Gandalf - Pèlerin gris

NOM&PRÉNOM ▬ Olórin est son vrai nom, celui qu'il portait au Valinor. Les Elfes de la Terre du Milieu - de qui il est très proche - l'appellent Mithrandir et les nains, Tharkûn. On le surnomme également le Pèlerin gris, Grismantel, Corbeau de Tourmente ou Incánus, mais le plus souvent on l'appelle par son prénom, Didier Gandalf.  ÂGE ▬ L'âge d'Eä : aussi vieux que les Valar et que tous les autres Maiar. Il est très âgé. PATRIE, RACE ▬ C'est l'un des Maiar, les serviteur des Valar. Il est plus précisément un des 5 Istari (ou Ithryn) « Les Magiciens »: le second, le plus sage, choisi par Manwë. LIEU DE NAISSANCE ▬ Abstrait. Illuvatar, le Dieu créateur, tient encore secret l'emplacement de sa nurserie. RANG SOCIAL ▬ Très modeste, il ère à sa guise entre la Lothorien et le Gondor, en passant par l'Eriador, sdf sans foyer attitré. PROFESSION ▬ Certains diront magicien : il est avant tout là pour combattre l'influence pernicieuse de Sauron sur tous les habitants de la Terre du Milieu.  SITUATION AMOUREUSE ▬ Célibataire. POUVOIRS ▬ En tant qu'Istar, Gandalf possède un pouvoir magique important sur ce qui l'entoure. Il possède de surcroît Narya, l'anneau de feu, l'un des "Trois", qui lui confère un don précieux : celui d'inciter aux gens l'envie de résister à la tyrannie, à la dépression et au désespoir, ainsi qu'à la lassitude. Le porteur de cet anneau insuffle aux personnes qui l'entourent force et courage, une arme non négligeable pour la lutte contre le lieutenant de Melkor : Sauron. Son savoir est également une grande force : il détient une grande connaissance de l'histoire de la Terre du Milieu et des peuples qui y vivent.

VOTRE PHYSIONOMIE ▬ Olórin est connu en Terre du Milieu pour être un Mage d'assez petite taille. Très apprécié des Elfes, il est cependant toujours arrivé à passer relativement inaperçu dans leur rang « … bien qu'il aimât les Elfes, il passait parmi eux sans être vu... » . Qu'on se le dise, Gandalf a tout d'un vieillard : Gandalf signifiant d'ailleurs 'Elfe au bâton' et à ce que je sache, seul les vieillards ont des bâtons. A ce titre, on ne voit jamais le magicien déambuler sans sa canne son bout de bois : il lui est aussi utile pour pratiquer la magie éclairer des grottes, mettre le feu à des pommes de pin, etc que pour se déplacer lors de ses nombreux voyages.
Le Maia possède des yeux d'un bleu très clair, presque cristallins : ils donnent à ses interlocuteurs le sentiment d'être étudiés, lus au plus profond d'eux-même, totalement incapables d'énoncer autre chose que la vérité. Et ce pour une raison très simple : Gandalf se méfie perpétuellement d'autrui et il se laisse rarement duper : ses yeux sont une puissante arme de persuasion, mais aussi de dissuasion.
Vêtu d'une longue cape grise, de bottes noires, d'une écharpe argent surmonté d'une grande barbe et de longs cheveux blancs, ce qui distingue Gandalf est avant tout son chapeau, gris-bleu et particulièrement pointu. Il lui donne d'ailleurs l'air un peu plus grand.
QUEL TYPE D'ARME AVEZ-VOUS ▬ Gandalf préfère éviter – autant que possible – de se battre. Il utilise plus facilement les mots pour convaincre et persuader, la violence n'étant pas quelque chose qu'il affectionne. Il n'est cependant pas un vieillard sénile et croulant que la moindre pichenette peut envoyer valser : malgré son âge avancé, le Pèlerin gris est un magicien fort, valeureux et redoutable au combat. Son bâton et sa magie lui permettent de canaliser la majeure partie de sa force de frappe, mais devant l'assaut de nombreux ennemis, Gandalf n'hésite pas à sortir Glamdring, une épée elfique – jumelle d'Orcrist – qu'il trouva en présence de Thorin, le détenteur de cette seconde. Elle lui est d'ailleurs très utile pour détecter la présence d'Orques.
