussi de leur enfant ; lui révéler le contenu ou même la simple existence de cette missive pourrait gravement nuire à la santé du bébé, mais à la sienne tout autant. Et Leoden ne voulait pas de cela. Pourtant, il ne voulait pas mentir à la gitane en lui faisant croire plus longtemps que tout allait bien, cette mascarade l'avait sans doute fatigué autant qu'elle et alors, il se sentait incapable de pousser la supercherie à peine déguisée plus loin. Là, il étouffa un long soupir en retenant la tristesse latente que l'accablement de Cármen faisait naître en lui. La voir aussi peinée lui fendait le cœur, comme jamais il n'avait imaginé qu'il pourrait se fendre.

« Tu ne peux pas comprendre, et je ne sais comment t'expliquer.. Je veux te protéger, Cármen. Je suis au pied du mur et je ne sais plus comment faire, je ne veux pas que tu aies peur lorsque tu sors de la maison, je ne veux pas que tu risques ta santé, la santé du bébé.. » Si cela tombait sous le sens d'une surprotection dont il avait déjà maintes fois fait preuve, Leoden devait trouver une excuse qui limite les dégâts pendant un temps. Mais la situation était délicate, et le moindre faux pas pourrait lui coûter bien plus que quelques larmes de Cármen. « .. Mais j'ai ce mauvais pressentiment, cette impression que quelque chose de mal va t'arriver. Et au delà de ça, depuis.. L'autre jour.. J'ai tellement peur de te faire du mal. » Si les mots masquaient le vrai mal tout en dévoilant un peu de ses états d'âme, Leoden s'efforçait d'être sincère avec elle. Ce pressentiment était en réalité bien plus qu'une simple intuition, car il savait que Constance avait les moyens de lui faire payer, et tôt ou tard, la sentence finirait par tomber. L'homme déglutit, une boule dans la gorge comme à chaque fois où il se retrouvait coincé entre son passé et Cármen. Pourtant son choix était fait depuis longtemps.

« Cármen, écoute.. Je ne veux pas te faire du mal, te faire croire des choses qui ne sont pas vraies, mais je ne peux pas continuer à faire comme si rien ne s'était passé. Je t'ai blessée, la dernière fois. Je suis un danger pour toi et pour toute ma famille, avec eux aussi je suis resté distant. » La réalisation que Cármen pouvait le quitter l'avait frappé de plein fouet. Réagir. Là, maintenant, tout de suite. Ne la laisse pas partir. « Ce n'est pas ce que tu attends de moi, je le sais, et pourtant à chaque fois que mon regard se pose sur toi, sur celle que j'aime plus que la vie elle-même, je ne peux m'empêcher de constater à quel point je suis mauvais pour toi. Je t'aime comme un fou, comme jamais personne n'aimera quelqu'un, et ça me tue complètement de devoir vivre éloigné de celle qui fait battre mon cœur.. Pardonne-moi si tu le peux encore, ce n'est pas la bonne solution.. » Il marqua une pause, troublé par la discussion qu'ils avaient et dans le même temps abattu par la situation de leur couple, de leur famille. « On pourrait en discuter en rentrant à la maison.. Je.. Je ferai du thé comme tu m'as donné la première fois. »








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 2 Aoû 2016 - 12:21

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Cármen n’était pas satisfaite de ses réponses mais elle avait bien des doutes qui s’étaient désormais effacés grâce à la sincérité dont il avait fait preuve. Il l’aimait encore et juste ce fait là avait eu pour effet d’alléger considérablement son cœur. Alors elle le voyait de nouveau dans ses yeux, cette étincelle qui les rendait amoureux malgré la discussion. Elle ignorait encore ce qu’il redoutait mais pouvait comprendre après tout ce qui leur était arrivé qu’il craignait qu’il ne se passe quelque chose et si il en avait le pressentiment alors elle le suivrait les yeux fermés.

« D’accord, je fais un pas vers toi, je te fais confiance et j’agirais comme tu me le demandes si tu crains réellement qu’il m’arrive quelque chose. A toi de faire un pas vers moi, prends confiance en toi et cesse de me fuir, je t’en prie. »

Elle se rendait compte des deux problèmes présents qu’il avait mais ne pouvait pas concilier les deux. Elle acceptait de ne plus le questionner sur ce qui le tracassait à condition qu’il ne l’évite plus, qu’il ne mette pas de barrière entre eux. C’était le maximum qu’elle pouvait faire. Encore une fois elle était énervée contre lui mais se refusait de laisser éclater sa colère. Elle désirait le meilleur pour eux et devait se faire à l’idée qu’elle ne pourrait jamais tout contrôler et qu’elle ne pourrait jamais avoir main mise complètement sur lui. C’était tout ce qu’elle avait à dire pour le moment, pour le reste elle acceptait d’en parler une fois chez lui tranquillement et avec ce thé qu’il lui ferait.

Cármen osa alors déposer ses lèvres sur les siennes, un baiser amoureux tandis qu’elle restait blottie entre ses bras. Qu’il le veuille ou non, elle en avait eu besoin. Une fois détachée de lui, son visage semblait avoir repris des couleurs, elle se sentait de nouveau vivre, et avait confiance en eux de nouveau. Tout allait s’arranger maintenant qu’ils avaient pu en discuter, elle était surtout soulagée que le pire ne soit pas arrivé, elle aurait très mal vécu une séparation.

« Je t’aime ! » Lui fit elle avec un large sourire.

Ce n’était pas tout à fait fini mais c’était tellement pour elle qui avait cru qu’il ne voulait plus d’elle. Alors à ce moment là Serena revint vers eux, visiblement heureuse de voir que ça allait mieux entre eux. Elle était accompagnée d’un homme qui semblait connaitre Leoden au vu du sourire qu’il affichait, il n’en croyait pas ses yeux.

« Leoden tu connais cet homme ? Il m’a dit qu’il t’avait connu et il désirait te voir ! »

Serena avait l’air gênée, sans doute parce qu’elle savait les tensions rôdant autour de lui et qu’il n’avait pas forcément la tête à des retrouvailles mais il semblait beaucoup insister, il ignora d’ailleurs Cármen et fit une accolade à son ami. Cela mit la gitane dans l’embarras, elle était contente de voir que Leoden n’avait pas été oublié mais elle était tout de même sa compagne et elle aurait peut être espéré un peu plus de politesse de sa part.

« Leoden mon ami !! Tu m’as manqué !!! Alix m’a dit que tu étais revenu alors je voulais te voir !! T’as pas changé du tout !! »

Cármen adressa un sourire à Leoden, lui faisant signe qu’elle allait continuer les courses avec Serena le temps qu’il puisse discuter un peu avec son ami. Alors Serena la suivit, visiblement encore mal à l’aise et présenta ses excuses à Cármen. Elle lui confessa qu’il avait été tant pressé de le revoir qu’elle n’avait pas pu acheter ses tissus. La gitane ne lui en voulait pas, déclarant qu’elles ne pourraient pas stopper les amis de Leoden à revenir vers lui alors qu’il avait disparu si longtemps. Elles débâtèrent ensuite sur le fait qu’il n’avait pas daigné saluer Cármen, remettant ça sous le coup de l’excitation.

« Mesdames souhaiteriez vous gouter ces brioches ? »

La voix claire d’une dame à un stand les interpella. Serena voulait continuer le chemin puisqu’elle connaissait ses produits mais la gitane insista – puisque c’était gratuit. Elle lui adressa un large sourire tendit la main vers cette assiette et prit celle que la jeune femme lui conseilla en lui faisant un petit clin d’œil puisque celle-ci était encore bien chaude. La bohémienne étouffa un rire, appréciant sa gentillesse et porta la brioche à ses lèvres pour en mordre un peu. Elle leva les yeux vers la marchande trouvant que la brioche avait un arrière gout bizarre dès la seule et première bouchée.

« Je ne vous ai jamais vue à ce stand, vous travaillez pour eux depuis longtemps ? » fit remarquer Serena.






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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 2 Aoû 2016 - 16:41



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Cármen & Leoden


Leoden accueillit le baiser de la gitane avec un peu plus d’enthousiasme que les dernières fois ; goûter au parfum délicieusement sucré des lèvres de Cármen lui envoya des frissons dans tout le corps, cela lui avait tellement manqué.. Et alors, il ne comprit plus de quelle façon il avait pu prendre tant de distance vis à vis de la jeune femme. Elle était son unique amour, son soleil, alors pourquoi ? L'homme repensait à son comportement, et à ce qu'il avait encore à dire à Cármen lorsqu'ils seraient rentrés. Il voulait se faire pardonner, mais ce qu'il avait brisé ne se reconstruirait pas avec de simples mots. Aussi, il décida que s'il pouvait s'éloigner quelques minutes de la gitane, il en profiterait pour lui faire des présents.

Au moment où il aperçu Serena revenir vers eux, Leoden sentit la jeune femme s'écarter de lui mais il garda une main dans son dos dans un geste protecteur. Ainsi, il sentait la chaleur qui émanait de son corps, mais également les ondes positives qu'elle pouvait lui transmettre par un simple contact. Sa belle-mère arriva à leur hauteur, suivie de près par un homme dont le visage semblait drôlement familier à Leoden. Il le détailla un instant, remarquant son nez un peu tordu mais son expression qui ferait tomber plus d'une femme dans ses bras. L'individu se dirigea vers lui, ignorant de saluer Cármen, et il l'apostropha tout de suite. A l'entente de sa voix, l'homme se souvint pourquoi il lui semblait si familier.

Harald commença à lui parler et alors, Cármen prit ses distances et avec un sourire, elle prit congé de Leoden. L'homme l'observa s'éloigner avec un peu d'appréhension, mais il ne voulut rien lui dire, pour lui laisser sa liberté et surtout, pour lui montrer qu'il faisait des efforts par rapport à ce qu'il venait de lui dire : ne plus la suivre comme une ombre, et lui montrer son amour. C'était un premier pas pour lui, qu'il espérait suivi de beaucoup d'autres car il avait la ferme intention de se racheter. Cependant, s'il n'avait pas vraiment envie de la compagnie d'un ami d'enfance, Leoden décida qu'il profiterait d'être sans elle pour aller chercher les quelques présents qu'il avait décidé de lui offrir.

« Alors, euh.. T'étais passé où pendant tout ce temps ? » enchaîna Harald, sans se soucier d'avoir déjà eut une réponse de la part de son ami avant de poursuivre. Leoden ne répondit pas dans la foulée, il était un peu coincé avec cet ami qui avait été un très bon camarade de jeux lorsqu'ils étaient petits, mais ils avaient grandi différemment et l'écart s'était considérablement creusé entre eux. L'homme glissa finalement un bonjour désorienté, et alors, il mentit rapidement en racontant qu'il s'était perdu et qu'une famille l'avait recueilli, mais qu'il ne voulait pas plus rentrer dans les détails. Alors, l'autre continua en recrachant encore une question.

Là, Leoden commença à avoir un drôle de sentiment. Un certain malaise vis à vis de la foule. Il voyait Harald qui se retournait sans cesse pour jeter de bref regards dans la direction où Cármen et Serena étaient parties, et il n'avait pas vraiment l'air très naturel lorsqu'il débitait son texte. Comme un texte qu'il aurait appris par cœur et qu'il se contentait de recracher dans un jeu de mauvais acteur. Leoden commençait sérieusement à trouver cela étrange, comme s'il avait cherché à l'éloigner de sa promise. Se disant qu'il allait peut-être un peu loin en imaginant cela, l'homme éloigna ces pensées de lui un bref instant, avant de n'être ramené à la réalité par un cri dans la foule. Se retournant dans un mouvement vif, il comprit que cela venait de l'endroit où étaient parties les deux femmes, et alors, il abandonna son ami pour y découvrir un attroupement de gens.








