Bilbo - Mon cher Frodon, tu m’as demandé un jour si je t’avais tout raconté de mes aventures.

NOM&PRÉNOM ▬ Baggins Bilbo. SURNOM ▬ le cambrioleur. ÂGE ▬ 50 ans. PATRIE, RACE ▬ Hobbit  LIEU DE NAISSANCE ▬ Cul-de-sac, Hobbitebourg, la Comtée, quartier Ouest RANG SOCIAL ▬ Aisé bien que beaucoup me pensent plus riche que je ne le suis. PROFESSION ▬ Aucune profession, je n'en n'ai pas besoin.  SITUATION AMOUREUSE ▬ célibataire... POUVOIRS ▬ Ca n'est pas un pouvoir en soit, mais je sais me faire extrêmement discret quand j'en ressent le besoin (comme tout hobbit intelligent)

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Comme tout hobbit normalement constitué, Bilbo n'est pas bien grand. Pourtant, du haut de ses quatre-vingt centimètres, il ne fait pas partit des plus petits de sa race. En ce qui concerne la corpulence, bien qu'il ne fasse pas pitié à voire, il est plutôt maigrelet pour un hobbit, mais cela s'explique par les longues marches dans la Comtée dont il a toujours été friand. Et puis à cinquante ans il est encore jeune. Monsieur Baggins a le cheveux châtain ce qui n'est pas rare dans la Comtée, et légèrement bouclé. Les yeux sombres, le nez légèrement retroussé et les joues roses de bonne santé. Il faut également noter que comme tous les Hobbits, il est imberbe et n'a donc ni barbe ni duvet pour lui couvrir la moitié du visage et ferait pâlir d'envie une homme mur voulant retrouver l'enfance et sa peau de bébé. Voila ce qu'il faut retenir du visage de notre hobbit. De par sa condition financière, Bilbo se vêt généralement de beaux tissus verts, jaune ou bien marrons pour les pantalons. Il a toute fois des tenues plus solides pour lorsqu'il part se balader mais elles restent dans les mêmes couleurs naturelles qu'il affectionne tant. Ne cherchez pas de chausures, bottes ou chaussons confortables chez notre Hobbit, il n'en possède pas car il a les pieds assez solides pour rester nus et couverts d'un épais poil brun duveteux pour les longues et froides journées d'hiver.  Bilbo ne sait également pas mentir car c'est une personne franche et qui ne mâche généralement pas ses mots. Aussi, quand un mensonge se profile, il begaie et rougit. On dit que le regard est le miroir de l'âme et bien il semblerait que ça soit réellement le cas chez notre hobbit qui ne sait pas cacher ses pensées par se biais la.
VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ▬ Chemises, veston, veste, pantalons courts sont l'essentiel de la garde robe de Bilbo. Le tout dans des couleurs naturelles comme le vert, le jaune ou encore le marron. Il s'est toute fois permis un petit brun de fantaisie avec sa robe de chambre de couleur rouge qui appartenait en réalité à son cher papa. Bilbo se vêt donc à la mode Hobbit que certain pourraient qualifier de so british. Toujours impeccable sur lui, il ne suffit pas d'être elfe pour faire attention à son apparence et il ne sort jamais sans un mouchoir propre à disposition, on ne sait jamais.
VOS PARTICULARITÉS ▬ Quelques anciennes marques aux coudes et aux genoux. Vous savez ces affreuses petites tâches blanches qui finissent par rester quand vous êtes incapable de ne pas arracher vos croutes.... Bah voila... Bilbo était très remuant quand il était enfant.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Quand il était plus jeune, Bilbo ne tenait pas en place. Il passait plus de temps à courir à travers champs pour capturer lucioles et autres petites bêtes ou bien pour aller chiper une ou deux pommes chez la vieille Magotte... Il s'inventait des histoires de Trolls et Dragon où il était le grand héro et il rentrait le soir  tout crotté pour se faire tirer les oreilles par une mère exaspérée. (c'est peut-être pour ça qu'elles sont si grandes). Quoi qu'il en soit, après une enfance et une jeunesse plutôt tumultueuse bien que relativement solitaire, Bilbo s'est calmé.
C'est surtout quand son pauvre papa est mort qu'il s'est retrouvé obligé de se calmer un peu pour se mettre du plomb dans la cervelle afin de reprendre en mains les affaires familiales. Pour la plus grande joie de sa maman qui cessa de s'inquiéter de son avenir.
Au fil des années, Bilbo est devenu plus casanier, toujours aussi solitaire et plein de rêves, mais reléguant justement ses rêves à l'état de simples rêveries d'enfance.Partir ? Il en rêve toujours, mais n'en vois pas l'utilité... Et puis il est hors de question de prendre le risque de se faire voler Cul-de-Sac par ses satanés Baggins de besace.
Malgré les histoires parfois farfelues qui courent sur son sujet, bien qu'il soit un hobbit jugé original, Bilbo aime le calme et la solitude. Il aime écrire et parfois même inventer ses propres poèmes. Il adore les cartes, il a d'ailleurs lui-même fait ses propres cartes de la Comtée et en possède plusieurs de la terre du milieu. Parfois il rêverait de pouvoir en vérifier l'exactitude, mais il n'a encore jamais osé franchir les limites de la Comtée.