VOTRE CARACTÈRE ▬ Foncièrement bon, Gandalf justifie sa présence en Terre du Milieu par une seule raison : répandre la lumière. Combattre Sauron est sa mission première, mais Olórin met aussi un point d'honneur à répandre de l'amour, de la solidarité et de la tolérance à chaque personne qu'il croise. L’éradication du mal passe avant tout pour lui par une prise de conscience collective, par un changement individuel et non par un combat barbare répandant sang, malheur et désolation. Gandalf est particulièrement équitable, il aime la loyauté et condamne fermement la lâcheté et l'injustice. Il apprécie chez les personnes qu'il croise de la franchise, de la sincérité, et parfois une certaine érudition et un certain savoir-vivre : il aime avoir avec ses interlocuteurs un échange de savoirs et de connaissances profitables à tous. Même s'il apprécie beaucoup les connaissances et le raffinement des Elfes, il affectionne aussi beaucoup la simplicité de races tels que les Hobbits. Grand amoureux de la vie et de tout ce qui la compose, il vous sera difficile de faire dire à Gandalf quelle race il apprécie le plus. Il aime tantôt la force des Hommes, l'altruisme des Nains, le calme des Elfes et la simplicité des Hobbits. Mais aussi l'intelligence des Hommes, la pugnacité des Nains, l'altruisme des Elfes et la force des Hobbits. En gros, le magicien considère que toutes les races de la Terre du Milieu ont un rôle prépondérant à jouer pour la survie de celle-ci et que la clé est une alliance amicale, sincère et durable. Par race, il entend bien évidemment autant les races humanoïdes que les animaux, les change-formes, les Ents, les Balrogs et toutes les créatures qui peuplent la Terre du Milieu.
AVEZ-VOUS UN BUT DANS LA VIE ? ▬ Oui. Question suivante. Olórin a été envoyé sur la Terre du Milieu par Manwë et son épouse Varda, respectivement roi des Valar et de l'air et reine des étoiles. Malgré ses doutes dans un premier temps, puis ses refus dans un autre, Olórin finit par accepter son départ pour la Terre du Milieu, en vue d'aider les peuples libres dans leur lutte contre Sauron mais très franchement il avait mieux à faire. Il fut donc le 5ème Istari à fouler les terres de l'est d'Arda et troqua son nom par celui de Gandalf le gris, Mithrandir chez les Elfes (étymologiquement « Le Gris Pèlerin »). Apporter la lumière était sa principale mission : en tant que Maia l'abeille déjà, puisque les Istari avaient pour mission avant que les trois quarts ne se barrent au quatre coins du globe de stopper net la puissance grandissante du serviteur de Morgoth, mais aussi en tant que détenteur d'un des trois anneaux elfiques : Narya – qui lui fut donné par Círdan – destiné à aider les peuples libres à résister à la tyrannie.
CE QUE VOUS AIMEZ , VOS PASSIONS▬ Gandalf aime les choses simple de la vie, comme fumer une bonne pipe avec un ami, ou échanger autour d'un bon repas. Il apprécie énormément la compagnie des autres, qu'ils soient amis ou pas : Gandalf aime clairement tous les êtres vivants. Il va facilement s'émerveiller devant la beauté d'un coucher de soleil, devant l'amour porté par une maman ours à son ourson, ou même devant la transmission d'un savoir entre un forgeron et son apprenti. Gandalf aime les plaisirs simples, les rencontres, et ce qu'il affectionne par dessus tout, c'est repartir d'où il est venu en ayant laissé derrière lui comme un parfum de bonheur ou de mélancolie.
CE QUE VOUS DÉTESTEZ ▬ L'injustice, dans un premier temps, mais surtout la progression du mal dans un monde qui lui est si cher. Il abhorre faire face par dessus aux personnes aisément manipulables et influençables : il redoute secrètement les personnes faibles, également, celles qu'il se sent incapable d'aider ; Celles qu'il arrive à éclairer de sa lumière lors de son passage, mais qu'il sait aisément aptes à plonger dans les ténèbres une fois quelqu'un de plus fort ou de plus mal-intentionné trouvé sur sa route. Il juge la faiblesse des mortels, tels que les hommes et les nains, normale et accepte d'avoir pour mission de donner de l'espoir à ceux qui ont du mal à en trouver par eux-même.
C'est dans des actes de trahison et de couardise que le mal prend petit à petit sa place et Gandalf essaye au quotidien de le combattre de son mieux, par des conseils, des actes, ou des attentions.