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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
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— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 2 Aoû 2016 - 17:18

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Cármen fronça les sourcils, trouvant Serena étrange tout d’un coup, alors qu’elle se montrait très sceptique. Elle qui pourtant n’avait rien de mal contre les étrangers, elle se demandait ce qui lui passait par la tête. Mais Cármen eu aussi cette lourde impression que quelque chose se tramait, déjà parce qu’elle se sentait parcourue de picotements et parce que la marchande ne répondait pas à la question de Serena, elle fixait la gitane intensément comme si elle attendait quelque chose. Serena eu vite fait de le remarquer et arracha la brioche des mains de la bohémienne.

« Recrache Cármen. » Fit Serena en posant sa main sur son dos et en l’éloignant du stand.

La gitane venait de comprendre ce qu’il s’était passé et ce gout amer au fond de sa gorge. Mais elle avait déjà avalé le morceau, elle toussa, essayant de le régurgiter mais sa gorge se bloqua. La jeune femme tenta de pas paniquer alors que Serena la tenait entre ses bras en frottant son dos tout en lui répétant de recracher. Mais les suffocations la gagnèrent de plus en plus, ayant cette impression que ses poumons se collaient. Cármen fit un malaise et s’évanouit dans les bras de sa future belle-mère. Celle-ci l’accompagna, la tenant dans ses bras en s’agenouillant au sol et hurla d’aller chercher un médecin. Des gens s’attroupèrent autour d’elle, un homme ayant quelques connaissances en médecine vint vérifier ses fonctions vitales. Alors en levant la tête, les yeux remplis de larmes elle vit la marchande tenter de s’enfuir.

Serena vit Leoden les rejoindre, elle laissa Cármen entre les mains du guérisseur qu’elle connaissait bien et qui était venu le plus vite possible, s’affairant déjà à la réanimer. Elle tira sur le bras de l’homme pour l’emmener hors du cercle afin de lui parler, essayant de ne pas céder à la panique. La coupable s’était échappée, il devait la retrouver.

« C’est une dame a capuchon pourpre, brune, elle a les yeux marrons et une cicatrice sur la joue, elle se tenait là, elle est partie elle a empoisonné Cármen !! Retrouve-la vite !!! Je vais mettre Cármen en sécurité chez nous»

Le guérisseur avait mis en boule un tissu sous la tête de la jeune femme pendant qu’un garde repoussait la dense populace qui se faisait beaucoup trop importante autour d’eux. La gitane était complètement inconsciente, il ne parvenait pas à la réveiller et lui donna quelques remèdes avant de la faire soulever par son assistant. Elle était livide, mais ne montrait pas d’autres signes graves. Le guérisseur prit soin de retrouver la brioche qui avait causé son empoisonnement afin de l’analyser et suivit Serena qui les conduisit chez eux.

Elle entra dans la maison, se précipitant à l’intérieur sous les yeux surpris de Rambert et Vaelis.

« Montez la à l’étage, la première chambre à gauche. »

Le temps qu’ils le fassent, Serena expliqua la situation à Rambert et lui demanda d’aller rejoindre Leo pour l’aider à retrouver la coupable ou au moins le ramener auprès de sa future femme qui semblait au plus mal. Puis elle expliqua à Vaelis quelle serait sa mission pendant ces moments durs, la chargeant d’aller chercher de l’eau et de la faire bouillir. Pendant ce temps Serena remonta dans la chambre, ils avaient installé Cármen dans le lit.

« Est elle vivante ? »
« Oui, elle est juste inconsciente pour le moment. »

Le guérisseur laissa son apprenti s’occuper de la gitane pendant qu’il analysait la brioche fin de savoir de quel genre de poison on lui avait administré à son insu. Serena semblait paniquer, faisant les cent pas, elle priait pour que rien ne lui arrive et vint s’asseoir au bord du lit en prenant la main de la jeune femme dans la sienne.

« Alors ? Va-t-elle s’en sortir ? »

La guérisseur se retourna, il avait l’habitude de voir des proches de patients dans tous leurs états. Pour le coup il ne semblait pas tant optimiste en ayant trouvé de quoi il s’agissait.

« C’est un fort poison qu’elle a pris, au mieux elle s’en sortira sans séquelles, au pire elle en mourra. »
« Mais elle est enceinte !! Si elle vit, son enfant peux t-il mourir ? »
« L’enfant mourra si la mère meurt. Dans le cas contraire il ne sera pas affecté.»

En attendant le retour de Leoden, la gitane paraissait juste endormie, éreintée mais n’avait ni fièvre ni autre réaction et cela était plutôt encourageant selon le médecin. Il fit le nécessaire pour lui préparer des remèdes et lui en administra quelques uns qui devrait faire effet contre le poison. Mais il suffisait que la dose soit trop forte et cela s’avérerait inutile. Au vu de la facilité qu’il avait eu à reconnaitre le poison cela confirmait à quel point la brioche en avait été concentrée. Serena proposa de loger le guérisseur le temps qu'elle se remette, il accepta alors et elle demanda à Vaelis de préparer une chambre.






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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 11:52



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Leoden accourut vers l'endroit où il avait vu les deux femmes partir, juste là où se tenait déjà un attroupement de gens qui se pressaient pour regarder au sol. Aussitôt, son sang s'était glacé dans ses veines, et alors qu'il avait réalisé l'entourloupe de celui qu'il croyait être son ami, l'homme s'était élancé à travers la foule pour comprendre ce qui se passait. Là, alors qu'il s'approchait, il vit une silhouette au sol, et ce fut l'effet d'une claque. Cármen. Oui, c'était Cármen au sol, inconsciente, livide. L'homme ne chercha pas à comprendre plus et il bouscula les gens avec brutalité pour se frayer un chemin jusqu'à elle. Serena la tenait dans ses bras, les yeux en larmes et visiblement incapable de lui venir en aide. Leoden se laissait petit à petit submerger par la panique qui réveillait en lui cette rage qui avait toujours bouillonné dans ses veines, mais encore plus ces derniers jours. Là, il sentait ses mains trembler alors qu'il osait à peine toucher la gitane, inanimée. Il ne savait pas comment se rendre utile, comment sauver sa promise des mains du destin et sentait l'angoisse le prendre aux tripes. Comme si, après tout ce qu'il avait déjà essuyé, ce n'était pas assez.

Il vit un guérisseur se faufiler jusqu'à eux, et Serena semblait le connaître, mais l'homme ne pouvait quitter Cármen des yeux. Elle était en train de lui filer entre les doigts, et il pouvait presque sentir la vie quitter ce corps si frêle.. Non, non, ce n'était pas possible. Pas là, pas maintenant, pas dans ces circonstances. Ils devaient se marier, avoir leur enfant, puis d'autres après ça et vivre heureux. Mourir un jour oui, mais vieux et après une longue vie écoulée et remplie de bonheur. Pas maintenant.

Il fut tiré de sa torpeur par Serena qui lui décrivait la personne qui avait empoisonné sa bien-aimée, et l'homme sentit son sang se glacer davantage. Il se stoppa net, figé par la description que sa belle-mère lui faisait. Il connaissait cette femme, celle qui avait le visage fendu en deux, il l'avait déjà vue, et le contexte de cette rencontre ne lui ramenait rien de bon à l'esprit. Rien que ce détail suffit à attiser sa colère pour la transformer en un courroux dont peu auraient envie de faire les frais, et alors, s'assurant que Cármen serait entre de bonnes mains, l'homme se dégagea un passage pour s'extirper de la foule.

L'on entendit le bruit métallique de son épée retentir, et alors, arme en main, il ne perdit pas son temps pour détaller en pistant celle qui ne ferait pas long feu entre ses mains. Leoden sentait la rage s’immiscer en lui, réveiller chacun de ses muscles sous son emprise, redessiner sa main autour de son épée, et alors, sortant de la ville sur les traces de la femme à la cape rouge, il ne mit pas longtemps avant de la rattraper.

En le sentant arriver derrière elle, la jeune femme s'était retournée, et elle lui lança un petit regard plein de provocation. L'homme ne cessa pas son approche, et lorsqu'il fut assez près, il envoya un gros coup d'épée qui fendit l'air dans un sifflement. La demoiselle esquiva, mais alors, il s'approcha pour attraper une bonne poignée de ses cheveux. Lâchant sa lame, il plaqua sa seconde main sur la gorge de la jeune femme, retrouvant du regard les petits yeux bleus et mesquins de cette garce qu'il connaissait déjà.

« Constance te salue ! Enfin, je pense que tu le sais déjà, t'avais reçu sa lettre, pas vrai ? Oh, t'en avais pas parlé à ta promise.. Intéressant. J'ai hâte de voir comment tu vas retomber dans les griffes de ma sœur. Tu lui as manqué.. » lâcha la jeune femme, qui ne cilla même pas lorsque les doigts du chasseur se refermèrent un peu plus sur sa trachée. Apparemment, il avait plus à craindre d'elle, qu'elle de lui. « Mais maintenant qu'elle t'a retrouvé.. »








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 12:56

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Les minutes s’écoulaient, dans ce noir absolu, la gitane ne percevait ni son, ni même la moindre pensée. C’était comme si elle ne vivait plus et cela lui parut beaucoup trop long. Alors que l’on s’affairait dans la chambre quand elle montra des signes de réveil, Cármen rouvrit les yeux, se sentant plus nauséeuse qu’au début de sa grossesse et vit le monde tourner autour d’elle. Elle se sentait fiévreuse, et pourtant n’avait pas de température. Elle entendait ces voix bourdonnantes, voyait ces silhouettes se pencher vers elle mais mit un long moment à retrouver la vision claire. Alors elle vit un homme penché vers elle qui s’emblait l’ausculter et Serena derrière les bras croisés morte d’inquiétude.

« Vous vous souvenez votre nom ? »
« Oui, je m’appelle Cármen »Répondit elle faiblement.

Le guérisseur lui posa toutes sortes de questions pour vérifier l’étendue des dégâts de ce malaise mais fit vite un constat plutôt encourageant pour le coup : Elle avait perdu connaissance suite à la panique, elle s’était étouffée et si cela durait trop longtemps dans la plupart des cas, ça engendrait des pertes de connaissance. C’était déjà bien qu’elle se réveille fit remarquer le guérisseur. Désormais il fallait surveiller son état sur les prochains jours à voir ou pas si un mal se déclare, au vu de ses douleurs ressenties, il savait que quelque chose allait arriver, voire que le pire restait à venir. Pour le moment, Cármen souffrait de vertiges et de douleurs abdominales sur un côté bien précis qui situait son estomac, alors cela lui permettait de cibler là où venir tuer ce qui commençait à la ronger afin de limiter au plus vite la douleurs qu’elle ressentirait probablement dans les prochains jours. Il rassura la jeune femme sur la santé de son enfant et s’empressa d’aller lui préparer des remèdes tant qu’elle était réveillée.

Serena s’approcha d’elle, posant sa main sur son front. Elle avait l’air de s’en vouloir de l’avoir laissée manger sans s’être d’abord méfié de cette femme. Elle lui expliqua alors comment tout ceci était arrivé depuis le moment où elle était tombée dans les pommes jusqu’à son arrivée ici.