Bilbo a malgré tout du caractère et un certain franc parlé. Il prend généralement des pincettes pour s'exprimer, conscient d'avoir la langue trop acide et de facilement blesser les gens quand il n'est pas d'accord avec eux. Mais plus il s'énerve et moins il prend garde à rester poli.  
CE QUE VOUS AIMEZ ▬ Comme tout hobbit qui se respecte, Bilbo aime le boire et le manger. Mais il aime aussi fumer de temps en temps de la bonne Herbe à pipe, la meilleure restant incontestablement le vieux tobbie. Bilbo aime également se promener dans la campagne et le calme. Il aime lire, écrire parfois, chanter et puis penser....
VOUS AIMEZ FAIRE LA FÊTE, BOIRE, MANGER ▬ Quel hobbit n'aime pas ça ? Si vous en connaissez et bien je mangerai mon mouchoir, parfaitement je l'avalerai tout rond quitte à m'étouffer avec.
AVEZ VOUS DES PASSIONS DANS LA VIE ▬ Lire de vieilles histoires et de la poésie. Chanter parfois, cartographier la Comtée, rêver ou encore jouer aux charades... Sont d'autant d'activités que Bilbo aime à faire.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ▬ Avoir une vie calme pausée, réglée comme du papier à musique.... C'est tout ce que Bilbo souhaite... Et en même temps cela l'ennuis déjà par avance.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ Bilbo est relativement asocial, il faut bien le dire et pour lui, peu de personnes trouvent grâce à ses yeux. Il n'aime pas les gens sans éducation, sans politesses et sans manières. Il ne supporte pas qu'on lui coupe la parole et qu'on le sous-estime à cause de sa nature de Hobbit. Il n'aime guère l'imprévu également, désormais tellement habitué à sa petite vie parfaitement réglée jour après jour... Il n'apprécie pas qu'on envahisse son espace privé sans y avoir été invité, il déteste les Baggins de besace et est alergique aux mûres sauvages.... S'il en mange il gonfle comme une baudruche. Autre chose, il n'aime ni les rivières, ni les lacs, ni les mers... Il ne sait pas nager et s'en méfie donc comme de la peste.
PROFITEUR OU DÉBROUILLARD ▬ Plutôt débrouillard. Il mène une vie aisée, mais il ne le doit pas qu'à l'héritage familiale. Il n'a pas encore eut beaucoup d'occasions de le démontrer dans sa vie calme et sans surprise, mais en cas de pépin il trouve toujours le moyen de retourner la situation à son avantage
SUR QUI POUVEZ VOUS COMPTER EN CAS DE PROBLÈME ▬ Et bien ne pas être très sociable n'aide pas franchement à se faire des amis. Il y a bien Hamfast, son cher Hamfast, mais le fait qu'il l'emploie créer surement une certaine distance. Quoi qu'il en soit, il ne compte que sur lui-même, il vit seul, sans parents et loins de ses cousins.
COMMENT RÉAGISSEZ-VOUS FACE AU DANGER ▬ On fuit... Non mais franchement vous l'avez vu du haut de ses 80cm ? Vous pensez qu'il va effrayer qui ? Même un nain est plus haut et surtout plus fort que lui... Non croyez moi, certains sont doué pour se battre et d'autres pour filer à l'anglaise... Bah Bilbo il fait plutôt partit de la seconde catégorie... Cependant, si jamais il n'avait pas le choix, il se battrait bec et ongles avec tout ce qu'il trouvera... être une proie pas trop difficile à maîtriser ne signifie pas être une proie facile.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Quand il était encore jeune hobbit, il s'est retrouvé à embrasser un garçon... Mais ça n'était pas vraiment de sa faute, ils étaient encore tout jeunes et puis il ressemblait vraiment à une fille en plus... Quoi qu'il en soit, et puisque l'autre hobbit en question s'est tout autant fait avoir que lui en le confondant avec une fille, il n'en n'a jamais parlé à personne et surtout pas à son père.
QU'EST-CE QUI VOUS FAIT HONTE ▬ Bilbo est plutôt du genre à n'avoir honte de rien. Ils aime à se moquer de ses anciennes bourde. Mais si vous voulez vraiment parler d'une honte, et bien lisez la question du dessus.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Avant il n'avait rien, mais depuis leur petite visite avec les Trolls, il a récupéré une petite lame elfique que Gandalf lui a trouvé. Il ne s'en est encore jamais servit, mais sait-on jamais.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ Mourir noyé arriverait surement en première place puisqu'il ne sait pas nager.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Jusqu'à ce que Thorin arrive avec Gandalf et le reste de sa compagnie, tout ce qui se passait hors de la Comtée n'était que racontars répétés par les rares voyageurs étant passés par là et dont il avait réussi à capter certaines bribes de conversation.
En règles générales, les Hobbits ne savent pas grand chose de ce qu'il se passe en dehors de la Comtée, même si Bilbo a toujours plus ou moins fait mine de s'y intéresser sans vraiment y participer activement. Maintenant qu'il est partit avec la compagnie de Thorin, il se rend un peu mieux compte, surtout depuis que Balin lui a raconté une partie de l'histoire de Thorin et des batailles de la Moria. La terre du milieu est apparemment bien plus effrayante que l'intérieur de la Comtée.