Il déteste également la déloyauté et l'hypocrisie : il essaye autant que possible d'ouvrir les yeux des gens dont les proches font preuve de l'une ou de l'autre. Bien que détenteur de l'anneau de feu, qui aide les autres à combattre l'oisiveté, il exècre par dessous tout l'inaction et le désœuvrement : ne pas réussir à redonner courage aux personnes ayant perdu la foi est sa plus grande peur.
UN SECRET QUE VOUS GARDEZ ▬ Peut être un amour secret ? Ce secret est si secret que même Gandalf refuse à se l'avouer lui-même Radagast, you're the one.
QUELLE EST VOTRE PEUR ▬ La peur de l'échec, la peur que le mal finisse par gagner : pas par supériorité numérique ou tactique, mais parce que les peuples libres auraient perdu espoir. Gandalf y voit là sa plus grosse défaite et sa plus grande peur.

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VOUS ET LA TERRE DU MILIEU ▬ Voilà des siècles et des siècles amen que Gandalf arpente la Terre du Milieu de long en large et en travers. Des pubs conviviaux de la Comté à la cité blanche de Minas Tirith, en passant par les écuries du Rohan, les bosquets verdoyants de Fangorn, les milles cavernes de la Forêt Noire et l'éblouissante cité de Fondcombe, Gandalf le gris a tout vu, tout vu ou presque. Après tant d'années de vies humaines passées en Terre du Milieu, force est de constater que des choses changent et Gandalf, particulièrement vigilant à toute les menaces qui pourraient peser sur les habitants, - plus sensible que quiconque à la réapparition d'un mal – l'a remarqué. Plutôt pessimiste et méfiant de nature, hors de question pour le Maia de sous-estimer n'importe laquelle des menaces à laquelle le monde pourrait être confronté et il préfère donc agir avant qu'un mal ne s'aggrave. Très vigilant à ce que peuvent lui rapporter ses nombreux amis (Elrond, Radagast, le chef de leur ordre : Saroumane, Galadriel et bien d'autres) et connaissances à travers la Terre du Milieu, Gandalf regroupe et entrecroise les différentes versions dont on lui fait part pour identifier la vraie nature d'un problème. Il n'a pas encore entendu parler de la Menace identifiée par Radagast dans la forêt de Vert-bois et si c'est déjà le cas, pardon, mais il a noté un second problème, pour l'instant plus urgent pour lui, plus important, à l'Est. La Montagne Solitaire accueille depuis trop longtemps une menace maléfique en son sein, et le magicien juge primordial pour les Nains de reconquérir cette place forte stratégique qu'est leur terre : un dragon peut être un adversaire plus dangereux qu'on ne pourrait le croire, bien plus qu'un 'simple' cracheur de feu avide d'or. Gandalf va donc tout faire pour déclencher les événements nécessaires à ce changement qui lui paraît important.
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Gandalf n'a à présent que peu de souvenir de sa vie en Valinor : elle remonte à très longtemps pour lui, 'juste' quelques millénaires. Il se rappelle cependant nettement avoir apprécié la compagnie de Nienna, dans les Jardins de Lórien, Valië de la souffrance et de la lamentation. D'elle il a appris la compassion et la patience et a gardé un goût très prononcé pour les jardins et les forêts : il apprécie d'ailleurs à ce titre beaucoup la forêt de la Lothlórien - en Terre du Milieu - grandement protégée et magnifiée par Galadriel : son lieu de résidence préférée après la bicoque de Radagast. Il se rappelle très nettement aussi avoir été choisi par Manwë et son épouse Varda pour intégrer le club groupe d'émissaires envoyés en Terre du Milieu pour lutter contre Sauron. Il l'avait assez mal vécu. Dans un premier temps assez réfractaire à l'idée pour de multiples raisons, Olórin vécu comme une espèce de punition d'être ainsi envoyé loin des Valar, êtres qu'il servait avec beaucoup d'ardeur. Il cru aussi que son travail été mal exécuté, tout au long de ces années, et y vit donc une décision destinée à l'écarter des Valar, qu'il aurait mal assisté. Olórin était néanmoins assez sage pour comprendre que sa présence avait été vivement demandée par Manwë, le chef des Valar, non pas par sanction, mais par confiance : on le croyait assez capable et fort pour contrer les desseins d'un Maia qui avait mal tourné : le lieutenant de Morgoth. Olórin fut donc le dernier des cinq Istari à atteindre les Havres Gris.