« Leoden…je veux voir Leoden… »

« Il sera bientôt de retour, il doit être avec les gardes pour retrouver cette marchande. »
Cármen fronça les sourcils et se mit soudainement à tousser. Son corps semblait commencer à réagir au poison, alors le guérisseur s’empressa de tenter de lui faire boire quelque chose pour la purger. La gitane refusait la réalité, n’ayant pas Leoden à ses côtés, elle se mit à paniquer et refusa de boire, s’agitant dans tous les sens

« Je n’ai rien !! Laissez-moi !! Je suis vivante !! »

Serena attrapa Cármen pour la serrer dans ses bras comme si elle était sa propre fille afin de la consoler. Elle calmait sa panique, lui montrant qu’elle la soutenait. La gitane éclata en sanglots, les mouvements ralentis alors qu’elle sentait qu’il se passait quelque chose. La bohéminne ne voulait pas mourir, elle avait si peur. Serena vint alors la raisonner pour lui dire que tout allait bien et que si elle se montrait courageuse il ne lui arriverait rien de grave. Le guérisseur vint de nouveau lui donner sa mixture, la prévenant que cela était fait pour lui faire régurgiter tout ce qu’elle avait dans l’estomac. Mais elle avait vu son regard inquiet, et avait un très mauvais pressentiment.

Elle avala en grimaçant, puis on lui apporta rapidement une bassine et vint revomir une fois, deux fois, puis une troisième fois, et encore, le tout avec quelques longues minutes d’intervalle. Cela épuisait Cármen, en sueurs dans son lit, Serena venait lui essuyer le visage avec des linges humides. Elle réclama de l’eau, mais on refusa de lui en donner alors elle pleura de nouveau, désespérée par la situation. La gitane n’aimait pas ce sentiment d’impuissance, elle continuait de réclamer la présence de Leoden. Lorsqu’elle cessa de vomir, on lui donna une plante à mâcher pour lui faire passer le gout acide, puis le guérisseur sorti de la chambre, Serena leva Cármen du lit pour l’aider à se déshabiller. Elle lui enfila une chemise dans laquelle elle serait plus à l’aise et l’aida à se remettre dans le lit, veillant à bien la border.

« Leoden ne devrait plus tarder, ne t’inquiète pas, Rambert est parti le rejoindre ! La guérisseur a dit que tu avais besoin de repos. » Fit-elle en caressant doucement son front.






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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyVen 5 Aoû 2016 - 10:50



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Cármen & Leoden


Les mots de cette femme résonnaient dans la tête de Leoden alors qu'il resserrait progressivement ses doigts autour de la trachée de la sœur de Constance. Elle savait sans aucun doute ce qu'elle faisait, et la rage aveuglante du chasseur ne serait pas à même de l'aider si elle continuait dans son plan ; mais il ne pouvait faire autrement, et à la simple entente de ce prénom maudit, il força un peu plus la pression qu'il exerçait sur elle.

« C'est elle qui t'envoie ?! Où est-elle ?! » lui hurla-t-il dessus, mais l'autre était en train de suffoquer dans ses mains, les joues rougies par l’asphyxie et elle n'était pas capable de répondre. L'homme relâcha la pression en retirant sa main afin d'écouter ce qu'elle avait à dire. La brune étouffa un rire malsain, dissonant dans dans le calme olympien de la forêt. Elle lorgna sur Leoden avec ce regard emplit de vice qu'il lui connaissait ; le même qu'il avait déjà vu tellement de fois sur le visage de Constance..

« Mon grand, je ne suis pas là pour te rendre service. » lâcha-t-elle en se passant les mains sur la gorge comme si elle essayait de chasser une douleur. Leoden s'apprêtait à saisir de nouveau son cou pour l'immobiliser, mais il fut stoppé net lorsqu'elle reprit la parole. « Ta pauvre Cármen, quand j'y repense.. Un poison douloureux, très bon choix pour tuer rapidement quelqu'un. A bonne dose tu sais.. Constance sera fière de moi. » Leoden ne pouvait plus bouger, il avait senti son sang se glacer dans ses veines, son cœur s'arrêter de même, et au delà de tout, la rage viscérale se réveiller d'autant plus dans ses entrailles, mais il était incapable de bouger pour jurer vengeance sur ce qui avait été fait à sa promise. La jeune femme s'approcha de lui, le fixant toujours avec ses yeux de vipère, mais l'homme ne pouvait plus réagir. « Imagine, dans quelques jours quand tu seras débarrassé d'elle.. Tu pleureras comme un petit chien pour retrouver Constance. Oh, j'ai tellement hâte de te voir ramper jusqu'à elle. »

Son visage à seulement quelques centimètres de celui de Leoden, la jeune femme détailla ses lèvres un instant avant de lui adresser à nouveau ce sourire narquois. « Peut-être même que je pourrais m'amuser un peu avec toi avant.. » Et il n'eut pas le temps de se reculer que déjà elle plantait sa lame dans la hanche du chasseur. Échappant un long cri de douleur, qui dépasserait sans mal les feuillages des arbres, il roula à terre sous le choc de la blessure. Là, sur le dos dans la poussière, Leoden laissa ses mains compresser la blessure pendant qu'il tentait de garder une respiration calme. Non, ne pas la laisser filer, ne pas lui succomber. Constance était certainement assez proche de l'endroit où ils étaient, et alors elle aurait très bien pu débarquer à l’instant et Leoden n'aurait jamais pu lui résister. Il sentait son désir de vengeance grandir toujours plus, mais la blessure saignait abondamment et il lui serait difficile de riposter en ayant perdu la moitié de son sang.

« T'es qu'une belle saloperie toi aussi » lâcha-t-il à l'adresse de la sœur de Constance, qui s'était rapprochée, si grande à côté de lui qui était au sol. Cette simple phrase étira d'autant plus son sourire.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyVen 5 Aoû 2016 - 12:55

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Cármen était inquiète de ne pas voir Leoden revenir près d’elle. Il mettait beaucoup trop de temps pour que cela soit normal et la jeune femme commençait à craindre le pire. Allongée dans son lit, le guérisseur avait profité de voir son état se stabiliser pour aller dans la cuisine et préparer des remèdes à l’avance. Son apprenti s’était éclipsé pour aller chercher leurs affaires puisqu’ils allaient rester là quelques jours. Serena quand à elle tenait compagnie à la gitane qui toussait plus ou moins fort de temps à autre, les bronches encombrées. Le guérisseur revint lui faire faire d’autres purges et encore une fois elle vomissait plus que nécessaire et cela l’épuisait grandement. Il y avait toujours du poison en elle, il avait commencé à agir et désormais la purger ne suffirait pas, il lui faudrait attaquer le mal de front lorsqu’il se déclarerait.  Alors il n’y avait plus rien à faire qu’attendre, il lui donnait un dernier remède antidouleur pour faire passer ses maux d’estomac et la laissa de nouveau se reposer. Le bilan était mitigé, Cármen l’avait bien deviné et craignait de mourir avant d’avoir pu revoir Leoden.

« Je vais le voir ! » Fit-elle à un moment, se relevant dans son lit.

Serena l’en empêcha, lui demandant de se calmer et de rester allongée. Elle ne survivrait pas à autant de marche, du stress, elle devait rester immobile et se reposer le plus possible. Elle n’avait sans doute plus la force de tenir sur ses jambes et avait cette affreuse sensation d’être soudée au lit. La jeune femme respirait difficilement mais tomba de sommeil au bout d’un moment, ne pouvant plus lutter. Toutefois ses rêves éaient hantés par les visions qui se faisaient toujours plus importantes lorsqu'elle était en état de faiblesse. Elle voyait Leoden en mauvaise position mais avait cette impression que ce n'était pas ce qu'il était en train de se passer. S'agissait il de passé ou d'avenir ? Il y avait Constance, il semblait bien plus détruit qu'au moment où elle l'avait connu.... Serena la laissa alors dormir tranquillement, allant voir Vaelis dans le salon et guetta l’arrivée de Leoden. Aussitôt qu’il serait là, elle le mènerait voir Cármen afin qu’elle cesse de s’inquiéter pour lui et puisse tranquillement recouvrer ses forces.

Pendant ce temps là, Rambert avait passé le village au peigne fin à la recherche de son fils. Il commençait à pleuvoir, l’eau sur son visage le faisait froncer les sourcils. Il cherchait partout jusqu’à pouvoir retrouver la trace de son enfant, demandait désespérément aux gens qui l’entouraient avant de tomber sur un marchand qui lui indiqua qu’il s’était enfoncé dans un coin à la poursuite d’une femme. Rambert devina que cette femme devait être la coupable, celle qui avait empoisonné Cármen. Alors il craignait le pire, il avait beau avoir confiance en lui, il avait peur qu’il lui arrive quelque chose ou qu’encore son fils lui soit enlevé. Oh il ne le permettrait pas, cette fois-ci il serait là pour lui. Il redoubla d’efforts, courant à s’en brûler les poumons en sortant de la ville. La pluie s’abattant violemment sur les feuillages ne lui permettait pas de percevoir les bruits de lames s’entrechoquant. Mais il entendit ce cri, devinant qu’il s’agissait de son fils. Cependant il fut incapable de repérer d’où il venait.

« Leo !!!! » Hurla t-il à travers la pluie.

Rambert continua sur le chemin boueux, observant les alentours dans un vent de panique, il continua d’appeler le nom de son fils, désespéré. Il n’accepterait pas qu’un mal lui soit fait, il ne voulait pas voir sa famille de nouveau brisée par sa perte en plus de celui de Cármen.

« Leo !! Où es tu ?! » Hurla t-il de plus belle.

Rambert s’enfonça dans les feuillages, tournant en rond, revenant sur le chemin pour aller de l’autre côté. Il n’entendait plus rien, pas de cri, rien, alors il se sentait dépassé par ce qu’il arrivait. Néanmoins il ne perdait pas l’espoir que son fils soit encore vivant, il était là quelque part, alors il continuait de l’appeler dans l’attente d’une réponse, d’un indice de sa part et alors il pourrait venir l’aider le plus rapidement possible.







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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyDim 7 Aoû 2016 - 19:20



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Cármen & Leoden


Malgré le peu d'espoir qu'avait eu Leoden que la sœur de Constance soit plus clémente avec lui, il s'était trompé ; elle était pareille à celle qu'il avait connue, elle n'avait peut-être pas autant la main mise sur lui, mais elle agissait d'une façon semblable à ce qu'il avait connu avec Constance. Au sol, il ne pouvait rien contre elle ; elle n'avait besoin que d'un bon coup de pied pour réveiller la douleur, et surtout, la panoplie de souvenirs que ce coup lui rappellerait. Leoden craignait qu'elle ne soit capable d'avoir raison de lui, et de le rendre à Constance dans quelques heures et il n'aurait jamais la force de se tirer d'entre ses griffes. Là, il pouvait faire les derniers efforts qui seraient requis de lui pour sauver sa peau. Il ne pouvait pas laisser Cármen dormir seule ce soir, il ne pouvait pas la laisser dormir seule pour la nuit des temps.

Sentant la demoiselle se rapprocher de lui, il ouvrit à peine les yeux pour la situer, pour guetter sa silhouette sans la lâcher. Un petit peu plus près, un tout petit peu plus près.. Là, il lâcha sa blessure qu'il avait compressée pour se jeter d'un coup sur la jeune femme en hurlant, en criant de toutes ses forces qu'il allait la tuer. Il attrapa de nouveau sa gorge mais avec ses deux poings cette fois, et tenant fermement sa prise, il laissait ses doigts se resserrer sur sa trachée. Il s'était relevé, debout devant elle, mais il sentait la rage s'immiscer à nouveau en lui, bouillonnant dans ses artères, le prenant complètement aux tripes. Il allait céder, une dernière fois.. Mais la tentation était trop grande, il n'avait pas la présence de Cármen pour le ramener à l'ordre comme elle l'avait fait la fois où ils étaient tombés sur Constance. Là, il attendit que la colère ne soit assez forte pour lui abandonner la maîtrise de son corps, et alors, il la laissa seule guider ses pas, ses gestes. Il se sentit enfoncer ses ongles dans la chair de la jeune femme, blanchissant ses articulations sous la pression. Il se sentit la soulever pour la plaquer au sol sans perdre son emprise. Il se sentit lui soulever la tête pour la frapper sur les pierres du chemin forestier une fois, deux fois, trois fois. Elle ne disait rien, elle avait simplement ce sourire malsain sur le visage, les yeux injectés de sang mais rieurs, et Leoden ne s'arrêta pas, la frappant pendant de longues minutes alors qu'il n'y en avait certainement plus besoin. Il avait du sang plein la figure, plein les mains comme elle lui avait craché dessus. Puis il entendit cette voix derrière lui le rappeler.