~ ENFANCE ~

Cela remonte à loin, cinquante ans déjà... Et pourtant, ça n'est pas si vieux pour un hobbit... Ou même pour un nain... Et alors pour un elfe, c'est une broutille certainement. Mais dans l'histoire qui nous intéresse, cela remonte à la naissance de Bilbo.

Tout commence avec le mariage de Belladona Took et de Brungon Baggins, ses parents, qui s'aimèrent dès le plus jeune âge et se marièrent dès que la décence le leur permis, c'est a dire à peine la majorité arrivée. Mais il fallut tout de même plusieurs années pour que Bilbo arrive dans leur vie de couple la transformant en vie de famille.

C'était un tout petit bébé Bilbo, tout chétif, sans grandes rondeurs et bien des gens du côté de la famille Took pensaient qu'il ne passerait pas l'hiver, surtout qu'il était né en septembre, le 22 pour être exacte. Pas mal de mauvaises langues ne se gênaient d'ailleurs pas pour faire profiter de leur grande expérience des enfants... Curieusement, elles n'avaient pour la plus part pas encore épouser de jeune hobbit comme il faut. Quoi qu'il en soit, sans doute pour faire mentir toutes ces langues de vipère, Bilbo passa bel et bien l'hiver, sinon c'est une histoire trop courte, et il pris rapidement en force et en petits bourelets grassouillets qu'on a envie de croquer à belles dents.

Ce fut un bébé rieur, toujours à sourire et s'émerveiller de toutes les choses qu'il voyait. Belladona sortait tous les jours avec lui, peut-être est-ce de là qu'il tient son amour des randonnées. Peut importe le temps qu'il faisait, c'était ainsi, disait-on, qu'on renforçait les défenses immunitaires des bébés. Très tôt... A la première cuillère de confiture de mûre qu'il avala, on sut qu'il y était allergique, le petit déjà bien potelé, s'était mis à enfler comme un ballon de baudruche, mais heureusement, la guérisseuse avait calmé l'allergie grâce à de bonnes plantes.

Les dix premières années de sa vie, il les passa presque exclusivement en compagnie de sa mère. Son père était très fier de lui, mais il pensait que l'éducation du très jeune enfant était fait pour la mère, bien plus patiente, que pour le père, peu au fait de ses choses là. Belladona lui appris donc à marcher, manger seul, lire, écrire, chanter... Elle lui parla beaucoup de la Comtée également et de l'arbre familial aussi, chose extrêmement importante chez les Hobbit. Elle lui appris les bonnes manières et l'art du beau langage. C'est aussi grâce à elle qu'il aime à être présentable et toujours impeccable sur lui, même si durant l'enfance, il s'en fichait comme d'une guigne. Avec son père, il se promenait des heures entières dans la Comtée, d'abord pas très loin, et puis de plus en plus éloigné de la maison jusqu'à atteindre les frontières et ainsi il appris les chemin de son "pays".  