Rarement on avait vu personne plus ravie de s'être trompée : la Terre du Milieu fut pour le Maia un vrai paradis terrestre, autant par la richesse de couleurs, de paysages, de cultures que d'individus qui y résidait. Indépendamment de sa mission d'Istari (son identité est d'ailleurs depuis toujours tenue secrète), Gandalf – nom qu'il prit dès son arrivée – se forgea rapidement un solide réseau amical chez toutes les races de la Terre du Milieu. Círdan, Elrond et Galadriel étaient les seuls Elfes – et seules créatures tout court, d'ailleurs – à connaître sa vraie identité : celle d'un Maia, envoyé par les Valar depuis Valinor. Ça ne l'a pas empêché de se faire de nombreux amis – Gandalf aimant beaucoup la compagnie des Êtres humains – chez les Hommes et les Nains. Il fit cependant une rencontre plus qu'agréable parmi un peuple qu'il n'avait pas l'habitude de côtoyer : un peuple discret, qui vivait loin des autres, les Hobbits.
Lors d'un voyage à Bree, en 2800 et quelques du troisième âge, il fit la rencontre d'un Semi-Homme du nom de Gerontius Touque, qu'il affectionna rapidement. Les deux individus devinrent rapidement très amis, Gandalf ébahi de trouver un être si simple, bon-vivant et à la fois si courageux et robuste et Gerontius un magicien de son envergure (les feux d'artifices faisant toujours leur petit effet dans la Comté).

Immédiatement Gandalf vit en le Hobbit un ami fidèle, chez qui il avait plaisir à aller et à rester. Il fut très heureux de le voir devenir le 26ème Thain de la Comté, à la mort de son père et à battre pas moins de deux records en ce temps là : celui d'avoir le plus grand nombre d'enfants (record imbattu à ce jour), 12 et celui d'être le plus vieux Hobbit ayant jamais existé record bientôt battu par Mr Baggins himself. Hélas, Gerontius dit « Le Vieux Touque » dans la Comté, s'éteint en 2920 du Troisième Âge à l'âge respectable et impressionnant de 130 ans il n'y a pas que les anneaux qui conservent et laisse une grande place vide dans le cœur de son plus vieux ami magicien.

Seul, Gandalf ne l'est toutefois jamais. Arpentant les 4 coins de la Terre du Milieu à la recherche de la meilleure herbe à pipe du pays depuis toujours, le Magicien peut retrouver bon nombre d'amis fidèles à qui il fait entièrement confiance. Côté 'professionnel', Olórin sait qu'il peut toujours compter sur Curumo – 'Saroumane' ici – le chef de son ordre. Bien qu'il puisse lui faire part de tous ses soucis, Gandalf ne se rend finalement qu'assez peu régulièrement à la tour d'Orthanc, en Isengard : facilement inquiet, Gandalf ne dérange le premier Istar de son ordre qu'en cas d'extrême nécessité. Il préférera plus facilement confier la moindre de ses craintes aux trois personnes qu'il affectionne le plus : Galadriel de la Lórien, Elrond de Fondcombe et bien évidemment Radagast – son confrère - de Rhosgobel.
A travers le temps et les âges, rares sont les fois où Gandalf ne s'est pas alarmé de la naissance presque invisible de tel ou tel danger : particulièrement attentif à tous ce qui pourrait amener à une catastrophe de plus ou moins grande envergure, le magicien a bien des fois 'tué' un mal dans l'oeuf. De la naissance d'un héritier de royaume plus ou moins modeste, assoiffé de pouvoir qu'il a non sans mal su remettre dans le droit chemin, ou d'une force malfaisante s'accroissant de jour en jour en causant mort et désolation autour d'elle non Smaug on ne parle pas de toi, tu peux te rendormir, l'Istar a fait face à bon nombre de situations.
A la recherche de Sauron dans la Forêt Noire, Gandalf dû supporter une attaque de Wargs particulièrement nombreux et pugnaces, qui faillirent lui coûter la vie, peu après son arrivée en Terre du Milieu, vers l'an 1200 du Troisième Âge. Ses excursions menées pour dénicher et déloger le mal perpétré par Sauron n'étaient pas rares : plus d'une fois il dû combattre des sbires du Seigneurs des Ténèbres, qu'ils soient Orques, Trolls ou même Hommes Orientaux. Si au début de genre de 'manières' lui parurent peu naturelles - préférant aisément motiver les peuples libres à s'unir pour combattre - le Magicien gris fut bien vite obligé de mettre la main à la pâte et de dégainer armes et pouvoirs, quand il le fallait. Dénicher le mal était une tâche qu'il accomplissait seul et il dû avec le temps finir par compter uniquement sur lui-même.