« Leoden.. C'est fini.. » murmura son père, qui le regardait, debout à quelques mètres de lui. A ce moment-là, le chasseur sentit ses doigts se rouvrir pour laisser filer la chair de la jeune femme d'entre ses mains, tournant le regard vers celui qui l'avait interrompu. Il lui semblait que c'était comme si le temps s'était arrêté, comme s'il réalisait seulement ce qu'il venait de faire. Il laissa ses yeux écarquillés retrouver la silhouette de la sœur de Constance, et comprendre qu'il venait de la tuer de sang froid. Il voyait ses yeux bleutés tâchés de sang, vitreux ; sa peau encore plus blanche qu'elle ne l'était d'origine, ses lèvres violacées, ternes. Leoden s'arrêta net, plaquant ses mains contre sa bouche. Qu'avait-il fait ?

« Mon fils, viens là.. » glissa Rambert, en s'approchant pour attirer son enfant contre lui. « On rentre à la maison, Cármen a besoin de toi.. » Il l'aida à se relever, à marcher malgré la blessure qui lui rongeait le flanc et qui saignait encore puisqu'elle n'avait pas été pansée. « C'est moi qui l'ai tuée, d'accord ? Moi et moi seul, tu n'auras qu'à dire ça si on te pose des questions. » lui souffla-t-il, mais Leoden savait déjà qu'il avait fait la bourde de trop. Qu'avait-il pensé ? Qu'en tuant la sœur de Constance, cette dernière ne chercherait pas vengeance ? Et qu'aurait-il maintenant ? Une vie passée à se cacher, à craindre qu'il n'arrive quelque chose à Cármen..

Rambert ramena son fils à la maison en contournant le village, afin d'éviter de soulever trop de regards indiscrets, et il finit par frapper à la porte de sa grande maison, attendant avec son fils appuyé sur son épaule que quelqu'un ne vienne leur ouvrir.








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Cármen
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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
— ARMES DU PERSO : un couteau bien caché sous ses jupons
— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyDim 7 Aoû 2016 - 20:02

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La pluie frappait contre les carreaux, les extérieurs étaient méconnaissables, toutefois on vit apparaitre deux silhouettes dans le rideau gris. Serena comprit qu’il s’agissait de Leoden et son mari, ouvrant la porte pour les faire entrer, elle appela le guérisseur et vit avec horreur que Leoden était gravement blessé. Serena aida à porter Leoden jusque dans le divan, elle demanda à Vaelis de lui rapporter des couvertures et de quoi les sécher tous les deux. Avec la pluie qui tapait dehors ils étaient complètement trempés. Serena remarqua que Leoden avait du sang sur les mains et s’empressa de les essuyer soigneusement pour éviter à la jeune fille d’être trop traumatisée par cette journée. Le guérisseur s’empressa d’ausculter la plaie, faisant une horrible grimace. Son agresseur n’avait pas été de main morte, en plein dans la hanche, il allait en souffrir quelques temps pendant ses déplacements qui se traduiraient sous forme de gêne. Il comprenait la douleur qu’il devait ressentir, elle avait brièvement touché l’os et il avait déjà perdu énormément de sang. Le guérisseur se nettoya les mains et s’empressa de purifier la plaie de linges propres, l’entaille était beaucoup trop profonde pour la laisser cicatriser seule. Alors il entreprit de recoudre la plaie, pendant qu’il demandait à Rambert et Serena de le maintenir en place puisque son assistant n’était pas revenu. Il n’aurait pas pu se permettre de l’attendre pour procéder aux soins. Alliant de minutie, de patience et de dextérité, il entreprit de faire des sutures profondes qui lui seraient très douloureuses avant de remonter en surface pour lui faire plusieurs points. Il essuya le reste du sang qui avait coulé et donna un biscuit sucré à Leoden, lui demandant de  le manger sans quoi il ferait vite de faire un malaise.

« Restez allongé un moment, le temps de récupérer. Vous aurez quelques séquelles, mais je ne saurais vous dire combien de temps. Pendant quelques jours vous allez devoir rester tranquille et limiter vos déplacements. » Indiqua le médecin en essuyant le front de son patient.

« On va tout de suite le mettre dans la chambre de Vaelis. »Rajouta Serena sans chercher à savoir si cela posait problème à quelqu’un ou pas

Ils prirent soin de relever Leoden, une personne le soulevant par le bras pour ne pas venir déchirer ses sutures afin de le faire monter à l’étage. Vaelis s’empressa de faire de la place dans son lit afin que son grand frère puisse y être à l’aise et une fois allongé, la petite vint lui essuyer les cheveux.

Cármen avait entendu les bruits, la panique, cette simple agitation lui indiquait qu’il s’était passé quelque chose et avait alors perturbé son sommeil. La jeune femme se leva de son lit, la main sur le ventre en ayant l’impression que son enfant allait tomber. Elle se tenait à tout ce qu’elle pouvait, se sentant frêle et nauséeuse. Elle n’eut cependant pas le temps d’ouvrir la porte de sa chambre qu’elle entendit des bruits de pas dans l’escalier puis passer dans le couloir jusqu’à une chambre plus loin. Elle savait qu’il s’agissait de Leoden, qu’il était blessé, elle ne pouvait pas rester sur place sans savoir s’il allait bien ou pas. Elle se ferait sans aucun doute réprimander pour cela mais se tenir au courant de ce qui le concernait lui semblait bien plus important que tout. Cármen toussa à plusieurs reprises, chaque toux lui brûlant les bronches, le mal la rongeait de plus en plus mais elle ne voulait pas se laisser faire sans se battre, ce serait déjà une belle victoire pour elle de pouvoir atteindre la chambre sans tourner de l’œil. Puis elle se dirigea doucement, découvrant qu’ils étaient dans la chambre de Vaelis où le guérisseur appliquait des onguents cicatrisants sur la plaie de Leoden. Cármen eu l’impression de marcher des heures durant mais ne voulait pas abandonner.

Elle fit son apparition sur le seuil, aussitôt elle croisa le regard de celui qu’elle aimait. Il était vivant, c’était tout ce qu’elle avait demandé. Serena vit que la gitane était venue et malgré son état, cette dernière souriait, les larmes aux yeux, rassurée de le voir enfin là. Serena vint alors vers la bohémienne.

« Cármen, tu ne dois pas bouger. »
« Laissez moi le voir, j’ai besoin de le voir, après j’y retourne. »

Face à cette demande désespérée, Serena aida la gitane à se déplacer jusqu’au lit. La gitane vit qu’il était gravement blessé, elle réprimanda une plainte, ayant mal pour lui. Puis elle se pencha vers lui pour le prendre dans ses bras. Elle se demandait ce qu’il s’était passé, s’il avait tué cette femme, s’il avait fait cela proprement. Elle craignait que cela l’assombrisse encore, lui qui peinait à rester dans la lumière. Dans son état elle ne pouvait pas lui apporter le soutien dont il avait besoin. Elle lui prit la main et retira les mèches de ses cheveux qui étaient devant son visage, remerciant les dieux de lui avoir ramené Leoden.

« On fait toujours la paire…. » Fit-elle en ayant envie de dédramatiser.  « Repose toi maintenant, tout va bien. »







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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyDim 7 Aoû 2016 - 23:18



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Cármen & Leoden


Sur le seuil de la porte, avec tout le sang qu'il avait déjà perdu, Leoden manqua de tourner de l’œil. Son père l'ayant remarqué, il usa d'une petite tape sur sa joue pour le ramener à lui, et la porte s'ouvrit presqu'aussitôt. S'engouffrant à l'intérieur de la maison, trempé jusqu'aux os comme son fils, Rambert se dépêcha d'aller déposer Leoden dans l'un des fauteuils du salon en attendant que le guérisseur n'arrive. Il avait pris le soin de débarrasser la blessure de tout tissu ou vêtement qui pourrait gêner le travail du guérisseur, et alors qu'il se faisait attendre, l'on entendit l'homme débarquer depuis l’étage. Il ne mit pas longtemps avant de donner son pronostic, et alors les soins ne devaient pas tarder s'ils ne voulaient pas craindre que le cas du jeune homme ne s'empire. Usant des mains des Ramebrt et Serena pour tenir la plaie, le médecin s'occupa de faire des points pour refermer la blessure. C'était fichtrement douloureux pour Leoden, qui ne manqua pas de le faire savoir en étouffant ses cris dans un oreiller. Il avait été plus ou moins anesthésié de sa blessure à cause du choc de ce qu'il avait fait, mais là, il sentait bel et bien l'aiguille faire son chemin au travers de sa chair, lui arrachant au passage des plaintes de souffrance. Ses muscles se contractaient tous seuls sous la peine, et il lui était difficile de faciliter le travail du guérisseur en se tordant de douleur.

Leoden avait à peine soufflé lorsqu'il eut fini, que déjà son père venait le soulever pour le monter dans une chambre à l'étage. L'homme étouffa un grognement en s'appuyant sur sa jambe, et rapidement, il releva son pied pour ne plus le poser par terre. Il se débrouilla avec l'appui que lui offrait Rambert et son don incommensurable pour l'équilibre, pour réussir à se dandiner jusqu'aux marches d'escalier, et jusqu'à la chambre après cela. Ici, il fut aidé par Serena et Vaelis pour s'installer dans le lit de sa petite sœur, et alors, même s'il avait mangé un gâteau sucré, Leoden se sentit nauséeux, comme s'il allait sombrer dans l'inconscient avec tout le sang qu'il avait perdu. Cependant, il entendit une petite voix un peu lointaine qu'il reconnut presque de suite, et il étira un sourire suivit d'un autre grognement de douleur. Cármen était là, et elle avait l'air bien vivante, presque trop même pour qu'il y croie. Serena vint rapidement conseiller à la jeune femme de se recoucher, ce qui confirma à Leoden ce qu'il avait pensé ; le poison avait fait son effet, et il restait des traces dans son sang, qui la rendraient malade quelques jours. Lui aussi serait forcé de rester au lit le temps que sa blessure ne s'améliore, alors ils pourraient certainement négocier d'ici quelques heures pour se retrouver dans la même chambre.

Sentant la gitane se rapprocher, Leoden se laissa doucement envahir par les ondes bienfaitrices que sa présence lui apportait. Il en avait manqué depuis trop longtemps, comme si l'arrivée de la jeune femme venait lui donner un souffle d'air frais dont il avait cruellement besoin. Étirant sa main comme il le pouvait, il se débrouilla pour attraper celle de la gitane dans la sienne, et la serrer un peu pour lui montrer qu'il serait très vite là pour elle, aux petits soins comme il se devait de l'être. Il l'attira vers lui, à peine conscient et encore sous l'effet de la douleur et du choc.

« Je t'aime.. » réussit-il à murmurer, puis il lui lâcha la main, et le temps que Serena escorte la jeune femme hors de la chambre, il avait déjà sombré dans l'inconscient, loin des douleurs.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 8 Aoû 2016 - 0:09

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« Je t’aime aussi Leo » Répondit-elle avec un large sourire heureux.