Quand il eut dix ans, il commença à sortir seul pour jouer. Parfois il se faisait des amis, mais comme il n'avait jamais peur de courir entre les maisons en pourchassant haut et fort un dragon ou un troll imaginaire, il fut rapidement catalogué d'original et les parents ne laissèrent guère plus leurs enfants trop longtemps en sa compagnie. Il ne s'en trouva pas trop attristé, heureux de crapahuter dans la campagne seul en quête de belles pommes à croquer ou encore de lucioles à attraper pour les rapporter à sa mère. Généralement il rentrait tout sale le soir et avait le droit à un bon tirage d'oreilles avant de plonger dans le bain qui l'attendait immanquablement. Sa mère ne se faisait plus d'illusions...  

Vers l'âge de vingt ans, il ne chassait plus les montres imaginaires, mais traînait souvent près du dragon vert pour essayer de surprendre des conversations de voyageurs, mais ils parlaient généralement dans leurs langues et même s'il appris à reconnaître certains mots, il ne compris généralement pas grand chose. Il allait aussi souvent près des frontières et y voyait parfois quelques rôdeurs monter la garde, mais il pris bien attention à ne pas s'approcher de trop près ni à se faire voir. Il ne voulait pas d'ennuis.

Il savait que ses parents n'étaient pas d'accord avec ce genre d'escapades, mais c'était plus fort que lui, le monde en dehors de la Comtée l'attirait comme un aimant. Il était tel un moustique attiré par une torche en pleine nuit, conscient du danger, mais incapable de ne pas s'y frotter. Plus tard, il partirait... Il ne savait pas encore où ni même comment, mais il irait voir le monde hors de la Comtée. Pourtant, il n'osait pas en parler, de peur de rendre sa mère triste et folle d'inquiétude. Sans parler de son père qui lui aurait surement mis la bonne correction qui lui avait manqué durant l'enfance comme il disait quand il était en colère contre les frasques de son toqué de fils...

~ MAJORITE, ENFIN ! ~  

Chez les Hobbits, on est considéré comme adulte à l'âge de 33 ans. Bilbo, de part ses nombreuses lectures, savait qu'il n'en n'était pas de même dans toutes les races peuplant la terre du milieu et pour beaucoup de raison, était bien content de ne pas avoir à attendre les 90 ans ou plus pour pouvoir être considéré comme un adulte responsable. Enfin un adulte tout du moins.

Comme il était de coutume dans les familles aisées et nombreuses, il y eut une grande réception pour son trente-troisième anniversaire et Bilbo en garda toujours le souvenir d'une excellente soirée où le boire et le manger fit profusion et où il put, pour la première fois, goutter à l'herbe à pipe. Il reçu également une part de son héritage. Rien de bien folichon, quelques livres, quelques cartes et quelques meubles. Mais à part cette soirée plus que réussie, ça ne changea finalement pas grand chose à sa vie, sauf qu'il avait désormais le droit de commander une pinte au dragon vert...  

La seule chose qui changea à vrai dire, c'est que cette nouvelle liberté lui donnait des envies d'évasions plus fortes encore et il se sentait moins retenu par l'éventuelle réaction de ses parents en cas de départ plus ou moins précipité. Il se mis donc à compulser les cartes avec plus de minutie. Sortir de ce pays qu'il connaissait par cœur, c'était une chose, mais sortir dans un monde qu'il ne connaissait pas sans préparation... Il était traité d'original, mais il n'était pas encore suicidaire... Il avait dans l'idée de se rendre jusqu'à Bree pour commencer et ensuite, si le voyage se passait bien, il irait surement voir plus loin...

Mais Bilbo se révélait un hobbit plutôt paresseux pour ce qui était de mettre ses projets à exécution. Il  ne voyait pas tellement l'utilité de se presser et remettait toujours au lendemain, ce qui trahissait son profond attachement à la Comtée et à ses parents. Il se passa ainsi trois années durant lesquelles il parla d'avantage de voyages et de départ sans pour autant ne jamais rien faire de trop concret pour les mettre en oeuvre.