Tuer de l'orque finit même par devenir une tâche qu'il apprécia ça relaxe, au fond de lui - surtout - rassuré de n'avoir jamais eu affaire à plus fort que lui, à savoir dragons et Balrogs t'inquiète ça va venir, deux créatures de l'ancien temps qu'il sait excessivement plus puissantes que lui : affronter des adversaires à sa taille ne le dérange nullement.
Affronter le mal au corps à corps n'est pas la tâche qu'il appréhende le plus : à travers le temps Gandalf a compris que le mal prenait bien des formes et qu'une attaque meurtrière de gobelins sur un village, par exemple, faisait au final moins de dégâts qu'un Seigneur corrompu.
En l'an 2572 du TA, un conseiller du roi en place au Rohan vient quérir l'aide de Gandalf : il appréhendait que son souverain ne cède à un pacte proposé par Sauron et ne rattache son territoire et son peuple aux Orientaux, afin d'attaquer le Gondor et son intendant, Hallas. En effet Sauron, aussi habile avec ses mots qu'avec des armes, parvint à confronter le souverain du Rohan - très jeune alors à l'époque -  dans son idée que le Gondor souhaitait plus de pouvoir, plus de terres et donc la fin du Rohan : sa seule alternative était de se joindre à lui pour attaquer, avant d'être attaqué.
Roi rohirrim depuis peu, Aldor, âgé de 28 ans, ne rejeta pas de suite l'idée. C'est l'arrivée du magicien gris à Edoras et beaucoup de temps passé avec lui qui le firent changer en profondeur. Non content de ne pas se faire duper par le Mal, le roi Aldor repoussa les avances du Seigneur des Ténèbres et entretint alors avec l'intendant du Gondor d'excellentes relations, solidifiant un peu plus en ce temps là les liens entre ces deux pays. Les conseils du magicien, en plus d'en faire un bon roi, le firent régner 75 ans, le faisant par la même appeler "Aldor l'Ancien".
Le Maia ne put bien évidemment pas empêcher toutes les guerres d'éclater, mais peut tout de même se féliciter d'en avoir empêchées quelques unes. Son sens du discernement l'ont plus d'une fois mené à desceller de sombres histoires : méfiances qu'il ne partage avec Saroumane, son supérieur, qu'en dernier recours. En effet le magicien blanc a tendance à souvent minimiser les inquiétudes de son confrère le magicien gris, à l'inverse de Radagast le brun, par exemple, plus à l'écoute et plus souvent 'sur la même longueur d'ondes' que son ami Olórin.
C'est d'ailleurs à lui qu'il a parlé en premier de son projet de missionner les Nains des Montagnes Bleues de reprendre Erebor. Pour cela il compte s'aider du fils de Belladone Touque - la fille de Gerontius, qu'il a vu grandir – qu'il espère recruter en tant que cambrioleur : reprendre l'Arkenstone à Smaug le Doré est une priorité pour rassembler tous les Nains de la Terre du Milieu sous une même bannière : cette quête doit réussir et les deux magiciens le savent.
Radagast et Gandalf se sont fortement rapprochés au départ des mages bleus pour l'Est : ayant le même statut par rapport à Curumo, il ne restait qu'eux. Bien que le magicien brun s'éclipsa assez rapidement dans les forêts qu'il affectionnait tant et s'écartant par la même occasion de ce qui allait plus tard devenir le conseil blanc (l'alliance de très vieux elfes avec les Maias restants), Gandalf continua de le solliciter, dès qu'il le pouvait. On ne pouvait pas dire que les deux amis se voyaient 'souvent', mais leur amour de la nature et de tout ce qu'elle représentait (goût que Gandalf apprécie aussi beaucoup chez Galadriel) les rapprochait énormément. Gandalf a toujours regretté que Radagast ne s'éloigne des hommes et des autres races de la Terre du Milieu et par la même de la mission qui l'a emmené ici, mais n'a toutefois jamais pu se résoudre à le lui reprocher. Choisi par Yavanna pour entrer en Terre du Milieu, Radagast ne pouvait que tomber amoureux de la beauté des créations d'Illuvatar et à ce titre, le comprenant mieux que quiconque, Gandalf choisit de le laisser. Reste à savoir quel rôle il voudra jouer dans la mission que Gandalf a choisi de se confier : aider au mieux Thorin Ecu-de-Chêne à reprendre son royaume une bonne fois pour toute.

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Et voilà, je t'ai tout dit à présent. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, Gandalf... En espérant que tu survives en Terre du Milieu !