Le temps de déposer un baiser sur son front, Serena l’emmena hors de la chambre pour qu’elle puisse aller se reposer. La jeune femme était heureuse d’avoir pu parler avec Leoden. Elle était rassurée de le voir en vie malgré le fait qu’il soit très mal en point. Elle priait les dieux pour qu’il s’en remette vite, qu’il puisse de nouveau être sur pieds et vivre à ses côtés. La jeune femme se sentait moins stressée, malgré les douleurs et la présence de Leoden avait été un remède à lui tout seul en affichant ce large sourire sur ses lèvres. Elle se laissa guider par Serena, gardant dans son cœur leurs derniers mots échangés qui étaient emplis de sincérité. Elle ne pouvait pas vivre sans lui, elle se voyait bénie des dieux qu’on ne lui ait pas arraché. Serena aida Cármen à se glisser de nouveau dans le lit, vérifiant sa température. Puis elle la couvrit et lui demanda de vraiment se reposer cette fois.

« Je vous remercie. » Fit Cármen en prenant la main de Serena.

Elle avait été incroyable, elle l’admirait beaucoup et elle espérait que ces événements les rapprocheraient toutes les deux. Une fois remise sur pieds, Cármen comptait bien se racheter et faire tout en son pouvoir pour les remercier comme ils le méritaient. Elle pensait à la pauvre Vaelis qui devait être assez secouée de les voir dans cet état là.  Malheureusement ils n’avaient pas choisi ce qu’il leur arrivait. La gitane se reposa alors durant de longues heures, le soir arrivé, on ne lui donna pas à manger, le guérisseur lui fit faire une nouvelle purge qui fut assez sanglante. Elle n’avait rien à revomir, mais le poison avait touché ses organes et cela commençait à compliquer les choses. IL passa de longues heures avec elle pour stabiliser la douleur. Serena était là également et faisait des aller retour entre la chambre de Leoden et celle de Cármen. Tous deux ne devaient pas bouger de leurs lits et lorsque la gitane demanda à le voir, de les réunir afin qu’ils puissent être ensemble pour le reste de leur convalescence, le guérisseur s’y opposa. Il jugea leur état trop faible à tous les deux, mais lui assura qu’ils pourraient de nouveau être ensemble dès le lendemain. Serena lui fit également la promesse, qu’ils allaient pouvoir le ramener là et faire en sorte qu’ils puissent se soutenir mutuellement. La nuit arrivant, Seran demanda à la jeune femme de dormir avant d’aller porter le repas à Leoden et lui tenir compagnie.

La gitane vit la porte se refermer. Elle se retrouvait seule et de toute manière, elle était beaucoup trop fatiguée pour se morfondre là-dessus. Ses dernières prières du jour allèrent vers Leoden, puis elle s’endormi, espérant aller mieux au lendemain. Mais ses douleurs à l’estomac se faisaient violentes, dans son lourd sommeil elle transpirait, tressaillait et finalement, c’est sa toux qui vint la secouer comme un choc électrique. Cármen se réveilla en plein milieu de la nuit, ayant du mal à respirer et l’horrible gout du sang dans la bouche. Elle toussa encore, recrachant du sang à trop grosse quantité qui vinrent tâcher les draps. La jeune femme se leva alors, sentant le sang lui couler le long du coup et descendre jusqu’à se faufiler sous sa chemise immaculée. Elle étouffait, elle avait mal au ventre et avait un besoin viscéral de tousser, de tout recracher sous peine de suffoquer. La tête tournante, elle évita de paniquer et se mit sur ses deux pieds. Elle avança doucement, laissant une trainée rouge de sang sur son passage. Un pas devant l’autre, Cármen essuya le sang de sa bouche d’un revers de manche et continua d’avancer. Elle ne savait pas où aller, qui demander à l’aide sans effrayer la personne, elle se sentait débordée, elle avait horriblement mal et instinctivement, ses pas la guidaient vers là où se trouvait le guérisseur.

« S’il vous plait… »

La jeune femme toussa involontairement et s’essuya de nouveau la bouche avant d’appeler de nouveau le nom de l’homme. Elle ne voulait pas trop s’approcher, elle redoutait de l’effrayer. Alors à la seconde où il ouvrit les yeux, elle se sentit soudainement rassurée.

« Aidez-moi »

Elle n’était pas parvenue à crier à l’aide depuis sa chambre et était donc partie le chercher d’elle-même. Alors elle se laissa doucement glisser par terre en tenant le côté du lit. Les douleurs commencèrent à devenir si insupportables qu’elle se demandait s’il ne s’agissait pas de l’enfant. Le guérisseur sauta du lit, son assistant dormant sur un fauteuil sursauta et accouru aussitôt près de la jeune femme. Il prit la gitane dans ses bras pour la porter de nouveau jusqu’à sa chambre. Créant un mouvement de panique, le guérisseur s’empressa d’aller réveiller Serena et Rambert pour qu’ils lui viennent en aide. La gitane gémissait de douleur, elle continuait de recracher du sang et avait un grand manque d’air.
Le guérisseur lui donna des remèdes anti douleur, Serena quand à elle vint passer un linge humide et frais sur son front afin de l’apaiser mais rien ne semblait y faire.

« Que se passe t-il ? » Demanda Serena inquiète.

Le guérisseur leva les yeux vers la Dame de la maison, il l’emmena dans le couloir afin lui expliquer la situation.

« Son état va empirer, elle va beaucoup souffrir. »
« Qu’est ce que cela signifie ? »
« Je peux atténuer sa souffrance, mais j’ai bien peur qu’il ne reste plus rien à faire et que ce soit la fin. »








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 8 Aoû 2016 - 11:17



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Cármen & Leoden


Leoden était resté assoupi un long, très long moment. En fait, il n'avait rouvert les yeux qu'au moment où il avait entendu Serena entrer dans la chambre et l'avertir d'une voix douce de sa présence. Il avait relevé la tête, ouvrant les paupières pour être aveuglé par la lumière qu'il y avait dans la pièce. Oubliant un instant sa blessure, il avait fait un mouvement pour se redresser qui lui arracha un grognement et un long soupir. Lorsque la douleur succincte laissa place au mal un peu plus pérenne, l'homme ne tenta plus de bouger, et il attendit, couché sur le ventre, que la femme ne s'approche de lui. Elle vint s'asseoir dans une chaise à son chevet, veillant sur lui comme la mère qu'il n'avait pas pu avoir, et alors, il la laissa lui parler et lui proposer quelques petites choses à manger.

« Cármen est retournée dans sa chambre, elle réclame ta présence mais le guérisseur a dit que vos états étaient encore trop faibles pour cela, alors nous avons convenu que vous vous retrouverez demain ou dans les jours qui suivent » lui expliqua-t-elle, tout en lui donnant du thé et quelques biscuits à manger ; des choses sucrées pour lui donner de l'énergie. « Le médecin a dit que la blessure te laisserait des séquelles. Tu pourras toujours marcher, monter à cheval.. Mais tu auras une certaine gêne. Il se pourrait que cela disparaisse avec le temps, mais il préfère ne pas s'avancer pour cela » Ce n'était pas une si mauvaise nouvelle. Lui serait à même de s'en tirer, ce n'était pas le cas pour.. Alors qu'il avait voulu penser à la sœur de Constance, ce fut le visage de Cármen qui se présenta à lui. Leoden eut un mouvement de recul qui lui arracha une grimace, puis il demanda des nouvelles de l'état de la femme dont il était épris. « Elle doit se reposer, mais c'est en bonne voie. Tu devrais faire de même » Sur ces mots, Serena quitta la chambre du fils de son mari, fermant soigneusement la porte derrière elle après avoir soufflé les lampes. L'homme ne mit pas longtemps avant de sombrer à nouveau, incapable de penser, de cogiter sur ce qu'il avait fait tellement son corps lui demandait du sommeil.

**

Durant la nuit, Leoden eut un sommeil de plomb. Cependant, il entendit quelques bruits lui parvenir, et dans la peur que ce ne soit Constance qui rapplique, cela le fit sortir de son lit plus rapidement que n'importe quelle autre chose. Il se glissa dans le couloir, prenant appui sur chacun des meubles qu'il trouvait tout en étouffant ses plaintes de douleur. Il sentait bien la blessure dans sa hanche, et ne pouvait pas du tout s'appuyer sur sa jambe. Mais la curiosité était plus forte que tout, et il poussa la porte de sa chambre. Là, il fut vraiment surpris de découvrir tout le monde en train de s'affairer autour de Cármen pour la ramener dans son lit, et si l'homme n'entendait les bruits que de façon sourde, il avait eut largement de quoi comprendre la gravité des choses. Cependant, lorsqu'il arriva dans la chambre, la seule phrase qui lui parvint du guérisseur n'était pas du tout ce qu'il aurait du ni voulu entendre.

« Co-.. Comment ça.. ? Qu'est-ce que vous dites là ? » l'interrompit Leoden. A ce moment précis, il avait complètement oublié la douleur dans sa jambe, et il s'avança en claudiquant jusqu'au guérisseur pour l'attraper par les épaules. « Mon grand, t'as intérêt à la sauver de là sinon je t'arrache les tripes avec mes dents.. » Menaçant, cela n'allait rien changer. Leoden avait sous les yeux la vision insupportable de Cármen en train de souffrir, et il lui semblait qu'il ne pouvait rien faire de plus pour l'aider. Il s'approcha d'elle, soudainement doux, dénué de toute agressivité mais le cœur empli par une tristesse accablante. Il se pencha vers elle pour la prendre dans ses bras, appuyant la tête de la gitane contre son épaule, passant ses mains dans son dos. Déjà les larmes coulaient sur ses joues, mais il fit en sorte de ne pas laisser voir sa panique à la jeune femme.

« Cármen.. On va faire en sorte que tout cela ne soit qu'un lointain cauchemar d'accord.. ? Je suis là et je te laisse pas tomber, tu m'entends ? Je t'aime, tu sais.. Plus que n'importe tout au monde.. » murmura Leoden à l'oreille de la danseuse. Il sentit son pantalon s'imbiber du sang de sa plaie apparemment rouverte, mais cela n'avait pas d'importance, il fallait sauver Cármen.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyLun 8 Aoû 2016 - 12:19

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Alors qu’ils étaient en train de discuter, Serena et le guérisseur furent surpris de voir Leoden soudainement ici alors qu’il ne devait pas bouger. Ils furent tous deux choqués par la violence des propos de Leoden. Impuissante, Serena vit Rambert s’interposer pour forcer Leoden à relâcher l’homme.

« Leoden ! Arrête ça ! Il fait tout ce qu’il peut déjà, regarde, il devrait être chez lui à s’occuper des autres et il est resté là ! » Fit Rambert tout en éloignant son fils pour le raisonner.

Le guérisseur sembla quelque peu troublé par les menaces que venait de lui faire Leoden, Serena tenta alors de le rassurer. Après tout il avait passé une très mauvaise journée, il était affaibli et puisqu’il aimait Cármen sa réaction était quelque peu démesurée. Le guérisseur hocha la tête, comprenant son état d’esprit et espérait que cela puisse être vrai et qu’il ne recommencerait pas. Il était inquiet, il avait peu d’espoir pour la gitane, et tout le monde ici se doutait également que la fin ne serait pas heureuse. Cette dernière n’avait rien entendu de ce qu’il s’était passé, affaiblie, dans un état lamentable, elle senti la présence de Leoden  alors qu’il vint à la prendre dans ses bras. Il n’était alors plus question de les séparer. Les mots de Leoden lui faisaient le plus grand bien, elle se laissait bercer par sa présence malgré la douleur qui la forçait à se recroqueviller.

Cármen se remit à tousser violemment au bout de quelques minutes. Elle repoussa Leoden pour ne pas le tâcher davantage alors qu’elle continuait de recracher du sang. Parcourue de spasmes, elle suffoqua, ne parvenant pas à reprendre sa respiration tant la douleur était insoutenable. Le guérisseur s’empressa d’aller vers elle, il lui redressa le dos et vint légèrement taper sur celui-ci pour lui dégager les voies respiratoires en lui demandant de garder son calme. Elle avait la gorge sèche, irritée et à chaque toux elle ne semblait pas pouvoir s’en remettre. Le guérisseur lui donna un remède, une pastille ai miel qui l’aiderait à dégager sa gorge et adoucir les parois. Une fois calmée il la laissa de nouveau s’allonger. Cármen reprit possession de la main de Leoden et lui demanda de venir dans le lit à ses côtés. Le temps que son état se stabilise, les douleurs se firent plus silencieuses et lui permettaient d’avoir un instant de répit. Serena vint changer les couvertures pour en mettre des propres et aller laver les autres qui avaient été imbibés de sang.

La gitane vint se blottir contre Leoden, pâle, noyée dans ses sueurs froides à force de tousser, la respiration amoindrie. Mais elle trouva le repos grâce à sa présence. Les rayons du jour commençaient à transpercer dans la pièce, le guérisseur décida de ne pas bouger de la chambre pour s’assurer que Cármen ne souffre pas, toujours prêt à lui fournir des remèdes contre la douleur mais surtout parce qu’il craignait Leoden et n’avait de cesse de détourner son regard lorsqu’ils se croisaient.

« Vous ne pouvez vraiment rien faire ? » Demanda discrètement Serena au guérisseur au fond de la chambre.
« Je vais continuer à lui donner des remèdes et des antidouleurs mais je crains ne pas pouvoir la ramener définitivement, cela va dépendre d’elle et de sa capacité à supporter la douleur. Mais si ce n’est pas le cas d’ici demain matin elle ne sera plus.»

Serena se pinça les lèvres, essuya une larme qui s’échappa du coin de l’œil. Elle voulait rester forte pour les soutenir tous les deux. Le destin continuait de s’acharner alors qu’ils venaient tout juste de se réconcilier. Quelques heures s’écoulèrent dans le silence, tous veillaient sur les deux amoureux, voyant la tranquillité de Cármen comme un bon signe, sauf le guérisseur qui pourtant continuait de la soigner. Mais la jeune femme elle-même semblait avoir deviné qu’elle n’en sortirait pas indemne, elle se réveilla avec une autre crise violente, elle se mit même à hurler, mais n’avait plus de sang à recracher. Le guérisseur vint de nouveau la soulager et fit remarquer à Serena qu’elle pouvait venir lui ôter ses vêtements imbibés de sang et changer les draps afin qu’ils puissent être plus à l’aise. Le guérisseur vint retrouver Rambert pendant ce temps, ce dernier s’était isolé, complètement dépassé par la situation et encore troublé de la vision de son fils qui avait tué cette femme et qu’ensuite il vienne menacer frontalement le médecin. Serena demanda de l’aide à Leoden pour retirer la chemise tâchée de sang de Cármen afin de lui en mettre une plus propre et entreprit de retirer de nouveau les draps sales pour en mettre des propres également. Elle trouva étrange la manière dont était réparti le sang sur les draps car il y en avait aussi près de Leoden. Elle fronça les sourcils et finalement se fit la réflexion qu’elle avait dû glisser sa main ensanglanté sous les couvertures quand elle s’était blottie contre lui. Elle était effrayée, tremblante.

Pendant ce temps là, Vaelis revint avec le plateau de nourriture que sa mère lui avait demandé d’aller chercher. Alors elle revint vers le lit, s’approchant de Leoden.

« Il faut que tu manges Leoden. »








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 9 Aoû 2016 - 15:31



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Cármen & Leoden


« Non » se contenta de répondre l'homme, alors qu'il aidait la gitane à enlever sa chemise tâchée de sang pour lui en passer une plus propre. Il prit soin de dégager ses cheveux et de les rassembler avec un lien en cuir pour ne pas qu'elle soit gênée en les ayant dans le visage. Bien sûr, ils étaient déjà imbibés de sang séché et sales, mais c'était loin d'être sa préoccupation principale. Leoden défit les nœuds qui tenaient le vêtement sur ses épaules, et il laissa glisser le tissu sur son corps qu'il devinait toujours meurtri, et parcouru de spasmes. Il aurait pu donner beaucoup, jusqu'à sa propre vie si cela avait pu sauver la jeune femme, mais il se sentait fichtrement impuissant face à la situation. Malgré tout, il se montrait le plus doux du monde en manipulant la gitane, et il faisait tout son possible pour prendre soin d'elle.

« Leoden, tu devrais vraiment te nourrir, ça peut devenir dangereux.. » tenta d'expliquer Serena alors qu'elle lui tendait le linge propre pour qu'il habille Cármen et ceux pour refaire le lit. L'homme les attrapa d'un coup sec pour revenir à sa besogne, et il ne répondit pas tout de suite, remuant dans sa tête les choses qui s'étaient passées, celles qu'il espérait et celles dont il craignait l'arrivée. C'était bien simple, il fallait que la jeune femme passe la nuit, sinon rien.

« Comment veux-tu que je mange, alors que la femme que j'aime est en train de souffrir dans mes bras ?! Comment veux-tu que je sois capable d'avaler quoi que ce soit quand je suis là devant elle et que je suis incapable de lui faire du bien ?! » finit par répondre l'homme, la voix tremblante et marquée par la tension qui prenait son cœur. Il avait une boule dans la gorge, retenait ses larmes devant les autres, mais il savait très bien qu'elles allaient finir par couler lorsque tout le monde aurait quitté la pièce. Leoden détourna son regard de Serena pour reporter son attention sur la jeune femme, et il fit en sorte de la poser confortablement contre les oreillers qu'il avait arrangés. Il était consterné devant son attitude, elle ne bougeait presque pas, semblait éteinte, comme si elle était trop fatiguée pour se battre et vaincre le reste de poison qui infusait son sang. Comme si elle avait abandonné tout espoir, et qu'il ne pouvait pas le lui rendre car elle ne semblait même pas l'entendre.

Leoden sentait cette angoisse viscérale le prendre, l'entourer de ses bras fourbes pour le serrer dans une torpeur horrible ; il avait ce sentiment un peu trop envahissant qui gagnait son cœur, parcourrait son corps de mauvaises ondes qu'il était incapable de chasser. Et si.. Et si elle ne passait pas la nuit.. ? Qu'adviendrait-il de leur avenir, de la famille qu'ils voudraient fonder ? Serait-il même capable de continuer sans elle ? Non, la douleur de la perdre se faisait toujours un peu plus présente, et alors, Leoden laissa échapper une larme lorsqu'il vint se blottir à nouveau contre la gitane. Il la prit tout contre lui, la serrant fort dans ses bras pour lui montrer, si elle pouvait le sentir, qu'il était là pour elle, qu'il serait toujours là pour elle. Mais que dire ? Que dire à la personne qui nous est le plus cher au monde lorsqu'on ne sait pas si la vie va être assez clémente ? Leoden était au bord du gouffre, il ne supportait plus de voir celle dont il était épris souffrir ainsi, c'était une vision qui le brisait complètement, et il était incapable de lui venir en aide.

La tenant dans ses bras, la tête appuyée au dessus de celle de Cármen, il déposa quelques baisers sur son front, quelques caresses dans ses cheveux. « Ne m'abandonne pas.. On a encore plein de choses à vivre tous les deux, on a cette famille à fonder avec ce petit bout qui nous attend. T'as pas le droit de nous voler tout ça. T'as pas le droit et tu vas rester avec moi, on va se marier et on va avoir une grande famille, d'accord ? Tu restes là.. » murmura-t-il dans son oreille, la gorge nouée, sans savoir si elle l'entendrait.








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— RACE DU PERSO : humaine
— ORIGINAIRE DE : Haradrim, elle est née dans un village à la frontière de Khand à l'est
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— RANG SOCIAL : pauvre
— MÉTIER PRATIQUÉ : voyante, danseuse, musicienne, comédienne
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— ALLÉGEANCE〣GROUPE : son père, son groupe
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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyMar 9 Aoû 2016 - 17:48

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Plongée une énième fois dans une semi-inconscience, la gitane somnolait pour tenter de reprendre des forces. Leoden était à ses côtés alors son repos se faisait bien plus paisible. Elle avait mal, horriblement mal et se prenait parfois encore à se tordre de douleur, avec cette impression d’agoniser. Alors c’était de cette manière qu’elle finirait ? Elle allait mourir dans une lente agonie ? Elle avait peur, horriblement peur, elle ne souhaitait pas mourir, elle ne pouvait pas mourir maintenant. Les baisers et les caresses de Leoden vinrent l’extirper doucement de son repos, elle se laissait alors en proie à son affection, un fin sourire apaisé sur les lèvres comme s’il n’y avait rien de mal qui se passait. Mais ses paroles vinrent lui rappeler que ce n’était pas de simples gestes d’affection. Leoden craignait de la voir mourir. Elle ne pouvait pas lui promettre, elle sentait la vie la quitter au fur et à mesure, la douleur prenait de plus en plus de terrain, rendant même chaque respiration difficile. Néanmoins si elle venait à le quitter elle ne voulait pas que cela se fasse dans une telle tristesse.

« Je vais rester Leoden, je serais toujours avec toi. » Fit-elle avec un sourire faible en gardant sa tête posée contre lui.

La gitane n’en était pas convaincue qu’elle puisse lui promettre de rester avec lui physiquement mais ne comptait pas non plus abandonner sans s’être battue. Elle dormait beaucoup pour rassembler ses forces et à chaque fois supporter ces horribles crises de douleur. La jeune femme glissa ses doigts froids dans les cheveux de Leoden, elle le sentait désespéré, son cœur avait un rythme anormal et tout simplement parce qu’elle ne voulait pas le voir comme ça.

« Je crois que j’ai trouvé un nom pour notre fils...Que penses-tu de Dírhael ? »

La jeune femme glissa son bras sur la taille de Leoden en se tournant pour faire face à lui. Mais le mouvement lui fit mal et l’emporta dans une nouvelle toux. Elle fut de prise d’effroyables tremblements sous la torture du mal qui la rongeait et parvint à se calmer au bout de quelques secondes et se décrispa pour venir de nouveau enlacer Leoden. Elle leva les yeux vers lui, mais son sourire vint aussitôt à s’effacer lorsqu’elle senti quelque chose d’étrange sous sa main en ayant involontairement posé celle-ci près de sa blessure.

« Qu’est ce que c’est ? » Fit-elle en retirant sa main.

Sa paume était tâchée de sang, alors elle comprit très vite que sa blessure s’était rouverte. Serena vit l’agitation et s’empressa de tirer sur la couverture. Cármen s’efforça de ne pas paniquer, ayant tendance à être beaucoup plus sensible à cause de la fatigue et releva la chemise de l’homme pour qu’elles puissent voir d’où cela venait. Les fils avaient craqué, il l’avait sans aucun doute senti mais n’avait rien dit et cela exaspéra Serena.

« Pourquoi tu nous l’a pas dit ? » Fit Serena en colère.

Alors les taches étranges qu’elle avait vues plus tôt ne provenaient pas de Cármen mais bien de Leoden. Prise de panique, Serena fit venir le guérisseur qui se dépêcha de revenir inspecter la plaie en soulevant délicatement le pansement.  Cármen ne pouvait pas faire grand-chose dans son état sinon le garder dans ses bras pour le dissuader de bouger et laisser le guérisseur faire son travail. La jeune femme n’était pas non plus contente du comportement de Leoden, il se mettait en danger en voulant reporter toute son attention sur elle mais ne le laisserait pas faire. Elle vit la plaie rougie, enflée, imbibée de sang. Le guérisseur s’empressa de mettre une serviette sur les draps puis s’empressa de travailler sur la peau de Leoden. Il lui fallait d’abord couper les fils, les retirer avec grande délicatesse pour reprendre le travail à zéro. Cármen observait le travail du guérisseur qui se faisait appliqué et propre, ils n’auraient pas pu mieux tomber, Serena avait eu raison de lui demander de rester. Lorsque la peau de Leoden réagissait et le faisait tressaillir, elle essayait de l’apaiser en déposant un baiser sur son épaule tout en réprimant ses plaintes de douleur quand elles venaient à imprimer de vives décharges dans tout son corps. Elle prenait sur elle, imaginant que Leoden puisse souffrir de cette seconde suture sur une peau fragilisée et voulait lui offrir sa présence. Ils lui donnaient du fil à retordre tous les deux mais la jeune femme aurait préféré qu’il le signale plutôt que cela s’aggrave. Il risquait d’avoir de la fièvre dans les heures qui suivaient. Alors l’assistant prépara un remède pour Leoden.

« Tu me dis de rester, mais tu ne fais pas mieux que moi » Glissa la gitane à son attention.

La plaie de nouveau au propre et correctement pansée, la jeune femme aida Leoden à se mettre délicatement sur le dos et reprit place à ses côtés. Mais elle ne comptait pas le laisser s’en sortir ainsi et même si elle devait mourir, elle ferait son devoir de future épouse de veiller sur lui jusqu’au bout.

« Leoden, mange s’il te plait, fais le pour moi. »










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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 11:12



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Leoden écouta la proposition de la gitane avec une attention toute particulière lorsqu'elle ramena le sujet de la discussion sur leur enfant à venir. L'homme imprima aussitôt le prénom qu'elle lui énonça dans son esprit, marqué là comme au fer rouge, et jamais, jamais il ne le quitterait. Depuis ce jour et pour tous les suivants, il serait le père de Dírhael, tout comme Cármen serait sa mère. C'était un très beau prénom, songea-t-il, habilement choisi pour ce petit bout qui allait venir les rejoindre. Il l'avait déjà entendu par le passé, et savait que c'était un nom que son enfant se devrait de bien porter, car il véhiculait dans sa signification la sagesse de l'homme que leur fils devait devenir. Leoden esquissa un sourire rien qu'à l'idée de savoir que le petit bout les rejoindrait bientôt, et alors, il resserra ses bras autour de la gitane. Alors qu'il allait lui donner son approbation quant au choix du prénom pour leur enfant, l'homme vit Cármen lui demander ce qu'était ce qu'elle avait senti sous sa main. Il sentit soudain son corps se raidir, son sang se geler ; elle n'avait pas vu sa blessure et lui-même l'avait occultée complètement dans la peur de perdre celle qu'il aimait de tout son être.. Mais elle s'était vraisemblablement rouverte, les points ayant subi les mouvements de leur hôte, et alors, elle était à nouveau à vif et en mauvais état. Leoden lâcha un soupir ; il aurait voulu lui dire que ce n'était pas grave, qu'il allait s'en tirer rapidement, mais il n'eut pas le temps de protester que déjà Serena venait le disputer à son tour.

S'il avait eu envie de crier à ce moment là, de leur demander de simplement lui ficher la paix, Leoden s'en abstint, car il était capable de comprendre leur énervement également. Il n'avait pas pris beaucoup de précautions, et il avait beaucoup de chance que le guérisseur soit toujours dans la maison, sans quoi il lui aurait fallu marcher jusqu'à la ville et devant toute la populace. Alors, lorsque le médecin revint vers lui, l'homme ne cilla pas et il laissa le professionnel faire son travail. Bien sûr, il laissa des grimaces et des grognements sortir intempestivement ; il étouffait sa douleur dans un oreiller tandis que Cármen le prenait dans ses bras. Lorsque le guérisseur en eut fini de sa torture, l'homme souffla un bon coup puis il écouta les paroles de la jeune femme.

« Mais je ne suis pas en danger de mort, c'est la différence.. » répondit Leoden à la réflexion que la gitane lui avait fait. « Et ce n'est pas très loyal de ta part de jouer la dessus pour me faire avaler quelque chose. » ajouta-t-il en attrapant le morceau de pain que lui tendait Serena, d'un air probablement aussi exaspéré que Cármen par son comportement. L'homme ne rechigna pas plus, et il mordit dans le pain sans demander son reste et avant de se faire taper sur les doigts. Le pain avait bon goût, mais au vu des événements qui s'étaient produits, Leoden était loin d'avoir du temps à perdre à savourer sa nourriture. Il craignait pour la vie de la gitane, tout autant que pour celle de leur fils.

« Dírhael est un très bon choix pour notre enfant. Il allie à la fois le côté rohirrim avec quelques sonorités orientales, cela me plaît beaucoup. Où as-tu trouvé l'idée ? » lui demanda-t-il, en caressant ses cheveux mais en serrant toujours un peu les dents sous la douleur que sa plaie imprimait dans sa hanche. L'homme savourait cependant ces quelques minutes de bonheur avec sa future épouse, mais il ne tarda pas à déchanter. « Cármen, ça va..? C'est quoi ça..? » lui demanda-t-il, alors qu'il constatait que sa chemise se tâchait de rouge à vue d’œil, et que la gitane avait soudainement pâli.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 12:52

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Cármen se foutait pas mal de l’exaspérer par ses remarques, car le plus important pour elle était qu’il finisse par se nourrir. Elle lui adressa un doux sourire, posant sa tête sur l’oreiller et l’observa. Elle l’aimait éperdument, elle avait de la chance de l’avoir toujours avec elle, avec tout ce qu’ils traversaient. Comment avait elle pu douter de son amour ? Et même si elle venait à mourir, elle ne regrettait rien, elle serait la plus heureuse de finir ses jours dans les bras de l’être aimé. Cela venait beaucoup trop tôt, elle ne voulait pas le laisser mais sentait ce mal lui dévorer de plus en plus les entrailles. Elle agonisait lentement et essayait de le faire en silence pour ne pas inquiéter Leoden. Elle songea à lui écrire une lettre pour lui demander de rester fort et de refaire sa vie puisque c’était des mots qu’elle n’arriverait pas à lui dire de vive voix. Elle avait peur, tellement peur, elle n’osait le lui dire et cela lui brisait le cœur.

Elle ferma les yeux un instant, résistant une nouvelle fois aux vives douleurs qui la faisaient trembler. Elle déglutit, les douleurs étaient beaucoup plus vives que la normale et franchement inquiétantes. Cármen bascula sur le dos, son cœur s’emballait littéralement sous la souffrance endurée soudainement. Et lorsque Leoden remarqua qu’il se passait quelque chose, Cármen ouvrit les les yeux constater avec effroi sa chemise qui commençait à se tâcher. Instinctivement elle posa les mains sur son ventre, c’était l’enfant. La jeune femme ressenti soudainement une certaine lourdeur dans tout son corps puis senti ses muscles se crisper au niveau de la ceinture abdominale. Des contractions s’en suivirent lui arrachant de vives décharges douloureuses. La gitane serra les dents, et poussa une plainte de douleur. Alertés, le guérisseur et Serena se précipitèrent vers elle, tirant la couverture en découvrant le sang, ils comprirent très vite ce qu’il était en train de se passer. La gitane était trop faible pour accoucher, mais s’ils ne l’aidaient pas elle allait mourir. Angoissée, la gitane tentait tant bien que mal de calmer sa respiration.

« Non !! Non !!! Laissez-moi !!! » Criait elle.

Elle comprit alors qu’il était victime du poison, sans doute mort dans son ventre alors qu’il n’était même pas complètement formé. Serena demanda à Leoden de tenir Cármen afin qu’elle ne gêne pas le travail du guérisseur et que tout se passe pour le mieux. Elle adressa un regard désolé à celui-ci, il n’y avait plus rien à faire pour leur enfant car ce n’était pas une fausse alerte. Elle lui demanda de la maintenir éveillée durant la fausse couche car au vu de son manque d’énergie il était possible qu’elle perde connaissance et alors ce serait réellement dangereux.

« Calme-toi Cármen, nous devons t’aider à le sortir. »
« Non je ne veux pas !! Il ne peut pas venir maintenant !! » Pleurait-elle.

Serena vint poser sa main sur le front de la jeune femme, lui demandant d’être courageuse et lui annonçant qu’il était probablement déjà trop tard et qu’il ne pouvait pas rester plus longtemps. Le sang continuait de couler, Cármen avait du mal à faire la part des choses mais les contractions étaient de plus en plus insupportables. Le guérisseur tenta de presser Serena, le processus ne pouvait pas durer éternellement ou bien il ne serait pas en mesure de sauver la mère. Alors Cármen prit sur elle devant la fatalité et se concentra sur sa respiration. Elle peinait à trouver de l’air entre les poussées mais cela ne dura pas longtemps puisque l’enfant n’était pas complètement formé. Le guérisseur aida à l’expulsion en guidant la gitane sur ce qu’elle devait faire afin d’en souffrir le moins possible. La jeune femme s’efforçait d’obéir, entre les larmes et les cris de douleur, elle pâlissait et se sentait de plus en plus faiblir. Puis un grand silence se fit. Le guérisseur posa le fœtus dans une bassine, consterné.

« Je suis désolé » Fit-il avant de s’éloigner pour la laisser se remettre.

Serena décida de sortir aussi laissant le couple endeuillé. Essoufflée, haletante, Cármen se laissa pleurer dans les bras de Leoden. C’était pire que tout, automatiquement elle se souvint de cette voyante qui lui avait dit qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant si l’homme avec qui elle était ne lui était pas destiné. Elle en avait déjà perdu un auparavant, et voilà qu’elle perdait celui qu’elle devait avoir avec Leoden. Mais elle refusait l’éventualité qu’il ne soit pas l’homme qui devait partager sa vie, elle l’aimait et ne voulait certainement pas le laisser. Elle s’accrochait à lui, la tristesse la noyait davantage face à cela. On lui enlevait son enfant et on voulait lui enlever Leoden. Elle préférait mourir que de supporter cela.










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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptySam 13 Aoû 2016 - 11:55



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Il n'y avait pas de mots pour exprimer la consternation de l'homme face à ce qui venait de se passer. Pas de mots pour comprendre sa douleur, ni la tristesse accablante qui prenait son cœur ; il était profondément ému par la situation, et de l'autre côté, complètement ravagé par ce qui venait de se passer. C'était allé si vite.. Trop vite.. Il laissa sa joue se poser sur le crâne de la jeune femme, refermant ses bras autour d'elle pour la protéger du reste du monde. Il la serra fort contre lui, aussi fort qu'il le pouvait pour lui témoigner sa présence et son soutien ; elle n'en aurait probablement jamais autant besoin qu'à ce moment précis. L'homme réalisait à peine lui-même ce qui venait de se passer, comprenant seulement que l'on venait de leur voler ce petit bébé qu'ils avaient attendu avec énormément d'impatience. Il déglutit, un goût affreusement amer dans la bouche, en repensant à cette garce qui avait empoisonné Cármen. Elle avait été jusqu'à lui prendre son fils.. Mais elle ne pourrait plus payer pour cela. Et il jurait de se venger en se lançant à la poursuite de Constance lorsque le temps serait venu. Dans la rage qui l'aveuglait, alors qu'il saisissait à peine l'étendue des dégâts, Leoden enfouit son visage dans la chevelure de celle dont il était amoureux. Que pouvait-il bien lui dire ? Aussi désemparé qu'elle probablement, il ne savait pourtant pas comment atténuer le mal de la gitane. Peut-être que rien ne le pourrait jamais, mais il sentait son cœur se fendre d'autant plus qu'il ne pouvait pas l'aider. Alors, il sentit seulement les larmes couler le long de ses joues, révélant la faiblesse d'un homme qui avait déjà donné tout son amour pour ce petit bout qu'il n'avait jamais pu tenir dans ses bras.

**

D'un mouvement de bras, il essuya la sueur sur son front. Reprenant l'outil à deux mains, il l'enfonça à nouveau dans la terre pour soulever des mottes, et les déplacer sur le côté. Il faisait chaud, horriblement chaud et c'était comme si l'odeur de la mort flottait dans l'air. Une journée trop ensoleillée, trop joyeuse pour l'événement qu'elle venait d'abriter. L'homme ne tarit pas ses efforts, et encore une fois, il planta la bêche, arracha les racines et la terre. Le trou n'avait pas besoin d'être trop profond, après tout, le petit n'était qu'à peine plus grand que sa main. Il n'avait pas voulu le voir, ni même le prendre dans ses bras. C'était Rambert qui s'était occupé de le placer dans un linceul, et qui devrait l'amener jusqu'à lui. Leoden s'occupait juste de creuser, comme si cela pouvait dissimuler la douleur qui le prenait au cœur. Il avait terriblement mal de cette perte, et devinait avec terreur ce que la jeune femme pouvait ressentir, elle qui l'avait porté pendant ces longs mois. Il n'avait clairement pas imaginé que ce serait là son premier et dernier contact avec son fils.

Lorsqu'il constata que le trou qu'il avait creusé était déjà deux à trois fois trop profond, Leoden lâcha la bêche qui atterri dans un bruit mat sur l'herbe sèche à ses pieds. Il se laissa tomber à genoux devant, les mains dans la terre, le regard à la fois vide et emprunt d'une souffrance inexplicable. Il ne pouvait même pas parler, rien dire à son père qui était juste derrière lui avec le petit dans les bras. Rien, pas un mot, il en était incapable. Il sentit la main de Rambert se poser sur son épaule, comme pour lui témoigner son soutien ; il en savait quelque chose, après tout, lui-même avait perdu sa première épouse lors de la naissance de Leoden.. Mais cela ne changeait rien à l'accablement que l'homme ressentait.

« Veux-tu que j'aille chercher Cármen..? » lui demanda-t-il, d'une voix à peine chuchotée. Leoden n'avait aucune réponse à lui apporter, pas un son. Il se contenta de faire une prière silencieuse aux dieux auxquels la gitane croyait, les yeux fermés devant le trou qu'il avait creusé, et une minuscule larme réussit à sortir à nouveau, perlant le long de sa joue pour terminer sa course par une chute libre.








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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptySam 13 Aoû 2016 - 15:03

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Le père de famille attendit que Leoden ait terminé sa prière dont il ne comprenait pas les mots pour déposer le petit dans le trou. La tristesse marquai son visage de voir son fils souffrir d’une perte venue beaucoup trop tôt. D’autant plus que la fausse couche avait été provoquée par une tierce personne qui avait délibérément empoisonné la gitane. Cette femme avait payé pour ses crimes, elle était désormais morte mais Rambert avait l’impression que ce n’était pas fini et que cela était lié aux révélations de sa vie passée. Le moment était mal choisi pour en parler.

« Attends moi, je vais voir ce que je peux faire. » Fit Rambert.

La douleur se mêlait à son agonie, Cármen n’avait plus la force de se battre et même avec le soutient conséquent de Leoden, elle avait l’impression de sombrer sans pouvoir faire quoi que ce soit. Bientôt il n’y avait plus assez de larmes pour se faire à l’idée qu’elle ne verrait jamais son enfant grandir, qu’on le lui avait arraché alors qu’elle avait tout fait pour être bonne. Le destin la frappait comme un pavé dans la marre, et la jeune femme demeura inerte, lasse. Les larmes de Leoden lui déchiraient le cœur, d’autant plus dans l’éventualité que cette voyante puisse avoir raison, alors elle ne lui donnerait jamais d’enfants, elle ne pourrait pas le rendre heureux en le faisant devenir père. Si elle ne lui était pas destiné, à quoi bon continuer ? La gitane profita de ses bras aimants, bercée par cette horrible mélodie de la tristesse au rythme des lents battements et lourds battements de son cœur.

Leoden s’en était allé pour aller mettre en terre l’enfant. Bien que chez eux ils avaient coutume de brûler les corps elle ne s’y opposa pas. De toute manière il n’aurait pas sa place auprès des dieux puisqu’il était loin d’être à son terme. Il serait une âme errante sans visage, un feu follet au dessus de sa tombe pour l’éternité. Le temps qu’il s’en aille, Serena la changea une énième fois après l’avoir lavée avec la plus grande délicatesse. Elle essayait de lui remonter le moral mais la gitane n’entendait pas ses mots, noyée dans son malheur et mourante plus que jamais. Elle n’allait pas tarder à rejoindre ceux qu’elle avait laissé derrière elle.

Rambert vint à ce moment là les rejoindre, il prit la main de la gitane, lui présentant ses condoléances et lui demanda si elle voulait rejoindre Leoden en bas. Elle n’eut pas le temps de répondre que déjà le guérisseur vint à s’y opposer. La déplacer la ferait souffrir, à présent il fallait la laisser tranquillement attendre que le mal vienne l’arracher à la vie. Elle qui avait été si joyeuse, si pleine de vie, elle était devenue terne et froide. Elle demanda à Rambert de prévenir ses parents une fois qu’elle serait partie car elle ne supporterait pas d’avoir une assemblée pleurante. Elle leur demanda de tous y aller pour elle, elle faisait confiance à Leoden pour le reste.

Le jour venait à son déclin, arrachant de vives traces rouges dans le ciel. Cármen était seule dans la chambre le temps que Leoden fasse le nécessaire pour enterrer leur enfant. Elle observait le coucher du soleil depuis son lit, se demandant si elle aurait droit de revoir un jour tel spectacle. Elle avait tellement mal, elle peinait à respirer et ces derniers efforts l’avaient complètement vidée de toute énergie - Le moindre mouvement la torturait.
En bas Serena et Rambert avaient rejoint Leoden, leurs visages marqués par la tristesse. Serena tenta aussi de consoler Leoden par des mots, qu’elle savait vains puisqu’a priori les pertes ne faisaient que commencer.

« Reste avec elle cette nuit. » Fit Serena en posant sa main sur l’épaule de Leoden, ommettant de préciser que ce serait leurs derniers moments puisqu'il devait s'en douter.

Il n’y avait plus d’espoir, mais le guérisseur était en train de préparer un ultime remède, une dernière chance, en ajoutant d’autres ingrédients très rares et très chers. Maintenant qu’elle n’avait plus l’enfant il y avait certaines substances qu’il pouvait lui donner sans craindre de tuer l’enfant. Vaelis aussi semblait meurtrie, touchée et demandait encore à son père de sauver Cármen. En attendant tous s’attendaient à ne plus la voir au lendemain et que cette nuit là serait sa dernière, autant qu’elle la termine dans les bras de Leoden. Ils le laissèrent seul, lui laissant le temps d’encaisser ce dur événement et l’attendaient à l’intérieur. Serena prépara à manger pour tout le monde et proposa malgré tout à Leoden de les rejoindre.











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MessageSujet: Re: The things you love always come back to you   The things you love always come back to you EmptyDim 14 Aoû 2016 - 11:30



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Cármen & Leoden


Dehors, sous la chaleur accablante d'un soleil trop présent, l'homme avait fini par creuser son trou, et il avait vu son père venir y déposer le petit paquet blanc alors qu'il était à genoux devant lui. Leoden laissa ses yeux errer sur ce petit tout emmitouflé dans son linceul, d'une pureté indicible mais en même temps terriblement difficile pour un parent. Il allait devoir le mettre en terre. Son fils, son petit bébé. Celui qu'il avait tant attendu avec la femme qui devait être sienne, ce petit bout qui était venu donner un jour nouveau sur leur existence, venait de les quitter. Leoden sentit son cœur se briser une fois de plus, alors qu'il comprenait qu'il ne pourrait jamais tenir cet enfant dans ses bras, encore moins le voir grandir, être le papa poule qu'il aurait du être, veiller sur sa petite famille qui n'était maintenant rien de plus qu'un tas de cendres.

Au bout d'un long, très long moment, il vit son père reparaître avec Serena, mais pas la gitane. Qu'elle ait choisi de ne pas venir ou qu'elle n'ait simplement pas pu à cause de son état, cela lui était égal, elle n'avait pas besoin d'être là pour souffrir encore de la perte de ce bébé. Alors, Leoden se releva, et il entreprit de remettre les mottes de terre sur l'enfant dans un dernier au revoir. Il sentait cette douleur lui arracher les entrailles à chaque grain de terre qu'il rajoutait sur la pile, et pourtant, le travail était loin d'être fini. Pour l'énorme trou qu'il avait creusé, et la lenteur accablante avec laquelle il le rebouchait, Leoden mit bien deux heures à refermer la tombe. Il n'y avait plus personne autour de lui, il n'avait de toute façon pas voulu anéantir le reste des gens qui comptaient pour lui avec cette perte. Il resta quelques longues minutes de plus devant la tombe, songeant qu'on lui avait de maintes fois dit que les plus petites étaient souvent les plus dures à creuser. Là, il espérait que son petit serait bien gardé, juste à côté de l'endroit où sa maman avait été mise en terre.

« Je te le confie.. » murmura-t-il dans un silence presque trop envahissant. « Prends soin de lui, jusqu'à ce que l'on vous rejoigne.. » Le temps semblait s'étirer de plus en plus, à mesure qu'à l'horizon derrière la dense forêt qui entourait la maison, il voyait s'amenuiser la lumière pour donner au ciel ces couleurs orangées tranchées de rouge. Mais c'était comme s'il n'avait plus la force de se lever, de rejoindre les autres pour reprendre le cours de son existence. Il songeait à la gitane, à la souffrance qu'elle devait partager, et qu'il lui fallait la rejoindre pour faire son devoir de compagnon de vie. Mais comment pouvait-il veiller sur Cármen alors que chaque personne dans cette maison semblait vouloir lui dire que c'était la fin..?

Finalement, Leoden laissa derrière lui cette minuscule tombe, pour gagner la maison. Il traversa le salon sans rien dire, dans un pas lent entouré d'un silence trop dur. Personne ne fit mot lorsqu'il gagna les escaliers, même s'il sentait déjà que Serena regardait Rambert avec insistance pour savoir si elle devait le forcer à se nourrir. L'homme monta les marches une par une comme s'il frappait le rythme d'un hymne mortuaire, et alors, il poussa la porte de la chambre dans un craquement macabre. Là, il trouva la gitane dans le lit, complètement affaiblie, et cette vision acheva de lui briser totalement le cœur. Il vint se glisser à côté d'elle pour la prendre dans ses bras, la serrer à nouveau fort contre lui pour lui dire qu'il était là, qu'elle ne pouvait pas l'abandonner.. A vrai dire, il avait déjà songé à l'issue des choses s'il la perdait elle aussi..

« J'ai fait les prières en haradrim pour qu'il soit avec les dieux.. » murmura-t-il à son oreille, mais il avait la voix emprunte d'une tristesse latente, qui laissait présager le mal qui rongeait déjà ses entrailles. « Je fais les mêmes pour toi, tu ne me laisses pas ce soir.. Je t'aime, Cármen » Et on va s'en sortir.. Tous les deux, on va s'en sortir, manqua-t-il d'ajouter.








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