Malheureusement, un évènement tragique poussa Bilbo à reléguer ses rêves de départ au placard.... Bungon trépassa l'année de ses 36 ans, le laissant seul avec sa pauvre mère. Il mourut pourtant à un âge plus que raisonnable, 108 ans, mais la perte fut tout de même rude. Incapable de laisser sa mère se débrouiller seule dans son deuil, Bilbo décida d'arrêter de parler de départ et pris les affaires familiales en mains comme tout bon hobbit devait le faire. Ca n'était pas grand chose d’extraordinaire, mais il fallait bien gérer Cul-de-Sac ainsi que l'argent et les possessions familiales. Sans parler de protéger leur précieux domaine des griffes de Lobelia....

Elle ne le dit jamais, mais à la réflexion, Bilbo pense que sa mère fut grandement soulagée de se rendre compte qu'il ne parlait plus de partir, surtout depuis qu'elle n'avait plus son cher mari... Durant huit années, Bildo appris à se faire plus calme, plus casanier même s'il partait encore pour quelques promenades, emmenant parfois sa mère, il ne partait jamais bien longtemps et surtout jamais sans lui dire où il allait et pour combien de temps. Bilbo passa plus de temps à lire et appris en même temps à faire la cuisine pour passer du temps avec sa mère car il regrettait de ne pas avoir profité de la présence de son père tant qu'il était encore à ses côtés.  

A l'âge de quarante-quatre ans, il perdit sa chère maman qui s'en était aller rejoindre un époux trop longtemps pleuré. La fatigue de la vieillesse l'avait finalement emporté et un matin, elle ne s'était plus réveillée. Bilbo se trouvait désormais seul propriétaire de son cher Cul-de-Sac et de tout ce qu'il contenait.

~ CELIBATAIRE SOLITAIRE MAIS PAS QUE ~

Ainsi orphelin et sans femme, il aurait put partir, voir du pays, tester quelques escapades loin de la Comtée. Mais il ne le fit pas. Il ne voyait finalement pas tellement de raisons de partir. Avant il voulait échapper à l'autorité parentale, risquer l'aventure... Mais maintenant ? Il était bien à Cul-de-sac... Il ne voyait aucune raison de laisser la maison à sa rapace de cousine et il n'avait plus tellement la vraie motivation de partir. Peut-être cela faisait-il partit du deuil au début et puis cela devint une habitude. Il s'enferma dans son train-train quotidien à toujours faire plus ou moins la même chose, parler aux mêmes hobbits et ne croiser que trop peu d'étrangers... Cela avait à la fois quelque chose d'angoissant et de rassurant.  

Au fil du temps il parla à de moins en moins de monde et devint un peu comme les vieux monsieurs des châteaux hantés qui font peur aux petits enfants... Cette fois-ci on le traitait encore d'original, mais parce qu'il n'avait pas cette joyeuseté qui caractérisait tant leur peuple. Il n'aspirait désormais qu'au calme, à la tranquillité et à ce qu'aucun imprévu ne vienne déranger sa routine.

Jusqu'au jour où ce maudit magicien vint frapper à sa porte... Il était pourtant pénard à fumer sur le petit banc devant sa maison quand tout avait été chamboulé par l'arrivée de ce magicien qu'il croyait mort depuis longtemps et qui lui parlait bizarrement. Il avait mis fin à la conversation avec précipitation, mais il s'était méfié ensuite et il avait bien eut raison....

Un soir, sans prévenir, 14 nains avaient débarqué chez lui, vidé son garde manger, détruit sa plomberie, abîmé son précieux coffret et lui avait filé plus d'une peur bleue pour sa vaisselle... Le magicien était là aussi t ils lui avaient parlé d'une quête pour laquelle il leur manquait un cambrioleur. Mais il n'était pas un cambrioleur, il était un hobbit honnête et jamais il n'avait volé... Bon sauf des pommes quand il était petit et il était passé près de se faire attraper plus d'une fois. Il ne voulait pas partir avec eux, non, non, non.... D'ailleurs il avait dit non....

Mais le lendemain matin... Il avait soudainement eut un éclair de folie... C'était l'occasion qu'il attendait depuis si longtemps... Il avait donc préparé ses bagages à la va vite sans oublier son mouchoir et les avait rejoint en courant...Il savait que c'était dangereux, qu'il n'en reviendrait peut-être pas vivant... Mais il voulait vivre cette aventure, même si c'était la dernière.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Bilbo... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !